'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]

Je voyais la panique d'Amy alors qu'elle vit tout les bandages qui la couvrait. Je baissais les yeux un peu honteux, je savais que je ne pouvais pas me blâmer pour ce qui était arrivé à Amy, mais je ne pouvais m'empêcher de penser que j'aurais dû la trouver plus tôt. Elle tenta de se lever, mais je vis bien que c'était trop d'effort, en posant une main sur son épaule je l'aidais à s'étendre de nouveau. Elle me demanda avec la voix tremblante, depuis quand elle était là.

- Oh pas très longtemps. Dis-je doucement. Tout juste une journée.

Elle sembla soulagée de ma réponse, elle semblait avoir de la difficulté à rester éveiller. Avec le nombre de blessure qu'elle avait c'était plus que normale. Elle me demanda, les paupières lourdes et la voix trainante, si j'allais rester. Comme si j'arriverais à trouver du repos chez moi pendant qu'elle était ici. Je levais les yeux au ciel et hochais la tête.

- Bien sûr que oui Amy.

Je ne sais pas si elle m'entendit, elle dormait déjà profondément lorsque je baissais les yeux sur elle. De nouveau seul, je regardais par la fenêtre. J'avais dessiner sur toute les feuilles du bloc note que j'avais voler à l'une des secrétaires et je n'avais aucune envie d'ouvrir la télévision, donc je me contentais de regarder les gens marcher et aller vers leur voiture. Je sursautais lorsque la porte de la chambre d'hôpital d'Amy s'ouvrit. Je me retournais pour voir Caine l'air toujours aussi vaincue que lorsque nous étions partis de ce gâchis sur l'autoroute. Il me fixa et pris place de l'autre côté du lit d'Amy pour me faire face.

- Oui? Demandais-je méfiant.

- Une personne anonyme a contacté le FBI pour innocenter Williams. Nous avons vérifier les informations qui nous ont été communiqué...La personne anonyme a raison. Les Italiens sont responsable de l'explosion de la voiture de Volkov. Ils croyaient qu'il s'agissait de la voiture d'Amy. L'homme au téléphone était très...confus. Il appelait sans cesse Williams, Locarelli. Je suppose que tu ne sais pas de quoi il s'agit?

Je fixais un long moment Caine, est-ce qu'il était entrain de dire...?

- Le père d'Amy est italien, ça doit être le nom de famille de son père. Haussais-je les épaules, même si je savais parfaitement que c'était le nom complet d'Amy. Mais...vous êtes en train de me dire que...qu'elle est...innocente?

Caine soupira puis hocha la tête.

- Oui. Les charges contre elle seront abandonner. J'aimerais tout de même parler avec elle...

Je baissais les yeux sur Amy, avec la morphine qui lui courrait les veines, impossible de dire quand elle se réveillerait. Je n'allais pas non plus la réveiller pour combler les désirs de Caine.

- Vous allez devoir attendre qu'elle se réveille. La morphine l'a assomée.

Caine hocha la tête et se releva, avant qu'il ne parte, j'arrachais une des pages de mon bloc note volé et lui tandis un de mes dessins. Il pris la feuille, les yeux plissés et baissa les yeux sur mon dessin.

- C'est moi. Me dit Caine surpris.

- Cadeau.

Il sortit en me promettant de revenir pour causer avec Amy. À peine deux secondes plus tard il entra de nouveau.

- Elle n'est pas encore réveiller Caine. Dis-je ennuyé.

- Si je te donne un numéro de téléphone, pourrais-tu m'identifier son propriétaire et trouver sa location?

Je grinçais des dents.

- Moui.

Il hocha la tête et m'écrit sur une feuille de papier un numéro clairement européen. Il me tandis le bout de papier et hocha la tête solennel.

- Je n'aime pas savoir à qui j'ai affaire, je veux savoir qui est cet homme mystère qui a innocenter mon agente.

Je soupirais et hochais la tête. Caine sorti cette fois-ci pour de bon et j'appuyais mon front sur le matelas du lit d'Amy. Argh. Je n'aimais pas aider Caine. Mais pour Amy...c'était différent.

Plusieurs jours passèrent. Je prenais du mieux assez rapidement. J'ai toujours eu un métabolisme rapide et je ne garde jamais de blessures ou de coupure bien longtemps. Par contre, j'avais encore des migraines affreuses à la tête à cause du coup porté par Alexei. Quand ta tête rencontre un mur de béton, disons que ce n'est pas une très belle rencontre. Je m'étais réveillée quelques fois durant ces journées, mais je passais le plus grand de mon temps à dormir. Merci aux médicaments pour ça.

