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I'm not addicted to alcohol or drugs, I'm addicted to escaping reality.
 
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 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]

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Andy Huntington

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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 2 EmptyMer 1 Juin - 12:52

Caine nous mena au travers les couloirs, plus loin encore dans l'hôpital, dans un coin désert où il n'y avait aucune infirmière et un seul banc pousser contre le mur et une fenêtre donnant sur un parc. Il nous mena à la dernière chambre du couloir et je me sentis étourdis, Nikita était ici, dans un état lamentable, mais bien vivant. Une petite fenêtre permettait de voir dans la chambre. Mon cessa de battre un instant lorsque je vis toute les intraveineuses reliés au corps de Nikita. Étendu là, sous les néons, on aurait qu'il ne se réveillerait jamais. Sa me faisait mal au coeur de le voir comme ça. Une grosse echymose descendait tout le long de son visage, je pouvais les coupures et les bleus sur son corps. Je posais les mains contre le bord de la fenêtre et les yeux ronds, je fixais Nikita...il ne pouvait pas ressembler à ça et être vivant...J'entendis à peine Amy demander à Caine s'il allait se réveiller. Je me retournais, incapable de le voir dans cet état une minute de plus. Appuyer contre le mur, je passais une main dans mes cheveux. Caine semblait épuisé et il avait les lèvres pincés en nous observant. Il hésita avant de répondre à Amy.

- Les médecins croient qu'il a toute les chances de se réveiller. Il estime que cela devrait prendre cinq jours. Plus si les dommages qu'il a à la tête sont plus grave qu'ils le croyaient.

Je pris une grande respiration, les néons qui illuminaient le couloir tremblaient et menaçaient de s'éteindre. L'atmosphère ne me plaisait pas du tout. Je laissais mes doigts tapoter nerveusement mon coude. J'avais toujours l'impression que des agents du CIA ou du FBI allait tourner le coin et lever leur armes sur nous. Amy n'arrivait pas à regarder ailleurs, ses yeux étaient posé sur le corps inerte de Nikita.

- Vous savez que je vais devoir alerter le FBI de votre présence ici. Nous avertit Caine.

Je levais les yeux vers lui. Je sentis une vague de colère monter en moi. Comment pouvait-il croire que Amy avait fait explosé cette bombe? Comment pouvait-il insinuer qu'Amy voulait du mal à Nikita? Était-il à se point aveugle? Il allait vendre Amy au FBI comme si de rien n'était, comme si elle était une terroriste ou une criminelle.

- Ben si vous l'arrêtez vous m'arrêtez avec elle. Lui dis-je.

- Rien ne me fera plus plaisir Huntington.

- Vous savez aussi bien que moi qu'Amy n'est pas celle qui a fait exploser cette bombe.

Caine ne répondit rien. Je voulais le secouer, lui crier de s'ouvrir les yeux. J'avais envie de lui dire qu'il ne cherchait pas le coupable à la bonne place. Je pensais à Hasina qui conduisait ma voiture et au Italiens qui étaient peut-être en voie de m'éliminer...et si une bombe se trouvait aussi sur ma voiture? Cette seule pensée fut comme une gifle. S'il vous plait dites moi que je n'avais pas condamné Hasina. Je passais nerveusement une main dans mes cheveux et fit le saut lorsque la voix d'Horatio me sortie de mes pensées.Il soupira et répéta ce qu'il avait dit.

- Si elle n'est pas coupable...pourquoi refuse-t-elle de répondre à nos questions?

Je laissais échapper un souffle frustré.

- Amy se trouve juste à côté de moi, inutile de l'ignorer. Et vous est-il passé par la tête qu'elle était encore sous le choc et que la bombarder de question n'était pas la chose à faire?

Caine se tourna vers Amy et eut la décence d'avoir l'air désolé. Il soupira et nerveusement nettoya ses lunettes de soleil, comme si c'était un automatisme. Des bruits de pas remplir le couloir et je jurais, voilà que les choses allaient s'empirer pour nous. Il nous fixa et soupira avant de lever les bras, impuissant.

- Je ne peux rien faire pour vous. Nous dit-il. Je ne peux que te demander de répondre aux questions des officiers. Si tu es innocente, laisse les le prouver. Demanda Caine à Amy sur un ton qui ne laissait pas de place aux protestations.

Je levais les yeux au ciel. Je n'aimais pas Horatio Caine, ni le ton qu'il utilisait pour s'adresser à Amy. Lorsque j'entendis le déclic d'une arme à feu, je me tournais. Deux agents du FBI se tenaient devant nous et bloquait tout espace qui nous aurait permis de nous enfuir... Enfin...sauf la fenêtre, après tout nous étions au premier étage. Les deux hommes nous fixaient avec suspicion.

- Amy Williams vous êtes en état d'arrestation.

- Vous n'avez pas besoin de l'arrêter, elle est avec moi. Les avertit Caine. Elle répondra à vos questions.

Il avait décidé cela, tout bonnement sans consulter Amy. Je fronçais les sourcils et jetais un regard à Amy.
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 2 EmptyMer 1 Juin - 16:29

Mes yeux n'arrivaient pas à se détacher de Nikita. C'était affreux, c'était horrible. Mon dos étant toujours accoté contre le mur face à la chambre de Nikita, je ne voyais pas bien ce qui ce passait dans les couloirs. Les seules personnes que j'avais dans mon champ de vision était Nikita, Andy et Horatio. Je restais silencieuse. Il allait surement se réveiller. surement. Est-ce que cela voulait dire qu'il risquait de ne tout simplement pas se réveiller? Je me mordis la lèvre légèrement fort lorsque j'entendis Horatio qu'il allait devoir signaler au FBI et au CIA que nous étions ici. Que j'étais ici trop proche de ma présumée victime. Je secoue faiblement la tête et détourne le regard vers le sol. Je n'étais pas une foutue criminelle. J'étais une citoyenne honnête et qui voulait aider la police a capturer les véritables criminels. Je n'étais pas une criminelle. J'étais la fille du dirigeant d'une des plus grosses organisations au monde. fuck. 

- Je n'ai jamais dis que je refusais de répondre à vos questions! 

Est-ce qu'Horatio inventait des évènements pour mieux m'incriminer? Déjà que mon propre lieutenant, celui qui m'a proprement recruté au sein de son équipe alors que je n'avais que 16 ans, me croyait coupable d'avoir fait sauter mon collègue et meilleur ami, voilà qu'il disait des choses complètement fausses pour me forcer à me faire arrêter et accuser. Je secoue la tête et je fis quelques pas en me passant les mains dans les cheveux. J'étais épuisée et en ce moment en mauvaise, très mauvaise position pour parler. Peut importe ce que je dirais, Horatio, le FBI et même la CIA se feraient un plaisir de trouver un moyen pour retourner mes propres mots contre moi. 

- Andy... arrête..

Ça ne valait pas la peine qu'il me défende de la sorte. Ce n'était pas son combat à lui. C'était le mien. Je retourne vers Horaito alors que des bruits de pas rapides se firent entendre dans les couloirs. Ils arrivaient très rapidement. Horatio n'avait pas eu besoin de lever le simple doit. Ils savaient que nous serions ici. Ils avaient surement déjà activé mon GPS dans mon téléphone. Je baisse le regard alors que Caine me dit que la seule chose que je pouvais faire c'était de les laisser prouver que j'étais innocente. Le hic dans cette histoire c'est que je n'étais pas innocente. J'étais innocente de cette explosion, d'avoir blessé Nikita, mais il y avait un tout autre côté de ma vie ou je n'étais aucunement innocente. S'il fallait que j'ai a parler de ça.. Je ne reviendrai probablement jamais. Je me retourne lorsque j'entendis le déclic de fusil dans mon dos. Je lève les yeux vers les agents, neutre. Je n'allais pas essayer de me défendre. C'était stupide de toute façon. Je regarde un des agents s'approcher de moi avec des menottes. je me raidis à ce moment. Des menottes? Est-ce que c'était vraiment nécessaire? Horatio avait beau leur dire de ne pas m'arrêter, il n'était pas leur supérieur. Ils allaient m'arrêter tout de même parce qu'ils en avaient eu l'ordre.  Il s'approche de moi et me fit tourner violemment contre le mur. Je perdis même mon souffle en raison de l'impact. Je n'étais pas une foutue criminelle qui refusait de coopérer. Je savais cependant qu'ouvrir la bouche pourrait m'être très cher.  

Je fus tirer de l'hôpital comme une personne coupable. Aucun respect. Le FBI et le CIA venait de perdre l'estime que j'avais pour l'organisation. S'ils croyaient déjà que j'étais une terroriste, rien n'allait changer leur idée de tout cela. Et lorsqu'ils seront en mesure de m'identifier proprement, j'étais cuite. J'allais passer ma vie entre les barreaux, à me faire tabasser par tout ceux qui ont été trahit par mon père. Je ne voulais pas. J'eus un faible mouvement de recule à cette pensée, mais l'homme qui me tenait fermement était beaucoup trop fort. Je réussi à tourner la tête vers Andy alors qu'ils me firent sortir.  J'étais déjà montée dans une voiture de police. Souvent même. Seulement je ne m'étais jamais retrouvée sur la banquette arrière avec la grille de métal qui me séparait des officiers. Je me sentais comme un animal en cage. Je baisse mon regard vers mes mains et remarqua que je tremblais. Il fallait que je me calme. Ce n'était pas du tout crédible si je tremblais à la moindre occasion. L'arrivée aux bureaux du CSI se fit de la même façon que le départ de l'hôpital. Ils me firent sortir de la voiture et ils m'amenèrent rapidement à l'intérieur. La pluie tombait toujours et c'était autant désagréable pour eux que ce n'était pour moi.  Lorsqu'ils ouvrirent les énormes portes vitrée, je me mordis la lèvre et baissa le regard vers le sol. Je n'étais pas coupable, mais sentir les regards se porter sur moi comme si c'était le cas, eh bien ça, ça me faisait mal. Très mal. Ils me firent monter au premier étage et me firent passer dans une salle sans fenêtre. Une simple table de bois était au centre de cette pièce entre deux chaises. Une troisième était placer dans l'un des coins. On alla m'installer sur l'une des chaises qui faisait face au miroir sur le mur. Tout le monde savait que ce n'était pas un miroir mais bien une salle d'observation. Horatio allait surement être de l'autre côté à me regarder me faire détruire. Une petit spectacle gratuit pour lui. Ils nous détestaient déjà alors ça ne changerait rien. Je m'assois sur la chaise en soupirant. Je dépose mes mains menottées sur la table et ferma les yeux. J'allais devoir être convaincante à tout les niveaux. On me fit patienter pendant plusieurs minutes. Je ne pourrais pas dire. Il n'y avait absolument rien qui pouvait me donner un indice de temps dans la pièce.  J'entendis un déclic et j'ouvris les yeux. Je tourne le regard vers la porte et je serra la mâchoire. 

