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I'm not addicted to alcohol or drugs, I'm addicted to escaping reality.
 
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 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]

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Amy Williams
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Amy Williams


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MessageSujet: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] EmptySam 28 Mai - 0:44

Voilà quelques semaines, peut-ête un mois et demi que Nikita, Andy et moi étions revenu du Canada. Ce voyage fût une expérience très agréable pour nous trois, mais spécialement pour Andy qui a eu la chance de revoir sa famille. Nous avons eu la chance de rencontrer sa mère qui était un coeur. Je l’adorais. Son grand frère Jacob était très gentil également. Il avait une petite fille qui était mignonne comme un coeur mais avec un sale caractère. C’était une Huntington après tout. Elle s’était même amouraché de Nikita à un certain point.  C’était le cas également de Clara, la petite soeur d’Andy qui avait eu l’oeil sur Nikita. Elle semblait gentille, mais avait un caractère aussi incroyable que son frère. Et elle ne m’aimait pas et c’était, disons, toujours flou la raison. J’avais l’impression qu’elle se sentait menacée, mais elle n’avait rien à craindre de moi. Et pourtant… 

La routine était reprise dès que nous avions mit le pied à Miami. Horatio nous attendait avec d’énormes dossiers qui devaient être mit à jour. C’était un peu sa revenche personnelle puisqu’il n’Avait pas aimé l’attitude d’Andy qui lui avait forcé de nous payer ce voyage. C’était un bien pour un mal et il fallait que nous nous attendions à avoir des représailles de la part d’Horatio. La seule différence, c’était que nous étions plus calmes et sereins, tout les trois. Andy avait retrouver son sourire et son énergie, Nikita semblait reposé. Pour ma part, je me sentais bien. C’était bien la première fois que je me permettais d’affirmer, pour de vrai, que je me sentais bien. L’impression que ma vie redevenait normale, m’apaisait. C’était un véritable bonheur de ne pas avoir à toujours regarder par dessus mon épaule. Ce voyage nous avait rapproché encore plus, tout les trois, et je ne pouvais pas demander mieux.  Ça faisait même un an que Nikita et moi étions ensemble. C’était étrange de dire cela comme ça. Il y avait quelques jours à peine, nous étions en train de célébrer avec une sortie dans un restaurant et des coupes de vins. Je peux vous laisser imaginer ce qui c’est passé par la suite. Je suis certaine que vous avez l’imagination bien fertile. C’était fou quand j’y pensais. Il y a un peu plus d’un an et quelques mois, je faisais la connaissance de Nikita et nous nous tabassions dans la balistique quelques jours plus tard. Maintenant, nous étions ensemble depuis un ans et si on enlève notre mission à la galerie d’art, tout allait très bien entre nous. Andy lui, il était avec Hasina même s’il ne l’avouait pas. 

Une journée comme les autres qui se résumait à aller chercher un café pour Andy et moi, puis me lancer dans des rapports écrits interminables. Je n’avais toujours pas avancé depuis que j’avais finalement terminé le rapport de la Russie il y a plusieurs semaines. C’était la partie la plus ennuyante de mon travail. Écrire des rapports étaient inscrire toutes les méthodes utilisées, les pistes consultées et tout les indicies trouvés. Mettre a jour l’enquête et conclure avec la décision du juge face à un arrestation. Il ne fallait surtout pas oublié les interrogations. C’était très important aux yeux d’Horatio. J’étais assise dans la salle des employés au deuxième étage. C’était silencieux puisque quelques agents avaient étét appelés sur une scène de crime en bordure de Miami Beach. Un jeune couple qui se serait disputé et que la femme avait sortie une arme de son sac et tiré sur son amant. C’était fou à quel point les gens étaient maniaques avec l’amour. Je lève la tête de mon laptop et soupire. Je ne pouvais pas dire depuis combien de temps je travaillais. Il était peut-être 14 heures et le soleil plombait sur la ville. J’aurais nettement préférée avoir congé comme mes deux accolytes. Je les enviais en ce moment, mais je devais bien gagner ma vie honnêtement. Je m’étiras sur le divan et déposa mon laptop à côté de moi. Je me leva et m’approcha du minuscule frigo que nous gardions dans la salle des employés. Il y avait souvent des sodas ou des bouteilles d’eau pour tout le monde, mais la plupart du temps, il ne restait pas grand chose dès 11 heures du matin . Je me pencha et réussi a trouver une bouteille d’eau qui n’était pas entâmée. Je me redresse et entends des voix derrières moi. Je me retourne et vois des agents passés et descendres les escaliers qui n’étaient pas très loin. Je fis quelques pas et m’accota le dos contre le comptoir derrière moi. Je sentis mon téléphone vibrer. C’était un message text de Nikita. Je fis glisser mon écran et regarda son message. 


"J’arrive bientôt. Tu veux que je t’attendes dans le stationnement? "


Je souris à son message me rappelant soudainement que nous avions prévu une soirée en amoureux. Il avait tellement changé depuis notre première rencontre et laissait aller ses émotions davantage qu’autrefois. Je lui répondis. 

«  Je descend dans un instant! » 

Je souris et me mordilla le doigt quelques secondes. J’avais le coeur qui battait fort en raison de ma hâte. Je dépose ma bouteille d’eau et retourna auprès de mon laptop. J’enregistra mes fichiers et le déposa sur la table. Je pris une nouvelle gorgée d’eau. J’allais devoir attendre un peu avant d’imprimer mes rapports. De toute façon, l’imprimante devait être complètement envahie à l’heure qu’il était. Je pris mes affaires et descendis dans la balistique pour y laisser mon laptop et prendre mon sac. Je remonte ensuite les escaliers jusqu’au premier étage. 

«  Je suis là :-) »

Je souris et j’allais remettre mon téléphone dans ma poche quand je vis un appel entrant. Je fronce les sourcils en voyant le numéro masqué. C’était surement quelqu’un pour un sondage ou quelque chose du genre. Je décida de répondre quand même.

- Hey?


«  Hello Amedea. »

Je me sentis figer lorsque j’entendis mon nom de cette manière. Ce n’était jamais bon signe. Je continuais à marcher vers la porte de sortie. 

- Est-ce qu’on se connait? 

Le rire à l’autre bout de la ligne me fit frémir. 

«  Voyons ma belle, tu devrais. Mais ce n’est pas l’important. 


- Qui êtes-vous? Qu’est-ce que vous voulez? 

« Vois-tu, tes chers amis? Enfin, ton cher ami. Ce russe, comment il s’appelle déjà? »

Je serra le téléphone dans ma main très fort. Qu’est-ce que cette personne voulait? Je n’arrivais pas à trouver la moindre vague d’un accent et cela me dégoutait. Ce n’était pas un italien et pourtant, cette personne connaissait mon nom. 

«  Je te conseil de lui dire aurevoir. »

J’arrive à la porte extérieur et l’ouvris. Le soleil était toujours aussi fort. Je vis la voiture de Nikita dans le stationnement et lui accoté contre la portière. Je le vis lever la tête lorsqu’il me vit et se redressa. Je lui fis un signe de la main et m’approcha doucement. 


-Je ne sais pas qui vous êtes, mais si vous leurs faites du mal, vous allez avoir affaire à moi. 

J’entendis un long silence à l’autre bout de la ligne et je m’arrêta de marcher. Je lève les yeux vers Nikita et dès qu’il se mit à faire deux pas vers moi, juste assez pour s’éloigner légèrement de la voiture, j’entendis un rire gras. 

«  Boom. »


Dès qu’il prononça ces mots, je me fis projeter vers l’arrière alors que la voiture de Nikita explosa. Je roula sur le sol quelques mètres plus loin et de la fumée noire envahie le stationnement.  Je toussa et me leva faiblement sur les coudes. J’avais mal. Je toussa encore un peu jusqu’à ce que je réalise ce qui se passait. Nikita. Oh non Nikita! Je me redresse difficilement et cria le nom de Nikita au travers de la fumée. J’entendais déjà les sirènes de polices, d’ambulanciers et de pompiers à l’horison.
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Nikita Volkov

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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] EmptySam 28 Mai - 1:25

J'étais pris dans un embouteillage et le soleil plombait sur ma voiture. J'avais baisser la fenêtre et laissait le vent chaud entrer dans ma voiture. Tout était chaud ici, même le vent. J'avais promis à Amy que je serais au bureau pour 2:30, un nouveau restaurant thaïlandais avait ouvert ses portes à mis chemin entre nos deux demeures et nous avions décider de l'essayer. À ce rythme là, je n'arriverais jamais à temps. Nous étions revenus du Canada depuis peu, mais déjà Horatio nous faisait travailler en forcenés. Aujourd'hui aurait en principe dû être une des journées de congé d'Amy, mais Horatio avait à la dernière minute décider de faire appel à elle. Je n'aimais pas qu'il s'acharne sur elle. Je regardais l'heure sur la radio de ma voiture et soupirais, 2:15. Comme j'étais presque immobile, j'envoyais un texto rapide à Amy pour lui dire que j'étais en chemin et lui demander si elle voulait que j'aille la trouver à l'intérieur ou si elle préférait que j'attende dans le stationnement. Elle me répondit presque immédiatement qu'elle me rejoindrait dehors. J'aurais aimer rester au Canada encore longtemps. Là-bas nous avions été presque normaux et je voulais ressentir cette sensation à nouveau. Lorsque je pu finalement sortir de l'embouteillage je pris la voie de droite et me dirigeais vers les bureaux du CSI. Andy m'avait dit ce matin qu'il passerait chercher Hasina au studio de danse et qu'ils passeraient la soirée ensemble et de ne pas les déranger. Je lui avais promis et pensait à ma propre soirée, je ne m'étais jamais vraiment vu comme un homme très romantique, mais avec Amy...c'était différent, je m'étais même surpris à regarder des bagues dans une bijouterie. Je garais ma voiture dans les espaces de stationnement près des portes de sorties. Je portais un t-shirt turquoise et des jeans foncé, j'avais même essayer d'apprivoiser mes cheveux. J'avais fais un effort pour avoir l'air présentable. Après tout Amy en valait la peine. Je lui envoyais un texto pour lui laisser savoir que j'étais arriver. Je sortis de ma voiture et m'appuyais contre ma portière, les bras croisés. Je fixais le gravier et en frappais avec le bout de mes souliers. Lorsque j'entendis le grincement aigu des portes s'ouvrir, je levais les yeux pour voir Amy son téléphone pressé contre l'oreille. Je me redressais et lui souris alors qu'elle m'envoya la main. Elle fit quelque pas vers moi et son visage changea du tout su tout, elle fronça les sourcils et pâlit, elle mordit ses lèvres et son regard rencontra le mien, méfiante et plein d'appréhension. Je fis quelque pas vers elle, mais c'est alors que j'entendis un faible bruit...comme le tic tac d'un horloge, augmentant à une vitesse inquiétante.

