'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]

Je m'attendais à un tonnerre de la part d'Horatio, mais à la place, ce fut Michael qui ouvrit la bouche pour nous défendre et confirmer que Nikita n'était pas venu ici. Je lève le regard vers lui et fronce légèrement les sourcils. Je ne comprenais pas ce qui ce passait. Il parlait et il y avait quelque chose en moi qui me disait que quelque chose clochait. Je porte la tasse de café à mes lèvres alors qu'Horatio termine de nous avertir de tout ce que nous savions déjà. Je porte mon regard vers Andy alors qu'Horatio sort. Je le voyais qui se jouait avec les poignets et je soupire en baissant le regard. Tout allait de mal en pi. Je continue de boire mon café, avec de plus grandes gorgées cette fois-ci et j'entendis Andy demander à Michael pourquoi il nous couvrait de la sorte. Je lève le regard vers lui en continuant de boire et en le voyant hausser les épaules, tout s'aligna dans ma tête. 

- You piece of shit.

Je dépose brusquement ma tasse sur mon comptoir et me lève en m'approcha d'un Michael gêné. J'entendis mon nom derrière moi, mais je n'arrivais pas vraiment à entendre ce qui se passait derrière moi. Cet homme qui se tenait dans ma cuisine me disait vaguement quelque chose. Il me disait quelque chose et ce n'est que maintenant que je réalisais ce qui n'allait pas. Ce qui me chicotait. 

- Depuis combien de temps est-ce que tu nous surveilles hen? 

Je croise les bras devant lui et je vis son regard malaisé. Je le savais. Comment est-ce que je n'ai pas pu m'en rendre compte avant? Andy avait passé une nuit complète avec lui alors que Nikita était ici. Comment n'avait-il pas pu s'en rendre compte? C'était pourtant si évident. 

- C'est Alexei qui t'a envoyé? 


Je soupire de frustration alors qu'il ne me répond pas. Il n'osait pas répondre ou Alexei lui avait dit de ne répondre à rien? Ce gars, je l'encastrerais dans un mur si je le pouvais. J'étais si énervée que mon ventre me fit mal malgré les antidouleurs. Je voulais le voir sorti de chez moi. c'est tout ce que je voulais. Je soupire et me retourne brusquement pour retourner vers Andy. 

- Est-ce que je peux te parler, en privé. 

Je sursautais légèrement à l'éclat de colère d'Amy. Elle s'était levé en vitesse et avec férocité elle s'était dirigé vers Michael, le regard brûlant. Les insultes coulant de la bouche d'Amy me laissait perplexe. Elle semblait connaître quelque chose que j'ignorais. Elle demanda avec froideur et dédain depuis combien de temps il nous surveillait. Je ne comprenais pas...Michael nous surveillait depuis que Caine avait décider de nous garder à l'œil, depuis cet explosion qui avait presque coûté la vie de Nikita. J'observais Amy les sourcils froncés. À quoi elle jouait? Elle finit par demander à Michael qui l'envoyait, s'il était ici sous les ordres d'Alexeï. Ébahis, je fixais Michael et Amy. Amy semblait toujours à deux doigts de lui crever les yeux et de le forcer hors de chez elle à coup de pied sous la ceinture, mais elle se retourna vers moi et me demanda avec dureté si elle pouvait me parler seul à seul. Elle s'était déjà éloigné vers le salon, sans me donner la chance de la rattraper. Je me levais lentement sans jeter de regard à Michael, il murmura quelque chose à mi-voix lorsque je passais près de lui. Je me retournais et il me fixa de ses grands yeux verts.


- Vassily? Michael avait plissé le nez de dégoût et son regard était devenu haineux. Il prononçait Vassily avec un accent typiquement Russe, du coin de St-Pétersbourg. Je préfèrerais m'arracher un bras plutôt que de l'avoir pour supérieur. Répondit sérieusement Michael.

J'étais surpris de constater qu'il connaissait cet emmerdeur, je l'observais un petit moment. Je ne savais pas quoi penser. Qu'est-ce qu'Amy avait vu que je n'avais pas vu? Je m'éloignais vers le salon pour aller y retrouver Amy. Elle se tenait près de la fenêtre, les bras croisés et le visage furibond. Je m'arrêtais à quelques centimètres d'elle et baissait les yeux.

- Qu'est-ce qui ce passe? Qu'est-ce que tu sais que je ne sais pas?

À voir son regard, ce n'était rien de bon. Tu parle d'une matinée mouvementé. J'attendais qu'Amy me partage son grand secret, mais elle me regardait comme si j'aurais dû savoir. Je commençais à trouver la situation frustrante. Je croisais les bras et soupirais exaspéré.

- Amy arrête un peu de me regarder comme ça! J'ai aucune idée de ce qui se trame dans ta tête! Je ne sais pas ce que tu veux que je dise.

Elle soupira et leva les yeux au ciel, elle sembla sincèrement surprise que je ne comprenne toujours pas se qui se produisait. Il me manquait un sacré bout du puzzle. Elle eut un petit sourire moqueur et je pouvais presque entendre les blagues de blonds. Je jetais un coup d'œil derrière mon épaule pour m'assurer que Michael était toujours loin de nous, qu'il n'écoutait pas une conversation qui ne le consernait pas. Je reportais mon regard sur Amy toujours attendant une réponse.

Comment ne pouvait-il pas se rendre compte de ce qui se passait?! C'était pourtant tellement évident. Est-ce qu'il arrivait à être si blond que cela? Je soupire en laissant échapper un sourire de frustration et je croise les bras. Je jette un regard par dessus l'épaule d'Andy pour m'assurer que Michael n'était pas parti, qu'il était encore dans la cuisine. Il semblait perdu, nerveux mais il ne semblait pas avoir l'intention de partir. Je reporte mon regard vers Andy.

- Sérieusement? Tu ne remarques rien?!

Je soupire et me laisse tomber sur mon divan. 

- Michael est un russe! Il a l'allure de tout les foutus russes que nous avons rencontrés! Qu'est-ce qui nous dit qu'il n'est pas là parce qu'Alexei ou-ou... le remplaçant de Federov lui a demandé de s'infiltrer dans le FBI pour pouvoir nous surveiller et donner le go pour venir nous tuer dans notre sommeil ou pour s'assurer que Nikita termine sa mission?! 

J'eus une soudaine douleur dans mon ventre en parlant de la mission de Nikita. Sa mission étant de me tuer et de tuer Andy. Mes points de sutures me faisaient tellement mal. Je baisse le regard en prenant une grande respiration et en me passant une main dans les cheveux. Je ne pouvais pas garder cet homme chez moi. J'étais tellement énervée que je n'arrivais pas à penser normalement. Je secoue la tête. 

- Il faut que l'on comprenne ce qu'il fait ici. Ce n'est pas normal. Il passe ses journées et ses nuits dans la rue devant ma maison! Les agents du FBI, surtout les patrouilleurs font des changements de garde! Mais lui, il reste toujours là. 

Je n'étais pas prête à devoir me battre de nouveau avec des russes. Les italiens étaient déjà assez persistant et je n'avais pas la force de devoir dealer avec eux. Si Michael était ici par mauvaise volonté, j'allais le ligoter et l'enfermer dans la salle de bain. Je lève le regard vers Andy. Il semblait troublé et je me demandais si c'était à propos de Nikita ou à propos de Michael. 

- J'ai essayé, tu sais? J'ai vraiment essayé... 

Je me mordis la lèvre. J'ai réellement essayé que Nikita se souvienne de lui. Je lui avais parlé des évènements, de leurs relation de frères et pourtant, cela n'avait rien sonné dans sa tête. Je ne voulais tout de même pas qu'il croit que je l'avais oublié. Tout semblait tourner autour de Nikita et moi et je ne voulais pas qu'il se croit oublié. J'allais réessayer si Nikita revenait, même si je croyais que cela n'allait pas arriver. Je soupire et jette un regard vers Michael.

