My baby shot me down (Amy/Andy)

Dans l'armée on nous avaient appris à dormir d'un sommeil léger, jamais profond pour pouvoir être conscient de tout. À Miami, je m'étais habitué à ne faire attention à rien d'autre qu'Amy dans mes bras. Depuis près d'un mois pourtant, j'étais revenu à cet habitude de soldat. Chaque bruit, chaque odeur, chaque coup de vent me réveillais. Sur ordre d'Horatio j'avais du déménager et faire refaire mes serrures. Je ne lui aurais jamais dis, mais elles étaient atrocement facile à crocheter. Quatre. Quatre assassin avait réussi à me retracer. J'avais même cru reconnaître la petite Anastasia un soir alors que je me rendais à ma voiture en sortant des bureaux du CSI. Delko semblait satisfait de la tournure des évènements. Andy restait presque tout les soirs à mon nouvel appartement, il prétendait être la pour la bouffe, mais je voyais dans ses yeux turquoises qu'il s'inquiétait. Parfois j'étais certains qu'il se prenait pour ma mère. Même si tout les choses n'avaient pas changés, tout le monde agissait comme si tout avait changer. Amy dormait contre moi et je regardais les heures filer. La vibration de son téléphone la réveilla et je la senti bouger contre moi pour atteindre la petite chose qui ne cessait de vibrer. Elle échangea quelques mots avec Horatio, j'assumais et se leva du lit. Depuis que ces ombres c'étaient mises à me suivre, Horatio faisait beaucoup moins appel à moi. Amy s'habilla toujours endormi et je soupirais. Quand comprendraient-ils que j'avais vécu ma vie au complet de cette manière, s'ils avaient peur, moi je restais de glace, j'y étais habitué.

- Tu pars? Demandais-je.

Elle m'expliqua vaguement qu'Horatio voulait lui parler de vive voix et qu'elle essaierait de ne pas prendre trop de temps. Je me retournais pour faire face à la porte et essayais de dormir. Depuis quand est-ce que c'était devenu si difficile de fermer les yeux? Je n'avais jamais eu de difficulté à dormir, sauf en Amérique. Je sentis les lèvres d'Amy sur mon front, je murmurais "Je t'aime" et entendis la porte fermé.

Je fini par tomber endormi puisque je me réveillais et le soleil brillait déjà dans le ciel.

- Attendez. Vous avez envoyé Andy, seul, en Russie?! Mais qu’est-ce qui vous est passé par la tête Horatio?!

S’il y avait bien quelque chose que j’avais appris au courant de mon temps au CSI de Miami, c’est qu’il ne faut jamais s’en prendre à un russe ou à la Russie directement. C’est personnes-là étaient très rancunières et très protectice de leur pays. Je peux facilement donner des exemples puisque j’ai eu l’honneur de rencontrer Federov, l’ancien patron de Nikita qui s’avait fait un plaisir de me torturer avec un couteau parce que j’ai essayée de l’arrêter par moi-même, seule. Alors lorsqu’Horatio me convoque dans son bureau pour me dire qu’il à envoyé Andy, un informant criminel canadien, dans une pays comme la Russie pour une mission à laquelle il n’était pas nécessairement formé, j’avais envie de peter un câble.

- Vous vous souvenez de Federov? Eh bien c’est ça qui l’attends si nous n’allons pas le chercher pour le ramener ici!

"C’est exactement pour cela que je t’ai convoqué dans mon bureau Williams. J’ai besoin que tu ailles en Russie rejoindre Andy pour l’aider à se sortir du pétrin. Il ne peut plus avancer seul. "

Je secoue la tête en m’écrasant dans la chaise en face de son énorme bureau un peu trop propre. Je ne pouvais pas aller en Russie. Mais je ne pouvais pas laisser Andy seul là-bas. Je grogne intérieurement. Si Nikita était au courant, il déciderait d’y aller par lui-même, mais il ne peut pas. Il serait assez fou pour le faire par contre. Lors de notre dernière mission, il a eu un tueur à gage sur le dos et nous avions faillit y passer. La seule chose que j’arrive à me souvenir, contre mon gré, de cette mission, c’est Nikita qui lui tranche la gorge après que je lui ai tiré dessus. J’en ressens des frissons seulement en y pensant. Je me passe une main dans le visage en soupirant. Je ne pouvais pas laisser Andy seul. On ne pouvait pas demander de l’aide à Nikita. Il avait un prix sur sa tête et l’envoyer directement dans la gueule du loup n’est pas l’idéal. Je lève le regard vers Horatio Caine qui attendait patiemment ma réponse, debout devant moi, accoté contre son bureau.

- À une seule condition..

Je demande donc à Horatio de ne rien dire à Nikita à propos de cette mission. Enfin, pour le plus longtemps possible, car il allait remarquer rapidement que ni Andy, ni moi n’étions présent et nous sommes ses amis les plus proches. Horatio me sourit, me disant que tout allait bien aller et que ma couverture était très grosse donc qu’ils ne devraient pas arriver à comprendre le stratagème. Il se tourne vers son bureau et me tends un dossier. Je devine sans même l’ouvrir qu’il s’agit de ma couverture. Je fixe le dossier et fini par l’ouvrir pour y voir qu’il j’allais devenir pour je-ne-sais combien de temps. Mes yeux deviennent tellement gros lorsque je lis le rôle que j’ai à faire pour me faire accepter. Je lève les yeux vers mon lieutenant pour observer s’il a vu ma réaction, mais il est trop occupé a fouiller dans ses feuilles. Je soupire et reporte mon regard vers le dossier.

J’allais devoir m’infiltrer dans l’intelligence russe en tant que meilleur agente italienne de la mafia. C’était la pire couverture que je pouvais obtenir. Mais en même temps, ca restait la plus pratique puisque je ne parlais pas un mot de russe. J’arrivais à en reconnaitre, surtout des insultes (merci les gars), et un surnom que Nikita ne m’a toujours pas dit ce que ça signifiait, et il semblait trouver ca très drole. Bref, Horatio me fait un remu-méninges de tout ce que nous étions capable de savoir de la russie et de ses installations. Ma mission était de retrouver Andy pour le sortir de là et le ramener avec moi sans faire tomber ma couverture. J’eus assez de temps pour memorer mon personnage. Alors que je me lève pour retourner rejoindre Nikita, Horatio m’arrêta.

- Amy, tu pars maintenant.

Je reste figée. Je partais maintenant? Tout de suite? Sans rien dire à personne? Je n’avais même pas de valise rien. Horatio m’assura que tout était déjà en place là-bas pour m’accueillir. Je soupire bruyamment. Nikita allait peter un cable.

