Sur ma peau, j'ai signé mes promesses (AMY/ANDY)

Je soupire et regarde Nikita du coin de l'oeil lorsque je l'entends presque rire de ma faible performance. Je reprends mon arme et enleve les balles restantes. Je secoue faiblement la tete en riant faiblement.

- Oubli pas que je n'ai pas dormi de la nuit.

Jw lui lance un petit regard avant de ranger les balles et de mettre le eagle dans le creux de mon dos. Je laisse ensuite Nikita me prendre la main pour me tirer vers nos bureaux et toute la paperasse qu'il y avait à faire. Je jette un regard vers Andy qui ne semblait pas bien aller. Au point ou plus les minutes avançaient, plus qu'il devenait blème. Je fronce les sourcils et regarde Nikita qui me lanca le meme regard. Je m'approche de Andy et passe ma main dans ses cheveux en attrapant la boite de patisserie. Je vais ensuite m'asseoir sur le bord du bureau et mange ma chocolatine en silence en jetant des regards vers Andy qui avait aggriper la poubelle. Je me tourne lorsque je sens Nikita soupirer et je prends les feuilles qu'il me tent. L'impression etait telle qu'aucun de nous arrivait a se concentrer. Je regarde les feuilles et arrivais a peine a me concentrer pour lire les phrases. Je tournais distraitement les pages et me figea lorsque j'entendis un vomissement. Je leve les yeux et depose ma chocolatine sur le dessus de la boite. Je vois Nikita s'approcher et s'occuper de Andy. Je sentis mon coeur se serrer. Je voulais tellement pouvoir aider Andy, lui dire que tout allait bien aller, mais je ne savais pas quoi faire. Je me leve du bureau pour ranger les affaires et je m'approche ensuite de Andy. Lorsque Nikita se releve, je tends doucement les mains pour prendre celles de Andy. Il etat lourd. Il n'avait aucune énergie. Lorsqu'il est debout je lui frotte doucement le dessus de la main avec mon doigt.

- Est-ce que tu es capable de marcher?

Il me fit signe de la tete qu'il allait etre capable. Je garde tout de meme sa main dans la mienne au cas ou il arriverait quelque chose et pour le rassurer. Je prend egalement ses affaires qu'il avait laissé sur le sol et nous sortons du bureau pour sortir a l'exterieur et aller jusqu'a la voiture de Nikita. Il ouvrit la porte et nous soutenons Andy pour qu'il puisse s'installer. Je soupire et decide de m'installer a l'arriere avec Andy. Je trouve un vetement dans son sac et m'en sers pour lui eponger le front. Je l'attire contre moi pour qu'il puisse s'accoter. Je depose ma tete contre la sienne et lui caressais doucement les cheveux et le cou pour l'aider a tenir jusqu'a chez lui. Il etsit brulant et cela m'inquietait enormement. Je regardais pas la fenetre et tourne le regard vers le retroviseur pour croiser celui de Nikita.

Nous arrivons finalement chez lui et je sentais Andy trembler de froid malgré sa fievre. Je lui eponge de nouveau le front et aide Nikita a le sortir de la voiture. Nous entre dans l'immeuble et prenoms l'ascenseur jusqu'a son etage. Je pris sa cle et deverouilla la porte pour nous faire entrer. Je laisse Nikita aller l'installer dans sa chambre, et je me dirige vers la cuisine pour lui remplir un enorme verre d'eau. Je vais dans sa salle de bain et fouille dans sa pharmacie pour y trouver des tylenol ou quelque chose du genre,m. C'etsit le chaos, mais je finis par trouver ce que je cherchais. J'entre ensuite dns sa chambre et m'assois sur son lit et lui tend les medicaments et le verre.

- Prend ca, ca va t'aider un peu. Il va falloir que tu fasses le menage dans ts pharmacie parce qu'on dirait qu'il
Y a eu in ouragan.

Nous finissons par sortir et dans le corridor, j'accote mon dos contre le mur et soupire. J'etais inquete. Andy etait dans un etat lamentable et il ne semblait pas arriver a manger quoi que ce soit. Je me mordis la levre et leve les yeux vers Nikita qui etait devant moi.

Je me garais devant le complexe appartement d'Andy et me dépêchais de sortir de la voiture pour aller ouvrir la porte et aider Amy à soutenir Andy. Je me demandais s'il était conscient de ce qui se passait, il avait l'air complètement ailleurs. Nous prirent l'ascenseur pour monter jusqu'à l'étage d'Andy, il s'appuya mollement contre le mur et soupira. Aussitôt que les portes s'ouvrirent nous nous dirigèrent vers l'appartement d'Andy. Je supportais tout son poids alors qu'Amy déverouilla sa porte. Je dû passer un bras autour de la taille d'Andy et le tenir fermement, il ne semblait pas tellement stable sur ses jambes. Nous entrèrent et Amy s'éloigna aussitôt vers la cuisine alors que je me dirigeais lentement vers la chambre d'Andy. Il avait les paupières lourdes et les bras faibles, s'accrochant à peine à moi. Je poussais la porte de sa chambre et ouvris la lumière. Le lit était un vrai désordre, des draps, la couverture, des vêtements, des linges et des serviettes de bain. Je tassais tout et assis Andy sur son lit. Il se pencha lentement et retira ses souliers qu'il lança sans force au pied de son lit.

- Merci. Murmura-t-il

Je serrais doucement son épaule et soupirais, clairement il n'allait pas bien, son corps comme son cœur ne semblaient plus capable d'en prendre. Il ferma les yeux et soupira en se laissant retomber contre ses oreillers. Amy entra dans la chambre, un verre d'eau dans une main et des médicaments de l'autre. Son visage semblait inquiet, presque apeuré. Tout les deux nous savions que les choses étaient plus graves que Andy voulait nous laisser croire. Andy ouvrit péniblement les yeux lorsque Amy s'assit tout près de lui pour tendre ce qu'elle avait emmenée. Il les prit sans rechigné et l'observa un long moment, le visage neutre, lorsqu'elle mentionna l'état de sa salle de bain. Il finit par hocher la tête et referma les yeux. À contre cœur nous sortir de la chambre d'Andy, seul dans le couloir de l'appartement Amy leva les yeux vers moi et je ne sus pas quoi lui dire, je ne savais pas comment la rassurée, ni la consoler.

