Sur ma peau, j'ai signé mes promesses (AMY/ANDY)

Un poids se retira de sur mes épaules lorsque Amy nous annonça que le rapport concernant la Russie était bel et bien terminé. Nous n'aurions plus besoin d'en parler et Horatio n'essayerait plus de nous tirer les vers du nez. Andy avait simplement hocher la tête, comme s'il ne comprenait pas vraiment ce qu'Amy venait de dire. Peut-être qu'il n'écoutait pas. Il était fasciné par un ancien rapport qui trainait sur le bureau d'Amy et jouait avec les pages. J'avais le cœur serré, j'avais l'impression qu'Andy était blessé beaucoup plus profondément que ce qu'il ne voulait laisser paraître. Le regard d'Amy rencontra le miens et d'un petit coup de tête, presque imperceptible, elle me demanda de la suivre au champ de tir. Je la suivis vers l'armoire ou nous rangions les armes et jetais un regard derrière mon épaule à Andy qui avait pris le dossier et le consultait sans gêne. Je pris un Glock et dû me retenir pour ne pas le défaire et le remonter. Lorsque j'étais particulièrement sur les nerfs, je devenais une boule d'énergie et tout ce qui me tombait sous la main finissait en morceau. Je levais les yeux sur Amy lorsqu'elle me confia qu'Andy l'avait appelé en panique se matin. Et tout ça pour ses bracelets. Je soupirais et observais le fusil que je tenais. Je me plaçais pour tirer, mais en fixant la cible...je n'eus aucune envie d'appuyer sur la gâchette.

- Je ne sais pas s'il la remarquer, mais il s'est étiré tout à l'heure alors que nous étions dehors...il porte des bandages à la place de ses bracelets. Il...il m'as demandé comment j'arrivais à le pardonnée... il n'a pas voulu entendre ma réponse.

Je tirais un coup, entre les côtes de la silhouette qui nous servait de cible. Je clignais des yeux et pris une grande inspiration. Je savais qu'Amy voudrait faire quelque chose pour régler cette situation, moi aussi j'en avais envie...mais Andy refusait de nous parler et lorsque nous essayions d'être plus sérieux, il nous répondait avec un sourire et une blague. Ce n'était jamais drôle pourtant.

- On ne peut pas le forcer à parler...qu'est-ce qu'on va faire? Demandais-je.

En revenant de la Russie, nous avions tous cru que les choses reprendraient comme à l'habitude, que nous pourrions guérir en paix et ensemble. Je ne m'étais jamais senti aussi loin d'Andy. Nous étions complètement brisé. Dormir était difficile, approcher les gens m'étais plus difficile encore, Amy n'arrivait pas a s'approcher de couteau ou de ciseaux, elle n'arrivait pas a parler de ce qui c'était passé en Russie et Andy...Andy s'éloignait de nous.

J'accote mon dos contre le mur de béton derrière moi. Je pouvais rapidement sentir le froid du mur contre mon dos. Mes cheveux, encore légèrement humide sur les pointes, dégoutaient contre celui-ci. Je lève le regard vers Andy et l’observe jouer avec le coin des feuilles du rapport qu’il tenait dans ses mains. J’avais l’impression qu’il n’était pas réellement intéressé par ce rapport puisqu’il n’avait rien à faire avec ça, mais qu’il faisait semblant pour qu’on le laisse tranquille dans sa tête et ses pensées. Je détestais être impuissante face à une situation ou une personne, surtout mon meilleur ami, qui à mal. Je soupire faiblement et regarde Nikita prendre son tir sur la silhouette au fond du champs de tire. Je l’écoute me dire qu’à l’extérieur, il avait remarqué des bandages sur ses bras. C’était donc pour cela qu’il s’avait calmé? Il s’était mit des bandages.


-Des bandages? Pourquoi est-ce qu’il aurait mit des bandages? Je décroise les bras et me passe une main dans les cheveux pour tenter de contrôler mon inquiétude. Est-ce que, est-ce que tu crois qu’il… 

Je n’arrive pas à terminer ma phrase. Je crois plutôt que je ne souhaitais pas la terminer. C’était une impression de fou. Je ne pouvais pas croire que Andy, notre Andy, ce gars enthousiasme qui flirt avec absolument tout ce qui bouge et qui adore sourire, pourrait se faire du mal comme ça. Ce n’était qu’un scénario que je m’inventais dans ma tête, mais parfois je pouvais aller assez loin. Je soupire et reporte mon regard vers lui en décroisant mes bras. Il semblait devenir de plus en plus blême et les cernes autour de ses yeux étaient de plus en plus noires. Je baisse mon regard vers mon arme et le remis dans l’armoire. Je n’avais plus envi de tirer. Je baisse le regard et me mords la lèvre. C’était impossible ce sentiment d’impuissance.  Il refusait de nous parler. Il ne voulait pas nous mettre ses malheurs sur le dos. Je regard de nouveau Andy qui semblait vouloir dormir. Je le regarde se lever et aller s’écraser sur le divan. Je soupire faiblement. 

-Il faut qu’on réussisse à le faire parler. Il se détruit de l’intérieur en gardant tout pour lui. Tu vois bien autant que moi qu’il va de moins en moins bien. Je baisse le regard vers mes mains. Garder toutes nos émotions à l’intérieur nous détruit énormément… j’en sais quelque chose.