Je décidais d'aller jogger, malgré l'interdiction d'Horatio. Courir n'attirait l'attention de personne. J'ignorais encore pourquoi Amy avait été appelée au milieu de la nuit, mais il n'était pas rare que nous prenions quelques missions solo. J'aurais mieux aimer la suivre dans sa mission, mais je comprenais que l'on se méfiait de moi. J'avais travaillé seul très souvent, mais je m'étais habitué ses derniers temps à avoir quelqu'un pour surveiller mes arrières. Je m'arrêtais de courir une fois rendu à la plage. Je n'aimais pas cette nouvelle atmosphère, je n'étais pas une victime à protéger. Je m'assis dans le sable et observais les vagues. Je ne trouvais pas étrange qu'Amy ne me donne pas de nouvelles, si elle était en mission, il était possible qu'elle n'ait aucun temps pour me contacter. Je savais que cela faisais parti des risques du métier. Je me demandais d'ailleurs ce qu'Andy faisait de bon ses jours-ci. Je ne l'avais pas vu depuis quelques jours. Il avait l'habitude de disparaître pour explorer, mais il finissait toujours par revenir. Je soupirais, m'étirais et repris ma course.

Ce soir là, Amy ne rentra pas, je compris donc que c'était une mission qui lui demanderait plus de temps. Je cuisinais et ouvris une cane de thon pour Adelina.

Le lendemain je me rendis au travail et ne vis pas Amy, Madison sembla surprise de la trouver nulle part, je fronçais les sourcils, si même Madison n'avait pas de nouvelles...alors quelque chose ne tournait vraiment pas rond.

Pour une fois depuis trop longtemps, je me sentais seul.

Je travaillais donc pour m'occuper l'esprit, je savais bien que Horatio envoyait Wolfe s'assurer que je ne m'étais pas évader pendant que personne ne regardait. Tout le monde avait peur que je ne les trahissent. S'ils croyaient que j'avais planifié tout cela, ils avaient tort. Je n'avais clairement pas planifié que mon pays essayerait de me tuer.

Je soupirais, lorsque ma journée se termina, je fis le tour du CSI à la recherche d'Andy, il devait sans doute être en train de voler un agent. J'espérais que se soit Delko. À ma grande surprise, je ne le trouvais nulle part.

Je retournais seul chez moi. Comme autre fois.

Assise dans mon fauteuil de classe affaire, je regarde au travers du hublot. Les villes et les villages europeens semblaient si petit et si innofensifs vu du ciel. Pourtant, je davais les attrocités que nous pouvions y trouver lorsque nous y mettions le pied. Je soupire et reporte mon regard vers le livre que je lisais. Je reporte mon regard vers le livre que je lisais depuis que j'etais parti de Miami en avion il y a 6 heures environs. Je n'avais fait que la moitie du trajet et nous traversion Paris. J'avais meme remarquer la tout eiffel au centre de la ville. J'accote ma tete contre mon fauteuil et soupire.

- pourquoi jai accepté? Cest suicidaire. Andy tu vas me devoir.

Ce qui me frustrais le plus cetait de garder Nikita loin de tout ca. Mais cetait de la protection simplement parce quil avait un prix sur sa tete et que je ne voulais pas qu'il se lance dans la gueule du loup. De plus, je ne pouvais pas vraiment refuser la mission. Je regarde mon telephone apres l'avoir sorti de ma poche. J'avais quelques textos de Madison et de Nikita qui me demandait comment ce passait ma mission. Si seulement il savait.. Mon premier reflexe fut de lui repondre quelle etait la mission mais jefface mes mots et tappa une autre reponse beaucoup plus vague pour Nikita.

" tout ce passe bien, on se voit bientot :-) "

Je decide de fermer mon cellulaire et de me replonger dans mon livre. Tout pour be pas penser a cette mission.

Je m'eus pas tres le choix de retourner dans la realite. Jetais dans un endroit que je ne connaissais pas, avec des gens immenses et qui parlaient une langue que je ne connaissais pas. Si j'ecoutais a tete, je me trouverais un coin, me metterait en boule et appellerait nikita pour quil ne ramene. Je me ressaisie rapidement en penssnt a Andy. Je soupire et plonge dans les rues de la russie, dans un territoire inconnue, tournant en rond comme un animal en cage. Horstio avait ete tres gentil en me donnant un manteau d'hivers adequat. J'ajuste mon foulard en marmonant que je detestais le froid et me mis en route vers les installations de l'intelligence russe.

Je commençais à trouver l'absence d'Amy et Andy longue. J'ignorais s'ils c'étaient passé le mot, mais je n'avais reçu pratiquement aucune nouvelles d'eux. Deux jours que je n'avais vu ni l'un ni l'autre, quel genre de mission demandait à Amy de complètement disparaître de la carte? Et quel pauvre fille est-ce que Andy avait choisit de séduire et de voler par la même occasion? J'étais assis sur la table près de la table à café et observais la salle d'interrogation, Delko semblait avoir de la difficulté avec un leader d'immigration illégale. Au moins c'était divertissant. Je m'étais préparer une tasse de café même si je ne buvais pas de café. Je me sentais un peu laissé à moi-même, je n'avais que Madison maintenant qu'Amy et Andy étaient absent...et Madi et moi...nous ne nous entendions pas extrêmement bien depuis qu'elle avait appris que j'avais un petit peu assassiné ses parents. Wolfe s'approcha de moi en sortant de la salle d'interrogation et pris ma tasse de café qu'il but sans un mot. Je vis à sa grimace que je n'étais pas très doué pour faire du café.

- Tu appelles ça du café? Demanda-t-il dédaigneux.

- Noye le dans le whisky, sa améliorera le goût. Dis-je.

- C'est comme ça que vous faites en Russie? Sourit-il.

Je haussais les épaules. Si Amy et Andy n'étaient pas là, j'aimais mieux être seul que devoir faire semblant de me soucier de se que mes collègues avaient à dire.

- Tu sais, tu le prends étonnament bien. J'aurais crus que tu aurais au moins fait un trou dans le mur, mais rien...t'es plus fort que je le croyais. Me dit Wolfe

Je fronçais les sourcils et réalisais que quelque chose se tramait et que l'on m'avait volontairement écarter des plans. Je ne savais pourtant pas ce que l'on tentait de me cacher. J'aurais à fouiller et être plus alerte. Si Delko y était mêlé, je lui ferais bien plus que lui écraser mon poing à la figure. Wolfe pâlit et s'excusa avant de reculer et s'éloigner.

- Oublie se que j'ai dis d'accord? Dit-il. Ce n'était pas important.

Je lui jetais un regard noir, oh non, il ne me connaissait pas et je n'étais pas du genre à sagement m'asseoir et attendre de voir comment les choses se développeraient. Je décidais de texter Amy et Andy, si je n'avais pas de réponse...j'enquêterais.

Je serrais les dents, le kremlin même s'il était impressionnant et magnifique vu de dehors n'était pas du tout accueillant. J'étais en Russie depuis 4 jours et si le paysage était très joli, je voulais partir. Maintenant. J'avais passé la nuit entière debout avec le très séduisant Fedorov (noté que j'utilise le sarcasme assez généreusement) pour me tenir compagnie. Appartement, il m'avait reconnu. Moi qui croyait qu'il n'avait fait que porter attention à frapper Nikita où c'était le plus douloureux. Ma mission serait donc beaucoup plus difficile à effectuer avec Fedorov au cul. Je n'étais pas du tout un assassin, mais comme je valais moins que les autres agents du CSI, Caine m'avait forcé la main, si je mourrais ici, dans le froid, Caine serait seulement débarrasser d'un criminel de trop. Tout de même, envoyé un homme sans entraînement pour éliminer des assassins depuis la naissance...ce n'était pas le coup le plus brillant de Caine. Je soupirais et cliquais à répétition le bouton sur le stylo que je tenais. Fedorov semblait lentement virer fou. Je n'avais rien dix depuis 7 heures. Sauf pour lui demander le score de la dernière partie des Penguins de Pittsburgh.