- Je...je ne sais pas quoi faire...je ne sais pas comment te consoler, ni comment te rassurer. Andy m'inquiète aussi...et je ne sais pas ce qui se passe en se moment. J'ai l'impression qu'il me manque des bouts du puzzle.

Je passais une main dans mes cheveux, je n'aimais pas cette atmosphère lourde. Je fixais mes chaussures et ne pût m'empêcher de ressentir un pincement au cœur en revoyant la mine déconfite d'Andy après avoir été malade. Je voulais faire quelque chose, mais est-ce que je pouvais aider Andy? Est-ce que c'était en mon pouvoir? J'avais peur que pour une fois, il me serait impossible de l'aider.

Je croisa mes bras mollement sur ma poitrine et me décolla du mur. Il n'y avait rien à faire. Il n'y avait qu'à attendre et espérer qu'il allait aller mieux. Mais il était certain que s'il restait dans cet état lamentable-là, j'allais aller chercher un médecin pour l'observer. C'était tellement soudain la façon dont il était. 

- C'est clairement pas un manque de sommeil.

Il avait maigri! Il mangeait à peine et c'était facile à voir. Andy était grand comme une asperge, mais il était bien musclé quand même. Cependant, depuis quelques temps, il avait perdu se muscle. Il était constamment frêle et blême. J'écoute Nikita expliquer qu'il n'arrivait pas à savoir quoi faire et comment me rassurer. Comment nous rassurer et s'occuper de Andy. Je hoche faiblement la tête. Nous étions tout les deux dans cette situation à vrai dire. Je me contente de m'approcher alors qu'il à le regard baissé pour me blottir dans ses bras pour y trouver un semblant de tranquillité, ce que j'arrivais toujours à trouver. Nous marchons ensuite pour sortir de l'immeuble. Nous prenons de nouveau l'ascenseur et sortons par l'énorme porte d'entrée. Le soleil frappait toujours comme si de rien n'était. Le monde extérieur continuait de rouler et de s'occuper tandis que notre monde à nous semblait s'écrouler davantage à chaque minute. Nous montons dans la voiture de Nikita et je monte à l'avant cette fois puis baisse la fenêtre à mon habitude. J'accote mon coude contre le rebord et me passe distraitement mes doigts dans mes cheveux. Je sentais mon American Eagle contre mon dos et pendant quelques secondes, j'eus un flashback de la Russie. J'entendais des bruits de détonation de fusil et des cris. Les miens. Je cru pendant quelques secondes voir Federov sur le trottoir qui m'observait. Je cligne plusieurs fois des yeux et fronça légèrement les sourcils. Ce n'était pas réel et pourtant ça le semblait affreusement. Je tourne la tête pour regarder Nikita qui conduisait en silence, concentré sur la route. Je baisse le regard vers sa main qui était sur la poignée de vitesse et enlaça mes doigts aux siens. Je tourne ensuite mon regard vers l'extérieur. 

Je ne voulais pas retourner au laboratoire et pourtant, nous étions déjà dans le stationnement en train de sortir de la voiture. Je m'entendis soupirer et fermer la porte de la voiture. Je contourne la voiture pour suivre Nikita qui marchait déjà lentement vers la porte. Il y avait quelques voitures de police et d'autres agents de Horatio à l'extérieur qui profitaient un peu du soleil avant de retourner s'enfermer dans un vulgaire bureau pour 8 heures de suite. Nous faisons notre chemin dans le hall d'entré pour prendre les escaliers qui mène au sous-sol, ou se trouve nos bureaux. On ouvre la porte et il n'y avait absolument rien. Tout était calme. La boite de pâtisseries était toujours sur le bureau de Nikita avec ma chocolatine à peine entamée. Je m'approche de l'armoire d'armes et y range celui que j'avais dans le dos avant de me diriger vers le divan pour juste me laisser tomber.

J’ignore combien de temps je dormi, je me réveillais et le ciel était déjà sombre, mais le bruit de la ville m’indiquait qu’il ne pouvait pas être si tard que cela. Je ne savais pas quand Nikita et Amy était partie, tout était flou dans ma tête. Je me redressais et appuyais mes coudes sur mes genoux. Au moins je ne me sentais plus malade. Juste…lourd, vidé d’énergie, de sentiments…vidé de tout. Je fermais les yeux en me rappelant qu’Amy avait vu l’état chaotique de ma salle de bain. Je me levais lentement en enroulant ma couverture autour de mes épaules et fis mon chemin vers la cuisine. Je réchauffais de la soupe et allais m’assoir sur mon divan, encore enroulé dans ma couverture. Je mangeais lentement, assis en indien et fixant la ville par la fenêtre.

Il va falloir que tu fasses le ménage dans ta pharmacie parce qu'on dirait qu'il y a eu in ouragan.

Clairement tu es dans un état lamentable, tu aurais dû rester chez toi


Je laissais tomber ma cuillère dans mon bol de soupe et soupirais. J’avais le cœur lourd, évidemment je les avais inquiéter. Je fixais les bracelets de cuir que j’avais aux poignets, d’habitude je les enlevais pour dormir, mais avec Amy et Nikita si près, je les avais gardés. Je déposais mon bol sur la table basse et la gorge serré je serrais mes poignets. J’arrachais les bracelets que je portais et les lançais à bout de bras. J’étais frustré de moi-même, je me dégoutais. Pourquoi est-ce que personne ne voyait ce que j’avais fait de mal? Je me levais et me dirigeais vers la salle de bain. Amy avait raison, je devrais ramasser ce chaos un jour ou l’autre. Je ramassais les bouteilles de médicaments qui jonchaient le sol. Je ramassais les comprimés et les bouteilles ouvertes qui couvrait les étagères de ma pharmacie. Dans la poubelle un éclat métallique attira mon attention. J’y vis la lame que j’avais utilisé la veille…

Je soupirais lourdement.