Avant que je ne puisse me mettre à courir, je me sentis projeter sur le sol, une chaleur intense enveloppant mon corps, je roulais sur le gravier et une deuxième secousse, accompagné de feu et de fumée me projeta contre la voiture enflammé et je heurtais ma tête contre le capot et le miroir de gauche.

Je ne me rappelle plus si j'ai eu mal. Tout ce dont je me souviens, c'est le noir le plus total.
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Amy Williams
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Amy Williams


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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] EmptySam 28 Mai - 7:30

Il y a des moments dans ma vie ou je me demande ce qui est le pire : perdre la personne que l’on aime ou simplement rester seul tout au long de notre vie. Cette question est bourrée de piège puisque personne n’est pareils et que la solitude pour un est le bonheur de l’autre. Mais bien souvent, même les personnes très seules finissent par trouver une personne qui la fait sentir bien, mieux même. Avec Nikita et moi, c’était le cas. Il était seul et rempli d’amertume envers le monde lorsque je l’ai rencontré. Il aurait été près à me couper la gorge avec un couteau. Il était prêt à se battre avec tout le monde, quoi qu’il l’est encore aujourd’hui. Maintenant, il choisissait ses batailles. Nikita est une personne avec un grand coeur, c’est simplement un aspect de lui qui est enterré très loin en lui n’ayant pas eu une vie bien tranquille. Je le comprends. Je l’ai toujours compris sur cet aspect-là. Nous n’avons, tout les deux, pas vraiment eu de famille. Quand ton père est le parrain de l’une des plus grosses organisations italiennes, c’est très difficile d’avoir une vie normale. 

J’ai maintenant 22 ans et je crois que je viens de perdre la personne la plus importante à mes yeux. 

Tout se passait au ralenti autour de moi. Mes oreilles sillait à cause de la détonation de l’explosion. En me redressant lors de la première vague, je ne voyais Nikita nul part. J’avais tentée de m’approcher pour le trouver dans les débris, mais la deuxième explosion, remplie de feu et de fumée me projeta plus loin de nouveau. Je me cogna la tête contre le béton du stationnement et il me fallut un moment avant de réussir à simplement me redresser. En levant les yeux vers l’endroit ou j’ai vu Nikita la dernière fois, de la fumée noire très dense s’échappait de sa voiture et de la voiture à côté de la sienne. Tout brûlait, c’était épeurant. Je me force à me redresser. Il fallait que je sache qu’il allait bien. 

- Nikita!

Je tousse encore. La fumée était beaucoup trop dense. Je m’approcha de sa voiture et regarda autour sans rien trouver. Je sentis mon coeur se mettre à battre à vive allure. J’avais peur. J’avais réellement peur. Je tremblais à cause du choc, mais me força à avancer. Je ne voulais pas laisser entrer la pensée de voir Nikita mort sur le sol. Ce n’était pas une possibilité que j’envisageais. 

- Nikita… 

Ma voix se brisa. Tout se brisa en moi en cet instant. Je contourna sa voiture et je le vis un peu plus loin près de capot de la voiture. J’essuya mon visage du revers de ma main, sur ma joue, et en baissant les yeux, je vis du sang. Je saignais. Le sol devait m’avoir bien écorché. Je cours jusqu’à Nikita à quelques mètres de moi. J’entendais encore le cillement dans mes oreilles, mais j’arrivais toujours à distinguer le bruit des sirènes. J’entendais des personnes crier des choses, mais je ne comprenais pas ce qu’ils disaient. Je n’arrivais plus à comprendre ce qui ce passait. Je me lança quasiment au sol en arrivant à côté de lui. Il était couché sur le ventre et il ne bougeait pas. Les mains tremblantes, je le retourna sur le dos et pris doucement sa tête pour tenter de le réveiller. Je secoua son épaule plusieurs fois sans aucunes réponses de sa part. 

- Nikita bordel! Ouvre les yeux! S’il te plait, réveille toi! 

Ça ne prit que quelques secondes avant que l’on vienne m’arracher à lui. Je savais que nous étions dans le stationnement du bureau du CSI, je savais qu’il y avait des agents dehors paniqués et qui faisaient tout pour trouver la cause de cette explosion, mais dès que l’on mit la main sur moi pour m’enlever, je pèta un plomb et me débattais. Je savais que les ambulanciers avaient besoin de la place pour s’occuper de lui. Je le savais très bien. Mais la simple sensation d’être loin de lui alors qu’il était peut-être mort me tuait à l’intérieur. Je ne voulais pas le quitter comme ça. 

- Lâchez moi! 

C’était un pompier qui me tenait dans ses bras pour me forcer à m’enlever du chemin. Il ne lâchait pas malgré mes protestations et parce que je me débattais. Il avait l’ordre de m’enlever et de m’apporter aux autres ambulanciers parce que j’étais blessée également, mais j’allais survivre. Ce n’était pas important. Je finis par me fatiguer de me débattre et me laissa faire. J’avais le regard bas vers le sol. Je savais que des yeux étaient sur moi. Je savais que Calleigh n’était pas très loin et que Delko avait un sourire gras sur son visage. Ryan était toujours aussi confus. Le pompier me lâcha complètement lorsque nous arrivons devant les ambulanciers. Ceux-ci se mirent tout de suite à me poser pleins de questions, mais j’avais mal à la tête et leurs questions me donnaient le tournis. Ils finirent par comprendre et s’occupa de désinfecter mes coupures et me nettoyer, si on veut, du sang qui coulait légèrement sur moi. Je baissa les yeux vers mes main et me rendit compte qu’elles étaient en sang et que je tremblais. Je tremblais comme une feuille. Il faisait affreusement chaud, mais je tremblais comme si nous étions en plein hiver. J’avais toujours mon téléphone dans mes mains. Il était amoché, brisé à quelques endroits, mais fonctionnel. Enfin je crois?  Machinalement et difficilement puisque je tremblais, je compose le numéro d’Andy. Je porte l’appareil contre mon oreille et l’entendis décrocher en chialant qu’il ne voulait pas être dérangé. 

- Il-Il y avait une bombe…Tout a-a Tout a explosé. 


Ma voix se brisa de nouveau et je me mis à pleurer. J’entendis Andy à l’autre bout du combiné qu’il arrivait immédiatement. Même si je ne lui avais pas dit ce qui était arrivé, je sentais la nervosité qu’il avait.
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Andy Huntington

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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] EmptyDim 29 Mai - 0:52

Mon téléphone contre l'oreille, j'entendais Amy à l'autre bout du fil, j'entendais aussi un chaos infernal, des gens qui criaient des ordres, des sirènes d'ambulances, de camion de pompier, de voiture de police. Je me sentais un peu étourdi avec tout ce bruit. Je me concentrais sur les mots d'Amy certain d'avoir tout compris de travers. Hasina était appuyer contre moi, ses bras autour de ma taille et son menton contre mon épaule.

- Une bombe? Amy les bureaux ont explosés? J'arrive. Je vais venir te rejoindre.

Je ne lui laissais pas le temps de répondre et raccrochais. Je me levais et ramassais mes vêtements qui trainaient sur le sol. Je m'habillais en vitesse. Qu'est-ce qu'Amy voulait dire? Il y avait une bombe...où? Qui l'avait placé là? Est-ce qu'elle se portait bien? Je boutonnais ma chemise à la hâte et me tournais vers Hasina le regard désolé. Nous étions constamment interrompu, je posais un baiser contre ses lèvres.

- Je dois y aller. Quelque chose de grave c'est produit...je...je suis désolé.

- Ana fhama Andy. Je comprends.

Je lui souris avant de prendre mon téléphone et de filer. Je secouais la tête amusé alors qu'elle me lança un coussin en me criant : "Tu me dois une soirée Huntington!"

Je courus dans les escaliers de mon appartement et me dépêchais de me glisser au volant de ma voiture. Je n'avais pas de temps à perdre, si ce qu'Amy disait était vrai, sa allait être un véritable enfer de me glisser sur les lieux du CSI. Je conduisit rapidement, distrait. Amy m'avait rendu nerveux, j'ignorais complètement se qui m'attendais. Je garais ma voiture loin de tout ce chaos et passais une main dans mes cheveux. L'air sentait encore les cendres, l'essence et le caoutchouc fondant. Il y avait tellement de gens assembler près des barrières de sécurité. Je me glissais parmis ses gens et lorsque tout le monde sembla regarder ailleurs je m'aventurais dans le périmètre de sécurité. Je pouvais voir la tignasse rousse de Caine non loin, il avait l'air assez serein pour quelqu'un dont le stationnement venait d'exploser. Tout les agents étaient dehors et des ambulanciers s'affairaient à guérir les petits bobos de tout le monde. Je cherchais Amy et Nikita du regard, mais je ne les vis pas. Une carcasse de voiture calciné trônait au centre du stationnement et des policiers et agent du FBI fouillaient les lieux. Ma gorge se serra, je ne voyais Amy nulle part et Nikita non plus. Je tournais sur moi-même et observait les alentours. Elle ne pouvait pas être bien loin. Je la trouvais, assise seule à l'écart de tout le monde. Elle semblait éviter les ambulanciers comme la peste. Elle était assise sur une des tables de picnic placer à l'ombre des bureaux. Je courut vers elle. Me restait plus que Nikita à trouver.

- Où est Nikita? Demandais-je.

Elle leva les yeux vers moi, ils étaient rougis de larmes et elle tremblait, ses mains devenus des poings serrer.

- Amy...où est Nikita? Demandais-je à nouveau. J'entendais la crainte dans ma voix, comme si je la suppliais de me dire qu'il était chez lui et qu'il riait de la gueule de Caine.

Elle ne répondit rien et son regard brisé me dit tout. Se fut comme si tout ralenti autour de moi. Soudainement je savais. Je savais pourquoi Amy m'avait appeler, pourquoi elle avait pleurée. Bien sûr que c'était Nikita qui avait sauté avec cette bombe! Mon cœur battait trop vite dans ma poitrine. Je passais une main dans mes cheveux, mes doigts tremblants.

- Non...non...c'est pas vrai! Dis moi que c'est pas vrai! Fuck...Fuck!

