Sur ma peau, j'ai signé mes promesses (AMY/ANDY)

Je restais sous l'eau un long moment avec Amy dans mes bras. Je l'aidais à laver ses cheveux, c'était plus une excuse pour passer mes doigts dans ses cheveux, mais j'aimais aussi la douceur de se moment. Nous nous lavèrent, mais en gardant un contact entre nous, une main sur la hanche de l'autre, les mains d'Amy dans mes cheveux ou mes bras autours de sa taille. Nous laver prenait beaucoup plus de temps lorsque nous étions ensemble, mais c'était relaxant et confortable. Je fermais l'eau lorsque nous furent propre et m'enroulais dans une serviette. Je suivis Amy jusque dans sa chambre. Je laissais tomber ma serviette la rejoignis. Je m'installais confortablement et ouvrit les bras pour qu'elle s'y blotisse. Je passais doucement mes doigts dans ses cheveux alors qu'elle posa sa joue contre ma poitrine. Elle releva la tête lentement et me souris. J'attendis qu'elle ne s'endorme avant de fermer les yeux à mon tour. Je dormis d'un sommeil léger, sans rêve. Je pouvais sentir Amy bouger et se retourner sans cesse, je me demandais bien ce qui agitais ainsi son sommeil. Elle se retourna brusquement et j'ouvris les yeux. Elle fixait le cadran sur sa table de nuit. Elle se redressa et j'enlevais mes bras d'autre d'elle pour la laisser s'asseoir. Elle s'excusa de m'avoir réveiller, mais je secouais la tête. Elle n'avait pas à s'excuser.

- Ne t'excuse pas. Je ne dormais pas tellement bien de toute façon. Avouais-je.

J'étirais doucement le bras vers elle et posais la main sur sa taille, mes doigts effleurant son ventre. Elle se retourna doucement et posa ses yeux sur les miens. Elle m'expliqua qu'elle avait un mauvais pressentiment, elle n'arrivait pas à le chasser. Je soupirais et fermais les yeux.

- Je sais ce que tu veux dire...je ressens la même chose. Dis-je en soupirant.

Je n'aimais pas ce sentiment de crainte qui ne voulait pas me quitter. Quelque chose de grave se produisait et j'ignorais quoi. Je savais qu'Andy avait des choses à caché... Je le sentais.

- Andy me fait peur...Avouais-je.

J'avais constamment envie de le surveiller, veiller sur lui et m'assurer qu'il ne se mettait pas dans la merde.

Il m'avoua qu'il avait la même sensation que moi en ce moment. C'était tellement dérangeant de ne pas arriver à trouver la source de ce malaise. Comme si dans mes os, je savais que quelque chose de grave allait arriver. La question était quand et à qui? Je veux dire, qu'est-ce qui allait se passer de si grave pour que je le ressente jusque dans le plus profond de mon âme? Je baisse le regard vers la couverture et pris doucement sa main qu'il avait déposé contre ma hanche. Je me blottis contre lui de nouveau sans avoir l'intention de me rendormir. 

- Il ne va pas bien, c'est évident. Il porte des chandails à manches longues. Et il ne parlera pas.. tu le connais. 

Je soupire et commence à doucement passer mes doigts contre le ventre de Nikita. J'essayais de penser et de comprendre ce qui ce passait. Je pensais également à Andy et à son visage fatigué. Il était celui qui souffrait le plus entre nous trois. Il était seul, mais pas complètement. Seul mais il nous avait et il le savait. Je crois qu'il avait beaucoup trop d'orgueil malgré tout pour nous avouer ce qui le mettait comme ça et la douleur qu'il ressentait. J'essayais constamment de lui dire que nous l'aimions et que nous ne lui en voulions aucunement pour ce qui c'était passé en Russie. Federov était puissant et s'il avait refusé, il nous aurait tous tués de toute façon. Mais on dirait que cela ne rentrait pas dans la tête de Andy et il continuait de se sentir coupable. Il avait changé et avait même commencer à porte des bracelets à ses poignets. De gros et vulgaires bracelets sur ses deux poignets... 

- Pourquoi il ne veut pas nous parler? murmurais-je avant de soupirer.

Je ferme les yeux et renifle faiblement. Je voulais pouvoir aider Andy, mais il ne semblait pas vouloir de notre aide. De mon aide. Je me redresse et m'assis en califourchon sur Nikita et accote mon menton sur ma main, mon coude contre son torse. 

- J'en avais assez de ne pas dormir à cause de mes problèmes et maintenant un foutu malaise dans mon dedans m'empêche de dormir davantage. 