Je sortis de la salle de bain et m’appuyais contre le mur et me laissais doucement glisser et m’assis sur le sol, le visage entre les mains. J’évitais de regarder mes poignets, ils faisaient peine à voir. Je restais sur le sol un long moment. Je me levais péniblement et ramenais mon bol de soupe à la cuisine. Je n’avais plus envie de manger. Je laissais tomber mon bol dans le lavabo et m’appuyais sur le comptoir.

T'es un idiot, tu le sais, dis-moi?

Est-ce que ça va, tu as une mine pâle?

Je laissais échapper un gémissement de frustration, j’avais été horrible et ils arrivaient à me pardonner…j’ignorais comment ils faisaient, parce que moi je n’y arrivais pas. Mes mains tremblaient contre le comptoir. Je fouillais mes tiroirs et en ressorti un couteau, la lame m’intimidais, mais à côté de ce que j’avais fait ce n’était rien. Je n’arrivais pas à tenir le couteau sans trembler. Mon cœur battait contre mes côtes. Je la regardais, la lame me renvoyait mon reflet et ma gorge se serra. Je fermais les yeux et déposais doucement la lame contre mon poignet droit. Je sentais la lame trembler. Je pris une inspiration et l’enfonçais dans mon bras. Je dû me mordre les lèvres pour ne pas gémir de douleur. Cette douleur je la méritais. Je recommençais, laissant la lame trancher la peau fine de mes poignets. La lame coupait plus grossièrement, il s’agissait d’un couteau de cuisine, il n’était pas fait pour cela, la douleur était plus intense qu’à l’habitude. Je retenu mon souffle et enfonçais une fois de plus la lame dans mon poignet gauche. Le rouge qui me tachait les doigts ne m’inquiétait, je m’étais malheureusement habitué à voir mon sang couler. Je fermais les yeux, j’étais dégoutant. J’allumais l’eau du robinet et plaçais mes bras sous l’eau.

Le lendemain matin, je mangeais quelque chose de léger, je m’étais levé en retard et je devais m’habiller en vitesse pour me rendre au CSI. J’enfilais une paire de pantalon propre et un chandail de laine. Je n’avais pas le temps de me soucier de mon apparence. Je courus vers ma chambre en réalisant que sur mes poignets je n’avais pas mes bracelets. Je revirais ma chambre à l’ envers sans les trouver. Je sentais la panique monter en moi. Je ne pouvais pas me présenter au bureau sans eux! Ils sauraient tous quelle sorte d’homme dégoûtant j’étais! Je fouillais ma salle de bain et enfoui ma main dans mes cheveux. Non. Non! NON! Je m’effondrais au milieu de mon salon et sorti mon téléphone de la poche de mes pantalons. J’étais au bord des larmes, si je ne les trouvais pas, je ne pourrais pas cacher mes démons. Les doigts tremblants j’appelais Amy. J’avais le souffle court et la voix étranglée.

- Je n’arrive pas à les trouver! Ils ne sont nulle part! Je ne peux pas sortir sans eux! Je ne peux pas! Je ne peux pas les avoir perdu! Je ne les trouve plus…je ne sais pas où ils sont! J’ai tout revirer à l’ envers et ils ne sont nulle part! Je ne sais pas quoi faire! Dis-je en m’étouffant sur un sanglot.

Le lendemain matin, il fallait retourner travailler. Je ne pourrais jamais dire à quel point j'aime mon travail lorsque je n'ai pas à devoir jouer à l'assassin avec des russes ou des italiens. J'aimais être dans mon coin et remplir mes rapports et analyser des balles et quelques fois m'amuser à simplement tirer sur une cible. En plus, c'était du bon temps que je passais avec mes deux hommes préférés soit Nikita et Andy. Cependant, Andy n'allait pas bien. La veille, Nikita était retourné chez lui alors j'ai passé la nuit seule et c'est à peine si j'avais réussir à dormir, et si j'arrivais à fermer l'oeil, je sentais une énorme boule dans ma gorge.  Je me retournais sans cesse dans mon lit et je réussi à faire une sieste lorsque le soleil pointait son nez à l'horizon. J'ouvre les yeux au petit matin et avait l'impression de m'avoir battue contre mes couvertures. Je soupire et me lève pour m'approcher de ma garde robe et fouiller à la recherche de vêtements. En fouillant, je retrouve de vieilles baskets de course et je les observe pendant quelques secondes. La course. Sur un coup de tête, j'enfile un jegging d'entrainement et une camisole mauve d'entrainement de la marque Under Armer. Courir était une bonne thérapie. Elle l'avait même été lorsque je suis déménagée à Miami. Je courrais chaque matin pour me sortir toutes mes pensées de la tête. Je prend mon téléphone sur ma petite table de nuit et mes écouteurs et sors de chez moi. Le soleil était chaud mais comme toujours, il y avait un vent alors l'atmosphère était agréable. Je me mis à courir doucement pour m'échauffer, dans mon petit quartier familial puis je décide d'aller m'aventurer en ville. Je savais que j'allais devoir aller au bureau rejoindre Andy et Nikita, mais j'avais l'impression que j'avais besoin de ce moment seule pour me vider la tête. 

