'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]

Oh Nikita si seulement je pouvais te dire une vrai réponse. Malheureusement je ne savais pas quoi dire exactement. Est-ce que tu pourras retourner en Russie? Je n'en avais pas la moindre idée. Tu es parti et ils t'ont quelque peu banni et tout enlevé. Mais maintenant, maintenant je sais qu'ils chercheront à te récupérer. Je baisse le regard ne sachant pas quoi lui dire.

- J'en sais rien. Ça fait un ans et demi que tu n'es plus avec eux. Tu travailles avec nous, au CSI de Miami.

Je ne pense pas qu'il savait que je travaillais pour le CSI. Je ne pense pas qu'il avait réaliser cela. Et ce qu'il ne savait pas, c'est qu'ils le cherchaient et qu'ils voulaient qu'il vienne me retrouver pour pouvoir l'arrêter. Je me passe une main dans les cheveux. J'attends pendant qu'il observe les photos sur mon téléphone. C'était les preuves les plus solides que j'avais pour lui montrer. Pour lui prouver qu'il pouvait redevenir celui qu'il était. Je reprends mon téléphone et le lance faiblement sur le divan.

- Et tu peux redevenir cet homme. Si tu le souhaites. Nous sommes là et nous pouvons t'aider, Andy et moi.

Sa mission était beaucoup trop évidente. Il avait essaye de me tuer à mainte reprise. Il voulait ma peau. Enfin, Alexei voulait ma peau. La Russie voulait ma peau. Je soupire et reporté mon regard vers l'extérieur. C'était le moment où je devais le mettre à la porte. Je ne voulais pas avoir cette conversation avec lui, surtout si j'étais seule dans la même pièce. Pas maintenant. Je secoue la tête.

- Ta "mission" comme tu dis est de me tuer. Mais je ne pense pas que tu en as réellement envie. Nikita, tu dois sortir d'ici. La police va finir par arriver, je veux dire ma maison est sous surveillance. Alors pars. S'il te plaît.

J'avais mal de lui demander de partir parce que je ne voulais pas. Mais il le fallait pour ma sécurité et parce que d'une façon, je ne voulais pas que Horatio l'attrape. Je soupire en voyant qu'il ne bouge pas et qu'il ne fait que me regarder. Je m'approche pour le contourner pour aller vers la porte d'entrée.

- Nikita bon sang! Tu dois partir. Ça me fait mal de te dire écart mais tu dois sortir d'ici!

Je ne savais plus ce que je voulais, j'avais la possibilité de devenir l'homme qui souriait sur ses photos, qui semblait heureux et qui n'avait pas sang sur les mains et une partie de moi, dont j'ignorais la part, voulait devenir ce jeune homme de vingt cinq ans, inscouciant, heureux et libre. Une autre partie de moi, ne voulait pas renoncer à la Russie. Toute ma vie c'était tout ce que j'avais eu. Choisir, me tiraillais. Je hochais la tête doucement. Puis elle me confirma ce que je savais déjà, elle était au courant pour ma mission. Elle savait que je devais la tuer. Elle avait en partie raison, la partie de moi qui avait grandi à l'Académie militaire et intégrer le FSB me disait que je devais la tué, terminer ma mission, mais cette autre partie de moi...celle que je ne montrais à personne, me disait que je devais pas la tué. Je soupirais. Elle me demanda aussitôt de partir, en m'expliquant que sa maison était sous surveillance, que la police pouvait mettre les pieds ici d'une minute à l'autre. Je savais très bien que sa maison était sous surveillance, mais j'avais décider de venir tout de même. 

- Amy. Murmurais-je. 

Je levais les yeux vers elle, je ne voulais pas sembler insistant, mais je ne voulais pas la quitter, pas lorsqu'elle pouvait m'en apprendre tellement sur qui j'étais. Sur qui j'avais été...

- S'il te plait. La suppliais-je à voix basse sans osé la regarder. 

Elle me demanda avec plus d'urgence de partir, mais je ne fis que la regarder. Elle me metterait dehors, même si elle savait que se qui m'y attendait c'était d'autres meurtres? 

- S'il te plait...Amy. 

Elle tenta de me contourner pour aller ouvrir la porte, mais je l'empêchais de passer en posant mon bras devant elle, ma main restant contre sa hanche, je n'osais pas la regarder, rencontrer son regard.

- Ne me rejette pas je t'en supplie. 

Elle leva lentement les yeux vers moi et je retenus mon souffle alors que je baissais les yeux et osais finalement la regarder. Je ne pouvais expliquez pourquoi je me penchais vers elle, mon nez frôlant le sien. Je n'entendais qu'une chose et c'était mon coeur battant dans mes oreilles. Je me mordis la lèvre, qu'est-ce que je faisais? 

Je me penchais davantage et posais ma bouche contre la sienne, passant délicatement une de mes mains sur sa nuque, mon pouce caressant doucement sa joue, je sentis ses lèvres s'ouvrir sous les miennes et pour la première fois depuis que je m'étais éveillé dans un hôpital américain surveillé par des dizaines d'agents du FBI...je me sentais chez moi.

Je m'arrête brusquement alors que sa main passe devant moi pour se poser sur ma hanche. Si je n'étais si nerveuse, si exténuée et si désemparée, je l'aurais frappé pour l'enlever de mon chemin. Mon père avait joué avec ma tête toute mon enfance et une bonne partie de mon adolescence. Je suis une personne naïve et je le sais. Le problème est là. Je le sais que les gens à qui je tiens arrivent, quelques fois, à jouer avec ma tête et par la suite, c'est moi qui est remplie de remords.  Je n'arrivais plus à respirer. Il était proche, beaucoup trop proche. Il me fallut tout le courage du monde pour lever le regard vers lui. Vers ses yeux bleus et qui me font craquer à chaque fois. Son regard enjoué et heureux me manquait. La chaleur de son corps me manquait. Son rire me manquait. Tout me manquait. 

Nikita me manquait terriblement. 


Je l'entendais me supplier, me demander de l'aider. Je n'avais aucunes raisons de refuser sauf celle ou cela implique qu'il pouvait me poignarder à tout moment. Nikita, s'il te plait. Montre moi que tu es vraiment celui qui souhaite se rappeler. Je vis son visage se rapprocher dangereusement du main. Je sentais toujours sa main sur ma hanche. Et je devrais dire que cela me dérangeait, mais au contraire. J'y trouvais un certain sentiment d'espoir et de réconfort. Nikita n'était pas bien loin. Il fallait que je me rentre ça dans la tête. Je me fige complètement lorsque je sentis son nez frôler le mien. Une vague de chaleur monta dans mon ventre. J'avais envie de le prendre dans mes bras. De m'excuser pour tout ce que j'avais pu lui dire alors que j'essayais de le mettre dehors. Je voulais m'excuser de lui avoir pointé une arme. Toute la peur que je ressentais était disparue. Je senti ses lèvres contre les miennes et j'oubliais tout ce qui se passait depuis quelques jours. Je me permis de me perdre dans ce baiser. Je me permis de me laisser aller. C'était le plus proche que j'avais réussi à être avec Nikita. Le Nikita que j'aimais.  Je sentis sa main sur ma nuque, son pouce qui me caressait la joue. Je ne pourrais pas dire si je pleurais. J'avais l'impression de pleurer. Inconsciemment, ma se posa sur son cou, ou j'avais l'habitude de la mettre. Une envie énorme me démangeait pour passer mes doigts dans les cheveux sur sa nuque mais je me retiens.  Je recule faiblement pas tête et garde le regard baisser pendant quelques secondes. Je me pinça les lèvres. Il fallait que je lui donne une chance.  

