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I'm not addicted to alcohol or drugs, I'm addicted to escaping reality.
 
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 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]

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Andy Huntington

Andy Huntington


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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 4 EmptyMar 21 Juin - 0:00

Je m'étais lever en vitesse pour préparée du café. Amy paressa dans le lit jusqu'à ce que nos deux tasses soient prête. Je ne savais pas tellement pourquoi je m'étais levé en me sentant optimiste. J'avais le sentiment que peut-être, aujourd'hui mènerait à quelque chose. Je tendis une tasse de café à Amy et m'assis sur le futon de notre suite en passant par dessus les bouteille de boisson vide. J'en ramassais plusieurs sur mon chemin pour les mettre au recyclage. Amy soupira et me rappela qu'Alexei Vassily venait de ruiner nos plans, que sa présence allait faire en sorte que Nikita ne nous ferait pas confiance. J'eus un petit sourire et secouais la tête.

- Nikita déteste Alexeï autant que nous, même si sa mémoire a passé au blender. Lui dis-je.

Je bu mon café et m'avachi sur le futon, m'appuyant contre les coussins. Amy ne semblait pas très convaincue. Je la comprenais, se laisser espérée voulait dire qu'elle souffrirait plus au final, si Nikita ne retrouvait pas la mémoire. Elle fronça les sourcils un moment, comme si elle était perdue dans ses pensées. Puis elle me dit que nous devions inévitablement nous débarrasser d'Alexeï. Je levais la tête, les yeux brillants. Je ne demandais que sa. Me débarrasser de Vassily pour de bon était mon souhait le plus cher. Je lui fis un sourire satisfait, mais Amy s'empressa de me remettre sur le droit chemin. Personne ne tuerait Alexeï Vassily. Je fis un petit clind'oeil à Amy. Ce qu'elle avait essayer de me dire et que j'avais compris de travers, c'était que nous devions éloigner Alexeï de Nikita pour que nous puissions lui donner une raison de nous faire confiance.

- Qu'est-ce que tu suggère? Demandais-je. On donne son nom à Caine ou Calleigh? On l'enferme dans sa suite? Je placarde sa chambre de photo de voiture? L'éloigner sera difficile.

Je soupirais et bu mon café lentement, mais trouvant tout de même le moyen de me brûlée la langue. Nous allions devoir forcer la main d'Alexeï et le forcer à nous laisser parler à Nikita. Je soupirais.

- On va devoir parler avec Alexeï. Le convaincre de nous laisser le voir. Sa...sa ne sera pas facile. Alexeï est un visage familier pour Nikita... Et puis Alexeï ne nous laissera jamais l'approcher. Nous allons devoir le manipuler. Le forcer à nous laisser le voir.

Je me redressais et posais ma tasse de café vide sur la table basse.

- À moins que nous attendions qu'Alexeï soit occupé ailleurs et que nous nous infiltrions dans leur suite.

Je me levais et parcouru la chambre jusqu'à mon sac pour en sortir des vêtements, juste des jeans et un polo. Je me changeais là, sans même attendre. Nous n'avions vraiment pas une seconde à perdre. Chaque secondes que nous perdions nous éloignais de Nikita. Une fois habillé je m'assis sur le lit ou Amy était toujours assise. Je lui fis un petit sourire.

- Nous allons infiltrer leur suite. Dis moi que nous allons infiltrer leur suite. Lui dis-je avec enthousiasme.

Amy leva les yeux au ciel, mais accepta. J'attendis donc qu'elle soit prête à partir, habillée, peigné, légèrement maquillé et un regard déterminer sur le visage. Nous guettèrent le corridor et attendirent qu'Alexei sorte de sa suite, je le voyais par le petit trou de la porte. Aussitôt, Amy et moi coururent dans notre suite. Nous sortirent par la cours de notre suite et firent notre chemin entre les épais palmiers. Le ciel était plutôt gris dehors et le vent c'était levé. Caché par les arbustes et palmiers, nous attendirent et traversèrent la clôture de bois séparant notre cours de celle de Nikita et Alexeï. Passer par dessus la clôture n'était vraiment pas difficile. Les portes françaises étaient ouvertes et les rideaux dansaient dans le vent. En silence nous traversèrent la cours et entrèrent par les portes françaises. La chambre était en tout point semblable à la nôtre.

- Je prend la cuisine et le salon, je te laisse la chambre et la salle de bain.

Nikita devait être près, ses choses étaient partout dans la chambre. Des vêtements, un glock, un vieux porte feuille, une paire de gant de cuire. Le salon pourtant était vide, Nikita ne s'y trouvait pas. La télévision était fermée et l'odeur du Cologne de Nikita flottait dans l'air. Quelque chose de frais, presque froid, mais doux. Je me dirigeais vers la petite cuisine et trouvait la théière pleine, mais toujours pas de Nikita.

- Amy il est n'est pas dans la cuisine ni dans le salon, tu l'as trouvé?

- Vous êtes passé par la porte arrière je suppose? Me demanda la voix arrogante d'Alexeï.

Je me retournais pour le trouver appuyer contre le cadre de porte, un sac de fruit dans les bras, son déjeuner sans doute. Il semblait froid et pas du tout d'humeur à jouer. C'était trop beau espérée qu' Alexeï ne se pointe pas.

- Vous ne le trouverai pas ici. M'avertit-il.

Je ne dis rien. Je savais d'instinct qu'il devait avoir au moins un couteau sur lui, si pas un fusil. Il s'approcha de moi avec une grâce féline. Il s'arrêta tout près de moi et malgré mon avantage de grandeur, je sentais le chaos que Alexeï possédait.

- He will not come back to you. He hates you.


Alexeï croisa les bras et me jeta un long regard de haut en bas, son regard s'attardant sur mes poignets nus, couverts de cicatrices et de dessins. Il fis la moue et pencha la tête sur le côté.

- C'est jolis tes poignets, c'est toi qui t'ai fait sa? Qu'est qu'ils chachent tes barbeaux?

Je retenus mon souffle et pris par la gorge avant de le plaquer contre les armoire de la petite cuisine. Alexeï sourit moqueur.

- Ah...Je vois. Tu te coupes. How ugly Andrew.


Sans penser je lui enfoncais mon poing au visage, sa tête heurta les portes d'armoires, il ne pu retenir un petit bruit de douleur et cela me donna envie de le frappee encore wr encore, je me retournais pour partir. Je partis sans claquer la porte et attendit Amy dans le couloir. Alexeï la bouche et le nez en sang me sourit innocemment et avant de fermée la porte derrière nous, nous appris une dernière chose.

- Vous êtes trop tard, il l'a sans doute déjà tué.

Encore tremblant de rage, je retournais à notre suite, Amy sur les talons. Je passais ma main dans mes cheveux et remarquais que mes jointures étaient enflées. Je ne m'en souciais pas, cela en avait valu la peine. Je l'aurais frapper encore si j'avais pu. Je me tournais vers Amy.

- Au moins on sait une chose. Nikita est ici et cherche à assassiner quelqu'un.

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Amy Williams
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Amy Williams


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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 4 EmptyJeu 23 Juin - 16:11

J'étais tellement perturbée par les évènements et par mes propres émotions que j'oubliais presqu'Alexis dans tout cela. Il était l'ex de Nikita et ils étaient en mauvais termes. Nikita détestait Alexei. Enfin... qui ne le détestait pas? Surement lui-même. J'hoche la tête pensive. Il fallait trouver un plan. Éloigner Alexei n'allait pas du tout être une tâche facile. Ce ne l'était jamais. Il avait réussi à nous retrouver lorsque nous étions parti au Canada dans la famille d'Andy. Il était un russe, un espion, un homme au service de son pays. Il ne reculerait devant rien. J'en ai déjà eu des exemples et j'en frissonnais.  J'écoute Andy m'exposer ses quelques solutions à notre problème et je ne pu m'empêcher de rire légèrement, la première fois depuis plusieurs jours, lorsqu'il mentionna de placarder sa chambre avec des photos de voiture. Oh Alexei et sa voiture. Depuis notre ultime mission en Russie, on dirait bien qu'absolument tout s'est passé en Russie, ou Andy avait volé la voiture d'Alexei, il lui arrive de recevoir des messages demandant sa voiture de nouveau. On en riait, la plupart du temps. Je secoue la tête faiblement. 

- Étrangement, pour Nikita, Alexei n'est pas nécessairement le seul visage familier. Les noms le sont également. 

Je dis cela avec un pincement au coeur. Il se souvenait de mon nom. Il ne me reconnaissait pas, mais au moins, il se souvenait de mon nom. Il avait des souvenirs raccroché à cela et je devais garder un espoir même si ça me faisait beaucoup trop mal. Je voudrais tellement pouvoir me blottir dans les bras de Nikita, lui dire que j'étais désolé de me fâcher contre lui quelques fois. Je voulais simplement lui dire que je l'aimais. Tout simplement ça. Je lève la tête de mon café que je tenais toujours dans mes mains.  Je regarde Andy s'approcher après s'être changé et me demander, presque supplier, que nous allons infiltrer la suite des russes. Je secoue la tête avec un faible sourire.

- Ils vont devoir aller déjeuner, non? Enfin, Alexei va surement vouloir manger quelque chose. Alors on pourrait s'infiltrer pendant ce moment-là. 

Je le pousse pour me lever et aller dans la salle de bain. J'avais besoin d'une douche chaude, brûlante si possible. Mon corps ne le supporterait pas, mais j'avais besoin de quelque chose pour me réveiller. Même si c'était douloureux. Je ferme la porte de la salle de bain et la verrouille. Je soupire et ouvre l'eau pour la laisser se réchauffer. J'enlève mes vêtements et glisse sous l'eau. C'était réconfortant. Pas autant que ce que je voulais, mais je devais faire avec ça. Je finis par sortir de la douche et m'habiller. Je sèche et peigne mes cheveux avant d'essayer de camoufler les énormes cernes et mon visage fatigué sous du maquillage.  

Je suivis Andy jusque dans la cours arrière. Nous montons la clôture de bois et j'eus un mauvais pressentiment. Cependant, je n'en dis rien. Il fallait que je garde la tête haute. Il y avait toujours une solution. Nous marchons dans l'herbe de la cours et en arrivant aux portes françaises, J'hoche la tête lorsqu'il me demande de prendre la chambre et la salle de bain. Je le regarde se rendre dans la petite cuisine et je reste plantée debout au beau milieu de la chambre. Il y avait des affaires à Nikita partout. Je soupire silencieusement et m'approche d'un chandail qui trainait sur le sol. Je me penche et le prends. Il était complètement noir et je pouvais sentir l'eau de Cologne de Nikita au travers du tissu. Je ne voulais pas sembler désespérée, mais il me manquait terriblement. J'entendis des bruits de pas et je tourne la tête. 

- Nikita? 

Je dépose le chandail sur le lit et me dirige vers la salle de bain. La porte était entre-ouverte. Il était surement à l'intérieur. Je prend une respiration alors que j'approche ma main de la poignée de porte. Je pousse la porte et je m'attends à y trouver Nikita,mais au lieu de cela, je ne trouve qu'une pièce vide. Je soupire et accote mon dos contre le cadre de porte. J'allais devenir folle si tout cela continuait. J'entendis des voix et des bruits sourds. Je fronce les sourcils et m'approche rapidement de la cuisine ou se trouvait Andy. Lorsque j'arrive, je vois Andy en train de frapper à coup de poing Alexei. Je pouvais entendre le rire d'Alexei. Je secoue la tête et n'eus pas le temps d'arrêter Andy avant qu'il sorte de la suite. Je lance un regard à Alexei et alla retrouver Andy dans le corridor. Je me retourne lorsqu'Alexie nous averti que nous étions surement déjà trop tard. Je secoue la tête et le regarde fermer la porte. Je sentis Andy partir alors je le suivis. Nous entrons de nouveau dans la suite. Andy était furieux, il tremblait. Je le voyais. Il avait de la difficulté à contenir ses émotions. Qu'est-ce qu'Alexei avait bien pu lui dire? Je m'approche de lui. Je secoue la tête à ses paroles. 

- Qu'est-ce qui s'est passé? 

Je me fichais de savoir que Nikita était allé tuer quelqu'un. Ce que je voulais, c'était retrouver celui que j'aimais et ne pas perdre mon grand frère. Je soupire et va dans la cuisine chercher une serviette humide et de la glace. Je retourne dans la chambre et m'assois sur le lit aux côtés d'Andy. Je le force à me laisser prendre ses mains. Il avait les jointures enflées et il y avait un peu de sang. Le sang d'Alexei évidemment. Je me contente de ne rien dire et j'essuis ses jointures avec la serviette humide.  

- On ne peut pas laisser Alexei nous déstabiliser comme il le fait.. Il se sert de nos failles contre nous. Tu le sais tout autant que moi. S'il te plait, ne le laisse pas te faire du mal.. 

Je lève les yeux quelques secondes vers Andy avant de les reporter sur ses mains. Je voulais pleurer, mais je me retenais. Je ne voulais pas pleurer devant lui. J'arrêtais pas de faire des discours de courage, mais en réalité, j'essayais de m'en donner à moi-même. J'étais tout sauf courageuse. J'étais en train de perdre tout espoir.  Je termine de nettoyer ses jointures et y place la glace sur ses enflures. 