C'est derniers jours, je me sentais particulièrement bien. Andy était resté à mes côtés sans arrêts. J'ai du le forcer à partir prendre une douche et se changer un peu parce qu'il ne voulait pas du tout quitter l'hôpital tant que je ne quitterais pas avec lui. Il était même revenu avec un ordinateur, des films, des crayons et des jeux de cartes. On passait notre temps à parler, écouter des séries que nous n'avions jamais terminées de regarder. Horatio était même venu me voir. Je voyais qu'il était inquiet pour moi et ça me fit Quand même chaud au coeur. On était difficile à gérer, mais Caine était un peu comme mon père adoptif. C'était lui qui m'avait sorti de l'enfer de mon père, mais ça, il ne le savait pas. J'étais encore plus heureuse de savoir que j'avais été innocentes mais l'appel anonyme m'intrigue.

J'étais couchée sur le lit d'hôpital avec Andy qui avait un bras par dessus mes épaules. On avait l'ordinateur sur les cuisses et on regardait un film. On avait décidé d'écouter quelque chose de drôle pour "détendre l'atmosphère ". En regardant sur Netflix, nous avions tombe sur Awkward et avions décide de l'écouter. On riait et on profitait bien du film. Ma tête était accoter contre son torse et je me sentais étrange. J'essayais de me concentrer sur le film, mais mon esprit vagabondait sur toutes les atrocités et sur Alexei et Nikita et les paroles dalexei. Je finis par m'endormir contre Andy. Je sentais son coeur battre et j'entendais vaguement le film en arrière plan avant de sombrer. Je sentis Andy bouger et une couverture sur mes épaules.

Je me réveille quelques heures plus tard. Andy était assis sur mon lit. Il semblait troubler et en colere. Je soupire en me redressant et je me frotte faiblement les yeux.

- quest-ce qu'il y a?

Amy avait passé quelques jours à l'hôpital et son état semblait s'améliorer. Je pouvais toujours voir les ecchymoses qui couvrait son corps et les grimaces de douleurs lorsqu'une migraine se pointait sous son crâne, mais c'était beaucoup mieux que la Amy inerte et presque morte que j'avais emmener à l'hôpital. Au tout début je n'avais pas voulu la quitter même une seconde, j'avais l'horrible pressentiment que si je la laissais seule, elle s'envolerait, elle disparaîtrait. Elle ne parlait pas beaucoup et dormait la plupart du temps, mais au moins je pouvais la voir et tenir sa main, sentir qu'elle était vivante. Elle était rester éveiller assez longtemps pour me chasser, elle avait un sourire aux lèvres. Je n'avais pas réellement envie de partir, mais une douche et des vêtements propres...même une brosse à cheveux ne serait pas un luxe. J'étais donc partis, inquiet, mais réconforter par l'idée d'une douche.

J'avais profité de cette soirée pour voir Hasina et dormir un peu. Le lendemain, je m'étais remplis un sac avec tout ce qui me tombais sous la main; des jeux de cartes, un de mes cahiers de dessins, mes pastels et mes crayons, mon laptop, une poignée de film, mon iPod, des livres, une planche d'échec portable et un cube rubique. J'étais partis pour l'hôpital et me dépêchais d'aller trouver Amy.

C'était entre autre comment nous avions passé la plupart de nos journées. Nous fouillions netflix à la recherche de films et de série télé, parfois on jouaient au carte, mais même dans son état misérable Amy parvenait à me battre. Ce matin là, il devait être au alentours de dix heures et j'étais installés sur le lit d'Amy, mon laptop sur les genoux et un bras autour d'elle. Nous avions choisis un film qui s'appelait Awkward et sauf pour les conneries de Zac Efron, le film était médiocre. À chaque fois qu'Amy riait je pouvais sentir ses épaules bouger contre mes côtes. Sa me faisait sourire en retour. Alors que Zac Efron entrait dans le party de famille de sa copine avec un énorme dildo attaché aux hanches, je remarquais qu'Amy dormait. Je me levais très lentement et plaçais la couverture blanche qui reposait au pied du lit sur ses épaules. Elle avait l'air presque normale si ce n'était pas de toute ses blessures. Elle allait mieux, mais il était difficile d'oublier tout le mal qu'on lui avait fait subir. Je me trainais les pieds hors de la chambre d'hôpital d'Amy pour aller dehors prendre un peu l'air. Du moment où je mis le pied dans le couloir je vis Nikita appuyer contre le mur de face, le regard nerveux alors qu'il observait les gens passer autour de lui. Il avait un hoodie avec capuchon cachant ses cheveux et assombrissant son visage.

- On doit vraiment arrêter de se rencontrer comme sa. Grommelais-je.

Je le pris par le bras et l'entrainais vers un petit couloir peu fréquenter ou ne se trouvait aucune caméra de surveillance.

- Qu'est-ce que tu fous ici? Demandais-je.

Son regard était froid, calculateur comme s'il voulait m'ouvrir comme on ouvre le capot d'une voiture pour voir ce que je cachais. Il refusa de parler, continuant de me fixer.

- Je veux la voir. Finit-il par dire.