Je soupire et me passe de nouveau une main dans les cheveux. J’avais peur qu’Andy fasse quelque chose, mais il ne le ferait pas. Je savais qu’il était plus fort que tout ça. Je sais qu’Andy est un combattant. Je savais également que les personnes les plus heureuses étaient les plus meurtri à l’intérieur.

J'aurais voulu répondre à Amy, lui donner la réponse qu'elle désirait, mais j'en étais incapable. Je ne savais pas pourquoi Andy tenait tant à ses bracelets, je ne savais pas pourquoi il avait choisit de porter des bracelets. J'avais l'impression qu'Andy tentait de rester loin de moi pour une raison que j'ignorais. Par moment j'avais l'impression que je devais le supplier de me regarder et de me parler, sinon, il faisait comme si j'étais une partie du décor, comme si me parler et être en ma présence lui faisait mal. Amy inquiète, le visage un peu pâle et les yeux ronds, tanta de me demander quelque chose, mais elle n'eut pas la force de terminer sa phrase. Oh, c'était évident ce qu'elle tentait de me demander.

Crois tu qu'Andy se fait du mal?

Je la fixais un long moment, essayant de ne pas jeter de regard à Andy qui s'était assis sur mon bureau et se balançait les jambes, ses yeux posés sur ses pieds.

- Je ne sais pas Amy...peut-être. Je n'en sais rien... À moi il ne me dit rien. Il se tient loin de moi.

Amy avait un point, nous avions grandement besoin de nous assoir avec Andy et de l'aider à nous expliquer ce qui n'allait pas. Nous pouvions le voir dépérir de jour en jour. Il était intelligent, il devait savoir que nous nous doutions que tout n'était pas rose de son côté. Amy baissa les yeux et je relevais doucement son menton.

- Tu sais que tu n'as pas à tout garder pour toi? Tu m'as aider et tu m'aides encore à essayer d'accepter ce qui m'as été. Je suis là pour toi...

Notre petit moment d'intimité était bien, mais nous avions besoin de rester près d'Andy. Je la serrais dans mes bras et lui promis en Russe d'être là pour elle. Je volais un baiser sur ses lèvres et jetais un petit regard à Andy. Nous nous dirigèrent vers lui. Il devait se douter que nous parlions de lui. Il leva les yeux vers nous et nous offrit un petit sourire fatigué.

- À la bonne heure. Votre petit tête à tête est terminé? Demanda-t-il.

Je posais les yeux sur le rapport qu'Amy avait minutieusement terminé. Nous aurions à le remettre à Horatio. Andy n'était clairement pas en mesure de se taper la présence d'Horatio et Amy, Amy avait fait tout le travail...je pourrais au moins faire cela pour elle.

- Je vais aller porter le rapport à Horatio. Après tout, tu l'as tout écrit...c'est la moindre des choses que j'aille le porter. Andy t'es d'accord?

Il hocha la tête, silencieux. Il ne semblait pas vouloir parler. Je fronçais les sourcils et pris le rapport avant de sortir de la balistique.

Horatio était mieux de ne pas me mettre en colère aujourd'hui. Je n'avais pas envie de détruire son bureau.

Encore.

Je gardais les yeux sur le sol alors que Nikita quittait la balistique. Mon cœur se serrait dans ma poitrine. J'avais presque avoué à Nikita que je n'arrivais pas à me pardonner de l'avoir blessé, que je me sentais toujours coupable, que je n'arrivais pas à oublier que j'avais fais couler son sang. Je n'arrivais pas a croire que je lui avais presque dit cela! Amy se tenait devant moi, mais je refusais de lever la tête, ma gorge se serrait dangereusement. Je sentais qu'elle voulait parler. Peut-être même me rassurer. Je n'avais pas envie de pleurer devant elle. Je savais bien trop qu'elle et Nikita parlaient de moi et se demandaient se qui me troublait, pourquoi j'avais tant changé. Je ne voulais pas leur mentir, mais j'avais honte de la vérité. Je pris mon courage à deux main et levais la tête vers Amy.

- Je peux te demander quelque chose? Demandais-je d'une toute petite voix, étranglée, presque enfantine.

J'attendis sa réponse et soupirais, lorsqu'elle me dit que oui. Une boule dans ma gorge m'empêchais de parler sans que ma voix se casse. Mes yeux brûlaient et je sentais les larmes mouiller mes cils. Le poids sur mes épaules semblait impossible à supporter. Je souris au travers les larmes qui me montait aux yeux. Je ris doucement, même si l'on aurait dit des sanglots plus qu'un rire heureux.

- Comment fait tu? Demandais-je tout bas.

Je voyais bien qu'elle ne comprenait pas tellement ce que je voulais dire. Je fronçais les sourcils et sentais des larmes rouler sur mes joues.

- Comment arrive tu à tout garder en dedans? À tout camoufler aux yeux des autres? Je te regarde et tu es si forte, si...tellement intouchable...comment? Comment y arrive-tu? Demandais-je ma voix brisé par les larmes et les sanglots que je combattais.

Parce que moi je n'y arrive pas, je m'effondre. Mon masque s'effrite. Je sais mentir, je le fais sans honte, je peux manipuler qui je veux sans effort...mais vous...je ne peux pas vous mentir à vous. Jamais...

Je pris une grande inspiration et essuyait les quelques larmes que je n'avais pas pu retenir. Je fixais le sol, je me sentais brisé en mille morceaux, comme si chaque coup de vent pouvait me détruire. Je me sentais fragile et je détestais cette sensation.

