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I'm not addicted to alcohol or drugs, I'm addicted to escaping reality.
 
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 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]

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Amy Williams
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Amy Williams


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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 3 EmptyVen 3 Juin - 23:44

J'ai voulu entrer dans la pièce pour pousser Nikita de sur le dos d'Andy, mais Horatio m'avait fermement retenu par le bras. Il ne voulait plus que je m'approche de Nikita, que nous avions déjà transgressé trop de règles. Je ne comprenais pas. Horatio allait laisser Andy se faire arracher le bras par Nikita. Cet homme était un vrai monstre sous toutes ses formes. Il allait laisser un de ses agents se faire détruire. Il était bien entré dans la pièce quand Nikita avait tenté de me tuer en m'étouffant. Alors pourquoi ne pas faire la même chose pour Andy? Il était dans son équipe et c'était mon ami. Je me défis de la poigne d'Horatio lorsque Nikita se releva. Je voulais m'excuser à Andy de le faire subir tout ça. Je ne voulais pas qu'il se fasse faire mal de la sorte par son meilleur ami. Son meilleur ami.. cet homme dans la pièce n'était pas Nikita. N'était pas le Nikita que nous connaissions si bien. Je croisa le regard d'Andy une seule fois alors que Nikita, lui, semblait complètement perdu. 

Je me tourna vers la porte lorsque Andy sorti de la chambre d'hôpital. Il avait mal, c'était évident. Les agents du FBI étaient tous autour de lui comme des mouches pour avoir les informations qu'il avait réussi à retirer de la tête du russe. Je connaissais Andy et je savais qu'il allait donner seulement l'information qu'il veut donner. Le reste, nous allions le savoir plus tard. Je regarde Andy s'approcher de moi. Je le suis jusqu'au banc qui était non loin de la chambre et là ou nous étions installés quelques minutes plus tôt. Un médecin arriva rapidement pour lui replacer l'épaule. C'était au moins l'avantage de devoir rester dans un hôpital. Les médecins étaient toujours à quelques pas de nous et avec Nikita qui s'amusait à blesser tout le monde, ils étaient encore plus utiles. Je m'installe sur le banc à la droite de Andy. Je n'avais même pas remarqué qu'Horatio était debout près de nous. Je fronce les sourcils aux paroles douloureuses d'Andy. Nikita croyait que nous étions en 2011? Il ne pouvait pas être sérieux. C'était un bond de cinq ans en arrière. Nikita n'était même pas à Miami dans ce temps-là. Il était toujours à Moscou, il ne parlait probablement pas anglais! En 2011, j'avais à peine 16 ans. En 2011, c'est là que je me suis faite recrutée par Horatio. C'est là que j'avais réussi à sortir de l'emprise de mon père. Je secoue la tête et me mords la lèvre. 

- Si Nikita croit que nous sommes en 2011, ça veut dire qu'il.. je me tus. Je ne voulais pas le dire à voix haute. Je ne voulais pas le dire alors qu'Horatio était trop près. Je secoue la tête. Il avait tué les parents de Madison il y a cinq ans. Il avait tué des gens. Il avait travaillé pour les italiens. Il... c'était beaucoup trop d'informations. C'était tout simplement affreux. Je n'existais même pas pour lui il y a cinq ans. Il y a à peine 1 ans et demi, nous ne nous connaissions pas du tout. On s'était donné des coups mais rien de plus. Je sentis des larmes me monter faiblement aux yeux.

Je ne savais pas quoi lui dire ou comment lui dire que j'étais désolée pour ce qu'il venait de vivre. C'était tout de même un miracle que Nikita n'ait pas décidé de lui briser le bras. Je veux dire, si Nikita ne lui à pas brisé le bras, cela signifiait qu'il savait qui était Andy et qu'il ne souhaitait pas le blesser, réellement. Non? J'observe le médecin parler à Andy et lui expliquer que ce qu'il allait faire allait faire très mal. Je me tasse légèrement pour laisser de la place au médecin et je le regardais faire, jetant des coups d'oeil à Nikita qui était toujours dans sa chambre et qui jouait avec un scalpel.. une lame. J'eus un frisson de dégout. Je reporte mon regard vers Andy et vis la sueur perler à son front. Je pris rapidement sa main et serra doucement ses doigts. Il se mit à serrer les miens tellement fort, mais je ne sentais rien. Oui ça faisait légèrement mal, mais après avoir faillit mourir asphyxiée, sa poigne était le dernier de mes soucis. J'avais baissé le regard. Je n'aimais pas entendre le bruit des os qui se replaçaient ou simple les gémissements de douleur d'Andy. Je n'aimais pas ca et je ne pouvais pas regarder. Je leva les yeux vers lui seulement lorsque j'entendis ses mots. 

- Il se souvient de mon nom...

Je répéta ce qu'Andy venait tout juste de dire. L'information ne rentrait pas dans mon cerveau. Si Nikita se souvenait de mon nom, pourquoi avait-il essayé de me tuer? Il devait certainement avoir des souvenirs reliés à ce nom. Je devais prendre cela pour une bonne nouvelle malgré tout. S'il se souvenait de mon nom, peut-être qu'il se souviendrait de d'autres choses bientôt. Je soupire et observe le bandage d'Andy. 

- On est dans un sale état.

Je me force à rire. Il fallait que j'arrête de déprimer. Il fallait que l'un de nous reste plus fort et remplir se rôle m'empêchait de penser à tout cela, aux accusations qui planaient contre moi et toute cette histoire de terroriste. J'avais révélée que j'étais la fille du parrain. Pourtant, j'étais toujours ici. Je secoue faiblement la tête. Il y avait quelque chose qui clochait. Je reporte mon regard vers Andy. 

- Si Nikita ne se souvient pas de ses cinq dernières années, ça veut dire qu'il se croit toujours aux ordres de Federov, qu'il travaille toujours pour les russes. Je pris une légère pause. Ça veut dire que s'ils apprennent que Nikita est amnésique, ils vont pouvoir jouer avec sa tête.. 

Je soupire faiblement et lève le regards vers la chambre de Nikita. Mon regard vert croisa son regard bleu. Je n'aimais pas la manière dont il me regardait. C'était un mélange de haine et de question. Je porte doucement ma main à mon cou. J'étais toujours sous le choc que Nikita m'avait presque tuée. Mon père avait bien fait son coup.

- Tu sais, je crois que l'on vient de rencontrer le Nikita Volkov que Federov adorait. 


Il avait réellement bien fait son coup. En plus de m'enlever Nikita, il avait réussi à le retransformer en ce soldat russe. Ce tueur froid. Je me posais beaucoup trop de question. Comment Nikita allait-il réagir lorsqu'il comprendra que Federov est mort et que c'était moi qui l'avait tué? Comment allait-il réagir en voyant qu'Andy et moi le connaissions beaucoup trop bien? Il se sentait déjà menacé en ce moment. J'espèrais qu'il allait retrouver la mémoire. C'était la seule chose que je souhaitais.
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Nikita Volkov

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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 3 EmptySam 4 Juin - 23:57

Je me suis laissé emporter, violence graphique...peut-être que je paranoïe pour rien aussi. #NikitaDoingHisThing

Étendu dans mon lit d'hôpital, je fixais le plafond. Si ce que l'on me disait était vrai, ma voiture avait exploser et je m'en étais sortis de justesse. Les coups que j'avais eu à la tête avait appartement effacer 5 ans de ma mémoire.

C'était tiré par les cheveux. C'était le genre de chose qui n'arrivait jamais pour de vrai.

5 ans de ma vie ne pouvait s'être envolée.

Dans quel univers est-ce que je vivrais aux États-Unis de mon plein gré? Que m'était-il arrivé en 5 ans pour que je me retrouve ici et décide de tourner le dos à la Russie? Quelqu'un me mentait en quelque part, je ne trahirais jamais mon pays. J'avais besoin de sortir d'ici. Je ne savais pas à qui faire confiance. Le blond pouvait m'avoir fait croire n'importe quoi, ma tête était comme un livre dont il manquait des pages. Je ne savais même pas si je pouvais me faire confiance, ma propre tête ne coopérait plus. Je ne pouvais absolument pas rester ici. Tout le monde croyait me connaître et essayait de me dire qui j'étais. Ils mentaient tous. Le couloir se vida et seul trois agents du FBI restèrent près de la porte de ma chambre. Lorsque les lumières du couloirs se fermèrent je me redressais et observait les trois agents dans la noirceur. Tout me rendait confus...la fille surtout. Au contraire des autres...elle semblait me connaître, elle me regardait comme si elle savait que j'avais grandi à Perm et que je volais la boulangerie près de chez moi, que je n'avais aucune préférence entre les hommes et les femmes. Elle me regardait comme si je lui avait tout dévoilé de moi. Je me levais de mon lit et pied nu, je m'aventurais dans le noir pour ouvrir la porte de ma chambre. Je m'étais décidé, se soir je partais. Aussitôt que les agents entendirent le grincement des gonds, ils se tournèrent, leur armes tournées vers moi.

- Вы не хотите , чтобы стоять на моем пути. Vous ne voulez pas être dans mon chemin.

Le premier s'avança vers moi et pressa son fusil contre ma poitrine, comme pour me forcer à rebrousser chemin et sagement aller dormir. Si je voulais m'évader...je ne devais laisser aucun témoin. Personne ne me retrouverais. Avant qu'il ne puisse tirer, je tordis son poignet et le fit tourner brusquement pressant son dos contre ma poitrine et passant un de mes bras autour de son cou. Je pris sa main qui tenait toujours son fusil et glissais mes doigts entre les siens pour atteindre la gâchette. Il forçait pour m'empêcher de lever le fusil face aux deux autres agents. Je tirais les deux caméras de surveillance et me tournais vers les hommes du FBI. Je tirais une balle, à la place d'être un tir propre et précis, la balle frappa un des agents dans le nez, faisant exploser l'arrière de son crâne, le mur était couvert de sang, de cervelle et d'os broyé. Le deuxième agent tenta de me tirer dessus, mais j'utilisais l'homme toujours pressé contre moi comme bouclier, la balle le frappa en plein ventre. Je pouvais sentir ses muscles se contracté contre moi. Un simple soupir s'échappa de lui. Je gardais son fusil, me sentant moins confus avec le poids d'une arme dans mes mains. L'homme était devenu lourd contre moi et son sang coulait sur mes doigts. Je le poussais sur le sol et vis ses lèvres tachées de sang, la tache sur son ventre grandissait et son regard était devenu vitreux. Le troisième agent me fixa un long moment et ses mains tremblèrent alors qu'il me visa. Je tirais le dernier entre les yeux, rapidement et avec précision. Je ne regardais même pas son corps tomber sur le sol. Je dévêtit en vitesse l'agent le moins couvert de sang et me vêtu de son polard. Ses pantalons ne me faisait pas, je devrais me contenter de ses pantalons d'hôpital. Je trainais les trois corps jusqu'au placard à balais, plaçais le fusil dans le creux de mon dos et repris mon chemin. Je pris les escaliers de secours rapidement et attendit que le couloir soit vide avant de m'aventurer. Je ne pourrais pas sortir par l'entrée principale. Je marchais vers la porte des ambulances, me dépêchant. J'entendis cependant le bruit d'espadrilles sur le sol. Je me figeais. Il n'y avait aucun moyen d'expliquer le sang sur mes mains.

- Monsieur?

Je me retournais et mon instinct pris le dessus. Je lui souris avec charme et enfouis mes mains dans les poches du polard.

- Vous êtes perdus? Demanda-t-elle ses joues rosissant.