Il ne pouvait pas être mort. Il était têtu, il ne se laisserait pas tuer aussi facilement! Je n'arrivais pas à respirer, avec cette foule de curieux, l'air encore épais de cendre et de fumée, Nikita dont la voiture avait exploser et qui se trouvait Dieu seul sait où. C'était un cauchemar. Un vrai. Je faisais un véritable cauchemar éveillé.
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Amy Williams
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] EmptyDim 29 Mai - 19:26

Les ambulanciers avaient terminés de me jouer sur les plaies et coupures de ma roulade après l'explosion. Dès qu'ils me lâchèrent, je voulu m'éloigner. Dans toute cette action, Horatio et d'autres agents ainsi que des membres du FBI voudraient surement avoir des clarification sur ce qui venait de se passer. Le témoin le plus capable d'expliquer cette situation, eh bien, c'était moi. Et moi, je ne souhaitais pas leur compagnie et leurs questions. L'explosion m'avait donnée mal à la tête et je sentais encore une pression dans mon oreille. L'ambulancier l'avait examiné et m'avait prévenu que ça allait revenir à la normal bientôt. Bullshit. Revenir à la normal était de voir Nikita debout et souriant juste avant que la bombe explose. Retourner à la normale, c'était de vivre sans devoir constamment regarder au dessus de son épaule. Les italiens étaient après moi, mais également les russes. Autrefois, je n'aurais pas eu peur d'eux. Je les ai déjà affrontés plusieurs fois. Mais maintenant, j'étais terrifiée à l'idée de devoir me battre contre eux. Ils étaient prêt à tuer mes plus proches amis pour me briser. Et ils avaient malheureusement réussi. 

J'ai marché jusqu'aux rassemblement de table de pique-nique à l'ombre, sur le côté du bâtiment du CSI. Elles étaient éloignées et me procuraient une bulle que j'avais bien besoin. De plus, de l'angle d'Horatio et des agents du FBI, il était impossible de me voir là ou j'étais. Je m'assis sur le dessus de la table, les jambes qui pendaient contre le long banc. Je jouais nerveusement avec mes mains qui étaient déposées sur mes cuisses. Je détestais trembler et voilà que je tremblais comme un chiot qui avait peur. Et j'avais réellement peur. Nikita était surement mort pour de vrai cette fois et j'en étais la cause. Encore. Les italiens, mon père, s'était attaqué à lui pour me faire du mal. Je venais de perdre la seule personne, à part d'Andy, qui semblait m'avoir réellement aimé. Il avait remplis un vide que j'essayais de cachés au monde entier. Je me sentis soudainement si seule. Je détestais les italiens, je détestais ma vie et le pire, je me haïssais. J'étais perdue dans mes pensées jusqu'à ce que j'entende la voix d'Andy devant moi, me demandant ou était Nikita. Je leva les yeux vers lui. J'avais arrêté de pleurer et pourtant j'avais l'impression que je pleurais encore. Je serra mes poings pour contrôler mon tremblement, mais c'était peine perdue. Je l'entendis poser sa question encore une fois et je ne pu me retenir. Des larmes se remirent à couler, mais je n'étais pas prise de sanglots incontrôlable. Je vis dans le regard d'Andy qu'il avait comprit ce qui c'était passé. Je détourne mon regard. Je savais la douleur que ça faisait. Je me passa une main tremblante sur le visage et dans mes cheveux pour enlever les mèches désagréables de devant mes yeux. 

- Il-Il m'attendait dehors. On était supposé se faire une soirée tranquille ensemble et-et... Ils m'ont appelé et.. 

Je déglutis. Je devais lui dire la vérité et ça allait surement être ma seule chance. Je vis les ambulanciers sortir de la fumée avec Nikita sur une civière, un masque à oxygène sur le visage. Il semblait mort. Il y avait du sang à cause des lésions sur son corps. Je mis une main devant mon visage alors que les larmes coulaient de plus belles. C'était ma faute. Je n'arrivais pas à bouger. Je ne voyais rien de ce qui ce passait autour de moi. Même Andy avait disparu de mon champ de vision. Je savais que les ambulanciers refuseraient que nous montions avec eux. Il n'allait pas y avoir assez de place et ils devaient faire leur travail, soit garder Nikita en vie, s'il l'était toujours.  

Les italiens savaient très bien manipuler les autorités pour leur faire croire ce qu'ils voulaient. Je connaissais surtout le travail des agents de mon père. S'ils m'avaient appelés avant de faire sauter cette bombe sur Nikita, c'était et pour me blesser, mais aussi pour m'obliger à entrer dans cette affaire et être poussée à l'interrogation.  Dans toutes les personnes du laboratoire, du CSI et surement même de la ville, j'étais, ainsi qu'Andy, la seule personne en mesure de répondre à des questions sur Nikita. Et encore là, il y avait des choses que je ne pourrais pas répondre. Je secoue la tête. J'étais anéantie. Je sentis des mains chaudes mais tremblantes contre les miennes et je tourne le regard pour tomber dans le regard d'Andy. Il était dévasté lui aussi. Je le comprenais. C'était égoïste de penser seulement à mon propre mal. Je me remis à pleurer et me blotti contre lui.

-Je-je suis désolé.. tout ça c'est de ma faute! 
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Andy Huntington

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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] EmptyDim 29 Mai - 22:23

Les ambulanciers menèrent une civière vers l'une des ambulances et mon cœur manqua un battement lorsque je réalisais que l'homme sur la civière, couvert de cendre et dont le côté de la tête était mouillé de sang...cet homme était Nikita. Je ne pu m'empêcher de m'approcher, je voulais suivre cette civière et m'assurer que Nikita respirait encore. Je poussais certain des agents qui se tenait dans mon chemin et suivit la civière jusqu'à ce qu'elle soit hisser à l'arrière de l'ambulance. Nikita semblait mort. Il n'y avait pas d'autre moyen de le dire. Je ne pouvais pas voir son visage, le masque d'oxygène m'en empêchait. Ses cheveux retombait contre son front et de si près je pouvais voir toutes les blessures sur son corps. J'étais figé sur place, j'entendais les ambulanciers parler et leur voix étaient remplies d'urgence. Ils parlaient à une vitesse folle, ordonnant au chauffeur de partir au plus vite car c'était une question de minutes. J'avais envie d'en attraper un par le bras et de lui supplier de me dire qu'il n'allait pas mourir. Je regardais l'ambulance alors qu'elle quitta le stationnement. Je me revoyais à 13 ans courant sur la plage lorsque j'avais appris que mon père était mort. J'avais envie de faire la même chose, courir jusqu'à ce que je tombe d'épuisement. Je sursautais lorsqu'une main se posa sur mon épaule. Je me retournais pour voir Caine. Je voyais mon reflet dans ses lunettes. J'avais l'air d'un enfant, les yeux ronds paniqué et la bouche entre-ouverte.

- Rentre chez toi Huntington. Me dit-il. Je t'appelerais lorsque j'aurais des nouvelles.

J'avais envie de lui criée que je n'en avais pas envie. Que je resterais bien où j'en aurais envie. Et puis pourquoi c'était à lui que l'on parlait? Il détestait Nikita. Il me tapota maladroitement l'épaule, je le laissais me pousser dans le dos dans la direction d'Amy.

Ce soir aurait dû être une bonne soirée.

Je me dirigeais lentement vers Amy, je voyais les larmes sur ses joues et mon cœur se serra. Comment la rassurer? J'avais bien vu l'état de Nikita. Je ne pouvais pas lui mentir en lui disant qu'il irait bien. Je devais faire confiance à la tête dure de Nikita. Je m'assis avec Amy. Je pris l'une de ses mains. Je fus surpris de réaliser que ce n'était pas Amy qui tremblait, mais moi. Je ne savais pas du tout comment je me sentais. Tout était beaucoup trop irréel. Amy me dit d'une voix faible que cette explosion était sa faute. Elle se blottie contre moi et je passais un bras autour de ses épaules.

- Amy arrête. Lui dis-je épuisé. À moins que se soit toi qui ait posé cette bombe, tu n'es pas à blâmer.

Bientôt la foule de curieux que l'explosion avait attiré s'éloigna. Les ambulances et les camions de pompier quittèrent les lieux et il ne resta plus que le FBI et la CIA. Horatio était toujours debout avec Delko et Calleigh. J'ignorais de quoi ils parlaient. Je ne voulais pas le savoir. Amy pleurait toujours doucement. Je posais ma main contre sa joue et essuyait ses larmes avec mon pouce.

- Ne restons pas ici. Lui dis-je.

Je l'aidais à se mettre sur pied et nous marchèrent jusqu'à ma voiture, garer en bordure de route. J'ouvris la portière passager pour Amy et me glissais au volant. Je démarrais la voiture et pris le chemin de mon appartement. J'avais hâte de sentir autre chose que l'essence et le feu. Je tremblais encore, mais plus je m'éloignais, plus je me calmais. Je devais me faire à l'idée, tout cela était vrai, était réellement arrivé. Les rues étaient désertes, il faisait beaucoup trop humide pour s'aventurer dehors. Je garais ma voiture et ouvrit la portière à Amy. Nous entrèrent ensemble dans mon complexe appartement, certains de mes voisins nous saluèrent nerveusement. Depuis que l'on m'avait sorti de mon appartement sur une civière ils m'observaient tous nerveusement. Je suppose qu'Amy qui sentait le feu et avait de la suie sur le cou et le front et des coupures partout n'améliorait pas les choses. Nous prirent l'ascenceur et je fermais les yeux, heureux de sentir l'air climatisé sur ma peau. Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et Amy et moi sortirent. Je sortis mes clés de mes poches alors qu'Amy s'appuya sur ma porte d'appartement. La porte s'ouvrit rapidement.

- Andy!

Hasina confuse observa Amy qui avait perdu l'équilibre. Je vis le regard méfiant de Hasina en voyant les blessures et la suie qui couvrait Amy.

- ...pas Andy. Murmura Hasina.

- Hasina je te présente Amy, Amy...voici Hasina.

- Encore désolé que notre première rencontrer est été si malaisante. Sourit Hasina.

Nous sourirent tout les deux, mais c'était forcé, nous étions loin d'être heureux en se moment. Nous entrèrent dans mon appartement et je me laissais tomber sur le divan, la tête entre les mains. Hasina prit place à côté de moi alors que Amy resta debout dans l'entrée.

- Tu...peux te doucher si tu en as envie. Lui dis-je. Ou je peux te passer un chandail...le tiens est couvert de suie.

Amy tourna la tête, le regard vide. Je la regardais, le cœur brisé...Amy méritais beaucoup mieux que tout les problèmes qui s'acharnait sur elle.Je me levais et marchais vers elle pour la prendre dans mes bras. Je relevais doucement son menton et la forcais à rencontrer mon regard.

- Ils n'ont pas dit qu'il était mort. Dis-je la voix étranglé. Alors il y a encore une chance qu'il s'en sorte.

Hasina s'était levée et était allée à la cuisine et faisait bouillir de l'eau pour préparer du thé. Elle ne nous posa pas de question et je lui en fut reconnaissant. Je ne savais pas si j'étais en mesure de parler de ce qui venait de se produire.

- Caine a promis d'appeler dès qu'il aurait des nouvelles. Lui dis-je.