"Amy" l'entendis-je dire avant qu'il s'approche et qu'il s'asseoit en face e moi, accompagné d'un autre homme qui ne prit meme pas la peine de se présenter. 

- Delko. 
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 2 EmptyMer 1 Juin - 20:40

Je vis les deux agents du FBI  marcher avec agressivité vers Amy, comme s'ils n'appréciaient pas l'intervention de Caine. Un des hommes pris Amy par les épaules et la pressa contre le mur, sa joue heurtant les briques blanches du mur de l'hôpital. Je sursautais face à leur violence, de quel droit osaient-ils traiter une femme de cette manière? Je voulais dire quelque chose, m'interposer, mais Caine était à mes côtés et me retenait pas le coude. J'aurais clairement pu me défaire de sa poigne, mais je voyais à son regard que cela ferait plus de mal que de bien à Amy. Ils la menottèrent comme si elle était une vulgaire criminelle, même moi qui avait été arrêter et chargé de meurtre j'avais été traité avec plus de respect. Ils la trainèrent dans les couloirs, la forçant à avancer plutôt brusquement. Je les suivis un bon moment, je refusais de laisser Amy seule. Je sentais Caine derrière moi, le bruit de ses souliers résonnant autour de nous. Je me demandais pourquoi tout allait si mal pour nous. Nous n'arrivions jamais à avoir un moment de répis. Je restais près d'Amy, mais à une distance raisonnable des agents du FBI. Mon coeur battait à une vitesse folle, en l'espace de quelques heures, Nikita c'était retrouvé à l'hôpital entre la vie et la mort et Amy se faisaitarrêter et emmener pour interrogation. Lorsque nous sortirent enfin dehors, il s'était remit à pleuvoir et venter. Amy leva la tête vers moi et j'aurais voulu lui dire quelque chose pour la rassurer, mais cette fois-ci...je ne savais pas ce qui se produisait autour de moi. Je ne comprenais plus rien. Si Amy avait fait sauter cette bombe, alors j'était la reine d'Angleterre. Les deux agents forcèrent Amy à l'arrière de leur voiture. J'avais envie de crier de frustration. Je regardais la voiture s'éloigner.

- Huntington...

Je ne donnais pas le temps à Horatio de me dire quoique se soit, je m'éloignais vers la voiture d'Hasina. Je démarrais sa voiture et me concentrais sur la route pour ne pas me mettre à crier de colère, de frustration et d'épuisement. Je me rendis au bureaux du CSI en moins de deux, me garant en vitesse. Je sortis de la voiture et marchais vers les portes vitrées du CSI. Par habitude, je me mis à marcher en direction de la balistique, je du rebrousser chemin et monter vers les salles d'interrogation. Je voyais déjà Caine et Delko entourés d'agents du FBI et de la CIA. J'attendis que Delko et un homme du FBI entre dans la salle d'interrogation avant de m'avancer vers Caine.

- Vous êtes sérieux? Vous allez laisser Delko interroger Amy? Dis-je dédaigneux.

- C'est un bon agent.

- Peut-être, mais elle et Delko ne s'entende pas du tout, elle ne lui dira pas tout.

- Elle n'a pas le choix.

- Clairement, vous ne connaissez pas Amy Williams.

Je m'appuyais contre le miroir sans tain et observais Amy. Elle semblait exaspéré de voir Delko assis devant elle. Je la comprenais. Ils posèrent des questions simples pour commencer et je pouvais voir l'impatience sur le visage des agents du FBI qui m'entouraient. Mon téléphone vibra dans ma poche de jeans et je le sortis. Mes mains se mirent à trembler lorsque je vis que le message venait d'Hasina. Je l'ouvris et y trouvait une photo et un message. "mission accomplie" Sur la photo, je pouvais voir Hasina avec les trois agents du FBI leur visage tendu et appeuré. J'eu envie de sourire, mais je me sentais trop épuisé et frustré pour le faire. Je marchais jusqu'à la porte de la salle d'interrogation et l'ouvrit. Je passais la tête dans le cadre de porte et montrais mon téléphone à Amy.

- Hasina se porte bien. Elle m'a envoyer une photo d'elle avec Gallagher, Rogers et Black, ils ont l'air terrorisé.

Je souris à Amy qui me regardait avec épuisement et tristesse. Delko semblait frustré de mon intéruption et l'agent du FBI lui demanda qui j'étais. Je refermais la porte derrière moi et retournais m'appuyer contre le miroir. Je n'aimais pas être dans cette situation, voir Amy aussi abattue me crevais le cœur. Je voulais m'asseoir dans cette pièce avec elle et lui tenir la main...et peut-être me moquer de Delko. Définitivement me moquer de Delko.

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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 2 EmptyMer 1 Juin - 22:25

La tension avait montée d’un cran dans la pièce. Je ne pourrais pas dire si c’était parce que tout le monde me croyait capable de faire exploser Nikita Volkov ou simplement parce que c’était cet enfant d’Éric Delko qui devait m’interroger. Il avait à peine mit le pied dans la pièce et il avait déjà son air hautain qu’il gardait depuis que je l’avais complètement rejeté. Il avait essayer de faire le garçon parfait, mais avec moi, ça ne marche pas. Il n’avait aucunement apprécié que je le rejete de la sorte et depuis, c’était comme s’il me détestait du plus profond de son âme. Je le regarde essayer de s’installer confortablement sur la vulgaire chaise de bois. C’était au moins quelque chose que j’arrivais à comprendre. Les chaises étaient affreusement inconfortables. Si jamais je réussi à sortir d’ici, j’allais demander à Nikita de tout briser pour avoir de nouveaux meubles. Je du me retenir de sourire en ayant cette pensée. Sourire dans une situation comme celle-ci pourrait m’être fatale. Normalement, j’aurais croisé les bras. Je n’aimais pas me sentir si restreinte au niveau de mes mouvements. Je voulais simplement pouvoir respirer un peu et bouger mes bras à ma guise. En plus, les menotes me faisaient mal aux poignets. Je fis une grimace de douleur alors que je me replaca sur ma chaise. 

- Est-ce que tu peux au moins m’enlever les menottes? Elles me font souffrir. 

Je vis dans le regard de Delko que c’était stupide de ma part de demander une telle chose. Je n’avais tué personne et je n’avais même pas résisté à mon arrestation. La moindre des choses c’était de me laisser les poignets libres.

- S’il te plait? demandais-je en soupirant.

Je voyais bien dans son visage qu’il y avait de la satisfaction au travers de cette situation. Il adorait être celui qui était dans une meilleure position. Il avait envie depuis tellement longtemps de nous faire disparaitre du CSI, Nikita, Andy et moi. Et voilà qu’il me tenait. Près de son but. Il y prenait un trop grand plaisir. Il allait vouloir mourir s’il découvrait tout ce qui ce cachait derrière moi. Je soupire alors qu’il se lève et qu’il contourne la table pour venir défaire mes menottes. Au moins il avait un peu de bon sang. Je rapproche mes poignets contre ma poitrine et les frottes délicatements. Ils étaient rouges. Les agents du FBI m’avaient tellement bardassée lorsqu’ils m’ont arrêté. Ça ne m’étonnerait pas d’avoir une marque du mur contre ma joue. Je lève les yeux faiblement vers Delko qui, au lieu de retourner sur sa chaise, se permit de s’assoir sur la table, à côté de moi. 

«  Je ne pensais jamais que tu aurais fait exploser une voiture. »

- Je n’ai rien fait exploser Delko. 

Je crois les bras et secoue faiblement la tête. 

- Pourquoi s’est toi qui fait cet interrogation de toute manière? Je croyais que c’était l’enquête du FBI et de la CIA.

«  Ils se sont dit que si c’était une personne proche de toi qui t’interrogeait, tu parlerais. »

Je ne pu retenir un rire. La ferme Amy! Tu te cale en ce moment comme jamais. Je me passe une main dans les cheveux avant de recroiser mes bras. Une personne proche de moi. 

- Ils se sont complètement trompés parce que de un, tu n’es pas une personne proche de moi. Tu es un obsédé qui fait absolument tout ce qui est en ton pouvoir pour essayer de me faire tomber dans tes bras et de deux, je n’ai rien à dire puisque je n’ai pas fait exploser cette FOUTUE BOMBE! 

Je détourne le regard en soupirant brusquement. Je n’allais pas parler parce que je n’avais absolument rien à leur dire. Je n’étais pas la personne qui a fait exploser cette bombe. Je n’étais pas le genre de personne qui adorait faire exploser ses partenaires et copains. Bordel. Je lève le regard vers la fenêtre et regarde finalement l’homme en habit qui s’était installé dans le coin de la pièce avec des feuilles et un cartable. Il ne faisait que me regarder et ça me rendait totalement mal à l’aise. Plus que je ne l’étais déjà. Je le pointe avec mon menton. 

- Pourquoi est-ce qu’il est là si c’est toi que l’on à envoyé


«   Lui c’est un spécialiste du langage corporel. Comme ça on va savoir si tu mens ou pas. J’espère que t’es prête Williams parce qu’on ne sort pas d’ici tant que nous n’avons pas nos réponses. » 


- Tu vas rester ici longtemps parce que je n'ai rien à te dire. 