- Tu rêves en couleur, mon pauvre. Secouais-je la tête. Pas question que tu mettes le pied dans cette chambre. Ce sont tes agents qui ont mit Amy dans cet état. Lorsqu'elle voudra de toi dans cette chambre tu y entrera, nais tant que les mots ne seront pas sorti de sa bouche, tiens toi loin. Tu va nous attirer des ennuis. Frustré je passais une main dans mes cheveux. Merde Nikita! Tu va d'attirer des ennuis! Est-ce que tu t'en soucie? Non? Tu t'en contre fous? La prison sa t'intéresse peut-être? Sois pas stupide, toi et moi on sait très bien que tu es loin d'être stupide. Fait au moins semblant d'assurer tes arrières!

Je voyais l'attitude de Nikita changer, il s'était redresser et avait serré la mâchoire. Son regard était devenu dure et arrogant. Il se retourna pour s'assurer que personne n'avait les yeux sur nous. D'une vitesse que je n'eus pas le temps d'anticiper; la main de Nikita se referma sur ma gorge et il me plaqua contre le mur violemment. Je grinçais des dents et relevait le menton avec arrogance.

- Who do you think you are? Grogna-t-il

Je le fixais et fronçais les sourcils. Pour qui je me prenais? Lui pour qui se prenait-il?

- De quoi tu parles? Demandais-je exaspéré. Son cerveau était programmé en Russe et parfois j'avais du mal à le suivre.

Il me pris par la mâchoire et pressa ma tête contre le mur, s'approchant beaucoup trop près de moi à mon goût.

- Le seul souvenir que j'ai de toi, nous sommes tous les deux au kremlin. J'ignore ce que tu étais partis y faire, mais dans mon souvenir, nous sommes dans l'une des salles de détention. Tu obéissais aux ordres de Fedorov.

Les doigts de Nikita tremble sur mon cou et je peu le voir laisser sa colère prendre le dessus.

- Tu m'as torturé. Écrit le mot traître sur ma peau, tu m'as brisé et tu ose me dire que je n'ai pas le droit d'entrer dans cette pièce?

Une vague de colère me submergea. De quel droit osait-il? S'il y avait une chose qui me brisait plus que n'importe quoi c'était ce que j'avais fais en Russie. De quel droit osait-il me remettre tout cela dans le visage? Oui, il ne s'en souvenait pas, mais cela n'en faisait pas moins mal.

- Je n'ai aucune confiance en toi. Prouve moi que ce qui c'est passé au Kremlin n'est pas réellement arrivé, pourquoi devrais-je te faire confiance? Tu ne me mérite pas ma confiance. Je ne m'associe pas aux chiens de Fedorov.

Je me défis de lui brusquement le frappant en pleine poitrine. J'avais du mal à respirer avec toute la colère qui bouillait en moi. Les mains tremblantes, je relevais les manches de mon chandail et exposait mes avant-bras au regard de Nikita. Je vis son regard s'attarder sur les cicatrices qui me couvraient les bras. J'avais la rage au ventre. J'étais blessé et humilié et tellement en colère contre l'homme qu'était devenu mon meilleur ami.

- Regarde bien Nikita. Dis-je la voix froide. Parce que c'est le prix que j'ai dû payer pour ce que j'ai fais en Russie.

Ses yeux bleus c'étaient arrondi et il semblait ne pas respirer.

- Tu t'es...

Je levais les yeux au ciel, Nikita Volkov qui avait tué, torturer, menacer, volé, briser, brûlé et battue, me regardais horrifier. Comme s'il n'avait pas fait pire. Je le poussais pour m'éloigner de lui et retourner auprès d'Amy.

- Dis le Nikita, toi qui a fait bien pire, je me suis ouvert les veines.

Une lumière étrange traversa son regard et il mumura dans sa langue maternelle qu'il devait partir, oubliant la raison pour laquelle il était venu jusqu'ici. Je le regardais filer et la colère que je ressentais me donnais envie de crier, de frapper le mur ou voler quelque chose à quoi Nikita tenait. Je retournais à la chambre d'hôpital d'Amy et me laissais tomber sur la chaise de plastique à droite de son lit. Je joignis mes mains pour les empêcher de trembler et essayait de calmer ma respiration et les pensées horribles qui me passait par la tête. Je ne pouvais m'empêcher de bouger mes jambes, incapable de rester assis tranquillement quand je me sentais sur le point d'exploser. Amy se réveilla peu après, elle se frotta les yeux lentement. Son corps était encore lent dû au sommeil et à ses blessures. Elle ne me regarda que quelque secondes, mais elle su immédiatement que quelque chose c'était produit. Je n'étais pas d'ordinaire si agité. Elle me demanda ce qui c'était passé et pour la première fois...alors que je fixais le regard vert d'Amy, je réalisais que j'avais peut-être chassé Nikita pour de bon. Qu'est-ce qui m'avait pris de lui montrer mes cicatrices? Il allait pensé que c'était de sa faute. Il ne reviendrait sans doute pas cette fois. Mon cœur se serra dans ma poitrine et ma colère s'effaça, mes épaules s'affaissèrent et j'enfouis mon visage dans mes mains en soupirant.