Je soupire et regarde par la fenêtre la lune. On ne pouvait jamais avoir une seule journée de répis complet. Je demandais juste de pouvoir dormir une nuit au complet avec mon petit-ami sans avoir à m'en faire pour tout et pour rien.Il fallait que je me vide la tête et arrête de penser à ca pour quelques instant. J'ajuste correctement ma bretelle de mon soutiens-gorge et pose de nouveau mon regard vers Nikita.

Amy avait raison, quelque chose ne tournait pas rond. Andy était toujours tellement vivant et plein de malice, mais là, il n'était rien de moins qu'épuisé et silencieux. Le poids qu'il portait sur ses épaules semblait trop lourd pour lui. Je soupirais et passais une main contre mon visage. J'aurais voulu qu'il s'ouvre à nous, nous étions après tout une famille, mais je ne le forcerais pas à parler s'il n'en avait pas envie. J'espérais seulement que ce qui le tracassait n'était pas trop grave.

- Je sais...je sais, il n'est plus le même. Soupirais-je. J'espère que l'on se fait un sang d'encre pour rien...

Amy me demanda pourquoi il refusait de nous parler. Je l'ignorais, pour une fois...je n'avais aucune idée de ce qui empêchais Andy de se confier à nous. À deux heures du matin, épuisé comme nous l'étions, il était facile de penser aux pires scénarios possible. Je jetais un regard au ciel étoilé, si Andy refusait de nous partager ses angoisses, j'espérais au moins qu'il trouvait du réconfort auprès de Hasina. Amy s'assit à califourchon sur mes hanches, elle pressa ses coudes contre ma poitrine et posa son menton sur ses mains. Je l'observais avec affection. Je laissais mes mains courir doucement le long de ses bras, jusqu'à son dos et finalement à sa taille. Elle soupira que le malaise qu'elle ressentait l'empêchait de dormir et qu'elle voulait simplement se reposer. Je haussais les épaules avec un faible sourire.

- Je pourrais te distraire...t'épuiser...Proposais-je innocemment.

Je baissais les yeux, un peu gêné par ma proposition.

- Enfin...si tu veux.

Je soupirais doucement, me changer les idées me ferait sans doute autant de bien qu'à elle...mais en même temps je sentais que me changer les idées, c'était tourné le dos à Andy.

J'eus un bref sourire en coin à la proposition de Nikita. Me "distraire"? Je ne serais pas contre. Je crois même que ça serait très agréable rendu a ce point. Si nous n'arrivions pas à dormir, quoi de mieux que faire l'amour pour se vider de notre énergie? Je le regard et tire doucement ses épaules vers moi pour qu'il se redesse et je passe mes bras autour de son cou. Je passe mes doigts dans ses cheveux sur sa nuque et colle mon front contre le sien.  

- Ça serait bien. Murmurais-je.

Je me mis à rire lorsqu'il me tourna sur le dos soudainement. Ses baisers etaient chauds et tendres. Ca me faisais un bien fou et j'avais envi de plus, toujours davantage. Je laisse mes mains parcourir le corps musclés de Nikita. Ses bras, son dos et son ventre. Nous respirions au même rythme et pendant un millième de seconde, je me sentis mal de m'abandonner à un plaisir comme celui-ci alors qu'Andy souffrait seul de son côté. Je soupire alors que je sens ses levres contre mes seins. Je passais mes mains dans ses cheveux, me concentra sur la douceur de ses levres contre ma peau. Je les voulais contre moi, qu'elles me montent au 7e ciel comme il savait si bien le faire. Je tiens légerement plus fort ses meches lorsqu'il posa sa bouche contre moi. Je laisse echapper un petit gemissement et perdis toute notion de fatigue et de temps.


Le lendemain matin, ou devrais-je dire quelques heures plus tard, j'etais dans mes couvertures, sur le côté. J'étais tellement confortable
Mon dos était à découvert et je sentais les rayons de soleil le frapper doucement. Comme si la chaleur venait lécher doucement ma peau. Je sentais une main sur ma hanche et des doigts qui caressaient doucement ma hanche. Je souris d'un sourire endormi et me retourne pour me blottir contre Nikita. Il dormait. C'etait etrangement rare que j'arrivais à le voir dormir. Il avait le visage paisible et il etait tourné sur le ventre, une main sous l'oreiller. Je tends doucement ma main et passe mes doigts dans ses meches de cheveux qui etaient un peu plus bouclées que les autres.

