'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]

Je fronçais les sourcils avec un petit sourire, Amy n'aimait donc pas la neige? C'était l'une des choses qui me calmait, que j'aimais plus que tout. Il n'y avait rien comme une tempête de neige pour me calmer. Amy m'appris qu'elle ne savait pas patiner et que moi et Andy avions décider de lui apprendre. C'était à se moment que la photo avait été prise, alors que dans les estrades j'attachais les patins d'Amy. Je hochais la tête.

- ...sa me ressemble. C'est quelque chose que je ferais. Andy et moi t'avons appris à patiner...nous ne t'avions pas mis au courant de notre plan non?

Pendant l'espace d'un moment, je cru me rappeler d'Andy, ses cheveux blonds en sueur et ses joues roses alors qu'il tient une paire de patin blanc dans ses mains et me fait un sourire espiègle. Alors qu'Amy se calla sur son divan, je vis la petite grimace de douleur qu'elle tenta de cacher. Je baissais les yeux, honteux. Si elle souffrait comme ça...c'était ma faute. Je détournais le regard, me sentant coupable, voulant m'excuser et m'expliquer. Une partie de moi voulait toujours terminer ma mission, mais en trouvant un moyen de contourner les règles et de ne pas tuer Amy. Avec elle je me rappelais. Amy m'expliqua que si je me souvenais d'avoir été pris dans une voiture, c'était que nous avions presque heurter un orignal durant une tempête. Je fus surpris d'apprendre que nous avions presque heurter un orignal, je croyais que ce n'étais qu'un cliché qu'il n'y avait pas réellement d'orignaux dans les rues...j'avais tort faut croire. Je voyais Amy jeter quelques regard à l'horloge accrocher tout près de l'entrée, mais je choisis de ne pas y portée attention. Je sentais que parler de la Russie nous éloignais tout les deux, Amy choisit simplement de me dire que je n'étais pas celui qui avait les mains tachés de sang cette fois-là. Je voulais lui poser plus de question, mais je sentais un frisson de crainte sur mon dos...je ne voulais peut-être pas savoir. Lorsque je lui demandais si je l'avais aimer aussi, elle me répondit avec un simple "did you?"

- Je...

Je préfèrerais mourir que de te voir partir. Je n'ai rien Amy...absolument rien, mais tout ce qu'il me reste... Je te le donne

Je fus pris de court, je me rappelais distinctement avoir dis ses mots. Je me rappelais très clairement être étendu sur le tapis d'un gymnase, Amy étendue à mes côtés, retenant ses larmes. Je me rappelais les murs blancs et bleus pâle, le plafond haut et les néons qui éclairait la pièce. Pendant un court instant, je fus incapable de dire quoique se soit. Qu'était ce souvenir? Amy fixait l'horloge derrière moi et je ne pouvait même pas trouver la force d'être curieux, ce souvenir me déstabilisait. Il était évident pourtant que j'avais aimé Amy...que je l'aimais sans doute encore.

- Oui. Je t'aimais...et je...je crois que je t'aime toujours.

Je l'avais aimé et...je crois que je l'aimais encore, peut-être que c'était cela qui m'empêchait de la tuée. Mon cœur n'avait pas envie de vivre sans elle. Je vis son regard s'adoucir, mais son language corporelle était nerveux. Est-ce que je la rendais nerveuse? Son regard vert se posa sur l'horloge et elle mordilla sa lèvre inférieur. Je connaissais se geste par cœur. Je l'avais vu le faire tellement de fois...j'en étais sur.

- Est-ce que sa va? Demandais-je alors qu'elle baissa les yeux et se mis à tordre ses doigts nerveusement. Est-ce que c'est ce que je t'ai dis?

Je ne comprenais pas ce qui avait changer, son regard était nerveux, mais je voyais une certaine douceur dans ses yeux. Ses joues étaient roses et elle semblait presque heureuse lorsque ses yeux se posaient sur moi, mais aussitôt que ses yeux s'égaraient du côté de l'horloge, je sentais une certaine urgence chez elle.

- Amy...tout va bien?

Elle me jeta un petit regard désolé et je fus une fois de plus confus par les événements.

Plus le temps avançait, plus je sentais la nervosité s'emparer de moi. Je peinais tranquillement à réaliser dans quel pétrin potentiel nous étions, tout les trois, si Horatio se faisait alerter que Nikita était chez moi en ce moment. Andy s'était installé avec Michael et cela pouvait forcément qu'attirer des soupçons auprès des autres agents. Je me mordis la lèvre.  J'essayais pourtant de ne pas avoir l'air paniquée mais mon regard ne faisait que dévier vers l'horloge sur le mur, derrière Nikita. 

- Oui, tout va bien. 

Je mentais. Tout n'allait pas bien. Rien n'allait. Ma vie se résumait à des interminables cauchemars et de la peur. Du stress, beaucoup de panique et beaucoup de sang sur mes mains. J'ai toujours cru qu'en rejoignant l'équipe d'Horatio, j'allais pouvoir m'évader de ce monde affreux que mon père tentait tant à m'offrir, mais il réussissait à me faire du mal, même de loin. J'avais faillis perdre l'une des seules personnes avec qui j'arrivais à me sentir bien. Me sentir en sécurité et surtout qui m'a permis d'aimer un peu, ce que je ne m'aurais pas permis autre fois. Pourtant, mon père avait réussi à m'enlever cela aussi. Il avait partiellement réussi à m'enlever Nikita. Rien n'allait bien. Maintenant, j'avais peur que la police et le FBI m'enlève la seule chance que j'ai de retrouver Nikita. Je préférais perdre mon travail que de le perdre lui. Je ne pourrais pas le supporter. Je ne pourrais pas supporter de perdre Andy également. Ils étaient tout pour moi. Je soupire silencieusement. 

- Non tu n'as rien dit de mal. Ne t'en fais pas, c'est seulement que... 

Il fallait qu'il parte. Il avait besoin de partir le plus vite possible. S'il restait trop longtemps, il allait se faire retrouver et ils allaient le garder entre les barreaux. Ils allaient le traiter comme un prisonnier ou pire, ils allaient le renvoyer en Russie. Je me mords la lèvre une nouvelle fois et porte mon regard vers lui. Je voulais le serrer dans mes bras. Je voulais pouvoir le prendre près de moi et lui dire que tout allait bien et que notre vie allait être normale. Pourtant, il ne se souvenait pas de notre vie. Il ne s'en souvenait pas.  

- Tu ne peux pas rester ici plus longtemps. 

Je me lève et croise faiblement les bras sur mon ventre. Je ne voulais pas être brusque. Je ne voulais pas qu'il parte. C'était la vérité, mais ça me tuait à l'intérieur d'imaginer Nikita se faire emporter par les agents du FBI parce qu'il à assassiné un peu trop de personnes importantes. Je porte mon regard vers le sien. Le bleu de ses yeux me déstabilisait. Je pouvais facilement voir qu'il ne souhaitait pas partir et pourtant, je devais le faire partir, pour son bien. 

- S'il te plait, s'ils découvrent que tu es ici, ils vont débarquer et, et ils vont t'amener. 

Sans penser, je passe une main dans ses cheveux comme j'avais la si grande habitude de le faire. Ça faisait un peu plus de deux semaines maintenant que nous n'avions pas revu Nikita. Et ça me tuait. Cependant, passer ma main dans ses cheveux, me donnait l'impression qu'il n'était pas loin.

Je me senti défait d'entendre Amy me demander aussi ouvertement de partir. Je l'observais se lever et croiser les bras. Je baissais les yeux, et fixais mes mains. Elle voulait que je parte? Mon cœur était lourd. Je voulais protester, je parvenais finalement à me rappelée de ce que j'avais oublier, sans avoir a me tacher les mains de sang. J'avais peur d'oublier tout ce qu'Amy m'avait appris en sortant d'ici. J'avais peur d'oublier Amy. Je pris une grande inspiration et secouait la tête. Pas maintenant. Juste quelques minutes de plus. Je ne voulais pas penser à ce qui m'attendais dehors.

