Quand l'envie nous fait baver [Andy/Nikita]

J'ouvris la porte du bureau de Horatio Caine, notre cher lieutenant en chef du CSI. Je n'avais pas eu la chance de prendre un café et il était à peine 6h30 du matin. J'avais reçu l'appel il y à peine 40 minutes. Je dormais paisiblement dans mon énorme lit douillet, les faibles rayons du soleil commençaient à peine à traverser ma porte fenêtre. J’ai entendu vibré sur ma table de nuit et normalement, à une heure si tôt, c’était inévitablement Horatio. Nikita avait passé la nuit chez lui alors ce ne pouvait pas être lui qui bougeait ou qui s’entrainait. Il avait l’habitude de s’entrainer aux aurores alors que je dormais. Je tendis ma main vers mon téléphone et répondis encore endormie. 

«  Williams, j’ai besoin de toi dans mon bureau. »


- Horatio, il n’est même pas 6h00 du matin.. ça ne peut pas attendre? dis-je en marmonnant. 

Il me fit comprendre rapidement que j’avais intérêt à me lever de mon lit, de m’habiller et de me grouiller les fesses au bureau. En raccrochant, je soupira et me leva à contre coeur. Je crois avoir restée un bon cinq minutes à fixer le mur devant moi avant de me décider de me lever. Je ne pris pas la peine de prendre ma douche et me contenta de me laver le visage dans ma salle de bain. Fouiller dans mon garde-robe fut la chose la plus difficile à faire. J’optais tout de même pour un vieux jeans troué et un chandail simple bourgogne. Je descendis en trombe dans les escaliers en voyant qu’il ne me restait que 15 minutes pour me rendre au boulot et attrape le premier croissant que je vis sur mon comptoir. J’enfila mes souliers et me dépêche de monter dans ma voiture pour me retrouver dans le traffic matinal, voir très matinal, de Miami. Je me stationne dans le stationnement sans remarquer les autres voitures déjà présente et je cours quasiment jusqu’à l’intérieur. C’était mes péripéties de la journée. 


- Je suis désolée d’être en retard! Il y avait tellement de traffic. 


Assis sur deux des trois fauteuils, je vis Andy et Nikita qui semblaient bouder, les bras croisés. Je respire un peu pour reprendre mon souffle de ma presque course et m’approche du fauteuil qui m’attendait, dans le centre, face à Horatio. Je m’assois et regarde Andy et Nikita. Aucuns des deux ne semblaient savoir pour quelle raison nous étions tous réunis dans le bureau du patron. J’accote mon dos contre le dossier du fauteuil et me passa une main dans les cheveux. Horatio était toujours silencieux, fouillant dans ses dossiers. Il ne semblait même pas avoir remarqué que j’étais arrivée en retard. Je fronce les sourcils. C’était le silence complet pendant un bon 30 secondes avant qu’il prenne la parole. 


« J’aurais préféré demander à Delko et Dusquesne, mais ils sont en vacances alors je n’ai que… vous trois. »

Je fronce les sourcils. La fin de sa phrase était remplie de dégout. Pourtant, nous n’étions pas si désagréables? 

«  Passons, je vous ai appelés pour vous relayer une mission d’infiltration. »

Je soupire et accote ma tête contre le dossier. Avais-je réellement envie de me mettre dans un trouble quelconque? Non. Nous venions à peine de réussir à passer par dessus la Russie. Nous étions à peine revenu de vacances du Canada ou Andy a pu revoir sa famille qui depuis ce voyage, il semblait en meilleure forme et beaucoup mieux. Madison venait à peine de se remettre de ses blessures et voilà que nous nous retrouvions dans une mission.  Horatio me lança un regarde frustré et je me mordis la lèvre. J’étais trop docile devant une autorité quelconque et pour cela je remercie mon père. Je n’ai jamais appris à ne pas respecter un supérieur. 

« Comme je le disais, ce soir, il y aura une vente aux enchères dans l’une des galeries d’arts les plus reconnue de la ville. La Markowicz Fine Art. J’ai besoin de deux personnes qui vont s’infiltrer et un qui va rester à l’extérieur pour guider et observer par une caméra. » 

Je fronce légèrement les sourcils à la description de l’infiltration. 


- Et dans quel but exactement? 

Horatio nous tends chacun une feuille contenant les informations d’un homme. Je baisse le regard et commence à lire alors qu’il explique davantage. 

« Alessandro Bertolez, un grand collectionneur et fraudeur d’oeuvres d’arts sera présent. On a réussi à avoir la liste d’invités et on a remarquer qu’il y était. On croit qu’il a l’intention de frauder et voler certaines des oeuvres les plus inestimables. Alors on voudrait garder un oeil sur lui. Et en même temps avoir des renseignements. » 

Je lève les yeux des feuilles qu’il nous avait passé et il je remarque qu’il me regardait. Je fronce les sourcils. Pourquoi est-ce qu’il me regardait. 

« Étant donné qu’il est un homme, j’ai besoin de toi, Williams, pour le séduire et réussir à obtenir des informations sur ses techniques de fraude et ses lieux de rendez-vous pour des échanges d’argents et des toiles. »

Je ne sais pas s’il était au courant, mais j’étais la pire personne pour essayer de flirter. Je ne sais pas flirter. Pourquoi c’est moi qui doit faire ça alors qu’il y a d’autres agents féminins dans le bâtiment qui ont surement des capacités de flirt plus développées que les miennes. Je regarde Nikita qui ne semblait pas très.. heureux? Et Andy semblait tellement fébrile. Je me souvins qu’il était à la base un artiste et un voleur, qu’il avait réussi à voler une des oeuvres dans la vila de mon père. Je soupire et m’enfonce dans mon siège. Je ne crois pas que m’astiner avec Horatio allait changer grand chose. Son regard alla jusqu’à Andy qui semblait vouloir exploser. 

« Huntington, tu vas être dans la camionnette. On va avoir besoin de tes talents de hacker. Volkov, tu vas servir de renfort pour Amy. » 


Je me passa une main dans le visage. Pourquoi chaque infiltration était une pure misère?

Je n'avais pas prévu me faire réveiller avant que le soleil ne se soit lever. Je n'avais surtout pas prévu que ce serait la charmante et mélodieuse voix d'Horatio Caine gueulant de me dépêcher qui me tirerait du lit. J'avais donc commencé la journée en beauté. Je m'étais habillé en vitesse et j'avais conduit jusqu'au Second Cup puisque je n'avais pas fait l'épicerie et que je n'avais qu'un pot de pickle et du lubrifiant à la pêche pour me nourrir. Ma matinée était sérieusement dégeulasse. Pour rajouter à ma bonne humeur, la barista m'a complètement aspergé de café...sur un complet Banana Republic beige...c'est mortel. Je lançais donc mon veston taché de café à l'arrière de ma voiture, en deuil. Je conduisis jusqu'au bureau et m'écrasais dans ma voiture, fixant le stationnement presque vide. Une vieille chanson se mit à jouer à la radio et je montais le son. Je bougeais la tête au rythme de la musique. Je dansais un peu, bougeant mes bras et mes hanches.

- My milkshake brings all the boys to the yard, damn right it's better than yours. Damn right it's better than yours. I could teach you but I'd have to charge! Chantonnais-je en dansant.

Un coup contre ma fenêtre me fit faire une crise cardiaque. Je me retournais en vitesse en criant et essayant de m'éloigner de la fenêtre. Debout appuyer contre ma voiture se trouvait Nikita, vêtu d'une camisole bleu et d'une pair de short. Son sourire était immense. Mon cœur se calma lentement et je baissais la fenêtre de ma voiture.