Jésus Marie Joseph! тупой мудак! Suka! Ne fait pas peur comme ça!

Je jetais un regard derrière mon épaule, Michael était russe...cela paraissait évident maintenant. Amy était certaine qu'il n'était pas un des bons russes. Sans doute parce que nous n'en connaissions que très peu. Elle croyait qu'il était ici pour nous surveiller, pour récolter des informations sur nous et éventuellement nous éliminer. Je ne m'étais pas méfier de lui. Amy c'était laissé tombé sur son divan en se tenant les côtes pour amortir la chute.

- Tu crois qu'il nous veut du mal? Demandais-je. Tu le reconnais? De...de notre escapade en Russie?

Elle avait raison, Michael... si c'était même son vrai nom, était très loin de chez lui et nous devions comprendre ce qu'il faisait ici de toute les places. Oui Michael patrouillait, mais jamais il ne changeait de shift, de voiture, d'autres patrouilleur venait le rejoindre, mais lui...lui passait le plus clair de son temps devant la maison d'Amy...personne ne savait vraiment quel était les informations qu'il était chargé de rassemblé.

- J'aurais dû comprendre plutôt. Dis-je en soupirant devant ma propre stupidité. Tu veux entendre le pire dans tout ça? Je l'ai entendu parler Russe...mais....je...il m'as assurer qu'il ne parlait pas russe....et j'ai été le parfait blond et je l'ai cru. Je suis naïf...fuck.

Je fixais le mur, troublé, honteux. Vraiment un de mes moments les plus reluisants. Je fermais les yeux et me massais les tempes. Toute cette situation, l'amnésie quasi totale de Nikita, la vendetta personnelle des Italiens, la violence des Russes, l'anxiété et les sermons de Caine...je voulais que tout cela cesse. En se moment même, j'aurais vendue mon âme pour un peu de normalité. Je devais avoir le coeur nette, m'assurer que Michael n'était pas sur le point de s'ajouter à cette liste. Amy me sorti de mes pensées, elle sembla coupable, elle m'assura avoir essayer, et je mis un moment avant de comprendre qu'elle parlait de Nikita. Je laissais échapper un petit soupire tremblant.

- Parfois...parfois j'ai le sentiment que j'ai été complètement effacer de sa mémoire. Qu'il ne se souviendra jamais de moi...

Je ne pus m'empêcher un petit sourire triste, amer.

- Ce n'est pas important...désolé.

Je me retournais pour voir Michael toujours maladroitement debout dans la cuisine. Je tendis la main à Amy pour l'aider à se lever et je vis son regard confus. Elle posa sa main dans la mienne, et je pris son poid sur mon bras et la soulevait doucement. Elle me regardait comme si elle tentait de déchiffrer ce qui se tramait dans ma tête. Je lui désignais la cuisine du menton. Elle suivit mon regard.

- Nous avons besoin de parler à Monsieur FBI. Lui dis-je.

Elle ne sembla pas enchanté à l'idée de retourner respirer le même air que Michael, mais elle hocha la tête déterminé. Nous entrèrent ensemble dans la cuisine et Michael nous observa avec attention, immobile.

- Je vais partir...Mumura-t-il timidement.

- Non. Non toi tu restes ici. On a des questions et tu va y répondre. Lui dis-je en posant ma main sur son épaule et le forçant à s'asseoir.

Il leva ses grands yeux verts limpides sur nous et soupira, mais hocha la tête. Je m'assis devant lui et Amy choisit de rester debout, son regard dur et les bras croisés. Bon...bien, semble qu'elle serait le bad cop.

- Как тебя зовут? Demandais-je en premier lieu.

- Michael. Dit-il tout bas.

- Ton vrai nom. Celui que tu utilise à St-Pétersbourg.

Il sembla surpris et me fixa un long moment, la bouche entre-ouverte. Son accent et la prononciation de son russe l'avait trahi.

- Mikhaïl Sergeïovich Kucherov. Finit-il par dire.

- Pour qui travail tu?

Mikhaïl jeta un regard à Amy et reporta son regard sur moi.

- Roland Oliver, chef du FBI.

Amy soupira de frustration et était sur le point de quitter la pièce lorsque Mikhaïl murmura en russe. Elle se tourna vers moi pour avoir une traduction. Je fixais Mikhaïl surpris.

- Il...il a dit qu'il a autrefois travaillé pour Fedorov...mais...

Je le regardais, comme lui demandant la permission de traduire le reste de sa phrase.

- Je suis un déserteur. Finit Mikhaïl. Tu peux le dire...je suis un déserteur. J'ai quitté le FSB en cachette, je suis recherché par leur agents...mais je suis...enfin...l'évasion c'est ma spécialité. Je sais disparaître mieux que personne. Et comment mieux ce caché du kremlin qu'en travaillant pour le FBI? Je surveille mes arrières en vous surveillant. D'autre question? Il avait buté sur quelques mots, comme si il avait été particulièrement difficile à dire, mais il nous regardait avec détermination et se tenait droit sur sa chaise.

Je serre la mâchoire lorsque Andy me dit que Michael avait travaillé pour Federov. Je détestais la plus grande majorité des russes et des italiens. J'haissais plus que tout les hommes de Federov ou de celui ou celle qui à prit sa place en Russie. Ce Michael était bien chanceux que j'aille de la difficulté à bouger parce que je lui aurais sauté dessus et je crois bien que je l'aurais tabassé. Je soupire et me passe une main dans les cheveux. Je devais être rouge de colère en ce moment.

- Tu es mieux d'arrêter de nous mentir parce que je ne suis pas du tout d'humeur à me faire mentir.

Il était là depuis le début et son histoire de déserteur, j'avais énormément de difficulté à le croire. Avec ma main contre mon ventre et une douleur qui se faisait sentir de plus en plus malgré les antidouleurs, je m'approche de Michael. J'allais ouvrir la bouche pour lui dire quelque chose que j'aurais peut-être regretté, mais j'entendis la porte de l'entrée s'ouvrir avec fracas et j'en fis presque le saut, me reculant vers Andy. Je vois Horatio et quelques agents ,en fait je croisq u'ils étaient cinq entrer dans ma cuisine et qui se jette sur Michael et deux d'entre eux s'approche de nous comme pour nous empêcher de partir. Je ne sais pas ou j'étais le plus en colère. Qu'Horatio ait défoncé ma porte ou qu'il ait écouté notre conversation. Je repousse avec difficulté l'homme qui essait de m'attraper le bras.

- Mais qu'est-ce que vous foutez?!

Horatio lance des ordres aux hommes qui menottent Michael et s'approche de nous alors qu'il se fait emmener à l'extérieur vers une voiture de police dont les lumières étaient allumées et alertaient tout le voisinage. Je secoue la tête.


" Je savais que je ne pouvais pas vous faire confiance. Vous me cachiez beaucoup de chose auparavant, mais maintenant, c'est tout simplement inacceptable."

- Touche moi encore une fois et je t'enfonce mon pied dans le cul, dis-je à l'agent qui tentait encore de me prendre par le bras.

Horatio s'approche de nous et nous pointe du doigt.

" Vous venez au poste de police que vous le vouliez ou pas. Williams, sincèrement, je croyais pouvoir te sauver mais tu te mets dans la merde toute seule et je ne vais pas pouvoir faire grand chose. Quand à toi, j'espère que tu es au courant que la prison n'est pas loin non plus."

On nous fit sortir de force de chez moi. Andy moins doucement que moi compte tenu de mon état, j'imagine. En sortant, je remarque que plusieurs de mes voisins sont sortie se demandant ce qui ce passe et on me force à m'assoir dans l'une des voitures noires cendres des angents du FBI. Moi dans celle de devant et Andy dans celle de derrière.