Amy m'attira vers elle doucement, glissant ses bras autour de mon cou. Je sentis ses doigts contre ma nuque, s'enfouissant lentement dans mes cheveux. Un long frisson me parcourus le dos. Elle me sourit doucement et accepta ma proposition. Je levais les yeux vers elle un peu surpris, mais lui retournais son sourire. Je la retournais sur le dos en prenant soin de ne pas être trop brusque. Je posais mes lèvres contre les siennes et gémis doucement en sentant ses mains sur mon dos et faisant leur chemin jusqu'à mon ventre. Je la sentais distraite pourtant, comme si elle n'arrivait pas à calmer ses pensées. Je laissais donc mes lèvres embrasser la peau de son cou, ses clavicules et finalement ses seins. Ses doigts se resserrent dans mes cheveux et avec un petit sourire satisfait je continuais mon chemin plus sur son corps. Je tenais ses cuisses doucement et me concentrais sur le plaisir qui coursait dans le corps d'Amy. La chaleur montait dans mon corps et je voulais me perdre en elle.


Je sentais la chaleur du soleil sur ma peau et j'étais confortable dans cette chaleur. Les draps étaient doux contre ma peau et je ne voulais pas bouger. Je réalisais sans vraiment y porter attention que j'avais réussi à dormir sans faire de cauchemar. Je me mordis la lèvre en sentant les doigts d'Amy dans les boucles sur ma nuque. Je l'attirais plus près de moi et posais un baiser contre ses cheveux.

- Доброе утро моя любовь.

En souriant j'enfouis mon visage contre son cou et mordillais doucement la peau douce de son cou et respirait le parfum de ses cheveux. J'avais encore un poids dans la poitrine en pensant à Andy, mais je me consolais en me disant que je le verrais bientôt et que je pourrais m'assurer qu'il était encore en un morceau.

1: Bon matin mon amour

Je souris lorsqu'il m'attire contre lui. Comment un homme aussi fort qui pouvait tuer en un claquement de doigt arrivait à être si doux et si vulnérable? C'était l'un des nombreux mystère qu'entourait Nikita. Mais je savais qu'il ne me ferait jamais de mal. Jamais volontairement.  Je lui souris alors qu'il me m'embrasse sur le dessus de la tête en disant une phrase en russe. Je la connaissais. Je m'étais habituée à certaine phrase russe parce qu'il avait l'habitude de les dires quelques fois. 

- Bien dormi? 

Je laisse échapper un rire de mes lèvres lorsqu'il camoufle son visage dans mon cou en m'embrassant celui-ci. Puisqu'il était toujours couché sur le dos, je me permet de laisser mes doigts parcourir son dos jusqu'au rebord de la couverture qui était à sa taille. Je sentais son corps frissonner légèrement sous mes doigts. Je ne pouvais pas dire si c'était parce que ce geste le chatouillait ou parce qu'il appréciait cela. Je continue tranquillement mon manège en fermant les yeux, évitant de même les rayons du soleil dans mon visage. Sa peau était douce et chaude contre mes doigts. Je lève légèrement la tête et dépose un baiser contre sa mâchoire carrée. Je me redresse légèrement. 


- Nous devrions aller déjeuner avant que l'on décide de rester parresseux trop longtemps. 

Je lui ébouriffe les cheveux à son gémissements de plainte. Je savais qu'il était confortable comme ça, mais nous avions une grosse journée devant nous et il fallait que l'on aille voir Andy pour s'assurer qu'il allait bien. Enfin, il devait surement déjà être au laboratoire en train de se plaindre que nous n'étions pas là et que nous l'avions laissé seul avec Horatio qui nous portait pas dans son coeur pour le moment. Je souris et me redresse cherchant des vêtements dans ma chambre du regard. Je finis par attraper le chandail de Nikita et des sous-vêtements. Je les enfiles puis je me retourne vers le lit et vois que Nikita n'avait toujours pas bougé. Je lève les yeux au ciel en riant et monta sur son dos en retirant la couverture par étage pour l'agacer. 

- Allez la marmotte!

Je souris lorsque Amy me demanda si j'avais bien dormi, oui, pour une fois je pouvais dire que j'avais bien dormir. Faire l'amour avant d'aller dormir était un remède miracle faut croire.

- Da. Dis-je doucement. Et toi? Ma voix était rauque de sommeil, c'était étrange de m'entendre parler comme ça.