- что ты здесь делаешь? ¹Grogna Fedorov en prenant ma main, il enleva le stylo que j'avais dans les mains et le brisa en deux. No chill these Russians.

- это было дорого пера. ² Soupirais-je.

Je vis la lueur sauvage dans les yeux de Fedorov et fermais les yeux juste au moment ou son poing connecta avec ma pommette gauche. Fucking no chill at all! J'ouvris les yeux sentant la douleur voyager dans tout mon visage. L'ecchymose que j'allais avoir allait être impressionnante. Je sentais la chaleur mouillée de sang qui coulait de mon nez.

- Говорить. американский.³ M'averti Fedorov.

- канадский фактически.⁴ Souris-je avec charme.

Fedorov leva les yeux au ciel.

- Parle! Beugla Fedorov. Ou se sont tes doigts qui vont y passer.

Je senti un frisson monter le long de ma colonne vertébrale, tout mais pas les doigts. Je ne pourrais plus jamais peindre ou dessiner, ni jouer de musique...tout mais pas les doigts.

- Я говорил тебе. Haussais-je les épaules. Я пошел изгоев. ⁵

Fedorov m'observa longuement.

- Pourquoi?

- Être l'esclave d'Horatio Caine n'est pas le genre de vie qui m'intéresse. Dis-je.

Fedorov hocha la tête lentement et sorti de la salle en ordonnant à la brute qui surveillait la porte de libérer mes chevilles et mes poignets.

- Alors tu devras me prouvé ta loyauté, канадский.⁶

Je redoutais la signification de ses mots. Je soupirais, quel horreur me demanderait-il de commettre? Comment Nikita avait enduré un homme pareil? On me libéra brutalement coupant mes poignets et mes chevilles. Je me levais et me dirigeais vers le couloir. Je voulais me rendre le plus vite possible à mon appartement, finir une bouteille entière de Vodka et chanter très fort pour tout mes nouveaux voisins, je ne voulais pas penser à ce que Fedorov demanderait de moi. Pourtant lorsque je tournais dans un corridor blanc, des cadres avec des photos d'anciens agents et de goulags décorant les murs, je vis quelqu'un qui n'aurait pas dû se trouver ici.

- Fuck. Tu ne devrais pas être ici. Tu ne devrais vraiment pas être ici. Dis-je en murmurant comme si les murs pouvaient m'entendre.

Amy Williams n'aurait pas du se trouver à St-Pétersbourg.

1. Qu'est-ce que tu fais ici.
2. C'était un stylo très cher.
3. Parle. Américain.
4. Canadien en fait.
5. Je vous l'ai déjà dis. J'ai changer de camp.
6. Canadien.

Je ne me souviens plus combien de temps j'ai marché dans la neige en lachant des gros mots face a cette pourriture blanche qui ornait le sol. Il faisait froid et en tant qu'italienne de souche, j'étais habitué a des températures froides mais pas FROIDE du style sibérien. Les passants me regardaient bizarrement. Ce devait être un attraction de voir une personne plus petite (de taille normal bon.) avec un énorme manteau d'hiver qui grommèle en italien. La nuit commençait à tomber et je voyais finalement l'immense bâtiment de l'intelligence russe, qui menait a plusieurs autres. L'architecture laissait paraitre qu'il s'agissait d'appartements. Alors ceux qui faisaient parti de cette organisation vivaient sur place? Je soupire en m'approchant de l'énorme portail. Comment allais-je entrer à l'intérieur. J'essaye de pousser la porte et elle se poussa étrangement bien. Je fronce les sourcils. Mon instinct me disait de ne pas m'approcher et de partir en courant, mais je devais aller chercher Andy a tout prix.

En marchant sur la neige, là ou il y avait surement du gazon lorsqu'il n'y avait pas de neige, je vis les lumières s'allumer. C'était de plus en plus étrange mais avanca en ajustant mon sac de voyage sur mon épaule. J'ouvre une immense porte en bois et en fer forgé. Je me retrouve immédiatement dans un énorme corridor ou il y a beaucoup de pièce. Je ne sais pas comment j'allais me débrouiller puisque surement qu'aucun d'eux ne parlait italien et que je ne parlais pas russe. Je soupire et commence à m'aventurer dans l'immeuble en restant sur mes gardes. Je tourne quelques coins de corridors et tombe face a face avec Andy. Je n'aurais jamais cru que le trouver sois aussi facile. Je me retins de crier son nom (lol mme tougas) et m'approcha rapidement de lui.

- Tu penses que je ne le sais pas que je ne suis pas supposée être ici?! C'est pas mon choix je te signal! Hor...

J'arrête ma phrase sec en voyant un grand homme s'approcher de nous. C'était le temps de sortir la comédienne en moi. Je releve le menton en prenant un air assez bitch. Je devais être très crédible. Avec ce qu'Horatio m'avait dit, j'allais surement devoir faire preuve de sang froid et de me plier a leurs exigences. Donc s'ils me demandaient de tuer, je devais tuer. Je commence a parler en italien. Je contourne Andy en lui donnant un coup d'épaule et en meme temps, j'arrive a lui déposer un papier dans sa main sans se faire pincer.

" Rejoins moi dans la piece près de la bibliothèque ce soir "

J'avais écris ce mot alors que j'étais en train de me perdre dans les couloirs. J'avais réussi a trouver du papier pour y écrire ce mot au cas ou je ne pouvais pas parler à Andy et il faut dire que c'était un bon réflexe. L'homme me lance un regard très dure et me prend vivement le bras. Ça me fit extrêmement mal, mais n'en dit rien et me laisse trainer je ne sais pas ou. Je réussi a lancer un regard à Andy avant de tourner le coin.