- Andy!

Je ne voulais pas être séparé de lui. Pas dans un moment comme celui-ci. Qu'est-ce qui allait se passer? Qu'est-ce qui allait nous arriver? Horatio était en colère et c'était la moindre des choses qu'ils nous fassent de l'interrogation intensive pour nous forcer à dire des choses que l'on ne dit pas. Malheureusement, il y avait trop de chose. À côté de moi, un agent s'installe et m'observe, me surveille. Je sors mon téléphone, l'ignorant et compose le numéro d'Andy. Alors que je fais le dernier chiffre, il me l'arrache des mains et le lance par la fenêtre. Sans me retenir je le frappe en plein visage.

J'étais déjà dans la merde alors pouquoi ne pas s'y enfoncer jusqu'au bout?

Je voyais très bien qu'Amy ne croyait pas l'histoire de Michael... Mikhaïl...peu importe. J'avais de la difficulté à y croire moi aussi. S'aurait été beaucoup trop facile. Tout ce temps il avait été sous notre nez et n'avait rien dit, rien fait. Amy le regard dur allait lui en faire voir de toute les couleurs. Elle n'était pas le genre de fille à énerver. Lorsqu'elle ouvrit la bouche pour interrogé Michael, la porte d'entrée s'ouvrit dans un vacarme infernal, laissant entrer Horatio Caine suivis de quatre agents. La première chose qu'ils firent fut de se lancer sur Michael qui était complètement immobile, le regard légèrement paniqué. Il fut emmener sous nos yeux...sans même qu'Amy n'aie pu recevoir les réponses qu'elle attendait. Deux des agents nous surveillaient moi et Amy, guettant nos mouvements. Je me sentais pris au piège...la maison était sous écoute. Comment avaient-ils pût entendre notre conversation autrement?

- Caine...Qu'est-ce que vous faites?

Il m'ignora complètement. Notre lieutenant avait tourné toute son attention sur Amy, a la fois exaspéré et en colère. Il nous reprochait de lui cacher des choses...s'il savait seulement. Tout ce que nous ne lui avions pas dis, c'était une longue liste...Je soupirais et passais une main sur mon visage. Merde...si seulement Horatio savait que nos secrets avaient un prix, le danger nous suivait partout où nous allions. Il ne pouvait pas nous reprocher de lui éviter cela. Il se retourna vivement vers moi pour me rappeler que j'étais à quelques pas de ne retrouver en prison.

- Ouais...ben au moins j'y serais en sécurité. Répondis-je blasé. En tout les cas...plus que sous la protection des témoins. Moins de risques d'explosion en prison.

Caine semblait furieux, il ne me répondit pas er fit signe aux agents qui le suivaient de m'escorter vers la sortie. Un des hommes m'empoigna par le coude et me poussa avec rudesse pour me faire avancer. Je reçu un coup de botte derrière le genoux et fronçait les sourcils. J'étais au moins heureux de voir qu'ils étaient moins brusque avec Amy. Une fois dehors je grincaisbdes dents en voyant les voisins d'Amy sur leur pelouse, les regards pleins de questions. Je regardais droit devant moi...c'était comme me faire arrêter une deuxième fois. Les agents guidèrent Amy dans la voiture sombre du devant et moi vers celle stationner derrière. J'entendis Amy appeler mon nom et je tournais la tête vers elle.

- Amy attends...!

Je fis un pas vers elle et je sentis l'agent qui me tenait par le bras resserrer sa poigne sur moi. Je levais le bras sans trop d'effort et ramenais mon coude dans le visage de l'homme qui me retenait. Amy fut poussée dans la voiture avant que je ne puisse me rendre à elle et je grognais de frustration.

- Tu m'as cassé le nez! T'es malade! S'exclama l'agent en se tenant le nez.

- Dites moi qu'ils ne lui feront pas de mal. Demandais-je brusque à l'agent en le prenant par les épaules et le brassant.

Il me regarda confus et haussa les épaules. Fuck...
Je me laissais conduire vers la voiture et m'assis en silence aux côtés de Michael...encore. Toujours Michael. Il semblait nerveux et analyser la situation. Je regardais le paysage défilé alors que la voiture démarra en trombe. Une journée normale...c'était vraiment trop demandé?

- Je ne mens pas...j'ai réellement désertée. Murmura Michael.

- None of this will matter if we get arrested. Murmurais-je.

D'humeur sombre, je fixais les voitures passant tout près de nous et soupirais. Pendant un long moment une Porsche Cayenne noire nous suivis. Puis une deuxième et une troisième...ça c'était pas normale. J'aurais dû commencer à être habitué. Je me retournais vers Michael, curieux.

- Tu...tu es recherché par le FSB non? Demandais-je.

Il soupira, leva les yeux au ciel et grommela en russe que oui, il était recherché. Je hochais la tête.

- Ben t'as de la visite je crois.

Michael se retourna avec empressement et regarda par la fenêtre, son visage pâlit et il se retourna, fixant le siège devant lui. Il posa sa main sur mon épaule.

- Baisse toi. M'avertit-il.

Au moment où les mots quittèrent sa bouchez une balle fendit l'air, la vitre arrière de notre voiture éclatant en morceaux. La balle se logea dans le cou de notre chauffeur et Caine se retourna vers moi, le regard confus.

- Vous avez jamais affronter les Russes? Demandais-je. Vous croyez vraiment qu'ils vous laisserais vous barrer avec Mikhail? Ils aiment pas que l'on prennent leur jouet. Ils savent pas partager. Dis-je.

- Ferme là, Huntington!

Notre chauffeur affalé contre le volant, saigant sur le banc de cuir ne guidait plus la voiture et nous allions droit dans le sens inverse de la circulation. Caine pris le volant et nous fit faire demi tour juste à temps. Et c'est à ce moment que les balles se mirent à pleuvoir sur nous.

Chaque virage, chaque bosse de la route me donnait des nausées et je souffrais le martyre. La voiture était étonnamment inconfortable compte tenu des élégants sièges en cuir. L'agent qui m'est assigné n'avait pas du tout bougé depuis le début de la route et il me gossait énormément. Il restait là, à regarder vers l'avant et à me jeter des regards. Dès que je bougeais, je le voyais mettre sa main sur son arme. Je roule des yeux.

- Tu peux te calmer, je ne vais pas t'attaquer.

Je soupire et accote ma tête contre la fenêtre de la voiture, regardant la ville et les voitures défilés à côté de nous. Nous étions sur l'autoroute et roulions en bas de la limite ou les autres voitures allaient beaucoup plus vites parce que nous n'arrêtions pas de nous faire dépasser. C'était presqu'étrange. Je porte ma main sur mon ventre lors d'un virage.  Je ferme les yeux quelques secondes en prenant des respirations pour faire partir la vague de nausées qui s'emparent de moi et me replaça comme du monde sur le siège. Je me tourne légèrement pour regarder la vitre arrière et je remarque que plusieurs voitures se rapprochait des voitures du FBI. Je fronce les sourcils et me retourne vers l'avant.

- C'est normal ces autres voitures?

Au regard du chauffeur, je compris qu'il n'avait pas envi de m'entnedre et je roule des yeux. Je tourne le regard vers la fenêtre à côté de moi et l'une des voitures s'avance jusqu'à notre hauteur. Je fronce les sourcils alors que je vois les fenêtres descendre et je vis immédiatement le bout du canon d'une arme. Je me penche rapidement par en avant ce qui m'arracha un cri de douleur, mais les balles me manquèrent de peu et allèrent se loger dans le corps des trois agents. La voiture dévia brusquement et frappa une énorme bande de béton avant de s'immobiliser complètement. Je réussi à me redresser légèrement et vois tout le sang autour de moi et sur moi. Je ne pouvais même pas dire si c'était mon propre sang ou celui de l'agent mort à côté de moi. J'avais mal. J'avais tellement mal. Je fouille sur le corps de l'agent et réussi à prendre son arme. J'ouvre la porte de plusieurs coups de pied et me laisse tomber sur le ciment chaud de l'autoroute. Toutes les autres voitures étaient également arrêtées et les coups de feu étaient présents partout.