- Oh Amy. Soupirais-je. I think I screwed up.

J'étais terrifié d'avoir peut-être complètement effacer ce qui restait de notre Nikita.

- I think I screwed up bad.

- Mais de quoi tu parles Andy? Quest-ce qui c'est passé?

Je me redresse pour m'assoir dans le lit d'hôpital.  Ce mouvement m'arracha une grimace de douleur, m'étant relevée trop vite. Je m'Accoter le dos contre les oreillers et regarde Andy. J'arrivais facilement à voir qu'il était panique. Je me frotte les yeux, n'étant pas encore totalement réveillée et je l'observe sans rien dire. Il gardait le silence et c'est en le voyant lever le visage que je vis des marques rouges autour de son cou. C'était des marques que je connaissais un peu trop bien depuis ces dernières semaines.  Je fronce les sourcils.

- Andy, qui t'as fait ça.  

Ce n'était pas une question. Je savais déjà la réponse, mais je voulais l'entendre de sa propre bouche. Combien de temps m'étais - je assoupie?? Est ce qu'il était venu ici? Je voyais les mains d'Andy trembler et je voyais son agitation. Je secoue faiblement la tête et me force à tourner les jambes pour m'assoir sur le bord du lit. Je respirait sans la machine, mais faire de gros mouvement me donnait mal à la tête et mes soufflait toujours. Je vis son mouvement de protestation, mais l'ignora.

- Pourquoi est-ce qu'il t'a fait ça?  Lui demandais - je en prenant sa main.

Oui Nikita était une machine à tuer, mais je lui avais dis qu'il allait devoir faire confiance à Andy s'il me faisait  confiance. J'étais en colere de savoir qu'il avait probablement essayer d'étrangler Andy alors que je dormais. J'étais en colere de savoir qu'il était revenu comme ça après avoir disparut pour s'en prendre à Andy! Son meilleur ami et mon grand frère. Je porte ma main à mon ventre sentant un vertige. Je prend doucement ses poignets cicatriser et descend les manches de son chandail.

- C'est correcte Andy.. Ce n'est pas de ta faute.. s'il te plait, regarde moi.

C'est lorsqu'il m'expliquait ce qui c'était passé éventuellement que je compris pourquoi il était dans tout ses états. Je baisse le regard vers le sol ne sachant pas comment réagir. J'étais déjà assez mal en point et maintenant nous n'allions probablement plus jamais revoir Nikita. Mon menton tremblait faiblement alors que je retenais mes larmes. Andy n'a pas besoin de ça en se moment, il devait tellement se sentir mal. Je savais qu'il allait se blâmer, mais je ne voulais pas qu'il fasse ça. Je le tire vers moi pour le prendre dans mes bras. Je le serre fort contre moi oubliant la vague de douleur que ce geste me procurait.

- it's not your fault, murmurais-je.

J'étais sortis de l'hôpital en trombe. Ma tête était une vrai spirale de morceaux de souvenirs brisés et de confusion. Je me sentais malade. Je m'arrêtais dans le stationnement et retirais mon capuchon, god. Fuck.

Who do you think you are?

Je n'en n'avais plus la moindre idée. J'avais cru comprendre qui j'étais, l'homme que j'avais été avec Amy, mais...Andrew, Andy venait de me prouver le contraire. Mon coeur se serrait dans ma poitrine. Il avait été en Russie de cela j'étais certain, son Russe était bien trop impeccable pour qu'il n'y soit jamais aller. J'étais...j'étais certain qu'il m'avait torturé dans cette salle de détention. Je me rappelais de la douleur, de ne pas être en mesure de respirer, de sentir une lame contre ma poitrine et je me rapelle de la manière dont les néons donnait un aspect irréel aux yeux d'Andy, comme si je rêvais. Il m'avait torturé...je le savais. C'était arrivé...c'était arrivé. Enfin...je crois.

Et puis...et puis il avait relever ses manches et j'avais pu voir des cicatrices sur ses bras, certaines étaient pâles et délicate, presque effacer, tandis que d'autre était violente, tordue et laide à regarder, d'un rouge violent et boursoufflé. Je n'étais pas dupe. J'avais utilisé assez d'arme blanche dans ma vie pour savoir que c'était...qu'il...qu'il c'était infligé lui même ses blessures.

c'est le prix que j'ai dû payer pour ce que j'ai fais en Russie.

Tout se bousculait dans ma tête...j'étais si certain...et maintenant, maintenant je ne l'étais plus du tout. Debout dans le stationnement incapable de faire autre chose que de me forcer à donner un sens à tout ce gâchis, je massais mes tempes. Chaque fois qu'un souvenir me revenait, le mal de tête qui s'en suivait était mortel.