Amy laissa courir ses doigts le long de mon dos et je tournais le visage pour lui sourire. Mon sourire se figea alors que ses doigts s'aventurèrent plus bas et caressèrent la bas de mon dos, là où les draps couvraient mes fesses. Si elle voulait que je me lève, elle avait intérêt à arrêter parce que j'avais déjà envie de la serrer contre moi et de recommencer à l'embrasser et de lui faire l'amour. En fait j'en avais constamment envie, elle pouvait faire quelque chose de complètement banal, comme s'étirer et je devais regarder ailleurs sinon je la supplierais littéralement de faire l'amour sur l'un de nos bureaux. Je sentis ses douces lèvres se poser sur ma mâchoire et je fermais les yeux. Dieu que j'aimais cette fille, elle faisait battre mon coeur à une vitesse folle. J'étais fou d'elle, même si je ne pouvais pas le montrer tout les jours. Elle mentionna que nous devions sans doute accélérer la cadence puisque nous devions nous rendre au travail. Je n'avais pas tellement envie de déjeuner...sauf si Amy voulait être mon déjeuner.

- Pas envie. Amy traine moi jusqu'au boulot. Murmurais-je contre l'oreiller.

Je n'étais pas d'ordinaire si paresseux, mais là, j'avais anormalement bien dormi et j'étais confortable, presque paisible. J'entendais Amy marcher et fouiller dans sa chambre, mais je ne me retournais pas, je me demandais si un jour je serais en mesure de me lever plus tard que 8h00 a.m.

Sans doute pas. Dommage.

J'étais sur le point de retomber endormi lorsque Amy s'assit sur mon dos, appuyer contre mes fesses. Je laissais échapper un petit grognement plaintif. Elle me traita de marmotte et insulter je tournais le visage pour la regarder.

- Marmotte toi-même.

Je me retournais lentement et pris Amy dans mes bras et passais mes jambes autour des siennes pour l'immobiliser. Je posais mon menton contre son épaule et fermais les yeux.

- Essaie de te lever maintenant. Dis-je amusé.

Je rigole lorsqu'il me renvoya le surnom complètement endormi. je lui ébouriffe les cheveux en riant. 


- C'est quand même moi qui est debout alors que monsieur fait la grâce matinée. 

Je ne m'attendais pas à ce qu'il me fasse prisonnière de ses jambes. C'était comique en même temps puisque lui, était complètement nu. Je tourne la tête et le regarde en haussant les sourcils. 

- Tu sais que je vais finir par gagner? 

À son rire, je lève les yeux au ciel et de ma main la plus libre, je réussi à atteindre ses cuisses et commença à le caresser doucement, près de sa masculinité. S'il croyait pouvoir me garder prisonnière alors que je connaissais ses points faibles et qu'il était... vulnérable? Je continu mon manège jusqu'à ce que je l'entende gémir légèrement et qu'il défasse sa poigne. Je souris et me relève rapidement. 

- Dommage que tu ne veux pas te lever... on aurait pu s' "occuper" avec le temps libre que l'on a avant de partir. Mais bon, qui suis-je pour te forcer?

Je hausse les épaules en souriant bêtement et sors de la chambre pour aller dans la salle de bain. J'ouvre les lumières et m'accote le ventre contre le comptoir alors que je défais ma queue de cheval pour me brosser les cheveux. Je me regarde dans la glace et je semblais moins fatiguée que la veille malgré la nuit... chaude que nous avons  passé. Je regarde également le seul vêtement que j'ai sur le dos et qui consiste au chandail de Nikita qui m'arrivait à la mi-cuisse. Je considérais de lui en voler quelques uns.

Je sentais Amy bouger dans mes bras et en riant doucement je la laissais se retourner assez pour qu'elle puisse me regarder. Elle m'assura qu'elle allait gagner et sa voix était déterminé, ne laissant aucune place au doute. Je levais les yeux au ciel et mordillais son lobe d'oreille. J'eus un éclat de rire, elle pourrait essayer de gagner tant qu'elle voudrait, je ne me laissais jamais battre sans un combat.

- Do your best, love. Dis-je en souriant.

Je me figeais lorsque je sentis sa main se faire un chemin entre nos deux corps, je me demandais ce qu'elle avait en tête. Je me mordis la lèvre pour ne pas rire lorsque je sentis sa main contre mon ventre. Je cessais de rire assez vite lorsqu'elle posa sa main entre mes cuisses, juste sous ma masculinité. Elle savait que c'était un point sensible chez moi. Mon souffle était plus sacadé alors qu'elle pressait doucement ses doigts contre l'intérieur de ma cuisse. Elle était si près de l'endroit que j'avais envie qu'elle touche. Mon coeur battait fort contre mes côtes et je me sentais durcir. Je roulais doucement les hanches pour forcer ses doigts à explorer plus de ma peau. Amy se déroba soudainement et je sentis un courant d'air froid dans mes bras à la place du corps chaude d'Amy. La bouche entre ouverte et la poitrine se soulevant plus rapidement, je me redressais sur mes coudes pour l'observer.
Avec un ton amusé, Amy m'expliqua que nous aurions pu meubler le temps que nous avions avant de partir travailler par des choses nettements plus agréable, mais que comme je préferais rester au lit, ce ne serait pas le cas. Je laissais échapper un petit gémissement désespérer. Elle m'abandonna comme ça et je fixais le plafond.