Je restais figé dans le corridor un long moment après qu'Amy m'eut laisser là, pantois, sans une explication. L'homme qui avait pris Amy par le bras m'avait à peine regarder. Bah, comme si je m'en souciais. Je n'avais pas déplié le papier qu'Amy avait glissé dans ma main. C'était trop risqué de le lire ici, tout ici finissait par se savoir, ce n'était qu'une question de temps. J'enfouis mes mains dans mes poches et grinçais des dents alors que mes poignets à vif frôlèrent le tissu rude de mes jeans. Je ne perdis pas une minute, je me rendis à mon appartement, il se trouvait à quelques rues d'ici. J'avais refusé la chambre que l'on m'avait offert dans le Kremlin, je ne voulais pas être surveillé même lorsque je dormais, ils me surveillaient sans doute dans cet appartement de toute façon, mais au moins je pouvais faire semblant de ne pas les voirs. Je poussais la porte de mon appartement, retirant mes souliers à la hâte et allumait un feu dans la petite cheminée. Il faisait beaucoup trop froid ici. Assis dans mon fauteuil, je sortis le bout de papier qu'Amy m'avait fait parvenir. Nikita me tuerait si quelque chose lui arrivait, et moi...moi je ne saurais vivre avec moi-même, Amy était comme une soeur pour moi. Le petit papier ne disait pas grand chose. Seulement que je devais la rejoindre dans la pièce tout près de la bibliothèque. Je me levais et passais mes poignets sous l'eau, je les nettoyais et fis la même chose avec mes chevilles. Je les bandais et me lavais le visage, l'eau était glaciale sur ma peau. Déjà, une ecchymose violente et foncée prenait forme sur ma pommette et l'os de mon nez. Je devrais mettre de la glace pour empêcher l'enflure...quoique j'aurais pu sortir et me flanquer le visage dans la neige. Je n'étais ni bien habillé, ni chic, mes cheveux me tombaient devant les yeux et j'avais l'air d'avoir été utilisé comme punching bag. Je ne me ressemblais pas et pourtant Fedorov m'avait reconnu. Je n'arrivais pas à manger se soir là... Les pires scénario me tournait dans la tête... Et si Fedorov me demandait de tuer Amy? Je n'y arriverais pas. Je mis un foulard pour camoufler les bleus sur mon visage et me rendis au Kremlin mes pas me guidant vers la bibliothèque. Lorsque je poussais la porte de la pièce adjacente, Amy n'y était pas encore. Alexeï pourtant s'y trouvait, habillé comme s'il débarquais d'un fashion show.

- Tu transmettra mes salutations à Nikitushka. Si sa l'intéresse, son père est mort il y a quelques jours.

Je fixais Alexeï, me demandant comment quelqu'un comme Nikita avait pu...ressentir quelque chose autre que de la haine pour lui. Je l'observais partir, arrogant et trou de cul au max...Nikita avait tout un genre. Je pris place devant un jeu d'échec abandonner et commença a jouer seul. Il y avait longtemps que je m'étais aussi pour jouer aux échecs. Lorsque j'entendis la porte s'ouvrir, je posais les pièces avec délicatesse et me tourna vers Amy qui verrouilla la porte.

- Si Caine t'as envoyer ici...c'est clairment un fou. Dis-je en secouant la tête.

Je fus tenté de jeter le jeu d'échec sur le sol.

- Nikita va être furieux.

Les couloirs étaient de moins en moins agréables. Là ou j'ai rencontré Andy, les couloirs étaient décorés de photographie et de portrait de personne. Il y avait une couleur chaude et  c'était un endroit un peu plus charmant. Mais l'homme qui me tenait le bras fermement me conduisait au travers de couloirs qui étaient de plus en plus glacial, plus blanc et moins  accueillant. Je dégluti silencieusement lorsqu'il s'arrête devant une porte. La seule chose à laquelle je me forcais de penser est la colère noire de Nikita lorsqu'il apprendra qu'Andy et moi étions là ou il a vécut les pires moments de sa vie. Il allait surement tuer Horatio de ses mains. L'homme décide d'ouvrir la porte et me pousse à l'intérieur brusquement.

Je faillis trébucher lorsqu'il me poussa et ferma la porte. Le bruit de celle-ci était très fort et métallique. Je me remet sur pied et la première chose que je vois est un homme, grand, large et menacant assi a un bureau qui était tout aussi large que lui. Je le regarde m'observer. En fait, il avait plutôt l'air de m'identifier ou du moins essayer. Je reste debout comme une idiote jusqu'à ce qu'il me fasse un signe de m'asseoir sur la chaise devant lui. En m'approchant, je remarque qu'il n'y a absolument personne et qu'il n'y a même pas de fenêtre dans la piece. En fait, il n'y avait quasiment aucune fenêtre dans cet édifice.  Je contourne la chaise et m'y assois laissant tomber mon sac de voyage à mes pieds. Je fus surprise lorsqu'il se mit à me parler en anglais. D'une facon c'était une bonne nouvelle, pour moi.

" Qu'est-ce que vous faites ici? "

Je soutiens son regard ne sachant pas trop comment répondre. Je devais me faire passer pour la meilleure tueuse italienne de la mafia. Mon but était de "changer de camp" pour rejoindre celui de la Russie parce que mon père les détestait. J'accote mon dos nonchalamment contre le dossier du fauteuil et hausse les épaules.

- Je ne trouve plus aucun bénéfice de faire parti de la mafia italienne. Locarelli est l'un des pire dirigeant que j'ai rencontré.  J'ai entendus dire que l'intelligence russe était bien plus valorisant pour les personnes comme moi alors je veux me joindre à vous.

L'homme me regarde avec une lueur dans ses yeux. Je continuais de soutenir son regard comme une insolente et je remarquais bien qu'il aimait ça. Il s'accote sur son bureau avec ses coudes et croisa les doigts ensembles.

" Vous savez que si vous voulez vous joindre à nous, nous devons être certain de votre loyauté. Et je ne crois pas que vous soyez assez forte. "

Je fronce les sourcils et me lève et m'approche du bureau. Je plaque mes mains devant lui. Pas assez forte? Il faut dire que cela m'avait vraiment insultée.

- Croyez moi, vous ne voulez pas me mettre en colère avec une arme. Je peux vous éclater la tête à 200 mètres de distance.

Il rigole et se lève en m'attrapant le poignet. Il le serrait tellement fort que je pouvais sentir mon sang arrêter de se rendre jusqu'à mes doigts. Je me mordis la langue pour m'empêcher de chialer. Ce n'était pas le moment d'avoir mal. Il soutient mon regard pendant trop longtemps et me gifla. Je du me contenir pour ne pas lui sauter au visage. S'il y avait bien quelque chose que je détestais, c'était de me faire gifler. Mon père le faisait tout le temps alors disons que je réagis mal, très mal à une gifle. Il tira mon bras vers lui. Je du me pencher de force vers lui. J'étais à quelques centimètres de son visage.
Il eut un sourire malicieux puis fit signe à quelqu'un qui se tenait dans l'ombre que je n'avais pas remarqué. Il ouvrit une porte et en sorti quelqu'un si semblait se débattre amplement. Je fronce les sourils en les regardant s'avancer vers nous. L'homme qui se tenait dans l'ombre quelques secondes plus tôt était un géant très musclés et disons qu'il était... très homme. La personne qu'il tenait de force par le chandail etait quelqu'un de bien normal. Ça semblait être en américain de la facon qu'il suppliait de le laisser partir. Je reporte mon regard vers l'homme qui me tenait toujours le poignet et le lâcha en me tendant un énorme couteau.

" Montre moi ce que tu sais faire."