Amy hocha la tête et soupira avant de s'éloigner, j'ignorais si elle allait vers ma chambre ou vers la salle de bain. Hasina me jeta un regard inquiet et je lui un petit sourire peiné.
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] EmptyDim 29 Mai - 23:23

Je renifle lorsque Andy me demande d'arrêter de me blâme, que si ce n'était pas moi qui avait fait exploser la voiture, ce n'était donc pas de ma faute. Je ne dis rien, mais il avait absolument tout faux sur ce point. La bombe avait été placée sous la voiture de Nikita parce qu'ils savaient que j'allais être là. Ils ont posé la bombe parce qu'ils savaient que blesser, voir même tuer Nikita me ramènerait d'une manière vers eux. Ça me détruisait à quel point ils avaient vu juste. Je me contente de fermer ma bouche et de me blottir un peu plus. Il avait vu Nikita et s'il était bien, il me l'aurait déjà dis. Il n'avait pas de mot pour décrire l'enfer dans lequel nous étions plongé en ce moment. Pourquoi c'était toujours eux qui étaient attaqués? Pourquoi est-ce qu'on continuais perpétuellement à leurs faire du mal pour nous atteindre? Pour m'atteindre? Je lève les yeux vers le stationnement ou Calleigh et Delko s'étaient rapproché d'Horatio et ils parlaient. D'ou nous étions, il était impossible de comprendre ce qu'ils se disaient, mais je voyais bien les regards qu'ils nous lançaient. Les regards interrogateurs qu'ils me lançaient. Je sortis de mes pensées lorsque Andy me dit que nous devrions partir. Il avait raison, rester ici ne servirait à rien de toute façon. Et attendre à l'hôpital n'allait pas changer grand chose à l'état de Nikita. J'hoche faiblement la tête et me contenta de me lever avec son aide et nous marchons, sans rien dire jusqu'à sa voiture. 

La route fût longue et pénible pour tout les deux. J'étais assise sur le siège passager mais je semblais vide de vie. Je regardais mes mains qui étaient salies et reniflais à quelques moments. Je commençais à peine à sentir les brûlures de mes coupures. J'avais été engourdies dès que j'ai vu Nikita sur le sol, oubliant complètement que j'étais moi-même blessée. Blessée mais en vie. Je secoue faiblement la tête et je vois la porte passager s'ouvrit. Je lève les yeux et sortis de la voiture d'Andy. Nous étions déjà arrivé chez lui? J'avais l'impression que nous venions tout juste de quitter la scène de l'explosion. Je me contente de suivre Andy jusqu'à son bloc appartement. Le froid nous frappa rapidement dès que nous mires les pieds à l'intérieur. C'était agréable, mais je n'appréciais pas de profiter d'une belle température sachant que Nikita était peut-être mort en ce moment. En sortant de l'ascenseur, je ne pris même pas la peine de saluer ses voisins. Ils étaient le dernier de mes soucies et ils devaient surement se demander ce qui ce passait. Andy Huntington qui entre dans son bloc appartement avec une jeune fille qui semble tout droit sorti d'un feu. Il devait y avoir beaucoup de rumeurs et de murmures en ce moment. Je garde la tête baissée et dès que nous arrivons à sa porte, je m'accote machinalement contre la porte. J'observe Andy sortir ses clés et je perdis l'équilibre en sentant la porte bougée. Je me retiens contre le cadre de porte et lève le regard sur une Hasina surprise et très confuse. Je ne devais pas être belle à voir. Je du me forcer à montrer un semblant de sourire à la copine d'Andy. Notre première rencontre se résumait à l'avoir trouvée avec Andy sur le comptoir de la cuisine de celui-ci. Ou si nous ne comptons pas cela pour une première rencontre, je l'ai rencontré alors qu'Andy était à l'hôpital après s'avoir ouvert les veines à cause de la Russie. C'était vraiment des rencontres intéressantes et positives. Me voilà, à la rencontrer pour la troisième fois, cette fois avec un Nikita entre la vie et la mort et des coupures et beaucoup de cendre. 

En entrant dans l'appartement d'Andy, je m'arrête dès que j'ai mis les pieds en dedans. J'observe Andy aller s'assoir sur son divan et Hasina avec lui. Je me sentais terriblement seule et perdue. Je n'étais pas à ma place. J'aurais du partir de mon côté, chez moi, n'importe ou. Andy était avec Hasina et j'étais seulement un poids de plus sur les épaules d'Andy. Je croise faiblement les bras contre ma poitrine, sentant un pincement des coupures sur mes bras. Je me mords la lèvre inférieur et cherche un point dans son appartement à fixer autre que lui. Je l'entendis me proposer d'aller prendre une douche ou qu'il me prête des vêtements. Je porte mon regard vers lui. Je devais tellement ressembler à un zombie en ce moment. Je ne savais pas quoi dire, je n'avais pas de mots qui sortaient de ma bouche. Il y a des choses que j'aurais voulu dire à Andy, mais avec Hasina près de nous, ce n'était pas une bonne idée. J'entendis des bruits de pas alors que je baisse la tête vers le sol. Je me fis forcer à lever le regard vers Andy. Je voyais la peur dans ses yeux et ça me faisait peur. Ce n'était pas une bonne chose. Je savais très bien qu'il voulait me rassurer, mais je n'étais pas dupe. Il savait autant que moi que nous risquions de perdre Nikita. Je hoche faiblement la tête et me laisser aller dans ses bras. J'étais tout de même très reconnaissante. 

Je m'éloigna doucement de lui et décida que je devrais me nettoyer. Ça allait être un peu dégueux si je ne me lavais pas prochainement. En plus que je ne supportais pas vraiment d'avoir le sang de Nikita sur moi. Je marche jusqu'à la salle de bain et ferme doucement la porte. Je m'accote le dos contre la porte et observe sa salle de bain. De mauvais souvenirs me revint en mémoire mais je préférais les oublier. C'était déjà trop douloureux. Je m'approche de sa douche et ouvris l'eau. Je me retourne vers le miroir et m'observe pendant quelques secondes. C'était affreux. J'avais des cendres noires sur mon visage et sur mes vêtements. En plus que je frottais mon visage à cause des larmes, j'étendais les résidus. Mes vêtements étaient tachés de sang et ils étaient bons pour la poubelle. Je baisse le regard et me retourne vers la douche. J'enlève mes vêtements avant d'entrer sous l'eau. Je me lava rapidement, enlevant le plus gros. Je me sentais propre à l'extérieur, mais j'étais toujours sale à l'intérieur. Je sortis de la douche et je remarque des vêtements posés contre le rebord du bain. Andy avait surement demandé à Hasina de venir déposer les vêtements. Je m'enroule d'une serviette et m'approche du tas de vêtements. Il y avait des shorts en tissus puis un chandail à Andy. Je soupire faiblement et me changea en vitesse. Je me sécha les cheveux. Ils restèrent tout de même humide lorsque je sortis de la salle de bain. 

En sortant de là, sans faire de bruits, je m'approche dans la cuisine et jette mes vêtements. Je retournerai chez moi bientôt pour chercher des vêtements pour moi. Comment faire confiance à notre lieutenant sur cet appel. Il faisait tout pour nous tuer "par accident" en nous envoyant dans des missions d'infiltrations suicidaires. On avait presque perdu Andy. Je laisse retomber le couvert de la poubelle et tourne mon visage vers la fenêtre je voyais mon reflet. Je ressemblais à un fantôme. Je ne voyais aucune vie dans mes propres yeux en ce moment. Je devais parler à Andy. Il fallait qu'il soit au courant. Il était peut-être en danger lui aussi. Si les hommes de mon père n'avaient pas de pitié de faire exploser Nikita, ils seraient prêt à faire du mal à Andy. Je soupir et retourne dans le salon. Je le vois avec Hasina, un bras autour de ses épaules. J'aurais eu un sourire si je ne me sentais pas si mal en ce moment. Je me passe la main sur la nuque et brisa leur petit moment de couple. 

- Andy, est-ce que je peux te parler quelques minutes?

Je les vois se retourner et je regarde faiblement Hasina avant de porter mon regard vers Andy.

- Seuls.. 

Je l'observe se lever et je me mets à marcher pour trouver une pièce. J'ouvris finalement la porte de sa chambre et la referme une fois qu'il est également entrer. Je ne voulais pas qu'Hasina entende cette conversation. C'était dangereux pour elle et pour moi, pour nous. Je me joue nerveusement avec les mains. Mon tremblement avait cessé, mais je me sentais toujours sur le bord de me remettre à trembler comme une feuille. 


- T-Tu sais lorsque j'ai dis que c'était de ma faute.. l'explosion? Je vis son regard interrogateur et je me mordis la lèvre. C'était réellement de ma faute. Cette bombe a sautée parce que je.. c'est..

Ma voix se brisa.
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] EmptyLun 30 Mai - 0:56

Hasina me tandis une tasse de thé et je l'acceptais, même si je savais que je ne boirais pas cette tasse, que je la regarderais devenir froide. J'entendis le son de la douche résonner dans l'appartement. J'aurais aimer pouvoir la rassurer d'avantage, mais je savais parfaitement que Nikita était dans un état critique... Peut-être... Peut-être même qu'il ne s'était pas rendu à l'hôpital. La seule pensée me donnait la nausée. Non. Je n'arrivais pas à m'imaginer Nikita Volkov mort. Je dû déposer ma tasse de thé sur la table basse parce que mes mains avaient recommencer à trembler. Hasina posa délicatement sa main sur mon poignet et le porta à ses lèvres. Je voyais son inquiétude dans ses yeux sombres. J'ignorais ce que je pouvais lui dire et ce qu'elle n'avait pas le droit d'entendre.
Elle se rapprocha de moi, se pressant contre ma poitrine, sa tête posé contre mon épaule.

- Il est arrivé quelque chose à ton ami...N'est-ce pas?

Je fixais Hasina, l'entendre de sa bouche...cela voulait dire que c'était réel, que je ne l'avais pas imaginé, Nikita était réellement peut-être mort. Je me mordis la lèvres et mes yeux se remplirent de larmes. Je hochais la tête. Hasina posa un baiser au coin de mes yeux, comme pour m'empêcher de pleurer. Je n'avais même pas remarquer que le bruit de la douche s'était arrêter jusqu'à se que la voix d'Amy fasse écho dans l'appartement. Je me retournais pour lui faire face. Elle avait déjà l'air mieux, mais son regard était toujours brisé, il manquait une étincelle dans son regard...un je ne sais quoi qui la rendait vivante...heureuse. Je jetais un simple coup d'œil à Hasina lorsque Amy demanda à me parler seul. Elle me poussa pour que je me lève et je me dirigeais vers Amy.