Je hoche doucement la tete au discour de Nikita. Je savais que je pouvais compter sur lui et sur Andy pour m'aider à me vider l'esprit. Je savais que je pouvais leur faire confiance en toute circonstance. Je soupire tout de meme et ferme les yeux à notre baiser. Il etait tendre, doux. Un baiser rassurant. Je lui fis un faible sourire en murmurant un "je sais". Je le suivis jusqu'à Andy et croise faiblement les bras regardant Nikita se pencher sur le rapport et je sentis un frisson me parcourir le dos. Je ne voulais pas toucher a ces feuilles de papier encore une fois. J'etais tres heureuse qu'il aille les porter à Horatio. Je n'avais pas envie d'affronter mon supérieur en ce moment. Je regarde Nikita se tourner et sortir de la balistique en fermant la porte derriere lui. J'etais devant Andy a regarder le sol et en ne disant rien. Pourtant, j'avais enormement de questions, je voulais savoir pourquoi il etait ainsi. Je voulais savoir qu'il etait correcte et que l'on s'inquiétait pour rien. Je leve les yeux vers lui lorsqu'il me demande s'il pouvait me demander quelque chose. Je m'approche un peu de lui pour arriver a sa hauteur et hoche la tete.

- Oui, biensur.

J'avais garder mes bras croisées contre ma poitrine. Je sentais encore mes mains trembler légèrement et je n'aimais pas la sensation. En entendant la voix de Andy se briser, je sentis mon coeur de tordre dans ma cage thoracique. Je voulais le serrer dans mes bras et lui dire que tout etait correcte. Que nous allions etre correcte et que rien n'allait changer, mais c'etait faux. Je me mord la levre alors qu'il tentait de s'expliquer du mieux qu'il le pouvait. Moi, forte? Si seulement il savait a quel point je n'etais pas... Forte. Je m'approche et m'assois sur le bureau à côté de lui.

- Oh Andy... Je ne suis pas forte. Aucunement. Tu sais, depuis la mort de Xavier, je ne suis jamais allér visiter sa tombe. Je leve le regard vers lui. Je n'y arrive tout simplement pas parce que ça... Ça me fait trop de mal. J'arrive à montrer seulement un coté de ma vie parce que je suis entourée de personnes qui tiennent à moi et qui feraient tout pour moi.

Je baisse le regard vers ses mains et lui en prend doucement une pour y enlacer mes doigts avec les siens.

- les gens s'attendent tellement à voir la petite fille forte qu'ils croient que je suis. Ils croient que rien ne peu venir me briser, mais c'est simplement parce qu'ils ne voient pas à quel point je suis brisé à l'intérieur.

Je me mords la levre et le regarde. J'essuis une de ses larmes qui etait restée sur sa joue.

- Tu es entouré de personnes qui t'aiment et qui feraient absolument tout pour toi. Nous sommes des droles de numeros, mais nous sommes une famille et si une personne ne va pas bien, nous voulons l'aider. Tu n'as pas à avoir honte ou peur de quoi que ce soit. Nous sommes la, je suis toujours la et ca ne va pas changer.

Je serre doucement ma maln contre la sienne.je voulais qu'il sache qu'il netait pas seul. Jamais.

Elle avait beau croire qu'elle n'était pas forte, Amy n'était jamais tombé si bas que moi. Elle parvenait tout de même à ne pas se noyer dans toute cette douleur et toute cette panique. Moi je me laissais me noyer. Je soupirais lourdement, je la laissais prendre ma main et enlacé nos doigts. Je fixais nos deux mains. Je devrais leur dire, leur demander de m'aider...les mots pourtant étaient pris dans ma gorge. J'avais honte de moi et après ce que je leur avais fait enduré...je ne méritais pas d'aide. De personne. Je sentis les doigts d'Amy contre ma joue, essuyant doucement mes larmes. Je me sentais complètement viré à l'envers. Amy m'assura que j'étais entouré de gens qui m'aimaient, nous étions une famille et c'était une réaction normal de vouloir aider ceux qui n'allait pas bien. J'eus un petit rire amère, qu'est-ce que j'avais apporté à notre petit trio? Rien. Absolument rien, seulement de la douleur et des problèmes.

- Je n'ai jamais voulu vous faire de mal, tu sais? Dis-je.

J'avais le besoin de m'excuser, de me défendre. Ils resteraient auprès de moi...et pourtant j'avais peur qu'ils partent, qu'un jour ils décident que je ne méritais plus leur affection et gentillesse. Je ne les blamerais pas, mais j'étais égoïste, je ne voulais pas vivre sans eux.

- Je suis complètement épuisé. Avouais-je. Et pourtant je ne fais que dormir.

Nous avions clairement besoin de vacances, Caine nous utilisait jusqu'à l'épuisement. Je fermais les yeux et m'étirais le cou, sentant mes muscles brûlés de fatigue. Je n'avais plus envie de rien, je ne voulais qu'une chose et c'était de me sentir normal à nouveau. Je pris une grande respiration.

- On a besoin de vacances. Dis-je tout bas. Et des vrais. Pas de fusil, ni d'explosions ou d'infiltration. Juste...ne rien faire du tout.

J'ouvris très lentement les yeux, la lumière me semblait plus forte qu'à l'habitude. Je ne pouvais plus vraiment leur dire que la peine et la douleur que je ressentais n'était pas importante, je n'arrivais même pas à passer la journée sans avoir envie de pleurer et m'effondrer à genoux pour leur demander pardon.