Je ne comprenais rien, mais choisit de hocher la tête. Elle s'approcha et posa sa main sur mon coude pour m'entraîner hors du corridor. Elle me mena dans les couloirs et me parla d'une voix aiguë et enjouée, de quoi? Je n'en avais aucune idée. Je lui souriais et hochais doucement la tête, prétendant comprendre tout ce qu'elle disait. Nous passèrent par la salle d'urgence et elle m'ouvrit les portes pour que je puisse sortir. Lorsque nous furent dehors, je pris la fille par les hanches et l'emmenait hors du chemin des caméras de sécurité. Son regard gourmand me fit sentir coupable pour une raison que j'ignorais. Je pressais ma main contre sa bouche pour empêcher tout bruit de trahir ma présence. Je passais mon bras autour du cou délicat de l'infirmière et lui cassait le cou. Le bruit horrible d'os se fracassant résonna autour de moi.Je sentis son souffle mourir sous mes doigts et les os désaligner de son cou. Je la laissais glisser le long du mur et m'éloignais. Je marchais hors du stationnement et lorsqu'un couple, la femme clairement enceinte jusqu'au yeux, passa près de moi, je volais le téléphone de l'homme. Je me faufilais dans une file de touriste et entrais dans un autobus je n'en sorti qu'au dernier arrêt. Dans ce qui me semblait être un parc'O'bus, je m'assis sur un banc. L'immense stationnement était désert. J'ouvris le téléphone que j'avais voler avec difficulté, son code de sécurité était excessif. Une fois que je fu libre de fouillée le IPhone, je composais un numéro et le pressais contre mon oreille. J'étais impatient, j'ignorais de combien de temps je disposais avant que l'homme roux au reybans ne découvre mon absence. Quelqu'un répondit au bout du fil et je soupirais de soulagement.

- Мне нужно поговорить с Федоровым. Je dois parler avec Fedorov.
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 3 EmptyDim 5 Juin - 18:44

Horatio nous avait demandé de partir de l'hôpital. Il ne voulais pas que nous y restions durant la nuit. J'avais l'impression qu'il avait peur que l'on essais de faire sortir Nikita de l'hôpital pour le protéger et l'apporter dans un autre endroit. C'était un peu ironique puisque maintenant, je suis surveillée 24 heures sur 24 par le FBI et la CIA. Horatio n'avait pas vraiment compris à quel point me demander de partir ne servait à rien pour protéger Nikita. Je lui enfoncerais volontiers ses ray bans dans la gorge. J'avais essayé de faire un compromis pour pouvoir rester un peu. Je ne voulais pas quitter Nikita et le laisser seul comme ça. Il était perdue et je ne voulais pas qu'il arrive quelque chose. Nikita était devenu violent, comme le bon soldat russe qu'il était. Andy à été obligé de me ramener chez moi. J'étais contre, je ne voulais pas et je crois même avoir boudée Andy pendant tout le long du trajet de retour.  Le reste de ma soirée, après avoir fermé la porte de ma maison, je ne m'en souviens plus très bien. Je sais seulement que je me suis endormie sur mon divan avec une bouteille d'alcool pas très loin.

Le réveil fut assez dure également. Il faut le dire, j'avais ingurgitée une quantité impressionnante d'alcool la veille. Avoir une vie comme la mienne, des fois, c'était la seule solution à mes problèmes. L'alcool m'empêchait de penser à la condition de Nikita, à mon père, au FBI qui était juste de l'autre côté de ma porte et bien sur à la vie normale avec une famille et des enfants que je n'aurais probablement jamais. Alors oui, je me leva encore avec le pire hangover de l'histoire. Installée sur mon divan, le visage tourné vers la fenêtre, le soleil y entrait sans peine. Les rideaux étaient grands ouverts et le soleil me brûlait les yeux fermés. Je leva paresseusement une main vers les rayons pour me faire un peu d'ombre. Je m'entendis marmonner quelque chose et je me redressa lentement. J'avais toujours la tête qui tournait et ce n'était pas du tout agréable. Je toussa quelques coups. Mon coup ne me faisait plus mal, mais ma voix était toujours un peu rauque. Nikita avait faillit broyer mes cordes vocales. Je tourne la tête vers l'horloge accrochée contre le mur et je vis qu'il était seulement huit heures du matin. Je soupire et me passe une main dans les cheveux avant de tourner mon regard vers la fenêtre. Les voitures du FBI étaient toujours au poste. Ils attendaient simplement que je fasse un faux pas. C'était stupide. Ils pouvaient être en train de chasser de vrai criminels, mais à la place, ils me surveillaient. Je me promis de ne jamais travailler pour le FBI. Je me lève, chancelante, du divan et monte mes escaliers pour me rendre à l'étage. J'ouvris la porte de ma salle de bain et ouvrit la douche pour laisser couler l'eau. Je devais surement puer l'alcool et ça ne serait pas très agréable, ni crédible dans un interrogatoire. J'enlève mes vêtements et ignora la pâleur de mon corps. Peu manger et se sentir comme une merde n'aidait pas. J'alla sous l'eau chaud et laissa échapper un soupire. C'était confortable. Ça faisait du bien. Je me lava et sortie de la douche avant de m'enrouler dans une serviette. Je sécha mes cheveux et, toujours dans ma serviette, j'alla dans ma chambre. En ouvrant la porte, je fis le saut et lâcha un cri. Je ne m'attendais pas à ça.

- Per l'amor di Dio, smettila di spaventare così ! pour l'amour de Dieu arrête de me faire peur comme ça!
Son sourire moqueur me fit lever les yeux au ciel. Il était beaucoup trop silencieux et il pouvait remercier ses talents de voleur. Mais me faire des frayeurs comme ça, c'était pas très sympa. Je marmonne quelque chose puis m'approcha de mon garde-robe pour trouver des vêtements. Je choisis finalement un jeans et un chandail léger. Il semblait faire chaud dehors. Je me change en vitesse et regard le blond toujours assit sur mon lit. 

- Qu'est-ce qui ce passe? Pourquoi tu fais une tête d'enterrement? 

Son sourire avait disparut. Andy souriait tout le temps, sauf si quelque chose de grave était arrivé. Et par quelque chose de grave, je pensais bien certainement à Nikita. Je fronce les sourcils, croise les bras et m'approche de lui. Tout allait déjà mal alors j'espérais que ce n'était pas grand chose. Dès que je compris que Nikita n'était plus à l'hôpital, je me précipita au rez-de-chaussé et, suivis par Andy, nous nous rendons à l'hôpital. Les agents du FBI qui me surveillaient ne firent que nous suivre tranquillement. 

- Mais voyons! Comment il peut avoir réussi à se sauver sans témoins? 

Je soupire et me passe une main dans le visage. Si nous venions de perdre Nikita, nos chances de l'aider et de le retrouver étaient minces. Il allait essayer de contacter le Kremlin et ils vont lui dire toutes sortes de sottises et et et et nous allions le perdre, pour toujours! Dès qu'Andy s'engage dans le stationnement de l'hôpital, je bondis presque de la voiture encore en marche. Je mis le pied à terre et me mis tout simplement à courir vers les portes des urgences. En y entrant, en panique, je me fis un chemin au travers des gens pour atteindre les couloirs. C'était un vrai labyrinthe cet hôpital. C'était difficile de s'y retrouver. Je monta à l'étage de la chambre de Nikita. Je du contourner des agents et des gardes qui essayaient de m'Empêcher de me rendre jusqu'à la chambre. Je n'avais plus de souffle et pourtant, je continuais de courir. Ma gorge me faisait mal, mais je continuais de courir. Je ne voulais pas croire que je venais de perdre Nikita. Le perdre complètement. Ça ne rentrait pas dans ma tête. C'était impossible. Il ne pouvait pas s'être évaporé dans la nature comme ça!  J'arrive finalement à la chambre de Nikita. Je vis tout de suite les tâches de sang sur le sol et sur le mur. J'eus un haut-le-coeur, pensant à la Russie, à Federov. Je me ressaisis quand un homme m'empêcha de passer en me retenant conte mon gré. Horatio, qui était dans la chambre me vit et s'approcha. 

- Ou est Nikita?! Vous étiez supposé le surveiller! 

J'étais en panique. Pas parce qu'il venait de tuer des gens, mais bien parce qu'il avait disparut. Nikita Volkov ne se fera jamais retrouver s'il ne le souhaitait pas et c'était ce qu'il voulait, disparaitre du radar.Je ne sentais pas les larmes couler sur mes joues. J'étais trop paniquée, trop focusée sur Horatio qui semblait indifférent, comme d'habitude. Je secoue la tête et réussi à me défaire de la poigne de l'agent. Je renifle. Ou pouvait-il bien être? Il n'allait pas être si facile à retrouver. 

" Williams, calme toi. Il y a des agents qui sont à sa recherche en ce moment. Il a tuer trois agents et une infirmière pour partir."


Je me retourne vers lui et fronce les sourcils. Ça ne m'étonnait même pas. Je secoue de nouveau la tête. 

- Et vous n'avez pas la moindre idée d'ou il est allé?! 


" Williams, ne te mêle pas de cela. Laisse les agents du FBI s'en occuper, ils ont tout cela sous contrôle." 


- Yeah right! Tout est tellement sous contrôle qu'ils ont perdu un patient avec un alzheimer de cinq ans dans un hôpital. 

Je me mis à applaudir avec le plus grand sarcasme lorsqu'on me tira par le bras pour m'éloigner. J'allais me défaire de la poigne de la personne quand je vis qu'il s'agissait d'Andy. Je soupire et le laisse me trainer plus loin dans le corridor, loin des agents. Je soupire quand il finit par me lâcher.  J'accote furieusement mon dos contre le mur de béton. Je ne savais pas quoi faire. Nikita pouvait être n'importe ou à partir de maintenant. Il pouvait même être en route pour la Russie. C'était affreux. C'était stressant. Pourquoi tout tournait toujours mal?
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 3 EmptyLun 6 Juin - 23:55

Je m'étais fais réveiller au alentours de 4:30 du matin par un Horatio Caine qui me criait de ramener Nikita à l'hôpital dans les dix prochaines secondes. Je me redressais et fronçais les sourcils en boudant. Je n'étais pas d'humeur à endurer Caine. Je me frottais les yeux et le laissais crier. Je soupirais, donc Nikita avait réussi à s'échapper de l'hôpital. Je ne m'attendais à rien de moins venant de lui. Ce que j'avais plus de difficulté à comprendre c'était pourquoi Caine me mettait le blâme sur les épaules.

- Huntington, ramène immédiatement le patient que tu as volé de cet hôpital!

Confus, je levais les bras au ciel. Il croyait que j'avais aider Nikita à s'échapper? Après qu'il m'ait disloqué l'épaule et clairement fait comprendre que je ne valais pas plus à ses yeux que la poussière sous ses pieds? Il ne voulait pas de mon aide. Il n'était pas le Nikita que je connaissais. Je n'étais plus son partenaire de crime.

- Caine, Nikita n'est pas avec moi. Lui dis-je. 5 ans de sa mémoire on été effacé, il ne me connait pas, ne m'apprécie pas et ne veut pas de mon aide.

- Tu as volé Volkov, je le sais!

Je laissais échapper un "sacrament" bien senti. C'était toujours bon pour se calmer de jurer.

- Je crois que le mot que vous chercher c'est kidnappé. Lui dis-je. Je vais le répéter pour la dernière fois. Nikita n'est pas avec moi. Je ne sais pas où il est.