- Ça devrait calmé l'inflammation. 
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Nikita Volkov

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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 4 EmptyVen 24 Juin - 16:24

Je marchais sur le trottoir, frottant mes mains et mes avant-bras. J'avais fais de mon mieux pour effacer le sang qui tachait ma peau, mais c'était peine perdue. J'avais l'air de sortir tout droit d'une boucherie. Les gens ne me portait pas attention, ils voyaient ce qu'ils avaient envie de voir et la vérité était loin sur leur liste. Mon point de rendez-vous avec Alexeï était à quelques mètres, dans un de ses restaurants de fast good Américain qui ne vendaient pas de vrai nourriture et qui était trop américain pour apprécier quoique se soit. J'allais devoir trouver le moyen de me nettoyer avant d'entré dans ce restaurant et de causer toute une scène. Je rebroussais donc chemin et décidais d'aller à l'hôtel, prendre une douche et me changer. Je sentais le sang de cette femme. J'enfouis mes mains dans les poches de mes pantalons et gardais la tête basse alors que j'entrais dans le motel. Je fis mon chemin rapidement dans les couloirs. Je ne perdis pas une seconde une fois dans ma suite. Je me déshabillais, laissant mes vêtements ensanglantés au milieu du salon. J'étais d'habitude ordonné et militaire dans tout ce que je faisais, mais avec Alexeï ici, son chaos m'envhaissais. Je marchais jusqu'à la salle de bain et fis couler l'eau de la douche jusqu'à ce qu'elle soit brûlante. J'avais besoin de me laver de tout ce sang et de ma culpabilité. Tué me laissais en générale indifférent, qu'ils meurent maintenant ou dans trente ans ne changeais rien, ils mourraient d'une manière ou d'une autre...mais cette fois-ci...cette fois-ci j'avais compris ce que la femme me disait. J'avais entendu chaque parole, chaque prière et chaque sanglot.

Je vous en supplie. J'ai un garçon de sept ans! Je ne peux pas le laisser seul!

Mes mains tremblaient alors que je me lavais, l'eau devenant rose. Je venais de condamner un enfant de 7 ans au même enfer que j'avais vécu...perdre une mère. Je tentais de calmer ma respiration. Je lui avais ouvert le ventre et j'avais brisé ses côtes pour prendre son cœur et l'ouvrir. Fedorov aurait été fier, c'était exactement ce qu'il m'avait appris, se détaché de tout, vider mon cerveau jusqu'à ce que seuls mes ordres reste. J'avais laissé son corps sur le plancher de sa salle à manger, la personne qui la trouverait aurait un haut le coeur. Je me sentais mal, coupable et confus...comment avais-je pu comprendre ce que cette femme me disait?

Non...s'il vous plait...je n'ai jamais rien fait de mal.

Je me rendis compte que je hyperventilais, je pris de grande respiration pour me calmer. Ce n'était pas moi, je ne paniquais jamais, dans le pire des cas je détruisais tout, mais jamais je ne cédais à la panique. J'avais tué une diplomate américaine, j'avais compris ce qu'elle me disait, je comprenais l'anglais, je...je crois que j'ai déjà su parlée anglais.

Non, non, non...tu ne peux pas me tuer...je t'en prie. Je ferais tout ce que tu voudra.

Elle ne pouvait pas me redonnée la mémoire que j'avais perdue. Je sortis de la douche et me séchais. Il restait près de trente minute avant que je ne doive rejoindre Alexeï au McDonald d'en face.

Je...me rappelle soudainement un bar, et la fille Amy, quelqu'un la prend par le cou. Je tire son assaillante dans le cou.

Je la protégeais? Mais elle était ma mission. Troublé, par le meurtre que j'avais commis et mes souvenirs, j'enfouis ma tête dans mes mains.

Mais qu'est-ce que j'étais devenu?

- Nikita?

Je me retournais en vitesse et apperçu le blond...Andrew je me rappelais et puis elle...Amy. Tout deux se tenait au milieu du salon, l'air aux aguets comme s'attendant à ce qu'Alexeï débarque à tout moment. Je m'éloignais d'eux. Je ne savais plus qui ils étaient, ni ce qu'ils voulaient dire pour moi, je ne pouvais faire confiance à rien ni personne.

- Stay away from me. Dis-je menaçant. Just stay away. Dis-je à mon grand étonnement en anglais.

La fille avança doucement et j'eux envie de la laisser s'approcher, mais si elle était réellement ma mission, elle pouvait très bien vouloir jouer avec ma tête.

- Do not come any closer. I can't trust you. I can't trust Alexeï, I can't even trust myself! I don't ...I don't know what I'll do if you come closer.

Ce flos d'anglais sortit de ma bouche sans que j'ai besoin de penser à mes mots. Je fus surpris et posais une main contre ma gorge. Mes cordes vocales et ma bouche se rappelait de l'anglais...mais pas moi. Je trouvais cela épeurant...je ne me connaissais plus.

- Nous n'avons pas beaucoup de temps, mais tu dois nous écoutée. Me dit Andrew.

- Non. Non. Ma tête ne suis plus...je ne sais plus du tout quoi croire. Laissez moi tranquille! Dis-je avec frustration.

La fille s'approcha et mon cœur fit un bond. Avant qu'elle ne puisse s'approcher plus, je sortis par la porte de la cour et le cœur battant, je pris le chemin du McDonald. J'entrais en trombe dans le restaurant et trouvait Alexeï a comptoir a flirter avec une fille, blonde et grande aux yeux gris. Lorsqu'il me vit, il laissa tomber la fille sans rien lui dire ou la regarder et m'entraina vers une table. Je pouvais voir le parc pour enfant, les piscines de balles. Alexeï avait toujours eus des goût étrange.

- Alors?

- La mission a été complété. Dis-je.

Alexeï hocha la tête, un petit sourire sardonique aux lèvres.

- Charmant.

Je levais les yeux vers lui. Il haussa les sourcils, avec questionnement. Je soupirais et ouvris la bouche pour parler, mais ce que je voulais dire m'étouffais.

- Ils sont venus. Dis-je. Le blond et la fille. Je...je ne comprends pas.

- Je t'ai dis de ne pas les laisser t'approcher. Soupira Alexeï. Sérieusement. N'a tu rien dans la tête? Ne comprend tu pas quand je te parle?

- Je me suis souvenu...d'un moment...j'étais dehors, on dirait un parking de boîte de nuit et... La fille...non...non, Amy est devant moi et une fille la tient par la gorge. Alors je tire son assaillante dans le cou pour la libérer. Pourquoi je protège ma cible?

Alexeï eut l'air surpris, comme si un tonneau d'eau froide lui était tomber dessus. Il se recompose rapidement et me sourit.

- C'était ta couverture. Tu étais son collègue. Tu la suivais partout.

Je ne peux m'empêcher de penser qu'Alexeï me cache des choses. Ce ne serait pas nouveau.

- Entends moi, haut et fort...tu ne l'as jamais aimé, c'était une facette de ta couverture.

- Oui...je comprend. Dis-je.

Même si je ne faisais pas confiance à Alexeï, ce qu'il disait avait du sens, ce n'était pas la première mission dans le genre que je prenais. Alexeï se prélassa sur la banquette et croisa les bras derrière sa tête.

- Quant à Miss Locarelli...les couteaux sont sa plus grande crainte. Utilise les pour te débarrassé d'elle.

Je hochais la tête.

- Nous retournons à Miami demain. M'avertit Alexeï. Sois prêt.

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Amy Williams
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Amy Williams


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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 4 EmptyLun 27 Juin - 14:15

Je termine de m'occuper d'Andy. Ça m'aidait beaucoup, ça me changeait les idées un peu et j'appréciais. C'est temps-ci, ma tête me faisait tellement mal puisque j'essayais de comprendre et de trouver une solution pour retrouver Nikita. En plus de la peur, je me sentais abattue par la perte d'espoir que j'avais à chaque fois que nous réussissions à retrouver Nikita ou simplement avoir un contacte avec lui. Je faisais de mon mieux pour le cacher, ce sentiment qui me fait sentir si briser à l'intérieur, mais parfois, je n'y arrivais pas.  Je soupire et me laisse tomber sur le dos sur le lit de notre suite.

- Alexei a toujours adoré jouer avec nos têtes.

Alexei Vassily était l'homme qui adorait mettre le chaos partout ou il allait. Il était celui qui réussissait toujours à jouer avec notre tête. Il arrivait toujours à faire douter et ne plus savoir à qui faire confiance. Il était excellent et nous avions déjà eu une expérience avec lui. Maintenant qu'il était au courant pour la perte de mémoire de Nikita, il allait essayer de lui faire un lavage de cerveau pour le retourner contre nous. Je ne voulais pas l'avouer, à Andy, à Horatio, mais j'avais l'impression qu'il allait y arriver.  Nikita avait travaillé si fort pour tout ce qu'il était devenu. Il avait tourné le dos à la Russie en décidant de rester avec le CSI et il était devenu une personne complètement différente. Il lui restait les crises de colères, mais je pouvais voir au delà de cela et voir à quel point il était un homme bien.

- Il doit avoir tuer des gens. Je soupire et ferme les yeux. Alexei doit certainement donner des noms à Nikita pour le remettre dans l'univers qu'il était avant.


Pour l'instant, la seule chose que j'espérais, c'était que Nikita ne se laisse pas duper et qu'il se pose des questions. Des questions auxquelles Alexei ne pourra pas répondre, mais que nous, nous pourrions. Je respire un bon coup et tourne la tête vers les portes françaises. Le soleil était très haut dans le ciel aujourd'hui. Normalement, je l'aurais passée dans ma piscine, avec les gars. Ou j'aurais lu tranquillement dans mon hamac accroché à mes arbres dans ma cours. Le paysage au loin était comme une photo dans un magasine de nature. L'herbe et les feuilles étaient beaucoup trop vertes, les fleurs avaient des couleurs éclatantes et le ciel... un bleu presqu'azure.  Comme une photo.

- C'est ça!

Je me lève debout, hors du lit, d'un bon et attrape mon sac avant de fouiller dedans à la recherche de mon téléphone. Des photos. C'était l'une des meilleures preuves pour prouver à Nikita qu'Alexei lui mentait, qu'il avait une nouvelle vie ici, avec nous. Dans nos téléphones, et le sien, nous avions des preuves de tout! Je regarde Andy avec de la lumière dans les yeux.

- Pourquoi est-ce que nous n'y avons pas pensé plus tôt?

Je lui lance mon téléphone après avoir ouvert mon fichier de galerie de photo. Il y en avait de toutes les couleurs. Aux moments ou Nikita dormait après avoir bu, jusqu'aux conneries que lui et Andy avaient fait, jusqu'aux moments tranquilles passé ensemble, seulement lui et moi. Je me passe une main dans les cheveux.

- Andy! Nous avons des centaines de photos qui pourraient l'aider à retrouver la mémoire et et lui permettre de redevenir lui!

J'étais un peu trop heureuse et j'étais fébrile. L'adrénaline de retrouver mon copain était très puissante. Il allait enfin pouvoir s'assoir et nous poser des questions auxquelles nous allions répondre, il allait nous croire et nous allions le retrouver. C'était si facile! Rien ne pourrait mal aller.

**

- Et s'il ne veut toujours pas?

J'étais debout, devant les portes françaises de la suite de Nikita et Alexei. J'étais pétrifiée à l'idée de retourner à l'intérieur. Et si ce n'était pas Nikita qui était entré quelques minutes plus tôt? Oui, bon, nous avions vu Alexei partir en voiture je-ne-sais-ou,  mais il pouvait être déjà revenu et je ne sais pas, avoir oublié de prendre sa douche ou quelque chose comme ça. Je sentais mes mains trembler doucement alors que je tenais mon téléphone, comme un enfant, comme quelque chose de si précieux que le simple geste de le regarder le transformerait en poussière. Je soupire brusquement pour essayer de faire partir ma nervosité. Toute l'assurance que j'avais eu il y a à peine une heure était disparu. Andy me fit entrer de force après m'avoir "convaincue" d'y entrer. Le son de la douche avait cessé et je pouvais entendre des bruits de pas. Je marche avec Andy jusqu'au salon. Je reconnais très bien le style de suite puisque c'était le même que nous. Je vis, dès la première seconde, Nikita assis sur le divan, la tête dans les mains. Il semblait troublé. Je serre mon téléphone un peu plus fort dans mes mains. J'eus un énorme pincement au coeur lorsqu'il nous demanda de ne pas s'approcher. Je me risque tout de même à le faire.

- Nikita, s'il te plait. Laisse nous t'expliquer..

Cette phrase avait sortie contre mon gré. Elle était en anglais, et je savais que Nikita comprenait l'anglais. Il arrivait à le parler sans qu'il ne s'en rendre compte.  Je m'arrête quelques secondes lorsqu'il nous dit ne pas nous faire confiance, ni à nous, ni à personne d'autre. Je baisse le regard vers mon téléphone. J'eus la mauvaise pensée de croire que peut-être, il ne voulait pas être sauvé? Je secoue la tête. Come on Amy. Tu connais Nikita mieux que ça. Tu le connais mieux qu'Alexei, pas vrai? Je continue de m'avancer vers lui jusqu'à ce que nous le voyions déguerpir. Mon menton trembla légèrement alors que je cherchais encore les mots que je voulais dire. Je secoue la tête légèrement et repose mon regard vers le sol. Je sentis un bras autour de mes épaules et Andy me fit sortir de la suite par les portes arrières avant de retourner sur notre terrain. Je me retiens d'éclater en sanglot.