- Nikita, murmurais-je. Tu dois partir d'ici avant qu'ils arrivent. M-mais revient demain soir, ici. On pourra mettre au clair tout ça. Mais tu dois arrêter de tuer des gens. 

Je retire ma main de son cou. et j'accote mon visage faiblement sur sa main qui était toujours contre le mien. Cette sensation de douceur et de tendresse, elle me manquait. Je n'étais pas raisonnable. Je ferme les yeux quelques secondes et le regarde ensuite. 

- S'il te plait. 

Je le regarde partir sans rien dire, espérant qu'il se pointera demain soir. J'étais certaine qu'il allait se montrer. Je me mordis la lèvre en entendant la porte fermer. Je laisse échapper un rire confus. Qu'est-ce qui venait de se passer?  Je soupire et me passe une main dans les cheveux avant de marcher dans mon salon ne sachant pas quoi faire. J'étais perdue, et complètement sous le choc. J'entendis la porte s'ouvrir après quelques minutes et je me retourne pour voir Andy entrer. Il semblait vaguement confus et me lança un regard interrogateur. Je me contente de hausser les épaules. J'étais fébrile. C'était évident. 

- Oh mon dieu Andy.. 

Je n'arrivais pas à manger, même si l'odeur des morceaux de poulet et de la pizza était délicieuse, je fixais le porche d'Amy. J'attendais de voir Nikita sortir. Je l'avais laissé seul avec Amy et il pouvait la tuer sans que personne ne le sache. Je me sentais anxieux, l'estomac noué. Pourvu qu'il ne la tue pas. Michael avait allumé la radio et écoutait les rapports de patrouille. Je voulais sortir de cette voiture, entrer chez Amy, sachant fort bien que Nikita voulait...voulait quoi au juste? Une chance de la manipuler et de lui remplir la tête de mensonge? L'homme que Nikita avait été avant que je ne le rencontre me faisait un peu peur. Je laissais les boites de pizza dans la voiture de patrouille et n'en pouvant plus, j'ouvris la portière et sortis. Je me dépêchais de traverser la rue pour aller retrouver Amy chez elle. Je montais les escaliers du porche à la hâte et manquait de près de m'écraser le nez dans la poitrine de Nikita qui semblait aussi pressé que moi, mais désemparé. Oh je me demandais ce qui c'était passé. Il m'écarta de son chemin sans me regarder et s'éloigna à grande enjambés. Je l'observais partie intrigué et ouvrit la porte, les yeux toujours rivés sur la rue. Je me retournais vers Amy, confus. La réponse qu'elle me donna m'inquiéta un peu.

- Non! Non...tu n'as pas le droit de dire sa. Do not "oh my god" me!

J'entrais et allais me posée devant elle, les bras croisés attendant une explication. Je croyais qu'elle était en danger de mort et je la trouvais dans son salon, les joues roses et les yeux perplexe.

- Qu'est-ce qui c'est passé?

Je me sentais étrangement exclus de leur petit jeu. Mais je me sentais aussi perdu, une seconde Nikita me menaçait de me tuer pour entrer chez Amy et la seconde d'après il en sortait presque en courant. Je fixais Amy, que c'était-il passé? Si quelque chose d'important c'était produit je voulais le savoir. Au moins cette fois-ci elle ne pleurait pas.

- Il m'a menacer den me tuer pour que je le laisse entrer. Je croyais réellement que tu étais en danger...je suis heureux de voir que ce n'était pas le cas.

Je ne sais pas ce que j'aurais fais si Nikita avait fait du mal à Amy par ma faute. Peut-être que je n'aurais jamais dû le laissée entrer, mais il était trop tard maintenant pour m'appitoyer sur ce que j'aurais dû faire. Je jetais un petit regard en coin à Amy. J'avais passé mon adolescence à guérir les peines de coeur de ma soeur, je savais à quoi ressemblait les yeux d'une fille qui avait pleuré pour un garçon... Les yeux d'Amy n'étaient pas rougis de larmes, elle ne semblait pas malheureuse. Juste...perplexe, incertaine, comme si elle n'arrivait pas à comprendre que tout ce qui se produisait était réel.

- Qu'est-ce qui c'est passé? J'ai besoin de savoir Amy...je me fais un sang d'encre ici.

Je posais les yeux sur Amy et fronçais les sourcils alors qu'elle m'expliqua du mieux qu'elle le pu. Je l'observait les yeux ronds et la bouche entre ouverte.

Ce n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais.

Je secoue la tête essayant de poser mon regard à un endroit fixe, mais je n'y arrivais pas du tout. Tout se bousculait dans ma tête. J'avais envie de pleurer, de rire et de crier en même temps. Je ne savais plus du tout penser. 

- Oh my god... 

Il fallait que je me mette dans la tête que c'était peut-être une ruse de la part de Nikita. Je veux dire, voyons, il ne pouvait pas agir comme cela du jour au lendemain. Il avait tuer le chef de la police ce matin même. Il avait assassiné un homme et maintenant, tout de coup, quelques heures plus tard, il souhaitait se rappeler et il m'embrasse?  Je sais que j'aurais du le repousser et lui demander de partir mais, mais c'était Nikita et il me manquait terriblement. Je voudrais seulement qu'il revienne, qu'il redevienne lui-même. Je soupire et me passe une main dans les cheveux en faisant les cents pas alors qu'Andy me fixait les bras croisés. 

- Je ne comprends! Je veux dire, il allait peut-être me tuer. C'est- c'était évident! Il avait essayé et tser, c'était quelque chose que je devais m'attendre, qu'il essaye de finir son travail. Mais je veux dire il a.. 

Je marche dans mon salon en essayant de trouver une solution, de trouver un raisonnement plausible à expliquer à Andy. Je m'étais laissée faire. Je m'étais laissé faire parce que j'étais fatiguée, angoissée et perdue. Nikita avait profité de cela. Oui oui, c'était ca. 

- D'accord, je suis vulnérable en ce moment et c'est tout à fait normal qu'il essaye d'exploiter ça! Mais si il dit la vérité, qu'est-ce que je fais Andy?? 

Je m'arrête devant lui et je le vois qui commence à perdre patience. Je soupire et baisse les yeux vers le sol. Je devais avouer que je n'étais pas du tout clair dans mes propos. Mes émotions étaient mélangés et je ne savais plus quoi penser. Je voulais seulement trouver des réponses à mes questions et retrouver Nikita. 


- Bon d'accord, d'accord! Il m'a supplié de l'aider à retrouver la mémoire, encore, mais il avait quelque chose de différent. Son regard était si différent. Il ne s'est même pas énervé et pourtant Nikita est une personne qui se fâche facilement. Je lève le regard vers Andy. Je lui ai demandé de partir, que-que je ne voulais plus le voir ici et quand j'ai essayée de me rendre à la porte, il m'en a empêché et il... il m'a embrassée. 