Caine soupira et grommela, il m'ordonna de passer à l'hôpital le plus vite possible. Je laissais échapper un gémissement de désespoir et racrochais. Il était beaucoup trop tôt pour me lever. Je me trainais hors du lit et vers la salle de bain. J'ignore combien de temps je restais sous la douche, mais après un moment j'ouvris les yeux et réalisais que j'étais tomber endormi sous le jet d'eau chaude, ma tête appuyé contre mon bras. Je m'habillais paresseusement, restant étendue sur mon lit au moins vingt minutes avant de bouger. Lorsque je fus debout je choisis de ne pas me sécher les cheveux, de toute façon personne ne se souciait de mes cheveux en bataille. Je descendit les escaliers de ma planque et regardais le frigidaire, je soupirais, il était trop loin, je mangerais plus tard. Je sortis de la maison et me trainais les pieds dans le sable. Je n'attendis pas avant de traverser la rue, je me contentais d'éviter les voitures. Je me glissais au volant de ma voiture. Elle sentais encore le parfum de fleur d'oranger d'Hasina. Je conduisis sans faire attention à quoique se soit pour me rendre chez Amy. Je garais ma voiture dans son entrée et fit une petite révérence aux agents du FBI qui gardait toujours un œil sur Amy. J'entrais et laissais mes soulier près de la porte. Le bruit de la douche résonnait dans la maison, donc je me permis de monter les escaliers et d'aller m'asseoir dans la chambre d'Amy. Peut-être que je pourrais dormir deux minutes. Je m'étais étendu sur son lit, mais je n'eus pas le temps de fermer les yeux que la porte s'ouvrit et qu'Amy entra dans sa chambre vêtu d'une serviette. Elle sursauta et laissa échapper un cri de surprise en me voyant là, aussitôt qu'elle me reconnut, je me noyais dans un tsunami d'Italiens. Je ne comprenais pas ce qu'elle disait, mais je ne pouvais m'empêcher de lui sourire. Elle se changea avec un air renfrogné et je baissais les yeux pour lui laisser un peu d'intimité. D'ordinaire j'aurais sans doute fait une blague dans le genre de "Nikita est un homme chanceux", vu la situation, je ne dis rien. Amy finit par me demander ce qui n'allait pas et je soupirais.

- C'est Nikita... Finis-je par dire. Caine a perdu sa trace.

Elle détala comme une fusée et je la suivis, nous sortirent de chez elle en un temps record. Les agents du FBI nous observèrent un moment avant de décider de nous suivre. Amy réfléchit tout haut et demanda comment Nikita avait réussi à s'enfuir sans qu'il n'y ait eu de témoin. Une partie de moi connaissais la réponse.

- Caine ne m'as rien dit. Soupirais-je.

Le chemin vers l'hôpital fut assez rapide, je brûlais plusieurs feux rouges, mais je ne m'en souciais pas trop. J'eus à peine le temps de me garer qu'Amy était déjà sortie en trombe de la voiture et courait vers les portes d'entrée de l'hôpital. Je me dépêchais de la rejoindre. J'ouvris les portes de l'hôpital et fis mon chemin dans les couloirs vers la chambre de Nikita. Je ne voyais même plus Amy devant moi. Lorsque je débouchais enfin sur le couloir dans lequel se trouvait la chambre de Nikita, je remarquais immédiatement que le nombre d'agent avait triplé. Sur le mur, un véritable bain de sang colorait les briques blanches. Je soupirais et clignais des yeux, comme si peut-être par chance j'avais imaginé tout cela. La voix d'Amy me tira de ma stupeur et je vis Caine devant elle, l'air un peu confus. Amy reprochait tout à notre lieutenant, et j'étais d'accord avec elle, mais lui crier dessus de la sorte...malheureusement cela n'arrangeait rien, même si c'était satisfaisant au plus profond de l'âme. Lorsque je sentis Amy sur le point de frapper et de crier, je m'approchais et la pris par le bras. Elle voula se libérer et je la senti protester contre moi, mais lorsque ses yeux enflammé de colère et du Jack Daniels que je savais qu'elle avait bu, se posèrent sur moi, elle eut simplement l'air résigné. Caine me jeta un regard mal à l'aise.

- Vous êtes mieux de le retrouver... Lui dis-je. Et n'essayez pas de nous tenir loin de cette enquête. Vous savez que nous allons faire ce que nous voulons de toute façon.

J'entrainais Amy avec moi. Nous marchèrent dans les couloirs. Je prenais n'importe quel direction. Nikita avait tué 4 personnes...Nikita avait volontairement tué 4 personnes innocentes pour se sortir d'ici. Il était plus loin encore que je le croyais. L'aider à revenir à lui-même allait être beaucoup plus difficile. Tant que les Russes ne lui mettaient pas la main dessus. Lorsque j'arrêtais de marcher je remarquais que nous étions sur un autre étage complètement. Une femme enceinte marchais, un médecin lui tenant le bras. Elle nous sourit et je me retournais vers Amy. Elle m'avait laissé la mener à la Maternité?

- Euh...je suis désole je ne regardais pas où j'allais. Lui dis-je en enfouissant mes mains dans mes poches.

Derrière nous, un jeune homme s'approcha du médecin et de la femme enceinte, son regard exaspéré.

- Ils n'ont rien trouvé. Soupira-t-il. Je vais devoir m'acheter un autre téléphone. Je te le dis, je suis certain que je me le suis fait voler.

Je clignais des yeux quelques fois et me tournais vers le couple.

- On vous a voler votre téléphone? Demandais-je la voix un peu tendue.

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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 3 EmptyMar 7 Juin - 14:55

Je n'avais pas remarqué ou nous nous étions dirigés. J'étais toujours en colère qu'Horatio et sa fameuse équipe du FBI n'ait pas réussi à garder Nikita dans sa chambre. Il s'était fait explosé et ils avaient réussi à le perdre dans une chambre d'hôpital. Savoir qu'un Nikita avec une mémoire défaillante de 5 ans était dehors à Miami me foutait les jetons.  Il pouvait faire n'importe quoi. Il était redevenu le soldat russe de Federov et il allait tuer de sang froid. 

Je croise les bras et lève le regard vers Andy. Il semblait gêné et il s'excusa. Je fronce les sourcils. Pourquoi est-ce qu'il demandait pardon? Je regarde autour de nous et vis quelques infirmières et médecins qui marchaient. Une jeune femme était accompagnée d'un médecin et elle se tenait le ventre. Elle était enceinte. Je me retourne doucement et je vis que j'étais accotée contre une vitre. De l'autre côté de celle-ci, ce trouvait la pouponnière. L'endroit ou les bébés naissants étaient installés lorsqu'ils n'étaient pas dans la chambre de leur mère. Mon visage perdit son air renfrogné et j'observais les bébés qui pleuraient ou dormaient. Nous étions dans la section de la maternité. Oh. Je me mordis la lèvre inférieur et me retourna vers Andy. 

- Ne t'excuse pas Andy. C'est simplement un endroit comme les autres. 

J'étais tout de même troublée de le voir s'excuser pour nous avoir trainés jusque dans la section de la maternité. Et le regard qu'il me lançait. Je n'arrivais pas vraiment à le décrire. S'il pensait au moment ou j'ai cru être enceinte, c'était du passé et il n'y avait rien là. Tout le monde passait par là à un moment ou à un autre. Enfin, presque tout le monde. J'aurais voulu me retrouver dans cette section de l'hôpital. Un jour, mais je pouvais faire une croix la dessus de toute façon. Un silence s'installe entre nous lorsqu'un homme s'approche de la dame enceinte en se plaignant qu'il s'était fait volé son cellulaire. Je fronce les sourcils et me redresse pour m'approcher avec Andy du couple. 

- Quand l'avez-vous perdu exactement? 

J'espérais que je ne sentais plus l'alcool. Ça serait désagréable pour eux et pour moi. L'homme me regarde sans grande envie de nous répondre. D'une façon, je le comprenais. Deux inconnus qui écoutaient sa conversation, c'était étrange.

" Et vous êtes qui?" 

Je me retiens de rouler les yeux et sors mon badge du CSI. Même si j'étais relevée de mes fonctions le temps de l'enquête, je le trainais tout de même avec moi. On ne sait jamais quand ça pourrait nous être utile et voilà que ce moment venait d'arriver. Je vis son regard surpris et il rougit légèrement. 


" Je l'ai perdu ce matin assez tôt." 


- Qu'elle heure exactement? C'est très important que l'on sache l'heure. 

Je regarde l'homme réfléchir et lancer un regard à sa femme. 

" Il devait être dans les alentours de 3h30 du matin? "

Mon regard croise celui d'Andy. Nous étions d'accord. Horatio avait appeler Andy après qu'il se soit enfui. Il était dans les 4h du matin. Je soupire presque de soulagement. 

- Quel est votre numéro? 


"305-308-6398 ..."

Nous le remercions rapidement et nous nous dépêchons de rebrousser chemin pour sortir de l'hôpital. Le réseau n'était jamais bon dans cet hôpital. Nous marchons notre chemin inverse, faisant certain de ne pas croiser Horatio ou des agents. Nous voulions retrouver Nikita et si nous devions coopérer avec Horatio, nous allions nous faire enfermer en quelque part jusqu'à ce qu'ils l'aient retrouvé. Le hic, c'est qu'ils ne connaissaient pas du tout Nikita et ils allaient avoir toute une surprise. Je me sentis respirer un peu mieux alors que je sentis le vent frais mais chaud de l'extérieur me frapper le visage. Ma tête tournait encore un peu. J'étais un peu plus sobre qu'il y a quelques heures, mais je pouvais encore me sentir sans grande élocution. Je me passe une main dans le visage et je regarde Andy. 

- Tu vas pouvoir le retracer? 

Je ne sais pas pourquoi je posais la question. Je savais très bien qu'Andy était capable de retracer n'importe quel téléphone. Il avait réussi à me retracer lorsque j'étais allée sans eux en Italie. C'est pour dire, je les ai retrouvés dans ma chambre d'hôtel en revenant de la ville. Alors je n'avais aucune raison de douter des capacités de Andy. Je vois un banc un peu plus loin et décide d'aller m'y assoir. Ce n'était pas une bonne idée d'avoir courue et avec le Jack Daniels, je ne me sentais pas au mieux de ma forme. Je me mis à réfléchir. Si nous avions à retrouver Nikita et qu'il avait réussi à se sauver de l'hôpital, il n'avait surement pas pensé aux caméras de surveillances de l'hôpital. Alors nous pourrions avoir capté ses gestes et la direction, c'est-à-dire, comment il s'est enfui loin d'ici. 

- Tu crois qu'on va réussir à le retrouver? 
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 3 EmptyMar 7 Juin - 17:36

L'homme sembla un peu méfiant face à nos questions. Il le serait encore plus sachant que j'avais été arrêté pour avoir voler au travers le monde. Je ne pu m'empêcher de regarder ailleurs, mal à l'aise. Amy dû sortir son badge pour le convaincre de nous parler. Il nous expliqua avoir perdu son téléphone très tôt se matin, aux alentours de 3:30, 4:00 du matin. Je connaissais Nikita, c'était tellement évident qu'il avait subtilisé le téléphone de cet homme. Amy lui demanda son numéro de téléphone et l'homme le lui donna. Amy et moi étions d'accord sur une chose, personne d'autre que Nikita ne pouvait avoir pris ce téléphone. Lorsque nous furent sur le point de partir, l'homme me prit le poignet. Je ne défis brusquement, le cœur battant. Je me retournais, le regard paniqué. Je n'aimais pas que l'on me touche les poignets.

- Qu'est-ce que vous allez faire, maintenant? Me demanda-t-il.

- Retracer votre téléphone. Lui dis-je.

- Merci... Pour votre aide. Me sourit-il.

Je hochais la tête et sortis du couloir, Amy sur les talons. Nous naviguèrent les couloirs jusqu'à nous trouver dehors près de l'entrée des ambulances. Je laissais Amy marcher vers un banc et la suivis. Si Nikita avait le téléphone de cet homme en main, il était possible qu'il ait déjà contacter la Russie. Je ne pouvais perdre aucune secondes, le retrouver était primordial. Si les Russes lui mettaient la main dessus, nous le perdions pour toujours et une deuxième guerre froide pouvait débuter, parce que je sentais dans tout mon corps que les meurtres qu'avait commis Nikita, n'était pas les derniers sur sa liste. Amy me demanda si j'arriverais à le retracer. Je soupirais, mais hochais la tête, mes cheveux en bataille me tombant devant les yeux. Je n'avais pas eut la patience d'utiliser de pommade se matin. Ou devrais-je dire cette nuit?