- I want to go home ..
. murmurais-je.

Nous entrons dans notre suite et machinalement, je ramasse mes affaires. Je ne voulais pas rester une minute de plus dans ce trou à rat. C'était une erreur à la base de "pourchasser" Nikita. Il n'allait pas changer de mentalité. Il était un espion russe. Il défendait son pays, il ... Je me mordis la lèvre et sentis l'air vider mes poumons. Je n'arrivais plus à respirer. Je m'accote le dos brusquement sur le mur, cherchant mon air. Qu'est-ce qui ce passait? Je porte mes mains à mon visage en forme de coupe et je me mis à respirer brusquement, cherchant mon air davantage. Je sentais les larmes me monter aux yeux. Non! Pleurer voulait dire que j'abandonnais. Je ne voulais pas, je ne pouvais pas. Après quelques minutes, je réussi à reprendre un rythme de respiration à peu près normal. Je ferme les yeux quelques secondes pour y enlever la sensation que les murs bougeaient. Je me mis à penser à cette journée ou lui et moi avions passé à la plage. Tranquille, loin de la civilisation. Nous nous étions baigné et avions manger. On s'était couché dans le sable et je m'étais endormie. Terminant avec un énomre coup de soleil sur le ventre. C'était si douloureux. Mais en même temps si bien. J'ouvris les yeux de nouveau en entendant la voix d'Andy. Je pris mon sac et le suivit jusqu'à la réception avec l'homme dégoutant qui ne faisait que me reluquer et après avoir redonné la clée et tout le reste, nous sortons et marchons jusqu'à la voiture. C'était terminé. Je mets mes affaires sur le siège arrière et pris place sur le siège passager.
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 4 EmptyVen 1 Juil - 19:44

J'observais Amy silencieusement alors qu'elle s'occupait de mes mains. Elle y appliqua des compresses et je soupirais. Mes jointures étaient douloureuse et je pouvais toujours sentir le visage d'Alexeï sous mon poing. Je n'avais jamais été quelqu'un qui aimait se battre, mes poings étaient mon dernier recours, mais cette fois-ci...j'étais satisfait, sa m'avait fait un bien fou de frapper Alexeï. C'était presque thérapeutique. Je levais la tête lorsque Amy me rappela qu'Alexeï aimait jouer avec nos têtes. Je le savais, le laisser m'atteindre c'était exactement ce qu'il voulait.

- Je le sais. Il est une putain de vipère et il n'aime rien plus que nous rendre misérable...mais je suis content de l'avoir frapper. Dis-je sur la défensive.

Amy soupira, elle avait cependant raison, Alexeï étant l'homme qu'il était devait très certainement avoir donné à Nikita une liste de gens à faire disparaître. J'espérais seulement que nos noms n'étaient pas sur cette liste, sinon il serait très difficile de convaincre Nikita que nous étions de son côté. J'avais envie de m'étendre sur le lit de la suite et d'attendre que les choses ne soient plus aussi désespérante. Je me sentais de moins en moins sur d'un jour retrouver le Nikita que je connaissais, qui était mon meilleur ami et qui malgré sa carrure d'armoire à glace trouvait le moyen de s'amouracher d'un minuscule chat noir et de le trimballer partout. Je soupirais pour ce qui me semblais la centième fois. Amy me sortit de ma rêverie, elle semblait fébrile, son regard brillait et je me demandais ce qu'elle avait derrière la tête. Elle bougeait rapidement, comme un coup de vent dans la pièce. J'ignorais ce qu'elle cherchait, mais elle semblait soudainement remplie de détermination. Elle me regarda et me demanda pourquoi nous n'y avions pas pensé plus tôt...je ne savais si elle savait que je ne la suivais pas du tout. J'avais entendu des centaines de blague de blond dans ma vie, mais en se moment... J'avais réellement l'impression d'être lent. Mais de quoi est-ce qu'elle parlait.

- Je ne te suis pas. Lui dis-je lentement.

Elle me lança son téléphone pour toute réponse. Lorsque je l'attrapais, je posais les yeux sur sa galerie photo. Oh. Toute ses photos prouvait que nous avions connu Nikita, pas seulement comme collègue, mais comme...comme famille. Je regardais les photos de Nikita écraser dans le lit d'Amy, des pissenlit dans les cheveux, l'air vraiment jeune. Il y avait des photos de toute sortes. Ce n'était que des petits moments anodins, mais qui au finalement formait toute une vie...celle de Nikita. Amy avait peut-être une piste.

- C'est une preuve solide. Murmurais-je. On doit essayée de lui en montrer quelques unes. J'ignore quelle sera sa réaction...mais on doit essayer. Pour lui. Il doit retrouver la mémoire...

Il doit se rappeler de nous.


Nous avions décider après un moment de lui montrer trois photo, pour ne pas qu'il soit trop confus, ni désorienté. Une des photos étaient nous trois écrasée sur le hamac d'Amy, Nikita avait voulu dormir à l'ombre, mais moi et Amy qui sortions de la piscine avions décider de lui sauter dessus et de prendre une photo. L'Image était pleine de soleil et Nikita avait un sourire énorme sur le visage, le bras autour de la taille d'Amy et le visage tournée vers moi, il semblait réellement heureux, sans souci, comme n'importe quel autre jeune adulte de 25 ans. Debout devant la porte de la suite d'Alexeï et Nikita, je fus pris de doute. Et si ses photos ne l'aidait pas? Et si elles ne le rendait que plus distant? Je passais une main sur mon visage. Amy semblait elle aussi douter. Elle se retourna légèrement vers moi pour me demander se qui se passerait si notre plan ne fonctionnait pas.

- On essaye encore...J'en sais rien. On ne peut pas l'abandonner.

Je fixais la poignée avec défi. Je me penchais et commençais à crocheter la serrure. Si Nikita m'entendait crocheter sa serrure, je me doutais qu'il ne réagirais pas très bien. Je me forçais donc à être silencieux. Lorsque je fus en mesure d'ouvrir la porte, Amy sembla figer dans le couloir, je la poussais doucement dans la suite et fermais la porte derrière nous. Je laissais mes pieds me guider jusqu'au salon, j'étais convaincu que nous aurions à fouiller la suite pour mettre la main sur Nikita, mais il était assis sur le divan, la tête entre les mains. Ce fut un choc de l'entendre parler Anglais, je m'étais habitué à l'entendre s'exprimer dans sa langue maternelle. Il nous ordonna de nous tenir loin de lui. Il refusa qu'Amy s'approche de lui. Il semblait non seulement confus, mais brisé...il se leva et s'éloigna, désirant se tenir loin de nous.

Nous avions beau le supplier, il ne nous laissa pas la chance de lui prouver que nous étions importants, que nous le connaissions. Il nous expliqua qu'il ne pouvait faire confiance à personne...pas même à lui-même. Amy voulait le retenir, c'était évident dans son regard. Nikita sursauta lorsqu'elle prit un pas vers lui et il s'enfuit par la porte de la cour. Le sentiment de déception qui m'envahis était lourd et me donna envie de crier de frustration et de pleurer.

Ce ne pouvait pas être la fin.

Amy semblait sur le point de tomber en morceaux, donc je me ressaisit et l'aidait à sortir. Je gardais sa main dans la mienne, j'avais besoin de me sentir ancré à quelqu'un. Nous retournèrent à notre suite dans un silence de plomb. Amy me dit d'une voix épuisée qu'elle voulait rentrer.

Moi aussi.

Nous ramassèrent nos choses. Je fis le tour de notre suite pour tout ramassée. J'avais tendance à me laissée trainer. Je ne voulais pas laisser Nikita ici, pourtant...pourtant il n'y avais rien que nous puissions faire s'il refusait de se faire aider.

Oh Nikita, why must you be such a stubborn bastard?

Je ramassais quelques crayons et une paire de jeans que j'enfouis dans mon sac.

- C'est bon ont peut partir. Dis-je.

Amy ne bougea pas. Elle resta debout, le visage défait, les yeux fermés.

- Amy. L'appelais-je doucement. On peut partir. Tu viens?

Nous ne perdirent pas de temps à la réception, je remis les clés à l'homme qui n'avait se yeux que pour Amy et payait ce que j'avais besoin de payer. J'en trainais Amy avec moi. Nous trouvèrent ma voiture et je me mis à conduire.

J'avais le sentiment d'abandonner Nikita. Il avait besoin de nous...peu importe à quel point il était bien enfoui dans sa tête, je savais que Nikita était toujours là...et il avait besoin de nous.

Le chemin de retour fut rapide, seul la radio nous tenait compagnie.

- Je suis désolé...que notre plan n'ai pas fonctionné. Dis-je. Je suis certain que...que sa l'aurait aider.

Je ne savais pas comment verbaliser ma déception. J'avais l'impression que l'on m'avait complètement abattu. Ce devait être tellement pire pour Amy. Je m'arrêtais chez Amy alors que le ciel commençait à s'assombrir. Je jurais en reconnaissant Horatio sur la pelouse. Je levais les yeux au ciel. Je sortis de la voiture avec Amy.

- Vous n'avez pas ramené Volkov? Demanda Horatio.

- On ne peut pas ramener quelqu'un qui n'a pas envie de rentrer. Dis-je simplement.


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Amy Williams
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 4 EmptyDim 3 Juil - 20:40

Je me contente de garder simplement le silence lors du chemin de retour. Je n'avais rien à dire et je savais que c'était la même chose pour Andy.  Je regardais par la fenêtre et je me sentais de moins en moins bien. Le paysage qui défilait me disait concrètement que nous nous éloignions de Nikita. Nous nous éloignions et c'était une façon simple de dire que nous abandonnions. Nikita ne voulait pas être aidé et nous ne pouvions pas faire grand chose s'il ne voulait pas. Je voulais simplement lui montrer qu'il avait réussi à être une autre personne, à être vraiment lui.  Je voulais simplement lui faire réaliser qu'il avait le droit aux émotions et à la liberté qu'i n'avait jamais eu avec la Russie. Tout cela partait en poussière à cause d'Alexei et de cette foutue explosion.

J'avais hâte d'arriver chez moi et d'aller dormir en me disant que demain serait surement une meilleure journée. Mon envie fut freiné assez solidement en voyant mon lieutenant sur mon gazon qui semblait nous attendre. Je soupire et ouvre la porte de la voiture d'Andy et m'engage vers lui. J'entendis la réponse d'Andy et mon coeur se brisa un peu plus. S'il ne veut pas être ramené, il ne le sera pas. Je contourne Horatio et il m'attrape le bras pour m'empêcher d'aller plus loin. Je me retourne vers lui en fronçant les sourcils.

"J'espère que tu es au courant que le FBI est toujours contre toi."

- C'est difficile à oublier lorsque ta propre maison est encerclée par des dizaines de voitures noires.

" Williams, ce n'est pas quelque chose à prendre à la légère."

- Accuser quelqu'un sans preuves valides ce n'est pas prendre ce cas à la légère? Je n'ai rien fait à Nikita, ni à personne d'autres. Ce n'était pas moi et vous le savez très bien. Le FBI n'a aucunes preuves contre moi et elle n'en trouvera jamais.

Je me défais de son emprise et m'approche de la porte de ma maison avant de l'ouvrir et d'y entrer en refermant derrière moi. J'entendais encore la voix d'Horatio et d'Andy au travers de la porte et je me mordis la lèvre pour ne pas éclater en sanglots. Je renifle et m'éloigne de la porte pour m'approcher de mes escaliers et de monter à l'étage. Je voulais m'enfermer et ne plus sortir. Toute cette histoire, toutes nos aventures que nous avions vécus tout les trois. C'était en train de tomber en poussière. Je ne prend même pas la peine de me changer que je décide de me coucher sur mon lit. Je m'endormis rapidement.


Le soleil n'était pas levé. En fait, il n'était même pas encore le temps du matin. Il était quelque chose dans les trois heures. Si je regarde sur mon téléphone. Je ne me souviens plus de quelle heure qu'Andy et moi étions revenu de l'hôtel, mais j'ai du dormir un long moment. J'étais épuisée, j'étais brisée et je me sentais si seule. Je me redresse dans mon lit pour m'assoir en indien en plein centre de celui-ci. Je soupire en fermant les yeux et en me passant une main dans les cheveux. Épuisée n'était même pas le mot. Je tourne la tête vers le côté de mon lit ou Nikita avait l'habitude de dormir. Le côté gauche... il se couchait toujours sur le côté gauche. C'était une habitude pour lui. Il se couchait à la gauche et il mettait ton bras autour de ma taille. Je me collais doucement contre lui, contre son corps chaud et réconfortant. On tombait souvent endormi de cette façon et quand nous nous réveillions, j'avais constamment la petite Adelina dans mon visage, sur mon oreiller. Je soupire faiblement et passe ma main sur le drap. Je me figea soudainement.

- Adelina...