Je me cache le visage dans mes mains en lâchant un petit gemissement. J'imaginais déjà Andy qui me passait un savon énorme parce que j'étais une pure idiote de croire qu'il avait, pendant un instant, été le Nikita que nous connaissions. Andy devait se sentir très à l'écart en ce  moment. Il avait tout de même perdu son meilleur ami. Demain soir, je m'arrangerais pour régler cette situation. Montrer à Nikita qu'il peut lui faire confiance. Il va me croire non? Il me faisait confiance après tout. Je m'assois sur le bras du divan à côté d'Andy. 

- Je m'excuse! Je sais que je n'aurais pas du mais... mais c'était plus fort que moi. Il me manque tellement! Merde je suis vraiment une idiote! 

Je me passe une main dans les cheveux. J'avais le sentiment que j'étais rouge. De honte ou de plaisir, je n'en ai pas la moindre idée. La seule chose que je peux réellement savoir, c'est que pendant un moment j'ai eu l'impression de retrouver le Nikita que nous connaissions et c'était assez pour me faire perdre les pédales. Je n'aurai pas du le laisser s'approcher de moi. Je n'aurai pas du le laisser me toucher. Je finis par arrêter d'éviter le regard d'Andy. 

- ... J'ai-je lui ai demandé de revenir demain soir. 

Nikita l'avait embrassé...Il était revenu la voir et il l'avait embrassé. Une partie de moi voulait croire qu'il était sur la voie de la guérison, mais je n'arrivais pas à m'enlever de la tête que Nikita n'avait aucune problème à mentir et à tuer...et si c'était une partie de son plan? Après tout, il ne s'en était pas caché, nos noms étaient sur la liste des gens qu'il avait à éliminer. Je hochais la tête lentement. Ils s'étaient embrassé. Sa aurait pu être pire. Amy me regardait comme si j'allais exploser de colère. C'était loin d'être mon genre. Je ne comprenais simplement plus la situation et cela me frustrais.

- Tu n'as pas à t'excuser. Lui dis-je. C'est bon...vraiment, je comprend. J'ai...j'ai seulement peur que se ne soit encore une de ses ruses. J'ai lu son dossier...

Amy avait le visage rose et ses yeux brillaient, il y avait un long moment que je l'avais vu comme ça. Elle osa finalement me regarder et je lui fis un petit sourire. Je soupirais, j'avais l'impression qu'elle retrouvait Nikita peu à peu, mais que moi... Je n'étais pas aussi important, peut-être que j'avais été effacé pour de bon de la mémoire de mon meilleur ami. Puis Amy m'avoua qu'elle avait invité Nikita à revenir le lendemain soir. J'ouvris la bouche pour parlée, certain d'avoir mal compris et la refermais aussitôt. Pardon? J'allais faire quoi moi? Aller prendre une marche avec Michael? M'asseoir sur le trottoir à attendre? Autant aller provoqué les Italiens sa me ferait quelque chose à faire.

- J'ai peut-être mal entendu, mais...tu as dis que tu as invité Nikita à revenir te voir?

Elle ne répondit rien.

- Mais t'es malade? Et si il se moque de toi? Il t'a poignardé une fois! Pourquoi pas une deuxième? Et laisse moi te dire qu'il ne ratera pas son coup deux fois.

Je m'interompis et clignais quelque fois des yeux avant de soupirer et de passée une main dans mes cheveux. Je n'avais pas voulu être si dur. Je comprenais que Nikita lui manquait, c'était normale. Il était tellement important pour elle...mais je ne voulais pas qu'elle souffre, je refusais de la perdre. Je l'aimais comme ma sœur. Je me sentais protecteur lorsqu'elle était en jeu.

- Je suis désolé. Soupirais-je. Ce n'est pas juste de ma part. Je sais qu'il te manque. Je ne voulais pas être si dur. Je suis inquiet pour toi...c'est tout.

J'eus un petit sourire amusé et fixais mes pieds.

- Alors...tu m'exile demain soir? C'est une sorte de rendez-vous?

Amy me fis les gros yeux et je lui tirais la langue. Nous écoutèrent Family Feud et au bout de quelques minutes quelqu'un cogna à la porte et je grognais de désespoir. Cette soirée ne finirais donc jamais? J'allais ouvrir et vis Michael sur le porche, mes boîtes de pizza dans les bras.

- Au moins ramasse toi. Me grogna-t-il en me les flanquant dans les bras.

- Moi aussi je t'aime, merci! Souris-je en refermant la porte.

Amy et moi finir de manger et décidèrent d'aller dormir, cette soirée avait été...des plus étranges.

Le lendemain vers 6:00 du soir, je me tenais dans l'entrée, ma veste sur le bras. Amy semblait un peu mal de me mettre à la porte, mais je savais qu'elle avait besoin de parlée avec Nikita. Je la pris dans mes bras et fermais les yeux.

- Si quelque chose tourne mal, appelle moi. D'accord?

Elle me regarda et hocha la tête. Je souris et ouvrit la porte pour sortir. J'espérais de tout cœur que rien ne tourne mal. Amy ferma la porte derrière moi et je soupirais. Je suppose que j'allais passée une autre soirée avec Michael. Je me dirigeais vers sa voiture, elle était garée à l'extrémité de la rue cette fois-ci. J'ouvris la portière de sa voiture et le vis sursauter et prendre son fusil pour le pointer sur moi.

- Jésus Marie Joseph! тупой мудак! Suka! Ne fait pas peur comme ça!

Je fronçais les sourcils.

- Tu parles Russe? Demandais-je.

- Non. Me répondit-il l'air renfrogné.

Je m'assis sur le banc passager et ouvrit la radio. J'écoutais tranquillement Ariana Grande et murmurais les paroles quand Michael plaqua sa main sur ma bouche et mis la radio au poste de patrouille.

- Je travaille. Essaie d'être tranquille. Me dit-il sérieux.

- Ce n'est pas un de mes talents. Deal with it. Haussais les épaules.

Je fini par me créer un slingshot avec des élastiques que je trouvais et avec de bout de papier, je visais les écureuils et les oiseaux.

Quel belle soirée.

- Et s'il disait la vérité? Et s'il voulait réellement se rappeler hein?! Je ne peux pas le laisser comme ça sans au moins essayé!

Mon ton avait augmenter un peu, mais c'était seulement parce qu'Andy avait monté le sien. Je soupire et baisse la tête vers le sol. Je n'avais pas envie de me disputer avec lui. Mon soupire me pinça sur ma blessure. J'avais oublié avec tout ce qui c'était passé que j'avais été poignardée il y a quelques jours. Je secoue faiblement la tête. 

- Je-Je veux simplement que tout ça s'arrête.

J'en avais assez de vivre avec cet enfer continuel. Mes émotions étaient tellement mélangés. Tout ce qui ce passait dans ma tête m'en donnait des migraines. Je n'en parlais pas à Andy, mais j'essaye constamment de trouver des solutions pour retrouver Nikita. J'ai passé mes journées à espérer qu'il allait redevenir celui qu'il était. J'avais tellement pensé à Nikita, mais jamais n'avais-je pensé à Andy dans tout ça. Lui aussi avait perdu quelqu'un et pourtant, il se mettait de côté pour prendre soin de moi. Je lève le regard vers lui ne sachant pas quoi dire. Oh Andy je suis si désolée. Je me passe la main sur la nuque lorsqu'il me dit que j'allais surement l'exiler demain soir. Je secoue légèrement la tête. 