- Fuck... Andy!?

Je me redresse avec beaucoup de difficulté et réussi à m'Accoter sur le coté de la voiture. J'avais peine à marcher. Je devais me tenir contre la voiture et je voyais des agents camoufler de partout qui tirait je ne sais trop ou. J'étais à découvert ou je ne trouvais présentement et je n'apprécirais pas une balle dans mon corps en ce moment. Toujours l'arme en poing, je réussi difficilement à contourner la voiture enfoncée dans le demi mur de béton.  Je m'installe assise sur le sol, le dos colle contre le béton.  Je n'aimais pas voir tout se sang. C'était épeurant.  Je pris ma main libre pour réussir à lever mon chandail et vérifier mon ventre. Je soupire en voyant que rien ne semblait avoir été touché.  Je baisse le regard vers mes mains recouvertes de sang et un mauvais souvenir de Russie me passa dans la tête  mais je les chassa rapidement. Ce n'était pas le moment.

L'impact d'une balle contre la voiture qui me cachait me sortie de mes pensées. Je regarde autour, n'arrivant pas à voir d'où cette balle était venue. Une autre frappa l'immense plaque de béton sur laquelle j'étais installée. Je devais sortir d'ici avant de me faire tirer dessus. Mon ventre me faisait beaucoup trop mal pour courir, mais mes options étaient limites. Je devais combattre ce mal coûte que coûte.

-C'est mieux de souffrir pendant un bref moment que de mourir.

Enfin, c'est ce que j'imaginais. Je compte jusqu'à trois et me lève avec l'aide de la plaque de béton. Je laisse échapper une plainte et regard les alentour, cherchant une tête blonde permis le chaos. Je

J'étais sortis de chez Amy avec le sentiment que quelque chose allait se produire. Je ne pouvais pas défier les ordres du FSB sans conséquence. Je me dépêchais de retourner au condo qu'Alexeï et un autre agent avait organisé comme quartier générale. Je montais les escaliers du condo, les mains dans les poches et les yeux posés sur mes pieds. Dès l'instant où je mis la main sur la poignée elle s'ouvrit à la volée et Alexeï m'empoigna par le coude, me forçant à dévaller les escaliers à sa suite. L'autre agent que je ne connaissais pas, verouilla la porte derrière nous.

- T'as baisé Williams? Me demanda Alexeï en passant une main dans mes cheveux, j'essayai de m'éloigner de lui.

- Non. Dis-je en fronçant les sourcils. C'était si évident? Il ne sembla pas me croire et hocha la tête comme si j'étais un enfant et m'entraîna vers la Volvo XC60 aux vitres teintés garés de l'autre côté de la rue. Une agente Roumaine était assise au volant, je ne me souvenait plus de son nom. Mais je ne me souvenais de quasiment rien...elle ne serait pas offusqué.

Alexeï me poussa sur le banc arrière et s'installa sur le banc passager, me laissant seul avec un agent que je ne connaissais pas. Il me lança un sac de toile à la figure et je soupirais en l'ouvrant. Je reconnu la masse de vêtements noirs sans problème. Je n'avais pas remarquer, trop absorber par mes pensées, qu'Alexeï portait son uniforme.

- Pendant que tu gémissais le nom de Williams, nous on avait du boulot. Me dit Alexeï. On a trouver Kucherov. Les Américains veulent le faire passer par leur système de justice. Donc on va le chercher. Et puis on le fait payer.

Je fixais mon uniforme avec regret, j'avais promis a Amy de ne tuer personne d'autre. Une partie de moi me disait que mon devoir passait avant mes sentiments.

- Alexeï je ne sais pas...

- On ne te demande pas de penser Volkov. Me répondit sèchement Alexeï. Change toi. Les choses vont brassés.

Je levais les yeux au ciel, quand est-ce que les choses ne brassaient pas avec la FSB? Je sortis mes vêtements rageusement du sac de toile et retirait mes Vans pour me changer. Lorsque je retirais mon chandail, pour revêtir mon uniforme, je remarquais les taches rougeâtre sur le tissu foncé.

- Vassily! Grognais-je. Y'a encore du sang là dessus! Je ne met pas ça! T'a jamais fait de lavage de ta vie?

Alexeï se retourna l'air impatient et me détailla en silence.

- Il y en aura encore plus une fois que nous aurons terminé. Who cares if there's blood?

Je passais le colle roulé noir par ma tête en grommelant et enfiler mon gilet pare-balle. Je défis la ceinture de mes pantalons et évitait le regard de tout le monde alors que je me tortillais sur le banc arrière pour enfiler mes pantalons d'uniforme. Je glissais mes pieds dans mes bottes d'armée et plaçait mes protège genoux et ma ceinture de munition.

- Suis les voitures du FBI. Ordonna Alexeï à notre chauffeuse.

Je fixais les voitures qui portais le logo du FBI. Derrière nous, je voyais trois autres voitures, noires aussi, et identique à la notre.

- Attend, attend! Pourquoi tout nos agents sont déployé si tout ce que nous avons à faire c'est récupérer Kucherov? Demandais-je.

Alexeï ne dis rien. Il ouvrit le coffre à gant et en sorti un petit browning.

- Tu comprendra. Fut tout ce qu'il dit avant d'ouvrir la fenêtre de la Volvo et de tirer l'une des voitures du FBI.

C'était comme si Alexeï avait donné le coup d'envoi, tout le monde se mit à tirer. Je vis les voitures des Américains zigzaguer et leur fenêtres éclater sous les balles. Notre voiture s'immobilisa et je pu ouvrir la porte et sortir. Alexeï s'empressa de sortir lui aussi et de déverrouiller le coffre de notre voiture. L'arsenal que s'y trouvait aurait fait grincer des dents à n'importe qui. Je saisis des grenades que je plaçais à ma ceinture et une kalashnikov, c'était mon fusil fétiche. Je pris un couteau tordu avec des dents des deux côtés, il broyait les os et faisait un dégât monstre lorsque l'on retirais la lame, déchirent tout sur son passage. Je le fixais à ma cuisse. Alexeï attachait lui aussi un couteau à sa poitrine, bougeant rapidement et efficacement. Nous échangèrent un regard confus lorsque des balles se mirent à fendre l'air dans le sens contraire.

- The fucking Italians are here. Grommela Alexeï.

- Pourquoi? Demandais-je. Qu'est-ce qu'ils ont contre Kucherov?

Alexeï me poussa dans le dos vers le chaos qui régnait sur l'autoroute. Nous nous éloignèrent chacun de notre côté. Nous étions arrêtés sous un viaduc et le FBI était pris entre les tirs des Italiens et du FSB. Je montais sur l'une des voitures du FBI s'était écraser contre une paroi de béton du Viaduc et me couchait à plat ventre, fusil serrer contre moi. Je fixais les agents du FBI et commençait à la descendre. Allant du plus haut gradé au plus bas. 1. Je portais à peine attention à autre chose. 2. Je me concentrais, calmant ma respiration. 3. Le roux...Caine, me donnait du fil à reteodre. Il bougeait trop et le blond...Andrew bloquait mon chemin. J'avais promis à Amy de ne pas lui faire de mal. Grommelant de frustration, je sautais en bas de la voiture et n'avançait, aggripant mon couteau. Un autre agent du FBI se jeta sur moi et avec force et agilité, je pressais ma lame sous son menton. Il pointa son fusil sur ma poitrine et en forçant son poignet de ma main libre jusqu'à ce qu'il craque, je le fis lâcher son arme et enfonçais avec difficulté ma lame entre ses côtes. Je marchais avec agressivité et scannais la foule pour Kucherov. Le plus tôt je le localiserais, le plus tôt toute cette merde prendrait fin. Un italien me sauta sur le dos et je le balançais par dessus mon épaule, pressant ma botte sur sa gorge. Je pressais jusqu'à ce que ses lèvres virent au bleu et son visage au gris. Alors que je faisais mon chemin dans le chaos le plus total, j'entendis une voix...des insultes. Je me retournais vivement. C'est pas vrai. Fuck non...non.