Elle m'entraîna vers ma chambre et referma la porte derrière nous. Je m'assis sur le bord du lit et levais les yeux vers elle pour l'écouter. Elle me sembla nerveuse, incertaine des mots à utiliser. Je l'écoutais parler et levais les yeux au ciel quand elle dit de nouveau que la bombe sur la voiture de Nikita était sa faute. Je refusais de croire que Amy était l'esprit tordu qui avait décider d'en finir avec Nikita. Puis elle essaya de s'expliquer, mais sa voix se brisa et son regard troublé se posa sur le mur.

- Parce que quoi Amy? Qu'est-ce que tu essaye de me dire?

Nikita et Amy avait toujours eut la vie difficile. La mafia Italienne n'était pas reconnue pour ses bonnes actions et les Russes de leur côtés étaient intenses dans toutes les fibres de leur corps. Je levais les yeux vers Amy alors que je crus comprendre ce qu'elle voulait me partager.

- C'était les Italiens ou les Russes cette fois? Demandais-je.

Les Italiens n'avaient jamais cessé d'être au trousse d'Amy, mais depuis la Russie et plus spécialement depuis la mort de Fedorov, les Russes avaient commencé à s'intéresser à Amy.

- Tu crois vraiment que c'est ta faute?

Je me laissais ma tomber sur mon lit et soupirais en passant une main sur mon visage.

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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] EmptyLun 30 Mai - 1:22

Je secoue faiblement la tête portant ma main a mon visage. J'avais le gout de pleurer, encore. Les images de l'explosion, du corps de Nikita sur le sol me revenaient en mémoire et c'était des sensations horribles. Je regardais Andy lever les yeux au ciel lorsque je dis de nouveau que c'était de ma faute et cela me brisa un peu le coeur. Il ne me croyait pas et pourtant il devrait. Les italiens l'avaient surement sur leur liste. Je reporte mon regard sur lui.

- Les italiens... Je crois. La personne connaissait mon nom et-et connaissait Nikita. Ils savaient ou le trouver.

Je soupire et  au lieu de rester planté debout, je m'approche du lit pour m'y assoir à coté d'un Andy étendu. Je ne voulais pas l'inquiéter, mais il fallait qu'il soit au courant si les hommes de mon père avaient l'intention de s'en prendre à lui. Je regarde mes mains sur mes genoux avant de continuer. Je n'avais jamais termine le comment l'explosion avait eu lieu lorsque nous étions au bureau, assis sur la table de pique-nique. Je ferme les yeux.

- Avant que je sorte du bureau, j'ai reçu un appel. C'était un des hommes de mon père, j'en suis certaine. Il m'a dit de de dire mes adieux à Nikita et lorsque j'ai levé les yeux sur Nikita dans le stationnement... Sa-sa voiture a explosé.

Je me passe une main dans le visage. C'etait affreux.

- Nikita a explosé a cause de moi. Mon père essaye de m'attaquer et il s'en prend aux personnes qui compte pour moi. S'il a commencé avec Nikita, combien son les chances qu'il essaye de te tuer toi aussi?

Je me devais de le retrouver. J'allais le faire, je me l'étais promis lorsque j'ai vu Nikita partir sur une civière. Il voulait que je retourne vers lui, et c'était ce que j'allais faire. J'essuie une larme qui avait rouler sur ma joue. Je voulais seulement avoir des nouvelles de l'hôpital.

- Je ne sais pas si j'arriverais à continuer si..si vous n'êtes plus là.

Ils étaient mes seuls amis proches et les perdre serait la fin du monde. Je regarde Andy se redresser pour être a ma hauteur.

- je suis la suspecte principale de cet affaire Andy. Les regards qu'Horatio me lançait. Je suis la seule véritable témoin de l'explosion. Je me passe une main dans les cheveux. Je ne peux pas leur dire la vérité. Ils vont m'enfermer! S'ils découvrent qui je suis? Que j'ai un lien avec la mafia? Que je suis l'héritière? J'ai peur Andy. 


J'enfouis mon visage dans mes mains. Jamais, voir rarement, j'avais dis que j'avais peur de quelque chose. Mais cette fois, c'était de la peur bien réelle. J'allais peut-être perdre Nikita et prochainement Andy si ce que je croyais étais juste. Je soupire et entendis des bruits de l'autre côté de la porte de la chambre d'Andy. Je relève la tête et fronce les sourcils. J'avais l'impression qu'Hasina était beaucoup plus curieuse que je ne le croyais.
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] EmptyLun 30 Mai - 16:13

Je fixais mon plafond, tout venait de prendre une tournure pour le pire. Je savais m'évader et glisser entre les doigts de ceux qui tentaient de m'attraper, c'est ce que j'avais fais pendant presque 9 ans. Je passais une main dans mes cheveux. Donc les Italiens étaient plus près que jamais de mettre la main sur Amy...Je n'étais peut-être pas entrainé comme Nikita ou Amy, mais je savais une chose...j'allais leur rendre la tâche difficile, s'il voulait me tuer, j'allais faire en sorte que se soit la partie d'échec la plus difficile qu'ils aient jouer de leur vie. Je tournais la tête vers Amy qui sursautait à chaque bruit venant de l'extérieur.

- Tu crois que je suis en danger? Demandais-je.

Si ce qu'Amy disait était vrai, les Italiens pouvaient être partout et me surveillaient sans doute déjà. Je ne pouvais donc à partir de se moment faire confiance à personne. Je soupirais. Dehors, à cause l'humidité un coup de tonnerre éclata. Comme si la nature était en symbiose avec notre humeur, elle nous donnait un orage. La pluie commença à tomber en torent. Il pleuvait tellement rarement ici, et pourtant dehors l'eau tombait violemment. Je ne pu m'empêcher de penser qu'au moins, si quelqu'un était dehors et nous surveillait, il était prit dans l'orage.

- Ne t'en fait pas Amy...je suis passé maître dans l'art de m'évader.

Des éclairs illuminèrent le ciel et le tonerre gronda. J'entendis le bruit de la télévision et je me relevais, nous devions tout de même attendre le coup de fil de Caine. Je tandis la main à Amy et je l'aidais à se relever. Nous nous regardèrent un instant et je compris que cette fois-ci, se serait différent de tout ce à quoi nous avions fait face.

- Ils ne t'arrêterons pas Amy. Lui dis-je avec détermination. Ils n'ont pas le droit de t'arrêter seulement parce que tu es la fille de ton père.

J'ouvris la porte de ma chambre et retournais dans le salon. Hasina était assise sur le divan et écoutait les nouvelles. Le post grichait en raison de l'orage. Je pris place sur le divan et Amy s'assit de l'autre côté de moi. Nous ne dirent rien, je grinçais des dents en entendant la présentatrice parler de la victime du bombardement. Ils pensaient déjà au terrorisme et Hasina leva les yeux au ciel. Je pris la manette dans ma main et ferma la télévision.

- J'en ai assez de revoir ces images. Dis-je tout bas.

Nous restèrent assis, à regarder l'orage passer, les éclairs devenaient de plus en plus nombreuses. Alors que les heures passaient, Caine n'avait toujours pas appeler et je me senti stupide de l'avoir cru. Pourquoi m'aurait-il rendu se service? Pourquoi m'aurait-il appeler pour me donner des nouvelles de Nikita? Je commençais avoir la bougeotte,je n'en pouvais plus de rester assis à attendre des nouvelles qui ne venaient pas. Je me figeais lorsque quelqu'un frappa à la porte de mon appartement. Amy me jeta un regard inquiet et Hasina en nous jetant un regard curieux, se leva et se dirigea vers la porte.

- Je vais répondre. Dit-elle. S'ils ne vous voit pas...peut-être qu'ils partiront.

J'ignorais ce qu'elle avait entendu lorsque Amy et moi étions dans ma chambre, mais elle ne nous laissa pas le temps de l'en empêcher. Elle tourna pour aller dans le hall et j'entendis la porte s'ouvrir. Au même moment, mon cellulaire sonna. Je le pris dans ma main et le mis sur haut-parleur pour qu'Amy puisse elle aussi entendre.

- Huntington? Résonna la voix de Caine.

- Ouais, j'écoute.

- Volkov est dans un état stable, les médecins sont toujours avec lui. Ils croient qu'il s'en sortira. Il a des dommages sérieux à la tête, et quelques blessures superficielles.

Hasina nous rejoint suivit de trois homme armées et vêtus de l'uniforme du FBI. Elle semblait perplexe. Amy et moi nous figèrent.

- Maintenant, écoutez moi bien attentivement. Williams est le principal suspect de cette enquête, elle est la seule à s'être trouver sur les lieux du crime pendant l'incident et comme elle est la dernière a avoir vu Volkov...cela ne promet rien de bon pour elle. Je sais qu'elle se trouve avec toi. Vous êtes désormais sous surveillance. N'essayez même pas de vous rendre à l'hôpital. Les agents du FBI qui la surveille ont pour ordre de ne pas la quitter et d'utiliser la force si elle ne coopère pas.

L'appel se termina abruptement, ne nous laissant pas le temps de répondre ou protester. Hasina se tenait loin des agents du FBI alors que moi je les fixais avec attention. Si je pouvais découvrir leur faille se serait au moins ça de gagner. Un des agents se positionna devant la fenêtre de mon salon, un près de ma porte d'entré et l'autre en face de nous.

- Vous pourriez au moins vous planter un sourire dans le visage si nous sommes pris avec vous pour la soirée. Grommelais-je.

Amy était assise à ma gauche et semblait avoir du mal à accepter tout ce qui se produisait, Hasina c'était assise à ma droite et fixait les agents du FBI avec méfiance. Je soupirais. Donc, la bonne nouvelle c'était que Nikita était vivant, qu'il allait s'en doute vivre, mais la mauvaise nouvelle c'était que nous ne pouvions pas aller le voir parce qu'Amy était devenu le suspect numéro 1 de tout ce merdier.
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] EmptyLun 30 Mai - 22:30

Je me contente d'hocher la tête. Bien sur qu'il était en danger! Maintenant que Nikita était mort, ou presque, il ne restait qu'une autre personne avant de m'atteindre directement et c'était Andy. Mon père et ses hommes étaient au courant de mes relations. Je soupire.

- Mon père est un maniaque de l'information. Il a toujours besoin de tout savoir. Je suis certaine que je suis surveillée constamment par un de ses hommes et qu'ils sont au courant que vous êtes mes personnes les plus proches que j'ai. Et mon père ferait tout pour me faire mal, m'enrager et qu'à partir de ce moment-là, je partirais le rejoindre pour le confronter. Le seul problème c'est qu'il gagne toujours à ce jeu-là. 

Je me passe une main dans le visage.

- La dernière partie qu'il a joué, Xavier est mort. 