Lorsque l'interrogation commença, j'eus déjà envie de mourir.Delko essayait de jouer l'agent parfait et ça me dégoutait. Il parlait avec un peu trop de diplomatie, me posant des questions bien simples au début. Ou étais-tu avant l'explosion? Qu'est-ce que tu faisais avant l'explosion? Pourquoi Nikita?  Je me contentais de fixer la table à chaque question. La plupart je pouvais répondre exactement ce que je faisais. J'étais dans la salle des employés du fond du couloir et je remplissais des rapports. Est-ce qu'il y avait quelqu'un d'autre près de moi? Non, bien sur que non. Tout le monde était parti pour une enquête sinon les autres étaient dans les laboratoires. Je me mordis la lèvre faiblement lorsqu'il me demanda pourquoi Nikita était venu ici s'il ne travaillait pas. 


- Nous.. avions prévu aller manger. 


C'était la vérité, en partie. Je regarde Delko se lever de sur la table et de marcher autour de moi, comme un vautour qui attend que sa proie meurt de fatigue. Je n'aimais pas ca du tout. Je me sentais prise au piège. 


" Et ou alliez-vous manger?" 


Je secoue la tête. 


- En quoi est-ce pertinent Delko? 


" Réponds à ma question. " 


Je me mordis la lèvre pour ne pas lui lancer une insulte. Il fallait que je reste calme, mais c'était difficile. Je voulais presque me mettre à pleurer tellement que le stress que je ressentais était énorme. 


- J'en sais rien. Il m'avait parlé d'un resto Thaï en ville. C'est tout ce que je savais. 


" Vous étiez proche?" 


Je lève le regard vers lui. Proche. Oui nous étions proche mais pourquoi est-ce qu'il se dirigeait dans cette voie? Je soupire. Je me contenta de ne pas répondre à la question. J'en avais assez de répondre à des questions, surtout si elles étaient aussi insignifiantes. J'entendis la porte s'ouvrir et je vis simplement la tête d'Andy passer au travers du cadre de porte.  Je fronce les sourcils alors qu'il me dit qu'Hasina était correcte. Je fus soulagée. Elle n'était pas dans le trouble comme nous, comme moi. Lorsqu'il ferma la porte j'eus envi de crier pour qu'il revienne. Je ne voulais pas être seule ici. J'avais besoin de savoir Andy à mes côtés. Je me leva de ma chaise et Delko tenta de me rassoir de force en me prenant l'épaule. Je me défis rapidement et brusquement. 


- Je fais juste me dégourdir les jambes. Du calme bon sang! 


Il croise les bras exaspérer alors que je fais quelques pas dans la pièce sans fenêtre. Je m'approche du miroir sur le mur et je pouvais le sentir que j'étais en face à face avec Horatio. Je fixais mon propre visage, mais je savais que mon lieutenant était caché derrière. Je me retourne brusquement à la question de Delko. 


" Qui pourrait vouloir du mal à Nikita Amy?" 


Je me fige alors que mon regard soutient celui de Delko. Je me sentais paralysée par sa question. Tout le monde. Les italiens, les russes, les américains. Pour la bombe d'aujourd'hui, c'était les italiens. Pour le reste, ça pouvait être n'importe qui. Je croise les bras et baissa le regard. Il fallait que je réussisse à mentir. 


- J-Jen sais rien. 


Je sentis l'homme dans le coin de la pièce bouger sur sa chaise. Je l'avais presqu'oublié. Je ferme les yeux quelques secondes puis lève mon regard vers Delko. 


- Je suis fatiguée. Je veux rentrer chez moi. 

" Comme si j'allais te laisser partir. T'es soudainement très nerveuse Amy. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu veux me dire?" 

Je n'aimais pas le regard arrogant qu'il me lançais. Je secoue faiblement la tête. 

" Allez Amy. Qui à placé la bombe là? Qui a essayé de faire sauté Volkov?" 

Je ne répondais toujours pas à ses questions et je le vis s'approcher de moi avec la colère qui montait dans sa voix. Il savait que je savais, c'était évident. Mais dire le moindre mot allait me détruire. Avec l'homme dans la pièce, je ne pouvais pas m'en sauver. Delko s'approche encore plus de moi et donne un coup dans le mur juste à côté de moi et je sursaute. Je n'avais pas peur. J'étais nerveuse, mais Delko ne me faisait pas peur. 

" J'espère que tu sais qu'on va devoir arrêter Andy. Qu'on va également l'interroger et que l'on va trouver le moyen de rejoindre ta famille pour les interroger eux aussi.. Est-ce que c'est ça que tu veux? Envoyer tes amis en prison?  "

- Non! Tu ne peux pas faire ça! Ne touche pas à Andy. Ne touche pas à ma famille! 


" Alors tu es mieux de me donner des explications précises sinon ce sont eux qui vont se retrouver en prison ma chère. Tu vas pouvoir avoir ça sur ta conscience le restant de ta vie. " 

Je détourne le regard. Voilà que je venais de me rendre aux mains de Delko, du FBI et de la CIA. Je jette un faible regard vers la glace. Je savais qu'Andy était derrière. Je murmura un faible "désolé" et me tourna vers Delko. 

- La mafia italienne veut la peau de Nikita. La mienne et celle de Andy. 

" Ça devient intéressant, continue. Pourquoi est-ce que la mafia italienne voudrait votre peau? Ça na pas de sens. " 

Je serra la mâchoire faiblement. 

- La maf.. Mon père. Je- il est le.. Je suis l'héritière. Je- Marcus Locarelli est mon père. 

Je voulais réellement aller dormir. J'étais épuisée. J'avais dis ce que j'avais à dire. La porte s'ouvrit brusquement et je m'attendais à voir des agents de la CIA me tirer dessus.  Au lieu de cela, je vis Andy et Horatio entrer dans la pièce. Je fronce les sourcils. On me fit signe de m'approcher et en arrivant à leur côté, Andy me prit dans ses bras. Je ne comprenais pas ce qui ce passait. Je regard Horatio. 

" Ça suffit. Amy, je ne sais pas à quel jeu tu joues, mais dire des stupidités pareil ne te mènera à rien. Je t'ai demandé de répondre aux questions et tu me sors une histoire de mafia italienne et de Marcus Locarelli."

 Je secoue faiblement la tête. On ne me croyait pas? Pourtant, j'étais sérieuse. Je lève le regard vers Andy. Combien de temps avions nous passé ici? Il devait être très tard, voir en milieu de nuit. Je me fis tirer hors de la salle. Horatio se tourna vers nous. 

" Vous pouvez retourner chez vous, mais je vous préviens, vos deux maisons sont encerclée par des agents. Alors vous êtes mieux de ne pas vous éclipser cette fois-ci sinon on va vraiment avoir de la difficulté à t'innocenter. "
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Andy Huntington

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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 2 EmptyJeu 2 Juin - 17:01

Je me sentais impuissant de ce côté-ci du miroir. Tout ce que je pouvais faire c'était écouter et regarder. Je n'avais aucun moyen d'aider Amy. Delko prenait plaisir à jouer au policier modèle. Il posait ses questions avec arrogance et dureté. Caine à mes côtés écoutait attentivement, même si Amy ne disait rien d'important. Elle leur répéta qu'elle n'avait pas fait exploser cette bombe et j'avais envie de leur crier de l'écouter. Je dû m'éloigner du miroir et faire les cent pas pour me calmer, j'avais envie d'ouvrir la porte et m'asseoir entre Delko et Amy, faire un mur pour la protéger. Lorsque j'entendis Delko demander à Amy si elle était proche de Nikita, j'eus un petit rire froid. L'hypocrite! Il savait parfaitement à quel point Amy et Nikita étaient soudés. Je me figeais et approchait de nouveau le miroir lorsque Delko décida de demander à Amy qui voudrait faire du mal à Nikita. Sauf l'entière de la population mondiale? Personne. Amy sembla chercher une réponse, son cerveau marchant à 100 kilomètres à l'heure. Je la vis se lever et Delko la força à se rassoir de force. Je me tournais le visage froid vers Caine. Si Delko levait la main sur Amy, j'allais m'assurer de lui voler tout ce qu'il tenait près de son cœur. Delko demanda une nouvelle fois à Amy qui pourrait vouloir du mal à Nikita. Je voyais dans son regard qu'il se sentait supérieur, un éclat de satisfaction brillait dans ses yeux. Il avait toujours voulut nous traîner dans la boue et maintenant qu'il en avait l'occasion, il posait les questions qui faisait mal. J'étais étonné qu'ils ne nous ait pas encore demander si tout cela avait un lien avec notre mission en Russie. Delko semblait voir qu'Amy en savait plus qu'elle ne le laissait paraître et continuait de lui poser la même question. Il menaça même de s'en prendre à moi. Je haussais les sourcils peu impressionné, Delko était ridiculement facile à berner, je le déjouerais facilement si nous en venions là. Amy pourtant n'apprécia pas et haussa le ton. Je me figeais lorsque je l'entendis dire à Delko qu'elle était la fille de Marco Locarelli. Je n'entendais plus rien et je fixais Amy.

- Amy qu'est-ce que tu fais! Grognais-je à voix basse.

Pourquoi avait-elle dit cela à Delko? Et puis l'agent du FBI qui était avec eux, il allait très certainement faire ses recherches. Je sentis Caine me tirer par le bras et je me défis de sa poigne, je ne voulais pas qu'il me touche. Il avait trop souvent été la cause de nos malheurs et à cause de lui notre sang avait coulé beaucoup trop souvent. Je ne voulais aucunement ses mains sur moi. Je le suivis dans la salle d'interrogation et n'attendis pas avant de prendre Amy dans mes bras. Qui sait ce qui arriverait maintenant qu'elle avait partager une partie de ses secrets avec le CSI. J'entendis à peine la voix frustré de Caine, mais lorsqu'il accusa Amy de mentir à propos des Italiens, je fronçais les sourcils et me tournais vers lui. Il plaisantait? Non? Nous eurent l'autorisation de retourner chez nous, mais nous étions sous haute surveillance, mon appartement et la maison d'Amy était encerclé. Comme si j'allais prendre le risque de retourner à mon appartement. Je ne faisais pas confiance à Caine, ni au CSI, ni au FBI. Nous sortirent de la salle d'interrogation et je me depêchais de sortir d'ici, poussant Delko hors de mon chemin. Je gardais un bras autour des épaules d'Amy et la guidait jusqu'au stationnement. Je sentais Delko dans mon dos qui nous surveillait.