Tu comprendra. Avait dit Alexeï...et je comprenais. Nous n'étions pas seulement venu chercher Kucherov... Nous étions venu exterminer Amy, et Caine et Andrew...et tout ceux sur ma liste que je n'avais pas assassiner. Et mon pays s'était organisé pour que je ne puisse m'en sauver. Tout nos agents était sur le terrain. Connaissait ma mission.

Elle était entouré de trois hommes, Amy avait un fusil dans chaque main et visait deux de ses assaillants un troisième se tenant derrière elle. Mon coeur accéléra. Mon instinct me disait de la protéger, mais mon pays me disait que je devais tacher l'asphalte de son sang. Les mains tremblante sur mon kalashnikov, troublé et déboussolé, je reçu un coup de poing d'un homme que je connaissais de visage. J'avais été distrait et cela aurait pu me coûter la vie, mais cet homme...il attendait que je répond, que je le frappe à mon tour. Il me frappa de nouveau, je me mordis la langue et le goût de sang explosa dans ma bouche. Il frappa de nouveau, mon nez se brisant sous l'impacte. La douleur me donna envie de vomir. Davos...non...Dell...non plus c'etait...Elliott...je...je ne sais plus. Je l'assomais avec mon kalashnikov pour en finir et reportais mon regard sur Amy. J'enjambais le corps inerte de De Coninck...enfin peu importe son nom. Les trois hommes s'étaient rapprochés d'Amy et à cette distance je n'arrivais pas à dire si ils étaient italiens ou russes. Je pris mon Kalashnikov et pris une inspiration avant de tirer les assaillants d'Amy, un dans le dos, l'autre dans la nuque et celui qui me faisait face dans le crâne, juste au milieu du front. Amy se retourna et me fixa, les yeux ronds. Je hochais doucement la tête et baissais mon arme. J'avais promis de ne plus tuer et...voilà que le sang de 8 personnes me tachait les mains. Je vis Alexeï marcher avec une agressivité presque féline pour agripper Amy par la mâchoire et la pressé contre le mur de béton du viaduc.

- VASSILY! Hurlais-je.

Dans le chaos personne ne m'entendis. Au moment le plus innoportun, ma vision s'embrouilla et je fus comme propulsé dans un souvenir. Le chaos m'entourant se mêlant à mes souvenirs. Je ne savais plus ce qui était réel et ce qui ne l'était pas.

Marque-le. Qu'il se souvienne et que tour le monde sache qu'il est un traître.

Je voyais Fedorov devant moi, et Andrew...j'étais ligoté a une chaise et Andrew me massacra le genoux, son regard pâle planté dans le miens. Puis...j'eus un haut le cœur et tombais à genoux...ma poitrine brûlait, je me rappelais que cet homme...celui qu'Amy me disait était comme mon frère, m'avait taillaidé la poitrine. Il avait écrit traître en lettre sanglante sur ma poitrine, avec une lame pour que le message soit clair. J'aggrippais ma tête à deux mains. J'avais tellement mal, ma tête tournais.

Je lâche un cri de douleur alors que se salaud m’empoigna par le visage pour me faire heurter le mur de béton dans mon dos. J'avais tellement mal, j'étais engourdie de partout. J'arrivais parfaitement à sentir le froid du béton contre mon dos et la douleur émaner de mon ventre. Alexei serrait tellement fort sur ma mâchoire que je pensais, l'espace d'un moment, qu'il allait me la casser en deux. J'allais lever mon fusil pour l'éloigner, mais il était plus vite que moi, obliviously, et il me fit lâcher mon arme.


- Je savais que tu ne m'aimais pas, Alexei, mais là c'est de l'abus, dis-je avec une pointe d'humour sans rire pourtant.

Je n'avais rien fait à lui. Il n'arrivait pas à avoir le contrôle sur Nikita et ça même s'il avait perdu la mémoire. Il n'avait jamais réussi à avoir le contrôle complet sur lui et il était en colère. Il nous détestait. Je m'accroche à son bras qui tient ma mâchoire avec un main tandis que l'autre reste sur mon ventre ensanglanté.

- Si t'es pour me tuer, autant le faire maintenant.

Nikita avait tirer sur ses propres hommes. Il avait tirer sur les russes pour me protéger et Alexei ne pouvait rien faire contre ça. Ma vue commençait à se brouiller légèrement. Je sentais que je devenais étourdie à chaque minutes. Je commençais à peiner à respirer en plus du regard meurtrier d'Alexei envers moi.

"Oh, je ne vais pas te tuer. Pas tout de suite."

Je fronce les sourcils alors qu'il me dit cela. Il n'allait pas me tuer? Tout de suite? Je n'aimais pas cela. Je n'aimais pas le regard qu'il avait. J'ouvris la bouche pour parler mais je sentis une vive douleur à ma blessure.Je sentais une pression atroce qui me fit lâcher un cri de douleur. Le salaud! Il pesait sur ma blessure.

Je sortis de la voiture sans attendre les instructions de Caine, je n'allais pas me récolter une balle dans le front juste parce que nous devions suivre les procédures. Fuck les procédures man. Mikhaïl me suivit, mais Caine le rattrapa par l'épaule.

- Non. Toi tu restes avec moi Babushka. Grommela Caine.

Mikhaïl insulter se tourna vers moi avant de soupirer et de suivre Caine. Je me retournais pour essayer de repérer Amy dans ce chaos. Elle était dans la voiture devant nous, elle ne pouvait pas être loin! Si je me concentrais, j'arriverais sans doute à la trouver et nous pourrions filer le plus vite possible.

- Toi aussi Huntington. Au pied. Me menaça Caine.

Considérant que je n'avais aucune arme sur moi, je choisi de ne pas m'opposer et de suivre Caine. Les balles volaient de tout les côtés, faisant des trous dans le béton et détruisant les voitures. Caine s'accroupit pour ramasser une arme sur le corps d'un agent mort ou blessé, c'était impossible à dire. Il me la tendit et puis se tourna vers Mikhaïl et l'observa de haut en bas.

- Je suppose que tu as une arme sur toi, Babushka?

Mikhaïl soupira et sorti un colt de sa veste du FBI. Le bruit infernal de pneu croissant sur l'asphalte résonna parmi le bruit des balles et nous durent nous accroupirent pour éviter d'être touché. Je levais les yeux au ciel lorsque des cris italiens se firent entendre. Oh for fuck's sake! Je m'assis par terre et levais les bras au ciel. Are you fucking for real? Les agents autour de nous se mirent à tomber comme des mouches. Les trois qui avait partagé la voiture avec nous se retrouvèrent sur le sol, les yeux vitreux et sans vie. Je me retournais pour voir d'où provenait les balles, je fronçais les sourcils. C'était...oh god. Les choses allaient vraiment de mal en pire. Nikita était monté sur une des voitures du FBI, vêtu complètement de noir, une tuque sue ses cheveux noirs et il descendait tout les agents dans son champ de vision.

- Il a encore l'œil à ce que je vois. Commenta Mikhaïl tout bonnement.