- Oui. Je ne devrais pas avoir de problèmes à le retracer, à moins...à moins qu'il n'est retirer la puce GPS du téléphone. Là...sa va se corser.

Je me concentrais sur l'écran de mon téléphone, entrant des codes HTML et je dû même me creuser la tête et utiliser du binaire. Lorsque l'écran noir remplis de minuscule inscription verte et rouge me demanda d'entré le numéro de téléphone que je souhaitais retracée j'inscrivis celui que l'homme nous avait donné. J'attendis que mon téléphone capte le signal du cellulaire volé. Amy sembla tellement jeune au moment ou elle me demanda si nous allions retrouver Nikita, que je passais un bras autour de ses épaules et posait un baiser contre son front.

- Bien sûr que oui.


La seule question était...serions nous à temps? Si les Russes nous devançaient... C'était mission impossible. Mon téléphone bippa au bout d'une dizaine de minute et mon application Google map s'ouvrit, une flèche rouge clignotant au dessus de Winter Haven. Fuck...il n'était plus dans Miami.

- Il n'est plus à Miami. Murmurais-je. Il est à Winter Haven...3 heures et demi de route nous sépare. Ont doit partir maintenant.

J'ignorais ce que Caine penserait, mais nous pourrions l'appeler une fois en route, comme ça il n'aurait aucun moyen de nous empêcher d'y aller. Je me levais et offrit ma main à Amy. Nous marchèrent jusqu'à ma voiture et allèrent chercher un peu de vêtements et de choses qui nous seraient nécessaire. Les agents du FBI n'avaient pas remarquer que nous avions quitter l'hôpital, cela nous donnait un peu de temps pour partir ni vu ni connu. Je lançais mon sac à dos sur le banc arrière de ma Mercedes et Amy fit de même. Nous échangèrent un petit sourire nerveux et je démarrais ma voiture. Nous conduisirent un long moment avant que je ne presse sur le bouton bluetooth de ma voiture et appelait Caine.

- Huntington?

- Nous allons chercher Nikita. Bye.

- Huntington, Williams, non! Je vous défend...

Je racrochais et continuais de conduire en direction de Winter Haven. Le nom convenait parfaitement à Nikita. J'ignorais comment nous allions le convaincre de nous suivre s'il ne se souvenait plus de nous, mais nous devions le ramener à Miami, et le garder loin de son pays natal. Je ne m'étais aventurer très loin dans la Floride, tout autour de moi était nouveau. J'espérais que Nikita soit toujours à Winter Haven lorsque nous arriverions.

Lorsque je vis enfin la pancarte nous indiquant que nous entrions dans Winter Haven, je me sentis un peu plus calme. Je conduisis sur les grandes routes, observant les lieux, essayant de me mettre dans le même esprit que Nikita. Où irais-je à sa place. Je regardais mon angle mort avant de tournée sur une rue moins achalandée et remarquais une petite Volvo bleu. Je fis trois fois le tour de la ville avant de réalisée que la Volvo n'irait nulle part, elle nous suivait.

- J'ignore si se sont les Italiens où les amis de Nikita, mais quelqu'un sait que nous sommes en ville...nous sommes suivis.
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 3 EmptyMer 8 Juin - 17:24

Je soupire et regarde Andy inscrire ses codes sur son téléphone pour réussir à avoir accès au numéro de téléphone que Nikita avait avec lui. Je ne sais pas comment Andy faisait pour réussir tout ce qu'il faisait, mais c'était très impressionnant. Je lève le regard vers lui lorsqu'il passa un bras autour de mes épaules. C'était agréable et réconfortant. Andy avait ce pouvoir. Les femmes tombaient raides dingues de lui. Elles pouvaient même se mettre à baver quand il faisait son numéro de charme, mais avec moi, il avait toujours agit en grand frère. Ses attentions se transformaient toujours en gestes réconfortants. C'était ce que j'aimais le plus chez lui. Il avait une personnalité qu'il ne montrait pas vraiment aux autres,mais avec moi, il le montrait. Je me blottis contre lui en fermant les yeux. Peut-être que nous serions en mesure de retrouver Nikita, physiquement, mais ma véritable question était si nous allions être capable de le retrouver, lui. C'était cela qui me faisait le plus peur. 

La sensation de l'alcool avait énormément diminuée depuis ce matin et c'était une bonne chose. Mon mal de tête partait tranquillement et je n'étais plus étourdie. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser à Nikita qui était perdu dans la nature. À ce moment tout pouvait arriver. Nikita était dangereux et la seule pensée de savoir qu'il n'avait plus aucun problème de tuer de sang froid, n'importe quoi, et là je pense à la pauvre infirmière qui ne souhaitait qu'aider une personne, j'en avais des frissons. Je fis le saut lorsque j'entendis le bruit du téléphone d'Andy. Je baisse le regard vers l'écran alors qu'il me dit que Nikita se trouvait loin, à trois heures et demi d'ici soit à Winter Haven. Je hoche la tête et nous nous levons.

- Comment est-ce qu'il a pu se rendre aussi loin, pour l'amour de dieu? 

C'était un vrai mystère. Nikita a surement pu voler une voiture ou s'introduire dans un bus ou encore faire du pouce mais cette hypothèse-là me surprendrait vraiment. Je suivis Andy jusqu'à sa voiture. Il serait civilisé et responsable de notre part d'avertir Horatio, mais si nous lui glissions un mot par rapport à l'emplacement de Nikita en ce moment, nous risquions de le perdre de vue encore une fois et il ne fallait pas que ça arrive. Si nous n'étions pas en mesure de le ramener, personne ne le sera. Avant de se mettre en route vers Winter Haven,  nous arrêtons chez Andy et chez moi pour ramasser du nécessaire. J'en profite pour prendre mon arme personnelle. On ne sait jamais quand cela allait être utile.  Je lance mes affaires sur la banquette arrière de la voiture d'Andy et me réinstalle sur le siège passager. Nous avions une longue route à faire. Je pris mon téléphone cellulaire et tenta d'appeler le numéro que l'homme nous avait donné, mais je ne reçu aucune réponse autre que le répondeur de l'homme. 

- Il ne répondra surement pas. murmurais-je.

Je laisse tomber mon téléphone sur mon sac en arrière de la voiture et me concentra sur la route. Nous allions être beaucoup trop chanceux si nous réussissions à retrouver Nikita avant qu'il ait appelé les Russes. Je ne le disais pas à voix haute, mais je savais qu'il l'avait déjà fait. Je savais que ça allait être la première chose qu'il allait faire dès qu'il allait en avoir la chance; faire son rapport à la Russie. À Federov.

La route fut pénible. Je me suis endormi à un moment durant le trajet et je me suis réveillée dès que nous avons mit les pieds dans Winter Haven. Je me redresse pour me frotter les yeux avec les paumes de mes mains. Je ne voulais pas laisser Andy conduire seul pendant près de trois heures et demi, mais le sommeil m'avait frappé comme une roche. Je regarde autour. C'était un bel endroit. Il y avait des plages et des boutiques. Les couleurs étaient belles. Je ne m'attendais pas à voir une ville aussi belle dans laquelle Nikita se serait sauvé. Il était toujours rempli de surprise alors pourquoi étais-je si étonnée? Je regarde Andy conduire plusieurs minutes. Je crois même voir plusieurs fois la même boutique, sur la même rue. Je fronce les sourcils et le regarde.


- Qu'est-ce que tu fais Andy? 

Il m'explique que nous étions suivit par une volvo bleu. Je me retourne pour regarder par la fenêtre arrière de la voiture et je remarque également la voiture. Elle était assez loin pour ne pas y porter attention, mais elle semblait effectivement nous suivre parce qu'elle prenait chaque virage que nous faisions. Je secoue la tête. 

- Je n'en sais rien.

 Je regarde autour de moi et je finis par fouiller dans mon sac pour sortir ma bouteille d'eau en plastique dans laquelle j'avais mis une préparation de smoothie. J'ouvris le couvercle et regarda le contenu. Un peu épais et bien tachant. J'ouvre doucement la fenêtre de la voiture et regarde Andy. 

- Prépare toi à les semer.

Je lance ma bouteille par la fenêtre pour la voir atterrir sur le par-brise de la voiture derrière nous. Je du m'accrocher à la portière puisqu'Andy prit un tournant brusque.  Je me retourne et ne vis plus la voiture nous suivre. Elle devait savoir arrêtée puisque le smoothie leur avait bloqué la vue. Je soupir et accote paresseusement mon dos contre le siège. Je ne sais pas qui ils étaient, mais s'ils nous suivaient, ce n'était pas un très bon signe. Je me passe une main dans les cheveux et regarde Andy. 

- Est-ce qu'on à une meilleure localisation pour Nikita? 

Ça, c'était s'il ne s'était pas déjà voilatilisé hors de la ville.
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 3 EmptyJeu 9 Juin - 23:47

J'ignorais ce qu'Amy avait en tête, mais je m'aggripais au volant prêt à faire un virage d'urgence dans l'une des rues voisines. Du coin de l'oeil je vis Amy ouvrir la fenêtre de ma voiture et jeter une bouteille de smoothie à la voiture qui nous suivait. Un petit éclat de rire monta dans ma poitrine et je pris un virage à une vitesse hallucinante, manquant frapper une petite nissan arrêter à la lumière rouge. Lorsque je fus assez loin, je jetais un bref coup d'oeil derrière moi pour nous assurer que nous étions tirer d'affaire. Quelques gouttes de smoothie tachait mes fenêtres, mais la solution d'Amy avait fonctionné, c'était l'important. Je conduisit, ne sachant pas trop où j'allais. Je ne savais pas tellement comment je m'étais retrouver dans un quartier résidentielle, mais le plus loin de ceux qui nous suivait le mieux je me sentirais. J'entrais dans le stationnement d'une école primaire et me garais à l'ombre d'un arbre. Amy m'avait demander si nous avions une meilleure localisation de Nikita. Je ne pouvais rien faire sans vérifier les signaux de son téléphone.

- Je devrais être en mesure de le trouve sans trop de problème. Lui dis-je.

Je sortis mon téléphone de ma poche de pantalon et m'appliquais à fouiller la ville pour Nikita. S'il n'y était plus...j'allais l'étripper. Lorsque je captais finalement les signaux de son téléphone, je fus surpris de constater qu'il n'était qu'à une vingtaine de minute d'ici, dans se qui semblait être une sorte d'hôtel ou de motel.

- Il est tout près d'ici. Lui dis-je me sentant fébrile. On dirait un hôtel...je ne suis pas certain...

Je tandis mon téléphone à Amy et démarrais ma voiture et me dépêchais de sortir du stationnement de cet école primaire.

- Avertit moi si les signaux change. Lui demandais-je.

Avec l'aide d'Amy me guidant au travers les rues, nous mirent une dizaine de minutes avant de nous arrêter dans le stationnement d'un motel, rien de luxueux... L'endroit avait presque l'air abandonné. Je sortis de ma voiture et passais une main dans mes cheveux défait. Vraiment Nikita? Tu étais obligé de choisir l'endroit le plus miteux qui soit?

Nous entrèrent ensemble dans le motel ou un homme dans la trentaine était appuyé contre la réception, une cigarette entre les lèvres. Il nous sourit et je soupirais avant de m'avancer, Amy me suivit. Je me forçais à sourire à l'homme.

- Comment puis-je vous aider?

- Nous aimerions une chambre. Dis-je en me forçant à avoir l'air le plus charmant possible.