J'emprunte la route principale qui mène dans le quartier des spectacles et des arts. C'était un quartier très coloré, quasiment autant que le quartier gay qui n'était pas très loin non plus. C'était dans le quartier des arts qu'il y avait le meilleur café et ça c'était grâce à Andy que nous avions découvert cet endroit. J'eus un faible sourire en pensant à Andy de cette façon. Il me manquait terriblement. C'était affreux et paniquant de le voir dans un état aussi morbide qu'il était en ce moment et cela était également frustrant puisque nous ne savions pas quoi faire. Je voulais tellement l'aider et pourtant. Je ralenti ma course, ma musique toujours dans les oreilles et je finis par me mettre à marcher. Je pris mon élastique et attacha mes cheveux blonds en une queue de cheval. J'allais me remettre en course quand j'entendis la sonnerie de mon téléphone qui encombre ma musique. Je fronce les sourcils et le sors pour voir qui m'appelle. Je reste encore plus surprise lorsqu'il sagissait de Andy. Je décroche immédiatement.

- Andy ? 

Je dus éloigner légèrement le combiné de mon oreille en entendant la voix de Andy paniquer. Il n'arrêtait pas de me dire qu'il n'arrivait pas à les trouver. Je fronce les sourcils et essaya de me concentrer. Qu'est-ce qu'il n'arrivait pas à trouver? Je devais le calmer. Je l'imaginais déjà en train de trembler comme une feuille parce qu'il panique. Je m'approche du mur de brique à ma gauche pour ne pas bloquer le trottoir. 

- Andy, calme toi. S'il te plait. Je n'arrive pas à te suivre. Qu'est-ce qui ce passe?

Ses bracelets? Est-ce qu'il paniquait à propos de ses bracelets? Étrangement, c'était la seule explications qui me traversa l'esprit. Il semblait énormément attaché à eux, au point de toujours les mettre.Je me passe une main dans les cheveux pour enlever les quelques mèches qui n'arrêtaient pas de tomber devant mon visage. J'entendais des sanglots étouffés dans le combiné et cela me vira à l'envers. 

- Calme toi Andy, tout va bien aller d'accord? Prends de grandes respirations. Tout va bien aller. J'attendis de l'entendre respirer quelques coups et j'entendis mon nom, comme s'il pensait que j'avais raccrocher. Je suis toujours là Andy, ne t'inquiète pas.  Qu'est-ce qui c'est passé? 


La façon dont il avait prononcé mon nom était rempli de tristesse et quasiment d'un cri à l'aide. Je regarde les noms de rues et remarque que je ne suis pas très loin de chez lui. Quelques pâtés de maisons? Peut-être à cinq minutes de marche. Mon premier réflexe fut de me mettre à marcher alors que je gardais la ligne. Je l'entendis me parler de ses bracelets. J'avais donc frappé dans le mille. Je me mords la lèvre. 

- Ils ne doivent pas être bien loin. Lorsque nous t'avons ramené la veille, tu les avais et tu ne les a pas enlever.  Calme toi et essaye de penser à ou tu aurais pu les mettre d'accord?

J'avais l'impression de parler a un enfant qui paniquait parce qu'il avait peur du noir le soir. C'était étrange comme sensation en pensant que Andy avait presque 5 ans de différence avec moi.

La voix d'Amy me calmais déjà un peu, mais mon coeur battait encore à tout rompre. J'avais besoin de ses bracelets! Ils ignoraient à quel point. Amy me demanda ce qui passait, parce que dans ma panique elle n'arrivait pas à saisir ce que je voulais lui dire. J'étais assis au milieu du désordre total et je n'arrivais pas à respirer. Ses bracelets étaient mon seul moyen de rester cacher, sans eux...sans eux tout le monde finiraient par me détester. Je murmurais le nom d'Amy, je me sentais brisé à l'intérieur, j'avais envie de lui demander comment elle faisait pour me pardonner, alors que moi j'en étais incapable.

- Ils sont nulle part! Je ne sais plus où chercher....je ne peux pas les avoirs perdus, ils sont trop important!

J'écoutais la voix d'Amy et me forçais à prendre de grandes respirations. Je n'arrivais pas à me calmer.

- Mes....je les ais perdus. Mes bracelets...je...je ne les trouves plus!

Amy me demanda de me calmer et d'essayer de penser où je pourrais les avoir mis. Dans le carnages qu'étaient mon apartement c'était une peine perdue. Je passais une main tremblante sur mon visage et posais les yeux sur mon poignet. Une vague de nausée m'envahis...je m'étais fais ça. Je commençais par me lever du sol et fixais le désordre qui m'entourais. Je ne trouverais évidemment pas mes bracelets aujourd'hui, je n'avais ni la force, ni l'envie de tout ramasser. Je me dirigeais lentement vers ma salle de bain et dans le fouillis, j'y pigeais des bandages de ma trousse de premier soin, ouverte sur le sol.

- Je...merci Amy. Je te rappelle...je vais...me calmer et chercher. Dis-je la voix tremblante.

Je raccrochais mon téléphone, sans vraiment prendre la peine d'écouter Amy. Je m'appuyais sur le lavabo de ma salle de bain. Je désinfectais vite fait mes bras et me fis des bandages sur chaque bras. Je n'aimais pas cette sensation de n'avoir aucune protection sur mes poignets, j'avais l'impression que tout le monde pouvait voir ce que je m'étais fait. Je baissais mes manches et en soupirant, sorti de mon appartement sans même jeter un regard à ce chaos que je laissais derrière moi. Aussitôt que je sortis dans le couloir et verrouillais ma porte, je reconnu Amy en tenu de sport. Je baissais les yeux.

- Tu n'avais pas à venir jusqu'ici...je suis désolé...je ne voulais pas t'inquiéter.

Je l'écoute me dire qu'il allait se calmer et chercher. Cela me rassurait un peu, mais en même temps, ça me m'inquiétait. Il venait de m'appeler en panique. Au moins je pouvais me consoler en me disant qu'il était debout, qu'il respirait et qu'il était en vie.  Je me passe une main dans le visage et lève la tête vers les rayons de soleil. 