- Voyons Andy, je ne veux pas te sortir d'ici. Seulement, pour l'instant, Nikita à confiance en personne et la seule personne qu'il tente d'approcher, c'est moi. Je- Je veux qu'il se souvienne de toi et je vais essayer de lui faire rappeler qui tu étais pour lui et qui il était pour toi.. 

La vérité? J'étais tout de même terrorisée à retrouver Nikita encore une fois. J'ai l'impression de devoir rester sur mes gardes, mais depuis ce baiser, j'avais l'impression qu'il n'était pas très loin. Qu'il ne faut que creuser un peu pour pouvoir débloquer sa mémoire. Pour lui rappeler qui il était. Je souris à Andy. 

-Tu pourrais retrouver Hasina. Profiter de ça. Ça fait trois jours que tu es ici. Tu dois lui manquer. 

Il passait ses journées chez moi. Ce n'était pas un problème, j'adorais quand Andy était ici. Nous arrivions toujours à nous occupé. C'était agréable et ça nous permettait de nous changer les idées. J'avais presqu'oublier que le FBI croyait que j'étais coupable d'acte terroriste. J'espérais qu'Horatio trouve un moyen de m'innocenter. Surtout que j'étais réellement innocente.  

**

- I feel so bad right now. 

Je ne voulais pas le forcer à partir. Ce n'était aucunement mon intention, mais j'avais besoin de ce moment pour permettre à Nikita à l'aider à se rappeler. Il semblait si sincère à vouloir retrouver ce qu'il avait perdu, à être l'homme qu'il ne savait pas qu'il était capable d'être. Je voulais l'aider à se souvenir de moi, mais également d'Andy. Je ne voulais plus le laisser de côté comme j'avais fais depuis le début de la semaine. Je me sentais si mal. Je devenais également folle à rester chez moi comme ça sans pouvoir aller travailler ou simplement sortir de chez moi. Je n'avais qu'une crainte. Et si Horatio avait remit les agents autour de ma maison, mais que cette fois-ci, ils étaient bien caché? 

- Et s'il ne vient tout simplement pas? 

Je soupire et donne une caresse à Andy avant qu'il parte. J'étais nerveuse de me retrouver seule avec Nikita de nouveau et cette fois volontairement. Nous n'avions pas eu de nouvelles d'Horatio ce qui voulait dire que Nikita n'avait sûrement pas tué  de nouveau et c'était une bonne nouvelle.  Je le laisse sortir de chez moi avant de fermer la porte. Je soupire et croise mes bras paresseusement. Je ne savais pas quand Nikita allait venir, s'il venait. Je décide tout de même de monter à l'étage pour changer mon bandage. Je monte les escaliers tranquillement sans faire de trop gros mouvements puis je marche dans mon couloir pour ouvrir la porte de ma salle de bain.  Depuis un petit moment, je me disais que cette maison était énorme, trop grande pour moi seule. Je ne me souviens plus pourquoi j'avais choisis celle-ci. C'était surement pour la cours arrière et la piscine et je voulais passer à une autre étape, puisque j'avais perdu Xavier peu avant que je déménage. J'ouvre mon armoire à pharmacie et je fouille pour trouver mes bandages de rechange. Je n'avais toujours pas vue mes points de sutures. Je savais que j'allais avoir une belle cicatrice, mais je ne savais pas à quoi ça ressemblait en ce moment puisque jusqu'à maintenant, c'était caché en permanence sous un bandage. J'enlève mon chandail puis commence à dérouler le bandage usé. Ça me faisait mal. C'était très douloureux parce que ça tirait sur mes points de sutures. Je ferme les yeux lorsque je sens que mon bandage s'enlève complètement de sur mon ventre. J'étais nerveuse à l'idée de voir les dégâts. 
 Je prends une respiration tremblante et ouvre les yeux pour voir mes points de sutures. Ce n'était pas joli du tout, mais ce n'était pas affreux. Je soupire laissant tomber le bandage sur le sol. Dire que c'était Nikita qui m'avait fait ça. J'approche ma main pour toucher, mais je me résigne en sentant une douleur vive. Je refais mon bandage parce que je me sentais plus confortable comme cela. Une fois terminé, je descends de nouveau au rez-de-chaussé. Je ne savais pas ce que j'allais dire à Nikita. J'aimerais lui dire tellement de chose, mais s'il reste septique avec toutes ces informations, j'avais peur de ses réactions. 

Je vais dans ma cuisine pour me prendre quelque chose à boire. Malheureusement, je ne pouvais pas prendre d'alcool en raison des médicaments que les médecins m'avaient donnés, mais j'aurais bien pris un verre pour me mettre un peu de courage dans le corps. Je me contente d'un verre d'eau glacé. Je soupire. Je devais trouver un moyen de ramener Andy dans la tête de Nikita. Il était tout aussi important qu'il se souvienne de lui que de moi. Ils étaient des frères d'une autre mère tout de même.  J'aurais voulu monter sur mon comptoir pour m'assoir, mais forcer de la sorte me faisait mal au ventre. Après plusieurs minutes, je décide de prendre mon livre et d'aller m'assoir dehors pour lire. La température était agréable ce soir. Je prends mon livre que j'avais commencé à lire et je m'approche de la porte. Je l'ouvre et en la refermant derrière moi, je vois une silhouette près de la piscine. Je fronce les sourcils.

- Nikita? 

J'avais hésité à revenir ce soir, je voulais me souvenir de qui j'étais, me promener avec un trou dans la mémoire était une trop grosse faiblesse, mais j'avais peur de ce que j'apprendrais, déjà les sentiments qui me comprimaient la poitrine étaient intenses. Je restais dans l'entrée et n'osais pas bougé, qu'allait-il se produire? Et si je n'aimais pas ce qu'Amy avait à m'apprendre? Et si c'était un piège? Elle aurait toute les raisons du monde de me tendre un piège et de laisser le FBI faire le reste. 

Alors que j'apperçu du coin de l'oeil la piscine qui prenait une bonne partie de la cour d'Amy, un sentiment de déjà vu me pris par surprise. J'étais déjà venu ici, mais c'était plus que cela...c'était comme si je mettais le pied dans une autre vie. Je poussais la porte de bois de la clôture et m'aventurais dans sa cour, observant l'eau turquoise qui miroitait au coucher de soleil. Je n'aurais pas dû abuser de sa confiance et entrer chez elle comme un voleur, mais c'était plus fort que moi...je me rappelais être venu ici, avoir été heureux ici. 

J'essayais de te déchiffrer...Tu es toujours entrain de me déstabilisé. 


Je me rappelais un matin ensoleillé et affreusement chaud, je revoyais Amy nageant dans l'eau clair et mon coeur se serrait dans ma poitrine, l'envie de la prendre dans mes bras était si fort que sa m'en coupait le souffle. Je me souvenais de la fraicheur de l'eau et du sourire malicieux d'Amy alors qu'elle me fit tomber dans sa piscine. Un sourire, doux et incertain...son regard rempli de question et je sentais le rouge me monter au joue. Je ne comprenais pas les sentiments qui me réchauffait le coeur. 