Un énorme pincement me frappa la poitrine. Xavier. Il était mort à cause de mon père. Il avait réussi à me détruire en tuant un petit garçon de deux ans. Maintenant, une an et quelque après, il s'en prenait à mes amis et mes partenaires. Cet homme était inhumain. Il fallait qu'il disparaisse coute que coute. Je ne supporterais pas de perdre Nikita et Andy.  Je fus sortie de mes pensées en entendant le gros coup de tonnerre. J'étais déjà assez nerveuse comme cela, des tonnerres ne me rendaient pas la tâche facile. J'observe Andy se lever avant de me lever à mon tour avec son aide.  Je lève le regard vers lui. Tout allait peut-être changer en quelques heures. Nikita était peut-être mort, J'étais devenue la suspect numéro 1 dans cette enquête parce que j'étais la seule témoin de l'explosion et Horatio risquait d'en venir à savoir qui j'étais et c'était définitivement une mauvaise chose pour moi. Tout allait changer et ce n'était pas pour le mieux. Je secoue faiblement la tête lorsqu'il dit qu'ils ne pouvaient pas m'arrêter. 

- Andy... tu connais Horatio aussi bien que moi. Avec Delko de son côté, il va être le premier à sauter sur cette occasion. Réussir à arrêter mon père pourrait être l'affaire du siècle. Et il va en profiter pour m'arrêter moi. Parce que si mon père est mit hors de service, c'est moi qui devient le..la.. parrain. 


Je le regarde se diriger vers la porte de sa chambre avant de le suivre. Nous allons au salon et je vis l'image de la télévision. C'était les nouvelles. Les nouvelles étaient toujours tristes et horribles. Je n'aimais pas les regarder. J'aurais pu restée seule, mais je ne le voulais pas. J'avais besoin de me sentir en sécurité avec quelqu'un. Je savais qu'avec Andy, il serait là si j'avais besoin de me vider le coeur. Hasina était toujours une inconnue pour moi, mais peut-être qu'avec le temps, nous allions apprendre à nous connaitre, mais pas maintenant. Je m'étais assise à côté d'Andy. J'étais légèrement accotée contre lui et j'avais la tête tournée vers la fenêtre. Je me concentrais sur l'orage pour essayer de calmer mon propre orage dans ma tête. Qu'allait-il se passer si Nikita était toujours vivant? S'il était mort, qu'est-ce que j'allais faire? J'entendis la présentatrice parler d'une explosion dans le stationnement du bureau du CSI et je tourne la tête vers la télévision. Je me mords la lèvre alors qu'elle explique qu'on ne connait pas la cause du bombardement, du mobile de la personne, mais que le FBI et le CSI supposaient à une attaque terroriste. Je secoue la tête et détourne le regarde. Une attaque terroriste mon cul.  La télévision était là pour faire peur aux gens. Leurs disant des mensonges horribles pour qu'ils croient que leur gouvernement fait tout pour les protéger. Une attaque terroriste. Est-ce que c'était réellement comme ça qu'ils allaient m'étiqueter? Une terroriste?  

C'était long. J'étais nerveuse, épuisée, perdue, appeurée, stressée, blessée et Horatio n'avait même pas daigné nous appeler. L'orage était devenu beaucoup plus fort et pourtant, les lignes téléphoniques fonctionnaient à merveille. J'étais assise sur le divan, les genoux ramener contre ma poitrine et mes bras croisés contre mon ventre. Mon dos était accoté contre le dossier et ma tête accotée sur le côté pour faire face à l'orage. Je pouvais presque fermer les yeux et j'allais peut-être m'endormir. Je ne voulais pas. Je ne voulais pas du tout manquer l'appelle d'Horatio. Je savais qu'Andy me le dirait immédiatement, mais je ne voulais pas le manquer. Je tourne brusquement la tête lorsqu'on entendit quelqu'un cogner à la porte. Je regarde Andy. Qui pouvait bien venir cogner à sa porte tard le soir? Il faisait noir, il y avait un orage. Ça ne pouvait pas du tout être une bonne nouvelle. Je tourne la tête vers Hasina avant qu'elle se lève. Je n'eus pas le temps de protester qu'elle était déjà partie vers la porte. Je soupire et me passe une main dans les cheveux. Je m'assis sur le bout du divan lorsque le téléphone d'Andy se mit à sonner. C'était Horatio qui appelait pour donner des nouvelles. J'étais nerveuse et je m'étais remise à trembler un peu. Je me colle à Andy alors qu'il met le téléphone sur les hauts-parleurs. Le soulagement d'entendre Horatio dire que Nikita était vivant. Je laisse échapper un faible sanglot de soulagement. Il allait bien. Il n'était pas mort. Il devait avoir de sérieuses blessures, mais il était vivant! Il respirait! Je porte mes mains à mon visage. Il était en vie! Nous allions enfin pouvoir le voir et il allait être en train de re...

- Wait what? 

Je m'y attendais, mais me faire surveiller constamment par des agents du FBI n'était pas vraiment dans mes attentes. Pourquoi ne pouvais-je donc pas aller à l'hôpital? Nikita y était il allait se réveiller seul, avec personne à son chevet? Je ne voulais pas rester enfermée entre quatre murs. Je regarde Andy et entendis des bruits de pas. Je lève le regard vers Hasina qui guidait des hommes du FBI jusqu'au salon d'Andy. Bordel de merde. Fuck. Of course qu'Horatio allait dire la bonne nouvelle en premier, cela allait mieux passer. Je me mords la lèvre et me laisse tomber contre le dossier du divan. Il y avait une tension extrême dans l'air et après plusieurs minutes, voir une trentaine, je me lève du divan. Les trois hommes étaient déjà prêt à dégainer leurs armes sur moi. Je lève les mains en signe de protestation. 

- Calmez vous, je suis épuisée et je veux aller dormir. Est-ce que j'ai le droit de dormir en paix ou un de vous va devoir dormir avec moi?  Non? C'est ce que je pensais. Lâchez moi un peu. 


Je détestais me faire fixer comme si j'étais une criminelle. Je n'étais pas une foutue criminelle, je n'avais pas fait exploser une bombe sous la voiture de mon partenaire et copain. Je voulais seulement pouvoir aller le voir, mais même ça m'était interdit. J'étais fatiguée de devoir suivre des ordres qui m'empêchaient d'aller voir celui que j'aimais et qui était presque mort. Je croise les bras et marche vers le corridor. Je ne pleurais plus. J'étais fatiguée, mais je ne pleurais pu. J'étais seulement en colère que l'on croit que j'ai pu réellement fait ça. Je secoue la tête et marche dans le corridor pour me rendre à la chambre de Andy.  J'ouvris la porte et je sentis un agent s'approcher. Je l'arrête avec une main sur son torse. 

- Hé champion. Je m'en vais juste dormir. Je suis capable de dormir seule. 

La confusion dans son visage alors que j'entre et que je referme la porte. Je soupire et m'approche du lit d'Andy avant de m'assoir sur le bord et de me laisser tomber sur le dos avant de fermer les yeux. J'étais épuisée. Les émotions m'avaient vidées et je sentais le sommeil me rattraper très rapidement.
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] EmptyMar 31 Mai - 0:09

Nous restèrent assis sur le divan un long moment à fixer les agents du FBI. Ils étaient vêtu de gilet pare-balles et de vêtement sombre, leur badge attacher à leur ceinture. Je n'aimais pas leur présence. J'étais plus grand qu'eux, mais ils me regardaient comme si j'étais un enfant pris en faute. Je ne pu m'empêcher de sourire avec arrogance en réalisant que j'avais l'avantage ici, je connaissais les lieux et tout les codes de sécurité. Comme les agents du FBI étaient des hommes Hasina remit son hidjab, pour se couvrir la tête en leur présence. Elle croisa les bras et soupira. Amy avait l'air sur le point d'exploser, elle semblait frustré, épuisé, en colère et inquiète. Tout cela à la fois. Lorsqu'elle se leva, les trois agents levèrent leur armes sur elle. Amy leva les bras en signe de soumission et leva les yeux au ciel. Elle les avisa qu'elle allait dormir et qu'elle n'avait pas besoin de surveillance pour ça. Elle quitta le salon rageusement. Un des agents la suivis et je fronçais les sourcils.

- Vous pourriez lui payer un verre avant d'essayer de partager son lit. Leur dis-je.

Hasina me donna un coup de coude dans les côtes et je haussais les épaules innocemment. L'agent qui avait suivit Amy retourna au salon l'air embêter. Il se positionna près de ma porte d'entré.

- Bon. Quels sont vos noms? Demandais-je. Vous pouvez me traiter de stupide si vous en avez envie, mais j'aime savoir qui s'invite chez moi.

- Agent Jacob Black. Répondit l'homme devant moi. Celui près de la fenêtre c'est Agent Noah Gallagher et l'autre c'est Agent James Rogers.

Je hochais la tête faiblement et sortis mon téléphone et avec le regard neutre je m'infiltrais dans les dossiers du FBI. Je m'assurais toujours que la location et mon numéro de téléphone soit introuvable. Je trouvais des informations assez intéressante, Black était un ancien alcoolique, Gallagher souffrait d'anxiété sociale et Rogers était épileptique. Toutes des informations que je storais pour plus tard. Le temps passait très lentement et la pluie continuait de tomber même si le tonnerre s'était calmé. Je m'étais avachi sur mon divan et Hasina avait appuyé sa tête contre mon ventre. J'aurais voulu passer mes doigts dans ses cheveux, mais je comprenais que sa religion exigeait qu'elle se couvre la tête en présence d'homme qui n'était pas son mari. J'ignorais ce que je représentais pour elle, mais elle ne portais jamais son hidjab avec moi. Nous finirent par nous lever, ses trois agents n'étaient vraiment pas de bonne compagnie. Les trois hommes voulurent nous suivirent dans ma chambre à coucher, mais je posais ma main sur la poitrine de Rogers.

- Moi aussi je t'aime mec, mais on ne se connait pas assez pour partager le même lit. Lui dis-je. Je suis certain que tu peux te blottir contre Black ou Gallagher pour la nuit.

Je m'éloignais vers ma chambre et fermais la porte derrière moi et Hasina. Je m'assis sur le fauteuil dans le coin de la pièce Hasina croisa les bras et me fixa un long moment.

- Je te connais Andrew Huntington... Tu as quelque chose derrière la tête.

- La porte à côté de la fenêtre...elle mène à l'escalier de secours. Mais sa...les trois Stooges assis dans mon salon ne le savent pas.

- Et?

- Je suis entrain d'élaborer un plan pour aller voir Nikita.

Je regardais la pluie par dehors. Si Horatio croyait pouvoir nous tenir loin de Nikita, il se foutait le doigt dans l'œil. J'avais une idée...en fait ce n'était qu'une ébauche. Je me levais et secouais Amy doucement pour la réveiller. Elle cligna des yeux quelque fois et se redressa. Je fouillais dans mes tiroirs pour en sortir trois polards. Mes imperméables était dans l'entrée et retourner les chercher ruinerait mon plan. J'en tandis un à Amy et un Hasina tout en enfilant le mien. Amy toujours endormie, sembla confuse.