- Non...S'il te plaît Amy.

Elle n'en démordit pas, elle me demanda de nouveau de partir et je me rendis compte que je n'avais tout simplement pas la force de lui dire au-revoir.

S'il te plait, s'ils découvrent que tu es ici, ils vont débarquer et, et ils vont t'amener. 

Ils...elle n'avait même pas besoin de s'expliquer, je savais très bien de qui elle parlait. Le FBI qui était à mes trousses depuis déjà quelques semaines. S'il me trouvait ici, c'était terminé. Je ne reverrais jamais Amy, je n'aurais jamais la chance de me souvenir d'Andy. Tout s'effacerait. Mais je voulais...je voulais être égoïste et profiter du peu de temps que j'avais avec Amy.

- Non. Non...tu ne peux pas. Arrête ne me demande pas cela. Je t'en prie. Dis-je tout bas.

Je levais les yeux vers elle, je n'aimais pas supplier les gens...mais...de ce que j'arrivais à me souvenir...Amy n'avait jamais été comme les autres.

- S'il te plait ne me demande pas de partir. S'il te plait? Demandais-je hésitant. Personne n'es jamais resté auprès de moi si longtemps...Si je pars...je vais tout oublier encore. Je ne veux plus oublier. Avec toi je me souviens...Je le jure. Je me rappelle d'avoir danser avec toi, et de t'avoir embrassé sur le tapis du gymnase du CSI...

Je paniquais. Mon cœur battait a tour rompre et je n'arrivais pas à respirer. Je ne voulais pas que ce moment soit le dernier que j'avais avec Amy. J'avais aussi très peur d'oublier à nouveau ma vie et les gens qui m'entourais.

- Je peux me souvenir de toi. Dis-je obstinément, la main sur le cœur. Je le sens là. Je le sais car je peux le sentir quand je te regarde. Mon cœur s'emballe. Et...et je te regarde et je me sens chez moi. Je me sens chez moi...Dis-je la voix étranglée.

Je sentis la main d'Amy dans mes cheveux et un long frisson me parcouru l'échine. Mes lèvres s'entre ouvrire et un soupir tremblant s'échappa de ma bouche. Les joues rouges, j'évitais le regard d'Amy, sentant mon ventre se réchauffer et mes mains trembler. Je fini par lever les yeux vers elle, la suppliant du regard.

- S'il te plait...je ne veux pas partir. Je ne veux pas oublier de nouveau...

J'appuyais mon front contre l'épaule d'Amy et soupirais.

- S'il te plait...

Je posais un petit baiser contre la peau de son cou et sentant ses doigts toujours dans mes cheveux. J'étouffais un grognement et laissais mes lèvres parcourir la peau de son cou, montant doucement jusqu'à sa mâchoire et son oreille. Je mordillais son lobe d'oreille et passait un bras autour de sa taille délicatement, posant mon autre main contre sa joue.

- Please Amy...I want to stay...

Je la regardais dans les yeux essayant de la convaincre de me laisser rester. Décidant que je n'avais rien à perdre. Je rapprochais mon visage du sien et posais mes lèvres sur les siennes.

Please let me stay. Please let me stay...

Please let me remember...

Je m'étais assise de nouveau parce que j'avais de la difficulté à rester debout avec toutes les supplications de Nikita pour ne pas partir. Je me sentais affreusement mal de le voir comme cela, de vouloir se souvenir si désespérément. J'avais tellement peur de le perdre, que si les agents du FBI arrivaient, ils allaient me l'enlever. Je secoue la tête ne sachant pas quoi répondre. 

- Nikita... s'il te plait. Je ne peux pas risquer de te perdre de nouveau. 

Je baisse les yeux vers lui.  Son regard bleu si désespéré faisait serrer mon ventre. Je ne voulais pas le blesser, en aucun cas. Ce n'était pas ce que je voulais. Je voulais qu'il reste ici. Je voulais qu'il passe la nuit ici. Je voulais lui demander d'emménager avec moi avant que cette foutue voiture explose. Je voulais passer ma vie avec lui, avoir une famille avec lui et pourtant il fallait que je lui explique qui j'étais, qui son meilleur ami et presque frère était et.. et ça me tuait à l'intérieur de devoir voir autant de tristesse et de panique dans son regard. Je me fige en sentant ses lèvres contre mon épaule. 

- Nikita... please don't do this. 

Ça rendait les choses encore plus difficile. Ça rendait son départ encore plus difficile. Pourquoi est-ce qu'il faisait tout cela? Pourquoi est-ce qu'il était si... si lui? Sentir ses baisers sur mon épaule, dans mon cou, c'était une sensation qui me manquait tellement. Il me manquait tellement. Sans contrôler mes mouvements, ma main alla se planter de nouveau dans les cheveux de Nikita, comme quand il m'embrassait comme cela. Mon coeur battait si fort. Je le sentais remonter le long de ma mâchoire avant de s'attarder sur mon oreille. Mon menton tremblait un peu. J'avais envie de lui. J'avais tellement envi de lui que ça me tuait. 

- C'est mal... on... on ne peu pas.. 

Je me mordis la lèvre alors que son regard se posa dans le mien. Je ne sentais plus du tout ma blessure et je pouvais dire un merci à l'adrénaline qui venait de remplir mon corps au complet. Je laisse échapper un soupir. Un mince et petit soupire entre mes lèvres. Sa main sur ma taille me donnait des frissons dans tout mon corps. Je sentais cette chaleur dans mon ventre et je n'arrivais pas à la faire partir. Enfin, je ne voulais pas qu'elle s'en aille.

Je ne sais pas ce qu'il m'a prit. Je ne sais pas du tout pourquoi j'ai voulu  que Nikita parte. Il était la plus belle chose qui m'était arrivée et je l'avais déjà perdu une fois.  Il avait faillit mourir bon Dieu! Et j'agis sais en pure idiote en lui demandant de partir parce que j'étais nerveuse de voir la police débarquer chez moi. J'étais une idiote de première classe. Je passe mes bras autour de son cou alors qu'il se met à m'embrasser.  Je lui réponds avec autant de fougue.  Je le voulais tout près de moi. Je ne voulais pas qu'il s'éloigne.  Peut être qu'il était en train de me manipuler en ce moment, Nikita était capable d'être un bon manipulateur, mais je m'en fichais. Je regretterai tout ce que j'ai à regretter plus tard. Pour l'instant, je voulais simplement qu'il revienne.  C'était tellement mal.

Je manqua de souffle lorsque je me sentis lever du divan. Je du m'accrocher les jambes autour de la taille de Nikita. Je dus même m'accrocher à son cou avec mes bras. Heureusement ma blessure ne me faisait pas souffrire. Nos baisers, alors que je nous sentais bouger vers une autre location, devenaient un peu plus insistants, voir suppliant. Je me collait contre lui. Je voulais profiter de ce moment le plus possible. Je savais que c'était mal tout cela. Je le savais si bien mais, c'était plus fort que moi et les antidouleurs n'aimaient en rien. Je sentis la froideur du mur sur mon dos. Je recule ma tête, avec énormément d'envie de simplement me laisser aller. Ms respiration était saccadée et la chaleur de mon ventre s'accentuant, je réussi à murmurer.

- Et... et s'ils te trouvent ici?

J'aimais voir ses cheveux en batailles. C'était entièrement de ma faute et j'étais fière de cela. J'aimais sentir sa chaleur contre moi, contre mon ventre. Ce n'était pas bien.