- Andy, est-ce que tout va bien? Tu m'inquiètes et... Andy? Andy! 

J'éloigne mon téléphone de mon oreille. Il venait de me raccrocher la ligne en pleins milieux de ma phrase. Je soupire et remet mon téléphone dans ma poche. Il n'avait pas le droit de m'appeler en paniquant puis me raccrocher la ligne au nez. Je remets mes écouteurs et ma musique puis me met à courir. Je décide de courir pour me rendre à son appartement. Je n'étais pas très bien loin de son appartement. Il allait devoir me donner des explications par rapport à tout ça. Je savais qu'il y avait une raison pour son comportement et il nous la cachait. Je contourne quelques passants et après un bon cinq dix minutes, j'arrive devant son bloc appartement. Je m'arrête pour reprendre mon souffle quelques secondes puis décide d'entrer et monter à son étage. Je pris les escaliers et les monta quatre à quatre. Dès que j'ouvre la porte de la cage d'escalier, je le vois en train de verrouiller sa porte. Je vois la surprise dans son regard et replacer ses manches. Je fronce les sourcils et me passe la main dans mes mèches qui me tombaient dans le visage. 

- Andy, je mourrais d'inquiétude et tu m'as raccroché le téléphone au nez! Je pris une respiration pour me calmer.  Tu dois nous laisser t'aider Andy. On s'inquiète et on a peur pour toi. Qu'est-ce qui ce passe? S'il te plait..


Je m'approche de lui et prends doucement sa main dans la mienne. Je le sentis se raidir légèrement. Du moment qu'on le touchait il semblait se raidir. Je lui serrais doucement la main. Il m'inquiétait et je ne sais pas combien de temps encore je pourrais tolérer de le voir comme ça. Il souffrait, blême, malade et encore. Qu'est-ce qu'il nous cachait? Il avait bien le droit de vouloir cacher des choses à Nikita, mais il ne pouvait pas cacher des choses à moi. Ça m'inquiétait trop.

- Si ça continue comme ça, on va devoir t'amener à l'hopital.

Amy me prit doucement la main et je voulu m'éloigner, me pressée contre le mur pour qu'elle ne me touche plus. Si elle savait...elle serait dégoutée. Je me forçais à paraître décontracté. Je lui fis un petit sourire en coin et haussais les épaules. Je savais que je l'avais inquiété, quelle idiot appelait son amie en panique parce qu'il avait perdu deux putains de bracelet? Je n'avais pas 5 ans...et pourtant. Je ne me reconnaissais plus.

- Je suis désolé... Je ne re raccrocherais plus la ligne au nez, c'est promis. Je ne...je ne me reconnais plus ses derniers temps. Les cauchemars ne font que se multiplié. Pas besoin de s'inquiéter pour cela, je m'en remetterais.

Je soupirais et passais une main dans mes cheveux. J'avais besoin d'une coupe de cheveux, mais je n'avais pas l'envie d'aller dans un salon de coiffure et faire semblant que j'étais normale, que j'allais bien. J'enfouis mes clés dans la poche de mes pantalons et levais les yeux vers Amy. J'étais soulagé qu'elle soit là, mais en même temps je me sentais sur mes gardes...c'était stupide, c'était Amy et je pouvais lui faire confiance! Mais le sentiment refusait de s'effacer. Elle me laissa savoir qu'elle et Nikita devraient me conduire à l'hôpital si je n'allais pas mieux. La panique monta soudainement dans ma poitrine et je me figeais pour la regarder, les sourcils froncés.

- Parce que je fais des cauchemars? Demandais-je.

Je souris et secouais la tête. Si seulement elle savait que ce n'était pas seulement que les cauchemars...

- Pas la peine. Dis-je.

Je me retournais vers elle avec un regard amusé, je devais tout de même garder les apparences.

- Tu veux que je t'emmène au boulot, ou tu dois retourner chez toi? Demandais-je.

Elle sembla réfléchir un moment. Je m'appuyais contre le mur et vis Hasina sortir de chez elle, son sac de sport sur l'épaule et vêtu pour aller s'entraîner au studio de ballet. Elle me salua en posant un baiser sur ma joue et fila en envoyant la main à Amy.

- Alors?

Des cauchemars. Il parlait toujours de cauchemars. Pourtant mes tripes me disaient que ce ne pouvait pas être que des cauchemars. Nous en avions tous. Chacun de nous en avait. Plus horrible les uns que les autres. Pourtant, je me contente de ne rien lui dire. Je voyais qu'il tentait de montrer qu'il allait bien et qu'il ne s'était rien passé il y a quelques minutes. Je baise le regard et lui lâche la main. Je croise légèrement mes bras  et le laissa m'expliquer qu'il n'avait pas besoin d'aller à l'hôpital pour des cauchemars et que tout allait finir par se régler. J'imagine qu'il avait raison sur ce point. 

- J'imagine que tu as raison. Dis-je plus pour moi que pour lui. 

Il me demanda avec un sourire s'il souhaitait qu'il m'apporte au bureau. Je baisse le regard vers mon habillement et au même moment, Hasina, sa copine, sortie de son appartement. Elle embrassa Andy et parti s'entrainer. Je lui envois la main et reporte mon regard vers Andy. 

- Pourquoi pas? J'ai des vêtements de rechange dans mon casier. Je n'aurai qu'à prendre ma douche là-bas. Je suis déjà en retard de toute façon. 