- Ne me fait plus jamais peur comme ça! Lui dis-je

- Tu danses bien princesse.

- Je ne t'ai même pas vu arrivé. Dis-je en boudant.

- Normal. J'ai couru.

Je le fixais un long moment. Entre moi, Nikita et Amy, il était celui qui habitait le plus loin du bureau. Il n'avait pas l'air essoufflé, ni même en sueur.

- How are you even human? Marmonnais-je.

Je secouais la tête et sortis de ma voiture. Je passais une main dans mes cheveux et suivit Nikita dans le CSI. Je me dirigeais vers le bureau d'Horatio et Nikita m'abandonna pour aller se doucher. Le couloir où se trouvait le bureau d'Horatio était vide, je m'assis donc par terre et fixait ma montre. Amy devait toujours dormir. Je m'étirais les jambes et appuyais ma tête contre le mur. Nikita fini par venir me trouver et s'assit à côté de moi.

- Tu sais pourquoi il veut nous voir? Demandais-je.

- Peut-être qu'on a fait une connerie? Haussa-t-il les épaules. J'en sais rien.

- Ce ne serait pas la première fois. Hochais-je la tête.

Nous avions l'habitude de nous faire sermonner moi et Nikita. Le bureau de Caine...nous le connaissions très bien.

- Ni la dernière. Ajouta Nikita.

La porte du bureau s'ouvrit et Caine fronça les sourcils en nous voyant assis par terre devant la porte de son bureau. Il ouvrit la bouche pour parler, mais la referma sans dire un mot et nous fis signe d'entrer. Je me levais et époussetais mes pantalons. Je me laissais tomber dans l'un des fauteuils faisant face au bureau de Caine. Nikita entra après un long moment l'air de vouloir se crever les yeux plutôt que de se taper la présence de Caine.

- Amy n'est pas avec vous? Nous demanda-t-il.

- Jugez par vous-même. Souris-je.

Nous attendirent dans un silence malaisant qu'Amy arrive. Elle entra en courant et en s'excusant de son retard avant de prendre place sur le fauteuil placé entre moi et Nikita. Caine nous averti qu'il aurait mieux aimer avoir recourt à Dusquene et Delko, ce qui était évident, il détestait avoir à faire à moi et Nikita. Il fouillait dans ses dossiers tout en nous parlant. Je fis une grimace lorsqu'il nous averti que nous allions travailler sur une mission d'infiltration. Caine portait toute son attention sur Amy. Je lançais un regard exaspéré à Nikita qui haussa les épaules. Je me redressais soudain intéressé lorsque Caine mentionna la Markowics Fine art. Je me demandais ce que nous allions y faire.

- Vous voulez sérieusement m'envoyer là? Demandais-je même si mon cœur c'était gonflé de joie.

Caine m'ignora totalement et nous expliqua que nous devions traqué et surveiller Alessandro Bertolez. J'eus un petit sourire. C'était un nom connu dans le milieu. Bertolez n'était pas des plus intelligent pourtant. Caine demanda/ordonna à Amy de flirter avec Bertolez pour obtenir des informations. Je fixais Horatio complètement exaspéré. Il n'était pas sérieux. Il y avait un moyen extrêmement plus facile d'obtenir des informations. Nikita s'était raidi et ses mains tremblait sur les accoudoirs de son siège. Ah...
Caine ne porta pas attention au malaise grandissant et m'appris que je resterais dans la camionnette. Insultée et déçu j'ouvris la bouche et croisais les bras.

- Et pourquoi je ne pourrais pas être sur le terrain? Demandais-je.

- Tout le monde connait ton visage Huntington. Tu es connu dans le milieu.

- Merci. Dis-je.

- C'était pas un compliment.

- Sounded like one to me.

- Je vous donne la journée pour organiser tout les préparatifs. Maintenant sortez. Et Volkov...Pas de meurtre!

Nous sortirent du bureau avant que Nikita ne se décide à tout détruire. Une fois dans les couloirs, marchant vers le stationnement je pouvais voir que Nikita essayait de se calmer. Amy quant à elle semblait peu enthousiasme. Même si j'étais un peu déçu, j'étais heureux. C'était mon domaine et l'art avait été mon premier amour.

- Hey...tout ira bien. Dis-je en observant leur mine sombre.

Ils ne seraient sans doute pas enchanté d'apprendre qu'ils devraient se mettre sur leur 31.

Je suis Andy et Nikita alors que nous sortons du bureau. Je ne dis rien. J'avais une mine basse oui. Je n'étais pas à l'aise de flirter. Je n'en avais pas envie non plus. En marchant dans le couloir, je baisse le regard et remarque que Nikita avait les poings fermés. J'observe autour de nous et il n'y avait personne. Il était 7h et les gens n'allaient pas arrivé avant au moins une autre bonne heure. Je pris doucement son poing et le força à défaire la tension qu'il avait pour enlacer ses doigts dans les miens. Avec le temps, j'avais réussi à trouver des trucs pour qu'il se détente. Je détestais le voir faire une crise et j'essayais d'éviter cela le plus possible et le plus rapidement. Je tourne la tête vers lui et lui souris. Je le voyais se détendre légèrement. Nous sortons du bâtiment et on s'arrête devant la voiture de Andy. Je lève les yeux vers lui en levant un sourcils. 

- Je ne sais pas si bien est le meilleur mot pour cette mission. 

Je vois son regard interrogateur et croise mollement les bras. Comment pouvais-je bien lui expliquer ce qui me déplaisais de cette mission. Je me mordis la lèvre. 

- Andy, à chaque fois que l'on se retrouve dans une mission d'infiltration, il y a toujours quelque chose qui arrive. Et je sais que je n'ai pas besoin de te donner des exemples. Pis en plus je ne sais pas flirter! 

C'était un fait. Un fait énorme. Je n'ai jamais eu la possibilité de flirter dans mon jeune temps (haha). Je n'avais jamais eu de relation quelconque jusqu'à ce que je rencontre Nikita. Et je dois avouer que même avec lui, je n'ai jamais flirter. Je ne sais pas flirter et je suis la personne la plus malaise lorsqu'on parle de ça. Et ils le savaient très bien tout les deux. Je lève le regard vers Andy qui était beaucoup plus grand que moi. Il souriait malgré tout.

- Pourquoi tu souris comme ça? 

Je soupire et nous décidons de monter dans sa voiture pour je ne sais pas quoi. Il avait décidé de commencer par les préparatifs de cette mission. Normalement, c'était de connaitre davantages celui que l'on allait traquer et étudier vaguement sur l'art pour ne pas faire tache dans le décors, mais Andy semblait avoir d'autre plans pour nous. Je m'installe sur la banquette arrière et baissa la fenêtre et accota mes pieds contre l'accotoire entre les deux bancs de devant. Je vois le regard noir qu'Andy me lança au travers du rétroviseur mais je me contente de lui sourire.

Amy avait un point, nos missions d'infiltration n'était pas réputé pour bien se terminer. Nous en gardions tous des cicatrices. Je hochais la tête. Oui. Mission d'infiltration rimais avec horreur pour nous. Mais il s'agissait d'une galerie d'art que je connaissais bien! Et de gens que je connaissais bien et de tableaux et sculpture que je connaissais bien! C'était un véritable terrain de jeu pour moi! J'étais heureux. Pour une fois je pouvais faire quelque chose que j'aimais. Dans le stationnement, plusieurs agents arrivaient au bureau, alors que nous nous apprêtions à le quitter. Puis Amy m'appris sans enthousiasme, qu'elle ne savait pas flirter. Je haussais les sourcils un peu amusé. Elle me demanda ce qui me faisait sourire.