- N'essayez pas de vous échapper, je surveille la maison d'Amy avec le FBI se soir. Si vous tentez quoique se soit...je le saurais.

Je levais les yeux au ciel.

- Just watch me give a fuck. Dis-je sans me retourner.

J'ouvris la portière de la voiture d'Hasina et attendit qu'Amy soit assise du côté passager avant de démarrer la voiture. Je pris le chemin menant chez Amy, elle avait l'air épuisée. La lumière des lampadaires éclairait les rues et je réalisais qu'il était presque trois heures du matin. Je me garais dans l'entrée d'Amy et soupirait en voyant les quatre voitures garer dans la rue, tous des agents du FBI. Je passais une main sur mon visage.

- Je suis désolé...j'ai pas réfléchis avant de te mettre dans cette position. Lui dis-je.

Je jetais un coup d'oeil aux agents du FBI qui attendaient dans leur voiture. Je n'aimais pas me sentir observer de la sorte. Je posais un baiser rapide sur le front d'Amy et lui fit un petit sourire, épuisé et défait.

- Tu devrais aller dormir. Prendre des forces.

Je la regardais sortir et je soupirais. J'attendis qu'elle soit entrée chez elle avant de partir, évitant les regards des agents du FBI. À la place de conduire jusque chez moi, je conduisit loin dans Miami, pendant près d'une demi heure je conduisit, mettant de la distance entre Caine et moi, je m'arrêtais près de la plage ou il n'y avait presque aucune maison, seul des chalets et un petit dépanneur et un petit centre d'achat. Je garais ma voiture en bordure de la route et entrait dans le le centre d'achat et achetait un nouveau téléphone. Je marchais sur la plage pour me rendre à ma planque. Ce n'était pas une immense maison, mais elle avait du style et était cacher parmi tellement de palmier qu'elle n'était pas visible de la route. Je lançais mon ancien téléphone à la mer et entrais. Rien n'avait changé, c'était un peu poussiéreux, mais je me sentais mieux ici qu'à mon appartement. Je me laissais tomber sur le divan et textais Hasina pour lui indiquer que j'avais un nouveau téléphone et que je ne serais pas à mon appartement se soir. Puis j'envoyais un message à Amy.

J'ai changé de téléphone. Je te vois bientôt -Andy
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 2 EmptyJeu 2 Juin - 20:40

Je voulais partir. C'était la seule chose que je voulais vraiment. Quitter cette salle d'interrogation, partir loin de tout ces agents et me reposer. Pleurer, surement. Je venais de dire quelque chose de mortel contre moi et c'était un vrai miracle qu'Horatio n'ai pas cru à mon histoire. J'étais une excellente recrue pour lui et il me l'avait dit le jour ou il m'a engagé dans son équipe. J'étais surprise et très heureuse de savoir qu'il ne croyait pas à ce que je disais. Toujours en ayant le bras d'Andy autour de mes épaules, nous quittons les bureaux du CSI. Éric était sur nos talons, nous disant qu'on n'avait pas intérêt à s'échapper parce qu'il allait surveiller nos moindres faits et gestes. Le FBI allait surement faire leur recherche et réussir à trouver des preuves que j'étais bien la fille de Marcos Locareli. Ils n'étaient pas dupe et ils allaient aller fouiller dans tout ce qu'ils étaient capable. Ils allaient même réussir à arrêter des mafieux potentiels pour leur poser des questions à mon sujet et c'est là, et seulement là que je serai réellement en danger. Je sortis de mes pensées alors que la voiture d'Andy se gara dans mon entrée. J'avais à peine remarqué les voitures noires charbons qui étaient stationnées dans la rue et dans les rues avoisinantes. Ça en était ridicule. Je n'étais pas une criminelle et pourtant. La devise de l'Amérique n'est-elle pas " innocent jusqu'à preuve du contraire" ?  Cette devise ne s'appliquait pas pour moi apparemment.  J'ouvris la porte de la voiture et jeta un regard vers Andy. J'avais restée surprise qu'il ne m'aille pas du tout dit quoi que ce soit sur ce qui c'était passé durant l'interrogation. Je me força à lui faire un sourire et sortis de sa voiture pour rentrer chez moi. J'étais épuisée. Je voulais dormir. Je ferma la porte derrière moi et pour la première fois, je verrouilla la porte. 

En aucunes circonstances je ne pouvais quitter ma maison. Je me sentais comme un animal en cage. Je me sentais prise au piège et je commençais tranquillement à devenir folle. Je ne pouvais pas mettre un seul pied dehors sinon le FBI arrivait à ma porte avec leurs armes pointés sur moi me demandant ce que je comptais faire assise dans mon herbe sur le bord de ma piscine. Ce que je comptais faire c'était essayer d'oublier que j'étais presqu'accusée de terrorisme. Essayer de ne pas penser à Nikita qui souffrait dans une chambre d'hôpital et que je ne pouvais pas du tout aller le voir.  Je ne mangeais pas beaucoup. Juste assez pour ne pas me rendre malade. Je buvais de l'eau mais souvent, je me retrouvais assise seule sur le plancher de ma cuisine avec une bouteille d'alcool. C'était mon problème. Je buvais, beaucoup trop lorsque je n'allais pas bien. J'ai développé cet habitude dès que je réalisa à quel point je n'aurai probablement jamais la vie que j'aurais tant aimée avoir. Une vie paisible avec un peu de folie, voyager autour du monde, aider les gens, fonder une famille, me marier. Toutes ces choses-là, je pouvais faire une croix dessus. Cette journée là, environs 7 jours après que l'enfer ait commencé, je me réveillais d'un énorme hangover comme on aime si bien les appeler. Andy avait disparut de la surface de la terre et disons que, personnellement, je me sentais abandonnée. Il m'envoyait des messages une fois de temps en temps, mais il ne voulait jamais me dire ou il était. Ça m'avait prit du temps avant de réaliser à quel point il était stressé et blessé par tout ce qui ce passait. C'était sa manière à lui de faire le vide et je devais accepter ça.  Je soupire bruyamment en m'étirant. Je ne me souvenais pas très bien de la veille, mais ça ne m'importais peu. Je me tourna dans mon lit pour faire face à la lumière qui sortait des portes françaises de ma chambre. Les rideaux flottaient doucement avec le vent.  Je me passe la main dans le visage et me frotte doucement les yeux. Je sentais toujours cette tension dans mon ventre. Comme un noeud qui ne voulait pas se défaire. Je n'avais pas eu de nouvelles d'Horatio ou d'Andy à propos de Nikita. J'étais mélangé à savoir si je devais avoir peur ou non. Je me redresse dans mon lit et fronce les sourcils en entendant la sonnerie de mon cadran. Je donne un faible coup contre celui-ci mais l'alarme sonnait toujours. Je tourne la tête et je vis qu'il s'agissait plutôt de mon téléphone qui sonnait. Je le regard plusieurs secondes avant de réaliser que c'était mon téléphone qui sonnait. Je l'aggripe rapidement avant la dernière sonnerie. 

- Allo?? 


" Williams, j'ai une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle. " 


- Horatio? Qu'est-ce qui ce passe? 

Je l'entendis soupirer de l'autre côté du téléphone. J'Entendais des gens presques crier et parler très fort. J'entendis le nom de Nikita quelque fois et des bruits sourds. Mais qu'est-ce qui ce passait bon sang? Les italiens étaient à l'hôpital? Les russes avaient retrouvés Nikita? 

" Nikita s'est réveillé mais.. écoute, les agents qui te surveillent vont t'escorter tu pourras voir par toi-même. " 

Il ne me laissa pas le temps de parler qu'il avait déjà raccroché. Il semblait exaspéré. Est-ce qui était arrivé quelque chose à Nikita? Est-ce que tout allait bien? Je me leva du lit difficilement, alla dans ma salle de bain à l'étage et trouva de l'aspirine que je pris avant de retourner dans ma chambre pour me changer. Je mis des shorts en jeans et un t-shirt bourgogne. Je sentais la nervosité s'emparer de moi. J'envoya un texto à Andy lui disant que Nikita s'était réveillé et qu'Horatio me faisait escorter jusqu'à l'hôpital. Je ne pris même pas la peine de manger. J'ouvris la porte de ma maison et Delko m'attendait avec un gars du FBI. Je lâcha un soupire lorsque je croisa son regard. Il n'allait jamais décoller et cherchait absolument tout les défauts possibles pour m'accuser de quelque chose. Je les suivis jusqu'à la voiture noire et je monta sur la banquette arrière. Le chemin se fit en silence et l'arrivée à l'hôpital fut un peu chaotique. Dès que nous entrons dans les urgences pour se rendre à la réception, il y avait des agents un peu partout et tout le monde semblaient fébriles. Qu'est-ce qui ce passait? Est-ce que Nikita allait bien? Il s'était réveillé alors tout devrait bien aller? Je fronce les sourcils lorsque je vois deux médecins assis sur des chaises avec des sacs de glaces dans leur main. Ils avaient chacun des bleus un peu partout et dans le visage des vulgaires coupures. 

- Qu'est-ce qui s'est passé? Il y a eu un assaut ou quoi? 

Delko se contenta de laisser échapper un grognement avant de nous diriger vers l'ascenseur. On monta à l'étage de la chambre de Nikita et les couloirs étaient rempli de gardes. Je ne comprenais pas du tout ce qui ce passait. Nous arrivons finalement proche de la chambre de Nikita et je vis qu'Andy s'y trouvait déjà. Je le regarde confuse. 