Je le laisse passer devant et marche derrière lui dans le corridor. Puisqu'il ne me regardait pas, je fixe ses poignets et vois des bandages qui dépassent légèrement. Il n'avait donc pas trouver ses bracelets. Je soupire silencieusement et nous sortons de l'immeuble pour se rendre à sa voiture. Je m'installe sur le siège passager et descends la fenêtre pour me rafraîchir. Je venais de courir et j'avais chaud. En plusieurs minutes, nous arrivons au bureau de CSI et je me dirige vers les vestiaires pour aller prendre ma douche et me changer. J'averti Andy que j'allais les rejoindre après et entra dans le vestiaire. J'ouvris mon casier et sorti ma bouteille de shampoing pour ensuite aller dans la douche. Je me lave rapidement, me sèche et me change. Mes cheveux étaient toujours humides. J'avais trouvé un vulgaire shirt de jeans et un t-shirt blanc. Je rangea mes affaires et me dirigea vers le bureau de la balistique. J'ouvre la porte de la balistique et vois Andy avachi comme toujours sur le divan mais pas de signe de Nikita. Je lance un regard vers Andy et il se contenta de me pointer le coin de tire. Je m'approche de mon bureau et y dépose mon sac.

Je souris à Amy et fis une petite révérence pour qu'elle mène le chemin. Nous descendirent les escaliers de mon appartement et nous dirigèrent en silence vers ma voiture. Je fouillais les poches de mes jeans pour en sortir mes clés déverouiller les portes de ma Mercédès. Amy s'installa dans le siège passager et la mine sombre ouvrit la fenêtre et s'appuya contre la portière, le visage tourner vers le soleil. Mon coeur se serra, elle n'aime pas que je ne lui dise rien, c'est clair comme de l'eau de roche...mais si elle savait le mal que je me faisais, elle me détesterait. Je démarrais ma voiture et conduisis hors du stationnement en sentant mon coeur se serrer douloureusement dans ma poitrine. J'aurais d'habitude chanter à tue-tête avec Cyndi Lauper, mais Girls juts want to have fun, me passait dix pied au dessus de la tête en ce moment. Je conduisis en me concentrant sur la route, je m'étais souvent fait reprocher de conduire comme un malade mental, mais aujourd'hui je me contentais de suivre les règles. Je me stationnais et sortis sans presse. Amy s'éloigna vers les vestiaires en m'avertissant qu'elle me rejoindrait plus tard. Je m'arrêtais vers la machine distributrice et mis 2,50$ pour m'acheter une bouteille d'eau. Elle tomba lourdement et je la ramassais.

- Pourquoi est-ce qu'elle ne marche jamais quand c'est moi qui l'utilise? Grommela la voix de Nikita derrière moi.

- Tu dois la traiter avec respect. Dis-je amusé.

- T'as l'air mieux. Me dit-il.

Pas vraiment....

Non...

Pas du tout.

- Oui. J'ai mieux dormi. J'étais un peu désorienté ce matin. Dis-je en le suivant dans la balistique.

Nikita m'observa et hocha la tête sans un mot avant de s'éloigner vers l'armoire où lui et Amy gardaient leurs armes. Il en prit une au hasard et se dirigea vers le champ de tir et visa les cibles placer devant lui. Je m'affalais sur le divan en enlevant mes souliers et le regardais tiré, paresseux. Amy entra dans la balistique, elle fronça les sourcils en fixant les alentours. Elle cherchait sans doute Nikita, ces deux là ne fonctionnait pas l'un sans l'autre. Je lui pointais le coin de tire du menton et elle alla poser ses choses sur son bureau. Nikita déposa son fusil et s'approcha avant de passer ses bras autour dela taille dÀmy et de lui voler un baiser.

- Vous me donner envie de vomir. Dis-je en souriant. Vous êtes trop choux.

Je me passe rapidement la main dans mes cheveux humides à cause de la douche. Je n'avais pas pris le temps de les sécher sachant qu'ils allaient sécher à l'air libre. Ils allaient être un peu ondulé, mais c'était rien. Je me les brosserais plus tard. Je fouilla dans les quelques filières de documents déposés sur mon bureau. J'y observais les mots distraitement. Ce qui venait de ce passer, ce matin, me troublait toujours. Andy en panique était épeurant. Je l'ai déjà vu comme cela puisqu'en Russie, il avait paniqué au point d'en être malade. Mais maintenant c'était pire. C'était quasiment une torture personnelle qu'il s'infligeait. Je me mordis faiblement la lèvre, mais en sentant des mains et des bras autour de ma taille, je me retourne et souris à Nikita. J'étais soulagée de le voir parce qu'il arrivait à calmer mes pensées.  Je lui retourne son baiser et rigole en direction d'Andy lorsqu'il passa son commentaire.

- Oh aller Andy! Hasina t'a fait la même chose tout à l'heure.

Je lui fis un clin d'oeil. Je me disais qu'il valait mieux pour tout le monde de garder ce qui c'était passé sous silence et je savais qu'Andy n'aimerait pas que Nikita soit au courant. J'aurais beaucoup apprécier lui dire ce qui c'était passé, mais en présence de Andy ce n'était pas une bonne idée. Je regarde Nikita et je vois l'interogation dans ses yeux. Je lui souris. 

- Andy ne veut pas avouer qu'il est avec Hasina et pourtant.. 

Ils agissaient comme un couple quoi qu'en ce moment, Andy n'était pas le plus expressif. Je m'approche du divan et me laisse tomber en lui frottant la tête. Il allait devoir l'avouer éventuellement parce qu'elle commençait à prendre beaucoup de place dans sa vie. Je regarde sur le bureau et vis une boite de pâtisserie. Je tends la main et prend un muffin. Nous étions de vrai fan de café et de pâtisseries. Je lève le regard vers Nikita après ma première bouchée. 


- Qu'est-ce qu'on a aujourd'hui? 