Je n'aimais pas le voir si triste. Dès que je voyais la douleur dans ses yeux, j'avais automatiquement une énorme boule dans la gorge. Je ne me sentais pas bien lorsqu'il n'allait pas. Pourtant, je tentais de lui dire oh combien de fois, que nous ne lui en voulions pas. Qu'il avait du faire ce qu'il a fait pour notre survie, c'était dur. Dur sur lui. J'approche ma main de sa joue et essuie ses larmes. 

- Je sais. Crois moi, nous savons que tu ne voulais pas. 

Je lui souris pour essayer de le rassurer, mais je voyais bien qu'il n'arrivait pas à croire mes paroles comme il le voudrait et comme je voudrais qu'il y croit. Je me mords doucement la lèvre inférieur. Je cherchais toujours les mots qui pourraient le rassurer. 

- On ne va pas partir Andy. Ni Nikita, ni moi. Nous sommes un trio et rien, même pas Horatio avec ses stupidités. Rien ne va arriver à nous séparer. J'ai confiance en nous. 

J'accote doucement ma tête contre son épaule, sans lui lâcher la main. Je ne voulais pas lui lâcher la main. Je voulais m'assurer qu'il était toujours là et qu'il était bien. Mais cela pouvait prendre du temps. Il allait devoir parler un jour ou l'autre et cela, peut importe le temps que ça allait prendre. Je ferme doucement les yeux lorsqu'il invoque des vacances. J'essayais de nous imaginer, tout les trois, dans un lieu loin d'ici, tranquille, sans drame ni sang. Étrangement, c'était difficile. Comme si quelque chose pouvait toujours arriver, même lorsque nous étions en vacances. Comme si nous portions la poisse. C'était un étrange sentiment. 

- Ça serait bien. Peut-être que bientôt on pourrait se sauvé d'ici pour quelques semaines et aller profiter de la vie un peu. Je crois que nous l'avons bien mérité. 


Ça serait bien malgré tout. La Russie avait détruit tout ce que nous avions. Nous étions épuisés et voulions simplement vivre un peu comme des personnes normales. Je comprenais Andy de vouloir des vacances. J'ouvris les yeux et regarde du coin de l'oeil les bandages sur ses poignets. On les voyait à peine, mais je savais qu'ils étaient là. Je ne sais pas ce que Andy faisait, mais s'il se faisait mal, je ne sais pas comment je réagirais. Je ne voulais pas. Je serais détruite, mais je ferais tout pour l'aider. Je fais tout en ce moment, et je continuerais pour qu'il aille mieux. Il y a toujours une solution, il faut simplement la trouver.

Je marchais dans les couloirs en évitant les regards de tout les autres agents. Je ne me sentais pas d'humeur à endurer leurs conversations et leurs questions. Je tenais le rapport qu'Amy avait rédiger et me forçais à ne pas écouter les murmures de mes collègues. Je boitais, mais je pouvais encore les tué d'une vingtaine de manière différente qui ne demandaient pas que j'utilise mon genou. Je n'aimais pas leur curiosité. Je tournais vers le couloir où se trouvait le bureau d'Horatio et passais une main dans mes cheveux. Le plus vite je pouvais remettre ce rapport, le plus vite je pouvais retourner auprès d'Amy et Andy et faire semblant de travailler. J'entrais sans frapper et déposais le rapport sur le bureau d'Horatio. Il me fixa avec méfiance, sa tasse de café dans les mains.

- Des manières sa ne te ferais pas de mal. Me dit-il.

- Vous vouliez ce rapport, le voilà. Dis-je la voix basse.

Il déposa sa tasse sur le bord de la fenêtre et pris le rapport, il l'observa un long moment et l'ouvrit lentement pour le consulter. Je soupirais et croisais les bras. Il fronça les sourcils et leva les yeux vers moi.

- Tout ce qui est écrit ici c'est véritablement produit? Me demanda Horatio.

J'ignorais ce qu'Amy avait écrit dans se rapport. Je ne l'avais pas même ouvert, mais je lui faisais confiance. Je hochais la tête.

- Oui, chaque mot du rapport est la vérité. Dis-je ennuyé.

- Mhhh...je vois. Et la mort de ton supérieur...elle te laisse de glace? Tu ne t'en soucis pas?

- Non. Répondis-je honnêtement.

- Il t'avait sous son aile depuis que tu avais 17 ans, et tu ne ressens absolument rien?

Horatio cherchait à me faire avouer quelque chose, mais j'ignorais quoi.

- Non. Répondis-je les dents serrés.

Horatio pris une gorgée de sa tasse de café et posa les deux mains sur son bureau.

- Si j'apprends que vous m'avez mentis...

Je me levais et quittais le bureau d'Horatio en me forçant à ne pas boiter. Je n'attendis pas la fin de la phrase d'Horatio, je claquais la porte derrière moi et essayais de calmer la colère qui me faisait trembler. Je pris quelques grandes respirations, au moins toute cette affaire était maintenant derrière nous. Je fis mon chemin jusqu'à la balistique. Je poussais doucement la porte et entrais, Amy et Andy était assis sur l'un des bureaux. Ils semblaient tout les deux épuisés, Andy avait les yeux rougis de larmes, mais il semblait calme. Je m'assis sur le divan séparant nos bureaux et les regardais. Qu'est-ce qu'Horatio ferait s'il savait que nous ne lui avions pas tout dit?