Elle devait être complètement seule et terrorisée en ce moment. C'était un minuscule chat noir. Elle avait passé plusieurs jours seule. Elle n'avait surement pas de quoi manger. Je devais aller la chercher! Je descend en vitesse de mon lit et attrape les premiers vêtements que je trouve. Un chandail à manches longues gris et une paire de jeans trouée. J'avais un noeud dans le ventre. Et si elle était morte? Je ne pouvais pas la perdre elle aussi! Je descendis les escaliers en trombe et avant d'ouvrir la porte, j'envois un textos à Andy pour lui dire qu'Adelina était toujours seule, que j'allais la chercher.  J'ouvris la porte, mais me souvint que ma maison était encerclée par des agents du FBI. Ils devaient être distraient par contre. Il ne se passe pas grand chose à 3 heures du matin. Je ferme doucement ma porte sans faire de bruits et m'approche discrètement de ma voiture. Je n'allume pas mes phares et je remercie dieu-sait-qui que ma voiture démarre silencieusement. Je sors de l'entrée et conduit le plus rapidement possible loin de chez moi. Je soupire lorsque je fus à quelques blocs de distance. Avoir des dizaines d'agents du FBI autour de moi me faisais sentir comme un animal traqué. C'était désagréable.  Je conduis pendant plusieurs minutes en me dirigeant vers l'appartement de Nikita. Je ne faisais que penser à la petite Adelina.

J'arrive devant son bloc appartement et me stationne dans la rue. Je sors de ma voiture et marche en direction de son appartement. Dans le lobby, je m'approche des portes de l'ascenseur et entre à l'intérieur en pesant sur le bouton de l'étage de Nikita. Ca prit quelques temps avant d'entendre l'ascenseur s'enclancher et se mettre à monter. J'entendis le ding et j'attendis que les portes s'ouvrent avant de sortir. Je marche dans le corridor et dès que j'arrive à la hauteur de la porte, je sors la clé et j'ouvris la porte. Son appartement était dans le noir le plus total. C'était étrange. J'ouvris une lampe sur le bord de la porte.

- Adelina? appelais-je.

J'espérais qu'elle allait bien. Je me mis à marcher dans l'appartement à la recherche de la petite chatte noire. Elle devait avoir peur et s'être cachée. Ne pas voir son maitre pendant plusieurs jours sans raison devait l'avoir effrayée. Les animaux sentent ce genre de chose. Je suis dans le salon et je remarque un cadre avec une photo à l'intérieur. Je m'approche et prends le cadre pour observer la photo. C'était Andy, Nikita et moi. Je ne me souviens plus ou nous étions mais nous étions évachés avec un sourire sur le visage. Je me mordis la lèvre et déposa le cadre. J'avais le gout de pleurer. L'endroit avait l'odeur de Nikita. Je m'approche de la chambre à couché et j'entends un petit miaulement. J'ouvre la porte et je vois la chambre vide.

- Ou es-tu ma belle?

Je m'approche du lit pour regarder dessous. Elle n'y était pas. Je me redresse et m'approche du garde-robe. J'ouvre la porte qui était déjà entrebaillée et je souris en voyant une petite chose noire dans un coin, couchée en boule dans des vêtements. Elle devait être affamée. Je la pris doucement et la serra contre moi.

- Tout va bien, je suis là.
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Nikita Volkov

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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 4 EmptyDim 3 Juil - 23:15

Le ciel était sombre lorsque nous partirent pour Miami, il devait être au alentours de 10 heures. Les routes étaient presque déserte. Je m'étais avachi sur mon siège alors qu'Alexeï conduisait. Je regardais le paysage défilé devant mes yeux. J'avais envie de rentrer à la maison, mais je ne savais plus où c'était, je ne savais plus où était mon chez moi. Alexeï de sa main libre me planta un doigt dans les côtes pour attirer mon attention. Je me retournais lentement vers lui.

- T'as une tête d'enterrement. Me dit-il dans ma langue maternelle.

Je levais les yeux au ciel.

- Tu en aurais une toi aussi si tu te réveillais un matin pour apprendre que cinq ans de ta vie se sont envolés. Maintenant, garde les yeux sur la route et ne me parle plus.

La radio jouait des chansons du top 30, Rhianna, Justin Bieber, Twenty one pilot, je connaissais les chansons sans vraiment les appréciés. Ce n'était pas mon style. Je pressais ma joue contre la fenêtre et soupirais. Alexeï qui semblait obéir à rien ni personne, pas même le code de la route, passa sur le terre plein, je me frappais la tête et sous le choc me mordis la langue. Je me retournais vers lui avec un regard noir. Il se gara dans le stationnement d'un country club et croisa les bras avant de se tourner vers moi. Je n'aimais la manière dont il me regardais. Il sortit un dossier de son sac de cuir.

- Sénateur Dunn et Maître Rosewood sont tout les deux dans se country club. Élimine les et je te ramène chez toi.

Je fronçais les sourcils. Me ramener chez moi? J'avais un endroit à moi ici? J'avais l'impression de ne pas connaître cette ville, mais apparament j'avais un endroit que j'appelais chez moi, ici. Je fixais l'entrée du Country club, quatre entrée étaient évidente. Les portes principales, le balcon du deuxième étage, la porte réserver aux cuisinier et les portes de bois vernis qui menaient aux terrains de Golf.

- Où...où est-ce que j'habite? Demandais-je les yeux toujours rivé sur le Country Club.

Une petite partie de moi voulait savoir où j'habitais, que j'avais un chez moi, une place où j'appartenais.

- Dans un appartement pas très loin de la plage. C'est un endroit minuscule. À peine décoré. Ce n'est pas très riche.

- Tu y es déjà aller?

Alexeï resta silencieux et un petit sourire se dessina sur ses lèvres.

- Pas avec ton autorisation. M'avoua-t-il.

Je sortis de la voiture en levant les yeux au ciel. Alexeï c'était déjà introduit chez moi...voilà qui était plutôt inquiétant. J'ouvris la valise de la voiture et fouillais dans mes choses pour en sortir une tenu de combat noir. Je m'installais sur le banc arrière de la voiture et ignorait le regard brûlant d'Alexeï alors que je me dévêtit et m'habillais de mon équipement de combat. Je plaçais mes couteaux à ma ceinture et à ma cuisse. Je pris un Barrett et le plaçais dans le creux de mon dos et pris ma kalashnikov.

- Ne me regarde pas comme sa. Avertis-je Alexeï.

- Je n'ai plus le droit d'apprécier la vue?

- Non. Dis-je en sortant de la voiture.

Je me camouflais dans les arbustes et dans les palmiers pour me rendre à la porte menant aux cuisines. Encore une fois j'allais avoir les mains tachées de sang.


Je ressorti du Country Club exactement vingt-huit minutes plus tard, ils s'étaient débattus, ils avaient jurer et ils m'avaient frapper. J'avais reçu un coup d'extincteur de feu sur la cuisse et un coup de chaise sur la tempe. Cela ne m'avait pas empêché d'éventrer Maître Rosewood et d'asphyxier Sénateur Dunn. J'avais ensuite gravés sur leur ventre les mots suivant: капиталист блядь. Je les avais placé dans deux sacs de Golf et avait quitté le Country Club en me massant la tempe et la cuisse.

Alexeï ne dit rien et m'ouvrit la portière. Je m'assis sans rechigner et évitait de regarder mes mains, je savais qu'elles étaient rougis de sang, je sentais le sang couler dans les coutures de mes gants. Toute ma vie c'était tout ce que j'avais été, un outil, un arme, un corps sans émotion ou personnalité distinct...juste une chose capable de détruire et de tuer. Je soupirais.

Alexeï conduisit jusqu'à mon supposé appartement. Je ne reconnaissais pas le quartier, ni les magasins... Lorsque Alexeï tourna sur une petite rue et se gara devant un complexe appartement plus petit que les autres, j'hésitais. Je n'avais plus vraiment envie de découvrir où je vivais...je ne comprenais déjà rien à ma vie, si j'étais confronté à tout ce que j'avais laissé derrière...j'allais être encore plus tiraillé.

- Sors Nikita, allez! Tu me fais perdre mon temps. J'ai pas envie de jouer la gardienne. Fais un homme de toi et sors de ma voiture.

- C'est pas ta voiture tu l'a volé. Lui rappelais-je froidement.

- Oui, eh bien elle est à moi maintenant. Sors.

Je sortis de la voiture, ramassais mes sacs et sortis dans la noirceur de la nuit. J'avais l'impression que j'étais seul au monde. Je ne reconnaissais pas du tout cet immeuble, mais c'était le seul endroit au monde que j'avais. Je me sentais comme un enfant perdu. Je marchais lentement vers l'appartement et pris l'ascenseur jusqu'au 7e étage. Comment je savais que c'était le bon étage? Par instinct. Je le savais c'est tout. Je trainais mes choses jusqu'à la porte numéro 5 et fouillais mes choses pour une clé. Je devais sans doute avoir une clé. Je ne trouvais pourtant rien qui puisse ressembler à une clé dans mes affaires.

- For fuck's sake. Soupirais-je.

J'allais devoir dormir dans le couloir. Exaspéré, je fouillais mes choses une deuxième fois...toujours pas de clé. Je décidais d'essayer la poignée comme dernier recours et me figeais lorsque celle-ci tourna dans ma main. La porte s'ouvrit et je vis un salon, simple. Une télévision, un divan, une petite bibliothèque et une table basse. Rien de plus. Une petite lampe éclairait la pièce et j'entendais le son d'une voix, douce et familière, comme un lointain souvenir. Je restais dans le salon, et mes yeux se posèrent sur le seul cadre de la pièce. Je le pris dans mes mains et fixait la photo. J'étais dehors, à la plage? Avec elle, Amy et Andrew. Nous avions tout les trois l'air heureux et ...

Allez Nikita! Une partie! Juste une seule! On ne peut pas aller à la plage sans jouer au Volley!

Je me rappelais un sourire immense et un éclat de rire, l'odeur de la crème solaire, un filet de Volley ball accroché à deux poteau de bois, et un minuscule chat noir à l'ombre d'un parasol. Je déposais le cadre, troublé. Ils étaient ma mission...c'était impossible. Je n'étais rien d'autre qu'un collègue pour eux. J'entendis quelqu'un laisser échapper un petit bruit de surprise et je levais les yeux sur elle. Encore elle. Toujours elle. Elle tenait un chat dans ses bras, il était la grosseur d'une boite de kleenex.

- Qu'est-ce que tu fiche ici? Demandais-je.

J'avais arrêté de combattre, je parlais anglais et ce n'était plus la peine de le nier. Elle sembla surprise, comme si cet appartement n'était pas le mien, comme si elle n'était pas celle qui c'était infiltré ici. Elle ne répondit rien. Le chat se débatit dans ses bras et elle le laissa sauter au sol. Il s'approcha de moi en miaulant, un petit son aigu. Je fronçais les sourcils et tassais le chat doucement avec le pied.

- Qu'est-ce que tu fait chez moi? Demandais-je encore avec plus de force.

Elle était ma mission, si elle était ici, cela ne voulait dire qu'une chose, elle cherchait quelque chose, des informations ou me tuer. Je marchais vers elle, menaçant et détachais le couteau à ma cuisse. Dans son regard, je vis de la confusion et de la détermination...

Je la pris par la gorge et la fis passer par dessus la table basse. Elle s'affala sur le sol, le visage couvert par ses bras. Je m'assis sur ses hanches et pressais la pointe de ma lame sur son plexus.

- Tu es ma mission. Dis-je avec force.

Ma main tremblait alors que je tenais la lame contre son plexus. Mon corps protestait. Il refusait de tuer Amy Williams. Je grognais et laissais la lame glisser de son plexus à ses côtes.

Je levais le bras, mais ma main tremblait et ma lame était instable. Je n'arrivais pas à me calmer et à retrouver le contrôle de mon corps.

- Tu es ma mission! Dis-je avec frustration. J'essayais de me convaincre car en la regardant sous cette lumière...mon premier instinct était de l'embrassé et cela n'avait aucun sens.

Je regardais ma main qui tremblait et qui semblait vouloir laisser tomber le couteau.

Je serrais la mâchoire et enfonçais mon couteau juste sous ses côtes, sur le côté gauche. Je vis Amy ouvrir la bouche et une expression de douleur grandit sur son visage. Je ressorti le couteau de son corps avec difficulté, je sentais ses muscles se raidir, cela causa plus de dommages alors que je récupérais mon couteau.

Lorsque je vis son sang noircir son chandail, je m'éloignais d'elle.

Non, non, non, non, NON!

J'ignorais pourquoi je paniquais, pourquoi j'avais l'impression que tout s'écroulait, que j'avais commis le crime le plus horrible qui soit. Je m'assis sur mon tapis et essayais de calmer les battements de mon cœur et ma respiration. Je n'arrivais pas à respirer, ma gorge était trop serré. Je sentais le chat qui essayait de monter sur ma cuisse me je le poussais violemment.


Qu'est-ce qui se passait avec moi?

- TU ES MA MISSION! Hurlais-je. Rien d'autre...tu es un nom sur une liste. Ma mission...c'est tout.

Je me relevais et avant même que je puisse m'arrêter et penser a ce que j'étais sur le point de faire, j'appelais les urgences.

- Urgence Miami, comment puis-je vous aider?

- Une jeune femme...début vingtaine, elle a été poignardé, j'ai besoin d'une ambulance.