- Tu as réussi à attirer Nikita dans tes filets, tu dois être bien meilleure que tu ne le crois.

Nikita me jeta un regard exaspéré et se dirigea vers ma voiture. Ah. Donc nous prendrions ma voiture? Je haussais les épaules et les suivit. Je m'installais au volant alors que Nikita prit plaxe à côté de moi sur le siège passager. Amy c'était assise à l'arrière et avait placé ses pieds sur l'accotoir séparant les deux sièges avant. Je posais les yeux sur ses pieds embêté. Elle me sourit et je levais les yeux au ciel. Comme aucune d'eux ne se doutaient qu'une soirée d'enchère dans une galerie d'art était une affaire chic, je me dirigeais vers les boutiques chics de la ville. Je me stationnais sur le bord de la rue devant une boutique vintage et sur mesure très chic. Le nom me disait absolument rien, mais lorsuqe cela venait à la mode, j'aimais découvrir. Je sortis sur le trottoire et observait la vitrine de la boutique, beaucoup de leur style etait inspiré par les années 50 et 60, mais avec une touche moderne.Ni Amy, ni Nikita ne sortirent de la voiture.

- Allez les enfants on débarque. Dis-je en levant les yeux au ciel.

J'attendis qu'ils sortent, les bras croisés. Ils pouvaient essayer de s'infiltrer dans des vêtements casual s'ils voulaient, moi je savais qu'on ne les laisseraient pas entré.

- Les soirées d'enchères sont très chic dans une galerie d'art. Dis-je devant leur mine décourager. Aller, pas de tête d'enterrement personne n'est mort, on ne va que magasiner.

J'entrais dans la boutique sans les attendre.

Comment pouvais-je me douter qu'une soirée d'enchère pouvait être si chic? Je n'ai aucune expérience en arts de quelque sorte que ce soit. Mon art à moi, c'est les armes à feux et leur détonation lorsqu'on appui sur la gâchette. C'était ma musique. C'est temps-ci, c'était plutôt mon supplice, mais tout allait retrouver son cours normal éventuellement. Il fallait être seulement patient. Si seulement je faisais preuve de patience. Ce n'était pas du tout dans mon vocabulaire général. 

- Andy qu'est-ce que tu fais? 

J'avais perdu la notion de temps alors que je m'étais éloignée dans ma tête, dans mes pensées. Je n'avais pas porté attention au chemin qu'empruntait Andy. Pour moi, c'était évident que nous allions aller dans un endroit tranquille pour planifier notre soirée et étudier le dossier qu'Horatio nous avait remis. Je m'étais égarée dans mes pensées deux petites minutes, je crois du moins, et nous voilà maintenant dans un quartier chic de Miami qu'aucun de nous, sauf Andy, avait mit le pied. J'ouvris la porte alors qu'Andy était déjà sorti de la voiture et fixait les créations originales et très chic de la vitrine de la boutique devant laquelle nous étions. Je lance un regard à Nikita pour qu'il puisse m'expliquer ce qui ce passait, mais il ne semblait pas savoir davantage. Je lève les yeux au ciel lorsque Andy s'enfonça dans la boutique et le suivit. 


- Ce n'est pas vraiment le temps de faire du shopping Andy! On a.. du travail à faire. 

Je reste surprise par la décoration de l'endroit. Tout était dans des belles teintes chaudes. Il y avait des fauteuils un peu partout. Ils étaient gris. Sur le bord des murs, il y avait d'énorme supports qui soutenaient des vingtaines de vêtements, robes et complets, différents. Je fronce les sourcils et lève le regard vers le plafond. Il était haut et un énorme lustre descendait dans le centre de la pièce. Il fallait avouer que c'était joli. Dans un des coins, il y avait d'énorme salle d'essayage. Il y avait un rideau devant chaque porte pour permettre un changement de vêtement privé sans les regards indiscrets des gens. Je crois les bras contre ma poitrine. Cet endroit me rappelait la toute première mission d'infiltration que j'eus à faire dans ma vie. Celle dans l'énorme gala d'enchère ou il fallait qu'on trouve des informations sur une famille riche et puissante. J'étais avec Nikita et dans ce temps-là, nous ne nous apprécions pas vraiment. On se supportait. C'était drôle en y repensant. Nous avions fait tant de chemin en un an. 

- J'ai un mauvais présentiment. 

Je regardais le paysage défilé devant mes yeux, me demandant où Andy nous emmenaient. C'était un quartier de la ville chic, seuls les gens avec de l'argent magasinaient ici. Je fronçais les sourcils et regardais Andy confus. Il s'arrêta devant une petite boutique de sur mesure et sorti de la voiture sans même nous donner d'explication. Je jetais un regard vers Amy avant d'ouvrir la porte de la voiture et de sortir. Allions nous réellement magasiné? Nous avions une mission à préparer, une cible que nous devions apprendre à connaître avant se soir et nous devions en plus nous bourrer le crâne d'information sur l'art et sur la galerie que nous allions fréquenter. Nous n'avions clairement pas le temps de prendre une pause pour dévalisé les magasins. Amy m'observait avec curiosité, se demandant ce qui se passait...je l'ignorais. Puis Andy nous expliqua que ce genre de soirée était des plus luxueuses. Ah. Andy entra dans la boutique et nous furent obligé de le suivre. Tout était spacieux à l'intérieur, un escalier en colimaçon menait au deuxième étage ou les couturières et couturiers travaillaient, tandis qu'en bas c'était des salles d'essayages, des robes et des complets sur des cintres. Amy se tenait à côté de moi et murmura qu'elle avait un mauvais pressentiment.

- Tu m'en dira tant. Soupirais-je.

Andy avait déjà commencé à fouiller parmis les vêtements avec un oeil critique. Une vendeuse c'était approché et l'aidait, il n'avait qu'a décrire le style qu'il cherchait et la vendeuse lui emmenait les robes qu'il désirait. Il revient vers nous avec un sourire espiègle. Il mis dans les bras d'Amy une dizaine de robe.

- Tu comptes réellement lui faire essayer tout ça? Demandais-je

Andy me fit un clin d'œil.

- Mais évidemment! Quant à toi, un complet sur mesure devrait faire l'affaire.

- Sur mesure? Dis-je un peu inquiet.

Il me poussa dans le dos vers la vendeuse qui me sourit. Wow, wow, wow! Une minute! Avant même que je ne sache se qui se passait, je me retrouvais dans une salle d'essayage en sous-vêtements avec une couturière prenant mes mesures et me faisant tourner sur moi-même. Je me rhabillais en vitesse. Les yeux ronds et les joues roses, je sortis de la salle d'essayage et m'assied sur le même banc qu'Andy.

- Plus jamais. Jurais-je.

- Sois pas si dramatique. Andy leva les yeux au ciel.

La couturière sorti de la salle d'essayage, avec un calepin prenant toujours des notes. Elle s'arrêta devant Andy et lui sourit.

- En bleu marin. Mentionna Andy. Et quelque chose de léger. Il a besoin de bouger.

Amy n'était nulle part et je me demandais bien où elle se trouvait. Sans doute dans une salle d'essayage.Nous attendirent un moment et j'eus peur qu'Amy ne se soit évader du magasin, elle aurait pu avoir la gentillesse de m'attendre. J'entendis cependant sa voix, elle s'exprimait en Italien, ce qui n'était jamais bon signe. Elle ressorti de la salle d'essayage, le visage boudeux dans une robe ulta serré mauve pâle. Dieu du ciel Andy...