- Horatio semble méfiant. Il a accepté le rapport pourtant...

Je fermais les yeux et soupirais. Je voulais tellement croire que ce temps en Russie était chose du passé...en regardant Andy...je n'étais pas tellement certain que se soit le cas.

Je leve la tete lorsque j'entends la porte de la balistique s'ouvrire. Je vois Nikita entrer dans la piece et nous observer avant de se diriger vers le divan. Je sens Andy se tendre legerement, mais lui serra doucement la main pour tenter de le calmer. Si j'arrivais à calmer uj Nikita en colère, je devrais etre capable de calmer un Andy démoli. Pendant un cours instant, je pouvais facilement remarquer que j'etais celle des trois qui n'avait pas "craquee". C'etait etrange pourtant. Je n'etais pas du tout la plus forte des trois. Je fronce les sourcils et detourne vaguement le regard lorsque Nikita fit la remarque que Horatio avait accepté le rapport de facon méfiante. Nikita n'avait pas lu ce que j'y avais ecris et cetait ppur le mieux. Il aurait ete hors de lui s'il avait vu les mots que j'y avais mit.

- c'est lui qui va devoir faire le menage dans tout ca. Nous on a terminé.

Je jete un regard à Andy qui n'oseait pas regarder Nikita. Il avait reussi a souvrire vaguement a moi. Il avait reussi a parler legerement de ce qu'il ressens et j'ai fais mon possible pour le peu d'informations que j'avais recu de sa part. Mais ce n'etait pas assez. J'avais besoin de revoir les yeux petillants de Andy. Ils etaient ternes et triste depuis notre retour. Je lève la tête vers Nikita et haussa les épaules.

- L'important c'est que le rapport soit terminé et que l'on peu continuer avec nos vies.

Le reste de la journee fut calme. Il ne se passait pas énormément de choses. J'avais eu envi d'aller m'entrainer au gymnase du laboratoire, mais depuis notre retour, nous étions le centre d'attention de tout les agents. Je n'aimais pas me faire regarder comme ils le faisaient. Ils savaient qu'il s'etait passé quelque chose en Russie parce que nous agissions différamment, mais personnes n'osaient poser la question et c'était une bonne chose. J'avais donc laisser tomber le gym. Je m'etais entrainer au matin de toute facon. Je m'etais attardé à des vieux dossiers qui prenaient plus la poussière qu'autre chose. Il fallait les terminer et cetait pas mal la seule chose à faire. J'etais installée sur le divan, les pieds sur le bureau. J'etais la pire pour me mettre confortable. J'avais mon ordinateur portable sur mes cuisses et des feuilles de rapports à cote de moi. Plongée dans mon rapport, ce qui me permettait de penser a autre chose que Andy et sa tristesse, je recu un couriel d'un collègue. Je fronce les sourcils et clique sur le message pour voir de quoi il s'agit. Je lève la tête pour y retrouver les gars dans l'espace de la balistique.

- Calleigh organise un feu sur la plage ce soir. Elle nous invite. En fait, elle invite tout le CSI.

Je gardais les yeux baisser alors que Nikita entra dans la balistique, j'avais besoin de me calmer, d'arrêter mes pensées noirs. Si Amy m'assurait qu'ils resteraient tout les deux, je devais lui faire confiance. Nikita pris place sur le divan et j'osais un petit regard vers lui, il ne semblait pas du tout m'en vouloir, mais il boitait toujours et je me rapplais trop bien son regard trahis alors que j'avais exécuté les ordres de Fedorov. Je laissais échapper un petit soupire. J'écoutais sans dire un mot alors que Nikita nous averti de la méfiance de Caine. Ce n'était rien de nouveau. Au moins le rapport était terminé et nous n'aurions plus à revire les détails de ce voyage horrible.

- C'est au moins cela de gagner. Dis-je tout bas.

Nikita se leva et s'assis à son bureau, je le suivis et observais ce qu'il faisait. Amy c'était installé sur le divan, son laptop sur les cuisses, les pieds sur son bureau et des feuilles partout autour d'elle. Nikita, avait un dossier dans les mains et un sac contenant des balles qu'il devrait sans doute analyser. C'était presque normal...sauf que ce ne l'était pas. Mes bras me dérangeaient, la lame que j'avais utilisé la veille n'était pas la meilleure et je m'étais coupé grossièrement. Je sentis mes joues s'enflammer juste d'y penser. Je me dépêchais de trouver mon sac et d'y fouiller pour des analgésiques. Je devais en avoir qui trainais quelque part. Je trouvais un bouteille de tylenol, c'était mieux que rien. Je l'ouvris et pris deux comprimés. Je me dirigeais vers le petit frigidaire de la balistique et en pris une bouteille d'eau. Je savais que Nikita m'observait, mais je ne m'expliquais pas. Je retournais m'assoir près de lui et l'observais tourner et retourner les balles dans ses mains et écrire quelques notes sur une feuille à part. Amy leva la tête vers nous soudainement et nous informa que nous étions invité par Calleigh à une soirée sur la plage. Nikita et moi échangèrent un regard. Nikita n'aimait pas particulièrement ses collègues et moi...j'étais loin de vouloir faire semblant de me sentir bien. D'un autre côté, peut-être que me changer les idées me ferait du bien.