- Enfile-le. On pars. Lui dis-je.

Hasina s'approcha d'Amy et s'assit sur le lit. Elle jetait des petits regards incertain à Amy, comme si elle voulait dire quelque chose, mais qu'elle ne savait pas quoi dire. Amy ne la remarqua même pas. Une fois qu'elle furent habillée, j'ouvris la porte menant à la sortie de secours. Amy et Hasina se glissèrent sur les escaliers de fer et avant de les rejoindre, je brisais d'un coup précis et rapide la poignée de porte de sorte que l'on puisse seulement l'ouvrir de l'extérieur. Une fois sur le palier de métal, je sentis la pluie froide, je me tournais vers les deux jeunes femmes et leur fis signe de descendre en silence. Si les escaliers craquaient sous notre poids nous risquions d'être pris. Tout ce que j'avais sur moi, c'était mon téléphone et un stylo. Nous prirent notre temps dans les escaliers pour ne pas faire de bruit ni glisser. Le ciel d'un gris sombre nous permettait de mieux passer innaperçu. Une fois au sol, je réalisais que prendre ma voiture nous identifiaient beaucoup trop facilement. Je sentis la main d'Amy sur mon coude et me tournais vers elle et Hasina.

- Ils vont reconnaître ma voiture... Je n'avais pas pensé à cela. Dis-je en soupirant.

Hasina eut un petit sourire et je fronçais les sourcils. Amy croisa les bras et m'observa.

- Moi aussi j'ai une voiture Andy. Me dit Hasina.

De ses poches de jeans, elle sorti ses clés et me les tandis. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'elle voulait que je fasse. Ses clés étaient froides contre mes doigts.

- Prend ma voiture et je prendrais la tienne et les enverrai sur une autre piste.

Je lui fis un immense sourire. Nous n'avions absolument aucune minutes à perdre, donc nous marchèrent vers nos deux voitures garer pas très loin l'une de l'autre. Hasina fit un petit sourire à Amy et je me tournais vers elle.

- Ne me jugez pas, mais j'ai piraté le site du FBI et j'ai lu les dossiers des agents qui sont dans mon salon. Gallagher souffre d'anxiété sociale, Rogers est épileptique et Black est un ancien alcoolique... Conduit jusqu'à un club de danseuse assez loin de la ville. Dis-je à Hasina en souriant. Se sera 3 pierres d'un coup.

Hasina me prit par le cou et m'embrassa à pleine bouche avant de s'éloigner vers ma voiture.

- En tout cas...on peut pas dire que la vie avec toi n'est pas intéressante. Me dit-elle en levant les yeux au ciel.

Amy et moi nous engouffrèrent dans la voiture d'Hasina et je ne tournais vers Amy pour m'assurer qu'elle allait bien.

- Est-ce que sa va? Lui demandais-je.

J'essayais de ne pas penser à Nikita parce qu'aussitôt que j'y pensais je paniquais. Je savais qu'il était vivant, mais j'avais encore peur de recevoir un appel de Caine pour me dire que finalement il n'avait pas survécu à la soirée. Je ne voulais pas penser à lui sa me faisait trop mal, mais quand je regardais Amy...c'était tout ce à quoi j'arrivais à penser.

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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] EmptyMar 31 Mai - 0:35

C'était l'idée la plus idiote qu'Andy Huntington avait pu avoir. Nous faire sortir par son balcon en utilisant les escaliers de secours c'était une bonne idée. Aller voir Nikita à l'hôpital, c'était une bonne idée. Mais m'impliquer la dedans, ce n'était pas du tout une bonne idée. J'étais trempée à cause de la plus. J'étais en short avec un de ses polars qui m'arrivait aux genoux. J'avais un peu froid et je n'étais pas tout à fait réveillée encore. Je me cale dans le siège passager et tourne la tête vers lui. 

- Tu veux la vérité ou le mensonge? 

Je tourne la tête vers le balcon. La lumière était toujours éteinte et c'était une bonne nouvelle.  Les gars du FBI n'avaient pas remarqués que nous étions sorti discrètement par le balcon. Le tonnerre se faisait beaucoup moins fort par contre. Je soupire faiblement et croise les bras.

- Andy c'est pas une bonne idée. Je suis déjà suspecte dans cette histoire. Si je fuis comme ça, je vais être carrément coupable.. 

J'allais continuer ma phrase en disant que c'était mieux que je reste dans son appartement et que lui aille voir comment allait Nikita, mais j'entendis les roues de la voiture d'Andy se mettre à "spiner" sur l'asphalte avant de décoller dans la direction opposée. Je me cale davantage dans le siège et je vois par la fenêtre que les agents du FBI avaient ouvert la porte et la lumière. Ils étaient sur le balcon et criaient des codes dans des radios avant de disparaitre à l'intérieur. Je me passe une main dans le visage. J'étais déjà foutue de toute façon maintenant. J'allais devoir trouver une bonne excuse. Une très bonne excuse. Je reporte mon regard vers Andy. 

- Pour Nikita..

J'avais extrêmement hâte de le voir il allait pouvoir dire à Horatio que je n'avais rien à voir la dedans et qu'ils ne cherchaient pas du tout au bon endroit. Nous allions pouvoir rapporter Nikita à la maison et vivre heureux sans penser à toute cette histoire.  La voiture se mit doucement en marcher pour partir dans l'autre direction, vers l'hôpital. Les agents du FBI étaient trop concentrés sur la voiture d'Andy. Et si Hasina se faisait arrêter? Elle allait devenir complice de tout ça. Est-ce que je venais tout juste de l'entrainer dans cet enfer? Ils allaient essayer de trouver des réponses auprès d'elle, mais elle n'aura absolument rien à leur dire. Je regarde par le pare-brise. La pluie tombait encore doucement. Les rues étaient peu peuplée. Normalement, les gens étaient sur les terasses et festoyaient, mais ce soir, c'était comme une ville fantôme. Seulement d'autres véhicules sur la route illuminait Miami. Je me passe une main dans mes cheveux humides. Je n'aurais pas eu besoin de prendre de douche, avoir été au courant de ce plan d'évasion. J'attendais avec impatience l'appel d'Horatio me disant de me rendre et de ne pas faire l'idiote. Je savais que ça allait arriver. Je sors mon téléphone de ma poche et l'observe. S'ils arrivaient à activer mon GPS, ils allaient me retrouver. Non? Je soupire et serre faiblement mon poing contre mon téléphone. C'était un risque à prendre. 

La route fut courte puisqu'Andy n'habitait pas si loin de l'hôpital. Peut-être un vingt minutes. Il se stationne en bordure de la route et je sors de la voiture. La pluie avait cessée mais l'air était humide. Je croise faiblement les bras et regarde l'hôpital craintive. Je sentis une main dans mon dos et je tourne faiblement la tête vers un Andy inquiet. 

- Qu'est-ce qui va se passer si l'hôpital est rempli d'officiers et qu'ils nous empêchent de le voir? 

Je voulais simplement le voir, lui dire que je l'aimais et que je n'étais pas bien loin. Je voulais lui dire que j'étais désolée de tout ce qui nous arrivait, des italiens, des russes, des badlucks continuelles. Je voulais voir son regard bleu et son sourire à faire craquer. Je voulais sentir ses mains chaudes et rassurantes contre mon visage. Ses lèvres contre les miennes. Je me mordis la lèvre et baissa le regard vers le sol. Nous nous mirent à marcher doucement sur le terrain de l'hôpital. En arrivant près de la porte de service de l'urgence, je perdis ma respiration quelques secondes. Il y avait des officiers partout à l'intérieur de l'hôpital. Pourquoi est-ce qu'il y en avait autant? Je déglutis. Il fallait essayer de traverser l'hôpital sans nous faire remarquer. Je savais qu'Andy avait des skills pour nous aider. Il fallait savoir le numéro de la chambre de Nikita sans se faire remarquer et s'assurer d'éviter Horatio. Nous entrons et je marche doucement entre les gens dans l'urgence de voir un médecin.  Je regard un peu partout. Des gens pleuraient et d'autres se morfondaient. Ils avaient mal et ils devaient attendre des heures avant de voir un simple médecin. Je baisse le regard et continue de marcher en suivant Andy. En arrivant près de la réception, je continue doucement mon chemin un peu plus loin et m'accota le dos contre le mur. J'entendis des bruits, des gazouillements plutôt et fronça les sourcils. Je me retourne doucement pour me rendre compte que je m'étais accotée contre la fenêtre de la pouponnière. Il y avait quelques bébés naissants qui y étaient installés. Ils pleuraient enroulés dans leur couverture. Je perdis le focus quelques instants. Ils étaient mignons. Ils avaient besoin d'une main protectrice d'une mère. Une maman... C'était quelque chose que je devais surement faire une croix dessus. Je secoue faiblement la tête et tourne le regard en voyant Andy s'approcher de moi, un sourire victorieux contre les lèvres.

- Tu as trouvé dans quelle chambre il était? 

Son sourire ne pouvait pas insinuer autre chose. Sauf peut-être le numéro de la dame de la réception mais s'il avait fait ça, je lui offrirais volontiers une claque derrière la tête. Il y avait Hasina maintenant dans le décors et elle s'était sacrifiée pour nous.
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] EmptyMar 31 Mai - 17:43

Je me retournais vers Amy, évidemment que je voulais la vérité. Elle était caler dans son siège et semblait résignée, même un peu triste. Elle me fit remarquer que l'emmener avec moi dans mon plan d'évasion n'était pas une bonne idée, elle avait une cible sur le dos, autant les Italiens que le FBI maintenant étaient à ses trousses. Je haussais les épaules insouciant, si elle était maintenant coupable de tentative d'évasion, j'étais coupable de complicité...et d'avoir illégalement infiltré les dossiers du FBI. Nous étions pris dans cette merde ensemble que l'on le veuille ou non.

- C'est mieux pour nous deux de toute façon si nous ne restons pas au même endroit trop longtemps. Parce que le FBI ne sait pas c'est que les Italiens sont sur notre trace.

Je dû m'arrêter de parler lorsque le bruit de pneu crissant sur l'asphalte m'interrompu. Hasina décolla comme un chauffeur de forumle-1 et les yeux je la regardais filer. Elle savait manier une voiture, je ne pouvais pas le nier. Sur mon petit balcon je pu voir les agents du FBI crier et pointer la rue et ma voiture. Leur visage n'avaient pas l'air très heureux. Je démarrais doucement la voiture pour faire le moins de bruit possible. J'attendis que les trois hommes retourne dans mon appartement avant de sortir du stationnement.