Je le regarde dans les yeux avant de prendre le couteau par le manche. Il voulait que je fasse mes preuves, maintenant. Je n'avais pas vraiment le choix. Je m'étais promi en quittant l'Italie pour retourner m'installer à Miami de ne jamais refaire ce genre de chose que je faisais sous l'autorité de mon père, mais il semblait bien que je devais briser cette promesse ce soir. Ça me rendait extrêmement nerveuse. Il y avait longtemps que je n'avais pas ... tué? Je regarde le couteau quelques secondes. Il était assez affuté pour que je puisse couper la main d'une personne au complet. Je pris une respiration et me tourna vers l'homme qui se fit mettre à genoux par le géant. Je me forçais de ne pas trembler. Je ne sais pas ce qui allait arriver, mais jamais je ne pourrais me remettre de cette mission. Je m'approche doucement de l'homme. Je le regardais dans les yeux et voyais bien qu'il avait peur. Des larmes coulaient de ses joues sales. Je ne pouvais pas dire depuis combien de temps ils étaient ici, mais cela devait faire trop longtemps. Ses cheveux étaient poivre et sel, une barbe de plusieurs jours étaient poussé sur son visage. Il avait des yeux cernés de fatigue et de terreur. Je ne voulais pas le tuer. Je voulais l'aider à sortir d'ici. Il avait surement une famille, des amis et un travail. Peut-être qu'une petite fille attendait que son père revienne à la maison..

Je du me reprendre et accota la pointe du couteau contre son torse. Je ne l'enfoncais pas, et je continuais de regarder l'homme meutri devant moi. Je du prendre sur moi pour enfoncer la lame dans son torse. Le cri qui échappa de sa bouche était un cri quasiment inhumain. C'était douloureux à entendre et je dus fermer les yeux pour ne pas voir la douleur sur son visage. Je continue d'enfoncer le couteau et une fois bien enfoncé, j'ouvre les yeux et regarde l'homme. Je mime un faible "désolé" avec mes lèvres et je lève le couteau d'un geste vif jusqu'à sa gorge. Du sang gicla sur mon visage et mes vêtements. Je du me retenir de vomir et de me mettre à pleurer. Je retire le couteau et le laisse tomber au sol. Une personne saine n'aurait jamais fait ca. Je comprenais à ce moment que le monstre qui se cachait en moi, et la douleure à laquelle j'ai du faire face n'était toujours pas parti, seulement au repos. Je regarde l'homme le visage grave.

- Vous me croyez maintenant?

Il sourit et me prit la tête entre ses mains me disant qu'il me croyait et qu'il allait avoir une mission bien spéciale pour moi très bientôt. Je me contente de le regarder sans réagir. Lorsqu'il me lâcha, je pus enfin sortir de cette piece ou je venais de tuer un homme de sang froid et fis mon chemin dans les couloirs jusqu'à ce que je trouve une salle de bain. Je jette mon sac sur le sol et commence a me nettoyer les mains frenetiquement. Je ne supportais pas d'avoir du sang sur les mains. Littéralement. Je me passe ensuite une serviette sur le visage pour enlever les éclaboussures de sang, mais je ne réussi pas a tout enlevée étant troublée. Il restait toujours quelques tâches ici et là. Je sorti et pris le chemin vers la bibliothèque ou j'avais donnée rendez-vous à Andy. En ouvrant la porte, je le vois seul et je verrouille celle-ci pour ne pas se faire déranger. Je m'approche de lui et m'assois en face de lui. Je lève le regard vers lui lorsqu'il mentionna le nom de Nikita, dévoilant mon visage troublé et couvert d'éclaboussure de sang.

- Horatio veut que je te ramène en Amérique. Il a su que tu étais dans de beaux draps, mais n'a pas voulu me dire lesquels. Il faut que l'on parte, maintenant.

Je baisse les yeux et pense à Nikita.

- Il n'est pas au courant. Tu crois vraiment qu'il nous aurait laissé venir ici? Je veux dire, il a un prix sur sa tête mais il est assez fou pour venir alors il faut qu'on parte avant qu'il le sache.

Je fronce les sourcils et regarde le nez d'Andy. Je voyais également que ses poignets étaient bandés. Je prends doucement sa main et regarde les bandages.

- Qu'est-ce qu'il est arrivé? Qu'est-ce qu'ils t'ont fait Andy?

Évidemment que Nikita n'était pas au courant de notre présence à St-Pétersbourg, s'il le savait il serait déjà ici. Je me serais senti drôlement mieux s'il avait été là, mais je savais que c'était égoïste de penser ainsi. J'ignorais ce que l'on avait forcé Amy à faire, mais son visage portait encore des marques de sang. Je choisis de ne pas le mentionner. Je soupirais et secouais la tête, Caine n'avait rien compris...on ne pouvait pas simplement se sauver des Russes et certainement pas sous leur nez. Je ne pouvais pas partir, pas maintenant, c'était impossible. Si je partais maintenant, ils découvriraient que ma couverture était un mensonge et ils débarqueraient à Miami, en plus des assassins qui cherchait à tuer Nikita. Je devais jouer leur jeu et apprendre à les battres à leur propre jeu. C'était comme un immense jeu d'échec et j'étais le roi, la pièce la plus importante du jeu, mais faible et ayant toujours besoin de protection. Non. Partir n'était pas une option. Tout du moins pas maintenant. Pas après ce que je leur avais dit.

- Amy...non. Fut tout ce que je trouvais à dire.

Je secouais la tête sentant le poids de toute cette affaire sur mes épaules. Je devais rester pour Nikita et pour ma propre survie. Maintenant Amy venait s'ajouter à cette équation.

- On ne peut pas partir maintenant, ce serait suicidaire. Est-ce que Caine t'as expliquer que des gardes patrouille chaque corridors à chaque heures du jours? Ils changent de garde tout les trois heures. Les seuls moment où nous pourrions nous évader, seraient entre minuit et 1h30 du matin puisqu'ils ont une pause plus longue entre les gardes. Je n'ai pas étudier le bâtiment et je ne sais pas où se trouve la sortie la plus sécuritaire, de plus Nikita risque de se faire tuer si je ne fais rien. Et moi aussi je risques de mourir si l'on découvre que je ne suis pas de leur côté...On ne peut pas se sauver des Russes, parles-en avec Nikita. Amy j'ai dis quelque chose de stupide et je vais sans doute devoir payer pour ça...

Je soupirais et regardais les bandages sur mes poignets, j'aurais droit à bien pire si l'on me surprenait à m'évader et même si je réussissais à m'échapper du Kremlin, ils feraient la même chose qu'à Nikita, des assassins seraient envoyés pour me tuer. Merci, mais non merci.

- Amy...Fedorov m'a reconnut, il sait qui je suis et que je suis ici...je ne peux pas partir. Je n'ai pas eu le choix de lui mentir.

Je pris le roi qui reposait sur un coin de la planche d'échec et le glissais dans la poche de mon manteau. Je levais les yeux vers Amy, paniqué.

- J'ai dis à Fedorov que j'avais changé de camp.