Je souris contre la bouche d'Amy et la serrais plus fort contre moi jusqu'à ce qu'Andy se plaigne de notre élan d'affection. Je me retournais peu amusé vers lui. Il avait déjà vu des gens s'embrasser, il l'avait dit lui même il n'était pas au couvent. Amy avec amusement lui fit remarquer que plus tôt dans la journée Hasina avait fait la même chose. Andy se raidit un peu fronça les sourcils, comme s'il était offensé que l'on change de sujet pour parler de sa vie amoureuse.

- Hasina...Dis-je en haussant les sourcils et souriant. Ta copine pas copine?

Amy sembla troublée l'espace d'un instant, comme si elle avait voulu dire quelque chose, mais qu'elle c'était retenue. Je ne laissais rien paraître sur mon visage, si elle avait quelque chose à partager, elle savait qu'elle pouvait le faire. Ni Andy, ni moi ne la jugerions. Elle se tourna vers moi et son trouble s'évanouit, elle était radieuse à nouveau, comme si de rien n'était. Elle n'avait pas tort concernant Hasina, Andy était aussi souvent chez elle que chez lui...ou enfin dans sa chambre à couché...ou sa cuisine...si c'était ce qui l'intéressait. Il semblait aimer se dénuder sur les comptoirs de cuisine.

- Tu sais, c'est pas une mauvaise chose...elle a l'air sympa ta ballerine.

- Ce n'est pas MA ballerine. Dit-il boudeur.

Je souris et passa une main dans mes cheveux. J'avais un trop plein d'énergie que je n'arrivais pas à évacuer. Même tirer n'avait mené à rien. Je me sentais anxieux...sur les nerfs. Amy se tourna vers Andy et moi la bouche pleine de muffin et nous demanda quels étaient les plans de la journée. Je soupirais, rien de bien excitant.

- Commencer le rapport de la Russie et finir d'analyser les balles du dernier cas de Wolfe et Delko.

J'aurais été courir autour du bâtiment de CSI ou me battre au gymnase...j'aurais intentionellement chercher la bagarre pour me défouler, je n'arrivais pas à rester en place tranquillement, j'avais des ressort dans les jambes.

J'hoche la tête amerrement lorsqu'il mentionna le rapport de la Russie. Il etait vrai que nous n'avions pas encore terminé ce foutu rapport pour Horatio. Aucun de nous ne voulait le faire et Andy avait bien des raisons poir ne pas s'en approcher et on ne lui repprochait aucunement ce dedain. Alors c'etait a Nikita et moi de le terminer. De facon a ce qu'Horatio soit satisfait, mais sans dévoiler trop de details concernant les tortures et les morts qu'il y avait eu. Nous perderions notre travail immédiatement s'il le savait. Je soupire en prenant d'autres bouchées de muffin.


- Je vais le terminer.

Il fallait bien que quelqu'un l'écrive, en anglais. NIKITA ALLAIT ETRE DU GENRE A L'ECRIRE EN RUSSE et cela ferait fumer notre lieutenant. (Les majuscules n'etaient pas prevu,oops) j'etais surement la mieux qualifiee pour ecrire un rapport adequat de toute facon. Je regarde Nikita et il ne semblait pas etre capable de rester tranquille. Je fronce les sourcils et lui lance un regard interrogateur. Je voyais pourtant qu'il ne semblait pas vouloir dire quelque chose ici. Je me mordis la levre et reflechie en me levant du divan. J'accote mon muffin contre mes levres. Je m'approche de mon bureau et m'assois dessus en indien et regard les deux hommes qui m'observaient curieusement. Je leur relance leur regard et souris.


- Pourquoi vous n'en profiteriez pas pour sortir prendre l'air entre mecs le temps que je termine le rapport? Je crois que ca va vous fsire du bien. On est enfermer ici beaucoup trop souvent.

Je leur souris et vis une certaine joie dans le regard de Nikita. Je voulais lui demander ce qui ce passait avec lui, mais je preferais un moment seul lui et moi. Je leur fais un signe de la main comme pour leur dire de partir et prit le bout du rapport que l'on avait reussi a ecrire qui etait rester sur notre bureau.  Ca allait etre une longue journee pour moi.

Je ressenti une vague de soulagement lorsque Amy nous affirma qu'elle terminerait le rapport concernant la Russie. Je n'avais pas envie d'essayer d'expliquer à Horatio des choses qu'il ne comprendrait pas. Il n'avait pas été là, il ne pouvait pas comprendre. J'ignorais comment j'arriverais à survivre la journée, si je n'arrivais pas à m'assoir pour plus de deux minutes. Amy nous proposa d'aller prendre l'air pendant qu'elle travaillait sur ce foutue rapport. Je lui lançais un regard reconnaissant, j'avais besoin de me dégourdir les jambes et me débarasser de ce poids dans ma poitrine. Je n'étais pas un chien qui avait besoin d'aller prendre une marche, mais la seule idée d'aller respirer un peu d'air frais était irrésistible. Andy s'était lentement redressé et avait froncé les sourcils. Il hocha lentement la tête et ne m'attendit pas avant de sortir de la balistique. Je me sentais tout de même un peu mal de laisser Amy s'occuper de toute cette paperasse.

- Tu es certaine de vouloir le terminer seule? Demandais-je.

Je pris une grande inspiration et allais retrouver Andy. Je faisais confiance à Amy, si elle voulait de l'aide, elle n'avait qu'à le demander et je m'assoirais avec elle pour faire le ménage sur les évènements de la Russie. Les couloirs étaient bruyants, des rires ici et là, des conversations, je n'y portais pas attention. Je cherchais Andy des yeux, il semblait s'être envolé. Il n'était nulle part. Je fronçais les sourcils et sorti dans le stationnement. Toujours aucune trace lui. La pression dans ma poitrine s'empira. Andy me faisait peur, c'était à peine si je le reconnaissais ses jours-ci. Je joggais autour du bâtiment, l'air chaud me fouettant le visage. Je soupirais de soulagement lorsque je le trouvais assis dans l'herbe à l'autre bout du terrain, sa tête blonde lever vers le ciel. Je courrus vers lui.