Je racrochais et n'attendit pas avant de sortir de là. Je me glissais dans la nuit. Je n'avais pas eu de problème à tué ses autres gens...ses deux hommes et cette diplomate...pourquoi est-ce qu'Amy Williams était si différente?

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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 4 EmptyLun 4 Juil - 11:01

- Allez, viens, je vais te donner un peu de nourriture. Ça va te faire du bien.

J'entreprends de sortir de la chambre de Nikita ou Adelina était cachée. Je marche dans le minuscule couloir et lorsque je débouche sur le salon et la cuisine, je me fige en emettant un sursaut. Je tenais Adelina fortement contre moi. Voir Nikita dans son appartement, comme si de rien était m'ébranlait. S'il avait complètement perdu la mémoire, il ne serait pas capable de se souvenir d'ou il habitait, non? Sauf si Alexei l'avait mené jusqu'ici. Mais Alexei ne savait pas que j'étais venue dans l'appartement de Nikita. Personne ne le savait sauf Andy. Andy  devait dormir. Je restais debout devant un Nikita confus. J'étais tout aussi confuse à vrai dire. Je l'entends me demander pourquoi j'étais chez lui. Chez lui. Il se souvenait donc un peu qu'il habitait ici! Je n'arrivais pas à répondre cependant. Je voulais lui répondre, lui dire que j'avais une clé parce qu'il m'avait donné un double. Que j'étais ici parce que j'y venais souvent avec lui. Parce que nous étions ensemble. Que je venais seulement prendre la petite Adelina, son chat, parce qu'elle allait mourir sans nourriture et sans eau et surtout sans contacte humain.  Mais rien de tout cela ne sortait de ma bouche. Je voyais le regard de Nikita et j'avais la nette impression que ça allait mal finir. J'avais mon téléphone dans mes mains alors que je tenais Adelina. Je pesa sur l'icon de Andy pour faire un composition rapide. J'entendis faiblement un "allo" mais ne répondit pas. Nikita lui, parla de plus belle. Le chat se défit de mes bras pour aller retrouver son maitre. Pauvre Adelina... si seulement elle comprenait que son maitre était parti. Je la regarde s'approcher de li avant qu'il ne la tasse avec son pied.

- Nikita s'il te plait, écoute moi...

Je le vis s'approcher davantage et je vois sa main se porter à un couteau sur sa cuisse. C'est seulement à ce moment que je remarque comment il était habillé. Complètement de noir, comme la plupart du temps, mais son habillement avait quelque chose de différent. Mon regard se porte vers le couteau qu'il tient dans sa main. Voir la lame briller sous la seule lumière d'allumée me donnait la nausée. Je sentais mes mains se mettre à trembler à la vue de ce couteau. Je secoue faiblement la tête et fis quelques pas de recules.

- Laisse moi t'aider, s'il te plait. Je ne suis pas là pour te faire d...

J'arrête brusquement de parler alors qu'il m'empoigne par la gorge et me fait basculer de l'autre côté de la table basse. Je fis tomber les quelques petites choses qui s'y trouvaient et je m'affale sur le sol. Je tousse. La chute fut dure et je sentais toujours sa main autour de mon cou. Je me retourne pour me relever, mais je sens un poids sur mes hanches. J'ouvre les yeux et je le vois assit sur moi avec sa lame sur mon plexus. Je respire de façon saccadée. La lame était beaucoup trop proche de moi. Je voulais pleurer. Je sentais mes yeux devenir humides.

- Tu-tu sais autant que moi que tu ne peux pas faire confiance à Alexei!

Je sentis la pointe de sa lame contre ma peau.

- Il te ment! Il ne fait que te mentir depuis le début! Tu n'es plus du côté de la Russie depuis presque deux ans!

Je sentis la lame descendre plus bas sur mon corps pour s'arrêter près de mes côtes. Je voyais le combat intérieur qu'il avait en ce moment. L'entendre dire que j'étais sa mission, seulement un nom sur un bout de papier, c'était trop dure. Je sentis une larme couler sur le côté de mon visage. Je secoue la tête alors qu'il lève le couteau. Il tremblait, je tremblais.

- Je ne suis pas ta foutue mission! Je suis ta petite-amie!

La lame s'enfonça dans mon corps et je lâche un cri de douleur. C'était brulant. Je sentais la lame s'enfoncer de plus en plus sur mon côté gauche.. Je sentais mes vaisseaux sanguins se rompent. J'allais mourir, pour de vrai. Mon corps au complet se raidit. Je savais pourtant qu'il ne fallait pas, mais je n'arrivais pas à contrôler mon corps. Je luttais pour reprendre mon souffle alors qu'il se redresse. J'avais énormément mal. Mon corps me brûlait. L'impression d'être jetée vivante dans un feu. C'était intolérable. J'avais beaucoup trop mal. Je tente de me redresser en mettant de la pressions sur la coupure, mais mon sang continuait à s'écouler et j'avais beaucoup trop mal. Je me met à tousser et je remarque que du sang sorti avec ma toux. Je lève le regard vers un Nikita paniqué.

-Je.. j-je t'ai..me...

Je me remis à tousser et me laissa tomber sur le sol. La douleur, j'avais tellement mal. Il devait surement avoir couper dans un muscle, dans une artère peut-être. Mon chandail devenait imbibé de sang. C'était insupportable. J'entendis des bruits de pas et je me retrouve seule. Je me vidais de mon sang, seule. Je pleurais en silence tandis que la douleur prenait le contrôle de moi.

J'ouvris les yeux et j'étais toujours étendue sur le sol de l'appartement de Nikita. Je sentais mes mains et une partie de mes avants bras couvert de sang. J'étais étourdie, mais je n'avais plus aussi mal que je le devrais. Je tousse. J'essaye de bouger, mais la douleur revient tranquillement. Depuis combien de temps étais-je étendue ici? Depuis combien de temps? Est-ce que j'étais morte? J'allais me mettre à appeler à l'aide quand je sentis un petit coup de patte contre ma joue droite. Je tourne la tête et je vois la petite Adelina qui miaulait. Je lève difficilement le bras et la gratte derrière l'oreille. Elle se collait contre moi et semblait me demander de me lever. La flaque de sang était devenue plus grosse qu'il y a quelques minutes. Je me vidais effectivement de mon sang tranquillement. Adelina se blottit dans mon cou. Une larme coula sur ma joue. Au moins je n'allais pas mourir complètement seule. Je cherche mon téléphone du regard sur le sol. Je le vis quelques mètres plus loin. Trop loin pour que je puisse l'atteindre sans bouger. Je gémis de douleur dès que j'essaye de me tourner. J'abandonne. Je sentais ma tête devenir lourde, très lourde. Je savais pourtant qu'il ne fallait pas que je m'endorme ou ferme les yeux. Je savais que dès que nous fermons les yeux, nous ne les ouvrons plus jamais. Mais les forces me quittaient tranquillement. J'entendis les bruits de sirènes qui s'approchaient de moi. De l'endroit ou j'étais. Je sentis Adelina se coller davantage. Pour me réchauffer, j'imagine. J'étais surement glacée en ce moment et très pâle. J'entendis des bruits de pas dans les escaliers, dans le corridor. Je me souviens d'une lumière qui m'aveugla pendant quelques secondes, mon nom, puis plus rien.
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 4 EmptyMer 6 Juil - 1:21

J'étais rentré chez moi très tard après avoir été mené Amy chez elle. J'étais arrêté au Starbucks avec Hasina, je lui avais expliquer du mieux que j'avais pu que Nikita...Nikita était si méfiant de se qui l'entourait qu'il ne voulait l'aide de personne. Je soupirais en prenant une gorgée de mon latté, après tout ce que nous avions traversé c'était comme ça que tout allait se terminer?

- Je ne sais plus quoi faire...Et si...et s'il ne retrouve jamais la mémoire? S'il ne redevenait jamais le même?

Hasina brassa son café et haussa les épaules avec un petit sourire.

- Il reviendra à lui-même. M'assura-t-elle.

- Comment le sais-tu?

- Il se souvient de vous. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne mette les morceaux ensemble. D'ici là, vous, vous le gardez loin de ceux qui veulent lui reprogrammé le cerveau.

Je fixais Hasina un peu abasourdi, pour une danseuse de ballet, elle s'habituait assez vite à mon monde de crime et de vol. La vibration de mon téléphone me ramena à la réalité, je le sortie de la poche de mon jeans et observait le numéro, Amy. Je fronçais les sourcils et portait le téléphone à mon oreille.

- Allô?

Tout ce qu'Amy me dit fut qu'elle passait chez Nikita chercher Adélina. Cette petite boule des enfers avait besoin de quelqu'un pour la nourrir et changer sa litière je suppose. Avant que je puisse lui rappeler d'être prudente et d'emmener un agent du FBI avec elle, elle avait déjà raccroché. Je regardais mon téléphone un long moment et soupirais en le rangeant dans ma poche. Je n'avais pas tellement envie de retourner chez moi et devoir essayer de trouver un peu de sommeil. Je jetais se qui restais de mon latté et pris la main d'Hasina dans la mienne et sorti à l'air frais. L'air était chaude et humide, quelques étoiles illuminait le ciel et je me demandais si Amy allait être assez forte pour faire face à l'appartement de Nikita, seule. J'ouvris la portière passager de ma voiture pour Hasina et pris place au volant. Le chemin fut à peine quelque minutes, le Starbucks était à quelque rues de chez notre complexe appartement. Lorsque je fus finalement chez moi, je me dévêtis et me couchais par dessus ma couverture, laissant le faible vent m'endormir. Lorsque je fermais les yeux, tout ce que je voyais c'était Nikita sur cette damné civière après l'explosion de sa voiture et puis son regard froid, haineux qui ne me reconnaissait pas. Je finis par tomber endormi, me sentant toujours triste et un peu découragé.

Il devait être au milieu de la nuit lorsque je sentis mon téléphone vibrer sur ma table de chevet. Endormi, j'étendis le bras pour le prendre. Je réussi à articuler un "allô" qui sonnait plutôt comme "lo", mais personne ne me répondit. À l'autre bout du fil, je pouvais entendre la voix de Nikita qui demandait à quelqu'un ce qu'il faisait chez lui. Je supposais qu'Amy m'avait appelé par erreur, mais en entendant l'agressivité dans la voix de Nikita, je me redressais, soudainement très éveillé. Amy essayait de lui expliqué qui elle était, mais le fracas qui suivit m'indiqua que Nikita avait décider de sortir les poings. Je grinçais des dents. Je mis mon téléphone sur le mode haut parleur et mis une pair de jogging par dessus mes boxeurs et un t-shirt blanc. J'attrappais une pair de Vans et une pair de bas. Lorsque Amy laissa échapper un cri strident, je me figeais. Assis sur le bord de mon lit, mes bas dans une main et mes souliers dans l'autre...j'avais l'horrible sentiment que Nikita venait de commettre l'irréparable. Je l'entendais qui tentait de se convaincre qu'Amy n'était rien d'autre qu'une mission. Mais qu'est qu'il avait fait? Je n'entendais plus la voix d'Amy et je voulais lui crier de me donnée signe de vie.

Je sortis en trombe de mon appartement lorsque j'entendis Nikita appeler les urgences.

Il avait poignardé Amy.

Il avait poignardé la personne q pour qui il aurait volontairement donné sa vie.

Il avait poignardé Amy...

Je me rendis chez Nikita en quatrième vitesse et dû faire mon chemin au travers les paramédics jusqu'à l'appartement de mon meilleur ami. Je poussais la porte d'entrée et je fus assailli par le sentiment que rien n'avait changé, même la tache de sang sur le sol semblait normale. Je fouillais l'endroit des yeux pour Nikita, mais il c'était volatilisé. Il n'était nul part. Je me retournais et j'eus un haut le cœur. Amy était sur une civière, un masque d'oxygène sur le visage. Mon cœur cessa de battre lorsque je vis son chandail, mouillé de sang tellement foncé qu'il semblait noir.

- Monsieur? Me demanda un paramédic.

Je me tournais vers l'homme, les yeux ronds et le visage terrifié.

- Vous ne pouvez pas être ici. M'avertit-il.

- Est-ce... Est-ce qu'elle respire encore? Demandais-je.

- Vous la connaissez? Demanda-t-il.

- Je...Je suis son frère. Dis-je sans vraiment penser. Tout ce que je voulais c'était que l'on me dise comment Amy se portait et si elle allait s'en sortir.

- Elle a une lacération profonde sous les côtes du côté gauche. Elle n'était plus consciente lorsque nous sommes arrivés. Elle devrait être dans un état stable une fois qu'elle sera à l'hôpital.

Dans un état stable...qu'est-ce que sa voulait dire? Je restais là, debout, à réaliser que peut-être...juste peut-être Nikita était hors de notre porté. Lorsque tout les paramédics eurent quitter les lieux, je fixais le cadre sur la table basse. La photo était de nous trois, une de nos rares journées de congés. Nous étions à la plage et à la fin de la journée nous avions pris une photo alors que le soleil se couchait. J'avais envie de brisé se cadre. Je sentis des petits crocs s'enfoncer dans la chair de ma cheville.

- Jésus, Marie, Joseph! M'exclamais-je.