Je sentais mon cœur battre contre mes côtes alors que je tenais Amy contre moi. Ses bras autour de mon cou m'encrais dans la réalité. Tout cela était réelle. Je l'embrassais avec abandon, avec elle je n'avais pas à me cacher. Je souris contre sa bouche. J'aurais voulu lui dire que je me rappelais de tout les moments que nous avions vécu ensemble, je voulais lui dire qu'elle était toujours dans mon cœur et que les moments qui avait tant compté pour nous n'était pas très loin dans ma mémoire, pourtant je ne le pouvais pas. Je ne pouvais pas me souvenir de tout et pour me faire pardonner je l'embrassais avec désir, férocité, je ne voulais plus goûter autre chose que sa bouche. Je passais lentement les bras sous ses cuisses et la soulevait du divan. Ses jambes s'enroulèrent autour de mon bassin et mon corps se rempli de désir, de chaleur. Je gémis doucement contre sa bouche et resserrait les bras autour d'elle. Elle ne pesait presque rien dans mes bras. Je l'appuyais doucement contre le mur, sentant une vague de culpabilité d'envahir alors que je me souvenais de la blessure qui guérissait sous ses côtes. Elle appuya sa tête contre le mur et je voulu suivre sa bouche, mais j'appuyais mon front contre le sien et fermait les yeux. L'atmosphère était tellement intime, tellement chaude et douce...je n'avais jamais connu rien de tel. Elle me demanda en un murmure essouflé, se que je ferais si j'étais découvert ici. Je fixais ses yeux vert et mon cœur s'emballa, je la trouvais si belle...sa me mettait à l'envers.

- You won't like the answer. Dis-je contre sa bouche.

Si je me faisais prendre ici...je savais très bien que mon premier instinct serait de tuer. Si je me sentais menacé... Je retombais dans les habitudes que m'avait inculquer l'armée et le FSB. Si j'étais pris ici...si Amy était en danger...je n'hésiterais même pas à tuer les agents du FBI. Je baissais les yeux, fixant ses lèvres et l'embrassais à nouveau.

- Je tuerais tout ceux qui veulent me contrôler. Dis-je.

À voir le regard d'Amy, je savais que l'homme qu'elle avait connu n'aurait jamais dit ce que je venais de lui confier. Je caressais sa joue doucement et doucement je posais mes lèvres contre sa mâchoire, laissant mes lèvres explorer la peau délicate et fine de son cou. La lumière ambrée du couloir lui donnait l'air de briller comme de l'or. Sa peau était chaude sous ma bouche et je ne voulais pas la quittée. Je n'avais jamais l'opportunité d'être aussi près d'une autre personne, à cœur ouvert et sans barrière. Je la pressait d'avantage à moi, l'embrassant à pleine bouche et montait les escaliers, mes pieds me guidant d'eux même. Lorsque j'arrivais à l'étage, je savais exactement quelle porte ouvrir, j'ouvris la dernière porte à gauche, me séparant d'Amy seulement pour la déposer sur le lit de ce que je supposais était sa chambre. Je la déposais avec délicatesse, comme si elle était la porcelaine la plus précieuse du monde. Elle m'observa un long moment et je me mordis la lèvre soudainement gêné. Qu'est-ce que je faisais?

- Je...je ne sais pas du tout ce que je fais. Dis-je tout bas.

Je posais un genou sur le matelas et rejoignit Amy, m'assoyant devant elle. Je retirais mon chandail et le jetais derrière moi. Je sentais mes joues brûlés et je pris une grande inspiration. Je ne pouvais empêcher mon corps de désirer celui d'Amy. Je passais une main dans mes cheveux en bataille et senti la main d'Amy contre ma poitrine, je baissais les yeux et avec douceur, j'entrelacais mes doigts avec les siens. Je posais mes lèvres contre sa main et laissais mes lèvres monter le long de son bras, jusque dans le creux de son coude. Je voulais me sentir près de quelqu'un... Quelqu'un qui ne me voyait pas comme une arme. Quelqu'un qui ne cherchait pas à abuser du trou dans ma mémoire. Avec délicatesse, je soulevais le bord de son chandail et la vis lever les bras pour m'aider à le lui retirer. Son bandage me fit grimacer...j'étais la cause de sa souffrance. Sa peau semblait si douce, je ne pouvais pas m'empêcher de caresser du pouce, la peau satinée de sa hanche. Je levais les yeux vers elle.

- Si tu n'as pas envie de moi...tu n'as qu'à me le dire. Je ne veux pas te blesser...je t'ai assez blessé comme cela.

Tout semblait si différent. L’atmosphère était différente. Il y avait une certaine urgence dans nos baisers, dans notre façon d’agir. Tout dans la façon de bouger de Nikita était différent. Je ne savais pas comment réagir, mais je le désirais malgré tout. J’avais constamment l’impression qu’il allait revenir. Qu’en quelques secondes, j’allais retrouver l’homme de ma vie, celui que j’aimais tant.  Pourtant, il y avait toujours une partie de moi qui croyait que je n’allais jamais le revoir. C’était un mélange de sentiments qui faisaient si mal lorsque j’y pensais.
 
 
- Please, no more kills…
 
Sa réponse me fit presque peur. Je ne savais pas quoi répondre d’autre que de lui demander d’arrêter de tuer tout et n’importe quoi. Je me force à sortir cette réponse de ma tête et je ferme les yeux en accotant ma tête contre le mur.  Sentir ses lèvres sur ma mâchoire me donnait des frissons intenses. Je sentais la chaleur dans mon ventre.  Je m’accroche à son cou alors qu’il monte les escaliers. J’aimais sentir ses bras autour de ma taille. Ça ne prit que quelques secondes avant de sentir la douceur de mon lit sur mes jambes. Je me détache de lui doucement et le regarde enlever son chandail, me disant qu’il ne savait pas du tout ce qu’il faisait. J’aimais le voir aussi confus. Il ne le remarquait pas, mais il était constamment en train de se poser des questions ou de se remettre en question et c’était… bien. Ça le rendait mignon.  Je me tasse un peu pour lui faire de la place à mes côtés. J’avais l’impression de ne pas l’avoir vu pendant si longtemps alors qu’il enlevait son chandail. Je lève le regard vers lui alors que je dépose ma main contre son torse.  
 
Je voyais dans son regard qu’il se sentait mal en voyant mon bandage alors qu’il m’enlevait mon propre chandail. Je me mordis la lèvre et baissa le regard vers le ruban blanc qui était tout autour de mon ventre. Je n’avais pas mal, étrangement.  Je ne sais pas si je devais avoir peur de lui. Qu’est-ce qui me disait qu’il n’allait pas essayer de m’étouffer ? Mon bandage etait énorme. Je l’avoue.
 
- Arrête tout de suite, d’accord ? Je sais ce que tu penses et…et tu étais confus, tu ne comprenais pas ce qui se passait et… ce n’était qu’un réflexe.
 
J’essayais de l’aider à comprendre que ce n’était pas lui, cet homme qui m’avait sauvagement agressé. Cet homme qui avait enfoncé un couteau dans mon ventre en criant que je n’étais que sa mission. Je voulais que mon Nikita revienne. Je voulais simplement le ravoir près de moi, près d’Andy et dans notre vie de nouveau. Je ne voulais plus avoir à avoir peur de lui. Je décide de prendre les avants et je m’approche de lui pour l’embrasser amoureusement. Je ne voulais pas que l’on tourne cette soirée en un drame énorme. Je ne voulais pas qu’il s’en aille, même s’il le devait. J’avais tellement peur que le FBI le retrouve ici, mais en même temps… je ne voulais pas qu’il s’en aille. Je me colla davantage contre lui. La sensation de ma peau nue contre la sienne était une sensation si agréable qui me manquait. J’aimais sentir la chaleur de son ventre, pouvoir explorer chaque muscle de son torse, de ses bras. Je voulais pouvoir le sentir tout près de moi et de savoir qu’il ne me quitterait pas. La chambre était dans le noir, mais la lueur de la lune laissait un filet bleuté passer au travers de mes énormes fenêtres.
 
- S’il te plait..
 