Pour la première fois de ma vie...Je ne suis pas certain que j'aurais choisit la Russie. 


J'avais envie de pleurer alors que je me rappelais distinctement la voix d'Amy alors qu'elle me souriait. 

Des fois il faut tout de même accepter de perdre le contrôle, tu sais. 


J'entendis mon nom et ne me retournais pas, les yeux rivés sur l'eau et perdue dans se bout de souvenir qui ne faisait pas beaucoup de sens à mes yeux, mais qui me donnait encore plus envie de me rapprocher d'Amy de la laisser être celle qui briserait mes ramparts. Elle s'approcha, j'entendais ses pas dans l'herbe. 

- Tu m'as fait tomber dans cette piscine. L'accusais-je doucement. Je ne sais plus pourquoi. Nous étions mal à l'aise tout les deux. Mais il faisait chaud...et j'avais envie de t'embrasser. 

Je me tus et me râclais la gorge. Peut-être que c'était trop d'information? Je me retournais vers elle lentement. Elle tenait un livre dans ses mains et m'observais avec attention, surveillant mes mouvements. En la voyant, tout mes doutes s'envolèrent. Ce n'était pas du tout un piège. Je me tenais là et j'avais un million de question à lui poser. Nous nous assirent sur les chaises longues près de la piscine, malgré notre malaise, moi de ne pas me souvenir d'elle, elle sans doute de devoir me traiter comme un étranger. 

- Est-ce que je...

Je refermais la bouche, je ne savais pas vraiment comment formuler ce que je voulais dire. Tout se bousculait dans ma tête et je voulais tout dire en même temps. Avec Alexei j'étais toujours silencieux parce que je savais que ce que je disais pouvait et allait être utilisé contre moi, avec elle...avec Amy...je ne ressentais aucune pression, aucune limite. 

- Parle moi de...de nous. Des cinq ans que je n'arrive pas à retrouver dans ma mémoire. 

Il était debout devant le rebord de ma piscine. Le reflet de l'eau était magnifique, mélangé avec ses yeux. J'hésite quelques secondes avant de m'approcher. Il semblait si calme lorsqu'il était perdu dans ses pensées comme cela. Je ne sais pas à quoi il pensait et j'avais envie de le savoir. Pourtant, le Nikita d'avant et celui de maintenant était toujours aussi indéchiffrable. Je laisse échapper un faible rire, presqu'inaudible et je me passe une main sur la nuque. 

- Ouais... Il s'était passé quelque chose là veille de cette journée là. Il fallait qu'on te prépare pour une infiltration... 

J'espérais que je ne venais pas de lâcher une bombe trop énorme, trop tôt. Je sais qu'il était très pudique à propos de ses cicatrices. Il l'a même toujours été, même maintenant. Je me mords la lèvre ne sachant pas quoi répondre. Il avait eu le gout de m'embrasser à ce moment-là? Nous étions constamment dans des malaises et soudain, je venais de comprendre pourquoi. Il avait déjà des sentiments pour moi à cet époque. J'en avais aussi. Je serre mon livre contre mon ventre, sans me faire mal. Son regard sur moi me faisait chaud au coeur. Il n'était pas aussi dure que les premières fois. Je tourne le regard vers les chaises longues et sans paroles, nous décidons de nous y assoir. Je m'assois sur celle de gauche, celle la plus proche de la porte. Par réflexe et par précaution. Je m'assoir en indien, comme à mon habitude en gardant mon livre dans mes mains. Ça m'empêchait de trembler. Je regarde le sol alors qu'il bégaye pour me poser des questions. Il ne semblait pas savoir par quoi commencer. Je lève les yeux vers lui lorsqu'il me demande de lui parler de nous. Des cinqs dernières années de sa vie. Je soupire. Je devais me lancer sans lui donner beaucoup trop d'informations. Il pourrait en avoir mal à la tête. 

- Eh bien... Nous nous sommes rencontré au CSI, tu vois? Nous sommes collègues. On travaille dans la section des armes à feu, la balistique. Enfin, c'est jusqu'à ce qu'Horatio nous mette constamment sur le terrain à faire des missions d'infiltrations. 


Je me tais quelques secondes cherchant ce que je voulais réellement lui dire. Ce n'était pas important. Parler des missions, de notre travaille. On s'en fichait, je m'en fichais et il s'en fichait probablement. Je détourne le visage vers la piscine. 


- On a découvert assez rapidement qui nous étions réellement. Je veux dire, j'ai compris qui tu étais et tu as compris qui j'étais. On s'est battu. Un peu comme à l'hôtel. Je me mords la lèvre. On a finit par faire une sorte de pacte. Qu'on n'était pas obligé de s'aimer mais que nous allions devoir nous faire confiance et garder le secret de l'autre. Et ensuite... Ensuite tellement de chose ce sont passés. 

Je pourrais parler de la mort de Xavier, de notre baiser lors de la première mission, de nos soirées à se saouler... son strip-tease. J'eus un vague sourire à cette pensée. Je réfléchis quelques secondes.

- Il y a cette fois, ou nous sommes étions dans une mission d'infiltration dans un bar de danseurs. On a été compromis et tu as tué cette fille qui me tenait à la gorge, une russe. On s'est retrouvé dans une engueulade tout les deux. Tu m'as dis que ta plus grande peur était de voir les gens que tu aimais partir. 


Je me mords la lèvre alors que je reporte mon regard vers Nikita qui était toujours immobile. La seule chose que j'avais envie de lui dire, c'était que je l'aimais.Que j'étais  amoureuse de lui, que je ne voulais pas passer un autre moment de ma vie sans lui. Je voulais vivre avec lui, je voulais le lui proposer à notre souper. Je voulais que l'on développe notre relation encore plus. Je voulais fonder une famille avec lui. Je me ressaisie quelques secondes. Et porte mon regard sur mon livre. 


- On ne t'a jamais abandonnés. Nous étions une famille tout les trois.  Toi, Andy et moi.  

Nous nous sommes rencontrés au CSI. Peut importe à quel point je forçais ma tête...rien ne me revenais. Je ne pouvais même plus me rappeler à quoi ressemblais cet endroit. Je hochais la tête, l'encourageant à continuer. Elle me dit doucement que nous étions collègue, je levais les yeux vers elle, Alexei m'avait dit que nous étions collègue, mais il m'avait dit que nous n'étions rien d'autre, qu'elle était ma mission...il mentait comme il respirait, Amy ne pouvait pas être que cela. Pas avec cet océan d'émotions qui m'étouffait. Elle me parlait de moment que nous avions vécu, mais je ne reconnaissais rien de ce qu'elle me disait. Je me sentais coupable, elle me regardait avec espoir, avec tellement de vulnérabilité et je n'étais même pas foutue de me rappeler une petite seconde de ce qu'elle racontait. Selon elle, nous avions découvert nos véritables identités ce qui nous avaient poussé à nous battre et faire un pacte. Si je gardais son secret, elle garderait le mien. Puis elle soupira en murmurant que tant de chose c'était produite depuis. 