Je baissais les yeux et vis la minuscule Adrénaline me fixer de ses yeux verts, ses crocs toujours dans ma peau. Je me penchais et la pris par la peau du cou. Je la déposais dans ma main et le chat miaula péniblement. Je levais les yeux au ciel.

- Je sais. À moi aussi il me manque. Soupirais-je.

Le chat mordis mon pouce et je du me retenir de jurer dans toute les langues que je connaissais.

- T'es diabolique.
Murmurais-je.

Je déposais Adrénaline sur le sol et marchais vers la porte de sorti. Je devais me rendre à l'hôpital, Amy n'avait pas de famille ici, enfin...pas de famille dont elle se souciait et qui se souciait d'elle. Il n'y avait que moi puisque Nikita était toujours dans les vapes, quelques part dans sa tête. Alors que j'ouvris la porte, je sentis des griffes s'enfoncer dans ma jambes, alors qu'Adrénaline m'escaladais comme si j'étais le mont Everest. Je la pris dans ma main et regardais son petit visage angélique. Ne vous laissez pas berner, elle est un vrai monstre.

- Mais qu'est-ce que tu veux? Je vais à l'hôpital! Ce n'est pas un endroit pour les chats! Tu as envie de me tenir compagnie peut-être?

Adrénaline miaula et leva des deux petites pattes vers moi. Je décidais de l'emmener avec moi. Je m'assis au volant de ma voiture, Adrénaline sur les genoux.

- Tu va devoir être sage et te cacher lorsque je te dis de te cacher. C'est clair?

Adrénaline s'étira et se laissa tomber contre mon ventre. Je conduisit jusqu'à l'hôpital, mais au moins je n'étais pas complètement seul.
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 4 EmptyMer 6 Juil - 12:28

Tout était flou autour de moi. Je n'arrivais pas du tout à distinguer quoi que ce soit. C'était étrange. J'avais la sensation que je flottais dans l'air. Comme si aucun poids était sur mes épaules. J'étais dans un endroit noir, un endroit complètement noir. Aucunes lumières ne semblaient passer. Je n'arrivais pas non plus à sentir le moindre muscle de mon corps. En fait, je ne ressentais rien. Je savais pourtant que je me vidais de mon sang.

Est-ce que c'était cela mourir? Perdre toutes sensations dans notre corps et avoir l'impression de flotter dans le néant?

J'ai perdue connaissance. Ça, je le sais. La dernière chose que je me rappelle, c'était l'appartement minuscule de Nikita, une seule petite lampe qui éclairait l'endroit. J'étais chez lui pour récupérer quelque chose. Je n'arrive plus à me souvenir quoi exactement. Peut-être des vêtements? Nikita n'était plus le Nikita que nous connaissions. Alors j'ai voulu récupérer mes affaires j'imagine? J'ouvris les yeux. J'étais... ou est-ce que j'étais? Je n'étais plus dans l'appartement de Nikita. Je... je ne crois pas être à Miami non plus. Qu'est-ce que c'était cet endroit? J'étais entourée de quatre murs de bétons gris foncés. J'étais couchée sur le sol. Je n'avais pourtant pas mal. Je venais pourtant de me faire enfoncer un couteau dans le corps. Je me redresse trop facilement. Je regarde au sol et il n'y avait aucune goutte de sang. Il n'y avait absolument rien! Que tu bétons dur et froid. Je fronce les sourcils et je regarde autour de moi. Ou étais-je? J'entends soudainement des voix lointaines. Je tourne la tête et je remarque que mes cheveux me fouettes le visage. Mes cheveux... étaient longs et bruns foncés. Qu'est-ce qui ce passait?

- Il y a quelqu'un?

Aucune réponse. Je mets un pied devant l'autre. Le sol est extrêmement dur. Et froid. Je me passe une main dans les cheveux. Mais qu'est-ce qui ce passait? J'étais morte pour de vrai? Est-ce que c'était ça l'enfer? Quatre murs de bétons? J'entendis une porte grincer. Je me retourne vers un mur ou il n'y avait rien auparavant et voilà qu'une porte s'ouvrait doucement en grinçant. Cette porte semblait m'inviter à y aller. Je fronce les sourcils. Je ne sais pas si c'était une bonne idée de m'approcher de cette porte.

- Andy? Nikita?

Toujours aucune réponse. Les voix étaient toujours présentes pourtant. C'était des voix d'hommes. Des voix qui me disaient vaguement quelque chose, mais pourquoi? Je décide de m'avancer, tranquillement, doucement avec méfiance vers cette porte, vers ces voix. Je dépose ma main contre la poignée de métal elle était glacée. J'en avais des frissons jusque dans le dos. J'ouvris celle-ci et tomba dans une autre pièce. Il y avait des gens debout, dos à moi. Devant eux, un homme assit sur une chaise. J'entendis soudainement le pleur d'un bébé. Je fronce les sourcils.

" Enfin, te voilà."

- Papa?


Est-ce que je rêvais ou quoi? Mon père était debout, un arme dans le poing. Je m'approche soudainement rapidement et je reconnais la personne sur la chaise. C'était Nikita. J'eus un haut le coeur à cette scène. Je me souvenais de tout maintenant. Comment avais-je pu oublier? C'était cette fois... cette horrible journée ou mon père me fit choisir entre Nikita et Xavier.  Non non non ! Je voulais me réveiller! Je ne veux pas revivre ça! Non! Je ne comprenais pas ce qui ce passait!

- Non. Non! Pas cette fois!

" Voyons Amedea. Il faut que tu termines ce que tu as commencée. Sinon tu sais ce qui va arriver à ton fils. "


Mon menton se mit à trembler. Mon père s'approcha de moi et me mit l'arme dans la main. Pourquoi est-ce que je revivais cela? C'était déjà affreux d'y penser. C'était déjà si affreux. Je ne voulais pas revivre ça. Je ne pouvais pas revivre ça! Mon père me poussa doucement vers Nikita installé sur la chaise. Je voyais dans le regard de Nikita à quel point il avait accepté tout cela. Je n'avais jamais réellement vu cela dans ses yeux la première fois. Je secoue la tête.

- Non..

"Tire, Amy. Après tout le mal que j'ai fait, c'est loin d'être le pire qui pourrait m'arriver."
Entendis-je Nikita me dire.

Je lève le regard vers Xavier qui était dans les bras de l'homme, un couteau contre son cou. Xavier... vivant. Mon petit garçon. Il aurait trois ans s'il était encore vivant. Je sentis les larmes me monter aux yeux. Je secoue la tête davantage.

- I can't do this again!

Je me retourne et tire dans la gorge de mon père.



Je me redresse soudainement en panique totale. Je n'arrivais pas à respirer et j'avais un mal de chien sur le côté gauche de mon corps. Je cherchais des repères du regard. Je n'arrivais pas à reconnaitre l'endroit ou j'étais. Je n'arrivais pas à reconnaitre quoi que ce soit. Je tourne la tête une seconde fois vers la droite et je vis finalement Andy debout.  Il semblait aussi paniqué que moi. Je le regarde pendant une demie seconde avant d'éclater en sanglot.
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 4 EmptyVen 8 Juil - 11:20

Je du attendre deux jour avant qu'Amy ne se réveille. Je passais mon temps assis à côté de son lit d'hôpital à veiller sur elle. Je gardais Adrénaline chez moi, même si elle avait en deux jours fait des trous dans deux de mes vestons de complet et manger le bracelet d'une de mes montres. En plus elle refusait de manger la nourriture en cannes que je lui achetais. Nikita la gâtait trop. Horatio n'était pas venu voir Amy, depuis qu'elle était entrée à l'hôpital, Miami était devenu un vrai chaos. Le maire de la ville était mort en pleine assemblée, certains disaient d'une crise cardiaque et d'autres d'un empoisonnement. Caine courrait donc partout pour résoudre cette énigme. Moi, je préférais rester auprès d'Amy. La petite télévision dans la chambre d'Amy parlait de la mort du maire et de celle d'un avocat de la défense Albert Rosewood, du sénateur Simon Dunn et de la diplomate Dany Karlsson. Je fermais la télé, j'en avais assez de toujours parlé de meurtre et de sang. Je jetais un regard vers Amy, elle était étendue, immobile et son visage semblait épuisé, triste. Les docteurs avait beau me dire que c'était la quantité de sang qu'elle avait perdue qui la faisait avoir l'air si exténuée, je savais que c'était aussi le poids qu'elle se mettait sur les épaules. Pour sauver Nikita... Je soupirais et passais une main dans mes cheveux, quand est-ce que tout ces meurtres allaient se terminer? Amy laissa échapper un petit soupir et plissa le nez, avant d'ouvrir les yeux brusquement. Je me levais de ma chaise et la fixait, elle semblait en panique, ce qui me faisait paniqué aussi. Finalement, sont regard croisa le mien et elle ouvrit la bouche, comme pour parler, mais à la place de mots, ce furent des sanglots qui s'échappèrent de sa bouche.

- Hey. Dis-je doucement en m'approchant d'elle, je pris place sur le bord de son lit et la pris dans mes bras, en m'assurant de ne pas lui faire mal. Je sais. Dis-je tout bas. Je sais que sa fait mal. Pleure un bon coup sa ira mieux après.

Je la tenu dans mes bras un long moment. Je ne savais pas quoi lui dire, parce que j'ignorais ce que c'était de ne pas être reconnu par la personne que l'on aime, encore moins de voir celle-ci essayer de nous tuer. Quelques médecins passèrent dans le couloir, mais ils nous laissèrent ensemble un moment de plus. Lorsque ses sanglots se calmèrent, j'essayais doucement les larmes qui roulaient toujours sur ses joues.

- J'aurais dû y aller avec toi. Dis-je. Je n'aurais pas dû te laisser aller là-bas toute seule.

Les lumières de la ville éclairais la chambre, le ciel était sombre dehors et je réalisais avec peine que demain, le soleil aurait pu se lever sans Amy, que le monde aurait pu continuer sans elle, mais pas moi.

- On commence à être connu ici. Dis-je en fixant le médecin et l'enquêteur qui rôdaient près de la porte attendant que je sorte pour entrer.

- Excusez-nous...S'excusa le médecin en frappant doucement à la porte.

Je me levais et pressais affectueusement la main d'Amy. Elle me suivit du regard et avant de sortir de la pièce je lui souris.

- Le médecin attend de te voir. Lui laissais-je savoir. Je serais dans le couloir. Si tu a besoin de quoique se soit, je serais là.

Elle sembla un peu appeurée, mais elle hocha la tête et je quittais la pièce. J'espérais que le médecin et l'enquêteur feraient vite, je n'avais pas envie de laisser Amy toute seule. Je m'assis sur la petite chaise de plastique bleu pressé contre le mur. J'appuyais ma tête contre le mur. Je pouvais voir le médecin prendre le pouls d'Amy et doucement relevée sa robe d'hôpital pour voir le bandage dessous. L'enquêteur restait près du médecin et je levais yeux au ciel. Même après avoir été poignardé le FBI croyait toujours à sa culpabilité. Je remarquais une ombre tapis dans le noir du couloir voisin. Je n'aimais pas sa, entre les italiens qui voulait possiblement ma peau et Nikita et son pays qui cherchait à nous éliminer...cette ombre ne me disait rien de bon. Je me levais et me dirigeais vers le couloir, je devais en avoir le cœur net. Je me figeais en reconnaissant Nikita. Je ne perdis pas une seconde et le plaquais contre le mur, pressant mon bras contre sa gorge. Quelque chose clochait pourtant...il se laissait faire, ne se débattait pas.

- Est-ce qu'elle va bien? Me demanda-t-il et pendant quelques secondes j'eus l'impression qu'il était redevenu lui-même.

Je le libérais, confus et le fixais. Avait-il été ici tout ce temps?

- Quoi?

- Est-ce qu'elle va bien?...Amy...

Je fronçais les sourcils. Est-ce qu'il était sérieux? Il poignardait Amy et puis avait le front de venir demander comment elle se portait?

- Tu l'as poignardé. Comment tu crois qu'elle se porte?

Il soupira. Et fixa ses souliers, je remarquais le sang qui les tachait. J'eus le réflexe de reculer, m'éloigner de lui. Il m'attrapa le poignet brusquement et me jeta un regard désemparé.

- Je veux seulement savoir comment elle va.

Je le regardais un long moment, incertain.

- Pourquoi?

- Je ne sais pas...tout ce que je sais, c'est qu'il faut que je sache qu'elle se porte bien. Je ne comprend pas comment, ni pourquoi...je...c'est plus fort que moi. J'essaye de la détester, mais j'en suis incapable...je...je ne la reconnais pas, mais...mon premier instinct est de la laissée m'approcher, de m'ouvrir à elle...personne n'as jamais eu cet effet là sur moi.

Ah. Alors le Nikita que nous connaissions était toujours là.

- Elle vient d'ouvrir les yeux. Mais...elle est ébranlée, et blessée. Pas seulement physiquement. Elle tient à toi. Beaucoup.

Il me surprit et rougis, je clignais des yeux et haussais les sourcils, surpris. Il passa une main dans ses cheveux et hocha la tête. Il me regarda dans les yeux et puis jeta un coup d'œil au couloir désert.

- Changez de chambre. Me dit-il. Les Italiens la surveille...enfin, la surveillait.