- Andy... Qu'est-ce que tu fais là?

Il haussa les épaules avec un petit sourire.

- Je voulais m'éloigner un peu du CSI. Répondit-il.

Je m'assis près de lui. J'avais l'impression qu'il se déteriorait un peu plus chaque jour. Il s'étendit dans l'herbe et s'étira. Je ne l'avais jamais vu si pâle. En s'étirant ses manches se relevèrent et je pu voir à la place de ses précieux bracelet, des bandages, blanc et propre. J'aurais voulu prendre son bras et regarder ce qui se trouvait sur sa peau. Je ne voulais pas le faire fuir, donc je me couchais dans l'herbe avec lui et observais les nuages. S'il ne voulait pas parler, alors nous ne parlerions pas.

Nous restèrent couchés dans l'herbe une éternité, sans dire un mot. Puis Andy s'assit et me regarda, les yeux brillants, comme s'il avait envie de pleurer, mais ne se le permettait pas.

- Comment tu fais pour me pardonné? Demanda-t-il.

Je m'assis et épousseta mes jeans, pris par surprise. Les yeux ronds, les mots se bousculaient dans ma tête. Il ne se pardonnait pas de m'avoir fait du mal...

- Non...ne dit rien, ne réponds pas. Dit-il finalement en soupirant lourdement. Nous devrions aller retrouver Amy.

Toujours assis sur le sol je fixais Andy qui s'éloignait vers le bâtiment du CSI. Je me levais et troublé, je fis mon chemin vers la balistique. Je poussais les portes de la balistique, les fantômes de la Russie plus présent que jamais dans mon cœur, Amy semblait tout aussi ébranlée, elle avait dû revivre ses souvenirs seule. Ce rapport n'en valait clairement pas le coup.

Je vis le soulagement dans le regard de Nikita. Aucun de nous trois ne voulaient le terminer, mais quelqu'un avait bien à se sacrifier. Cependant, finir ce rapport était retourner dans nos souvenirs, retourner dans nos pires moments. Réécrire mot pour mot, les douleurs qui nous ont été infligés et qui nous hante depuis plusieurs semaines. Andy serait incapable de tout réécrire, et Nikita n'aimait tout simplement pas ça. Je mords dans mon muffin et lève les yeux vers Nikita. Non. Je veux le bruler et oublier tout ce qui s'est passé là-bas. Je veux une vie normale, sans cauchemars et sans peur d'avoir de nouveau du sang sur les mains. Je lui souris. 

- Bien sur! J'ai aucun problème à le terminer. 


Je ne veux pas que vous souffriez de nouveau. Je les regarde s'éloigner, ou plutôt, je regarde Nikita rattraper Andy qui s'était déjà éclispé. Peut-être qu'ils allaient pouvoir parler, entre eux et peut-être que Nikita allait être capable de lui faire dire des choses dont il ne parlait pas ou très peu. Lorsque la porte se ferme et que j'étais certaine d'être seule, je soupire bruyamment et regarde les feuilles avec un dégout non retenu. Je ne voulais aucunement devoir écrire ce rapport, mais je le devais. Pour Horatio, pour nous, pour moi. Peut-être qu'écrire nos démons sur papier allait me libérer d'eux?  Je descend du bureau et jeta ce qu'il me restait de muffin. Je n'avais plus faim. J'ouvris mon portable qui était sur le bureau et ouvris le document qui servait à écrire le rapport. Je ne pris même pas la peine de m'assoir pour commencer à écrire. Il fallait que je reste concentrer et réécrire tout ce qu'il fallait écrire. Horatio ne comprendrait pas nos actions. Nous avons du faire des choses horribles et il ne tolèrerai pas ces gestes.  Je me mordis la lèvre et commença à écrire... 

  Je ferme les yeux quelques secondes. Des flashbacks de  Federov me revenaient en mémoire. Des images de Nikita assit sur une chaise presque mort, Andy qui pleurait contre le bord du mur. J'arrivais presque à sentir la lame du ciseau que Federov s'était amusé à passer contre mon cou. Je soupire pour tenter de reprendre le contrôle. En les ouvrant, je voyais les mots que je venais d'écrire défiler. Comme s'ils s'agrandissaient et qu'ils devenaient de plus en plus gras. Mon souffle était tremblant, mais je me force à continuer. J'avais quasiment finis et malgré mon inconfort et les horreurs que je vis de nouveau, j'allais peut-être finalement laisser tout cela de côté.  Je pris mon portable et me déplaça pour m'installer sur le divan. Je m'assois en indien avec mon ordinateur sur mes cuisses et continue de m'immerger dans ce cauchemars. 

Alors que j'écris mes dernières phrases, j'entendis la porte s'ouvrir et des bruits de pas. Je lève la tête pour observer Andy entrer et aller s'installer sur une des chaises puisque j'avais monopoliser le divan avec mes feuilles, et je jette un regard à Nikita. Je ne voulais pas qu'ils remarquent l'inconfort dans lequel j'étais. Je penche le regard vers le clavier du portable et remarque que mes mains tremblaient. Je me mordis la lèvre et me les passa dans les cheveux pour qu'on ne remarque pas les tremblements. Je dépose l'ordinateur sur le bureau et leur souris. 

- Le rapport est terminé. Je vais pouvoir aller le porter à Horatio. Il ne pourra plus venir nous achaler avec ça.  

Je leurs souris et m'approche de Nikita. Andy semblait absorbé par un vieux rapport que j'avais laissé trainer. Je fis un signe discret à Nikita et nous nous éclipsons dans le champs de tire. Je pris un pistolet, sans avoir l'intention de tirer. Seulement pour camoufler notre conversation. Je joue nerveusement après. 

- Andy m'a appeler en paniquant ce matin. Il ne trouvait plus ses bracelets.