- Andy? Qu'est-ce qui ce passe? Est-ce que Nikita va bien? 
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 2 EmptyJeu 2 Juin - 22:48

Ouvrir les yeux était beaucoup plus difficile que je l'avais cru. J'avais l'impression d'avoir dormi pendant des années. Ma tête me faisait atrocement souffrir, une pression juste derrière mes yeux, rendant toute lumière beaucoup trop claire. Je soupirais et voulu repousser les cheveux qui me tombait devant les yeux lorsque je remarquais le bandage sur mon coude. Je fronçais les sourcils confus. Le bruit d'un moniteur résonnait dans la chambre et cela me donnait envie de grincer des dents. Ma vision était floue et tout ce que j'arrivais à voir était des murs blancs et des taches de couleur bouger près de moi. Alors que ma vision s'éclaircit, je ne reconnais l'endroit où je suis étendu. Je me sens pris, comme un animal traquer. Où suis-je? Cette chambre ne ressemble en rien à ce que je connais. Je jette un coup d'œil autour de moi, deux hommes et une femme sont debout devant moi, portant des gants de latex et des masques, mais je peux voir dans leur regard qu'ils sont surpris. Mon cœur manque un battement lorsque je réalise que c'est une chambre d'hôpital et que je suis à l'hôpital. Je me fige et fixe les trois médecins avec méfiance. Pourquoi suis-je ici? Que m'est-il arrivé?

- M. Volkov?

Je fronce les sourcils. Comment savent-ils qui je suis? Est-ce que ceci est un test? En jetant un coup d'œil à la pièce j'en déduis qu'il me faudrait quelque pas pour me rendre à la porte, il s'agit de la seule sortie, j'ignore à quel étage je me trouve, donc la fenêtre est hors de question. Lorsque je remarque un homme dans le coin de la pièce, les bras croisés et une veste bleu marine et jaune au logo du FBI, un grognement s'échappe de ma gorge. Comment est-ce qu'un sale américain a pu mettre la main sur moi? Est-ce que j'avais été compromis? J'arrachais avec rage les intraveineuses connectées à mon bras et retirais mes couvertures. Je posais les pieds sur le sol et m'apprêtais à me lever lorsque la femme médecin posa sa main sur mon épaule en souriant doucement.

- Vous devez rester allongé. Vous n'êtes pas en mesure de vous levez.

Ses mots ne veulent rien dire pour moi. J'ignore ce qu'elle tente de me dire, je ne comprend pas sa langue.

- Не трогайте меня. Ne me touchez pas. L'avertit-je.

Alors qu'elle tente de me coucher en pressant doucement sur ma poitrine, je saisis son poignet et le tord jusqu'à ce que le son d'os qui brise remplisse mes oreilles. Elle laisse échapper un petit cri et s'éloigne de moi rapidement. Les deux médecins s'approche de moi et chacun presse sur l'une de mes épaules pour me forcer à me recoucher. Je donne un coup d'épaule dans la poitirne du premier médecin et un coup de coude directement sur le nez de l'autre. Je me lève en vitesse et frappe leur deux tête ensemble. Sur un petit plateau près du lit, se trouve des ciseaux et un scalpel, je prend les deux.

- Где я? Où suis-je? Demandais-je.

Les deux médecins tout deux sous le choc se lance un regard confus. Je peux sentir l'homme du FBI s'approcher de moi, il se croit silencieux, mais je sais qu'il est là. Avant qu'il ne puisse prendre son arme et me la pointer dessus, je jette les ciseaux au sol et je prend son bras pour le faire basculer par dessus mon épaule. La table de chevet se fracasse sous son poids et le plateau tombe sur le sol, des bouteilles de médicaments se fracassant sur le plancher et des seringues roulant sous le lit. Je m'assois sur le dos de l'agent du FBI et prend son fusil. Je le presse contre l'arrière de sa tête et presse le scalpel sous sa gorge.

- Кто ты и кто ты работаешь ? Qui êtes vous et pour qui travaillez vous? Demandais-je en laissant la lame du scalpel fendre la peau de son cou.

- Je ne comprend rien! S'entête-t-il. Je peux sentir sa gorge contre ma main alors qu'il déglutit.

- На кого ты работаешь? Как я сюда попал? Pour qui travaillez-vous? Comment suis-je arrivé ici? Demandais-je en pressant le scalpel plus profondément dans sa peau, sentant ses muscles résister contre la lame.

- Je te le répète je ne comprend rien!

Comme il ne semble pas vouloir coopérer, je soupire et frappe sa tête contre le sol deux fois. Je peux le sentir devenir mou sous moi alors qu'il perd connaissance et que son cou continue de saigner sur les tuiles blanches. Je me retourne vers les trois médecins, la femme brandit les ciseaux devant moi et l'un des hommes a la main sur le bouton de l'intercom. Je fronce les sourcils. De la crosse de mon fusil, je frappe la femme à la tempe. Elle s'effondre sur le sol et je la regarde tomber. Si personne ne me donne de réponse, je vais devoir les trouver moi-même. J'aggripe le collet du médecin à ma gauche et m'élance dans une culbute l'entrainant avec moi. Je passe mes jambes autour de son bassin et enroule mes bras autour de son cou, je sers jusqu'a ce que son visage tourne au bleu et que ses yeux soit exorbité. Une fois qu'il perd connaissance je le laisse glisser sur le sol. Je ne peux tuer personne tant que je n'en sais pas plus sur ce qui se passe. Je me relève et fixe l'autre médecin, je lève mon fusil et le tire dans le bras avant de sortir de cette chambre. Je ne reconnais pas les couloir ni la ville que je peux voir par la fenêtre. Alors que je marche, fusil en main, des pas rapides m'oblige à me retourner. Je vois deux agents du FBI et sans attendre je tire, une fois dans la gorge du premier et une foos dans la cuisse du second. Je continue de marcher. Je dois trouver quelqu'un qui me dira où je suis. Lorsque j'entend quelqu'un courir derrière moi, je me retourne.J'ai déjà mon fusil lever et pointé vers un homme, de taille moyenne, roux. Il semble à la fois exaspéré et méfiant.

- Baisse ton arme Volkov.


- Откуда ты знаешь мое имя? Comment connaissez-vous mon nom? Crachais-je.

Je n'étais vêtu que de mince pantalon d'hôpital, je n'avais rien pour me protéger. Mes mains se ressère sur le fusil. Je ne sais pas ce qui se passe, ni pourquoi personne ne parle Russe. Je fronce les sourcils confus alors que j'essaie de comprendre les mots de l'homme roux. Il me regarde comme s'il s'attendait à ce que je comprenne.

- Nikita baisse ton arme.

Je me fige complètement lorsqu'il utilise mon prénom. Qui est cette homme et pourquoi m'appelle-t-il par mon prénom? Avant même que je ne puisse le questionner, trois agents du FBI sont sur moi et une aiguille se plante directement dans mon coude blesser. Je serre les dents et ma vision devient flou et le sol se rapproche dangereusement de mon visage.

Lorsque je me réveille à nouveau, je suis menotté au barre d'acier du lit.

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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 2 EmptyJeu 2 Juin - 23:20

Mon regard passa d'Andy à Horatio qui me fixait également. Il s'était passé quelque chose de grave et personne ne voulait m'en parler? Je m'approche d'Andy ignorant les agents autour. 

- Andy qu'est-ce qui c'est passé? C'est quoi ce bordel? 

Je vis de la tristesse et de la confusion dans son regard. Il ne me dit rien pourtant. Je secoue faiblement la tête.  Je regarde les personnes autour de moi. Les médecins blessés, l'infirmière qui semblait avoir le poignet brisé. Je dirige mon regard vers le sol et je vois une flaque de sang avec un badge qui git dans celle-ci. Qu'est-ce qui c'était passé? Il y avait du sang et des blessés. Ma peur montait de plus en plus. Je contourne Horatio qui tente de m'arrêter. Cette situation me dépassait et je savais que c'était en rapport à Nikita. Si, par le temps que je me rende ici il était mort, j'allais tuer quelqu'un pour de vrai. Je me défais de la poigne d'Horatio et m'approche de la fenêtre montrant la chambre à Nikita. Tout était en milles morceaux. Il y avait du sang par terre et c'était le chaos total. Je fronce les sourcils alors que je regarde Nikita. Il était réveillé, certe, mais il était tellement tendu. Je perdis mon souffle quelques secondes. Est-ce qu'il était attaché? Ils avaient attaché Nikita à son lit?! Je me retourne furieuse vers Horatio. 

- Pourquoi est-ce qu'il est attaché?! C'est complètement inhumain! 

" Williams calme toi. C'est pour ça que je t'ai appelée. Nikita est réveillé, mais il s'est passé quelque chose dans son cerveau. " 

Je fronce les sourcils alors que mon regard passe vers les médecins et infirmières blessés. Est-ce que Nikita avait fait tout ce chaos? Je vois leur regard et je ne pu que comprendre qu'il avait effectivement blessé tout ces gens. Je soupire et reporte mon regard vers le lieutenant. 

" Il ne sait pas ou il est et ne fait que parler en russe. Il est paniqué et tout le monde sait que la seule personne qui est capable de le calmer.. " 


- C'est moi. 


Je baisse le regard. Nikita était perdu et paniqué? En voyant le massacre, ça ne m'étonnerais pas du tout qu'il ait fait ça. Mais est-ce que ca valait la peine de l'attacher à son lit? Il allait être encore plus furieux et tendu. Je porte ma main à mon visage et soupire. Normalement, je suis capable de le calmer, assez pour qu'il reprenne ses esprits. Je ne vois pas pourquoi je n'y arriverais pas. Je jette un regard à Andy puis par dessus mon épaule vers Nikita qui avait les poings serré. Je me mords la lèvre. 

- S'il ne parle qu'en russe, je vais avoir besoin d'Andy. 