Vraiment? Je levais les yeux au ciel, ce n'était pas le moment. Je me levais, je n'allais tôt de même pas rester ici à attendre qu'une balle me touche. Et puis j'ignorais encore où se trouvait Amy. Les Italiens ET les russes se trouvait sur se bout de l'autoroute et les deux en voulait à Amy. Je devais la retrouver. Lorsque Nikita sauta en bas de la voiture, je le suivis, Caine hurla mon nom, mais je n'en avais que faire. Mikhaïl déguerpis lui aussi, ne laissant même pas le temps à Caine de voir dans quel direction il s'était sauvé. Alors que je suivais Nikita, mon fusil en main, je laissais échapper un cri alors qu'un poids s'abbatit sur moi. Je me retrouvais étendu sur le sol, par mis les débris avec une fille assise derrière moi, ses cuisses enroulé autour de mon cou, comme un boa. Elle m'étouffait et ses bras s'étaient enroulé autour de ma tête et tentait de me casser le cou.

- Остановить перемещение. (Arrête de bouger!) M'ordonna la fille d'une voix grave. вы делаете это трудно убить вас. (J'essaye de te tuer et tu me rend la tache difficile.)

Je levais les yeux au ciel, oh my god! Comme si j'allais gentiment me laisser tuer!

- Очень жаль. (Very sorry) Dis-je sarcastiquement, la voix faible alors qu'elle continuait de m'étouffer avec la force de ses cuisses. Plus sérieusement si je ne faisais pas quelque chose rapidement j'allais m'évanouir, je n'arrivais que difficilement à respirer.

- Вы ужасно вежливы (You're terribly polite)...for an American.

Frustré je plantais mes doigts derrière les genoux de cette fille, elle grogna de douleur et je pressais mes doigts dans ses muscles, avec une facilité étonnante, je la fis basculer par dessus mon épaule. Elle roula comme un chat et accroupi, elle me regarda de ses yeux bleus sibériens, pâle comme le ciel. Son visage était hargneux alors qu'elle me fixa. Sa longue tresse noir sortait de sa tuque.

- Я канадский. Crachais-je. Canadien!

Le regard de la fille s'alluma et un sourire étira ses lèvres. Je levais les yeux au ciel, sa y est, elle était folle. Je croisais les bras et elle éclata de rire. Elle se releva et je du surpris de voir à quel point elle était petite, plus petite qu'Amy et toute faite de muscle.

- T'es celui qui a coulé la voiture de Vassily? Me demanda-t-elle.

Surpris, je la fixais sans rien dire.

- Ouais. Dis-je en me demanda pourquoi tout était soudainement si étrange.

La fille hocha la tête.

- отличная работа. (Good job) Me dit elle en me tendant la main.

Je serais sa main la fixant avec crainte et doute. Puis elle partie, juste comme ça. Je continuais mon chemin à la recherche d'Amy. What the hell had just happened? Qui était cette fille? Je courrais, confus. Puis j'entendis la voix d'Amy, je m'arrêtais soudainement. Je tournais sur place essayant de la trouver parmi ce chaos. Je la vis pressé contre le mur de béton du viaduc, Alexeï la tenant par la mâchoire. Je n'entendais pas ce qu'il disait de si loin, mais je pouvais voir le dédain sur le visage d'Amy je pourrais plus vite pour la rejoindre, la sortir de là. Je pouvais très bien voir Vassily plenter son pouce dans la blessure d'Amy qui s'était empirer sûrement dû à l'impact de la voiture. Il n'y allait pas de main morte, lui donnant un coup de poing dans le vente et s'agenouillant devant elle lorsqu'elle tomba à genoux. Il releva son menton presque tendrement et l'observa avec le regard le plus neutre que je n'avais jamais vu. Amy lui cracha au visage et toujours aussi neutre, Alexeï la frappa à la tempe avec la crosse de son fusil. J'etaos si près! Mais pas assez près pour l'aider. Je pouvais les entendre maintenant, la respiration saccadé d'Amy et la voix presque douce de Vassily.

- Tu l'aimes...c'est vrai. Dit-il avec un petit sourire froid. Et le miracle...c'est qu'il t'aime aussi.

Le menton d'Amy tremblait, mais elle soutenait le regard d'Alexeï et ce malgré le sang qui coulait dans ses cheveux et le long de son visage.

- Et la tragédie ma chère Williams...c'est que ce n'est pas assez. Tu ne peux pas le sauver. La balle est dans son camp. Tu ne peux pas le forcé à se souvenir de toi.

Il prit la mâchoire d'Amy au même moment où j'arrivais et frappa la tête d'Amy contre le mur de béton. Horrifié, je me laissais tomber à genoux près d'elle. Je me soucias peu de Vassily, Amy était inerte et il y avait trop de sang. Je savais que les blessure à la tête saignais beaucoup, même si elle étsot superficielle...mais ce coup...n'avait rien de petit. Je passais un bras sous son cou et l'autre sous ses genoux pour la soulever. Je voyais son visage pâlir et mon cœur se mit à battre la chamade. Fuck. Je devais trouver une voiture et filer. Amy était en danger.

- Amy? Fuck Amy! Dis-je lorsque sa tête tomba mollement contre mon épaule. On aurait dit une poupée de chiffon. Arrête! Fait pas sa...Please. Please. Je me relevais et commençais à courir. Je devais sortir d'ici, emmener Amy à l'hôpital.

Les Italiens tapait sur les russes et en oubliait presque la présence d'Amy et c'était tant mieux. Je me faufilait entre les voitures fracassé et trouvait Caine au milieu des débris tirant dans la masse. Il n'observa un long moment.

- On doit battre en retraite. Dis-je.

- Et laisser ces salauds s'en sortir? Caine grinca des dents.

- Vous croyez réellement que nous avons une chance? Levais-je les yeux au ciel.

Caine grommela et dans son walkie rappela tout les agents encore sur pieds. Les vans de station télé commençait à arriver, nous prirent donc se moment pour sauter dans une des vans du FBI dont il manquait seulement un pneu. Amy et moi prient le banc arrière. Nous furent rejoins par 8 autre agents. 8 sur 23. Amy laissa échapper un petit soupire et je caressais doucement sa joue.

- Hold on Amy...hold on. Murmurais-je.

Lorsque nous arrivèrent à l'hôpital, Amy n'avait plus de pouls. Les médecins durent m'arracher à elle pour faire les maneuvres de réanimation cardiaque.

Tout devient noir l'espace de quelques secondes. Je n'entendais plus rien en nul part. Je n'entendais plus les bruits des armes à feu et des balles qui fendaient l'air. Je me sentais sereine, comme portée par un nuage. Je me sentais légère et j'aimais ça. Toute la douleur que je ressentais était disparue et je ne savais pas ou. Tout était calme et j'étais heureuse l'espace de quelques secondes. Cependant, j'entendais une voix me parler, me dire de tenir bon. Je voulais parler, dire d'accord ou dire que j'allais bien, mais je n'arrivais pas à bouger et à parler. Je n'arrivais à rien.

***


Plusieurs heures plus tard, un médecin sort de la salle d'opération ou Amy était. Il s'avance dans la salle d'attente ou un grand homme blond était debout à faire les cents pas. Il semblait nerveux, très nerveux. Le médecin comprit qu'il devait s'agir d'un des membres de la famille de la femme sur qui il venait de faire une opération dans la salle à côté. Il soupire et s'approche de lui, ignorant les nombreux regards des gens dans la salle d'attente qui attendaient désespérément une réponse sur la santé de leurs amis, collègues ou membre de famille. Il s'approche du grand blond en se raclant la gorge pour qu'il se tourne vers lui.

" Vous devez être le frère de mademoiselle Williams?"

En ayant la réponse positive du grand blond il hocha la tête et continu.

" Nous venons de finir l'opération et elle est hors de danger. Cependant, nous avons eu des complications ou nous avons du faire des méthodes de réanimations cardiaques parce qu'elle a perdu beaucoup de sang. " Il se frotte les mains et continua. " Elle va toute fois bien aller au fil des prochaines semaines. Elle respire bien, mais nous lui avons installé un tube à oxygène pour l'aider à faire moins d'effort."