- Tell me. Demandais-je doucement. Tell me everything. 

Tell me everything because it hurts to forget about you...

Puis elle me parla d'une mission que nous avions eu, dans un bar quelconque. Nous y avions été compromis et j'avais tué une fille qui la retenait par la gorge et menaçait de la tué. Je relevais la tête rapidement, un petit sourire aux lèvres parce que ça...ça je m'en souvenais. C'était l'une des premières choses à me revenir. 

- Je m'en souviens. C'est flou, mais je m'en souviens. C'est la première chose qui me soit revenu étrangement...

Mais elle continua et m'expliqua que nous nous étions engueulé par la suite et que j'avais fini par lui avouer que la chose qui me terrifiais le plus au monde était de voir ceux que j'aimais partir. Je rougis, sentant mes joues brûler. Je lui avais avouer ça? Personne au monde n'avait jamais entendu ses mots...sauf elle. 

- Je t'ai avoué cela? J'ai dû te faire confiance...Je ne laisse personne si près de moi d'habitude. 

Elle murmura qu'ils ne m'avaient jamais abandonnés, elle et Andy. Je devais la croire puisque même après que j'avais essayer de la tué, elle essayait toujours de m'aider et me redonner les morceaux de moi que j'avais perdu. Je fixais le ciel, un peu déboussolé.  

- Andy? Tu veux dire Andrew? Demandais-je. 

Je soupirais et me massais les tempes, c'était chaotique dans ma tête. Je ne parvenais pas à mettre tout les morceaux ensemble. J'appuyais mes coudes sur mes genoux et la tête basse, je fermais les yeux, essayant de me rappeler cinq ans plus tôt le moment où j'avais rencontré Amy et Andy...

- Je connaissais Andrew...Andy? Demandais-je

Je lève les yeux vers lui lorsqu'il m'avoue que c'était la première chose qui lui était revenu à l'esprit. Ce souvenir de la boite de nuit, avec les russes. Je ne m'attendais pas vraiment à celui-ci, mais c'était quand même rassurant de savoir que celui-ci était un souvenir un peu moins flou dans sa tête.  J'hoche la tête lorsqu'il avoue que personne n'était au courant pour sa peur la plus profonde. 
 
- Oui, je sais ça et à propos de tes cicatrices. 
 
Il m'avait presque tout raconté. Je voulais qu'il sache que j'étais au courant de tout. Pas dans un but malicieux, seulement que je savais qui il était et une bonne partie de son histoire. Je voulais qu'il voit qu'il m'avait toujours fait confiance et qu'il pouvait toujours le faire. Qu'il n'était pas obligé d'être méfiant avec moi. Je me mords la lèvre lorsqu'il essaye de replacer Andy. 
 
Allez Nikita, tu dois te souvenir de ton meilleur ami. 
 
J'hoche la tête lorsqu'il le replace comme étant le Andy qui était toujours dans les parages. Le gars avec qui j'étais constamment depuis son accident. Je cherchais un moment depuis un an et demi qui pourrait l'aider à se rappeler d'Andy. Il y en avait bien un, mais c'était un peu "dark" comme souvenir. Non, en fait c'était carrément "dark". Je me décide finalement à décrire sa relation avec lui. 
 
- Andy est ton meilleur ami, Nikita. Il était venu au CSI pour aider en tant qu'informant criminel, mais il n'est jamais reparti. Nous sommes tout les trois une famille. Andy est comme un frère pour toi. 
 
Il y a tant de moments que je pourrais lui parler. J'ai tant de chose à lui dire, à lui rappeler mais en ce moment, c'était surement un trop plein d'informations. Il allait avoir mal à la tête. Je le voyais déjà se frotter les tempes parce qu’il tentait de trop se rappeler. Je tourne mon regard vers les portes de ma maison avant de reporter mon regard vers lui.
 
- Ce que je veux dire, c’est que tu peux lui faire autant confiance que tu me fais confiance à moi. Nous avons absolument tout vécu ensemble, tout les trois.
 
Je décroise mes jambes et les laisse pendre sur le côté de la chaise longue, frôlant celles de Nikita. Ça me donnait le gout de pleurer tout ça. Je n’avais jamais aimé avoir l’air faible, mais en ce moment, je ne pouvais tout simplement pas me retenir. C’était plus fort que moi. Quand on perds la personne la plus importante dans notre vie, on ne sait tout simplement plus ou donner de la tête.
 
- Il-il y a cette fois, en Italie. J’avais décidé de partir sans vous et vous vous êtes pointé quand même à mon hôtel. Je laisse échapper un rire. Il fallait que je te force à prendre des médicaments parce que tu étais blessé. Il y a eu ce bal, dans la demeure de mon père, un bal masqué. Nous avons dansé ensemble pendant longtemps avant que-que je panique et que je m’en aille. J’avais réussi à trouver un balcon. Je ne pensais pas que tu allais me suivre, me retrouver là. J’avais compris à cette soirée que-que ce que je ressentais était beaucoup plus fort que ce que j’arrivais à contrôler et j’ai paniquée.. 

Comment est-ce que tant de chose pouvait m'échapper? J'avais partagé avec Amy toute les parties de moi qui me faisait le plus mal et je n'arrivais à me souvenir de rien. J'étais frustré contre moi-même. Elle me parla de Andy, même si au plus profond de moi, se nom n'évoquait aucun souvenir. À l'écouter parlée, j'étais proche de cet homme, moi qui n'avait jamais eu de famille, je le traitais comme mon frère. Le fait qu'il était informant criminel me fit sourire. Je savais choisir mes amis. Si...si je pouvais le considéré comme un ami. Après ce que j'avais fait à Amy et après que j'avais disloqué l'épaule d'Andy qui n'essayait que de me traduire ce qui se passait...je n'étais pas certain d'avoir le droit de l'appeler mon ami.

- Il parle Russe. Son accent est à peine perceptible. Je ne sais pas où il a apprit...je...je ne me rappelle pas de lui. Tu me dis que je le connais et je te crois, mais...il...il n'est nulle part dans ma mémoire. Tout ce que je sais c'est qu'il parle ma langue maternelle. Il m'a dit la vérité dans cette chambre d'hôpital lorsque je me suis réveiller. Si tu es certaine que je peux lui faire confiance...alors considère que c'est une chose faite.

Je sentis la jambe d'Amy effleuré la mienne et je baissais les yeux, j'avais été proche d'Amy, je le sentais dans mon cœur et dans mon corps. Peu importe se qu'Alexeï disait...je savais, sans m'en souvenir que j'avais été très proche d'Amy. Elle en savait trop pour moi pour avoir seulement une collègue parmi tant d'autre. Je vis son regard triste et les larmes qu'elle refusait de laissée couler, je me penchais pour prendre sa main, mais je me retenus, mes doigts frôlant les siens. Je me reculais doucement, j'avais essayer de la tué, elle ne voudrait sans doute pas de mon support. Je pouvais sentir le besoin de la toucher brûler dans mes doigts. Je voulais effacer la tristesse qui colorait son visage et faisait trembler son menton. J'avais une boule dans la gorge, je me sentais désespéré et perdu. Je ne savais plus comment agir. Elle me parla d'une soirée en Italie, ou moi, elle et Andy avions été à un bal. Nous avions danser ensemble et l'air doux d'une chanson me revint en tête. Elle m'avoua que cette soirée elle avait paniqué face à ses sentiments et qu'elle avait réaliser qu'ils étaient hors de son contrôle.