Je ne savais ce que je demandais. Je ne comprenais pas ce que je voulais exactement. Je voulais seulement me sentir entière avec lui à mes côtés. Je voulais pouvoir vivre un moment intime avec celui qui est l’amour de ma vie. Je voulais pouvoir le sentir au dessus de moi, m’embrassant dans le cou. Je voulais pouvoir passer mes mains dans le bas de son dos, sur ses bras. Je voulais l’entendre gémir doucement dans mon oreille. Je le voulais.
 
- I need you..
 
Nous nous installons dans mon lit, coucher l’un à côté de l’autre, sur le côté de nos corps. Je l’embrassais amoureusement, passionnément. Je voulais le serrer aussi fort que possible dans mes bras. Je voulais faire qu’un avec lui. Je passais mes mains sur son torse, son ventre, sur le bord de son pantalon. Jouant légèrement avec ses boutons. J’hésitais et pourtant, c’était évident qu’il le voulait également. Je me sentais soudainement nerveuse, comme la première fois que nous avions fait l’amour. À la st-valentin ou près de là. C’était un peu flou dans ma tête. J’étais si nerveuse et il avait été si parfait. Je sentais sa respiration si près de moi.  C’était si mal et si bien en même temps. Je le voulais tout pour moi. Je voulais pouvoir le sentir en moi. Je voulais qu’il me donne ce que personne d’autre ne me donnait.
 
Je finis par déboutonner le bouton de ses jeans. Je le sentais déjà si prêt. Je me sentais fébrile et timide à la fois. Je pouvais presque voir mes mains trembler. Je décide de coller mon front contre le sien en fermant les yeux.
 

Please Nikita, I know you are in there…

Ayyyyyye! Je suis de retour avec mes avertissements!!
Cue awkward boners, cue awkward Nikita. J'utilise des mots osés :O SEX SEX SEX. I'm going to hell...

Je baissais les yeux alors qu'Amy tenta de me convaincre que je n'étais pas celui qui lui avait fait tout ce mal. Je n'arrivais pas réellement à le croire. Je savais que c'était ma main qui avait tenu la lame qui lui avait presque coûté la vie. C'était mon visage qu'elle avait vu avant de s'évanouir sans savoir si elle se réveillerait. Ma culpabilité m'étouffais. Je sentis ses mains contre mes joues et je relevais la tête vers elle, le regard vulnérable et coupable. Elle ne me donna pas le temps de m'excuser, elle plaqua sa bouche sur la mienne et je laissais échapper un gémissement de surprise. Je m'accrochais à elle, laissant ma bouche explorer la sienne. Les mains d'Amy se promenait sur ma peau, suivant la courbe de mes épaules et les muscles de mes bras. Elle faisait frissonner. Je me sentais tellement fébrile et tellement rempli d'adrénaline. Tout mon corps devait trembler. Personne ne m'avait jamais défait aussi rapidement. Elle se sépara doucement de moi et me supplia, son regard chaud et me perçant mieux que n'importe quel lame.

S'il te plaît

- Yes. Anything. Promis-je.

Nous étions tout deux étendus, nous faisant face, nos corps emmêlés, sa main contre ma joue. J'avais le souffle coupé par toute l'émotion qui me submergeais.

I need you.

J'étais sur le point de répondre moi aussi, lorsqu'elle m'embrassa se nouveau et mes mots s'effacèrent contre ses lèvres. La douceur des doigts d'Amy enflammait mes senses, je l'embrassais avec plus de fougue, mordillant sa lèvre inférieur alors que je sentis sa main effleurer mon ventre. Je rougis et me défit d'elle un instant, nous n'avions fait que nous embrassée et pourtant chaque parcelle de moi la désirait, je me sentais durcir alors que sa main continuais de taquiner la peau sensible de mon bas ventre. Les lèvres entre ouverte, j'observais Amy, les yeux ronds et tout mon sang se dirigeant au sud de mon anatomie. What the hell was I doing? What the flying FUCK was I doing? Amy déboutonna les boutons de mon jeans et je retenus mon souffle. Quel était l'étiquette lorsque l'on était sur le point de coucher avex quelqu'un que l'on était chargé de tué? Amy appuya son front contre le mien et je n'osais plus du tout bouger. Je pouvais sentir la main d'Amy contre ma hanche et mon cœur s'emballa. Je pris doucement sa main et la guidait lentement. Son souffle était chaud contre ma joue et je vis ses yeux s'ouvrir lentement, paresseusement. Je posais sa main entre mes cuisses et le cœur battant à tout rompre j'osais rencontrer son regard.

- I...I want you too. Dis-je la voix tremblant.

Sa main se ressera sur moi et je vis le petit sourire amusé d'Amy alors que je ne pu retenir un petit gémissement rauque. La bouche ouverte sur un gémissement silencieux, j'ondulais les hanches contre sa main, cherchant se la friction. D'une main tremblante, je laissais mes doigts déboutonnée les shorts d'Amy et les faires glissée le long de ses cuisses. Je jetais un regard incertain vers elle et elle me serra solidement dans sa main m'arrachant un gémissement étranglé, son regard était brûlant, comme me mettant au défi de la toucher. Je la caressait donc au travers ses sous-vêtements, sentant sa chaleur tout contre mes doigts tremblant. Une vague de plaisir me parcouru de la tête au pied et je jurais en Russe, le souffle court. Mes hanches ondulaienr d'elles même contre la main aventureuse d'Amy. Ma poitrine se soulevait rapidement alors que je fixais Amy, toujours un peu gêné par ce qui se passait, mais le désirant ardemment. Je bougeais ma main contre elle, écartant légèrement ses jambes pour avoir un meilleur accès. J'ecartais ses sous-vêtements de mon chemin et levais les yeux vers elle, timidement, comme pour lui demander si j'allais trop loin. Je posais le pouce contre son clitoris et dessinait des cercles contre elle, un gémissement aigu franchit ses lèvres et je continuais de bouger mon pouce, ses gémissement m'allumant. Elle se tendit contre moi et nos deux corps bougèrent ensemble, chevauchant (lol des chevaux) la vague de plaisir ensemble. Je me redressais et retirais le reste des vêtements qui agissait en barrière entre moi et Amy. Je rougis une fois nu, mais j'attirais Amy contre moi et passais ses jambes de chaque côté de mes hanches. Je défis les agraffes de son soutien gorge et posais ma bouche entre ses seins, sentant son coeur s'emballer contre ma bouche. Je pris un de ses tétons entre mes lèvres et mordillais doucement, sentant Amy gémir et trembler contre moi. Je laissais ma langue caresser les points sensibles de ses seins et je sentis sa main se perdre dans mes cheveux, me faisant gémir et rouler les hanches sous elle. Je resserais les bras autour d'elle et toujours conscient de sa blessure, je levais la tête vers elle. Je cherchais son visage pour une trace de douleur ou de regret, je me serais arrêté aussitôt.

- Let me? Demandais-je.

Je voulais me perdre en elle, réapprendre chaque mouvement qui lui arrachait des gémissements et ce qui la faisait frissonner. Je voulais me rappelé ce qui la faisait cambrée le dos et presque pleurer de plaisir. Je laissais mes doigts entrer en elle, mon regard toujours planté dans le sien, même lorsqu'elle mordit ses lèvres et se mis à trembler, alors que j'accélérais les mouvements de mes doigts.

- S'il te plait Amy, je te veux tellement sa me rend malade...Can...Can I?

En raison de sa blessure, je voulais qu'Amy puisse me dire à tout moment lorsque les choses devenait trop pour elle. Je me contenterais d'utiliser ma bouche sur elle ou de lui donner le plus de plaisir possible avec mes doigts...Mais je me sentais égoïste, je voulais sentir tout d'elle.

J'essayais de retenir mes gémissements, mais je n'y arrivais pas. Toute cette situation me dépassait. Lorsqu'il déposa ma main contre lui, je me mordis la lèvre. Il était déjà dure et cela m'échauffait. Je l'embrasse amoureusement alors que je commence à mettre légèrement de la pression contre lui, à imiter des mouvements de vas-et-viens avec ma main.  Je ne pu m'empêcher de sourire alors que je l'entendis gémir doucement. 