Je lève le regard vers lui. Il était le seul ici qui parlait russe. J'arrivais à dire et a reconnaitre quelques mots, mais je ne parlais pas le russe. Je ne pourrais pas comprendre ce que Nikita dirait si c'était exactement ce qui ce passait. J'avais tellement de question, mais je savais que le plus important pour l'instant, c'était de calmer Nikita Volkov.
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 2 EmptyJeu 2 Juin - 23:59

Je baissais les yeux vers les menottes que l'on m'avait mis aux poignets. Elles étaient assez simple. Plutôt mince et serrée. Je sentais les regards de tout ses putains d'agents Américains sur moi. Ils me mettaient les nerfs à vif. J'avais besoin de sortir d'ici au plus vite et contacter mes supérieurs. Beaucoup des américains connaissaient mon nom et prénom, ils n'auraient pas dû. Je n'aimais pas les hôpitaux, je me sentais aux aguets, mais un hôpital américain? Sa me donnait la rage. Qu'est-ce que je faisais ici? En plus je me sentais à découvert, la pair de pantalon bleu pâle était lousse et glissait sur mes hanches. Je n'avais rien pour me couvrir et je me sentais comme une bête de foire avec tout ses gens qui se positionnaient devant la fenêtre de ma chambre pour m'observer. Est-ce que c'était ce qui c'était produit? J'étais devenu une expérience scientifique? Je fixais les menottes d'acier inoxydable et fronçais les sourcils. Je pressais l'os de mon pouce contre la barre de métal sur laquelle était attaché la menotte de ma main gauche. Je pressais, pressais jusqu'à ce que je sente la douleur monter jusque dans mon coude. Je continuais d'appuyer de la pression, forçant l'os de mon pouce à se désaligner. Je serrais les dents et pressais plus fort, ma main tremblant, c'était comme un courant électrique dans mon bras. Je poussais une dernière fois et le bruit sourd de mon pouce se disloquant, me fit frissonner de dégout. Je laissais échapper un faible gémissement de douleur et glissais ma main hors du cercle de métal. Mon pouce était mou et ne répondait plus à mon corps. Je grinçais des dents et d'un coup sec le replaçais. Haletant et le front en sueur, je me recouchais contre mon oreiller. Je vis entrer dans ma chambre deux jeunes adultes. Je me figeais, la fille me faisait dos et parlait à l'homme, très grand, plus grand que moi, ce qui était rare. Il me semblait l'avoir vu quelque part. Je me crispais en les voyant s'approcher. La fille s'assied tout près de moi. Trop près, elle m'étouffait. Personne ne s'approchait jamais de moi comme elle le faisait en se moment.

- Ты слишком близко. Tu es trop près. Grognais-je la mâchoire serrée en sentant une bouffé de colère monter en moi.

Elle se tourna vers le blond qui lui dit quelques mots en Anglais. Je fis de mon mieux pour calmer ma respiration et mon besoin de faire un trou dans le mur. Je levais les yeux vers elle, haineux.

- Я не хочу, чтобы ты здесь. Je ne veux pas de toi ici. Crachais-je avec venin.

La fille se retourna vers le grand blond, mais il ne dit rien. Il me fixa dans les yeux confus.
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 2 EmptyVen 3 Juin - 0:22

Lorsque nous entrons dans la pièce, cette chambre en désordre, je vis Nikita se raidir. Je serra faiblement la mâchoire. Pourquoi je me sentais si nerveuse? J'avais déjà vu Nikita faire des crises de colère. Il était blessé et était moins fort que d'habitude. J'étais capable de le calmer. Je l'ai toujours fais, peut importe l'ampleur de sa crise. Je m'approche doucement du lit, sachant qu'Andy n'était pas bien loin. Je baissa rapidement le regard et remarqua que Nikita n'avait qu'une main dans des menottes. Je me contenta de m'installer. sur la seule chaise encore debout à côté du lit. Son regard était haineux. Je n'avais jamais vu le regard de Nikita comme ça auparavant. Du moment que je m'installa à côté de lui, il se mit à sortir des mots russes de sa bouche. Je ne comprenais pas alors je laissa Andy traduire. Je tourne ma tête vers lui lorsqu'il ne traduisit pas sa dernière phrase. 

- Qu'est-ce qu'il a dit Andy? 

Il finit par me traduire et je reste bouche bée. Il ne voulait pas de moi ici. Pourquoi est-ce qu'il disait cela? Il savait que je n'avais rien fais. Je n'avais pas essayé de le faire exploser! Je fronce les sourcils et regarde Nikita. Qu'est-ce qui ce passait en ce moment dans sa tête? 

- Everything's gonna be OK, Nikita. Je suis là. 

Je leva la main pour prendre doucement son poing fermé. Normalement, j'arrivais à le calmer de la sorte, en lui faisant desserrer ses points.  Il devait certainement être déboussolé. Jamais Nikita n'aurait dit une chose pareil.
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 2 EmptyVen 3 Juin - 1:11

Je fixais Nikita avec curiosité, sa voix ne se ressemblait pas. Il était froid, détaché, même lorsque nous étions en Russie et dans la merde jusqu'au cou, il y avait plus d'émotions dans sa voix. Il ne pouvait sérieusement croire qu'Amy avait voulu le tuer en faisant exploser cette bombe? Il était beaucoup plus intelligent que ça. Il connaissait Amy mieux que ça. Il était haineux, je n'avais jamais vu son regard aussi dur, aussi remplis de dégoût et de haine. Il avait presque l'air dangereux, presque. Je le connaissais trop bien pour ça. Pourquoi avait-il dit un truc pareil à Amy? Elle était la personne qui comptait le plus au monde pour lui. Elle lui dit avec douceur que tout irait bien, qu'elle était là maintenant et qu'il n'avait pas besoin d'être si défensif. Elle posa sa main sur son poing, comme lorsqu'elle le calmait d'habitude. Nikita ne défit pas le poing, et comme un animal il dévoila ses dents et avec un grognement se défit d'Amy.

- не трогай меня. Grogna-t-il.

Amy se tourna vers moi, elle tentait de le camoufler, mais je voyais que le comportement de Nikita la blessait. Je n'avais rien de bon à lui traduire. Je baissais les yeux et les rouges j'ouvris la bouche.

- Il ne veut pas que tu le touche. Lui dis-je.

Amy sembla avoir le cœur brisé et se tourna vers Nikita et déterminée, elle posa sa main contre sa joue. Je vis le corps entier du Russe se crisper. La main qui n'était pas menottée, tremblait contre sa cuisse. C'était mauvais signe.

- не трогай меня. Dit-il à nouveau, sa voix rauque et menaçante.

- Il ne plaisante pas Amy. Lui dis-je.

J'allais devoir sortir aller chercher un officier. Nikita ne semblait pas stable du tout et Amy s'entêtait à vouloir le calmer. Avant même que je ne puisse prendre Amy par le bras et la sortir de cette chambre avant que le pire ne se produise. Nikita força et arracha la barre de métal ou était attaché son bras et se leva. Il bougeait à une vitesse impressionnante pour quelqu'un qui avait presque explosé. Il pressa Amy contre le mur, sa main s'enroulant contre sa gorge et il pressa, pressa jusqu'à ce que le visage d'Amy passe au rouge et lentement au mauve. Elle ouvrit la bouche pour respirer, mais Nikita pressa plus fort contre son cou. Je tirais sur son bras et le fis reculer, mais je recu un coup de coude au visage et il plongea de nouveau sur Amy, la frappant en plein dans le ventre. Il la repris par la gorge et la souleva du sol. Les yeux d'Amy devenait de plus en plus embrouillés et son visage prenait une alarmante couleur bleuté. Caine entra dans la pièce son fusil pointé sur Nikita.

- Никита стоп!Теперь Nikita arrête! Maintenant Criais-je

Sa poigne autour de la gorge d'Amy se défit lentement, il se tourna vers moi et m'observa. Lorsqu'il senti Amy respirer contre sa main, il resserra son poing.

- Вы говорите на моем языке ? Tu parles ma langue? Demanda-t-il. Caine se tourna vers moi, attendant une traduction. Je ne lui en donnais aucune.

Amy avait posé ses deux mains contre le bras de Nikita et tentait de trouver un peu d'air. Je forçais Nikita en poussant sur son bras à la laisser aller. Confus je l'observais...quel jeu croyait-il jouer?

- что вы имеете в виду? Qu'est-ce que tu veux dire.Demandais-je avec frustration. конечно, я делаю. Bien sûr que oui.

Nikita resta debout à me fixer, mais ce n'était pas lui...je ne le reconnaissais pas, je m'agenouillais près d'Amy et levais doucement son menton pour voir les dommages que Nikita avait causé. Elle aurait des marques, avec chances ses cordes vocales n'étaient pas affectées. Caine fixa Nikita comme s'il était un animal à abattre, même si Nikita n'était pas lui même en se moment, je ne le laisserais pas se faire fusiller par Caine. Je passais un bras autour des épaules d'Amy et soupirais.

- Je suis désolé Amy...vraiment...tu ne mérites pas sa.

Si Nikita Volkov ne faisait plus confiance à Amy...nous étions perdus.
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 2 EmptyVen 3 Juin - 16:27

Je ne me suis jamais attendu à ce que Nikita Volkov, celui à qui je mettrais ma vie entre ses mains tente de m'asphyxier. Du moment qu'il réussi à se détacher de la menotte restante, je me vis reculer par réflexe. Le reste fut beaucoup trop vite pour moi. Je me fis plaquer au mur, des mains autour de ma gorge. Mes poumons cherchaient de l'air désespérément. La sensation de brûlure était affreuse et rien ne pourrait la détendre sauf de l'oxygène. J'avais mes mains contre son bras pour tenter de le repousser, mais je n'arrivais à rien. Je lui donna même quelques coups. Pourquoi est-ce qu'il faisait ça! Pourquoi?? J'entendis Andy crier quelque chose, mais je me sentais partir peu à peu. Ma vision devenait embrouillée et je n'arrivais plus à voir ce qui ce passait. Un voile noir commençait à se mettre devant mes yeux. Je toussais, cherchant désespérément l'air que j'avais tant besoin. J'entendis des mots russes, faiblement au creux de mon oreille. Une soudaine bouffée d'air remplis mes poumons et je me mis à tousser tout en respirant le plus possible avant que la poigne de Nikita se ressert.  J'avais mal au ventre, ayant reçu des coups et aux côtes. Je me sentis soudainement tomber sur le sol.  J'accote mon dos contre le mur en toussant. Respirer était difficile. J'avais l'impression que l'on avait complètement écraser ma gorge, mes cordes vocales. L'air ne semblait pas entrer normalement dans mes poumons. Je m'entendais haleter pour trouver mon air. Je porte mes mains à mon cou. La sensation de brûlure était toujours présente. J'entendis Andy me parler, mais les mots ne me rentrait pas dans la tête. J'étais paniquée. Nikita venait d'essayer de me tuer! Il l'aurait fait sans retenue bordel!  Je lève les yeux vers Andy ne comprenant pas du tout ce qui ce passe. 