- Nous avons danser? Was I...Was I good to you? Demandais-je tout bas. I wish I could remember...

J'essayais de m'imaginer ce que se serais de la prendre dans mes bras. De sentir ses mains sur mes épaules et sentir son souffle contre ma joue. La chanson devenait de plus en plus clair, et je reconnaissais une vieille chanson. La seule qui me rappelait des bons moment de mon enfance. Mon cœur manqua un battement, je laissais échapper un soupir tremblant.

- Tu...Tu m'aimais n'est-ce pas? Demandais-je presque timidement, avec un brin d'espoir.

Je fini par lever les yeux vers elle et je pris doucement son livre de ses mains et le déposais à côté d'elle. Je relevais son menton doucement pour qu'elle me regarde. Je voyais dans ses yeux verts a quel point cela la blessait que je ne me rappelle de rien. J'aurais voulu me rappeler. J'aurais aimer pouvoir lui dire que oui, je savais de quoi elle parlait, que se moment qui avait été si important pour elle...pour nous, je ne l'avais pas oublié. Je ne le pouvais pas et cela me brisais.

- Can't help falling in love with you...c'était la chanson sur laquelle nous avons danser...je ne sais pas comment je le sais. C'est...pourtant c'est là. Dis-je en pressant un doigt contre ma tempe. Et...et là. Dis-je en mettant ma main contre mon cœur.

Je n'en pouvais plus d'être dehors, je voulais...je voulais entrer, pouvoir regarder les photos sur les murs, respirer l'odeur familier de la maison d'Amy. Je voulais un endroit où je me sentais chez moi, même lorsque je ne me rappelais plus qui c'était exactement. Je lui tendis ma main, mon cœur battant dans tout mon corps.

- Rentrons...S'il te plait?

J'arrête de parler soudainement. Oui. Nikita était parfait. Il était parfaitement imparfait et c'est ce que j'aimais chez lui. Je l'aimais comme il était. J'avais l'impression de ne plus arriver à respirer. J'avais trop d'émotions qui se bousculaient en ce moment. Le mal à mon ventre revenait en force. Je le vois s'approcher mais se résigner et se rassoir. Mon coeur avait cessé de battre pendant plusieurs secondes. Il ne se souvenait pas d'Andy. Il ne s'en souvenait pas pour le moins du monde, mais je savais, au fond de moi, que je pouvais lui faire confiance pour l'accepter. 

Ça m'amusa un peu que la première chose que Nikita demanda à propos de cette soirée était s'il avait bien dansé. S'il avait été correcte pour danser. Je savais que Nikita n'était pas le meilleur danseur. Il savait faire un striptease comme un dieu mais il était capable de danser comme un pied. Pourtant, durant cette soirée, cette soirée qui avait si mal terminée, il avait bien dansé. 

- Non.. non pas du tout. Tu étais parfait. 


Je détourne le regard. Ça me faisait si mal de me souvenir de tout cela et de voir la confusion dans son regard. Voir qu'il ne savait pas de ce que je parlais, qu'il ne comprenait pas ce que tout cela signifiait. Il y a eu un énorme silence avant qu'il me pose la question. Est-ce que je l'aimais?  Bien sur. Surement qu'il s'imagine que ce n'est plus le cas maintenant. Parce qu'il m'a presque tuée. Mais j'étais déjà le genre de fille un peu folle par moment alors est-ce que je l'aimais, toujours? J'hoche la tête faiblement. 

- C'est toujours le cas. murmurais-je. 

Je ne savais pas s'il m'avait entendu, mais ça faisait du bien de le dire. De le dire avec ma voix et non simplement y penser. Si je restais assise une minute de plus, j'allais me mettre à pleurer comme un enfant et je ne voulais pas. Je sentis sa main contre mon menton et je relève la tête vers lui. Je du faire un effort surhumain pour ne pas détourner mon regard ou fermer les yeux. Je devais avoir l'air d'une gamine qui pleurait une rupture au secondaire. Je renifle faiblement alors qu'il me dit qu'il se souvenait de la chanson sur laquelle nous avions dansé. Il s'en souvenait vraiment? Un petit sentiment d'espoir me parcourus. Je le regarde se lever et me tendre la main, me disant qu'il voulait entrer. J'hoche la tête et lève ma main pour prendre la sienne. Le sentiment de sentir sa main contre la mienne, ses doigts enlacer les miens. C'était indescriptible. J'avais l'impression de me retrouver de nouveau à ce bal masqué ou, incertains que nous étions, nous dansions. J'avais ce même sentiment que je n'arrivais pas à contrôler. Je me lève avec son aide et nous marchons jusqu'à ma porte pour l'ouvrir et se retrouver chez moi. La nuit était tombée. Il faisait noir, mais les lampes de mon salon éclairaient le tout. 

 Je le laisse faire son chemin. Il ressemblait à un petit garçon qui découvrait une grotte rempli de trésor. Il s'approchait de toutes les photos et regardait partout. Je me retire dans la cuisine pour prendre mes anti-douleurs. Mon ventre me faisait souffrir. Je les avale d'un coup avec un peu d'eau et m'accote contre le comptoir. Je ne sais pas ce qui était le plus douloureux. Que Nikita ne se rappelait de rien ou que mon ventre me faisait souffrir. Je prends une bonne respiration pour me calmer et je retourne dans mon salon. Nikita y était assis avec un cadre dans les mains. Je croise les bras et m'approche doucement. 

- Canada. On y est allé pendant une semaine pour rencontrer la famille à Andy et pour... des vacances. Andy a prit cette photo à notre insu pendant que tu essayais de me mettre des patins dans les pieds. 

Je m'approche du divan et me laisse tomber à côté de lui en regardant la photo. Je ne savais pas patiner et il m'avait aidé à mettre mes patins et a simplement monter sur la glace. J'étais certaine que j'allais mourir sur cette patinoire. Et ça me faisait encore rire aujourd'hui. Je m'étais calmée, ça faisait du bien. Normalement, je m'aurais blotti contre lui, mais je me retenais. Il ne fallait pas que je pousse de la sorte. Il ne reconnaissait rien. Je me contente donc de rester assise là, à côté de lui. J'observe la photo. 

- C'était les seules vacances qu'on a réellement eu depuis des lustres. Après tout ce qui c'était passé en Russie, nous en avions eu grandement besoin. 