Amy était magnifique dans cette robe, mais cela ne lui ressemblait pas.

Je croise les bras contre ma poitrine, laissant Andy dans son petit univers de soie, dentelle et mousseline. Je n'ai jamais été une fille qui adorait faire du shopping pour des vêtements. En y pensant bien, je ne suis jamais qualifié de fille normale dans ma vie. Je n'ai jamais été normale. Lorsque j'allais au lycée de Miami, pendant les peu d'années que j'ai pu passer ici, j'étais différente et au lycée, être différent était se faire remarquer. Heureusement, je me faisais remarquer en bien. Mais je n'ai jamais aimé faire du shopping et encore moins pour des robes. J'avais besoin de mes shorts de jeans et mes souliers. Je regarde Andy s'approcher de moi avec la montagne de tissus dans ses bras et je faillis perdre équilibre sous tout ce poids. Je ne pouvais pas essayer tout ça? Je m'entendis soupirer alors qu'il affirma que j'allais toutes les essayer. C'était mon pire cauchemar. Andy envoya également Nikita à l'abatoire avec la dame pour prendre ses mesures. Une autre des dames qui travaillaient me pousse dans le dos vers une salle d'essayage et m'y enferma quasiment de force. Je soupire et laisse tomber la montagne de tissus sur le sol et en pigea une au hasard. La couleur était.... pâle. Mais plus vite j'allais commencer à les essayer, plus vite j'allais pouvoir me changer. 

La robe était serrée. Je me sentais comme un saucisson dans son emballage. La couleur était bien sur moi. Il fallait que je l'avoue, mais je ne l'aimais pas. Je soupire et ajuste le buste en lâchant des mots en italiens. Pourquoi fallait-il que j'essaye d'autres robes alors que j'en avais quelques unes dans mon garde-robe à la maison? De vieille robe de gala et de bal qui pourrait facilement passer dans une vente aux enchères dans une galerie d'art. Je m'observe dans le miroir et fronce les sourcils. Comment avais-je fais pour passer de mon bon vieux poste tranquille de balisticienne à infiltreuse dans des galas? Je n'étais pas entrainée pour ça. Des fois je me demandais si Horatio tentait de se débarasser de nous de cette façon. J'ouvris le rideau et m'approche des deux hommes qui m'attendaient. Je crois les bras en boudant et on me força à les décroiser et je soupire. 

- Ne me regardez pas comme ça. Je me sens violée. 

Je tourne les talons et retourne dans la salle d'essayage. Ça me prit un moment avant de réussir à enlever la robe mauve. Je réussi malgré tout à la sueur de mon front. Je regarde le tas d'ettofe et en pigea une autre au hasard. La robe était d'un rouge vin avec de jolis reflets. Elle était beaucoup trop bouffante par contre, c'était affreux. Je refis le même manège, laissant Andy s'amuser à me critiquer alors que Nikita restait silencieux à côté. Il était toujours silencieux dans des situations comme celle-ci. Des fois, je souhaitais pouvoir lire dans ses pensées et savoir ce qui se tramait dans sa tête de russe. Après plusieurs robes allant du mauve au orange soleil, je pige une robe d'un vert doux. Pas fluo et pas vert foret. Un beau vert qui s'agençait avec la couleur de mes yeux. Je caresse le tissu de la robe. Il était doux et semblait confortable. Pour une fois, j'allais peut-être essayer une robe confortable. Je l'enfila et m'observais un long moment devant l'énorme miroir de la salle d'essayage. La robe était magnifique et chic. Je me sentais confortable, en même temps de sentir la froideur de l'endroit contre ma peau à découvert. Le buste était magnifique et épousait mes courbes. Est-ce que j'étais en train d'aimer une robe? Come on Amy. Je tasse le rideau de la salle d'essayage et m'approche lentement de Andy et Nikita qui s'étaient installés dans des fauteuils devant la salle d'essayage. Je lève faiblement les bras pour dire voilà. Vous êtes mieux de vous décider et les laisse tomber le long de mes hanches. Je les regardes se lever et s'approcher de moi méfiante. Si Andy me dit de retourner essayer d'autre chose, j'allais lui enfoncer de la mousseline dans la bouche.

- J'en peux plus d'essayer des robes. Elles sont toutes affreuses. 

Je ne comprenais vraiment pas pourquoi Amy et Nikita dramatisaient la situation. Ils essayaient des vêtements, ils avaient clairement fait pire dans leur vie. Nikita était assis silencieusement à mes côtés, l'air boudeur. Je levais les yeux au ciel. Ce magasin était charmant et les employés agréable. Ils n'avaient aucune raison de s'énerver de la sorte. Amy sorti de la salle d'essayage pour me montrer chaque robe que j'avais choisit. Je lui demandais quelque fois de faire un tour sur elle-même et faisait un commentaire. Elle ne semblait pas du tout apprécier l'expérience. Nikita avait les yeux brillants chaque fois qu'Amy sortait vêtue d'une nouvelle robe. Au moins lui il appréciait les robes que j'avais choisit. Elle ressorti vêtu de la dernière robe de la pile que je lui avait mis dans les bras. La robe était élégante, verte et ceintrée à la taille. Elle leva les bras exaspéré comme pour me demander de me décider et en soupirant nous avertit qu'elle en avait sa claque d'essayer des robes et qu'elles étaient affreuses. Je croisais les bras sur ma poitrine.

- Es-tu entrain de critiquer mes choix vestimentaire Amy Williams? Demandais-je très sérieusement.

Je me levais de sur mon banc sans regarder Nikita qui semblait dévorer Amy du regard. Je posais doucement les mains sur les épaules d'Amy et la fis tourner lentement pour inspecter chaque couture de la robe. Elle tombait bien et accentuait ses courbes. Je posais la main contre le bas de son dos et la fis tourner dans l'autre sens, concentré sur le mouvement de la robe, elle attirait juste assez l'oeil pour être séduisante et pas obscène. Je hochais la tête satisfait.

- Tu peux te changer, cette robe est parfaite pour l'occasion. Est-ce qu'elle te plait?

- Moi elle me plait.

Je me retournais vers Nikita l'air sérieux.

- C'est pas à toi que j'ai demandé Superman.

Nikita leva les yeux au ciel et je me retournais vers Amy, elle devait être confortable dans la robe qu'elle allait porter. Je ne la ferais jamais porter quelque chose qu'elle détesterait. J'attendis patiemment sa réponse et une vendeuse s'approcha de nous en se raclant la gorge.

- Le costume sur mesure est prêt. Me sourit-elle.

J'étais un peu surpris, c'était rapide pour coudre un complet. Je n'avais que montré l'emblème du CSI sur le dossier qu'Horatio nous avait donner et les couturières avaient tout mis de côtés pour nous aider. Je hochais la tête et me tournais vers Nikita.

- Allez, debout, c'est ton tour. Lui dis-je.

Nikita se figea et je vis le regard amusé d'Amy. Je levais les yeux au ciel.

- Ils ont besoin que tu essaie ton costume pour pouvoir s'assurer qu'il n'a pas besoin de retouche.

- Tout le monde s'en fout des retouches. Murmura Nikita.

- Oh my god, just get up!