Ouais. Bon...elle avait gagné...et haut la main.

Je me trainais hors du lit et ne trouvais que mes boxeurs, mon chandail disparu...en fait Amy l'avait surment réclamer avant moi. Je m'habillais lentement et soupirais à fendre l'âme. Une fois habillé d'un simple chandail à manche longue blanc et d'une pair de jeans, je fis mon chemin jusqu'à la cuisine et me laissais tomber sur l'une des chaises.

Je m'habille d'un short de jeans déchiré légèrement avec un chandail  un peu grand et avec un imprimé dessus. Je le rentre dans ma ceinture de mes shorts et laisse mes cheveux détaché et légèrement bouclé de la douche de la veille. Je me regarde dans le miroir plusieurs secondes avant de décidé que c'était correcte et adéquat. Pour travailler pas vraiment, mais Horatio me laissa m'habiller comme je le voulais puisque j'étais la moins pire des trois. Je descend les escaliers en quasi-gambadage et entre dans la cuisine en lancant les clés à Nikita. Je m'accote contre le mur et souris en voyant son visage. 

- Allez mon beau, il faut qu'on y aille. 

Je le regarde se lever et je lui donne un petit coup de hanche. Nous sortons de la maison et montons dans la voiture. En chemin, je regarde mon téléphone et je vois que j'ai des messages textes de Andy et un appel de Horatio. Je roule des yeux en écoutant le message de Horatio qui en gros nous disait qu'il était toujours facher et que si nous continuions, nous allions être en probation pour quelques mois. Nous décidons de nous arrêter dans un café pour aller chercher, tenez vous bien : du café. J'en profite pour en prendre un a Andy et des pâtisseries pour déjeuner pour nous trois puisque nous n'avions pas eu le temps de déjeuner. Nous reprenons la route et en arrivant au laboratoire, nous allons directement dans notre bureau de balistique parce que c'était là que Andy devait nous attendre. J'ouvris la porte et avant qu'il puisse dire quoi que ce soit je lui met son café dans ses mains. 

- Salut Andy! On est en retard! Mais tiens on t'a prit du café pis j'ai des patisseries. 

Je dépose la boite sur le bureau de Nikita et le regarde entrer avec une mine un peu boudeuse. Je laisse échapper un rire et prends une gorgée de café en me laissant tomber sur le divan. J'avais beau être moins fatiguée que la veille, la caféine était quasiment devenue une drogue pour moi. Je tourne le regard vers Andy.

- Tu es là depuis longtemps? Je fronce les sourcils. Est-ce que ça va, tu as une mine pâle. 


Je me dis qu'il avait surement mal dormi. Il ne semblait pas aller au mieux de sa forme non plus et il se frottait légèrement les bras.

En me réveillant tout mon corps me fait mal, j'ai une migraine qui me martèle la tête, le ventre qui de serre douloureusement, les paupières lourdes, les bras un affreux dégâts de coupures tous plus profondes les unes que les autres...et en plus j'ai le cœur lourd. Je me tire du lit et reste assis en indien dans ma douche une éternité. Je m'habille sans grand soin, une paire de jeans et un chandail simple, noir à l'encolure un peu déchiré. Je fixe mes bracelets sur mes poignets et réalise que si je continue à ne tourner vers cette foutue lame, je ne pourrais plus cacher bien longtemps ce que je me fais lorsque la culpabilité ne ronge le cœur. Ils ne seront plus assez gros bientôt. Lorsque j'entre dans ma cuisine, Hasina est assise à la table, des toasts à la confiture et peanut butter devant elle. Elle est jolie, son hidjab est un orange fleuri aujourd'hui, il est assorti à sa robe beige. Elle me sourit avec malice et me pointe du doigt un tas de lettre.

- Le facteur s'est encore trompé, j'ai reçu ton courrier. Dit-elle simplement.

- Comment t'es entrée? Demandais-je 

- J'ai volé ta clé de rechange. Dit-elle. Tu devrais la cacher mieux. 

Je m'assois et me frotte les yeux. J'en ai marre de me sentir épuisé. Mes épaules s'affaissent et je pose mon front contre la table. Je sens la main d'Hasina sur ma nuque.

- Sa va pas se matin? 

- Non.

- Tu veux en parler? 