- On est pas obligé de rester longtemps. Fis-je remarquer à Nikita qui haussa les épaules.

- Faites ce que vous voulez. Maugréa-t-il.

- On passera faire un tour. Dis-je à Amy.

Peut-être que si nous participions plus activement à la vie sociale du bureau nos collègues cesseraient de vouloir nous arracher les vers du nez concernant tout ce que nous faisions. Calleigh était plutôt sympa, elle était de bonne compagnie.

Une soirée avec des gens sur la plage, surtout nos collègues de bureau, pourrait être une situation assez spéciale. Ils étaient tous curieux de ce que nous faisions puisque nous passons le plus clair de notre temps les trois ensembles. Nous vivions et respirions ensemble et cela intriguait les autres agents. Calleigh est une des agents que je respecte le plus. Elle faisait parti des anciens et elle n'avait pas hésité à me prendre sous son aile lors de mon arrivé. Je l'adorais. Elle travaillait en balistique avant que l'on me donne l'emploi. Elle se consacrait maintenant sur la recherche de terrain.  Elle et moi nous nous parlions quelques fois, sans plus. Nous étions de bonnes connaissances et nous nous échangeons quelques courriels de temps à autres alors j'étais heureuse d'avoir de ses nouvelles dans une situation comme celle-ci. Un contacte de l'extérieur était agréable. L'endroit était trop tendu. Et prendre de l'air allait être une bonne chose. Je lève les yeux au ciel lorsque Nikita, boudeur comme il est nous dit qu'il s'en fichait pas mal et qu'il allait nous suivre. Au moins, Andy semblait du même avis que moi et nous décidons d'aller faire un tour pour changer d'air. 

L'inconvénient de notre énorme bureau au sous-sol était que nous n'avons pas de fenêtre pour voir à l'extérieur.  Alors nous devions simplement nous fier aux horloges et à nos cadrans sur nos téléphone pour savoir quel moment de la journée nous étions. Cela faisait plusieurs heures que nous étions enfermés dans le bureau. J'avais remplis et terminé la majorité des vieux dossiers et leurs rapports qui trainaient depuis des lustres dans nos classeurs. La journée avait été très productive pour ma part. Je n'avais pas vraiment porté attention aux gars qui s'étaient retrouver dans leur coin. La seule fois que je m'étais levée du divan c'était pour aller chercher de la bouffe parce que je mourrais de faim. Je sais que je ne devrais pas utiliser le terme mourir de faim mais voyez-vous, je suis une gourmande qui a besoin de nourrir son estomac sinon, il s'auto-digère. Bon. Je dépose mon laptop sur mon bureau devant moi et accote mon dos contre le dossier du divan et m'étire en laissant sortir un gémissement. J'avais les épaules endoloris. Et mes yeux étaient légèrement fatigués a cause de toute la quantité d'écran qu'ils avaient reçus. Je soupire et ferme mes yeux avant de me coucher sur le divan confortablement. Je sentis quelqu'un soulever mes jambes et les déposer sur ses cuisses. J'ouvris un oeil pour voir Nikita qui s'était installé et Andy était assis sur l'accoudoir. Je leur souris et referme mes yeux. 

- Je suis épuisée et pourtant, je n'ai fais que rester assise toute la journée. 

Je me redresse sur les coudes et jette un regard vers mon téléphone pour y voir l'heure. Il était déjà 18 heures. Nous étions supposé partir dans quelques minutes. Normalement, on se sauve littéralement avant qu'Horatio ne nous balance d'autres rapports sur les bras.

J'avais regarder Nikita analyse des balles pour une grande partie de la journée. J'aurais pu me lever, aller marcher, manger, faire quelque chose, mais je n'en avais tout simplement pas la force. J'avais la tête couché sur son bureau et je regardais le temps passé. J'ignorais depuis combien de temps nous étions cloitrés ici, la dernière fois que j'avais vérifier l'heure c'était lorsque Amy avait décider d'aller se chercher à dîner. Je poussais un long soupir et observais ma bouteille d'eau avec ennui. Nikita me jeta un regard amusé et me donna un petit coup de coude.

- J'ai presque fini, ensuite tu pourra m'emmener à la plage et me forcer à socialiser. Dit-il.

- Parfait. Dis-je tout bas, ma voix étouffer par mon bras, sur lequel j'étais appuyer.

J'attendis que Nikita termine d'écrire, dépose les balles dans un sac de plastique et retire ses gants de latex avant de me lever. Amy était dans sa bulle, étendue sur le divan, les yeux fermés. Je ne savais pas trop si elle dormait. Nikita s'approcha d'elle et avec délicatesse souleva ses jambes pour s'asseoir. Je choisi l'accoudoir et les observa. Amy, les yeux toujours fermés, sourit, elle nous laissa savoir qu'elle était épuisée et qu'elle ne faisait pourtant rien d'autre que s'asseoir. Je comprenais cela. Je ne faisais littéralement que dormir depuis quelques jours et pourtant je n'étais jamais reposé.

- Ouais. Je comprend. Dis-je. Je ne me sens pas reposé du tout, moi non plus.

Je regardais vite fait l'écran de mon téléphone pour voir l'heure. Nous nous sauvions le plus vote possible lorsque nous terminions notre travail, mais pour une fois, nous restions pour aller passer du temps avec nos autres collègues. Nous étions une sorte de phénomène pour eux, toujours dans le pétrin et dans les cas les plus dangereux.