- Je pensais qu'il me faisait confiance. 

Ma voix me faisait mal. Parler me faisait mal, mais rien n'était plus douloureux que de voir son amoureux essayer de nous tuer. Je ne comprenais pas. Je ne comprenais rien de ce qui ce passait. C'était affreux. On m'aida à me lever et on me fit sortir de la pièce rapidement pour éviter un autre carnage. On m'emmène un peu plus loin pour m'examiner mais je n'en avais pas de besoin. J'allais bien. Pas lui. Je repousse les médecins et je m'assois sur le banc dans le corridor pas trop loin de la chambre. J'accote mes coudes contre mes genoux et camoufla mon visage dans mes mains. Je ne savais plus comment je me sentais. Nikita ne voulait plus que je m'approche de lui. C'était comme une rupture. Non. C'était pire qu'une rupture. Je m'entendis renifler et un poids à côté de moi. Je lève faiblement le regard pour y voir Andy. 

- Il me hait.. 

Entendre cette phrase sortir de ma bouche était étrange. Je m'étais pourtant vue avoir une longue vie avec lui. Tout allait bien. Et soudainement, il me détestait au point de vouloir me tuer. Me sortir de ce monde, de son monde. Je ne comprenais pas. Je n'avais pas de réponse. J'étais tout simplement dévastée par la situation. Je secoue faiblement la tête et me blotti contre Andy. Je venais de perdre l'une des personnes les plus importantes pour moi. Il ne me restait qu'Andy. J'entendis des bruits de pas s'approcher de nous et sans lever la tête, je lança de ma voix, encore rauque : 

- Foutez moi la paix. J'ai assez de problème comme ça! 

Je pensais que c'étais des agents, mais lorsque j'entendis la personne se racler la gorge, je lève le regard pour voir un médecin dans son sarrau blanc. Je fronce les sourcils. 

" On pense avoir trouver pourquoi votre ami agit de la sorte. Ce n'est qu'une supposition par contre. " 


Je regarde Andy. Une supposition? Il était médecin. C'était son rôle de trouver ce qui n'allait pas chez les gens. J'accote mon dos contre le dossier du banc, me jouant avec les doigts nerveusement. 

" Il semblerait que votre ami  ait subi une perte de mémoire du au choc de l'explosion." 
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 2 EmptyVen 3 Juin - 19:10

Je sentais encore l'adrénaline dans mon corps. Cette fille...elle agissait comme si elle me connaissait, comme si elle me touchait de la sorte régulièrement, pourtant je savais que je ne laissais personne aussi près de moi. Jamais. Mes mains tremblaient encore, ma colère c'était apaisé, mais je sentais encore ce feu dans mon cœur, se besoin de fracasser quelque chose. Pourquoi tout le monde semblait me connaître ici? J'avais été compromis c'était la seule explication logique. Je croisais les bras sur ma poitrine. Je ne resterais pas ici avec tout ses agents américain, je ne leur dirais rien. Je pouvais voir la fille assise dans le couloir, le grand blond restant à ses côtés. Elle semblait abattue, pas apeuré comme l'était la plupart des gens que je tentais d'éliminer. Non... Elle ne semblait pas avoir peur...elle semblait triste et je ne comprenais pas pourquoi. Ils y avaient maintenant trois agents du FBI dans ma chambre, je supposais qu'il avait ordre de tirer si je tentais de sortir ou démontrais de l'agressivité.

Pourquoi est-ce que personne ne me disait où j'étais? Dans quel ville, sur quel continent. La veille j'étais encore à Moscou, je ne pouvais pas m'être téléporter ici comme par magie, quelqu'un devait m'y avoir emmené. La porte de ma chambre s'ouvrit et je me figeais, je fouillais sous mon oreiller pour mon fusil, mais je jurais en réalisant que ceci était une chambre d'hôpital, pas mon appartement. Le grand blond resta sur le pas de la porte, dans une main il avait un petit carnet et il me fixait comme pour me demander la permission d'entrer.

- Чего же ты ждешь? Qu'est-ce que tu attends?

Il entra et pris la chaise la plus loin de moi. Au moins lui il avait compris. Je le fixais avec méfiance alors qu'il soupira. Je remarquais qu'il portait un gilet pare-balles. Avait-il peur que je lui tire dessus? Avec quoi? Je n'avais pas d'armes sur moi. Un gilet pare-balles n'aiderait pas si je décidais de lui casser le cou.

- Вы знаете , где вы находитесь ? Tu sais où tu es?

- Больница , очевидно. À l'hôpital évidemment.

Le blond eut un petit sourire et hocha la tête.

- Да. Это правда. Вы находитесь в Майами . В Америке. Oui. C'est vrai. Tu es à Miami. En Amérique.

Je fronçais les sourcils. Qu'est-ce que je faisais ici? La seule fois que j'y étais venu, j'avais 17 ans. J'avais éliminé un couple. Je fixais le blond avec confusion. C'était un sacré bout de chemin depuis Moscou...j'aurais dû être transporté inconscient dans un avion.

- что я здесь делаю? Qu'est-ce que je fais ici?

- Ваш автомобиль взорвался ... но ты выжил. Ta voiture a exploser... Mais tu as survécu.

Ma voiture avait exploser? Qui l'avait fait exploser? Est-ce que c'était encore les Ukrainiens qui s'en prenait à nous? Ou est-ce que je m'étais encore un autre ennemi? Ou pire...peut-être que les Italiens voulaient que je retourne faire leur sale boulot. La fille était appuyer contre la fenêtre le visage triste et je plissais le nez de dégoût, les effusions d'émotions me mettait mal à l'aise.

- Вы с ФБР ?
Tu fais partis du FBI? Demandais-je en me redressant.

- никогда за миллион лет. Never in a million years.

Je hochais la tête. Les chances que ma chambre soit sous écoute m'empêchais de poser les questions que je voulais.

Qui est tu? Où as-tu appris ma langue? Qui est cette fille? Pourquoi me regarde-t-elle comme si elle me connaissait depuis toujours? Quand pourrais-je sortir d'ici?

- Какова ваша последняя память ? Quel est ton dernier souvenir?

Je fronçais les sourcils, je ne pouvais pas lui dire la vérité, parce que la vérité c'était que j'avais dû faire le sale boulot de Fedorov et de ses chiens encore une fois. J'avais dû éliminée un jeune hacker, à peine âge de 18 ans. Un enfant. Pourtant je l'avais fais sans rechigner.

- Засыпая в моей квартире. Tomber endormi dans mon appartement. В Москве. À Moscou. Dis-je la voix froide, cet homme voulait en savoir trop sur moi.

- Какой сейчас год? En quel année sommes nous?

Je me sentis insulté par sa question. Me croyait-il stupide? J'avais envie de le frapper et de lui faire regretter avoir jamais penser que j'étais stupide! Il me regarda patiemment. Comme s'il était habitué de me voir si insulté.

- Как вы думаете, я глуп ? Tu crois que je suis stupide?

Je me levais et pris quelques pas vers le blond, mon agressivité était évidente dans tout mon corps. Je m'arrêtais à quelques centimètres de lui, le visage hargneux. J'ignorais les trois armes pointés sur moi. Je pris ses cheveux dans mon poing et tirait jusqu'à ce que ses yeux rencontre les miens.

- 2011. Grognais-je.

Il pris son téléphone sans me lâcher des yeux et me montra l'écran. Sur l'écran je pouvais lire, ce qui ressemblait à Juin, 2016. Je le relâchais comme si l'on m'avait brûlé au fer rouge.

Cinq ans...j'avais manqué cinq ans?

Le blond sorti de la chambre et je m'effondrais sur le sol, les mains dans mes cheveux. J'avais manqué cinq ans de ma vie?
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 2 EmptyVen 3 Juin - 19:54

- Attendez, Nikita aurait perdu la mémoire? C'est absurde. Je veux dire.. On peut réellement perdre la mémoire? 

Je n'y connaissais rien dans ce domaine. Je n'étais pas médecin, je n'étais pas docteur et encore moins une neurologue. J'étais une jeune adulte de 21 ans qui tentait désespérément de comprendre ce qui ce passait avec son copain et meilleur ami. Celui qui avait tenter de me tuer quelques minutes plus tôt. Je soupire et me passe une main dans les cheveux. Est-ce que cela voulait dire qu'il ne me détestait pas vraiment? Je lève les yeux vers le médecin.

" La plupart du temps, on arrive à dire approximativement combien de temps les patients ont oubliés. Avec votre ami, par contre, il est difficile d'en faire autant. Il ne laisse personne l'approcher et lorsque quelqu'un se tente et bien..."

Je vis le regard triste que le médecin me lança. Je n'avais pas besoin de pitié. Pas en ce moment. Je secoua la tête et posa mon regard sur l'homme dans sa chambre d'hôpital qui voulait désespérément des réponses. J'arrivais à le voir dans son regard. Il était paniqué, mais il ne le montrait pas. Moi je le voyais. Je le savais. C'était Nikita et je connaissais Nikita. 