Je lève les yeux et lui souris. Je me mordis les lèvres pour ne pas pleurer, je voulais tout lui balancer, qu'elle me prenne dans ses bras et me dise que je n'avais rien fait de mal. Je soupirais et secouais la tête.

- Non. Lui fis-je un clin d'oeil

- Andy, Andy, Andy...Qu'est-ce que je vais faire avec toi? 

Elle posa ses lèvres contre ma joue et de leva en mangeant sa dernière toast, m'envoyant la main avant de sortir de mon appartement. Je descendis les escaliers de mon appartement et fixais ma voiture. Je l'ouvris et me glissais au volant. Je conduisis lentement jusqu'au CSI. Lorsque j'y arrivais, ni Amy, ni Nikita n'y étais. Je leur envoyais quelques textos puis m'affalais sur le divan de la balistique. Je ne faisais que dormir ses temps-ci. Pourtant j'étais encore épuisé.  Je somnolais et me forçais à oublier ce que j'avais fait hier. Lorsque la porte s'ouvrit, je sautais du divan et ne dirigeais vers la porte. S'ils me voyaient encore dormir ils s'inquièteraient.  La minute où je les vis, mon coeur et mon esprit se calma, je me sentais mieux. Aussitôt qu'Amy entra dans la pièce, elle me foutue un café dans les mains et posa une boite de pâtisseries sur le bureau de Nikita qui semblait un peu déçu. 

- Euh...merci...c'est gentil. Sa ne change pas le fait que vous êtes en retard...mais merci. 

J'en pris une gorgée et reconnut le goût de lait de soya et de vanille. Je soupirais. Peut-être qu'en buvant du café je dormirais moins? Amy m'observa drôlement puis me demanda si j'étais là depuis longtemps. J'avais oublié. Je haussais les épaules pour toute réponses. Elle me demanda ensuite si j'allais bien, elle me laissa savoir qu'elle me trouvait pâle et Nikita me jeta un petit regard en billet. Je me brûlais la langue avec mon café et fixais le sol, la chaleur emplissant ma bouche.

- Non...Dis-je avec un petit sourire. Je me sens affreusement mal se matin. 

Nikita s'était rapproché et c'était assis tout près de moi, sur le divan. J'avais envie de passer ma main dans ses cheveux, clairement il avait garder Amy éveiller cette nuit et ses cheveux en était la preuve. 

- La nuit a été difficile. Dis-je en continuant de boire mon café comme si de rien n'était.

Je le regarde alors qu'il me dit qu'il n'a pas dormi. En y pensant bien, aucun de nous n'arrivait à vraiment dormir. J'hoche faiblement la tete et lève le regard vers Nikita. Nous savions que Andy n'allait pas bien, mais plus les jours avancaient, moins bien il semblait aller. Je dépose doucement ma main contre le poignet de Andy et le regarde de nouveau.

- Tu sais que s'il y a quelque chose, tu peux nous en parler?

Je voulais le rassurer. Le prendre dans mes bras et lui dire que tout allait bien aller et que nous allions tous nous en remettre un jour. Que ce n'etait qu'une mésaventure. Pourtant c'est mots n'arrivaient pas à sortir de ma bouche parce que nous n'allions jamais oublier tout ça. Nous allions seulement apprendre à vivre avec ce mal, à tous les jours. Je ne dormais pas bien et n'arrive pas à m'approcher d'un objet coupant parce que j'ai assassinéde sang froid un homme. C'etait Federov, mais tout de même. Je pouvais toujours sentir son sang contre moi. La sensation d'un liquide épais et chaud sur moi me dégoutait. Nikita, c'etait principalement sa vie au complet quil le martyrisait et Andy, ses actions en Russie.

- Pourquoi tu ne viendrais pas avec nous chez moi ce soir? On pourra se detendre et ca te fera du bien.

J'avais une piscine, un barbecue et de l'alcool. Ca serait une bonne facon de se changer les idées à nous trois. Se rafraichir dans la piscine fera aussi beaucoup de bien puisqu'ils annoncent de la canicule pour quelques jours. Je tends la main pour atteaper la boite de pâtisseries de sur le bureau de Nikita et l'ouvris pour prendre une chocolatine. J'avais faim.

Amy avait doucement posé sa main contre mon poignet gauche et même si elle ne voulait que bien faire et me rassurer, j'avais envie de lui demander de retirer sa main. Je détestais mes poignets et je ne voulais pas que l'on les touches, en plus d'être physiquement douloureux, je les trouvais laids. Je posais les yeux sur la main d'Amy et levais la tête et lui fit un sourire rassurant. Je m'en sortirais. Nikita avait les yeux rivés sur moi et semblait vouloir dire quelque chose, mais il gardait ses pensées pour lui. Je savais que je pouvais tout leur dire, mais j'avais honte de ce que je me faisais au bras. Amy et Nikita étaient si forts...ils portaient le poids de ses choses horribles avec grâce et élégance, mais moi...moi je m'écroulais. J'étais faible. Je haussais les épaules et leur fis un petit clin d'œil.