- Peut-être que l'on devrait commencé à penser à partir. Dis-je.

Nous nous levèrent, ramassèrent nos choses et quittèrent la balistique. Dans les couloirs, quelques agents nous saluèrent, nous répondirent vaguement et firent notre chemin jusqu'au stationnement. Debout entre les voitures nous échangèrent un regard.

- On se rejoint là-bas? Demandais-je.

Amy et Nikita hochèrent la tête et s'engouffrèrent dans la voiture du Russe. Je m'éloignais vers ma voiture et me glissais au volant. Je sentais mon cœur se serrer, j'étais étrangement nerveux d'allée passée une soirée avec ces collègues que je ne connaissais pas vraiment.

Je me sentis très mal soudainement lorsque Andy avoua se sentir exactement comme moi. Je me sentais mal parce qu'il fallait dire qu'il souffrait beaucoup plus que moi et le simple fait que je me plaigne et pas lui, c'était un peu égoïste de ma part. Je me redresse sur mes coudes et les regarde. Il fallait partir en effet. Nous allions nous faire attendre à la soirée sur le bord de la plage. De toute façon, il fallait arrêter nous changer. Je baisse les yeux vers ce que je porte et haussa les épaules. Je n'allais pas avoir besoin de me changer finalement. C'était assez adéquat pour une soirée sur le bord de la plage. Je ne crois pas qu'il allait faire froid ce soir. Si c'était le cas, j'irai m'asseoir sur le bord du feu.  Nous nous levons pour sortir de la balistique avec toutes nos choses. On passa rapidement devant le bureau d'Horatio à l'étage pour ne pas qu'il ait le temps de se lever et de venir nous parler. On ne l'aimait pas vraiment, mais c'était notre patron. Il n'y avait que Nikita et Andy qui arrivaient à le faire fâcher et à faire à leur tête. Je n'étais pas comme eux, malheureusement. 

En sortant dans le stationnement, je sors un élastique de mon sac et attache mes cheveux dans une tresse basse. Elle était minuscule et plusieurs mèches de cheveux sortaient de ma tresse, mais c'était confortable et je n'avais pas trop de mèche dans le visage. Le vent était doux à l'extérieur. Le soleil était encore dans le ciel, mais on le voyait descendre peu à peu vers l'horizon pour laisser la place à la pleine lune. Nous marchons jusqu'aux voitures de Nikita et Andy puisque j'étais venue sans ma voiture. En fait, c'était Andy qui m'avait conduit jusqu'au laboratoire après sa crise de ce matin.  Je monte dans la voiture de Nikita, côté passager et je baisse la fenêtre. Je l'observe s'asseoir et j'eus un petit sourire en coin. 

- Allez, mets toi un sourire sur le visage. Ça va être une soirée agréable et ça va nous faire du bien. On va avoir du plaisir. 

Je passe ma main dans ses cheveux et tourne la tête à l'extérieur. Nikita et les réunions sociales étaient deux choses complètement séparées. J'avais l'impression, cependant, qu'il faisait ça pour Andy. Peut-être que cela allait aider Andy à se sentir mieux et un peu plus vivant. Je l'espérais du moins. Nous roulons dans les petites rues de la ville qui étaient déjà bouillantes d'activités et on arrive au stationnement de la plage. Je descends de la voiture et marche jusqu'au début de la bande de sable. J'aurais pris la main de Nikita ou je m'aurais collé conte lui, mais nous allions être avec tout nos collègues. Il fallait donc rester discret et je devrai subir sans broncher les avances de Delko, comme d'habitude.  Je me penche pour enlever mes souliers. Je regarde dans le stationnement et la voiture de Andy n'était toujours pas arrivé. Il devait avoir arrêter chercher quelque chose à manger ou à boire. J'attends Nikita puis nos marchons tranquillement sur la plage jusqu'à la lueur lointaine du feu de Calleigh. On entendant de la musique et des personnes parler. Je jette un regard à Nikita qui ne semblait pas vraiment vouloir y aller et je lui donne un coup de hanche. On arrive à la hauteur de nos collègues et étrangement, ils ont tout de suite commencé a nous parler et à être très amical avec nous deux. C'était étrange, mais au même moment j'appréciais de ne pas me faire voir comme une freak aux yeux des mes collègues. Ça prouvait que rien n'était complètement perdu. Je m'approche de Calleigh qui se lève de sa grosse buche de bois et nous nous serrons dans nos bras.

Je passais chez moi, mettre des vêtements plus léger, même si je ne pouvais rien mettre sauf des manches longues. Je soupirais avant de fermer la porte de mon appartement derrière moi et sentis mon coeur se resserer dans ma poitrine. Je n'avais aucune raison d'être si nerveux. Je passais toute mes journées aux CSI, je connaissais ses gens. Je pris l'ascenseur et sans me retourner, je fis mon chemin jusqu'à ma voiture. J'allumais la radio pour me distraire. Pourtant c'était à peine si j'entendais la musique par dessus les battements de mon coeur. Le chemin vers la plage me sembla interminable. Je ne comprenais pas pourquoi j'étais si nerveux!