Il vit le soulagement dans les yeux de l'homme. Il sourit et lui fait signe de venir. Il se mit à marcher dans les couloirs.

" Il va falloir faire attention. Du aux RCR, elle a quelques côtes de fracturées et par miracle, elle n'a pas de commotion cérébrale. Le coup qu'elle a reçut était très fort et elle aurait pu tout simplement ne pas s'en sortir. "

Il continue à marcher jusqu'à une série de chambre. Il dépasse plusieurs porte avant d'arriver à la dernière au bout du couloir. Il y avait une fenêtre ou nous pouvions voir Amy, couchée avec plusieurs bandages.

" Elle devrait se réveiller d'ici demain, sinon nous allons devoir envisager un coma. Mais ne vous inquiétez pas. Normalement, les patients se réveillent rapidement. Elle devra rester tranquille et allongée lorsqu'elle va se réveiller. "

Il lui donne une tape sur l'épaule et s'en va dans le corridor pour entrer dans une autre chambre, laissant Andy seul devant la porte de la chambre de Amy.

Les urgences regorgeaient d'agents du CSI, du FBI certains même du C.I.A et de la police de Miami. Il n'y avait aucun endroit calme où j'aurais pu mettre de l'ordre dans mes pensées et calmer mes nerfs à vif. J'étais appuyer sur le mur et j'observais les agents entrer et sortir. Caine était assis sur l'une des chaises de plastique, la tête dans les mains, épuisés. Ce devait être une défaite cuisante pour notre lieutenant, il avait perdu Michael, Nikita, Vassily, les Italiens...ils avaient tous filer entre ses doigts. Alors que la plupart des gens qui attendait commençait à recevoir des nouvelles (bonne et mauvaise) sur les agents blessés, moi j'étais laissé dans le doute et la peur. Aucun médecin ne vint me voir pour parler d'Amy. Cela m'inquiétait. Incapable de rester appuyer contre le mur. Je commençais à faire les cents pas. J'espérais avoir emmener Amy à l'hôpital attend, mais comme personne ne me disait rien...le pire m'effleurait l'esprit. Et si je n'avais pas été assez vite? Et si malgré tout les soins des médecins j'avais été trop tard? Je passais une main dans mes cheveux. Je me sentais malade.

- Andy!

Je me retournais rapidement et n'eus que le temps de voir un tas de tissus rose et beige se jeter sur moi. Je reconnu Hasina. Je la serrais très fort contre moi.

- Qu'est-ce que tu fais ici? Demandais-je doucement en appuyant ma joue contre sa tête. Comment est-ce que tu as su que j'étais ici?

- J'ai vu qu'une fusillade avait eu lieu sur l'autoroute...j'ai assumer que tu devais être impliqué.

J'avais l'impression de ne pas avoir vu Hasina depuis des siècles, je ne voulais plus la lâcher. Quelques mèches rebelles s'échappait de son hidjab et doucement je les replaçait sous le tissu rose foncé. Elle était encore vêtu de ses vêtements d'entrainement, justaucorps et collant, jupe noué à la taille. Elle devait avoir couru hors de sa pratique de ballet pour s'assurer que je n'étais pas entrain de me vider de mon sang sur l'asphalte. Je caressais sa joue et la serrais encore plus fort contre moi.

- I...God...Je n'arrivais pas à articuler ce que je voulais dire. Je me sentais gêné et épuisé et nerveux. I love you. Murmurais-je.

Soudainement timide, je passais une main sur ma nuque. C'était sorti tout seul. Je n'osais plus regarder Hasina. Je sentis sa main sur ma joue et lentement je rencontrais le regard d'Hasina. Elle leva les yeux vers moi et me sourit, le regard brillant. Elle se hissa sur la pointe des pieds et pressa ses lèvres sur les miennes.

- Je t'aime aussi. M'assura-t-elle. Mais ne me fait plus peur comme ça.

Je hochais la tête et embrassais doucement ses mains. Nous prirent place sur les chaises de plastiques de la salle d'attente, m'appuyais ma tête contre l'épaule d'Hasina et instinctivement, elle passa ses doigts dans mes cheveux. Je voulais entrer dans cette foutue salle d'opération et m'assurer qu'Amy respirait toujours. J'avais la gorge serré et mon cœur battait à tout rompre. Je refusais qu'Amy meurt... Elle ne pouvait pas. Je fermais les yeux et repoussais les larmes qui me mouillait les yeux. Qu'est-ce que je ferais sans Amy? Elle était ma meilleure amie, ma petite sœur adoptive. Oh god...faite que je sois arriver à l'hôpital à temps. Je ne pouvais tout simplement pas rester assis alors qu'Amy pouvait mourir d'une minute à l'autre.

- Qu'est-ce que je vais faire si Amy meurt Hasina? J'aurais dû être plus vite...j'aurais dû...j'aurais dû là protéger plus. Je veux pas qu'elle meurt...je veux pas qu'elle meurt. Secouais-je la tête.

Alors que je faisais les cent pas, un médecin au cheveux bruns et au regard apaisant s'approcha de moi en se raclant la gorge et me demandant si j'étais le frère d'Amy.

- Oui. Confirmais-je. Mon cœur cessa de battre, il.venait m'annoncer qu'Amy était morte...j'en étais sur.

Le médecin commença donc à m'expliquer que l'opération avait été un peu plus difficile que prévue et qu'il y avait eu quelque complications. En voyant mon état de panique le médecin s'empressa d'ajouter qu'elle se portait bien et qu'elle respirait à l'aide d'un tube d'oxygène. Je hochais la tête, retenant mon souffle. Je suivis le médecin, sentant Hasina me suivre, mais gardant une certaine distance, me laissant composer avec le médecin qui s'était occupé d'Amy. Il m'expliqua qu'elle ne se réveillerais que d'ici demain et que si ce n'était pas le cas, un coma serait envisagé.

- Est-ce que je peux...aller la voir? Demandais-je

- Tant que son état ne se sera pas stabiliser, les visites ne seront pas permises. Je suis désolé.

Le cœur en miette je hochais la tête et fis demi tour. Hasina glissa ses doigts entre les miens et nous retournèrent à la salle d'attente. J'y passais la soirée, Hasina tomba endormi sa joue pressé contre ma cuisse, je passais ma veste sur ses épaules. Je tombais endormi à mon tour.

Devant moi je voyais les collines de mon enfance, l'océan gris du Labrador et sur le bord de la colline, dans le vent, je voyais Nikita et Amy, ils souriaient et m'appelaient. Mais peu importe à quel point j'essayais d'avancée je n'arrivais pas à les rejoindre.

Une main me secouant me réveilla brusquement, je vis Caine devant moi.

- L'état de Williams est stable, tu peux aller la voir.

Je me levais et traversais le couloir à la presse, Hasina s'étira paresseusement et pris son temps avant de me rejoindre. J'entrais dans la dernière chambre du fond et soupirais en voyant l'etat déstatreux d'Amy. Je m'assis tout près d'elle et pris sa main dans la mienne. Hasina appuya son menton sur mon épaule et fit une prière, l'arabe rendant sa voix plus rauque.

- Wake up OK Amy? Murmurais-je.

J'entends des voix autours de moi. C'était étrange parce que je n'arrive pas à comprendre ce qu'elles disent. C'est des mots anglais, j'imagine, mais ma tête n'arrive pas à procéder leur signification. C'est comme si j'étais dans une pièce énorme et qu'il y avait de l'écho, sauf que je ne parle pas.  En plus, il fait noir. Je ne vois rien. Mon nuage est redescendu et m'a laisser dans cet espace vide, sans vie, noir.Mais qu'est-ce qui se passait? J'entendais des voix paniquées, d'autres donnaient des ordres. Pendant quelques secondes, je vis une lumière mais le noir retomba automatique. Je voulais parler, paniquer, dire que j'étais bien là, demander ou j'étais, mais je n'arrivais pas à bouger, ni à parler.