Ni Andy, ni Amy n'avait répondu au texto que je leur avais envoyé. J'avais commencé à fouiller les nouveaux dossiers, mais évidemment Horatio avait fait tout en son pouvoir pour que je ne trouve pas le dossier qui m'apprendrais ce qui se tramais dans se bureau. Je ne portais plus du tout attention à mon travail, j'avais commencer à prendre des notes sur tout ce qui semblait hors de place, toutes les petites allusion étranges à propos d'Amy et Andy que j'entendais, j'avais glissé avec plaisir dans ma langue natale, écrivant en cyrillique au grand déplaisir de tout le monde, mais ils pouvaient tous se faire voir, je n'en avais rien à faire. J'étais furieux que l'on me cache des choses, que l'on m'enlève les deux seules personnes qui représentaient quelque chose pour moi et que de plus on ne me dise rien et agisse comme si tout était parfaitement normale. J'allais enfoncer mon poing dans le visage de quelqu'un (Delko) d'ici la fin de la journée si sa continuait comme ça. J'étais assis dehors, regardant le ciel avec une expression furieuse parce que Delko ne me laissait pas prendre l'air seul, comme si j'allais faire exploser le stationnement si l'on ne me surveillais pas. Il buvais tranquillement un café alors que j'arrachais furieusement le gazon de la pelouse.

- Merde, Volkov...qu'est-ce...

Delko n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'une jeune fille se jeta sur lui, la lame de son couteau brillante sous le soleil. Elle était petite et rapide. Elle s'était aggripée au dos de Delko et tentait par tout les moyens de lui enfoncer sa lame dans le cou. Delko pourtant était plus grand, plus costaud, il lui fallut beaucoup plus d'effort que je l'aurais cru pour se débarasser de la fille. Ses longs cheveux blonds se libérèrent de sa queue de cheval et Delko en profita pour saisir une poigné de ses cheveux et la faire basculer par dessus son épaule. De tout l'échange, je n'avais rien dis, pas aider, je les avais regardé avec un regard ennuyé.

- Они посылают маленьких девочек сейчас? Demandais-je à la fille qui assise sur l'asphalte se massais les poignets alors que Delko pointait son fusil sur elle.

La jeune fille leva les yeux vers moi et fronça les sourcils et grogna, elle ne devait pas avoir plus de dix-sept ans.

- вы иметь неправильно человек. Lui dis-je en levant les yeux au ciel. Он смотреть русский к вы?

Elle réalisa son erreur et je me levais, baissais l'arme de Delko et poussais la fille dans le dos. Elle fronça les sourcils confuse et je lui fis signe de déguerpir. Je ne tuais pas les enfants, même ceux qui étaient venus pour me tuer. Elle fit quelque pas et m'observa curieuse.

- Идти. Оставлять. Dis-je en pressant la fille. Elle partie en courant.

- T'es malade ou quoi? Grogna Delko alors que je continuais à tenir son poignet pour ne pas qu'il tire cette fille.

- Tu crois que tué cette gamine t'aurais fait du bien peut-être?

- T'es vraiment cinglé, tu es encore de leur côté pas vrai? Demanda Delko. Avec ton chien de poche et ta garce en Russie, qu'est-ce qui te retiens ici pas vrai?

Je me raidis et fixais Delko avec curiosité, de 1) insulté Amy devant moi n'étais pas la meilleure des idées et de 2) qu'est-ce qu'il voulait dire par...en Russie? Il ne pouvait pas vouloir dire qu'Amy et Andy était réellement en Russie.

- Oh, tu ne savais pas? Intéressant non? Ils sont là bas tout les deux pour te sortir de la merde. Tu viens de signer leur arrêt de mort Volkov.

Je ne me retenu pas, je flanquais mon poing au visage de Delko et comme un animal blessé je poussais les portes du CSI, j'étais comme un ouragan, j'avais envie de tout détruire, de crier et de ne laisser que des ruines sur mon passage. Mon coeur martellait contre mes côtes et mes mains tremblaient de rage. Tout le monde semblait éviter mon regard et s'enlever de mon chemin. Horatio Caine et moi allions avoir une conversation tout les deux et je ne partirais pas tant que je n'aurais pas d'explications. Si Amy ou Andy mourrait par sa faute, il payerait de sa vie. Je forçais la porte du bureau de Caine à s'ouvrir et le trouvait assis une tasse de thé à la main et un rapport devant lui.

- Est-ce que c'est vrai? Est-ce que Amy et Andy sont en Russie? Grognais si bas que s'en était presque animal.

Horatio cligna des yeux, calme, paisible. Je lançais un livre à la tête d'Horatio qu'il évita de justesse, toujours trop tranquille.

- Вы лучше говорить ублю́док или я сделаю тебе больно, каждый путь Вы страх. Dis-je en essayant de ne pas céder à la violence.

Il ne répondit rien, il bu son thé tranquillement en m'observant et de tout ce qu'il aurait pu faire, cela m'enragea plus que n'importe quoi. Je voyais rouge et je n'en pouvais plus de combattre ma colère, je renversais son bureau, les crayons, les feuilles, les livres, la lampe, tout se fracassa contre le sol. Je me tournais vers les tableaux et les photos accrochés aux murs, je les arrachais, brisais les cadres, lançais la radio à bout de bras, poussait le classeur au sol, le souffle cour je donnais un coup de poing dans le mur, mon poing passant directement au travers le mur. Une fois que le bureau de Caine eut l'air d'avoir survécu à un bombardement, je repris mon souffle lentement, me tenant au milieu des débris, Horatio les yeux ronds m'observait comme si j'étais une force de la nature.

- Je veux une réponse. Grognais-je.

Assis au milieu des décombres, sa tasse toujours levé, reposant contre ses lèvres, Horatio soupira et posa son thé sur le bord de la fenêtre.

- Tu es trop tard Volkov, ils sont partis depuis trois jours.

Je sortis de se qui restait du bureau et me dépêchais de sortir d'ici, je n'avais aucune minute à perdre, Amy et Andy en Russie pouvait très mal finir. Je conduisis comme un fou manquant d'avoir trois accident avant d'arriver chez moi. Je remplis un sac de vêtements chaud et sorti de mon appartement en ignorant les miaulement d'Adelina. Je me rendis à l'aéroport sur un coup de tête, sans penser, tout ce qui m'habitait c'était un sentiment d'urgence. Ces gens avait fait de moi une ruine et s'ils mettaient la main sur Amy...sur Andy, alors je les tuerais tous, un par un. J'achetais un billet aller retour pour St-Pétersbourg.

Le vol avait été long et j'avais très peu de patience. Je n'avais jamais cru revenir dans les rues enneigés de St-Pétersbourg. J'étais heureux d'enfin pouvoir parler ma langue natale, mais se sentiment de crainte ne voulait pas quitter mon coeur ni mes trippes. Je n'avais plus nulle part où aller à St-Pétersbourg, lorsque j'avais changer de camp et trahis mon pays, l'armée avait pris mon appartement et tout ce qui s'y trouvait. Ils avaient tout vendus, où jeter aux vidanges. Je n'avais plus rien ici. Je me rendis à un petit café et pris un journal, c'était bon d'enfin être compris et de ne pas être celui avec un accent. Je ne pouvais pas utilisé mon téléphone ici, dès l'instant où je l'ouvrais, je donnais mon emplacement aux gens qui cherchaient à me tuer. Je fis donc le tour du journal, dans l'espoir de trouver un endroit où au moins prendre une douche et faire un plan. Je fronçais les sourcils en reconnaissant un nom que je n'avais pas entendu depuis que j'avais quitté Perm. Artyom Gorkine. L'annonce demandait une gardienne d'enfant et donnait une adresse. C'était tout. Ce ne pouvais pourtant pas être lui...Je devais tout de même aller voir. Et si c'était lui...