Je payais et évitait le regard curieux de l'homme. Ils nous regardait avec de grands yeux amusé. J'attendis patiemment qu'il nous donne la clé de notre chambre, mais il semblait plus occupé à nous analyser de la tête au pied.

- La clé, s'il vous plait. Demandais-je poliement, même si j'étais devenu froid.

- Vous ne préfereriez pas la suite nuptiale? Nous demanda l'homme.

Je restais bouche-bée et fixais l'homme les yeux ronds. Est-ce que j'avais bien compris? La suite nuptiale? Il croyait qu'Amy et moi étions de jeune marié? De 1, il fallait être fou pour venir en lune de miel, de deux, c'était comme ma sœur jamais je n'aurais touché à Amy, c'était de l'inceste! Je jetais un regard troublé à Amy.

- Euh...non...non Amy nous ne sommes pas mariés. Dis-je regardant l'homme comme s'il avait une deuxième tête.

- Ah...je vois, c'est l'affaire d'un soir, vous voulez un endroit discret tout les deux.

- Non...Elle est ma meilleure amie. On couche pas ensemble. Du tout. Maintenant pouvez vous simplement me donner la clé? Demandais-je exaspéré.

- Ah...oui, bien sûr désolé.

L'homme me tandis une clé avec le numéro 9 inscrit dessus. Nous ressortirent en vitesse de cet endroit et nous dirigèrent vers la suite numéro 9. Mon sac sur le dos, fixant mes souliers je jetais un petit regard à Amy. Amy et moi un couple? C'était de la folie. Elle était ma partenaire de crime, ma partenaire de tequila, ma petite sœur adopté...je n'arrivais même pas à m'imaginer l'embrasser.

- Tu trouve qu'on a l'air d'une couple toi? Demandais-je.

Je tandis la clé à Amy pour qu'elle ouvre la porte de notre suite. De gros palmier séparait notre suite de celle de nos "voisins" on aurait dit l'endroit parfait pour commettre un meurtre ou filmer un porno. Je soupirais et suivis Amy dans notre suite.
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 3 EmptyVen 10 Juin - 0:30

J'étais assis sur le lit de ma chambre. J'attendais depuis 8 heures se matin et toujours rien. Aussitôt que j'étais entré en contact avec le FSB, ils m'avaient ordonné de louer une chambre sans se miteux motel au passé douteux. Ils m'avaient promit que quelqu'un entrerait en contact avec moi et pour l'instant...toujours rien. Je m'étais douché et j'avais manger un peu en buvant une tasse de thé de très mauvaise qualité. Je commençais à être nerveux. Je n'arrivais même pas à faire confiance à ma propre tête, comment pouvais-je faire confiance au FSB?

Alors que j'étais assis sur mon lit, j'essayais de forcer ma tête à retrouver les bouts de mémoires qu'elle avait effacé.

Je m'appelle Nikita Mikhaïlovitch Volkov, j'ai 25 ans, je suis né à Perm le 13 novembre. Ma mère est partie lorsque j'avais sept ans...je suis au service d'Anton Fedorov, je suis un tireur d'élite pour le FSB, je...je...je ne me rappelle plus qui je suis, ce que je fais en Amérique...

Je soupirais et continuais de répéter le même discours. Peut-être qu'à force de le répéter, je me souviendrais de quelque chose. Trois coups furent frapper à ma porte et méfiant, je me levais pour aller répondre. Je n'avais aucune arme sur moi excepté une cuillère pour brassé mon thé et une télécommande. Je déverouillais la porte et aussitôt que je l'ouvris, j'eus envie d'appeler le FSB, les supplier d'envoyer quelqu'un d'autre. N'importe qui sauf lui. Alexeï Vassily s'invita dans ma chambre sans même que je l'invite. Son complet était d'un noir charbonneux et ses cheveux étaient parfaitement placé. Il me sourit avec arrogance. Je fermais la porte derrière lui.

- Alors comme ça tu es encore plus malade mentale que l'on le croyait. Dit-il hautain.

Je serrais les poings et me forçais pour ne pas le jeter par la fenêtre et prendre un morceau de verre brisé pour le poignarder.

- Tu sais plus parler? Me demanda-t-il.

Je pris une grande inspiration et baissais les yeux, je sentais la colère monter en moi et je n'avais pas envie de détruire toute cette chambre. Je fermais les yeux et comptait jusqu'à 100. Comment était-je supposé retrouver la mémoire avec Vassily pour me faire perdre patience à toute les secondes?

- C'est pas grave. Sourit Vassily. Je suis capable de te faire parler. Je connais tes failles...Tes envies.

Je soupirais et observais Alexeï s'asseoir sur mon lit, retirer ses chaussure et ouvrir la télévision.

- Pourquoi est-ce que c'est toi qu'ils m'ont envoyer? Grommelais-je. De tout leur putains d'agents il a fallut que je tombe sur toi...

Alexeï me fit un clin d'œil.

- N'est-ce pas évident Volkov? Ils te test. Ils ne te font pas confiance.

J'allais défoncer quelque chose si Alexeï continuait de parler. Je sortis de ma chambre, claquant ma porte derrière moi. Je marchais rageusement, ne regardant pas où j'allais. Je donnais un coup de pied contre le mur et jurais dans toute les langues que je connaissais. Je me retournais vers le mur et mes poings partirent sans que je puisse les arrêter. Je frappais le mur de brique avec force, sentant la peau de mes jointures se fendre et ma colère s'envoler à chaque coup brutale.

- Goddamnit! Fucking bullshit! Why am I stuck with this asshat! That fucking rat! The motherfucking asshole! Grommelais en frappant le mur de brique de mes poings à chaque phrase.

Je me figeais en réalisant que je venais de dire tout cela en Anglais. Je savais jurer en Anglais, mais pas entretenir une conversation? Confus je passais une main dans mes cheveux et frappais le mur de mon poing. Je me laissais glisser contre le mur et appuyais ma tête contre la brique. J'essayais de mon mieux de calmer ma respiration. Mes mains seraient enflées demain. Les yeux fermés et assis sur le sol, je me répétais de nouveau.

Je m'appelle Nikita Mikhaïlovitch Volkov, j'ai 25 ans, je suis né à Perm le 13 novembre. Ma mère est partie lorsque j'avais sept ans...je suis au service d'Anton Fedorov, je suis un tireur d'élite pour le FSB, je suis pris avec Alexeï Vassily...

Je sentis une main se poser sur mon genou et sursautant, mes instinct prirent le dessus, je saisi une poignée du chandail de la personne. J'ouvris les yeux à la hâte et me projettais en une culbute, entrainant mon assaillant avec moi, son dos heurtant brusquement le sol. Je me dépêchais de l'emprisonner entre mes cuisses et de presser mon avant bras droit sur sa poitrine pour l'empêcher de se relever et mon poing gauche tout contre sa joue. Alors que je me calmais, je fronçais les sourcils. Je connaissais se regard vert c'était la fille de l'hôpital.

- Как вы меня нашли? Comment m'as tu trouver?
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 3 EmptyMar 14 Juin - 23:47

L'hôtel semblait tellement l'endroit le plus miteux sur la terre. Tout se détériorait et je réalisais à quel point ce serait l'endroit parfait ou pourrait se cacher Nikita. Il aurait choisit cet hôtel peu importe qu'il soit lui ou... le russe de Federov. Andy se stationne puis nous marchons dans le stationnement pour aller à la réception et je me demandais presque si cet endroit était ouvert. Il n'y avait aucunes affiches indiquant les heures, les tarifs ou quoi que ce soit. L'endroit pouvait presque sembler abandonnée et en jetant un regard dans le stationnement, il y avait quelques voitures. Je fronce les sourcils lorsque Andy ouvre la porte pour nous faire entrer. L'odeur n'était pas mauvaise non plus. Il y avait un mélange de vieux bas sales et de cigarette. Winter Haven m'avait bien plus au début, mais cet endroit me répugnait.  On s'approche du comptoir pour parler à la personne de la réception et je laisse bien sur Andy régler les détails. Je m'étais accotée le dos contre le comptoir et j'observais le stationnement de la fenêtre. Il y avait une route assez passante à côté de l'hôtel. Je n'écoutais pas vraiment ce qui ce passait entre Andy et l'homme, mais lorsque j'entendis un commentaire d'une histoire d'une nuit, je me retourne doucement avec un mélange de dégout et de confusion dans le visage. Je ne sais pas ce que je venais de manquer, mais j'étais à moitié heureuse d'avoir manqué, justement, la moitié.  J'eus un frisson de dégout dans le dos et je suivis Andy pour se rendre à notre suite. Je jette un dernier regard à l'homme et je le voyais traumatisé. C'était quand même drôle. 

- Nos enfants seraient surement de grandeur normale. C'est le point positif.

Je prends la clé qu'Andy me tendit sans rien ajouter et inséra la clé dans la serrure avant d'ouvrir la porte.  Je laisse tomber mon sac sur le bord du minuscule couloir avant de m'aventurer dans la chambre. J'aimais découvrir les hôtels. Les hôtels miteux c'était moins agréable, mais par chance, les suites de celui-ci étaient très jolie. Il y avait un énorme lit, un mini-frigo et le mur du fond, c'était une énorme porte française qui s'ouvrait sur une petite cours privée. Il y avait des palmiers qui séparaient la notre du voisin. C'était un très beau paysage et en regardant au loin, nous étions prêt de l'eau d'un immense lac. J'aimais bien. C'était calme et privé. Même les voitures sur le boulevard, on ne les entendaient pas. Je me laisse tomber sur le dos et je contemple le plafond alors que j'entends Andy bouger dans la pièce. J'espérais tellement que Nikita soit dans les environs. En même temps, j'espérais que non. Je n'osais pas l'avouer, mais le voir comme cela, comme il était avant... avant tout ce que nous avons vécu... ça faisait mal. Ça faisait beaucoup trop mal. Mon cerveau comprenait que nous l'avions perdu, qu'il ne serait pas le même et ce malgré s'il retrouve la mémoire. Je ne sentais plus le Jack Daniels dans mon corps et c'était une bonne chose. Je ne pouvais pas être saoule, pas en ce moment. Je m'accote sur mes coudes et regarde Andy. 

- Andy est-ce que tu cr...

Je me fais couper brusquement et je fronce les sourcils en entendant quelqu'un jurer en anglais violemment. Je me lève debout rapidement que j'en eu presqu'un mal de tête temporaire. Je m'approche de mon sac et en sors mon pistolet personnel que j'installe dans ma ceinture de mes jeans dans le bas de mon dos. Je ne pouvais pas prendre de chance. S'il y avait des italiens ou des russes, nous allions avoir besoin de ça. 

- Tu crois que c'est lui? 

Je m'étais tellement habituée à l'accent de Nikita, que je ne voyais plus vraiment la différence. Ceci dit, la personne qui s'y donnait à coeur joie dans le corridor, l'accent était très prononcé. Je me redresse et m'approche de la porte de notre suite. Je mets ma main sur la poignée et je me fais arrêter par Andy. Je vois la crainte dans ses yeux même s'il ne me l'avouera jamais. Nous avions réussi à nous échapper du Kremlin. Ce n'est pas une personne fâchée qui allait me faire peur. Pas maintenant. J'ouvre la porte doucement et jette un regard à l'extérieur. Il n'y avait personne à ma droite, mais à ma gauche, un peu plus loin. je vois une personne, un homme, Nikita assit sur le sol les yeux fermés. Je sortis rapidement de la chambre et m'approcha de lui sans me soucier de ce qu'il y avait autour. Je m'accroupi en face de lui et machinalement, puisque j'étais beaucoup trop habituée, je dépose ma main sur son genoux. 

- Nikita? dis-je doucement. 