- Никита Волков.

Je levais la tête pour voir qui m'interpellait et vis devant moi, une jeune femme vêtu d'un tailleur bleu marin, ses talons hauts d'un noir luisant et ses cheveux bruns remonté en un chignon. Son visage m'était incroyablement familier. J'avais travailler avec elle par le passé, mais son nom m'échappais, comme tout m'échappais ses derniers temps.

- Я надеялся увидеть вас снова. (J'avais espéré te revoir.)

Je penchais la tête sur le côté. Je me rappelais l'avoir protéger contre un assaillant lors d'une mission en Ukraine. Elle n'avait qu'à peine 19 ans à l'époque...à peine plus agée que moi. Je pris une inspiration pour calmer mes pensées et hochais doucement la tête.

- Рад видеть вас снова Антонина. (Heureux de te revoir Antonina.)

- Можем ли мы говорить? Ради старых времен? (Pourrions nous parler? En mémoire du passé?)

De quoi voulait-elle parler? Je ne me rappelais de quasiment rien, cela promettait d'être une conversation courte et décevante. Je soupirais et hochais la tête, si elle voulait parler, pourquoi pas. Elle savait que je n'avais rien à dire de toute façon. Elle sourit et me glissa un bout de papier dans les mains. Dessus, je pouvais lire une adresse et une heure. Un point de rendez-vous.

- Вы знаете, где это? (Tu sais où c'est?)

- да. (Oui)

Je reconnaissais l'adresse, c'était un des plus riches restaurant de la ville.

- Не опаздывайте. (Ne sois pas en retard.) Puis elle me fit un petit sourire insolent. И одеваться соответствующим образом. (Et habille toi en conséquence.)

Great a fucking tuxedo. Je levais les yeux au ciel et hochais la tête, légèrement boudeur. Antonina s'éloigna ses talons claquant sur l'asphalte. Je jetais un regard par dessus mon épaule vers l'hôpital, Andrew Huntington et Amy Williams n'étaient pas ceux que je croyais...ils étaient de meilleures personnes que moi. Je me laissais croire que dû haut de leur petite fenêtre, eux aussi me regardait. Je m'éloignais lentement de l'hôpital et retournais au quartier générale.

Quatre jour plus tard, je fouillais nos quartiers généraux au grand complet pour un tuxedo qui me ferait. Alexei fut un peu trop enthousiaste à l'idée de m'en trouver un, mais il réussi tout de même et je dû le remercier en grincant des dents. Une fois changer, une cravate d'un bleu sapphire et un tuxedo d'un gris foncé, je passais une main dans mes cheveux et les ramenait vers l'arrière avec un peu de gel. Jesus I hated dressing up. Je sortis dehors avant que personne n'ai le temps de me questionner et sautais dans l'une des voitures. En passant devant l'hôpital, je vis Andy et Amy dans le stationnement et j'eu l'envie irréprésible d'aller les rejoindre. Pour quelle raison? Je n'auais sû dire. Je me rendis à l'adresse du restaurant que m'avait donné Antonina et me garais le plus loin possible des autres voitures. J'entrais dans le restaurant et me dirigeais vers la jeune femme que je cherchais. Je m'assis en face d'elle.

- Ты выглядишь хорошо. (Tu es très beau) Me complimenta-t-elle. Je me rappelais une autre jeune femme vaguement du même âge aux yeux verts et au sourire amusé me dire la même chose et c'est elle que je voulais voir en cet instant même.

- спасибо. (Merci.) Dis-je tout bas.

Elle me tendit un verre de cognac et je le regardais sans le boire.

- Что ты делал в эти дни? (Que fait tu ses temps-ci?) Demandais-je.

- Я глава ФСБ. (Je suis à la tête du FSB) Dit-elle le regard brillant. J'ai remplacer Fedorov. Me dit-elle en anglais.

Mon coeur cessa de battre. Vingt deux ans et elle était l'une des chefs du FSB. Cette fille devait être dangereuse.

- J'ai un marché à t'offrir Nikita...

J'ai finalement eu mon congé de l'hôpital la même journée que Nikita était venu rendre une petite visite. J'avais réussi à rassurer Andy sur ce qui s'était passer même si je savais très bien que je n'étais pas rassurer moi même. C'était moins important. Je ne voulais pas qu'Andy retombe dans vous savez quoi. Heureusement qu'il m'avait apporte des vêtements de rechange parce que je pu enfin enlever les affaires inconfortable de l'hôpital et me mettre des leggings avec un chandail confortable. Je me sentais déjà un peu plus moi même.  Je devais marcher lentement, parce que je devenais étourdie assez rapidement. Andy était avec moi au cas où je n'allais pas très bien. Dans le stationnement, je m'Accote contre sa voiture et prend une immense respiration.  C'était si agréable de pouvoir respirer l'air par moi même et une air plus sans trace de produit nettoyant. Je souris à Andy. Il semblait aussi épuisé que moi, si ce n'était pas plus.