Je pris mes choses et marchais jusqu'à l'adresse que le journal indiquait. Je tenais toujours dans ma main, le journal, chiffonée. Artyom vivait à Perm et il volait sans doute encore les touristes. L'appartement était beaucoup plus loin que je ne le pensais, mais j'arrivais enfin lorsque le ciel s'assombrit. Je me tenais dans l'ombre, évitant les policiers et les regards de tout le monde, j'avais arranger mon foular pour qu'il couvre presque tout mon visage et marchais la tête baissée. Je cognais deux fois à la porte et l'homme qui ouvrit...ressemblait en tout point à mon..."ami" d'enfance. Je baissais mon foulard et l'observais longuement. Il avait quelques rides, mais il se ressemblait toujours.

- Tu voles encore les touristes de Perm? Demandais-je.

Artyom sembla figé sur place, ses yeux gris grands ouverts et sa bouche incapbale de formé des mots.

- Mais...mais la dernière fois tu avais...tu avais dix ans.

- Et toi 24...quel est ton point? Demandais-je. Tu me laisses entrer?

Artyom me laissa entrer en me fixant comme un parent qui voyait son enfant pour la première fois depuis des années. Assis à la table de cuisine se trouvait une petite fille, aux longs cheveux bruns et aux yeux gris. Elle dessinait tranquillement en chantant Katyusha.

- Qu'est-ce que tu fais ici? Me demanda Artyom.

- Je viens tuer quelqu'un. Dis-je évasiment. Rassure-toi, ce n'est pas toi.

Artyom m'observa méfiant et croisa les bras en soupirant.



1. Ils envoyent des petites filles maintenant?
2. Tu as le mauvais homme. Tu trouves qu'il a l'air Russe?
3. Allez. Va t'en.
4. Tu es mieux de parler Motherfucker/enfoiré/enculé/personne de peu de valeur (au choix) sinon je vais te faire mal, de toute les manières que tu crains.

- Federov est ici?! Et tu lui as dit quoi?!


J'étais assise sur ma chaise, face à Andy bouche bée. Ce qu'il me disait n'avait pas de sense. J'avais compris que quitter les lieux allait être un jeu dangereux et très difficile. Si les gardes changaient sur une période plus longue, c'était notre meilleure chance de pouvoir partir d'ici au plus vite avant que tout dégènère. Seulement, avec la révélation qu'il venait de me dire, tout changeait. Tout. Federov était ici présentement et tout allait foirer s'il me voyait ou s'il était au courant que j'étais ici. Je le savais du moment qu'Horatio m'avait parlé de cette mission que c'était une mauvaise idée. Notre relation avec les russes, autre que Nikita, était en ce moment une relation proche d'une bombe nucléaire. Je soupire et accote mon dos contre le dossier en me passant une main dans les cheveux. J'avais été idiote de croire que ramener Andy sain et sauf en amérique allait être tout sauf simple. Je lève les yeux vers lui sans comprendre pourquoi il lui avait dit qu'il était dans leur camps maintenant.

- Andy... pourquoi est-ce que tu as dis ça? Tu sais que les russes adorent tester la fidélité de leur combatants. Federov est le pire de tous. Il adore torturer les gens, même ses alliés et il va vouloir te faire faire des choses que tu ne te pardonneras jamais.


Je ne voulais pas qu'Andy, un de mes meilleurs amis tombent dans ce genre de monde. Il n'allait pas le supporter, je le savais trop bien. Nikita, qui avait vécu toute sa vie dans cet enfer, n'y retournerait pas de son plein gré maintenant. Je me lève et me frotte distraitement le bras. Je me remettais à penser à ce que Federov m'avait fait subir. Aux yeux de tous, j'avais restée forte face a cette torture. Même Nikita était impressionné par la force à laquelle j'avais passé au travers de cela. La vérité c'est que je m'étais sentie comme une animale en cage pendant plusieurs semaines. Dès que j'étais seule, je pouvais pleurer toutes les larmes de mon corps ou ne pas dormir. Je ne voulais simplement pas que l'on s'inquiète pour moi.

- C'est suicidaire à ce point! Si Nikita se pointe, il va se faire tuer, nous allons nous faire tuer! Je ne vais pas être capable de tuer un autre homme de sang froid.

Je soupire et me passe les mains dans les cheveux et levant les yeux au ciel. Qu'allons nous faire? Nous ne pouvions pas rester ici, mais quitter les lieux allait être difficile. Je ne parlais pas un mot de russe alors ils pouvaient comploter ce qu'ils voulaient et je n'allais rien savoir parce que je suis dans un milieu hostile pour moi.

Je soupirais lourdement, qu'est-ce que j'aurais du dire, inventé? Fedorov savait que j'étais ici, j'avais passé près de 24 heures sous interrogation, combien de coup de poing j'avais reçu? J'avais cesser de compter. Je n'avais pas eu le choix de mentir et sur le coup c'était tout ce que j'avais trouvé à dire parce que c'était la raison la plus plausible de ma présence ici.

- Qu'est-ce que j'étais sensé lui dire? Demandais-je. Je lui ai dit ce qu'il voulait entendre. C'était sa ou une balle entre les yeux. Tu sais ce que l'on fait des indésirables ici. Ont s'en débarrasse, mais pas sans avoir joué avec leur nerfs.

Je réalisais que nous étions dans de beaux draps, j'étais pris ici jusqu'à ce que je puisse trouver un moyen de détourner les yeux de Fedorov et de m'évader. Je regardais Amy, il était urgent que nous trouvions un moyen de sortir d'ici et de terminer cette mission. Je soupirais, la fatigue du jetlag et de ne pas avoir dormi depuis près de 30 heures me rendais faible et incapable de penser.

- Tu vois...le problème c'est que comme Fedorov sait qui je suis, il me fait surveiller. Je vais avoir besoin d'un peu de temps pour envoyer ses chiens de poche sur une mauvaise piste. Ensuite, on va devoir attirer le regard de Fedorov ailleurs pendant que nous on s'enfuit.

Nous étions dans cette pièce depuis trop longtemps, quelqu'un finirait bientôt par essayer d'y entrer et trouverait la porte verrouiller. Je me levais et fixais la fenêtre. Il s'était mis à neiger, de gros flocons tombaient sur le sol.

- Je dois y aller. Je ne suis pas sensé être ici. Si tu as besoin de moi, j'ai un appartement tout près d'ici.

Je pris un papier et un crayon, puisque j'avais toujours un crayon sur moi et écrivit l'adresse de mon appartement pour Amy.

- Une semaine. C'est tout ce que nous pouvons nous permettre. Dis-je. Je vais trouver un moyen de sortir d'ici.

Je déverouillais la porte et me dépêchais de rentrer chez moi avant que l'on me trouve dans le Kremlin alors que je n'aurais pas du y être.