Ce qui ce passa après, je ne pourrais pas vraiment le raconter. La seule chose que je sais, c'est que dès que je toucha le genou de Nikita, je me retrouve sur le dos en un clignement de yeux, le souffle coupée et le poing de Nikita contre mon visage. Il ne m'étouffait pas par contre et j'en étais reconnaissante. Une seule fois suffisait. Je ne pouvais atteindre mon arme, il me tenait trop fermement. Je l'entendis me dire quelque chose en russe mais je soupire et secoue la tête. 

- Je ne parle pas russe!

Je n'aimais pas être incapable de bouger. Je pouvais néanmoins bouger mes mains. Je baisse le regard et je vis mes mains très proche de ses cuisses. Nikita Volkov avait bien des défauts une fois que nous le connaissions bien. Je risquais peut-être de me faire frapper, mais c'était un risque à prendre. Je remonte doucement ma main et dès que je l'entendis parler, je lui serra le creux de cuisse et dès que j'eus un peu de lousse, je donna un coup de hanche pour le faire basculer sur le dos et je m'assis sur lui, l'arme pointer vers son visage. J'avais une étrange impression de déjà vu. Je tousse parce que le choc sur le sol m'avait tout de même coupé le souffle. Je tenais mon arme fermement dans ma main et me força à ne pas trembler.  La tension dans l'air était désagréable. Son regard bleu me transperçait de haine et ça me blessait au plus profonds de moi. Oh Nikita... si seulement tu arrivais à me reconnaitre. Je secoue faiblement la tête. 

- Je sais que tu me comprends Nikita. Tu viens de lancer les pires jurons anglais. 


Je déglutis faiblement et tourne mon regard pendant une mili seconde vers Andy qui arrivait. Tout c'était passé trop vite. Au moins, la bonne nouvelle, c'était que nous avions retrouvé Nikita. Sains et sauf et toujours... lui même?
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 3 EmptyMer 15 Juin - 14:44

Sa voix me laisse perplexe. Sans savoir pourquoi je la connais. On dirait un lointain souvenir ou le sentiment que l'on a après un rêve dont nous n'arrivons plus à nous souvenir. Ma tête me dit que je connais cette voix. Je fronçe les sourcils et secoue la tête, confus. Elle est une inconnue et elle parle dans une langue que je ne connais pas, je reconnais quelques mots ici et là, mais je ne la connais pas. C'est impossible. J'ai l'impression qu'elle voit tout de moi, pas seulement mon extérieur d'acier, froid et sans pitié, mais les morceaux brisé et sanglant du garçon que j'ai un jour été. Elle prononce mon nom plusieurs fois et je ne dis toujours rien...je ne comprend plus ce qui se passe. Elle me parle comme si elle s'attendait à ce que je la comprenne. J'ai mal à la tête, rien n'a de sens. J'ignore pourquoi, lorsque je la regarde, mon premier instinct n'est pas de me cacher derrière ma colère...non. Mon premier instinct est de la laisser m'approcher, lui montrer à quel point je suis vulnérable avec ma mémoire qui ressemble à un livre dont il manque des pages. Cela me terrifie.

- Почему ты за мной ? Pourquoi me suis tu?

Je sens sa main sur ma cuisse et je me fige, pourtant je ne l'empêche pas. Sa main remonte contre moi et je rougis, en fronçant les sourcils, mais que fait elle? Je suis un tueur, une brute, un loup cabale de faire le sale boulot, jamais personne ne me touche comme elle le fait. Je ne comprend pas. Ma tête est douloureuse...peut-être qu'ils ont raison, peut-être que j'ai réellement survécu à une explosion. Cela expliquerait le mal de crâne que je n'arrive pas à ignorer. Elle pressa le muscle à la jonction de ma cuisse et de mon bassin. J'ouvris la bouche confus, en sentant mon corps réagir, cherchant à s'éloigner de sa main, et demandant plus à la fois. J'ai un mouvement de recul, je ne veux pas qu'elle me touche de la sorte, peu importe ce que mon corps en pense. Elle est rapide et rusée, d'un coup de hanche elle inverse nos positions et me pointe son arme au visage. Ses mots sont familier, mais c'est plus du charabia à mes oreilles. Je serre la mâchoire et essaie de calmer la confusion et la colère en moi.

Je remarque à peine le blond qui semble sur ses gardes. Mais qu'est-ce qu'ils ont tous? Pourquoi on me suis? Le FBI je comprend, mais eux? Je ne veux rien dire pour eux, leur syndrome du héro ils peuvent se le fourrer bien creux là où je pense.

Je lui jette un regard noir. Je ne suis pas faible! Je suis un soldat, un tueur. Je ne laisserais pas cette fille me briser, je ne lui ferais pas confiance, elle ne m'approchera, si elle s'essaie, je la tuerais. Je n'avais pas besoin d'une faiblesse de plus.

- Tout va bien Amy? Demanda le blond.

Ce nom...sans savoir pourquoi se nom me rappelait une matinée passée au lit, la chaleur d'un corps contre le mien, le goût riche du chocolat, des airs de rock classique.

C'était le nom de la fille?

- Это Ваше имя? C'est ton nom? Demandais-je la voix dure.

Elle me regarde confuse, je vois à son regard qu'elle ne me comprend pas. Ce que je lui demande, n'a aucun sens pour elle. Son arme tremble dans ses mains et le blond me fixe avec attention, prêt à intervenir à tout moment.

La voix de Fedorov résonne dans ma tête.

Tue la Volkov. C'est tout ce que tu vaut de toute façon. Tue la.

Alors que je la sens hésiter, et se retourner vers le blond, je détache la lame que j'ai à la ceinture et m'empresse de la posé sous son menton, la pointe de la lame pressé contre sa trachée. Et d'un coup du revers de la main, je lui fait lâcher son arme.

Tue la Volkov. Elle en sait trop sur toi. Tue la. Ne la laisse pas te contrôler.

- Как вас зовут? Quel est ton nom? Demandais-je les dents serrées. J'enroule mes jambes autour de sa taille et avec la force de mes cuisses je me hisse par dessus elle, la lame restant toujours tout contre son cou.

Je presse doucement le couteau contre elle, pour qu'elle sente la lame à chaque souffle. Je ne briserais pas pour elle. Elle ne me contrôlera pas! J'ignore ce qu'elle sait à mon sujet, mais elle n'en saura pas plus.

- Брось нож. Dépose le couteau.
M'avertit le blond.

Il s'est approché et je peux voir dans ses mains une arme, sans doute celle que la fille a laisser tomber.

Pourquoi est-ce que se nom m'est si familier? Amy...

Tue la! Tue la! Tue la! Tue la! TUE LA!

Juste au moment ou la lame allait percer la peau...mon instinct me fit douter.

Ne fais pas sa Nikitushka...tu le regrettera. Ne la tue pas.

Ma main tremblais contre le cou de la fille. Je voulais enfoncer la lame dans sa gorge et en finir, mais ma main refusais de coopérer. Confus je lance la lame à boit de bras et laisse échapper un cri de frustration. C'était la première fois que je n'arrivais pas à tuer quelqu'un. D'ordinaire je n'avais pas se problème. So Fedorov l'apprenait...j'étais un homme ruiné. Je me levais en vitesse de sur la fille, comme si j'avais été brûlé au fer rouge. J'étais dégoûté, par moi-même et par ma faiblesse. Je ne me reconnaissais plus.

- ваше имя ... что это? Ton nom...quel est-il?

Le blond lui traduit en vitesse, gardant son arme pointé sur moi. Même si sa position est impeccable, ses yeux ne mentent pas, il n'aime pas tirer.

- Il te demande ton nom. Murmure le blond à la fille qui se trouve tout près de lui.

Elle ne parle pas, ses yeux sont fixés sur moi. Je calme ma respiration et essaie de me calmer. Ces petits bout de mémoires me panique. Qui étaod-je devenu durant ses dernières 5 années? J'ai la tête qui tourne et j'ai peur...je ne sais plus qui je suis, ce que je fais ici...je ne peux faire confiance à personne, pas même à moi.

- Alors, tu as fini ta petite crise? Me demande Alexeï en s'aventurant vers moi en roulant ses manches de chemise.

Je me fige au son de sa voix j'avais oublié sa présence. J'étais sous ses ordres jusqu'à nouvelle ordre. Je peux sentir le blond et la fille se raidir. Ils n'ont pas l'air d'apprécier Alexeï plus que moi. Donc ils le connaisse?

- Ah. De belles retrouvailles je vois.

Alexeï n'adresse pas même la parole aux deux autres, il me prend le bras et m'entraine avec lui, impatient d'être ailleurs. Je me défait de sa poigne avec violence et le laisse ouvrir la porte de ma chambre
...qui maintenant est notre chambre. Je ne partagerais pas le seul lit de la pièce avec lui, je prendrais le bain.

Aussitôt que j'entrais, je me laissais glisser le long du mur. Alexeï ferma la porte et resta debout devant moi. Je passais une main sur mon visage.

- I knew her Alyosha...I knew her did I?

J'ignore pourquoi et comment je m'exprime en anglais, mais les mots sont sortis de ma bouche sans que je n'aille le temps d'y réfléchir. Alexeï s'agenouille devant moi et je reconnais cet étincelle dans son regard. Il se délecte du chaos qui brouille mon esprit en morceaux.

- Oui Nikitushka. Tu la connais. Elle est ta mission.

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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 3 EmptyMer 15 Juin - 23:26

Je pouvais sentir la confusion dans sa voix, dans sa posture. C'était étrange à quel point Nikita semblait perdu mais qu'il tentait de ne pas le montrer. Il avait peur, c'était évident et pourtant, il tentait tant bien que mal à se montrer fort. Toujours sur lui, mon arme dans mes mains, légèrement tremblantes, je le vois ouvrir la bouche et dire quelques mots, mais je n'arrive aucunement à comprendre ce qu'il me dit. Il me parlait en russe et évidemment, je ne comprenais rien de ce qu'il me disait. Je secoue la tête. 

S'il te plait Nikita, je sais que tu es là. 

- Je viens de dire que je ne comprends pas le russe! 

Je soupire d'un mélange de tristesse et de colère. Je voulais pouvoir lui parler, lui expliquer ce qui ce passait. Il était méfiant envers moi et c'était surement à cause de la trop grosse proximité entre nous deux. J'étais trop à l'aise avec lui et ça l'effrayait. À ce moment, je m'en voulu de ne pas avoir demander aux gars de me montrer le russe. J'en aurais eu besoin un jour ou l'autre et il faut croire que c'était maintenant. Pourtant, Nikita venait de dire plusieurs phrases en anglais il y à peine quelques minutes. Il aurait du être capable de répondre! Son anglais n'était pas bien loin il fallait simplement qu'il arrive à se rappelle comment utiliser ses phrases. Je tourne mon regard vers Andy pour lui demander de me traduire puisque je ne comprenais rien, mais je sentis une lame contre la peau de mon cou et je me figea tout en sentant mon arme me quitter les mains et je me retrouve une nouvelle fois sur le dos. Je voulais lui crier de m'enlever ce couteau de sous la gorge, que ce n'était pas drôle, mais Nikita n'était pas Nikita. Il ne connaissait pas ma peur des couteaux, il ne me connaissait pas. Il ne me connaissait pas. J'ouvris la bouche pour parler, mais rien ne sortait. Je n'arrivais pas à parler je sentais la lame contre moi et  respirer me faisait peur. Comme si la lame allait transpercer ma peau alors que je prenais une respiration. Je l'entendis me demander quelque chose pour la deux ou troisième fois et je n'arrivais tout simplement pas à répondre. J'entendis Andy répondre à Nikita en russe. 