- je ferais n'importe quoi pour une douche.

Je m'installe dans la voiture d'Andy, du côté passager et ouvre la fenêtre.  Le plus de vent que je pouvais avoir sur le visage, le mieux c'était.  Les mouvements de la voiture une fois en route me donnaient des nausées mais je résistais à l'envi d'être malade. J'étais épuisée d'être mal en point. La route était courte, mais je me sentais tellement mal qu'elle semblait durer une éternité. Un fois que je vis ma maison, je me sentis déjà beaucoup mieux. Je soupire et sors de la voiture. Je m'accote contre la voiture et observe Andy sortir à son tour. Je lui souris.

- Tu n'es pas obligé de rester si tu ne le veux pas. Je vais probablement dormir encore et encore.

J'appréciais tout de même son côté de grand frère protecteur qu'il prenait avec moi. Cependant, il n'avait pas été chez lui, sauf une seule fois, depuis la fusillade et il devait manquer à Hasina et vice-versa. Je voulais qu'il prenne soin de lui. Je pouvais lui assurer que j'allais être bien. Horatio avait probablement installé de la sécurité dans le quartier pour s'assurer que l'on aille pas une visite surprise d'Alexeï et des italiens. Je frissonne en pensant à lui. Je me mordis la lèvre et repris mes esprits. Je donne une caresse à Andy puis me dirigea vers ma maison pour finalement y entrer en entendant Andy me dire qu'il allait m'appeler dans quelques heures et que j'étais mieux de répondre sinon il allait débarquer chez moi. Je roule les yeux vers le ciel et ferme ma porte. Ma maison était froide et silencieuse. La tasse de café que j'avais lorsqu'Horatio avait fait éruption était toujours sur le comptoir. Je croise faiblement les bras, me frottant l'un d'eux avec ma main et baisse le regard. Je me sentais terriblement seule soudainement et je ne savais pas quoi faire avec moi-même. Je décide de nettoyer ce qui avait resté sur le comptoir depuis mon départ et ensuite, je me trouve un livre dans ma bibliothèque et m'installe sur le divan pour essayer de lire un peu. Me changer les idées ne me ferait pas de mal. Je finis par m'endormir a la lueur du couché de soleil.

Lorsque les médecins donnèrent l'autorisation à Amy de retourner chez elle, je m'étais empressé d'aller lui chercher des vêtements de rechange. J'étais comme excité de partir, j'avais passer plus de temps à l'hôpital ses derniers mois qu'aux bureaux du CSI. Une infirmière était posté près de la porte pour s'assurer qu'Amy n'avait pas trop de problème. Nous l'ignorèrent. Une fois qu'Amy fut habillée, nous ne perdirent pas une seconde, l'envie de sortir de là était beaucoup trop grande. Nous avions vu ses quatre murs pendant trop longtemps pour désiré rester. Je pris une grande bouffée d'air une fois dehors, j'avais l'impression que l'odeur de désinfectant qui régnait dans l'hôpital ne collait à la peau. Amy était appuyer contre ma voiture et je voyais que le soleil lui faisait du bien. Lorsqu'elle mentionna une douche, je ne pu m'empêcher de lui sourire. Elle s'installa sur le siège passager et je démarrais en douceur. Je fis mon chemin dans la ville, laissant Amy choisir le poste de radio. Je fis de mon mieux pour ne pas trop la brassé, je voyais que les mouvements de la voiture lui causait de la douleur. Lorsque j'arrivais chez elle, je me garais lentement et sorti pour aller ouvrir sa portière. Elle m'assura qu'elle serait tout à fait correct si je la laissais seule. Je me sentais mal de la laissé seule, mais j'avais envie de voir Hasina et de changer de vêtement.

- Tu m'appelle si tu as besoin de quelque chose d'accord? Lui dis-je le regard sérieux. Je plaisante pas, si tu ne m'appelle pas, je vais t'appeler et si tu ne réponds pas, je vais venir squatter chez toi.

Elle entra chez elle en roulant les yeux et ignorant totalement mes menaces. Je secouais la tête et attendit qu'Amy ait refermer sa porte d'entrée avant de repartir. Je savais que c'était peine perdue d'essayer de la convaincre de verrouiller sa porte. Je restais un moment assis au volant de ma voiture, je me demandais si notre vie allait être comme ça dorénavant, moi et Amy contre le monde avec les souvenirs douloureux que nous avions de Nikita. Je démarrais en trombe et me rendis chez moi. Je montais les escaliers quatre à quatre pressé d'arriver chez moi. Aussitôt que j'eus ouvert la porte de mon appartement, je vis Hasina endormi sur mon divan, elle ne portait pas de Hidjab et une de mes vieilles chemises qu'elle avait retroussé aux manches. Je ne savais pas comment elle avait fait pour entrer, mais j'étais agréablement surpris de la trouver là. Je m'installais sur le divan avec elle, l'attirant contre moi. Elle se blotti contre moi et je souris.