Nikita se leva en se trainant les pieds et soupira lorsque la vendeuse le guida vers une salle d'essayage. Amy alla se changer et s'assis à côté de moi. J'entendais le bruit de tissu et de vêtements frapper le sol, mais rien d'autre, pas de Russe, ni d'Anglais ou de je ne sais quel autre langue Nikita métrisiait. Amy et moi attendirent un long moment. Un très long moment en fait. Je jetais un regard a Amy qui commençait a trouver le temps long. Je me levais en soupirant et allais voir ce qui prenait tant de temps à Nikita. Il savait s'habiller pour l'amour du Christ. Je m'arrêtais devant les rideaux beige de la salle d'essayage.

- Qu'est-ce que tu fiche? Grognais-je.

- Je ne sors pas d'ici habillé comme ça.

- Pardon?

- Ces pantalons son vraiment trop serré!

Après un long soupir, Nikita tira le rideau, le complet était parfait. Les lignes étaient élégante et la coupe du complet lui allait comme un gant. C'est vrai qu'il avait les fesses plus rebondi que je croyais, mais sérieusement... Je m'en souciais peu, pour une fois il était vêtu de vêtement qui le mettait en valeur. Il devait apprendre que la mode ne tuait pas.

- Ils sont parfait ses pantalons, je ne vois pas de quoi tu parles.

Je lève un sourcil au ton accusateur qu'Andy prit à mon égard envers les robes. Oui je critiquais les choix vestimentaires qu'il me faisait prendre parce que ce n'était pas du tout les choix vestimentaires que j'aurais fais par moi-même. Andy était énormément investi dans cette partie de la mission. Je sais que la mode pour lui, c'est sa vie et qu'il adorait tout ça, mais ce n'était pas mon cas. 

- Eh! Ce n'est pas moi qui l'ai dit. 

Je le regarde se lever et s'approcher de moi. Je dus m'empêcher d'avoir un mouvement de recule. Lorsqu'il me força à me tourner pour observer la robe, je me laisse faire en réprimandant un petit soupire. Je me sentais observée comme je ne m'étais jamais faite observer. Je savais que le regard de Nikita était posé sur moi. Je pouvais le sentir, mais étrangement, je trouvais étrange d'avoir tout les yeux posés sur moi. Je voyais dans le fond de la pièce, les dames de la boutique m'observer avec des brillants dans les yeux également. Je me mords la lèvre. Je baisse mon regard vers la robe. Elle ne me plaisait pas particulièrement puisqu'en générale, je n'aimais pas porter des robes, mais elle était la plus confortable de toutes les robes que j'avais essayées aujourd'hui. Je soupire et hoche la tête faiblement. 

- C'est la moins pire de toutes alors.. ouais. 

Je croise les bras et retourne dans la salle d'essayage alors que les dames s'approchent avec le complet de Nikita. Un complet fait sur mesure. Ça allait être intéressant. Je ferme le rideau et enlève la robe, me change et en sortant de la salle d'essayage, je retourne m'assoir avec Andy. L'une des dames vient littéralement m'arracher la robe des mains pour aller l'arranger et la mettre dans un sac et tout. Je me laisse tomber sur le fauteuil et croise les bras.

c'est seulement après un long long moment ou Nikita n'était pas encore sorti de la salle d'essayage que je fronce les sourcils. Est-ce qu'il avait trouvé une place, un trou ou n'importe quoi pour se sauver parce qu'il allait se le faire dire s'il était parti sans moi. Je lève les yeux vers Andy qui semblait se demander autant que moi ce qui ce passait avec lui. Je le regarde se lever et se diriger vers la salle d'essayage avant de le me lever et de le suivre. J'arrive lorsque Nikita se décide à sortir de là et en le voyant dans ce complet, je sentis mon coeur manquer un bond. Il était très séduisant dans se complet. Cela mettait son corps en valeur sans que tout soit trop serré. Je me mordis la lèvre et rigole lorsqu'il dit que son complet moulait trop ses fesses. Bon, il fallait dire que Nikita Volkov avait un beau cul. C'était quelque chose d'inévitable. 

- Arrête Nikita, il te va très bien ce complet. 

Je me sentais à l'étroit dans ce complet, je n'avais pas l'habitude de porter quelque chose de si...ajuster. Je me regardais en faisant la grimace dans le miroir de la salle d'essayage. Pourquoi est-ce que ce devait être aussi serré? Où est-ce que j'étais sensé camoufler mes armes maintenant? Je jetais un regard désespérer à Andy. Il n'était pas sérieux non? Amy et lui était d'avis qu'il me faisait bien...ce n'était pas faux, mais ce n'était pas moi. Andy avait les bras croisés et me fixait avec exaspération. Il me fit signe de retourner dans ma salle d'essayage pour me changer. Je soupirais et fermais le rideaux et me dépêchais de me dévêtir. J'avais déjà hâte de partir. Je ressori de la salle d'essayage, les mains dans les poches de mes jeans et les yeux rivés sur le sol.

- On peut partir maintenant? Demandais-je

Andy soupira et hocha la tête. Nous allèrent au comptoir pour tout payer avec l'argent que le bureaux avait mis à notre disposition. Je jetais un petit regard à Amy, elle était ma partenaire de mésaventure. Je glissais mes doigts entre les siens et laissais Andy remercier la vendeuse et flirter sans honte. Nous durent éventuellement le tirer hors de la boutique, nos vêtements dans des sacs et l'air déjà beaucoup plus heureux à l'air libre.

- On peut arrêter de magasiner pour la journée? Nous avons besoin d'établir un plan pour se soir. Je ne m'infiltre nulle part sans plan solide. Dis-je à Andy.

- Oui. C'est bon et en plus Amy doit se pratiquer à flirter.

Voilà qui me rappelais que j'allais devoir endurer cette torture toute la soirée. J'allais devoir regarder Amy flirter avec un autre homme, et rester sagement assis. Je soupirais lourdement et secouais la tête. Je me glissais sur le siège passager de la voiture d'Andy et déposais mon complet sur le banc arrière avec la robe d'Amy. Je reportais mon regard sur la route, comment j'allais faire toute une soirée à regarder un autre faire des avances et flirter avec Amy? Je le supportais mal lorsque c'étais Delko, je m'imaginais mal ce que se serait avec un homme que je ne connaissais pas et qui s'amusait du côté criminel. J'allais avoir besoin de courage liquide pour survivre à cette soirée. Et de beaucoup de sang froid.

- Voulez vous me dire pourquoi vous avez l'air si maussade? Nous demanda Andy.

Lui, c'était comme retourné chez lui, il avait grandi dans les galeries d'art, il connaissait toutes les pièces et le protocl des enchères. Il s'amusait et c'était claire. Il n'avait d'ailleur rien à faire, sauf s'asseoir et nous donner l'information que nous avions besoin. Nous nous arrivèrent chez Amy et restèrent quelques minutes dans la voitures, je soupirais et me forçais à sortir de la mercedès de Andy. Nous préparer pour les enchères allait être un vrai bonheur. Amy entra la première puisque c'était chez elle et nous la suivirent. Je me dirigais immédiatement vers le divan, Andy me suivit. Assis sur le divan, Andy me passa le dossier et je l'ouvris pour le consulter. Amy était à la cuisine se servant sans doute un verre d'eau et à manger. Je lisais sans presse.

- Alessandro Bertolez. Dis-je avec lenteur me familiarisant avec son nom. Il est né à...

- Tijuana. Me répondit Andy en hochant la tête.

Je fronçais les sourcils, peut-être qu'il avait lu le dossier et appris les informations, mais j'avais l'impression qu'il y avait anguille sous roche.

- Et il vit à Mexico maintenant. Ajoutais-je. Je me demande bien ce qu'il fait ici...