 Je me mordis la lèvre alors que je sentis ses mains s'attarder sur mes boutons de mes shorts. J'avais l'impression que ça faisait si longtemps que nous n'avions pas été si proche. C'était si bizarre. Je me sentais fébrile. J'avais toujours envie de plus, à chaque secondes. Alors lorsque je senti ses mains sur moi, c'était comme, sans ironie, un coup de poignard. Le gémissement sorti de mes lèvres si rapidement que je n'avais pas eu le temps de le retenir ou de l'atténuer. Des frissons de désirs se propageaient dans tout mon corps. Je voulais qu'il me touche davantage, je voulais le sentir en moi. Nos corps bougeaient l'un contre l'autre. C'était un chaos amoureux. Je ferme les yeux sentant cette vague de plaisir monter en moi davantage. Je voulais plus. Un tremblement me secoua et une sensation folle en sentant sa bouche sur mes seins. Je ne m'attendais pas à cela. Sentir ses lèvres contres la pointe de ceux-ci, la chaleur de mon bas ventre s'amplifiait. Les gémissements se remirent à faire surface, m'arrachant davantage à lui, lui redonnant le même plaisir.  Comme un réflexe que j'ai toujours eu dans ces moments, je tendis ma main vers ses heveux, enfouissement mes doigts dans ceux ci. Je savais que c'était quelque chose qu'il adorait et qu'il l'allumait.


J'ouvris les yeux en le sentant se redresser pour enlever le reste de ses vêtements. Je l'observe aller et je fis la même chose. Je ne voulais pas le laisser seul dans tout ça.  J'étais prête à aller plus loin.  Ce n'est pas comme si ce n'était jamais arrivé au par avant.  Est-ce qu'il était même au courant que nous avions couche ensemble, bien plus qu'une fois? Que j'avais faillis être enceinte de lui?  Mes pensées furent coupée alors que j'entendis sa voix me demander si je le voulais. Si je voulais que l'on fasse pavot, que je le laisse me faire l'amour.  Je pris son visage entre mes mains, l'embrassant sur les lèvres et en descendant jusqu'à sa mâchoire.  

- Nikita, arrête de t'inquiéter.  Je vais bien.

Je le regarde quelques secondes pour qu'il comprenne que tout allait bien, que j'allais bien, que oui je le voulais. Je voulais sentir ses mains sur moi, je voulais qu'il me fasse monter au 7e ciel. Je voulais le sentir en moi. Je le voulais. Je l'embrasse de nouveau, caressait son penis et chuchota.

- make me fly superman.

Je me mordis la lèvre en le voyant se mettre davantage au dessus de moi.  J'étais nerveuse mais j3 le voulais tellement.  Je l'embrasse dans le cou, et m'accroche à lui, à son cou alors que je le senti entrer en moi. Je retiens ma respiration quelques secondes. Il était doux, il ne forçait rien. Il devait avoir peur pour ma blessure, mais la vérité c'est que je ne sentais rien de ma blessure. Les antidouleurs douleurs aidaient énormément.

-it's been so long..

Je me colle contre lui. Nos hanches étaient synchroniser et ses vas et vient m'arrachaient des sourires, des gémissements. Je sentis mes doigts s'enfoncer un peu plus fort dans la peau de Nikita. La vague de plaisir qui me parcourait était trop intense. Je me décolle légèrement de lui pour pouvoir voir son visage et l'embrasser amoureusement.

Je sentis la douceur des doigts d'Amy contre mes joues. Elle posa ses lèvres contre les miennes pour me faire taire et je n'eus ni la force ni l'envie de protester. Si Amy menait ses combats comme ça tout le temps, alors je serais plus qu'heureux de perdre. Je laissais mes doigts courir contre la nuque d'Amy alors que ses lèvres se posèrent contre ma mâchoire. Je levais les yeux vers elle alors qu'elle me demanda d'arrêter de m'inquiéter. Je hochais doucement la tête. J'essayerais. Tout ce que j'avais fais durant le dernier mois c'était tué... J'avais peur d'avoir oublier comment toucher quelqu'un d'autre sans leur faire de mal.

- D'acc-Oh...gémis alors que la main d'Amy me caressa avec lenteur, ses yeux brillants, de défi et de désir.

Elle murmura une phrase en anglais et même si elle m'était familière, même si j'avais l'impression qu'elle m'avait déjà dis ses mots...rien de plus ne se produisit dans ma tête, pas de déclic soudain, ni de flashbacks ou de souvenirs précis...juste...juste ce sentiment que je connaissais ses mots. Je bougeais lentement, comme si je bougeais dans l'eau, lent et maladroit. Je posais mes avants bras de chaque côté de la tête d'Amy et plaçais l'une de mes jambes entre les siennes. Ses bras s'enroulèrent autour de mon cou et je sentis ses lèvres contre ma gorge. J'écartais doucement ses cuisses et me guidais en elle. Mon cœur se serra et je me mordis les lèvres pour ne pas gémir, tout était beaucoup trop bon, mais je n'arrivais pas à oublier qu'Amy était blessé. Je calmais ma respiration et me tenu tranquille un moment, question de la laisser s'habituer et de ne pas lui causé de douleur. Je roulais les hanches lentement, tentativement, mais je pris de l'assurance et bougeais avec plus d'aisance, sentant les jambes d'Amy contre mes hanches et la douceur de ses cuisses. Je bougeais avec plus de vitesse et de force, nos corps bougeaient ensemble, et chaque poussé me faisait perdre un peu plus le contrôle. Mes bras tremblaient et la chaleur dans mon corps s'intensifiait. Je ne pouvais retenir mes gémissements, je me sentais libre dans les bras d'Amy.  Ses ongles s'enfonçaient dans ma peau, mais cela ne me fit que haleter de plaisir. Doucement, je passais mes bras sous genoux et la rapprochais de moi, j'inversais nos positions et l'aidais à passer ses cuisses de chaque côté de mes hanches. De cette manière j'étais certain de ne pas lui cause d'inconfort car elle contrôlait le rythme. Nous nous observèrent un moment et mon coeur fit un bond dans ma poitrine.

I would never be able to kill her now...

Posant mes mains contre le bas de son dos, je me redressais et poussais en elle. L'angle était différent et nous rapprochais encore plus, je sentais sa poitrine se soulever contre la mienne, ses seins chauds contre ma peau. Je glissais une main entre nos deux corps et posais mon pouce contre son clitoris, le caressant avec chaque poussée. Je la sentais se resserré autour de moi et je fermais les yeux, toutes ses sensations m'envahissant. Je gémis doucement continuant de bouger en elle. Je sentis la main d'Amy sur ma joue et j'ouvris les yeux, la fixant, la suppliant du regard.

- О боже Эми! Dis-je la voix rauque. Вы даже знаете, что вы делаете со мной? Oh god Amy, do you even know what you're doing to me?

Je babillais dans ma langue maternelle sans trop savoir ce que je disais, le plaisir m'était monté à la tête. Amy me prit doucement par le menton et pressa ses lèvres sur les miennes.

I could not kill her. I would never be able to.

Ma main tremblait contre elle alors que je pressais contre son clitoris, elle gémit contre ma bouche et je la sentis s'accrocher à moi, ses doigts se glissant dans les boucles sur ma nuque. Elle me regarda le regard brûlant et la bouche entre ouverte. Elle était la plus belle chose que j'avais vu.

Amy atteignit le septième ciel, un gémissement aigu s'élevant de sa gorge et il ne m'en fallut peu pour que je la suive à mon tour, mordant sur mon poing pour étouffer mes gémissements.