Je me figeais. Comment ça surveillait?

- Qu'est-ce que tu veux dire?

- Ils savent où elle est. J'ignore qui de vous deux ils ont pour cible.

Je soupirais, si les Italiens étaient dans l'hôpital et connaissaient l'emplacement d'Amy, tout pouvait tourner pour le pire. Pour Amy, mais aussi pour moi. Je me mordis la lèvre et passa une main dans mes cheveux.

- Je me suis occupé de ceux qui vous suivaient, mais il y en aura d'autre. Changez de chambre. Me demanda-t-il à nouveau.

- Attends...Tu t'es occupé d'eux? Tu les as tués?

- Un peu.

Je ne comprenais pas pourquoi il avait fait sa. A peine 48 heures plus tôt il avait voulu tué Amy...et maintenant il la protégeait. Nikita était une contradiction ambulante. Je m'éloignais de lui, toujours un peu méfiant et fis mon chemin vers la chambre d'Amy.

- Reste loin de l'hôpital, ce n'est pas de tout repos ici depuis la crise cardiaque du maire.

Même si Nikita voulait nous tués et brisait tout sur son passage, je n'arrivais pas à ne pas me soucier de lui, je voulais qu'il reste loin des embûches. Et d'Alexeï.

- Empoisonnement. Me corrigea-t-il.

- C'est ce que tu crois? Comment le sais tu?


- Parce que c'est moi qui l'ai tué.

Je me retournais vers lui et vis son regard, dur comme le fer.

- Ne te méprend pas, je te tuerais si c'était à mon avantage. Me dit-il. Alors, prend bien soin d'elle.

- As if I'd hurt her.

Je retournais dans la chambre d'Amy au même moment où le médecin quittait la chambre, je m'assis près d'Amy et troublé, j'évitais son regard. Je me tournais vers l'enquêteur. Il haussa un sourcil, et j'hésitais quelques secondes avant de parlée. Allais-je faire confiance à Nikita? À l'homme qu'il était maintenant?

- Nous avons besoin de changer chambre. Et faite le de manière discrète, n'alerter personne.
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 4 EmptyVen 8 Juil - 17:29

Je me blottis dans les bras d'Andy. J'avais mal, j'avais tellement mal. Je n'arrivais pas à m'arrêter de pleurer. J'aurais pu être ironique et dire que c'était comme un coup de poignard dans le coeur. Enfin, ce n'était pas très loin de cela. C'était même très très proche. Mes sanglots me donnaient une douleur vive sur tout mon côté gauche. C'était comme des chocs électriques et ça me fait pleurer encore plus. Je bouge mes bras et me pris le ventre. J'avais tout perdu pour Nikita. J'avais perdu mon enfant pour Nikita. Xavier était mort parce que j'avais choisis Nikita au lieu de lui. J'avais choisis de perdre mon enfant. Il y avait trop de chose qui ce passait. Je n'arrivais plus à supporter tout cela. Je n'arrivais plus à supporter que je perdais tout. La seule personne qui me restait était Andy, et on allait me l'enlever parce que le FBI était contre moi et qu'ils allaient m'enfermer entre quatre mur jusqu'à ce que je meurs. La chaleur du corps d'Andy me calmait énormément. J'étais glacée. J'avais perdu beaucoup de sang j'imagine. Toujours blotti contre lui, je tourne la tête et lève les yeux vers la transfusion dans mon poignet.  J'eus un haut le coeur. Depuis combien de temps j'étais ainsi? Est-ce que c'était Andy qui m'avait trouvé en premier ou les paramédics? J'espérais que ce soit les paramédics. C'était affreux de voir une personne qu'on aille sur le bord de mourir. Je pouvais encore me souvenir de quand j'ai retrouvé Andy dans son bain avec des coupures sur les poignets.

Je me recule légèrement pour essayer de respirer un peu. J'entendis Andy dire qu'il aurait du venir avec moi. Je secoue la tête, essuyant le restant des larmes sur mes joues.

- Non.. il t'aurait surement attaqué aussi.

J'entendis des cognements contre la porte de la chambre d'hôpital. Je tourne la tête et je vois un médecin avec son sarrau blanc. Il avait sa plaquette avec ses feuilles de notes. Je vis derrière lui, un agent. Je dus me retenir pour ne pas éclater de nouveau en sanglots. Ne pouvait-on pas me laisser tranquille un peu? Je venais de me faire poignarder. Je regarde Andy se lever et me dire qu'il allait être de l'autre côté, dans le couloir, mais je voulu le retenir. Je ne voulais pas rester seule ici. Pas avec cet agent qui me regarde comme si j'étais un chien qui venait de mordre une personne. Je n'avais rien fait bon sang. Je regarde le médecin s'approcher de moi. Mon poignet me faisait un peu mal. La transfusion, l'aiguille dans ma veine. Ça faisait mal. Je n'aimais pas cela. Je laisse le médecin vérifier mes signes vitaux pour voir si tout était correcte. J'étais réticente lorsqu'il me demanda de lever le bout de tissus d'hôpital pour vérifier le bandage contre mon côté gauche. J'hoche faiblement la tête et bougea avec difficulté et douleur pour qu'il puisse le vérifier et le changer. Je détourne le regard. Je ne voulais pas regarder. Ça faisait trop mal. Savoir que j'aurai cette cicatrice de plus. Elle allait toujours être prête à me remémorer que j'avais perdu Nikita.  Je comprenais Andy beaucoup sa douleur et son dégout par rapport à ses cicatrices. Je comprenais également Nikita. J'en avais quelques unes. Celle sur mon homoplate et celles, presqu'invisibles, sur le côté de mes côtes. Maintenant, j'avais elle. Cette cicatrice allait être la plus douloureuse.  

" Comment te sens-tu?" me demanda le médecin.

- J'ai ... j'ai l'impression d'avoir été frappée par un camion.

" C'est normal, tu as perdu une grosse quantité de sang. Au moins, tout est stable. On va te garder encore quelques temps pour s'assurer que tout est bien puis tu pourras rentrer chez toi."

Mon regard ce porte vers l'agent en arrière du médecin.

- Qu'est-ce qu'il fait ici?

Le médecin se retourne vers l'agent. Ils échangèrent un regard et il se tourna vers moi de nouveau. Je fronce les sourcils alors que j'observe l'homme.

" Il est ici pour.. de la sécurité. Puisque c'était une tentative de meurtre, on veut s'assurer que personne n'entre ici sans permission."

Je voyais bien dans son visage qu'il mentait. Je n'étais pas stupide. Cet homme n'était pas la pour ma sécurité, mais pour la sécurité des autres autour de moi. J'étais accusée de terrorisme. Ils n'allaient certainement pas me laisser seule deux petites minutes. Je soupire et me contente d'hocher la tête. Le médecin prit quelques notes et  sorti de la chambre. Je soupire et croisa les bras en voyant que l'agent ne sortait pas également. Je fus soulagée de voir Andy revenir. Il semblait troublé. Je le regarde s'assoir de nouveau sur le bord du lit, mais ses paroles me surpris.

- Pourquoi? Qu'est-ce qui ce passe?

Je regarde Andy et je vois dans son regard qu'il ne pouvait pas parler plus avec un agent dans la pièce. Je soupire et me passe une main dans les cheveux et cela m'arracha une douleur vive et je grimaça. L'agent soupire et sorti de la chambre pour aller avertir d'autres agents un peu plus loin que nous demandions à changer de chambre. Je tourne mon regard vers Andy. Je venais à peine de revenir à moi et déjà, nous avions des problèmes. C'était un record.

- Andy.. qu'est-ce qui ce passe.
dis-je d'une voix épuisée.
Ce n'était même pas une question. J'étais fatiguée et faible. J'avais de la difficulté à rester redressée trop longtemps. Ça me donnait des douleurs dans le ventre. Je m'accote doucement contre lui. Il fallait que je m'appuis.
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 4 EmptySam 9 Juil - 15:35

Je me retournais vers Amy alors que l'enquêteur sortie de la chambre l'air embêter. Je ne pouvais rien lui dire ici, cette chambre était selon Nikita surveillé, ce que l'on disait pouvait se retourner contre nous. Je voyais bien que j'inquiétais Amy, mais il m'était impossible de parler ici. Je pris sa main dans la mienne et l'aidait à se lever. Je ne pouvais m'mepêcher de jeter des regards autour de moi, cherchant pour...pour n'importe quoi m'indiquant que Nikita disait vrai. Une fois qu'Amy fut assez solide sur ses jambes pour marcher, nous sortir de la chambre escorter par l'enquêteur. Amy s'accrochait à moi, alors que j'avais un bras autour de ses épaules pour la stabiliser un peu. Dans le couloir, l'enquêteur se tourna vers moi et m'indiqua le chemin à suivre. 

- Prenez l'ascenseur jusqu'au...


- Pas ici. Je préfère ne pas savoir où nous allons pour l'instant, les murs ont des oreilles et des yeux apparement. 

L'enquêteur fronça les sourcils et se redressa, bombant le torse et nous menant le chemin jusqu'à l'ascenseur. Lorsque les épaisses portes d'acier se refermèrent derrière nous, je vis le regard méfiant d'Amy qui voulait des explications. L'enquêteur devait lui aussi en vouloir. 

- Je vous expliquerais tout lorsque l'on sera dans un endroit plus sûr. 

Cela ne sembla pas les apaiser. Nous montèrent jusqu'à ce qui semblait être le sixième étage. L'enquêteur sorti avant nous et nous le suivirent dans les couloirs qui s'étirait devant nous. Amy pâlissait à chaque pas, l'obliger à marcher si tôt après c'être fait poignardé ne l'aidait certainement pas. Lorsque nous arrêtèrent devant une porte blanche et lisse, l'enquêteur l'ouvris pour nous et s'engouffra avec nous dans la nouvelle chambre d'hôpital. j'aidais Amy à s'installer confortablement dans son lit et évitait la baboune qu'elle me faisait.

- Ne me regarde pas comme ça, j'ai promis que j'allais tout te dire et je vais le faire, mais donne moi une seconde. 

Je fouillais la chambre vite fait pour des caméras et des micros, je fouillais la table de chevet, les fenêtres, les rideaux, les couvertures, les livres, les lampes, le pas de la porte, le petit garde robe et sous le lit. Lorsque je fu satisfait que nous n'étions pas sur écoute, je m'assis à côté d'Amy. Même l'enquêteur me regardais d'une manière étrange. Je soupirais et passais une main dans mes cheveux. Est-ce qu'Amy allait être faché que j'ai parlé à Nikita? Qu'il soit venu ici pour elle, sans vraiment savoir pourquoi? 

- Huntington. M'avertit l'enquêteur. Parle. 

- Lorsque je suis sortie de la chambre d'hôpital d'Amy tout à l'heure...Commençais-je. J'ai remarquer une ombre étrange dans un des couloirs voisins, alors je me suis levé pour aller voir. J'ai...Nikita se trouvait là. 

Je vis le regard sombre de l'enquêteur, il était chargé d'arrêter le russe s'il s'approchait d'Amy. Je le fixais du regard, le mettant au défi de trouver Nikita maintenant. 

- Il m'a dit des trucs. Avouais-je. Les Italiens savent que tu es ici Amy, ils surveillaient ta chambre. 

L'enquêteur se leva abruptement et sorti de la chambre en marmonnant qu'il avait besoin de consulter son équipe. Je me tournais vers Amy qui les sourcils froncer fixait le mur. Je soupirais de nouveau et secouais la tête...je devais absoluement tout dire à Amy. J'attendis qu'elle tourne la tête vers moi avant de continuer mon récit. 

- Nikita était ici pour prendre de tes nouvelles. Je crois que tu lui fais peur. Il ne comprend pas ce qu'il ressent pour toi. Mais ce n'est pas le point...le point est...Nikita a tué les italiens qui nous suivait. 

Je n'arrivais toujours pas à croire qu'il avait fait un truc pareil. Je regardais par la fenêtre, me demandant où il était à l'heure qu'il était. Peut-être qu'il était retourner près d'Alexei? Il avait assassiné le maire de la ville et il ne se cachait même pas. Je ne l'avais pas connu si arrogant. Le son de la télévision me fit sursauter et je me retournais pour voir Amy, les yeux fixer sur l'écran de télévision. Peut-être qu'elle avait besoin de se changer les idées après ce que je lui avais dis? 

- Il n'y aura rien de réconfortant à la télévision, c'est le chaos à Miami depuis deux jours, tout ça parce que le maire à été emp...a eu une crise cardiaque. 

Sur l'écran de la télévision, je pouvais voir les voitures de police conduire dans les rues et certains officiers parler de comment se mettre à l'abris de ce tueur qui cherchait à tuer "de bons américains ayant du succès." 

Ils étaient si loin de la vérité.
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Amy Williams
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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 4 EmptySam 9 Juil - 22:02

Pour l'amour de Dieu, qu'est-ce qui ce passait en ce moment? Andy ne voulait pas parler même si le garde était parti à l'extérieur de la pièce. Je me frotte le visage avec la paume de ma main. Je voulais simplement savoir ce qui ce passait. J'ai été dans les vapes pendants plus de 48 heures. Je ne savais même pas quelle heure il était. Pourquoi ne pouvait-il pas simplement me dire ce qui ce passait? Je détestais ça ne pas savoir. Je soupire et tourne la tête vers mon poignet. L'intraveineuse était toujours dans ma veine et j'avais mal. Je me contente de l'arracher de mon poignet en grimaçant. Je vis le regard d'Andy et fis comme si de rien n'était.