- I missed you. Murmurais-je en posant un baiser sur son front.

Hasina eut un petit sourire et mon cœur fit un bond dans ma poitrine.

- Tu as une vie mouvementée Andrew Huntington. Me dit-elle la voix enrouée de sommeil.

Normalement je me serais frustré contre la personne qui m'appelait par mon prénom...mais avec Hasina? Mon nom ne me dérangeait plus autant.

Un marché. Antonina Gorbachevna, qui venait de remplacer Fedorov, qui contrôlait une immense partie du FSB voulait faire un marché avec moi? Je connaissais assez bien le FSB pour savoir que c'était un mauvais présage. Ils vous laissait croire que vous aviez un choix, que vous pouviez toujours dire non, au final ils vous manipulaient pour que vous fassiez ce qu'ils voulaient. Je les connaissais, j'avais trop longtemps été leur marionnette. Je fixais Antonina d'un œil méfiant.

- Un marché? Quel genre de marché? Demandais-je les mots sortant en anglais sans que je ne puisse les empêcher.

- Не здесь. (Pas ici.) Me dit elle en jetant un regard discret autour d'elle. Je devais m'assurer que je pouvais toujours te faire confiance.

Me faire confiance? Je ne savais même pas avec certitude qui j'étais! Je serrais les poings. Je me sentais incapable de rester assis et d'en entendre plus, mais je ne désirais pas causer de scène. Antonina me fixa un long moment et baissa les yeux.

- Я ничего не могу вспомнить. (Je ne me souviens de rien.) Lui dis-je. Comment peux tu me faire confiance?

Elle haussa les épaules et sirrota son cognac.

- Je peux t'offrir une nouvelle chance.

Elle glissa une photo sur la table. Je la pris sans réfléchir et mon cœur se serra douloureusement, je reconnaissais cette image. Elle était dans le salon de ma.maison d'enfance, juste au dessus du foyer. Une version miniature de moi-même me fixait avec un immense sourire et le regard brillant. Je devais avoir trois ans, ma mère me tenait dans ses bras et mon père posait un baiser sur sa joue. Nous étions tous vêtue de nos manteaux d'hiver, la neige était épaisse en arrière plan. Mes mains tremblaient alors que je fixais l'image. C'était la première fois que je revoyais ma mère depuis que j'avais 7 ans.

- Ce n'est qu'un apperçu de ce que je peux t'offrir. Me dit Antonina.

Je hochais la tête...mais qu'est que c'était que ce marché? Il devait être important si j'étais autorisé à avoir cette image.

- Mais tu devras disparaître pour un petit moment. Laisse les autorités t'oublier. Ce sera plus facile pour nous deux.

Je hochais de nouveaux la tête. Antonina se leva, mis sa veste sur ses épaules, posa une poignée d'argent sur la table et me fit signe de la suivre.

- Comment saurais-je où te trouver? Demandais-je

Elle secoua la tête amusée.

- Tu sauras où chercher. Je te fais confiance.

Et c'est ainsi que je disparu pendant deux semaines.

Des jours et des jours sans nouvelles de Nikita. Voilà ce qui nous attendais en permanence. Ce sentiment de ne jamais réellement savoir ce qui se passe m'effraie. Je m'étais habituée à passer mes journées avec les deux mêmes personnes, Andy et Nikita, mais maintenant je devais m'habituer à être seulement avec Andy. Je l'adorais, Andy, mais c'était une atmosphère différente. La seule bonne chose qui ressort de tout cela, c'est à quel point nous nous sommes rapprochés beaucoup plus. Andy est comme mon grand frère et il l'était encore plus en ce moment. Je passe mes jours assises dans mon salon, à lire et à lire sans jamais vraiment m'arrêter. Je n'avais pas d'autres choses à faire. Je me suis même résignée à retourner travailler.

Les gens au CSI sont sympathisants puisqu'ils savent que malgré le caractère, comment dire, désagréable et renfermé de Nikita, nous étions le trio chaotique du bureau et surement de la ville au grand complet. Il y avait eu des rumeurs le temps de notre départ, à Andy et moi. Ils savaient que Nikita avait essayé de me tuer, trois fois. Ils savaient que Nikita était retourné du côté des russes et je ne pouvais pas nier tout cela. Le regard que je reçois à chaque fois que je passe les portes centrales me glacent le sang. Je me sentais comme un animal de foire. Je me sentais observée et jugée. Ma blessure avait mieux guéri que la première fois. Mieux qu'avant qu'Alexei n'enfonce ses sales doigts dans ma plaie et qu'il passe à un cheveux de me tuer avec ses mains nues. Je le détestais plus que tout les autres. Presqu'autant que mon père et je me suis promis que s'il avait à mourir, ce serait par moi-même. Cet homme pourrissait la vie des gens qu'il rencontre et je souhaite de tout coeur le voir périr dans une mort lente et douloureuse.