Je retenais mon souffle et l'observait avec espoir, la main tendu vers elle, je me sentais vulnérable, je lui montrais les craques dans mon masque. Elle hocha la tête et posa sa main dans la mienne. Une partie de moi se sentie soulager, qu'elle décide de me donner une chance. Je l'aidais à se lever doucement. Nous entrèrent chez elle, laissant le ciel étoilé derrière nous. Je me sentais rempli d'adrénaline, mon cœur battait très fort contre mes côtes. Je ne savais pas si c'était la présence d'Amy ou le fait que les cinq dernières années étaient gravé partout chez Amy. Qu'est-ce que j'allais découvrir à propos de moi-même? Je n'aimais pas du tout l'idée d'être un déserteur, mais l'homme que j'avais été et l'homme que j'étais maintenant n'était pas le même. Je m'avançais dans le salon d'Amy et regardais les quelques cadres qui décoraient la pièce. Je me sentais comme un enfant. J'avais peur de toucher les cadres et en même temps je ne voulais rien d'autre que d'en prendre un pour les examiner de plus près, voir les visages souriant d'Amy et Andrew...Andy. Je ne voulais rien toucher autour de moi, de peur de tout brisé. Je pris place sur le divan et un cadre, plus petit que les autres attira mon attention. L'image était claire, Amy était assise sur un banc d'Aréna et j'étais agenouillé devant elle, un petit sourire aux lèvres alors que j'attachais une paire de patin à ses pieds. D'une main tremblante je pris le cadre, me sentant aussitôt nerveux, comme si à tout moment on allait me l'enlever. J'entendis Amy m'expliquer que c'était une photo d'un voyage que nous avions fait au Canada pour aller rencontrer la famille d'Andy. Je fronçais les sourcils.

- J'ai rencontré sa famille? Demandais-je tout bas.

Tout était tellement loin, tellement nouveau... J'effleurais la photo de mon pouce. Combien de gens avais-je oublier? Combien de moment important s'était effacer de ma mémoire. Je regardais cette image et j'avais l'air...tellement différent. Lorsque je pensais au Canada, je ne me rappelais rien d'autre que les missions que j'y avais fait, et une voiture argentée pris dans la neige. J'avais été pris dans une voiture...enfin, je crois. Je me rappelais vaguement la voix d'Amy me dire que nous allions mourir manger par un orignial. Je me retournais vers elle, en essayant de camoufler mon sourire.

- Nous étions pris dans une voiture. Dis-je amusé. Pourquoi croyait tu que nous finirons manger par un orignal?

Par moment je pouvais presque me rappeler, c'était tellement familier, c'était comme oublier un mot, l'avoir sur le bout de la langue sans pouvoir toute fois le dire. Mon sourire s'effaça doucement alors que je reposais les yeux sur la photo de moi et Amy. Même si j'arrivais à me souvenir de ce que ma vie avait été...j'avais tué 9 personnes, tout ce que je pouvais espérer, c'était la prison. Je soupirais et passais une main dans mes cheveux. Je reposais doucement le cadre où je l'avais pris. Je me retournais vivement alors qu'Amy mentionne que nous avions été en Russie. Tout les trois? Je n'avais pas été assez stupide pour les emmener dans mon pays natale en sachant fort bien quel traitement nous réservions aux déserteurs? Je retenus mon souffle.

- Tu es déjà aller en Russie? Demandais-je. Avec moi?

Je vis son regard, et compris qu'elle ne voulait pas parler de ce voyage. J'avais le sentiment que notre vie était mouvementée et que pour chaque souvenir heureux, nous avions trois cauchemars à raconté.

- Je...oublie cela, je ne veux pas...j'ai les mains tachés de sang, pas besoin d'en ajouter plus.

J'avais assez tué, assez battu et brutalisé...tout ce que je voulais en se moment c'était un instant de paix, sans personne pour me dire ce que je devrais être et un peu de repos. Je ne voulais pas me rappeler de toutes les horreurs que j'avais fais dans les dernières cinq années. Je voulais me rappeler de ...moi, qui j'étais et ceux qui était devenus ma famille. Je ne voulais rien d'autre que comprendre ce qui m'avait poussé à me détourner de la Russie.

Je levais les yeux vers Amy et vis son regard, posé sur moi avec attention, comme si...comme si j'étais important pour elle, comme si je voulais dire quelque chose. Ma gorge se serra, personne ne croyait que j'étais important...j'étais une arme comme les autres, mais pas aux yeux de cette fille.

- Est-ce que je...Dis-je sans savoir pourquoi.

Elle attendit patiemment que je sois en mesure de trouver les mots.

- Est-ce que je t'aimais aussi?

J'avais l'impression que oui, que c'était la raison pour laquelle je ne pouvais terminée ma mission, pourquoi elle me déstabilisait autant et pourquoi elle semblait connaître toute les parties de moi que je prenais soin de cachée. Je ne comprenais pas pourquoi elle aimait un homme comme moi...une arme, un assassin, un outil. Sûrement elle méritait mieux que moi.

Je l'écoute tranquillement et attentivement à chaque souvenir qu'il me racontait qu'il arrivait à se souvenir. Tout était toujours flou, mais il arrivait à se souvenir de certains éléments important. Je me retiens de rire lorsqu'un vague souvenir d'une voiture prit dans la neige lui passa dans la tête avec le fameux Rémi, l'orignal des voisins de la famille d'Andy.


- Je n'ai jamais été une fan de neige, dis-je en pointant mon visage sur la photo qu'il tenait dans ses mains. En regardant bien, on pouvait voir la moue que je faisais alors qu'il m'attachait des patins dans les pieds. Vous m'avez forcé à faire du patin parce que je ne savais pas en faire et pour vous c'est presqu'une insulte. 


Je me recule le dos pour l'accoter contre le dossier de mon divan. Me tenir droite sans appuie me faisait mal un peu, mais grâce aux anti douleurs, c'était beaucoup moins douloureux.

- C'était une tempête énorme et nous avions presque heurté un orignal. La voiture ne voulait plus démarrer et nous avons resté coincé la pendant deux heures. 


...Et puis nous avons du trouver des moyens de se réchauffer puisque la température était très froide et que j'allais finir frigorifiée. Je décide, cependant de garder cette information pour moi. Je ne sais pas comment Nikita prendrait ce genre d'informations à ce stade. Je croise faiblement les bras alors qu'il se met à demander à propos de la Russie. Je baisse le regard ne sachant pas quoi lui dire. Je reporte mon regard vers lui lorsqu'il dit de laisser faire parce qu'il avait assez de sang sur les mains comme cela. Est-ce qu'il regrettait les meurtres qu'ils à fait ces derniers jours? 

- Non. Ce n'est pas toi qui a du sang sur les mains pour celle-à. 

Cette phrase avait sorti toute seule. Alexei devait surement lui avoir déjà dit pour Federov. En fait, j'étais certaine qu'il s'avait donné un plaisir à lui avouer pour Federov. Je soupire et décida de changer de sujet. J'avais encore beaucoup de cauchemars. Voir le sang de Federov se retrouver sur les murs, me réveillant en panique lorsque j'étais seule. Des cauchemars que je ne leurs avais jamais avouer. Ni à Nikita ni à Andy. ù J'allais ouvrir la bouche quand sa question me surpris. Un long silence s'installe pendant quelques secondes. Je cherchais mes mots. J'étais déstabilisée. Je connaissais la réponse, je la connaissais très bien. Mais lui dire que oui, lui dire qu'il m'aimait, c'était ne lui donner aucun choix. Je me mords la lèvre et le regarde dans les yeux. 

- Did you? 


Je savais malgré tout qu'il avait la réponse très près de lui. Il l'avait dans la tête. Il fallait seulement qu'il la trouve.