En regardant Amy, je compris une chose. J'avais tendance à oublier que pas tout le monde était criminel. Pas tout le monde avait la même vision que moi. J'étais habitué d'enfreindre la loi, d'être en cavale et de changer d'identité à chaque semaine. Je n'avais pas du tout penser à Amy lorsque j'avais décidé de m'évader de mon appartement. S'aurait sans doute été mieux pour elle de rester sous la surveillance du FBI, au moins les Italiens se seraient tenus loin. Je conduisis tout de même, mais cette fois-ci me sentant légèrement coupable d'avoir entrainer Amy dans mon monde d'escroc. Elle murmura une seule fois "Pour Nikita." Je hochais la tête. Dans mon cas se ne serait qu'une page de plus à mon dossier criminel, mais pour Amy...je n'osais pas imaginer l'ampleur que tout cela pouvait prendre pour elle. En plus, je venais de faire entrer Hasina dans notre monde de fou. Je pris le chemin le plus court pour me rendre à l'hôpital, les rues scintillaient sous la pluie et sauf une femme avec un parapluie attendant à un arrêt d'autobus, il n'y avait personne dehors. Je me sentais rempli d'adrénaline, et je jetais constamment un regard dans mes rétroviseurs pour m'assurer que personne ne nous suivait. Je voyais la manière dont Amy tenait son téléphone et je me demandais quand Caine nous rejoindrait. Je garais la voiture d'Hasina en bordure de route, si nous nous faisiont prendre, les agents fouilleraient l'hôpital au complet, stationnement y compris. Amy sortie la première et je la suivis, verouillant les portières et mettant les clés dans mes poches. Je penchais la tête vers Amy lorsqu'elle me demanda se que nous allions faire avec tout les agents qui risquaient de nous empêcher de voir Nikita.

- On va devoir se fondre dans la masse. Reste près de moi, tout devrait...en principe, bien aller.

Nous marchèrent quelques minutes pour nous rendre à l'entrée de l'hôpital, je sentis Amy se raidir à mes côtés en voyant la vagues d'homme du FBI et de la CIA. Je me tournais donc vers elle et avec un petit sourire nerveux je lui fis un clind'oeil.

- Rappelle-toi, reste près de moi. Lui dis-je.

Je poussais la porte et nous entrèrent, je passais un bras autour des épaules d'Amy et avec un petit sourire, je portais mon attention sur elle et lui frotta les épaules. Le plus près nous étions l'un de l'autre le moins d'attention nous aurions. Nous passèrent l'entrée assez facilement et purent entrer dans la salle d'urgence. Je la laissais aller s'appuyer contre le mur et me dirigeais vers la réception. La femme me fit un grand sourire et je lui souris en retour. J'appuyais mes coudes sur le comptoir et plus sérieux je me penchais vers elle.

- Je me demandais si nous pouvions aller voir Nikita Volkov. Lui demandais-je.

La femme eut l'air désoler et je fronçais les sourcils.

- Je suis navré, il est encore en soin intensif, les médecins sont avec lui depuis cet après-midi. Pas de visite autoriser.

Je soupirais et hochais la tête. J'allais donc devoir infiltrer son ordinateur. J'attendis qu'elle prenne une pause café et lorsque tout le monde sembla regarder ailleurs, je me glissais derrière son bureau et fouillais les dossiers. J'en trouvais une centaine, mais pas celui que je voulais. Je trouvais finalement quelques petites lignes sur l'arrivée de Nikita. Il avait été admis au premier étage. Pas de numéro de salle, juste une phrase centre de réhabilitation SSPT et séquel au cerveau, AVC et accident cérébreaux vasculaire. Je retournais vers Amy qui semblait vouloir disparaitre de la surface de la terre. Je lui fis un grand sourire, même si je savais que je n'avais aucune raison de sourire. Elle me demanda nerveusement si j'avais le numéro de sa chambre.

- Plus ou moins. Je sais qu'il se trouve au premier étage et qu'il est dans une des chambres du centre réhabilitation pour le stress post traumatic et les incidents reliés au cerveau. On va devoir fouiller sans se faire prendre.

Je l'entrainais avec moi et du abruptement changer de chemin lorsque je vis des agents du CIA devant nous. Je pris les escaliers de secours, nous montions jusqu'au premier étage et je vérifiais le couloir avant de pousser la porte et nous glisser dans le couloir. Seul quelques infirmières se promenait avec des bacs de linges taché de sang. Je pris la main d'Amy dans la mienne et tournait dans le couloir de gauche. J'observais chaque chambre, chaque nom inscrit sur les portes. Nous finirent d'explorer le premier couloir et nous tournèrent à droite. Je soupirais en voyant le nombre de chambre.

- Je dois admettre que je vous ai sous-estimé. Me parvint la voix d'Horatio Caine.

Je n'osa pas me retourner de peur que Caine soit accompagner d'agent du FBI.

- C'est votre propre faute d'avoir cru que vous pouviez nous garder loin de Nikita. Dis-je.

Je me retournais finalement et vis Caine, seul, les bras croisés et l'air exaspéré. Je croisais les bras aussi et levait le menton avec arrogance.

- Tout ce qu'on veut c'est le voir. Ce n'est pas très compliqué.

- Je regrette je ne peux pas vous permettre de l'approcher.

- Alors on va rester ici et vous emmerder jusqu'à ce que vous disiez oui.

- Huntington. Me dit-il sa voix comme un avertissement.

- Caine. Répondis-je sur le même ton.

Caine soupira et grommela sous sa barbe. Je jetais un coup d'oeil derrière mon épaule, aux aguets. Je n'appréciais pas tellement l'atmosphère.

- Vous me promettez de partir une fois que vous l'aurez vu?

- ...ouin. Dis-je en soupirant.

Caine étendit le bras comme pour nous dire de le suivre. Nous le suivirent sans attendre.


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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] EmptyMar 31 Mai - 23:51

Il y avait beaucoup trop de couloirs. Je suivais Andy sans réellement savoir ou nous allions. Je lui faisais confiance. Il savait beaucoup mieux s'orienter dans ce labyrinthe. Nous étions dans un couloir, en marche vers les ascenseurs, mais je me fis abruptement tirer dans un tournant. Il y avait des agents de la CIA qui étaient prêt à attaquer la première menace. C'était une véritable chance qu'aucun d'eux ne nous aillent remarqués. Nous étions assez visibles et surtout moi avec un hoodie beaucoup trop grand. 

- Les ascenseurs sont bloqués. Qu'est-ce qu'on va faire? 

Je me laissa entrainer par Andy jusqu'à l'escalier de secours. C'était la première fois que je voyais Andy agir comme il avait toujours agit jusqu'à ce qu'il se fasse prendre dans les filets d'Horatio. Il était un voleur. Il savait déjouer des gardes et s'évader.  Andy pouvait facilement trouver une solution à tout. Je l'aurais admirer si tout cela ne me mettait pas, ne nous mettait pas enfin, dans le merdier le plus gros que nous aillions jamais vécus. Horatio devait être dans les parages et c'était l'ultime obstacle pour nous. En sortant de la cage d'escaliers, nous passons à côté de deux infirmières qui tenaient un bac avec des morceaux de vêtements tachés de sang. Je me figea alors que je fixe le contenu du bac. Est-ce que c'était les vêtements de Nikita? Je ne pourrais pas dire. Est-ce que c'était son sang à lui? Je sentis mon coeur se mettre à battre encore plus vite. Je me sentis légèrement trembler. Je serra un peu plus fort la main d'Andy et le suivis dans les nombreux couloirs. Des chambres, il y en avait des dizaines. Si Nikita était dans l'une d'elle, ça allait nous prendre beaucoup trop de temps avant de le trouver. Des agents finiraient par passer. Je soupire et me passe une main dans les cheveux alors que nous nous arrêtons en plein centre d'un des couloirs. 

- On ne pourra pas le trouver comme ça.

Je me figea en entendant une voix beaucoup trop familière. Ça y est, j'étais dans un merdier total. Horatio allait m'arrêter, j'allais être amené au poste de police et ils allaient m'accuser d'invasion, d'acte terroriste et je ne sais pas quoi encore. Je me mordis la lèvre et me retourne doucement  en regardant le sol. J'étais exactement comme une petite fille qui se faisait prendre à faire une bêtise. Un énorme bêtise. Je me passe une main dans mes cheveux humides par la pluie et soupire. 

- On veux simplement le voir Lieutenant.. 


" J'espère que tu es au courant que tu es la suspecte principale de cette histoire. " 

J'hoche faiblement la tête. Je le savais trop bien. Je n'étais pas stupide, je travaillais au CSI et je savais comment ça se passait. Horatio pourra m'arrêter plus tard. Pour l'instant, la seule chose qui était importante, c'était de voir Nikita. Je pouvoir  savoir qu'il va bien. Je laisse Andy se "battre" contre Horatio et lorsqu'il nous fit un signe pour nous montrer le chemin, je fronça légèrement les sourcils. Nous le laissons passer devant nous pour qu'il puisse nous guider et alors que nous marchons dans le couloir, je jete un regard à Andy. 

- Pourquoi tu lui as promis ça? Je refuse de quitter l'hôpital. Ils vont devoir me ramener de force. 


Nous suivons Horatio pendant plusieurs minutes. Nous n'aurions jamais pu trouver facilement la chambre de Nikita. Elle était située dans le fond d'un couloir et était bien cachée. Mon estomac se tordit lorsque nous arrivons à la hauteur de la chambre. Il y avait une vitre, une petite vitre pour que nous puissions voir l'intérieur de la chambre. J'avais envie de vomir. J'étais soudainement étourdie. Nikita était coucher sur un lit avec plusieurs moniteurs attachés à sa peau. Il semblait mort, mais les écrans montraient très bien qu'il était en vie. Il était faible mais vivant. Je du retenir un sanglot. Je fis quelques pas de reculs et place une main contre mes lèvres. C'était affreux. Il était amoché et j'étais surprise qu'il était vivant. Il y avait plusieurs coupures au visage et sur le corps. On avait enlevé son chandail. Les vêtements que les infirmières transportaient étaient surement ses vêtements à lui. J'arrivais à voir toutes les cicatrices  sur son torse. Je les avais vues, plusieurs fois même, mais jamais de cette angle là, jamais de cette circonstance. J'en avais presque peur. Je n'arrivais pas à fixer autre chose que Nikita. 

-Est-Est-ce qu'il va se réveiller? 

J'avais mal, j'avais beaucoup trop mal. Il était mon partenaire, mon meilleur ami, mon amoureux. Celui que j'aimais et que je donnerais ma vie pour lui. Il était mon autre moitié et la seule pensée de lui faire du mal me donnait le tournis. Je sentis des larmes couler sur mes joues. Je fis encore quelques pas de recule et m'accota maladroitement contre le mur. Je perdais l'équilibre. Je ne me sentais tout simplement pas bien. Je n'ai rien fais. Ce n'était pas moi.
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