Nous nous fixèrent essouflé et fatigué. Nous ne prirent pas la peine de penser à se qui nous attendait dehors, aux gens qui nous voulait la peau. Elle se blotti contre moi, sa joue contre mon épaule et je passais le bras autour d'elle. Elle tomba endormie comme ça, je nous couvris de draps et de couvertures sans trop bouger pour ne pas la dérangée. Elle semblait si bien. Je passais une main dans ses cheveux et me demandais... Me demandais à quel point le coup que j'avais reçu à la tête avait dû être fort pour me faire oublier quelqu'un comme Amy.

Cette soirée... cette simple soirée m'avait presque faite sentir normale par rapport à tout ce qui c'était passé. J'avais, pendant une simple fraction de secondes cru que Nikita n'avait pas perdu la mémoire, qu'il était là et que c'était bien lui mentalement. Ce sentiment de retrouver la personne à qui l'on tiens plus que tout au monde était intense. Je me sentais ivre de ce sentiment. Il inondait chaque parcelle de ma peau. Je savais pourtant que ce n'était qu'une illusion. C'était impossible que Nikita retrouve toute sa mémoire comme cela. Il n'avait aucune idée de qui j'étais il y a à peine une journée. Je n'aimais pas me donner d'illusion, mais c'était plus fort que moi. C'était plus fort que tout. 

Nos corps s'emboîtaient parfaitement l'un avec l'autre. C'était un peu comme revive une "première fois". Je m'accrochais à son cou alors que je le sentais en moi, aller et venir. Des frissons me parcouraient le corps au complet, une chaleur agréable me rongeait le bas ventre. Je ne pouvais résister à l'envie de m'accrocher davantage à lui, même si cela me faisait planter mes ongles dans sa peau. Ses gémissements rauques me faisaient perdre la tête. Je ne lui avais jamais dis, mais je trouvais cela si sexy. J'adorais entendre sa voix rauque comme cela, j'aimais l'entendre gémir de plaisir. J'aimais sentir son souffle contre ma peau. Je fus légèrement déstabilisée lorsqu'il échangea nos positions, mais j'en pris rapidement le contrôle. En fixant son regard bleu, je pu presque voir la lueur que Nikita avait toujours. Presque. 

Les vas et viens se firent de plus belle. Nos corps se frottaient l'un contre l'autre, l'angle était différent et les sensations encore plus intenses. Je sentais ses halètements contre ma peau. Je sentais ses tremblements de plaisir. J'aimais qu'il me touche de la sorte. L'orgasme vint me frapper d'un coup lorsque la vague de plaisir toucha son apogée.

La soirée avait été tellement épuisante que m'endormir avait été beaucoup plus facile. Je me souviens que nous nous sommes étendu après nos ebats amoureux, et que je n'étais endormie. Je m'étais endormie vide d'un poids énorme sur mes épaules et pourtant, je savais que ce n'était pas terminé.

Je me réveille en sursaut lorsque j'entends la voix abasourdie d'Andy. Sur le coup, je ne comprenais pas bien ce qui se passait. J'avais perdu mes repères et je tentais de me remettre les idées en place. Ma blessure me faisait souffrir. Mes antidouleurs devaient avoir arrêté leur effet. J'étais dans mes couvertures et je portais un chandail trop grand pour moi. C'était évidemment celui de Nikita puisque je le reconnaîtrai entre milles. Je soupire et vois qu'il fait grand jour à l'extérieur.

- Quoi? Marmonnais-je encore endormie. Au est-ce qui ce passe?

Je me redresse difficilement et reste assise sur mon lit comme une adolescente qui essayait tant bien que mal de se lever pour aller au collège. Andy .. . Je n'arrivais pas à déchiffrer son expression. Je souffle sur mes mèches de cheveux qui me tombaient dans le visage et me frotte les tempes. J'avais tellement mal à la tête.

Je m'éveillais dans une voiture de patrouille, avachi sur le banc arrière, les rayons du soleil et le bruit des oiseaux interrompant mon sommeil. Je me redressais, désorienté, et reconnu Michael toujours endormi dans le siège passager, sa veste en guise de couverture. Quel heure était-il? Combien de temps est-ce que j'avais laisser Amy seule? Je me frottais les yeux et en me redressant je me frappais la tête contre le plafond de la voiture et laissais échapper un gémissement plaintif qui réveilla Michael. Il avait le sommeil léger faut croire.

- Il est 8:00 du matin. Get up Honey. Arrivais-je à lire sur la radio de l'auto patrouille.

Michael me fixa, les cheveux en bataille et le regard confus. Sans plus, je sortis de la voiture et fus surpris par la fraîcheur. Je me dépêchais de traverser la rue et de rejoindre la maison d'Amy. En entrant, je ne trouvait rien d'anormal ce qui me rassura, mais je n'arrivais pas à chasser le malaise dans ma poitrine. Et si Amy avait eut besoin de mon aide? Et si Nikita lui avait fait du mal pour une deuxième fois? Le salon était vide et aucun bruit ne parvenait de la cuisine. Elle devait encore dormir donc. J'espérais qu'elle dormait. S'il vous plait faite qu'elle dorme. Si Nikita l'avait tué...je ne saurais même pas quoi faire, je deviendrais fou. Je montais les escaliers pour me rendre à la chambre d'Amy. Le soleil du matin enveloppait tout d'une lumière froide. Mon coeur battait a tout rompre contre mes côtes et je voulais savoir qu'Amy était en vie, que je ne l'avais pas laisser mourir. Devant la porte de sa chambre, j'hésitais. Dieu du ciel faite qu'elle aille bien! Je posais la main sur la poignée et au même moment la porte s'ouvrit. Surpris je perdis l'équilibre et me cognais contre Nikita. Nikita qui était... Encore ici?? Je fronçais les sourcils, confus et voulant lui poser un million de question. Il m'observa et je l'observais en retour. Jusqu'ici je n'avais pas remarquer qu'il était complètement nu. Nikita avait les joues rouges et tenta avec maladresse de se couvrir. Je détournais le regard mal à l'aise et le laissais passé. En moins de deux, Nikita c'était élancée vers la salle de bain et avait refermé la porte en vitesse.

What the ever loving fuck?

J'entrais dans la chambre et vis Amy blotti au milieu de toute ses couvertures, encore profondément endormie. Je croisais les bras. Oh je savais... Je savais sans même avoir a demander, sans même devoir me creuser la tête ce qui c'était produit cette nuit.

- Really?! Dis-je assez fort pour réveiller Amy.

Elle bougea avec paresse et se redressa lentement en se frottant les tempes. Elle semblait bouder, peut-être parce qu'elle n'aimait pas se réveiller, peut-être parce qu'elle avait une blessure fair par arme blanche, peut-être parce qu'elle ne comprenait pas ce que je faisais là. Je m'en souciais peu.

- Alors, t'as baiser Nikita?

Les yeux d'Amy s'arrondirent et je soupirais en me passant une main dans les cheveux. Je n'avais pas dormi sur une banquette de voiture pour que mes deux meilleurs amis se baiser à s'en rendre stupide. Merci, mais je n'étais pas un saint.

- J'espère que sa en a valut la peine.

Parce que jouer à Pokémon GO avec un agent du FBI monosyllabique, ce n'était pas mon genre de soirée.

- Dites moi au moins que cette fois-ci vous n'avez pas oublier le condom. Marmonnais-je.

Je trouvais sur la table de chevet d'Amy une bouteille d'anti douleur, je la pris, dévissais le bouchon et la lui plaçais dans les mains. Elle me regarda avec malaise et frustration. Le bruit de la douche résonnait autour de nous. C'était presque normale. Presque comme autre fois.

- Tu sais, avec une blessure comme la tienne tu es chanceuse que tes points de suture ne se soit pas défait.

À voir le regard d'Amy elle n'avait envie que d'une chose; que je me ferme la gueule et pronto.

- Sa va, sa va je me tais.

Elle prit sa médication et nous restèrent silencieux. Nikita finit entrer dans la pièce, une serviette autour de la taille et les cheveux mouillé, il me regarda à peine et ramassa DEA vêtements propre. Allait-il repartir aussi simplement que cela?