- Je sais. Dis-je en posant mon café sur le bureau de Nikita. Je sais que je peux me confier à vous...je ne veux simplement pas vous embêter avec mes problèmes. Tout le monde s'en fou que je dorme tout le temps et trouve encore le moyen d'être épuisé. Et puis...vous avez vos propres cauchemars, pas besoin de rajouter les miens aux vôtres. Mais je vous aimes et je vous dirais n'importe quoi...

Je me mordis la langue et sourit pour cacher mon trouble. Je leur mentais à propos d'une chose...et je ne voulais pas en parler, c'était dégoûtant...j'étais dégoûtant. Je me servis et pris un beigne de la boîte de pâtisserie et me nourris, même si je n'avais pas tellement envie de manger. Si je prétendais, les choses redeviendraient sans doute comme avant. Amy m'invita chez elle pour se baigner et relaxer. J'aurais normalement sauter sur l'occasion, nous avions trop peu de temps pour nous. Je soupirais alors que je me creusais la tête pour trouver un mensonge convaincant.

- Non, ce soir je dois passer chez Hasina. Dis-je en haussant les épaules.

Je continuais de manger en silence et Nikita leva les sourcils amusé lorsque je mentionnais le nom de Hasina. Je ne savais pas ce qu'il s'imaginait, mais ce n'était clairement pas ce qu'il pensait.

- Alors, qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui? Demandais-je en posant le beigne que je tenais sur le bureau, j'avais la tête qui tournais.

Je l'observe alors qu'il nous dit qu'il ne souhaite pas mettre ses problèmes en plus sur nos épaules. Je fronce les sourcils. Il ne nous rajoutait rien sur nos épaules. Nous voulions l'aider avec ses problèmes justement. Je décide tout de même de me taire et de prendre une autre gorgée de café. Je ne sais pas si je devais le croire par contre. Il avait beau dire qu'il allait "bien" et qu'il était fatigué, j'avais le présentiment que c'était beaucoup plus que cela. Je l'avais même senti se raidir lorsque je lui avais touché le poignet. J'avais également remarqué qu'il portait encore ses bracelets en cuire. 

- Chez Hasina? J'eus un petit sourire. On dirait que ça devient sérieux vous deux. 


Il faut dire que c'était un miracle qu'elle soit revenue vers Andy alors que nous étions entrés chez lui pendant qu'ils faisaient l'Amour sur le comptoir de cuisine à Andy. J'avais encore des frissons lorsque j'y pensais et depuis ce temps, je refusais complètement de manger chez Andy s'il faisait la bouffe lui-même. Par simple mesure de précautions.  Mais savoir que lui et Hasina, ça devenait sérieux, c'était rassurant. Il allait avoir quelqu'un de plus dans sa vie qui pourrait l'aider et prendre soin de lui. Je ne crois pas, par contre, qu'elle était au courant de notre... situation. Elle serait traumatisée et s'enfuirait en courant si elle savait que Nikita était un ancien espion russe et que j'étais la fille du parrain de la mafia. En plus de ce que nous avons fait en Russie. Je regarde les nombreux documents sur mon bureau et me lève. 


- Qu'est-ce que qu'on va faire aujourd'hui, c'est que nous nous allons finir de remplir notre paperasse et toi tu vas dormir pour te reposer. Tu en as grandement besoin. 

Je m'approche du wannabe placard que nous avions dans le bureau et en sors une couverture. Je lui lance et je vois son regard interrogateur. Oui, je passais beaucoup de soirée voir de nuits au bureau pour remplir la paperasse de Horatio. J'étais un peu trop travaillante et souvent je finissais par m'endormir dans le bureau. Alors j'avais pris l'habitude de garder une couverture ici pour ces soirées-là. Je lui souris et ouvris la porte qui mène au petit local de tire. Il était complètement insonorisé alors on entendait rien lorsqu'il y avait une détonation. Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais une vague frustration que j'avais besoin de sortir et mon meilleur remède était le tire. J'ouvris le placard des armes et en sorti un american eagle. Mon pistolet fétish. Je le charge avec quelques balles et m'approche du point de tire pour viser la cible. Je tire et manque la cible plusieurs fois avant de finalement la frapper, sur le bras de la silhouette. Je soupire pour moi-même. Je détestais cette sensations que quelque chose de grave allait se produire et cela me faisait manquer ma cible. Je veux dire, je ne manque JAMAIS ma cible et voilà qu'il me fallu au moins trois tires avant d'atteindre le bras.  Je dépose le pistolet sur le rebord et me passa une main dans les cheveux.