Andy me sourit et haussa les épaules au même moment ou Amy entra dans le salon. Elle s'assied sur le divan et nous fixa avec une moue sur le visage. Oh, elle savait ce qui allait suivre.

- Tu as besoin d'apprendre à flirter, jolie Amy. Tu peux pratiquer devant le miroir, ooouuuu....

Andy prit une pause dramatique qu'Amy sembla ne pas apprécier du tout.

- Tu peux pratiquer sur un modèle vivant, moi ou ton très charmant Nikita.

Je déposais le dossier, apparement se serait pour plus tard.

Je suis Andy jusqu'au guichet pour payer les vêtements pour la soirée. J'observe les dames s'occuper de nous faire payer et ma mâchoire tomba presque lorsque je vis le prix total de ces deux bouts de vêtements. C'était impensable que des vêtements coutent aussi cher! Bon, je m'amusais à trouver mes vêtements dans des friperies car c'est la que j'avais les plus belles découvertes, mais tout de même! Quand l'achat dépasse la barre des trois zéros, est-ce que ça en valait réellement la peine? Heureusement que c'était le CSI qui payait pour les dépenses en liens avec la mission. Je n'aurais jamais voulu payer ce genre de chose, pas parce que j'en ai pas les moyens, mais parce que c'était tout simplement trop cher pour une seule fois.  Nous nous apprêtions à sortir, mais Andy se mit à flirter avec la caissière. Je lève les yeux au ciel et tourne le regard vers Nikita lorsqu'il passe ses doigts dans mes doigts. Je lui souris. J'aimais la sensation de sa main dans la mienne. C'était réconfortant, confortable. Je lui souris et me blotti légèrement contre lui. Après plusieurs minutes, je me racle la gorge pour faire comprendre à Andy que nous avions d'autres choses à faire. Des choses beaucoup plus importantes que de flirter avec une femme. Nous sortons dans la rue et avant de monter dans la voiture, je lance un regard à Andy. 

- Coudon, tu n'étais pas avec Hasina toi? 

À son regard, je me mis à rire. Il ne voulait tout simplement pas l'avouer que lui et Hasina était un couple. Andy était trop inconnu à ce genre de chose. Il appréciait sa liberté dans tout les sens du termes. Je baisse la vitre et accote ma tête contre le rebord. Je m'entends lâcher un grognement mécontent aux propos de Andy et de moi qui devait me pratiquer à flirter. Je n'avais jamais flirter de ma vie et devoir me pratiquer c'était humiliant. Je suis certaine que je serais capable de m'approcher sans avoir à flirter ou à faire comme s'il m'intéressait. Andy conduisit jusque chez moi. Je sortis de la voiture avec le sac contenant la robe et m'approcha de ma porte. Je l'ouvris et en arrivant à l'intérieur, je la laisse tomber sur le sol à côté de la porte. J'entendis un faible cri de protestation de la part de Andy mais l'ignora et me dirigea dans la cuisine. Il était trop tôt ce matin et je n'avais quasiment pas eu le temps de manger. J'ouvris mon frigo et me pris un énorme bol de fruits. Je vais rejoindre par la suite les deux hommes dans mon salon. Je m'assois sur le divan et je vois leurs yeux ronds face à mon énorme bol de fruits. Je hausse les épaules.

- Je sais que vous allez piger dedans. Je vous connais. 

J'avais pris l'habitude de prendre des plus grandes portions quand ils étaient chez moi parce qu'ils adoraient piger dans mon assiette. Je me concentre sur ma bouche en fourrant des fruits dans ma bouche avec ma fourchette lorsque j'entends Andy parler de pratique de flirt. Je lève les yeux vers lui, la bouche pleine de fruits. Il fait une pause complètement ridicule avant de se proposer lui ou nikita comme cobaye. Je faillsi m'étouffer avec mes fruits. 

- J'espère que tu sais que c'est une cause perdue. Je suis nulle. 

Je le regarde se lever et m'enlever le bol de fruit des mains pour le donner à Nikita. Je me fais forcer à me lever et je soupire. Je croise les bras sur ma poitrine. 

- Andy! C'est gênant! JE n'ai jamais fait ça et tu veux que je me pratique sur toi. C'est juste malaisant. 

Je compris alors ce que Nikita avait du ressentir lorsqu'il fallait qu'il pratique ses lapdances avec moi. La seule différence, c'est que lui avait de l'alcool pour ne pas être trop embarassé.

En entrant chez Amy, je retenir un gémissement de désespoir en la voyant laisser tomber sa robe par terre. Sa ne coûtait rien de prendre soin de ses affaires! Surtout quand c'était une robe qui vallait 3'200$ ! Je la ramassais et l'époussetais, flanquant le dossier de la mission sous mon bras. Je la posais sur le dos du divan et m'assis avec Nikita. Je lui tandis le dossier et le laisser le consulter. Je connaissais Bertolez par cœur de toute façon, je n'avais pas besoin de se dossier. Amy reviens au salon avec un immense bol de fruit. C'était vrai que nous avions l'habitude de piger dans sa nourriture, mais ce bol était d'une grosseur un peu excessive. Je m'étais lever et m'étais retourner pour pouvoir mieux la voir. Clairement, apprendre à Amy l'art de flirter était nécessaire, si elle n'y arrivait pas, Bertolez pouvait décourvir qui elle était et se débarasser d'elle. Flirter lui sauverait la vie. Elle aurait besoin d'être convincante. Je lui proposais de se pratiquer devant un miroir, ou d'utiliser Nikita (ou moi) comme modèle. Elle sembla complètement outrée par cette proposition et je levais les yeux au ciel. Elle me regarda l'air maussade. Elle m'averti l'air sombre que c'était une cause perdue, qu'elle n'avait aucun talent pour l'art de la séduction.

- Eh bien nous avons environ huit heures pour te transformer en experte. Dis-je en croisant les bras, l'air décidé. Je pris le bol de fruits des bras d'Amy et le foutu dans les bras de Nikita. Debout.

Nikita mangeait des fruits, me fixant avec méfiance. Amy finit se lever, elle avait l'air d'un supplicié au bûcher, je trouvais que c'était un peu exagéré comme réaction. Amy laissa échapper un soupir, elle trouvait la situation humiliante. Je me retenus de lui dire qu'Horatio aurait pu lui demander bien BIEN pire que flirter avec Bertolez. Les pièges à miel étaient commun dans le milieu. Je levais les bras dans les airs en signe de soumission.

- Tu n'as pas à te pratiquer sur moi. Il y a un autre homme dans la pièce tu sais. Lui dis-je en haussant les sourcils de manière suggestive.

Nikita qui avait la bouche pleine, leva les yeux vers moi, l'air meurtrier. Je repris le bol de fruit et pigeais une fraise que je tandis à Amy.

- Tu aimes manger? Demandais-je. Mange cette fraise sensuellement.

Amy les yeux ronds me fixait sans bouger, une fraise dans la main. Nikita laissa échapper un petit soupir exaspéré. Pas surprenant que cela leur avait pris tant de temps avant d'arrêter de se tourner autour, aucun d'eux ne savait même la base de flirter. Je soupirais et me frottais le front.