**

- I hate my life.


Je passe les portes de la balistique, là ou Andy trainait toujours même s'il n'était pas un agent de ce secteur. En fait, il n'était pas du tout un agent "officiel" du CSI de Miami, mais personne ne donnait de commentaire alors il restait malgré tout. Je m'approche du divan que nous avions installé il y a plusieurs mois de cela dans le bureau et tend le café d'Andy que j'étais affectueusement arrêter chercher avant de venir travailler. Je me remettais doucement et tranquillement de l'absence de nikita. Je ne pourrais pas dire depuis combien de temps il n'était plus avec nous et disons que je ne voulais pas y penser. C'était maintenant Andy et moi, point final. Je refusais de répondre aux questions posées par tout le monde. Je me laisse tomber sur le divan avec une mince plainte pour ma douleur au ventre qui était encore légèrement présente lors de mouvements trop brusques.

- Horatio m'a refiler un dossier sur le meurtre d'une famille. Il n'y a aucunes informations sur ce qui s'est réellement passé et il veut que j'aille sur le terrain pour poser des questions aux gens.


Je soupire et bois une gorgée de mon café que j'avais acheté en même temps que le sien et laisse ma tête pencher vers l'arrière. Je n'étais pas d'humeur à interroger les gens.

Tout s'arrêta subitement, soudainement plus d'agents du FBI pour nous surveiller, plus d'Alexei pour nous mettre des bâtons dans les roues, plus de Nikita confus débarquant chez Amy pour tout et pour rien, plus d'Horatio pour nous sermonner. Juste...un grand vide, un retour brutal à la vie plus ou moins normal. Amy et moi étions toujours ensemble sauf pour les moments ou je m'éclipsais pour aller me perdre dans les bras d'Hasina quelques heures. Personnes n'osait nous parler ne sachant pas quoi nous dire. Je voyais les regards des gens sur nous et je pouvais sentir leur pitié...nous avions autrefois été le trio chaotique du CSI...maintenant nous étions un duo. Le bureau ne savait pas réellement ce qui c'était produit, ils connaissaient l'histoire que les médias racontaient...mais la vrai histoire, celle des italiens et de la voiture qui avait exploser, de la perte de mémoire et d'Alexei fucking Vassily...personne ne la connaissait.

Je trainais dans les bureaux du CSI puisque je n'étais "qu'officieusement" agent. Je n'avais même pas de passe pour entrer le matin, j'avais rapidement appris à trafiquée le système et maintenant je pouvais entrer et sortir à ma guise. Mes journées étaient longues, je passais de bureaux en bureaux pour réparer les ordinateurs et expliquer au baby boomers que tout le monde a une trace sur internet et qu'il est franchement trop facile de les localisés et que démineur n'est qu'un jeu. Je m'étais habitué au mouvement de vie effrénée des derniers mois...retourner à la normale...c'était un choc. Bêtement...je m'ennuyais.

Ce matin là, je m'étais rendus à la balistique, comme tout les matins. C'était une habitude maintenant. J'ouvris lentement la porte et me dirigeais vers le divan. Je m'assis les jambes croisés et contemplais la pièce. C'était étrange...je sentais encore la présence de Nikita ici, malgré son absence évidente. Son bureau était toujours bien rangé. Un dossier ouvert et des notes écrites en cyrillique dans la marge. Un vieux sweat abandonner sur le dos de sa chaise. Il était là sans vraiment l'être. J'entendis la porte s'ouvrir et je vis Amy entrer, elle avait deux tasses de café dans les mains, lorsqu'elle se posa devant moi, elle me tendit une des tasses et je l'acceptais avec gratitude. Nous nous étions tellement rapprocher tout les deux que par moment, nous n'avions même pas besoin de parlée pour nous comprendre et communiquer. Un regard, un mouvement, un soupir. C'était assez pour que je sache ce qu'Amy voulait dire. Et là, tout de suite, alors qu'Amy se laissa tomber sur le divan à mes côtés, je pouvais très bien voir et sentir que la nouvelle besogne que Caine lui avait refiler ne lui plaisait pas.

- Tu as besoin d'aide ou de support moral? Moi j'en peux plus de rien faire. Si quelque d'autre m'appelle parce que leur ordinateur a gelé, je deviens fous et je brise tout.

Amy se contenta de boire son café et je lui jetais un petit regard en coin. Parfois j'avais envie de lui demander si elle avait des nouvelles de Nikita, mais les mots se bloquaient dans ma bouche.

- Je suis sérieux...tu veux que je t'accompagne?

Je me tu et pris une gorgée de café attendant sa réponse.