Parce que tu ne peux plus te cacher me disait ma tête. Et c'était vrai, je n'avais aucun moyen de me cacher à la plage. Tout le monde se baigneraient et consommerait de l'alcool, mangerait. Je ne pouvais faire aucune de ses choses sans me détruire. Je me garais non loin de la voiture de Nikita et pris une grande respiration avant de sortir. J'enlevais mes souliers et marchais nu pied dans le sable. Je voyais Nikita assis sur le sol, il parlait avec d'autre agents, ce qui était très étrange considérant qu'il ne parlait à personne. Je m'assis à côté de lui et il se retourna en vitesse, mais se calma en réalisant que ce n'était que moi.

- Amy t'as délaissé pour Calleigh? Demandais-je.

- Ouais. Pendant que moi je divertis Wolfe. Me dit-il.

Je n'avais même pas remarquer la présence de l'autre agent, je posais ma main contre mes yeux pour le voir au travers tout ce soleil.

- Wolfe. Dis-je poliment.

- Huntington.

Je regardais l'eau de la mer rouler sur la plage et cela me calma un peu. Plusieurs agents étaient agenouillés devant un amas de bois et de pierre, essayant de partir un feu. Ils semblaient perdus pourtant. Nikita leva les yeux au ciel comme découragé.

- Laissez tomber, je m'en occupe. Grommela-t-il en prenant les branches des mains de Delko. Clairement, tu es intuile lorsque cela viens à faire un feu. Nikita se pencha difficlement dû à son genoux, mais commença à frotter les branches, de petites flammèches brillants sous le soleil.

Delko insulté se retourna et commença à se plaindre à un autre agent. Wolfe avait un sourire au lèvre et secoua la tête amusé. Il était un des rares ici qui n'avait pas peur de Nikita. Il se laissa tomber à côté de moi.

- Il est d'humeur massacrante lui. Sourit Wolfe.

- Non, il est juste russe. Haussais-je les épaules.

Wolfe me jeta un long regard et avec un petit sourire se retourna pour me faire face. Je n'aimais la manière dont il me regardait.

- Je peux te demander se qui c'est produit en Russie? Demanda-t-il.

- Non. Répondit-je sèchement.

- Je me dis que se doit être assez intense puisque vous êtes assez amochés depuis votre retour. Volkov était en furie lorsqu'il a apprit que toi et Amy étiez partis en Russie.

- Je n'ai pas envie d'en parler Wolfe. Lui dis-je à nouveau.

Nikita reviens s'assoir après avoir partis le feu. Il me jeta un regard curieux et regarda dangereusement Wolfe.

- Qu'est-ce que t'as fait? Demanda-t-il

- Rien on parlait de votre dernière mission.

Amy sembla remarquer que j'étais arrivé et vient se joindre à nous. Wolfe semblait complètement sourd et aveugle, il ne réalisait pas qu'aucun de nous voulait entendre parler de la Russie. Il continuait de parler.

Je parlais depuis un bon moment avec Calleigh. C'était plaisant. Il y avait d'autres agents qui étaient venu se joindre à notre conversation. Pour la première fois depuis longtemps, je me sentais comme une personne normale. Il ne se passait rien d'étrange. Nous étions à la plage avec les collègues et nous parlions. Avec une bière et la plage c'était parfait.  Je n'avais pas remarqué que le feu était allumé, mais j'entendais Delko se plaindre à quelqu'un d'autre et je savais que Nikita devait avoir dit ou fait quelque chose. C'était inévitable. Je m'excuse auprès de Calleigh et m'approche du feu pour y voir Andy, Nikita et Ryan qui parlaient. Je m'approche d'eux et leur souris.  Je me laisse tomber en face d'eux, dos au feu et fronce légèrement les sourcils en voyant les regards maussades de Nikita et Andy. 

- Qu'est-ce qui ce passe? 

Je les regarde se regarder et je fronce les sourcils avant de poser mon regard vers Ryan Wolfe. Ce gars devait avoir fait quelque chose. C'était la seule option. 

" Bon, allez, toi Amy, tu vas pouvoir me dire ce qui c'est passé en Russie non?" 

Mon visage passa de l'interrogation à la surprise. Ryan avait essayer de poser des questions à Nikita et Andy. Déjà là, il n'avait pas essayé avec les bonnes personnes. Je secoue faiblement la tête. 


- Ryan, ce n'est pas de tes affaires ça.


" Ouais mais vous auriez du vous voir quand vous êtes revenu! C'était fou à quel point vous sembliez mort! " 

Je serre faiblement les mâchoires. Il ne fallait pas que Nikita décide de faire une crise de quelque sorte que ce soit ce soir et je savais que cela pèsait sur le coeur de Andy. Je sentais ma poitrine se resserrer. Je me passe une main dans le visage essayant de trouver les bons mots. Je soupire et me rapproche doucement de lui, déposant ma bière dans le sable à côté de moi. Lorsque je fus assez proche, je dis juste assez fort pour qu'il m'entende. 

- Mentionne une autre fois la Russie et je te jure que Horatio va savoir que tu caches de la drogue dans ton casier et que tu as des amis dealer avec qui tu fais affaire très souvent. Et je ne crois pas que tu as envi que l'on en arrive à ce point là non? 

J'étais féroce, mais c'était la meilleure chose pour qu'il comprenne. Je lui souris alors qu'il hoche la tête faiblement avant de se lever et de s'éloigner. Je prends ma bière et m'assois entre Nikita et Andy avant de prendre une gorgée. Je pouvais sentir les regards sur moi. 

- Quoi? Vous saviez pas que Wolfe avait un problème de drogue? J'en ai trouvé dans son casier pendant qu'il était dans la douche.