- Tu aimes les fusils non? Demandais-je à Amy. Chaque pièce d'un fusil à son utilité pas vrai? Et je suis certain que tu peux me réciter ce qui différentie un Beretta d'un colt ou d'un American Eagle. Chaque fusil te donne un résultat différent et demande d'être utilisé différemment non? Les gens sont pareils. Chaque personne est attiré par des choses différentes, par des couleurs et des attitudes différentes, chaque partis d'eux à une utilité pour nous. Effleure le bras d'un homme et tu l'aura dans le creux de ta main, mais pour un autre, joue la femme froide et inatégnable et il tombera à genoux. Regarde un homme en battant des cils et en souriant coquettement, il te dira ce que tu veux entendre. Sourit avec charme et intéresse toi a eux, flatte les...ils te dévoileront tout leur secrets. Utilise les gens comme tu utiliserait une arme, avec un fusil tu tir, avec une personne, tu les fais parler. Tu me comprends?

Nikita hocha la tête, il avait sans doute déjà eut se genre d'entraînement, mais je le connaissais assez pour savoir qu'il aimait mieux se battre, que charmer des criminels pour de l'information. Amy...Amy était nouvelle à cela et c'était vrai qu'au début, c'était paniquant.

- Alors prend cette fraise et mange là de manière séduisante. Le truc, c'est de regarder ta cible dans les yeux.

Amy soupira et hocha la tête.

Environs huit heures. Of course! Ovviamente! Självklart! Nous n'avions que huit heures pour me montrer à charmer les gens alors que je suis une personne un peu trop crue qui n'aime pas, justement, flirter avec les autres. Je n'avais jamais eu besoin de flirter avec les gens. Je soupire alors qu'il m'enlève mon bol de fruits des mains pour me forcer à me lever. Je croise faiblement les bras, ennuyée. Oui, j'étais pénible en ce moment, mais je ne croyais pas que Andy arriverait à faire de moi une flirteuse, à son image, en moins de huit heures.  Je pouvais facilement voir dans son regard désespéré qu'il était déjà tanné de mon attitude d'enfant. Je ne sais pas s'il se souvenait, mais je venais à peine de passer dans le monde adulte. Non, en fait je ne venais pas à peine puisque j'ai du devenir une adulte beaucoup trop vite, mais quand même, ce n'est pas parce que j'approchais de mon 22 ans que j'étais une adulte. Une bonne adulte.  Je fronce les sourcils lorsqu'il me dit que je n'avais pas à me pratiquer sur lui. Ça aurait été humiliant. Mais le fait qu'il mentionne indirectement Nikita me fit rire légèrement. 

- J'espère que tu comprends que si j'essaye de flirter avec Nikita, ça ne va mener à rien? Je n'ai même pas besoin de flirter avec lui. 

Je tourne la tête vers Nikita et lui fis un sourire qui voulait tout dire pour m'excuser. Mais il fallait avouer, et je savais très bien qu'il serait de mon avis que je n'avais pas besoin de faire des yeux doux à Nikita pour l'avoir dans le creux de ma main. Il y était déjà. Je fronce les sourcils et regarde la fraise qu'il me mit dans les mains sans savoir quoi en faire. Manger et flirter n'était pas la même chose. Oui j'aimais manger, parce que je suis gourmande. Mais manger pour séduire c'est juste....non. Je lève les yeux au ciel et finis par juste croquer dans la fraise, sans plus.

- On ne pourrait pas juste le kidnapper et le faire parler? Ça serait tellement plus simple. 

Je grogne à leur protestation. Bon, ce n'était pas moi "l'experte" dans des missions d'infiltrations, mais quand même. Je trouvais mon idée de kidnapping plutôt bien considérant ma position. Ce n'était pas eux qui devait manger des fraises sensuellements devant moi. C'était juste... non. Je le regarde curieuse lorsqu'il commence à comparer le flirt avec les armes à feux. Je lève un souris. 

- Un Beretta 951, un semi automatique italien, en acier forgé ou en alliage d'alluminium. C'est facile. C'est du 9mm. On l'utilise pour la police parce que c'est un arme avec un guidon et son cran fixe. Je veux dire, il y a rien de compliqué la dedans! 

Je croise les bras sur ma poitrine. 

- Et juste pour que tu t'en souviennes, c'est un Desert Eagle et non un American Eagle comme tu dis. Il est mieux, parce qu'il est actionné par emprunt de gaz. 

Mouais. Il fallait dire que les armes à feux étaient facile pour moi. Je les connaissais quasiment tous par coeur ainsi que leurs attributs et tout le reste. Je pouvais même rajouter que le Desert Eagle est devenu populaire surtout à cause des jeux vidéos. Je comprenais ce que Andy essayait de me dire, mais en même temps, ce n'était pas si simple. Les armes à feu et l'amour n'était pas la même chose. Je ne pourrais pas. Je suis... nulle tout simplement. Peut-être que pour eux, c'était facile. Parce que d'une manière c'était une partie de Andy et Nikita avait eu un... un entrainement. Intensif. Je préfèrais ne pas y penser. Je soupire alors que je regarde le bol de fruits dans les mains à Nikita. Il le fallait vraiment? Je lance un regard à Andy avant de soupirer et hocher faiblement la tête. J'avais toujours ma moue sur le visage. 

- Fine. 

Je me mors la lèvre, aucunement confiance et décide de m'approcher de Nikita pour y prendre une fraise dans le bol. Je détestais ce sentiment de ne pas savoir quoi faire, mais je me force de le garder dans un coin reclus de ma tête. Je n'avais qu'à me concentrer,non? Comme si c'était aussi facile que de réciter les caractéristiques d'un arme à feu. Soudainement, je n'avais plus faim et j'étais quasiment nerveuse à l'idée de devoir flirter avec quelqu'un, et encore plus avec Nikita. Pour aucunes raisons, ça me rendait nerveuse. Je soupire et baisse les yeux vers la fraise. Il fallait réellement que je fasse ça? Je me mordis faiblement la lèvre et lève doucement les yeux vers Nikita. Le charmer. Come on! C'était déjà fais pourquoi fallait-il que j'essaye maintenant? Je tourne le regard vaguement vers Andy. 

- Je vous déteste tellement en ce moment. 

Je reporte mon attention vers la fraise et vers Nikita. Je m'assois doucement à côté de lui, replacant une mèche de cheveux derrière mon oreille. Je le regarde légèrement de côté avant de croquer dans la fraise le plus sensuellement que j'étais capable? Qui était adéquat? L'important, c'était d'essayer. Enfin, j'espère. Plus vite j'y arriverai, plus vite tout cela se terminerait. Je termine de croquer ma fraise et je me sentis soudainement rougir comme une tomate. Je me sentais vraiment comme une cruche en ce moment. Je n'aimais pas ça, mais pas du tout. Je remet la fraise dans le bol et accote mon dos en croisant mes bras et en déviant mon regard le plus possible de Nikita. 

- C'est bon, on peu passer à autre chose? marmonnais-je.

Cette conversation était ridicule. Andy prenait son rôle trop au sérieux. C'était une galerie d'art! On ne partait pas en guerre! Je mangeais des fruits sans rien dire, je ne voulais pas rendre les choses plus difficles pour Amy ou vexé Andy. Manger une fraise de manière séduisante et sensuelle...je ne voyais pas du tout ou ela nous mèneraient. Amy pris place près de moi et pigea une fraise dans le bol de fruit en soupirant. Elle se retourna vers Andy pour le laisser savoir qu'elle le détestait en ce moment plus que jamais. Andy lui fit un clind'oeil et croisa les bras en attendant. Amy me jeta un regard en coin et mordilla la fraise doucement, essayant d'être le plus sensuelle possible. Je ne pus m'empêcher de sourire. Une partie de moi avait envie de rire, mais je sentais tout de même mon ventre se réchauffer. Amy était Amy, tout ce qu'elle faisait me rendait faible. Pratiquer sur moi n'était peut-être pas la meilleure des idées. Le visage tout rouge, elle déposa sa fraise à moitié manger dans le pot de fruit et clignais des yeux en la fixant. Sérieux? Amy qui avait de passer à autre chose se tourna vers Andy. Il secoua la tête de droite à gauche. Ah...alors nous allions être ici encore longtemps, génial.