Son commentaire, même pas un bonjour, un bon matin ou quoi que ce soit. Seulement un pur et dur '' Tu as baisé Nikita''. J'avais le pire mal de tête que je pouvais avoir. At least, je me sentais reposée et encore endormie. Ma blessure au ventre recommençait tranquillement à se montrer douloureuse. Je tourne le regard vers le lit et vis que Nikita n'y était plus. Ou Est-ce qu'il était? Est-ce qu'il était simplement parti après ce que nous avions fait? Il n'aurait pas osé...si? Pendant quelques secondes, je me cru comme une vrai cruche, mais j'entendis l'eau de la douche en arrière plan et je me soulageais de savoir qu'il n'avait pas disparu, encore.

- Oh Andy arrête s'il te plait.

Je sentais mes tempes battre. La pression était énorme et je n'arrivais pas encore à penser puisque j'étais encore au trois quart endormie. La seule chose que j'avais envie de faire était de me coucher dans mes couvertes et de me rendormir profondément jusqu'à ce que je me réveille pour réaliser que tout ce qui c'est passé pendant les dernières semaines n'étaient qu'un rêve, un mauvais rêve. Je lève le regard vers lui lorsqu'il laisse passer le commentaire de la protection. Fuck. Je ne dis rien et prend la bouteille d'antidouleurs qu'il me tendait pour en prendre deux capsules à sec. Il ne fallait pas que je panique, encore. C'était la deuxième fois et bordel on est pas assez responsable pour se protéger. Bon, la situation était spéciale je veux dire, je suis sur les antidouleurs et les antibiotiques depuis des jours et ça brime mon jugement alors, c'était un accident. Mais en ce moment, mon cerveau panique. Je ne pouvais pas tomber enceinte de Nikita, surtout pas maintenant que je risque de ne jamais le revoir comme il était. Je veux dire... il ne sait même pas je suis qui! Je me passe une main dans les cheveux en prenant une grande respiration.

''... avec une blessure comme la tienne tu es chanceuse que tes points de sutures ne se soient pas défaits.''

Je lui aurais lancé volontiers mon oreiller dans le visage. Je suis certaine qu'il aurait vécu une situation semblable si c'était Hasina qui avait perdu la mémoire et que c'était lui qui devait vivre dans l'espoir qu'elle revienne. Alors ses leçons de vie, je pouvais bien m'en passer. Je soupire et me laisse tomber sur le dos, laissant échapper un faible grognement.

- Ce n'était pas prévu d'accord? Tout est arrivé si rapidement et en plus, avec mes médicaments, j'ai pas autant de jugement et bon Est-ce que j'ai besoin de m'expliquer davantage?

J'entendis la douche se fermer et des bruits de pas dans le couloir jusqu'à ma chambre. Je redresse légèrement la tête et je vois un Nikita un peu rouge et qui semblait presser de partir d'ici. Je fronce les sourcils. S'il te plait Nikita, ne me fait pas regretter tout cela. 

- Est-ce que ça va? 

Je jette un regard vers Andy. Qu'est-ce qu'il avait bien pu lui dire ou faire? Est-ce qu'il lui avait parler? Est-ce que c'était simplement Nikita qui se trouvait gêner devant Andy? Je lui avais pourtant dit qu'il pouvait lui faire confiance à 100% et qu'ils étaient comme des frères. Je me redresse complètement de nouveau et joua nerveusement avec mes doigts.  Je détestais qu'il ne me réponde pas. 

-Tu pars? 

Bon, la police allait surement débarquée bien assez vite puisqu'Andy avait passé la nuit avec Michael. Je veux dire... pas passer la nuit AVEC lui mais qu'il avait du dormir dans la voiture. Je soupire et me passe une main dans les cheveux avant de détourner le regard. Je commençais déjà à regretter. Je voulais simplement une réponse.

Cette soirée n'avait que semer le doute en moi. Est-ce que je me connaissais réellement? Tout ce que j'avais jamais eu c'était un pays trop grand pour m'aimer en retour...mais...maintenant? Des gens comptait sur moi, avait fait parti de ma vie et en était miraculeusement venu à m'aimer. L'eau de la douche était chaude et me faisait du bien, m'aidant à relaxer les muscles de mon corps. Je savais que je ne devais pas m'attarder ici. J'avais déjà passer trop de temps chez Amy. Si l'on me trouvait ici...je la mettais en danger et elle était ma seule chance de retrouver les morceaux qui me manquait. Et...et elle était une bonne personne. Je...je l'avais aimé. Je sortis de la douche et enroulait une serviette autour de ma taille avant de me diriger dans la chambre d'Amy. Sans me savoir pourquoi, je savais que j'y trouverais de mes vêtements. Me retrouver, chez elle, était comme une deuxième nature. Je poussais la porte doucement et entrais. J'évitais le regard d'Andrew, je me sentais un peu mal à l'aise, il avait vu beaucoup trop de moi. Je me dirigeais vers le garde robe et fouillais. J'entendis la voix d'Amy me demander ce qui se passait. J'avais envie de me retourner et de tout lui dire. Je passe un vieux polard par ma tête et enfile une paire de jeans, sans vraiment me soucier de qui regarde. De toute façon, et cela me fait rougir, Andrew a tout vu.

Je veux rester. Je veux tellement rester. Le FBI finira par me retrouver ici ou pire. Le FSB. Je ne peux pas mettre Amy dans cette situation. Je l'ai assez blessé comme ça.

Elle me demande si je vais bien. Je me retourne vers elle, le regard triste et désespérée.

- Non. Non sa ne va pas du tout. J'ai oublié 5 ans de ma vie. Je ne sais plus qui je suis...ni qui vous êtes. Les moments qui ont fait de nous ce que nous sommes, qui ont fait de nous une....une famille...je les ai tous oublier. Chacun d'eux. Finit-je par dire.

Puis elle me demanda avec une certaine crainte si je partais. Je n'avais pas le choix, je devais me reporter à mes supérieurs et déguerpir avant que le FBI ne débarque ici. S'ils me trouvait ici, le FBI accuserait Amy et Andrew de trahison. Ce ne serait pas une grosse trahison, ce n'etait seulement que les États-Unis. Je soupirais et haussais les épaules.

- Tu sais aussi bien que moi que je ne peux pas rester. Le FBI est à mes trousses et ils te surveille. Ils doivent être en chemin à l'heure qu'il est. Je reviendrais...sa je te le promet. Mais...je ne peux pas rester ici avec toi, peu importe à quel point j'en ai envie.

Je me retournais vers Andrew et hochais doucement la tête vers lui. Il me fixa en silence et baissa les yeux.

- Je vais revenir. Leur dis-je avec plus de conviction.

Je ne savais pas quand j'aurais la chance d'échapper à Alexeï, mais j'allais revenir vers eux. Amy me connaissait mieux que moi-même. Je me sentais moi-même avec elle... Je serais fou de ne pas vouloir revenir vers elle.

- Je vais revenir c'est promis! Dis-je en serrant les dents. Je vais revenir même si j'ai à mourir pour le faire.

Je me redressais, me tenant droit, comme lorsque j'étais dans l'armée. Je gravais cette image dans ma mémoire, les regard inquiet d'Amy et Andrew alors qu'ils étaient illuminer par la lumière du matin. Ils se souciaient de moi. Sa...je faisais mieux de ne pas l'oublier.

- Merci Amy et...Andrew. Dis-je avant de sortir.