J'étais assis à la table de cuisine, un crayon à la main et j'observais une map de St-Pétersbourg. Artyom ne m'avait pas adresser la parole depuis que je lui avais révéler ce que j'étais venu faire ici. Je le comprenais. J'avais entouré sur la map, la location du Kremlin. Si je pouvais entrer sans être reconnu tout serait beaucoup plus facile.

- Tu travail pour le FSB? Demanda Artyom avec méfiance.

- Plus maintenant. Dis-je tout bas.

La plupart des gens craignait le FSB et les services secrets.

- Alors qu'est-ce que tu fais ici? Demanda donc Artyom.

- Fedorov menace de me prendre Amy. Dis-je en fronçant les sourcils.

- C'est ta petite amie?

Artyom m'observait avec amusement et je baissais les yeux. Bon j'avais oublier de mentionner Andy, mais ce n'était pas la mer à boire.

- ...Oui. Avouais-je.

- Tu aurais du le dire plutôt que tu venais secourir ta petite amie. Elle est Russe?

- ...Non.

- Nikitushka! S'exclama Artyom. Mais qu'est-ce que l'on va faire de toi? думать из Родина

Les yeux rivés sur la map, j'ignorais Artyom et en vint à la conclusion que je devrais m'infiltrer dans le Kremlin par la porte d'entrer, si les gardes étaient toujours aussi nombreux, c'était le seul endroit où je pourrais entrer.

- Tu va finir par te faire tuer Nikitushka. Soupira Artyom. Infiltrer le Kremlin...quel idée de fou.

- T'en fais pas, j'ai la tête dure, ils en viendront pas à bout. Dis-je.

Je pris mon manteau, mis mon foulard, ma tuque, mes bottes et mes gants. Je voyais bien qu'Artyom voulait mais me prendre dans ses bras, mais nous ne firent que hocher la tête et je souris. Dehors le ciel était déjà sombre et de gros flocons tombaient. Je me dépêchais de trouver le Kremlin avant que la neige ne m'empêche de voir où j'allais. Je poussais la porte et entrais, comme je l'avais fais tant de fois avant. Rien n'avait changé. Je laissais mes pas me guider, je savais ne pas me faire repérer et je me glissais dans l'ombre. Lorsque je parvins aux bibliothèques, je su immédiatement que quelqu'un se trouvait derrière moi.

- Агент Волков.

Je me retournais et vis Fedorov, toujours aussi grand, ses cheveux brun strié de gris. Il avait les bras croisés. Je laissais les agents de Fedorov me saisir les bras pour m'empêcher de me débattre.

- Добро пожаловать домой.

Je ne fis que fixer mon ancien supérieur. Le coup de poing qu'il m'envoya au ventre me coupa le souffle. Je me pliais en deux sous l'impact. Je reçu un coup de botte au visage et ma bouche se rempli de sang. J'obtempérais, je les laissais m'emmener. Si Andy et Amy étaient ici, je ne ferais rien pour les mettre en danger. Je remarquais une ombre camoufler au coin du couloir, je n'eus pas le temps de voir de qui il s'agissait.

Je me retourne pour faire face à Andy. Je le laissais parler de Federov sans dire un seul mot. Il avait raison. Se faire surveiller ici était le quotidien. Nous allions devoir être beaucoup plus rusé qu'eux pour réussir à sortir sans mourir. Qu'est-ce qui était certain, c'est que nous allions surement rentrer dans une guerre du moment que nous allons remettre les pieds en Amérique. Ils vont surement comprendre ce qui ce tramais depuis le début et ils vont envoyés, Federov va envoyer des assassins à nos trousses en plus de ceux que Nikita avait déjà aux fesses. Je baisse le regard vers le sol en croisant les bras.

- Mais.. si Nikita était déjà au courant et qu'il était déjà en route et que nous réussissons à partir, il va être coincé ici et.. et..


Je ne voulu pas continuer ma phrase. Je soupire et me passe une main dans les cheveux pour y enlever les mèches rebelles qui tombaient sur mon visage. Je ne devais pas penser à cela. J'étais déjà assez nerveuse sans avoir à penser à ce que Federov ferait subir à Nikita s'il se retrouvrait ici. De toute façon, il n'était pas au courant. J'avais confiance en Horatio sur ce point. Je me rapproche d'Andy alors qu'il me donne un papier avec son adresse d'inscrite dessus. Je fixe les lettres et fronce légèrement les sourcils. Son appartement, un endroit ou dormir. C'était bien quelque chose que je n'avais pas pensée en venant ici. Enfin, Horatio n'y avait pas pensé. Ou allais-je dormir? Je ne pouvais pas rester ici. Je n'arriverais pas à fermer l'oeil. Je donne une accolade à Andy avant de le regarder sortir de la bibliothèque. Je reste quelques minutes de plus pour reprendre mon sang froid. Je ne pouvais pas sortir d'ici avec le stress qui coulait dans mes veines. Ils allaient le savoir et comprendre que je n'étais pas celle que je prétendais être. Une tueuse au sang froid. Je frissonne à cette pensée et pris une respiration avant d'ouvrir la porte.

Je venais à peine de m'engager dans le corridor que je vis un regroupement d'hommes au centre de celui-ci. Je m'arrête et me recule pour me retrouver dans une partie un peu plus sombre et j'observe ce qui ce passait. Pourquoi étaient-ils tous regrouper comme cela? Ils semblaient frapper quelqu'un. Je plisse légèrement les yeux et reconnu Federov. Je dégluti et m'enfonca davantage dans l'ombre pour ne pas qu'il me voit. Je l'entends parler en russe. J'en eus des frissons le long de ma colonne vertébrale. En temps normal, j'aurais déjà réagis, mais je devais m'abstenir pour ma propre sécurité. J'allais partir et essayer de laisser cela derrière moi, mais mon regard croisa celui de la personne et je fus paralysée. Je n'arrivais pas à bouger les jambes.

- Oh Nikita... murmurais-je

Je les regarde emporter Nikita vers je ne sais quelle piece de torture. Il était abimer et je ne pouvais pas lui venir en aide. Je voulais simplement le sortir de là et le prendre dans mes bras. Je réussi à retrouver mon souffle lorsque Federov tourna le coin. Je me mis a courir pour trouver la sortie. Une fois trouver, plusieurs corridors plus loin, je me mis à courir dans la neige, sans mon manteau. J'étais en train de mourir de froid, mais je ne pouvais pas arrêter. Je ne pouvais pas prendre le temps , même deux minutes, pour me changer. Je courrais dans la ville sans savoir ou j'allais. Il m'avait dit quelques rues d'ici, mais cela semblait une éternité. Je ne sentais plus mes lèvres. En fait, je ne sentais plus rien. Je savais pourtant que mes lèvres devaient viré au bleu voir au mauve en ce moment. Je réussi à trouver le bloc appartement d'Andy et trouva sa porte le plus vite que je pouvais. Je cogne un bon gros cou et lorsque je vis la porte souvrire, je sentis la chaleur de l'intérieur et j'avais quasiment envie de pleurer.

- J-J-J-Je-J-J-Je-Je

Je temblais de tout mon corps a cause du froid. J'étais fatiguée et je crois que j'allais m'évanouir si je ne me réchauffais pas.