" Alors, comme je le disais, il faut que nous réussissions à avoir un contacte avec lui et avec tout ce qui ce rappelle des "derniers 24 heures". "

Alors il nous fallait quelqu'un qui parle le russe pour réussir à faire parler Nikita. Mon regard ainsi que le regard du médecin se posa sur Andy. Il était le seul ici qui parlait couramment le russe. Il était aussi le seul qui semble pouvoir communiquer avec Nikita. Je le vois réfléchir et il termine par soupirer. Je serra doucement sa main. Il était notre dernier espoir pour comprendre ce qui ce passait. Nikita n'allait pas bien, il n'était pas normal. Il était redevenu cette... cette machine à tuée que Federov avait tant convoitée. Tant utilisée. Je le regarde se lever et me lève à mon tour. Je me plante devant la fenêtre, croisant mes bras faiblement. Mon ventre me faisait souffrir. Je pouvais sentir mon ecchymose se former. Je sentis Horatio se poster à côté de moi en silence. Je ne le voulais pas près de moi. Il me croyait capable de faire exploser des voitures. Il me décevait. Il me répugnait. Je me tassa légèrement pour ne pas être trop près de lui. Je regarde And avant qu'il entre dans la chambre. Il me fit un faible hochement de tête et je me mordis la lèvre, reportant mon regard vers la fenêtre. Ma gorge me faisait souffrir, mais la sensation de brûlure avait disparut de mes poumons. 

C'était étrange de regarder une conversation de l'autre côté d'une vitre alors qu'on arrive pas à comprendre le moindre mot. Je voyais leur lèvres bouger, mais je n'arrivais pas à comprendre ce qu'ils se disaient. Et s'ils parlaient russe, je ne pouvais même pas lire sur les lèvres. Nikita semblait encore en colère. Il tournait la tête pour me fixer avec du dégout. Ça me donnait mal au ventre les regards qu'il me lançait. J'avais peur des résultats que tout cela allait engendrer. J'avais peur de le perdre. Je crois même que je l'ai déjà perdu. Je fronce les sourcils alors que Nikita s'approche rapidement d'Andy pour montrer les dents et le tirer par les cheveux pour qu'il se lève. Je compris alors une chose. Je me tourne vers Horatio et les autres agents du FBI. 

- Il ne parlera pas. 

" Williams, ne te mêle pas de ça." 

Je soupire et secoue la tête m'approchant de la porte de la chambre.

- Il ne parlera pas s'il est entouré d'agents américains du FBI! Horatio, dis-je en me retournant vers lui. Je connais Nikita mieux que personne et croyez-moi. Il ne se sent pas en confiance. Il accepte de parler avec Andy, mais il va réellement parler que s'ils ne sont que tout les deux. 

Je connaissais Nikita. Oui, je le connaissais très bien. Il y avait encore beaucoup de mystère qui planait autour de son histoire, mais je connaissais Nikita pour savoir qu'il n'allait pas parler avec des agents du FBI qui pointaient leur fusil. J'ouvris la porte et resta sur le pas de celle-ci. J'entendis Horatio jurer en arrière de moi, mais je m'en fichais. Ils voulaient des réponses, je voulais des réponses. Je regarde Andy.

- Il faut que les gardes sortent. 

Je croisa son regard et je vis que tout les deux savions pourquoi il le fallait. Je me tasse de la porte et les laissa sortir. Ils étaient perplexes et peu emballés à l'idée de ne pouvoir tirer sur Nikita si possible. Je referma la porte et retourna à côté d'Horatio.

- Faites-moi confiance pour une fois. 
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 2 EmptyVen 3 Juin - 22:52

Je ne sais pas si j'ai envie de retourner dans la chambre d'hôpital. L'homme qui m'y attend ressemble à Nikita, parle comme lui et bouge comme lui, mais ce n'est pas mon meilleur ami. J'étais sortie quelques secondes. Juste pour permettre à Nikita de prendre conscience qu'il lui manquait cinq ans de sa vie. Je voyais Amy qui se tenait loin de Caine, elle semblait tendue et blessée. Pour elle, je me devais d'essayer de faire parler Nikita. Je pris une grande inspiration et entrais dans la chambre d'hôpital. Elle me sembla plus grande maintenant que les agents du FBI ne s'y trouvait plus. J'aurais à remercier Amy. Nikita était toujours assis sur le sol. D'habitude j'aurais pris son bras pour l'aider à se relever, mais maintenant, je n'osais pas trop l'approcher. Il resta assis par terre, les coudes appuyer sur les genoux.

- Почему я в Америке ? Pourquoi suis-je en Amérique?

Je soupirais et restais debout, appuyer contre le mur.

- Ты живешь здесь. Tu vis ici. Lui dis-je.

Nikita se leva très rapidement, je n'eus même pas le temps de le voir bouger qu'il m'avait pris par le bras, fait basculer par dessus son épaule et s'était assis sur mon dos en me tordant un bras. Je sentais les muscles de mon bras se tendre et protester, mais Nikita continuait de me tordre le bras et je laissais échapper un gémissements rauque lorsqu'un "pop" sonore résonna et que je fus pris de nausées. La douleur était brûlante dans mon épaule. Il venait de me disloquée l'épaule bordel!

- Это невозможно. Ты врешь. C'est impossible. Tu mens.

Il se releva et il me poussa avec violence et je roulais sur le dos et d'une main tremblante je tenais mon épaule et me concentrais sur ma respiration pour ne pas vomir. Lorsqu'il aurait toute sa tête il allait devoir me payer cela. Nikita s'était éloignée de moi et c'était assis les jambes croisés sur son lit, la tête entre les mains.

- Ты врешь. Tu mens. Répeta-t-il.

Je me redressais, et grognais de douleur. Je jetais un regard noir à Nikita, quel raison avais-je pour lui mentir? Je mentais comme je respirais c'était vrai, mais jamais à lui et Amy. Jamais.

- Я бы никогда не лгать тебе и Эми. Je ne vous mentirais jamais à toi et Amy.

Nikita releva la tête l'espace d'un instant confus. Il ouvrit la bouche pour parler, mais secoua la tête avec un air renfrogné. Son regard semblait rempli de question.

- что это? Qu'y a-t-il? Вы слышите голоса сейчас тоже ? Tu entends des voix aussi, maintenant?

- Я думаю ... Я знаю это имя. Je crois...que je connais ce nom.

Je jetais un vague regard en direction d'Amy, s'il se rappelait son nom...il y avait espoir qu'elle était toujours dans son cœur et dans sa tête. Je pouvais voir Amy tenter de lire nos lèvres, ou simplement d'analyser nos mouvements. Caine lui me regarda avec intensité, je savais ce qu'il voulait que je demande à Nikita. Je soupirais et me sentis étourdis, je tentais de bouger mon bras pour m'appuyer sur le sol et me retourner vers Nikita.

- Вы знаете, кто взорвал свой ​​автомобиль ? Sais-tu qui a fait exploser ta voiture?

- Чертов Баба Яга , вот кто. Putain de Baba Yaga, voilà.

Je levais les yeux au ciel, il avait vraiment la tête dure. Une vrai tête de cochon. Il aurait simplement pu me dire qu'il n'en avait pas la moindre idée, mais bien sûr que non, faites confiance à Nikita Volkov pour être difficile. Je me relevais du sol en me mordant la langue pour ne pas gémir de douleur. Avant de sortir de la pièce, je me tournais vers Nikita.

- Что бы вы ни делали, не доверяю Горацио Кейном. Peut-importe ce que tu fais, ne fait pas confiance à Horatio Caine.

Nikita eut l'air vaguement perdu l'espace d'un instant et leva les yeux au ciel avant de prendre le scalpel sur le plateau près de son lit et de le faire tenir en équilibre sur ses doigts. Je me trouvais dans le couloir entouré d'agent aux regards curieux et qui me demandait des réponses. Je focusais sur Amy, c'était à elle que j'avais envie de parler. En tenant mon épaule, je me dirigeais vers elle. Je savais très bien que Caine me suivait impatient d'entendre ce que j'avais. Je m'assis sur le banc poussé contre la fenêtre du couloir. Amy m'observa et je sentais la nervosité dans son regard.

- Les médecins disent vrai. Nikita croit que nous sommes en 2011. Son dernier souvenir est de s'être endormi dans son appartement de Moscou. Dis-je. Il se méfit de tout le monde. Il ne fait confiance à aucun américain. Surtout pas le FBI. Je...je crois qu'il a dans l'impression qu'il travail toujours pour Fedorov. Il ne me croit pas lorsque je lui dis qu'il vit à Miami.

Caine m'observa très sérieusement et croisa les bras sur sa poitrine.

- Et la bombe?

- Lieutenant... Je ne sais pas si vous avez entendu ce que je venais de dire, mais il ne se rappelle de rien des 5 dernières années. Il n'avait aucune idée que sa voiture avait exploser.

Il nous laissa seul, moi et Amy. Il sembla frustré de ne pas avancer dans son enquête. Attaquer le CSI n'était pas quelque chose à prendre à la légère. Caine envoya un médecin vers moi. L'homme me sourit désolé avant de me demander de déboutonné ma chemise. Amy s'éloigna pour que je puisse retirer ma chemise. Je la pliais et la posais sur mes genoux.

- Sa ne sera pas plaisant. M'avertit-il.

- Je n'ai pas le choix de toute façon. Lui dis-je.

Les dents serrées, je sentis ses mains sur mon biceps gauche. Il tira mon bras vers l'arrière et je crus l'espace d'un instant m'évanouir. J'avais le souffle couper, je n'arrivais à respirer au travers la douleur. Il tirait, forçant mon bras et me faisant voir des points noirs. Je pouvais à peine sentir Amy tenir ma main droite. Je devais lui écrabouiller les doigts. Le bruit d'os grinçant les uns contre les autres était dégoutant. Je ne pu m'empêcher de laisser échapper un gémissement étouffé lorsque le médecin tordis mon bras pour que mes os reprennent leur place. Il tira de toute ses forces sur mon bras jusqu'à ce que mon épaule soit remise en place. Mon front était couvert de sueur et mon corps tremblait. Je désserais ma poigne autour de la main d'Amy je ne voulais pas la blessé. Alors que le médecin me fit un bandage pour garder mon épaule en place, je tournais le visage vers Amy.

- Il se rappelle de ton nom.

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