Je n'eus que le temps d'entendre Andrew demander à Amy : " Comment il m'a appeler?". Je me sentais comme un enfant perdu, chaque pas que je prenais pour m'éloigner d'Amy, mon cœur se serrait et j'avais envie de courir la retrouver. Je dévalais les marches en quatrième vitesse et me dépêchais de sortir avant que je ne change d'idée et retourne tenir Amy dans mes bras. Même si je ne me rappelais plus jamais de qui j'avais été, si je me rappelais d'elle, je n'avais besoin de me rappeler de rien d'autre. Je sorti dans la rue et vis la voiture de patrouille non loin. Elle ne fit rien et au volant je reconnu Mikhaïl. Il avait vieilli, mais son visage était toujours aussi jeune et aussi plein de tache de rousseur. Je restais dans l'ombre, près des palmiers bordant la rue. Je soupirais...I had to go home...too bad I couldn't remember where home was.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


« J’espère que tu comprends que tu n’es pas encore acquitté de cette explosion et que cacher Nikita ici t’enverrai directement en prison pour complicité de meurtre. »
 
Ses paroles me donnèrent des frissons dans tout le dos. Il avait entièrement raison. Je risquais la prison et pourtant je continuais à faire des stupidités. Je baisse le regard vers ma tasse de café qui fumait légèrement. Je laisse échapper un petit soupire.
 
- Je ne sais pas du tout ou il est.

Les mots de Nikita résonnait dans mes oreilles, il allait partir, il allait retourner vers les gens qui le traitait comme un chien. Je voulais le brasser de toute mes forces, lui demander s'il savait ce qu'il faisait, parce que de nous trois...Nikita n'avait jamais eu d'instinct de préservation. Il nous promit de revenir, mais je savais reconnaître une promesse vide lorsque j'en entendait une. Est-ce qu'il avait même pensé à Amy? À elle qu'il avait blessé et détester et soudainement aimer? Il n'avait pas le droit de jouer avec elle comme ça. Je le regardais partir et lorsque Amy se leva à son tour, sa main effleurant mon bras, je réalisais que Nikita était vraiment parti, sans laisser de trace. Sa commençait à être une habitude qur je détestais. je me levais pour le suivre. S'il croyait que j'allais le laisser partir comme ça...pas après tout ce que nous avions traversé. Je voulais lui crier de revenir, d'arrêter de m'appeler Andrew...Je dévalais les escaliers, espérant le voir dans l'entrée. Non, Nikita pas encore! Pourquoi devait-il toujours partir en coup de vent? Lorsque j'arrivais au bas des escaliers, je n'y trouvais personne. Je passais une main dans mes cheveux désespéré. Et dire que je m'étais ouvert les veines pour quelqu'un qui ne se souvenait même plus de moi. Je me dirigeais vers la cuisine, ne sachant plus tellement comment me comporter. Je m'assieds à la table de cuisine et fixait mes mains. Avoir eu des crayons sous la main, j'aurais dessiner de toute les couleurs sur mes poignets. Mais je n'avais rien. Pas même un crayon de plomb. Je pris donc mon téléphone et appelait Hasina. Je ne l'avais pas vu depuis trop longtemps et même si je refusais de me l'avouer, elle me manquait.

- Allô? Andy? C'est toi?

Je ne répondis rien. Je ne savais pas quoi dire. Elle savait que Nikita ne se souvenait de rien des dernières 5 années...mais je ne savais pas quel mot utilisé, comment expliquer mes sentiments.

- Je n'ai pas de crayons. Finit-je par dire tout bas, stupidement, comme si elle comprendrait.

- Tu ne peux pas dessiner tes poignets, c'est sa? Demanda-t-elle. Que c'est-il passé Habibi?

Je restais interdit un moment, elle avait compris... ma gorge se serra.

- Où est-tu? Demandais-je sans répondre.

- Au studio de ballet. Tu n'as pas répondu à ma question Andy.

Je soupirais lourdement et fermais les yeux.

- Il n'a aucune idée qui je suis. Dis-je lamentablement. Il...il m'appelle Andrew. Et il me regarde comme si j'étais un inconnu.

Je levais la tête subitement lorsque la porte d'entrée s'ouvrit dans un vacarme fou. Je marmonnais à Hasina que j'allais la rappeler et racrochais. Je me levais et lentement, avec crainte. La porte d'entrée était ouverte et Michael se tenait maladroitement sur le pas de la porte, comme gêné. Je me retournais et vis dans le salon, Horatio Caine, le regard furieux et fouillant les alentours sans me porter attention.

- Où est-il? Me demanda-t-il d'une voix froide et rauque.

- Quoi? Demandais-je.

Il débarquait ici comme un malade et la première chose qu'il me demandait c'était où se trouvait Nikita. Comme si j'étais au courant de ses moindres gestes.

- Volkov! Où le cacher vous! Me grogna-t-il en me saisissant le poignet et me forçant à le regarder. Vous le cacher ici, toi et Williams vous cacher un assassin! Tu n'as jamais été honnête mon garçon, toi et moi le savons très bien. C'était sans doute ton idée de le caché ici. Tu va gentiment me dire où il se trouve. J'ai des problèmes par dessus la tête épargne moi tes petits jeux de manipulation. Où est Volkov?

- Mais nul part! C'est quoi votre problème! On traite pas les gens comme sa! Lâchez-moi. Dis-je un peu sous le choc.

Caine ressera sa poigne sur mon poignet et me secoua.

- La vérité Andrew Huntington. Je veux la vérité.


- Écoutez, Nikita n'a aucun souvenir de moi! Aucun! Dis-je en me libérant de mon lieutenant. Je relevais les manches de mon chandail et exposait les cicatrices tordues sur mes bras. Caine eut l'air pris au dépourvu. Il a tout oublier. Même sa! Dis-je en lui montrant mes bras. Ce qu'il fait et où il va c'est son affaire.

Caine ne sembla pas me croire. Et avec raison parce que je savais parfaitement où Nikita se trouvait et avec qui. J'avais fait mes recherches. Toujours troublé je me reculais et retournais à la cuisine. Amy y entra et l'expression sur son visage en trouvant Caine dans sa maison me fit vaguement sourire. Michael était entré en silence dans la maison. Caine aussitôt questionna Amy, peut-être espérant que l'un de nous craque. Amy joua l'innocente. Elle vint prendre place sur un des tabourets de la cuisine, me jetant un regard exaspéré et un peu craintif. Ouais. Caine nous dis avec une certaine anxiété que ses hommes avait cru apercevoir Nikita sortir d'ici. Je clignais des yeux quelques fois et hochais la tête. Well they weren't wrong. Amy mentie sans trop de mal, même si Caine ne sembla pas gober nos mensonges. Techniquement, nous ne cachions pas Nikita...plus maintenant. Caine rappela à Amy qu'elle n'avait toujours pas été innocenté pour l'explosion de la voiture de Nikita et que de cacher un criminel la mettait dans une mauvaise situation. Bah tant qu'à y être peut-être que nous devrions tout les trois aller en prison. Ensemble. On serait en sécurité là-bas...enfin sauf pour nous doucher et je devrais vivre sans me pencher, mais je survivrais. J'entendis la voix défaite d'Amy avouer qu'elle ignorait où il se trouvait. À notre grande surprise, ce ne fut pas Caine qui prit la parole, mais l'agent du FBI blond au visage parsemé de tache de rousseur.

- J'ai passé la nuit ici à patrouiller, Lieutenant. Si Volkov était venu je l'aurais vu. Il doit y avoir des centaines d'hommes qui ressemble à Volkov. Vos hommes peuvent s'être trompés. Je vous assure qu'il est bien loin d'ici. Dit Michael avec une voix apaisante et le regard calculateur, fixant Caine.

- Vraiment?

Michael haussa les sourcils et sorti son badge du FBI.

- Si vous ne me faites pas confiance faite confiance à mon badge.

Caine hocha la tête épuisé et exaspéré et sorti en nous jetant un dernier regard.

- Ne faites pas de bêtises! Il y a une limite à ce que je peux faire pour vous aider.

Il quitta l'air maussade, laissant Michael debout dans la cuisine d'Amy, son regard vert posé sur ses bottes noirs.

- Pourquoi tu nous couvre? Demandais-je méfiant.

Michael haussa les épaules. Quel sorte de réponse est-ce que c'était?