- Non, non, non. Nous n'avons pas terminer. Lui appris Andy.

Il avait une lueur amusé dans les yeux, ce n'était jamais bon signe.

- Andy...Dis-je menançant.

- Nikita, je veux que tu flirt avec Amy. Donne tout ce que tu as. Andy se tourna légèrement vers Amy et lui fis un petit sourire. Tandis que toi Amy, je veux que tu répondes au moindres mouvements de Nikita, pas de commentaire, tu n'as pas le droit de dire que c'est stupide, que tu es nulle ouque tu me détestes. Ne rougis pas, et convainc moi que tu sais ce que tu fais.

J'ouvris la bouche pour protester, mais me contentais de soupirer. Très bien. Je me levais et déposais le bol de fruit sur la table basse. Amy avait l'air de vouloir jeter Andy par la fenêtre de son salon, mais elle se cala sur son divan et croisa les jambes, l'air frustré. Je savais flirter, j'avais été forcé d'apprendre plusieurs méthode de flirt et d'approches pour rendre mon travail plus facile. Je n'aimais pas particulièrement flirter, je n'aimais pas les gens donc les deux allait de pair. Je pris une grande inspiration et me tournais vers Andy pour savoir si je pouvais me lancer.

- Ne me porte pas attention, fait ce que tu as a faire Superman.

Je levais les yeux au ciel et relevais mes manches jusqu'à mes coudes. Je changeais mon langage corporelle, relevant le menton et détendant mon corps. Je m'approchais d'Amy avec un sourire invitant et m'assis juste assez près d'elle pour que nos cuisses s'effleurent. Doucement, je pris sa main dans la mienne et posait mes lèvres contre le dos de sa main. Je laissais mon pouce doucement faire des petits cercles contre l'intérieur de son poignet.

- Je dois admettre que tu es l'une des plus belles femmes que j'ai jamais vu. Dis-je la voix plus rauque d'habitude.

Je lui souris et me mordillais doucement la lèvre. Je déposais doucement sa main et effleurait sa cuisse du bout des doigts. Flirter avec Amy était très différent de flirter avec une cible. J'avais envie de passer un bras autour de sa taille et de l'asseoir sur mes genoux, mais je restais calme. Je ne suis pas certain qu'Andy aurait apprécier. Je laissais mes doigts caresser doucement la cuisse d'Amy et je me servis dans le bol de fruit. Les yeux brûlants, je souris à Amy et me léchais les lèvres avant d'ouvrir la bouche et poser le morceau de pomme contre ma langue. Je mangeais avec satisfaction, cet exercice était beaucoup plus plaisant que j'avais cru.

- C'est bon j'en ai assez vu. Nous dis Andy après un moment. Je crois que notre meilleure chance c'est de prirer Dieu pour un miracle. Si tu rougis de la sorte Amy, Bertolez va se douter de quelque chose.

J'adressais un clind'oeil à Amy et volais un baiser sur ses lèvres. Je me penchais et récupérais le dossier que j'avais poser sur la table pour le tendre à Amy. Andy avait pris le bol de fruit et mangeais, l'air un peu plus nerveux, maintenant.

- Sa va aller Andy, ce n'est quand même pas la fin du monde. Dis-je en secouant la tête.

Il ne semblait pas d'accord.

Je me passe une main dans les cheveux lorsque Andy clame haut et fort que nous n'avions pas terminé. Il prenait cela un peu trop TROP au sérieux. Ce n'était qu'une mission d'infiltration dans une galerie d'art. Ce n'était pas si difficile si on compare tout ça à la Russie. Séduire un homme ne pouvait pas être très difficile. Je n'avais pas à avoir un entrainement militaire pour cela. En ce moment, je me ridiculisais plus qu'autre chose devant eux. Je fronce les sourcils lorsqu'il tourne le regard pour sourire à Nikita. Qu'est-ce qu'il planifiait maintenant? Je tourne le regard vers  Nikita lorsqu'il voulu qu'il commence à flirter avec moi. Pourquoi est-ce qu'il faisait ça? 

- Andy, sérieusement? 

Il m'ignora d'un geste de main et continua de parler avec Andy. Je savais très bien ce qu'il essayait de faire cependant. Il voulait me montrer ce à quoi bien flirter ressemblait. Et nous savions tous que Nikita était capable de séduire tout les genres humains. Je ramène mes jambes vers moi et accote faiblement ma tête contre mes genoux. Je voulais m'enterrer comme une autruche dans le sable et me cacher comme ça. S'il vous plait. Je soupire en sentant Nikita se lever de sur le divan et je lève la tête pour l'observer. Il n'allait quand même pas le faire pour de vrai? Non?  Je descends mes jambes et les croise. En à peine quelques secondes, je vis Nikita changer complètement. L'homme droit et dur que je connaissais était rendu l'homme le plus détendu que j'avais vu. Il venait de devenir une autre personne et ça en était épeurant. Je le suis du regard alors qu'il s'approche avec un sourire et qu'il s'assoit à côté de moi, très proche au point ou nos cuisses se frôlent. C'était injuste. Complètement. On savait tous que j'avais des sentiments pour Nikita et vice-versa. Andy ne comprenait pas qu'il ne pouvait pas me faire pratiquer avec Nikita. Je sentais déjà le rouge me monter aux joues alors qu'il me prit doucement la main pour l'embrasser. Je baisse faiblement les yeux vers ma main, figeant complètement. Andy voulait que je réponde à Nikita, mais j'en était complètement incapable. Je sentais tout mes membres devenir mous. Je n'arrivais pas à bouger. Je sentais mon coeur battre un peu trop rapidement. Je ne voulais pas le dire, mais ça me plaisais énormément qu'il drague avec moi comme ça. Ça le rendait encore plus séduisant. J'aurais pu tirer Nikita par le col de son chandail pour qu'il m'embrasse, mais je n'arrivais pas du tout à bouger. Je sentais ses doigts me caresser doucement la cuisse. J'en avais des frissons dans toutes les parcelles de mon corps, mais je n'arrivais pas à bouger. Je soupire de soulagement lorsque Andy demanda à Nikita d'arrêter. J'étais complètement destabilisé et réagis à peine lorsque Nikita me vola un baiser. Je me mordis la lèvre et lève les yeux faiblement vers Andy qui me dit que si je rougissais comme ça, ça allait mettre la mission en péril. 

- Contente que tu me fasses confiance comme ça. 

Je pris le dossier que Nikita me tendit et soupira avant de l'ouvrir. Il était plus important de comprendre le but de la mission et l'ennemi avant l'infiltration. Le reste suivra. Je tourne lentement les pages, me plongeant complètement dans le dossier pour éviter de lever les yeux vers Nikita qui me regardait avec un sourire en coin. Je me sentais tellement faible en ce moment. Il était vraiment doué. Plusieurs hommes avaient essayé de flirter avec moi, mais aucun n'avait réussi à faire ce que Nikita avait fait en l'espace d'une minute.  Je regarde le dossier encore et encore. 

- C'est weird. On a de l'informations pour Bertolez, mais pas tant que ça. J'imagine que l'on va devoir y aller avec ce que nous avons une fois rendu là-bas.