- Je suis déjà assez ridicule dans cette jaquette d'hôpital, je n'ai pas besoin de me promener avec un poteau en plus.

J'attrape sa main pour qu'il puisse m'aider à descendre du lit dans lequel j'étais. Ça faisait du bien d'être redressée, sur mes pieds. Cependant, ma blessure sur le côté gauche, sous mes côtes me faisait souffrir à chaque mouvement que je faisais. J'avais l'impression que de se faire tirer dessus par une arme était moins douloureux que de se faire poignarder. Je pris une grande respiration et me blotti contre Andy pour qu'il m'aide à avancer. Lentement, mais surement. Marcher hors de ma chambre était une chose, mais se rendre jusqu'à l'ascenseur et ensuite continuer dans un couloir long comme la terre en était une autre. Chacun de mes pas me donnaient la nausée et j'avais l'impression que mes points de sutures allaient céder à n'importe quel moment. Je n'arrivais pas à comprendre le comportement soudain d'Andy. Les murs avaient des yeux et des oreilles? Nous étions surveillés? Dans l'ascenseur, j'avais levé mes yeux vers lui pour demander des explications mais la seule chose que j'avais en retour, c'était un regard me disant de ne pas poser de questions pour l'instant.

J'avais un énorme pressentiment que c'était en lien avec Nikita.

Nous suivons le garde dans le couloir. Il y avait absolument personne à cet étage. Que des personnes âgées qui terminaient leur vie avec leur famille. Il régnait un silence de mort et ça n'aidait pas du tout à m'apaiser. À force de marcher de la sorte, je me sentis énormément faiblir et du m'accrocher davantage à Andy avant que mes jambes ne décident de me laisser tomber. Pourquoi n'avions pas juste trouvé une chaise roulante dans laquelle j'aurais pu m'assoir. N'avions réellement pas pensé à ça avant? Je laisse échapper un gémissement de douleur alors que le garde ouvre la porte de la nouvelle chambre dans laquelle j'allais rester. Étrangement, je ne me sentais pas du tout en sécurité dans celle-ci. Je lève le regard vers l'énorme fenêtre qui montrait la ville. Elle était encore plus grosse que celle de la chambre précédente. Au moins elle avait encore une fenêtre. Je n'aurais pas supporté rester dans une chambre sans fenêtre, sans lumière du jour. Je m'installe dans le lit et croisant mes bras contre mon ventre. La douleur était atroce. Je lance un regard boudeur en direction d'Andy alors qu'il s'éloigna légèrement.

- Bon sang Andy, qu'est-ce que tu fabriques? Ne peux-tu pas simplement dire ce qui ce passe?

Je l'observe chercher dans tout les recoins de la pièce pour je-ne-sais-pas-quoi. Je perdais patience alors que ma fatigue l'emportait sur le peu d'humeur que j'avais pour le moment. Encore trop chamboulée par ce qui s'était passé. Ça vient vraiment chambouler une personne quand son copain essaye de vous tuer. Croyez-moi. Le voir bouger de la sorte m'énervais et me rendais nerveuse. Ne pouvait-il pas s'asseoir deux minutes? Je le remercie silencieusement lorsqu'il finit par s'asseoir à côté de moi. Le garde perdait également patience et je roula les yeux.

Je fronce les sourcils lorsqu'il parlait du fait que Nikita n'était pas très loin. Il était même dans l'hôpital il y a quelques minutes auparavant. J'eus un sentiment de panique m'envahir lorsqu'il avoua cela. Je paniquais? Je paniquais à la simple pensée de Nikita. C'était surement un effet secondaire de se faire poignarder par son copain. Je baisse le regard vers mes mains. Pourquoi était-il revenu si près? Il voulait terminer ce qu'il n'avait pas pu faire? Mes mains se mirent à trembler légèrement. Les italiens étaient ici. Les italiens, les hommes de mon père surement, étaient ici et me surveillaient. Ils me surveillaient et surveillaient également Andy par le même coup. C'était une très mauvaise nouvelle. Ils pouvaient attaquer n'importe quand. Je détourne le regarde et regarde le mur d'en face.

Comment une vie pouvait être aussi affreuse que la nôtre? Je veux dire, allez, nous n'avons pas eu des vies de tout repos depuis notre enfance, surtout Nikita et moi, mais pourquoi n'arrivions pas du tout à arranger les choses. Même si nous essayons d'être des personnes normales, tout revenait nous éclater au visage. Littéralement.

J'entendis un faible juron de la bouche du garde et je le vis passer devant mes yeux pour sortir de la pièce. Mon menton tremblait légèrement. Le stress allait finir par me tuer. Déjà que j'en étais pas loin avec cette plaie dans le ventre.

- Pourquoi est-ce qu'il était ici? demandais-je avec un mélange de peur et de colère.

Je n'étais pas en colère contre Andy. Nikita était son meilleur ami. Nous sommes une famille.. étions une famille. Il lui manquait autant qu'à moi. Je n'arrivais tout simplement pas à contrôler mes émotions. Trop de chose se passaient en ce moment. L'amnésie de Nikita, la bombe, les italiens, mon agression... le retour d'Alexei. C'était horrible comme semaine. Vraiment. Savoir Nikita si proche ne me disait rien de bon malheureusement. J'aurais tant voulu le voir, qu'il me prenne dans ses bras et qu'il me dise que tout allait bien aller, mais c'était lui qui m'avait fait ça. Et je ne sais pas ce qui faisait le plus mal.

- Tu crois que je lui fais peur? demandais-je les larmes au bord de mes yeux. Il ma poignardé! Il a essayé de me tuer! Le Nikita que je connais n'aurait jamais fait ça!

Je secoue la tête. Elle me faisait mal. Tout les mouvements que je pouvais faire me faisaient mal. J'attrape d'un geste frustré la télécommande de la minuscule télévision dans le coin et l'alluma. Je voulais simplement penser à autre chose qu'à Nikita. Le premier poste était le poste de nouvelles de Miami. La dame parlait de plusieurs meurtres et des précautions à prendre le temps que la police retrouve ce meurtrier. Une information à propos du maire ayant fait une crise cardiaque. Je baisse le regard vers mes jambes. Une crise cardiaque mon oeil. Je serra faiblement la mâchoire lorsqu'il m'avoua que je ne trouverais pas de réconfort avec la télévision.

- Tu n'as pas à prendre les gants blancs avec moi. Tu le sais autant que moi que Nikita est derrière ces meurtres.

Avec Alexei à ses côtés, il avait toutes les raisons, aussi malsaines soient-elles, de tuer des gens. Alexei était un bon manipulateur. Il avait toujours été un bon manipulateur. Alors dès qu'il a su que Nikita avait perdu la mémoire, il avait sauté sur l'occasion. Je le détestais au plus haut point. Je ne réalisais pas que mes larmes coulaient sur mes joues. Je secoue la tête et je ferme la télévision.

- Je suis fatiguée de cette vie. Je suis fatiguée de devoir me battre contre tout le monde que je croise. Je suis fatiguée, tannée. J'aurais du mourir de cette agression. Ça aurait fait moins mal que ce que je ressens en ce moment.

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MessageSujet: Re: 'Til The End Of The Line [Nokia/Andy]   'Til The End Of The Line [Nokia/Andy] - Page 4 EmptyVen 15 Juil - 1:37

Je m'assis sur la chaise de plastique placer devant le lit d'Amy. Elle semblait à la fois blessé et en colère. Je ne savais pas comment la réconforter, comment est-ce que l'on réconfortait quelqu'un qui avait été poignardé par l'homme qu'il aimait? Amy s'emporta, en me faisant remarquer que le Nikita que nous connaissions tout les deux n'aurait jamais fait une chose pareille. Mais c'était ça le problème non? Nikita n'était plus l'homme que nous connaissions. Je passais une main sur mon visage, défait.

- Je sais. Je le sais trop bien...Mais...il, il n'est plus l'homme que nous connaissions.

C'était douloureux à avouer, je voulais m'accrocher à l'espoir que Nikita était toujours en quelque part, enfermé dans sa tête, mais il avait poignardé Amy...il avait voulut la tuer. Les yeux rivés sur l'écran de la télévision, je soupirais, cela me rappelait que Elle me demanda de ne pas mettre de gants blancs, elle et moi savions que Nikita n'était pas innocent. Nous savions quel genre d'homme il avait été par le passé, ces meurtres...étaient son oeuvre. Je fis un petit sourire fatigué à Amy.

- D'accord...d'accord. Promis. Pas de gants blancs.

Je faisais de mon mieux pour ignorer les larmes sur les joues d'Amy, mais lorsqu'elle se mit à parler, je sentis mon cœur se resserré. Non. Elle ne devait pas dire de chose comme sa. Je savais ce que c'était de presque mourir et de se sentir si mal à l'intérieur que l'on avait envie de mourir. Je secouais la tête de droite à gauche.

- Dis pas un truc pareil. Murmurais-je. C'est pas un truc à dire. Peut-être que c'est ce dont tu as envie maintenant, mais je t'en pris ne dit pas ça.

Je soupirais et enfouis mon visage dans mes mains. Je me sentais à fleur de peau, si je perdais Amy en plus de Nikita, je me retrouverais seul encore une fois. Je me levais et posais un baiser sur le front d'Amy.

- Je dois appeler Caine. Lui dis-je.

Je m'appuyais dans le cadre de porte et composais le numéro de notre Lieutenant. J'attendis un long moment. Alors que je croyais tomber sur la boîte vocale de Caine, j'entendis sa voix fatigué, frustré et nerveuse.

- Caine. Dis-je.

- Ah...Huntington, c'est toi.

- Amy c'est réveillée. Elle se porte bien. Elle devra prendre du repos pour quelques temps cependant.

- Bien...bien.

J'attendis qu'il élabore, mais seul un silence s'établit à l'autre bout du fil. Je me tournais vers Amy un peu confus. Est-ce qu'il venait de raccrocher?

- Caine?...Caine est-ce que vous...

- Oui. Je suis toujours là. Écoute...reste au près d'Amy. Ne vous séparer pas. Restez tout les deux ensemble. Si Volkov s'en ai pris à elle, il pourrait s'en prendre à toi.

Je soupirais et hochais la tête, je ne voulais pas penser à Nikita de cette manière, mais Caine avait raison, Nikita me l'avait même confirmé. Je voulais demander à Caine de ne pas tiré sur Nikita, peu importe ce qui se produirait... Je ne voulais pas que Nikita meurt.

- D'accord. Dis-je avant de raccroché.

Je m'assis près d'Amy et lui pris la main.

- Caine veut que nous restions ensemble. Nous seront plus facile à surveiller comme ça. Il...il a peur que Nikita décide de s'en prendre à moi.

Je soupirais, est-ce que c'était ce à quoi ressemblait la vie de Nikita avant qu'il nous rencontre? Tué, nettoyer, se cacher et recommencer? Son dossier devait être épais...

Son dossier.

Je me figeais. Si je réussissais à infiltrer le site du Kremlin, peut-être que je pourrais mettre la main sur le dossier de Nikita et apprendre à connaître l'agent qu'il avait été...peut-être qu'alors nous pourrions l'aider à connecter les morceaux manquant.

- J'ai peut-être une solution. Murmurais-je.

Lorsqu'Amy fut enfin libre de sortir de l'hôpital, j'avais un dossier sous le bras. Entièrement écrit en cyrillique. J'aidais Amy à entrer dans ma voiture et je vis son regard s'attarder sur le dossier que j'avais en ma possession, elle ne lisait pas russe, mais quelque chose me disait qu'elle reconnaissait le nom de Nikita. Je m'assis au volant et avant de démarrer, je choisis de partager avec Amy ce que j'avais en tête.

- C'est son dossier du FSB...j'ai...demandé à Artyom de le voler pour moi.

Amy me regarda un peu exaspéré, oui, je savais que mêler Artyom a tout ça c'était mal, mais...je voulais retrouver Nikita. Je baissais les yeux.

- Je me suis dis que nous pourrions apprendre à connaître...Agent Volkov, peut-être que nous pourrons l'aider à recoller les morceaux manquant. En tout les cas le plus nous en savons sur lui...le plus en sécurité nous serons.

Je tandis le dossier à Amy. C'était elle qui avait connu Nikita le mieux, qui avait été poignardé, ouvrir se dossier lui revenait de droit. Ses doigts effleurèrent l'épais carton rouge. Elle l'ouvrit lentement, le doute ennuagent ses yeux, il y avait une photo épinglé à la masse de feuille, un jeune Nikita au cheveux court, coupé selon la coupe militaire, même en noir et blanc ses yeux ressortaient.

- Sa c'est son nom. Pointais-je un amas de lettre. Et sa date de naissance. Il y a le nom de ses parents. Et...il le surnom The Hound. Comme un chien de chasse, ou une bête assoiffé de sang. On ne dirait même pas qu'ils parlent d'un humain.

Je vis dans le regard d'Amy qu'elle était troublé, donc je démarrais et sortis du stationnement de l'hôpital.


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