Je voyais dans son regard qu'il allait me tuer. Je le voyais trop bien. La lame me faisait bien plus peur que Nikita lui-même. S'il décidait de me tuer, je n'allais pas nécessairement l'en empêcher. Je préférais mourir que de vivre sans lui. Il était tout pour moi et savoir qu'il est quelque part à vivre sa vie, sans moi, sans savoir qui j'étais et sans s'en soucier... je préférais mourir plutôt que de vivre en sachant tout cela. Mon menton trembla et je ferme les yeux. J'arrivais à peine à respirer tellement j'étais paralysée. 

Je suis désolée que tout ce termine comme ça. Je suis désolé de les laisser te faire du mal, Nikita. Je suis désolé de t'abandonner Andy... 


Je sentis un poids s'enlever de sur moi et j'ouvre les yeux rapidement avant de me relever et d'aller me réfugier près d'Andy. J'étais paniquée, reprenant à peine ma respiration. Je me sentais trembler un peu partout. Je croise les bras contre moi pour essayer de calmer le tremblement. J'étais certaine que j'allais mourir maintenant. Je pouvais le voir dans ses yeux qu'il voulait et qu'il allait me tuer. Pourquoi ne l'avait-il pas fait? Il devait y avoir quelque chose qui lui a fait changer d'avis. Un souvenir? Une impression? Je ne crois pas qu'il allait me le dire si je lui demandait. J'entendis la voix d'Andy me traduire ce qu'il essayait de me dire et je fronce légèrement les sourcils. J'ouvris la bouche pour essayer d'articuler mon nom, mais j'étais un peu trop sous le choc. Mon menton trembla de nouveau, mais aucuns sons ne sort de ma bouche. Je tourne brusquement la tête lorsque j'entendis la voix d'Alexei. Qu'est-ce que ce salaud faisait ici? Nikita avait surement réussi à rejoindre le Kremlin. Il avait réussi à rejoindre les russes et maintenant Alexei était au courant de la condition de Nikita?! Bordel de merde! FUCK! HELVETE! FANCULO! 

- Alexei... 

Je le vis se tourner légèrement vers nous et nous faire un sourire alors qu'il entrainait Nikita vers une des portes de chambre. Celle juste à côté de la nôtre. Je voulu m'approcher rapidement pour l'arrêter, mais il referma la porte brusquement devant moi. Je reste planté devant la porte quelques secondes puis je secoue la tête. Alexei était dans le décors. Alexei avait tout le pouvoir sur l'esprit de Nikita. Alexei allait en profiter un maximum. Nikita allait se faire embrouiller le cerveau et nous n'allions avoir aucunes chances de le récupérer. Je me retourne vers Andy et je dus me retenir fermement de ne pas me mettre à pleurer en plein milieu du corridor. Il y a à peine quelques secondes, j'étais certaine de mourir et maintenant, Alexei avait entrainé Nikita dans une chambre sans dire un mot. Je soupire et me passa une main dans les cheveux puis marche jusqu'à notre chambre. Je suis suivi d'Andy et lorsque je l'entends fermer la porte de notre chambre, je me laisse tomber sur le sol et accote mon dos contre le rebord du lit. Je rapproche mes genoux vers ma poitrine et laisser tomber mon front contre mes genoux. J'avais apporté une bouteille d'alcool, de la vodka, dans mon sac, mais je n'avais pas du tout  la force de l'attraper et de la vider d'un coup. J'étais encore trop hangover de ma brosse d'hier. Je secoue la tête et me force à ne pas me mettre à pleurer. 

- Fucking Alexei... 
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 3 EmptyDim 19 Juin - 23:34

Du moment qu'Amy c'était levée pour aller voir la source du vacarme qui venait du couloir, je me levais en sentant mon coeur se serrer. Je regardais Amy sortir de la chambre. Je ne supportais pas de la voir espérer et chaque fois être blessée. Nikita n'était plus le même. Il avait l'instinct d'un tueur et même si je n'avais pas peur de lui, j'avais peur des gens qui le contrôlait. Je fermais la porte de la chambre derrière moi et fis quelque pas dans le couloir avant de voir Amy à califourchon sur un Nikita au visage dur et méfiant. Je soupirais. J'avais passé tellement de temps à écouter Nikita et Amy se morfondre et s'espérer, tellement de temps à les convaincre de se donner une chance...et voilà que tout était de retour à la case départ. J'eus le malheur de prononcer le nom d'Amy une seule fois et Nikita se transforma en ouragan, la voix forte et remplie de venin, comme si nous étions tout ce qu'il détestait le plus au monde. Il était tellement brusque avec Amy. Avant, il n'aurait jamais osé être si rude, il ne lui aurait jamais fait de mal, elle était ce qu'il avait de plus précieux. Lorsqu'Amy échappa son arme, je la ramassais, redoutant le moment ou j'aurais à m'en servir. Nikita ne cessais de demander à Amy comment elle s'appelait et je vis...je vis dans son regard, qu'il n'était pas en contrôle de ses moyens, il était appeuré et personne ne faisait quoique se soit pour l'aider à comprendre. Il se souvenait le prénom d'Amy et ne comprenait pas pourquoi il lui était familier. Lorsqu'il pressa son couteau contre la gorge d'Amy, je pointais l'arme sur lui. Je ne voulais pas faire feu sur lui. Il était mon meilleur ami, même si pour le moment il n'était seulement qu'un assassin qui ressemblait à mon meilleur ami. Je serrais les dents alors que la lame de Nikita se pressa plus fortement contre Amy.

Please don't make me do this Nikita. Please don't make me shoot you.

Nikita se redressa tellement vite, qu'il manqua de me renverser. Il se plaqua presque contre le mur, les yeux hantés, comme ceux d'un animal traqué. Il semblait affreusement jeune et seul, mais otute les perches que nous lui tendions, il les oblitérait et s'enfermait dans sa colère. Nous aurions pu l'aider. Je ne pu m'empêcher de lever les yeux au ciel en entendant la voix d'Alexei, grave et moqueuse. Il semblait aussi impecable que jamais, mais osn regard se durci lorsqu'il nous vit là.

- Trying to win him back? Ne pus-je m'empêcher de lancer la voix froide et agressive.

Alexei resta interdit un moment et pris le bras de Nikita avec violence, ses doigts s'enfonçant dans son bicep. Alexei le traina derrière lui. Nikita se défit avec la même violence. Ils entrèrent tout les deux dans la suite à côté de la notre et je me retournais pour observer Amy. Elle ne sembla pas vouloir rester là, donc elle se retourna en vitesse pour entrer dans notre suite. Je jetais un dernier regard à la porte maintenant fermée de la suite d'Alexei et Nikita. Si Alexei jouait avec la tête de Nikita, nous allions être des cibles de choix. Je soupirais et secouais la tête. Alexei Vassily était le pire, vraiment le pire aide que Nikita pouvait avoir. J'entrais dans notre suite et fermais la porte avec frustration. Je me massais les tempes et jurais, je ne parlais que très rarement français, mais maintenant je n'arrivais pas à m'en empêcher. Un câlice bien senti était cathartique. Amy était assise sur le sol, le dos appuyer contre le lit et le regard vide. Je ne pouvais pas imaginer le genre de douleur dans laquelle elle était plongée. Elle avait une bouteille de vodka à la main et mon coeur se serra. Elle en prit une longue gorgée en maudissant Alexei. Je savais exactement ce qu'elle voulait dire. Je m'assis à côté d'elle et lui offrit un petit sourire triste.

- Je peux? Demandais-je en tendant le bras vers la bouteille.

Elle me la tendit et je portais la bouteille à mes lèvres, prenant une gorgée. La chaleur de l'alcool descendit dans ma gorge et je ne pu m'empêcher de penser que j'aurais besoin de bien plus qu'une bouteille pour oublier l'horrible situation dans laquelle nous étions plongée. C'est dans ces moments là que j'avais envie de prendre une lame et de la forcé contre ma peau. Amy et moi nous partagèrent la bouteille. Le goût de la vodka me restait sur les lèvres et la chaleur dans mon ventre et dans ma tête était plaisante. Je ne sais pas combien de bouteille nous burent. Je ne sais plus tellement. Je sais seulement que l'habitude de guérir ma douleur avec une lame était plus forte qu'elle ne l'avait été depuis que j'étais sortis de l'hôpital. J'avais blessé Nikita pour rien puisqu'il ne se souvenait d'absoluement rien. Je laissais échapper un long soupir et observais mes poignets avant de me lever. Je vascilliais légèrement et du me rattraper sur le bord de la table de nuit. Je me penchais pour prendre mon sac, je trainais toujours des crayons avec moi. Un sharpie et une plume. Je m'assis en indien sur le lit et ouvrit le bouchon de la plume. Je commençais à dessiner sur la peau de mon poignet. Les textures étaient étrange dû à mes cicatrices, mais je me concentrais sur ce que je dessinais, des formes, des visages, des fleurs, un chat. Je sentis le matelas bouger et je levais les yeux pour voir Amy qui m'observait avec de grands yeux.

- J'ai besoin de quelque chose de beau. Lui dis-je.

Je continuais de dessiner mon bras jusqu'à ce qu'il n'y ait pas un centimètre de libre jusqu'à mon coude. Je me tournais vers Amy et levais les yeux pour lui demander la permission avant de dessiner des tournesols sur son avant bras, et puis un chat, tout petit, et un cupcake parce qu'elle aimait les cupcakes. Je me retenus d'écrire Malenk'ii feyerverk en cyrillique.

Je ne sais plus quand je tomba endormi, mais je me réveillais en même temps que le soleil, la joue d'Amy presser sur mon épaule et plusieurs bouteilles d'alcool vide sur le sol. Je jetais un regard à mon bras et pour la première fois...je n'eus pas honte. Je secouais doucement Amy.

- Debout Amy, ont a besoin d'un plan d'attaque.
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 3 EmptyLun 20 Juin - 0:21

Cette fille...Amy, Amy était son prénom, était ma mission. J'étais confus, rien ne semblait réel. Pourquoi était-elle ma mission? Qu'avait-elle de si important que j'avais besoin de l'éliminer? Je ne dormis pas de la nuit, je répétais son nom sans cesse dans l'espoir qu'il ne ferait plus gonfler mon cœur. Elle semblait si triste, comme si elle avait perdu quelque chose d'immense, comme si elle avait le poids du monde sur les épaules. Je la connaissais. Je connaissais son nom et son regard et le son de sa voix. J'ignorais qui elle était, je ne me rappelais plus qui elle était, mais je la connaissais. Étendu sur le futon, fixant la porte, j'essayais de forcer ma tête à remplir le vide. J'avais mal à la tête et je ne m'aidais pas du tout en essayant de forcer ma mémoire à revenir. J'avais envie de me lever et aller frapper à la porte d'à côté.

Parle moi de toi. Comment nous sommes nous connus? Pourquoi ne me déteste tu pas? Sais tu que je suis chargé de te tuer?

Je soupirais et passais une main sur mon visage. Donc je n'étais pas compromis...j'habitais réellement ici. Pour traquer cette fille? Tout ici me semblait familier et étranger à la fois...je ne savais plus ce qui était vrai.

Lorsque le soleil se leva, j'étais déjà debout, je pris une douche et me sentant en morceaux, je restais un long moment sous l'eau chaude. Toute les coupures et les ecchymoses sur mon corps...tout le monde parlait d'une explosion. Moi...je n'en avais aucun souvenir, mais mon corps en portait les marques. J'eus un frisson de dégoût à l'idée d'avoir d'autre cicatrices. Je sortis de la douche et m'habillais en silence. Alexei dormait toujours, il n'avait jamais apprécier se lever tôt et j'étais heureux de pouvoir avoir quelques minutes sans lui. Je sortis des poches de thé de la boite de bois placé près de l'évier de la petite cuisine et me servis. Je m'assis sur le comptoir et fixait mon thé.