" Amedea, ma chérie, tu dois rester."

Ma pièce noire commençait à devenir légèrement claire. Il y avait une silhouette au fond et les voix s'atténuaient. Je me voyais, comme si j'étais un spectateur de tout cela.

- Maman?

"Ma chérie, ce n'est pas le moment de laisser tomber."

- De laisser tomber? Tout est l'enfer, les gens tombent comme des mouches. Je n'ai plus la force de me battre...

Elle s'approche de moi et me prend dans ses bras. C'était si réconfortant! Je ne sais pas ou j'étais, mais tout ce qu'elle me disait avait un sens. J'étais si heureuse de voir ma mère, de pouvoir me blottir dans ses bras. Elle n'avait pas changée d'une miette.

" Ce n'est pas parce qu'une situation est difficile qu'il faut tout abandonner. Ils comptent sur toi, ils ont besoin de toi autant que tu as besoin d'eux."

- Je ne fais que leur causer du tord. Ils seront bien mieux sans moi.

"Pense avec ton cœur et non avec ta tête ma petite fille chérie. Je te connais, tu n'es pas de celles qui abandonnent facilement. Tu es une Williams après tout. Je t'aime ma chérie"

J'ouvris les yeux en clignant légèrement. La lumière du plafond m'aveuglait. Cette lumière était beaucoup trop blanche. Les bruits recommençaient à revenir tranquillement. J'entendais un "bip" incessant à côté de moi. Ou est-ce que j'étais pour l'amour de Dieu? La dernière chose que je me rappelais, c'était le visage neutre et glacial d'Alexei avant que tout devienne noir. Oh mon dieu, qu'est-ce qui c'était passé?? Je sentais de l'air dans mon nez, qui allait directement à mes poumons. Je réussi à garder les yeux ouverts, et je vis que j'avais un tube. Je tourne la tête et compris que j'étais surement à l’hôpital. Sur mes bras, une intraveineuse de sang s'écoulait dans l'un deux. Ma poitrine était recouverte de bandages et c'était douloureux, de même que pour ma blessure au ventre. J'essaye d'enlever le tube d'oxygène avec une légère panique et douleur avant que l'on m'arrête en me touchant le bras. Je lève les yeux et je vois Andy.

- Qu-qu'est-ce qui ce passe?

Je me résigne à laisser le tube à oxygène et soupire en laissant échapper un gemissement de douleur.

Lorsque la lumière du matin éclaira la chambre d'hôpital d'Amy, Hasina embrassa mon front et me promit de revenir en soirée. Je savais qu'elle avait des obligations et un travail, elle ne pouvait pas rester même si c'était tout ce que je voulais. Je hochais la tête et souris, même si je me sentais un peu défait. Je me levais, m'étirais et allait chercher un verre d'eau. Sur mon chemin, je volais un stylo bille et un bloc note. Je retournais rapidement près d'Amy. La laisser seule, c'était la laisser à la Mercie de Vassily, des russes, des Italiens, de son père. Je n'aimais pas qu'elle soit seule. Je m'installais sur le bord de la fenêtre et sortis mon bloc note et mon stylo et commençait à dessiner, le profil d'Amy, sa main, Hasina, la voiture d'Alexeï, mon frère. Je dessinais toute la matinée, restant près d'Amy. Caine passa vers midi l'air toujours aussi vaincue et s'en retourna sans rien dire. Les médecins passaient toutes les heures, mais Amy n'était toujours pas consciente. En fin d'après-midi, je déposais mon bloc note. Toute les pages utilisé et noircit d'encre. Je me frottais les yeux épuisés et j'entendis la respiration d'Amy s'accélérer et ses yeux s'ouvrir lentement, elle sembla désorienté un moment, mais elle reconnu bien vite les lieux et tente d'arracher les tubes reliés à son bras. Je posais doucement la main sur la sienne pour l'empêcher. Elle me demanda ave. Crainte ce qui se passait. Je voulais la serrer dans mes bras, mais j'avais trop peur de la blessé.

- Tu a eu...une petite rencontre avec Vassily. Dis-je. Tu te rappelle de l'autoroute et du chaos que Michael a déclencher?

Je la vis se fouiller la mémoire, mais ses yeux s'éclaircir et elle hocha la tête.

- Il a vraiment déserté...donc les russes sont venu le chercher et ils ont probablement réussis. Et comme tu étais aussi présente...les Italiens se sont pointés aussi. Dans le chaos Alexeï t'as trouver et...vous avez converser assez violemment.

Je ne pouvais même pas commencer à expliquer à quel point c'était bon de juste pouvoir parler à Amy. J'avais cru la perdre! Je tenais sa main dans la mienne sans vouloir la libérer. J'avais besoin de savoir qu'elle était vivante, sentir son pouls sous mes doigts.

- J'ai...j'ai eu vraiment peur de ne pas pouvoir t'emmener ici à temps...

J'avais éviter de regarder les nouvelles, mais je me doutais que ce devait être mauvais pour Nikita. La télévision de la chambre d'Amy était toujours fermé. Je ne voulais pas entendre ce que les médias avaient à dire. Je souris à Amy.

- Je suis vraiment soulagé que tu sois réveillée. On doit se tenir les coudes tout les deux. T'as pas le droit de mourir dans mes bras, deal?

Je posais un baiser sur son front. She had come so close...je ne voulais même pas y penser.

Vassily? Une rencontre violente? Oui, je m'en souvenais. J'étais encore un peu dans le brouillard à cause de la médication que je me faisais donner. Surement quelque chose pour me permettre de ne pas avoir mal. Ma tête tournait cependant et ce n'était pas très agréable. J'avais envie de vomir et on aurait dit qu'un marteau piqueur s'amusait sur mon crâne. Je fronce les sourcils en m'efforçant de garder les yeux ouverts.



- On dirait bien que tu as réussi.



Je lui souris faiblement. Il avait peur de ne pas m'avoir apporté ici assez rapidement. Cela voulait dire que j'ai été très très proche de la mort et qu'il en a fallut de peu. Je n'arrivais pas à croire que j'ai faillis ne pas me réveiller. Je regarde mes bandages sur la poitrine. De gros bandages blancs qui tenaient très bien en place. Je sentais une légère pression sur mon torse, au niveau de mes côtes. Est-ce qu'on m'avait réanimée? Oh mon dieu, j'étais morte et c'était pour ça que j'ai vue ma mère. C'est pour ça qu'elle m'avait parlé. Pour m'empêcher de partir complètement. Je reste perplexe quelques instants et me repris.  Je soupire et tente de me lever, mais ayant trop mal, je laisse tomber. Je serre doucement la main d'Andy.


- Je suis ici depuis combien de temps?


Je voulais avoir un aperçut de ce que j'avais manqué. Je ne savais pas depuis quand j'étais ici. Ça pouvait faire quelques heures comme quelques jours ou même des semaines. Je ne voulais pas rester dans le questionnement comme ça. Lorsqu'il me dit que ce n'était qu'une journée environs, je fus soulagée. J'étais tellement fatiguée cependant. La morphine dans mon corps me rendait amorphe. Je tourne la tête vers lui et dis vaguement, avant de m'endormir contre mon gré :


- Tu vas rester, hen?


Puis je ferme les yeux en m'endors d'un sommeil de plomb. Ou était Nikita? Qu'Est-ce qui c'était passé apres la fusillade? Est-ce qu'Horatio était à l'hôpital? Il y avait tant de question que je voulais lui poser, mais en ce moment, j'étais beaucoup trop épuisée et endormie pour faire quoi que ce soit. J'espérais vraiment qu'Alexei était en train de couler dans le fond du lac. Vraiment profonds.