Je vis bien le regard ennuyé d'Andy lorsque Amy lui étala le plan de la journée. Andy dormait tout le temps ces derniers jours, il était normal qu'il aille envie de faire autre chose. Il se laissa tomber mollement sur le divan et appuyer ses joues sur ses mains, comme un enfant qui boude. Une sieste n'était pas la fin du monde, mais Andy semblait plutôt morose à l'idée de dormir...encore. Je me levais d'où j'étais assis et posais une main sur l'épaule d'Andy. Il avait réussi à sérieusement m'inquiéter. Amy avait déjà commencer à ouvrir l'arme où nous rangions les armes. Une partie de moi voulait m'assoir avec Andy et m'assurer qu'il n'était pas sur le point de briser en millions de morceaux. Je me plaçais derrière Amy et pris un fusil au hasard, mon regard toujours posé sur Andy qui continuait de faire la gueule. J'avais saisi un petit pistolet allemand, un browning High power. Je le tenais dans ma main et m'appuyais contre l'armoire pour observer Amy tirer. D'ordinaire son tir était précis et rapide. Aujourd'hui, il était un peu chaotique et elle n'arrivait pas à viser la cible.

- Est-ce que sa va? Demandais-je avec un minuscule sourire.

Elle avait réussie à frapper le bras de notre cible, mais elle ne semblait pas satisfaite, étant tireur d'élite avant toute chose, je comprenais sa frustration. Nous étions tous ébranlés et épuisé par les évènements des dernières semaines, sa avait été un long mois...merde sa avait été une longue année. Elle déposa son American eagle sur le comptoir et passa une main dans ses cheveux. Andy c'était retourner pour nous faire face et avait l'air un peu vert. Clairement il n'allait pas bien du tout.

- Peut-être que l'on devrait analyser des balles...à la place de tirer ce matin.

Je glissais le Browning contre le creux de mon dos et pris doucement la main d'Amy pour la tirer vers nos bureaux, nous aurions amplement le temps de nous exercer à tirer plus tard. Je m'assis et pris une danoise tout ouvrant un des tiroirs de mon bureau pour en sortir un dossier et un sac remplis de deux balles de fusil. Amy s'était rapprochée et mangeais en silence.

- Tu tiens le coup Andy? Demandais-je doucement en le voyant se lever et aller chercher notre petite poubelle pour la serrer dans ses bras.

Il me sourit, mais ses yeux brillaient d'une lueur étrange. Je jetais un regard anxieux à Amy, peut-être que nous ferions mieux d'aller reconduire Andy chez lui? J'enfilais une paire de gants de latex et sortie les deux balles, elles étaient assez petites, une était presque complètement éclatée tandis que l'autre était fendue d'un côté. Je pris le dossier et commençais à le lire pour obtenir plus d'information. Mon cerveau pourtant refusait de tout traduire, je dû donc abandonner et passer le dossier à Amy. Je passais une main sur mon visage en soupirant. Je me figeais en entendant le bruit de quelqu'un qui vomit. Le son était désagréable, mais mon coeur battait très fort contre mes côtes, Andy n'aurait vraiment pas dû venir travailler se matin... Il n'était évidemment pas dans son assiette. Il aurait dû rester chez lui pour se soigner. Je me levais et allais m'accroupir devant mon ami. Je le fixais inquiet.

- T'es un idiot, tu le sais, dis-moi? Dis-je avec affection. Clairement tu es dans un état lamentable, tu aurais dû rester chez toi, te reposer et prendre soin de toi. Dis-je doucement.

Andy s'essuya la bouche et me fixa l'air désolé. Amy avait fermé le dossier en presse et ranger les balles. Je la sentais derrière moi.

- Vous ne comprenez pas...Dit-il doucement.

- Allez, ramasse tes choses, je vais te ramener chez toi.

Andy ferma les yeux, l'air misérable et hocha la tête. Il déposa la poubelle sur le sol, ses épaules s'affaissant. Amy pris doucement ses mains et l'aida à se lever. Nous ramassèrent ses choses et sortir du bureau. Il c'était mis à pleuvoir dehors. Je me dirigeais vers ma voiture et nous aidèrent Andy à s'assoir sur la banquette arrière. Les joues rouges et le front en sueur, il appuya sa tête contre la fenêtre. Je démarrais la voiture en douceur et pris le chemin de l'appartement d'Andy.