Amy...Elle était ma mission. En quoi consistait cette mission dont me parlait Alexei? Je n'étais pas dupe, je savais que cela signifiais que la fille mourrait et très certainement par ma main. Mais pourquoi devais-je la tuer? Pourquoi Fedorov m'avait envoyer ici dans le but de terminer la vie de cette inconnue?

Le hic dans tout cela, c'était que je n'arrivais pas à la tuer...quelque chose en moi bloquait lorsque j'essayais.

Alexei se planta devant moi, sortant de nulle part, les cheveux en bataille et vêtu seulement d'une paire de boxeur. Il me sourit avec charmant, et posa les mains de chaque côté de mes hanches, approchant son visage dangereusement près du mien.

...Est-ce qu'il flirtait avec moi?

- Доброе утро. Me dit-il la voix rauque.

J'avais l'envie irréprésible de lui foutre mon thé brûlant dans les boxeurs. Le visage de glace je le fixais.

- Nous avons besoin de parler toi et moi. M'averti Alexei.

- Si tu met des vêtements.

Alexei eut presque l'air insulté et je bu mon thé comme si de rien n'était. Il disparut de ma vue et je levais les yeux au ciel. Je pris place sur le vieux divan et fixait la porte avec envie, tout ce que j'avais besoin c'était deux minutes pour disparaître. Avant que je ne puisse obéir à mon besoin de partir, Alexei arriva vêtue d'une robe de chambre blanche et épaisse. Il prit place à côté de moi et je remarquais les photos qu'il tenait dans ses mains. Il me les planta sur les genoux en laissant ses doigts s'attarder sur moi. S'il n'enlevait pas ses doigts immédiatement, j'allais les lui casser, tous. Je posais mon thé sur la table basse et observait les images. 7 images au total, deux femmes et 5 hommes.

- Tes cibles. M'avertit Alexei. J'avais besoin de t'éloigner de Miami, pour m'assurer que tu n'étais pas sous écoute.

À l'endos des photographie je pouvais lire les noms de ses gens, même s'ils étaient écris avec l'alphabet latin. Amy Williams. Le maire de Miami, un avocat, le chef de la police de Miami, une diplomate, un sénateur, Andrew Huntington. Sans savoir pourquoi j'eus le réflexe de vouloir corriger la photo et d'écrire Andy.

- Échoue et tu souhaitera ne jamais avoir connu la Russie. M'averti Alexei.

- Pourquoi ses deux-là? Demandais-je en pointant les photos du grand blond (Andrew apparement.) et de la fille...Amy.

Alexei m'observa un long moment, il haussa les épaules nonchalament.

- Elle est la fille de Locarelli et elle a assassiné Fedorov. Quant à l'autre...c'est un voleur, il a volé une propriété du Kremlin.

De tout ce qu'Alexei m'avait déverser dessus, je n'avais compris qu'une chose...Fedorov était mort? Je fronçais les sourcils, dans ma tête d'adolescent je l'avais cru immortel. Faut croire que j'avais tort.

- Fedorov est mort? Osais-je demander. Alexei ne répondit rien, mais il caressa sa joue droite, un signe nerveux qu'il avait. Je pris cela pour un oui.

Je me levais, les photos dans les mains, prêt à aller étudier ses gens que j'allais devoir tuer. Alexei posa sa main contre mon épaule pour m'empêcher de partir et glissa ses doigts le long de ma nuque avant de les enfouir dans mes cheveux. Je me figeais. Il approcha sa bouche de mon oreille et je retenus mon souffle. Je voulais le tuer, j'aurais tout donné pour qu'il soit ma cible en se moment même.

- Huntington et Locarelli...ne les laisse pas t'approcher. Ne leur parle plus. Me dit Alexei tout contre mon oreille.

Je pris ma tasse de thé et j'obéis à mon instinct, je tirais sur la robe de chambre d'Alexei et l'ouvris avant de laisser couler mon thé sur ses boxeurs. Alexei jura et cria de surprise, sa peau tourna au rouge sous la chaleur du liquide. Je lui fis un petit sourire froid.

- Dis moi quoi faire une autre fois et ce sera toi ma cible.

Je ramassais mes choses et sortie de la chambre les photos dans le sac avec mes quelques possessions. Alexei à mon grand malheur fini par me retrouver dans le stationnement, sa démarche était raide et lente. Il me jeta un regard blessé et haineux.

- Tu ne croyais pas que j'allais te laisser partir? Me demanda-t-il.

Le FSB se moquait de moi, ils savaient que je n'arrivais pas à me contrôler autour d'Alexei. Je soupirais et croisais les bras en fixant Alexei. Il m'imita et croisa les bras aussi.

- La diplomate a une maison tout près d'ici. M'indiqua Alexei. Commence par elle. Sois revenu pour 17h. Je t'attendrais au McDonald de l'autre côté de la rue. Si tu n'es pas revenu à cet heure. J'irais te chercher moi-même.

- Ton père se porte bien? Demandais-je. Il trompe toujours ta mère?

Alexei me lança un regard noir et s'éloigna sans un mot. J'attendis qu'il soit complètement hors de vue avant de me forcer la serrure d'une voiture quelconque et de prendre la route.

Apparement j'avais une diplomate à tuer aujourd'hui.

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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 3 EmptyLun 20 Juin - 22:48

J'avais mal. j'avais énormément mal. Je ne sais pas si une personne pourrait réussir à comprendre la douleur que je ressens en ce moment. Je ne sais même pas si j'arrive à la ressentir de la bonne façon. Je me sentais vidée d'énergie, je ne savais plus vraiment comment agir. Tout se bousculait dans ma tête et pourtant, malgré mon bon contrôle de moi-même, je n'arrivais pas a gérer les émotions qui s'y bousculaient. J'étais au moins heureuse de réussir à en garder la majorité à l'intérieur de moi. J'avais le sentiment de montrer mon coeur brisé, mais ce n'était qu'une infime partie de ce que je ressentais réellement. J'avais finalement attrapé ma bouteille de vodka que j'avais mise dans mon sac. C'était presqu'un péché de me noyer dans l'alcool pour oublier que l'homme que j'aime, mon autre moitié, mon meilleur ami était parti. Je passais mon temps, depuis quelques jours, à me torturer avec cette partie. Et pourtant, j'avais toujours le petit espoir de retrouver Nikita. Le Nikita que je connaissais. Pas le tueur, l'homme. 

- Gâtes-toi.

Je tendis la bouteille de Vodka déjà entamée à Andy qui vinrent s'assoir à mes côtés. Je laisse sortir un soupire et le regarde boire à même le goulot. Je m'en fichais. Je faisais la même chose. Nous n'allions pas commencer à chercher des verres pour faire les bonnes manières. Je venais à peine d'être presque tuée avec un couteau, par Nikita. Je n'arrêtais pas à repenser au moment ou je m'étais résignée. Ce moment ou j'ai senti la lame s'enfoncer dans ma peau et que je savais que j'allais mourir. Je savais que Nikita allait me tuer. C'était tellement évident dans son regard, mais il ne l'avait pas fait et je ne comprenais pas pourquoi. Il n'arrêtait pas de demander mon nom, comme s'il se rappelait de mon nom, mais ce n'était qu'une illusion que je me faisais. Nikita était parti, disparut. Il ne restait qu'un assassin russe que je ne connaissais pas.  J'ai perdu la notion du temps. L'alcool me frappait assez rapidement en générale et je ne buvais pas de la vodka directement de la bouteille. Alors dès que je sentis ma tête tournée, je ferme les yeux  et pris quelques respirations. J'essayais de m'imaginer dans un endroit tranquille, à faire quelque chose que j'aime. J'essayais de me forcer à penser à autre chose mais c'était difficile. C'était tellement difficile.  Le temps passait beaucoup plus vite lorsque son cerveau est imbibé d'alcool. Je ne sais plus il était quelle heure, mais le soleil s'était couché et nous avions bu plus qu'une bouteille. Je ne me souviens plus de ce qui c'était passé entre la première bouteille et la dernière, mais ça m'indifférait beaucoup. Je n'avais pas bougée de ma place, sauf si c'était que j'avais besoin d'aller prendre un peu l'air. J'étais installée tranquille. Ma tête avait réussi à faire un peu le vide. J'avais moins mal. J'arrivais moins à penser également. Ça aidait beaucoup. Je vis Andy se lever et aller fouiller dans son sac. Je tourne mon regard vers l'énorme porte qui mène à la petite cours personnelle. Il faisait noir et tout semblait endormi. Je ne pouvais même pas dire l'heure qu'il était. Je sentis le lit bouger et je me retourna pour y voir Andy qui avait commencé à se dessiner sur les avants bras. Qu'est-ce qu'il faisait? Je fronce les sourcils de surprise et aussi curieuse. Je grime sur le lit et m'assois à côté de lui. Je passa ma main dans mes cheveux et j'en replace quelques mèches derrière mon oreille. Ils avaient allongés énormément depuis la Russie, et leur couleur blond se mélangeait au brun naturel de mes cheveux. Ça faisait différente et c'était bien. Au moins, la longueur reprenait le dessus et je me sentais mieux comme cela. 

- Qu'est-ce que tu fais? 

Je le regarde dessiner sur son bras. Ça me prit un moment, mais lorsqu'il m'expliqua pourquoi il faisait cela, je hoche la tête doucement un peu dans le vide. Je lui tendis mon bras lorsqu'il approcha son sharpie et je le laisse me dessiner sur la peau. Je le regarde dessiner et je me rendis compte que je n'avais jamais vu Andy dessiner ou quelque chose dans le genre.  Mon regard était baissé vers mon bras et j'eus un petit sourire lorsqu'il dessina un cupcake.  C'était mignon. Je lève mon regard vers Andy et lui souris.  

Après cela, je ne sais pas ce qui ce passa, mais je sais que je me suis endormie contre Andy.  Je ne croyais pas être capable de m'endormir et pourtant, je tomba comme une masse. J'étais épuisée, fatiguée, saoule et encore plus. Ma tête me tournait et si je ne m'étais pas endormie, j'aurais surement été malade. Depuis un bout, j'abusais un peu trop de l'alcool. Je le savais, mais je n'arrivais pas à m'arrêter. Ça me faisait du bien. Beaucoup trop de bien. Je sentis quelqu'un me secouer doucement pour que je me réveille et je lâche un gémissement avant de m'enfouir la tête contre l'oreiller. Je dus me redresser assez rapidement puisque garder ma tête dans l'oreiller m'étouffait légèrement. Je soupire et ma passe une main dans les cheveux. J'étais hangover et pourtant.  Je ne pouvais pas être aussi hangover que la fois ou Nikita s'était saoulé pendant une mission, mais tout de même. Heureusement, je n'avais pas envie de vomir et c'était une bonne chose.
 
- Il est quel heure? marmonnais-je. 

Je tourne la tête en me passant les mains dans le visage comme une enfant. Le cadran cheap de l'hôtel m'indiquait qu'il était à peine 6 heures du matin. Urgh. C'était beaucoup trop tôt pour moi. Je ne croyais même pas que l'alcool avait finit de faire son effet sur moi.  Un plan d'attaque? Un plan d'attaque contre quoi? Je soupire et pris la tasse de café qu'Andy me tendit. Un café, c'était ce que j'avais de besoin. Peut-être même de dix. 

- Un plan d'attaque? Avec Alexei dans le portrait, on vient littéralement de perdre Nikita... peut importe ce qu'on va réussir à faire, il va faire plus confiance à Alexei qu'à nous. 

J'étais un peu pessimiste, mais c'était la vérité. Avec Alexei, notre but de ramener Nikita à la normale allait être très difficile. 

- Il faudrait réussir à faire disparaitre Alexei..

Je vis le regard de Andy. 

- Oh come on. Je ne parle pas de le faire disparaitre au sens propre. Juste l'enlever de nos pattes le temps que l'on retrouve Nikita. 
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