My baby shot me down (Amy/Andy)

Amy me montra fièrement la place qu'elle m'avait gardé dans son lit et lorsque je ne bougeais toujours pas, elle me prit la main doucement, je me laissais faire, même si mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine. Trop de mot sortait de sa bouche. Je ne comprenais pas tout, je ne demandais pourquoi elle parlait de mal de ventre, mais l'essentiel était clair; me privé de contact humain n'aidait peut-être pas du tout mon cas. Je la laissais m'attirer vers elle et m'étendis sur le lit en passant mes bras autour d'Amy. Mon cœur voulait sortir de ma poitrine, j'étais terrifié de ne pas être capable de la tenir contre moi, mais couché là avec elle, je ne voulais plus la lâcher. Lorsqu'elle se mit à passer ses doigts dans mes cheveux, j'eus envie de pleurer. J'avais crus les avoirs perdus elle et Andy. J'avais cru que plus jamais je ne ressentirais la douceur d'une main sur moi, que tout ce que je connaîtrais serait de la douleur. Je la serrais plus fort contre moi. Elle pressa son visage contre mon cou et murmura contre mon oreille qu'elle était un mess. J'étais incapable de dire quoique se soit parce que ma gorge était trop serré. J'avais peur que dès l'instant où je lâcherais Amy, elle disparaîtrait. Elle s'endormit rapidement, sa respiration devenant lente et paisible. Je ne trouvais pas le sommeil, je passais un long moment, seulement à tenir Amy, à fixer le plafond, à espérer que je redevienne comme avant. Je fermais les yeux, trop épuisé pour combattre le sommeil.

Je revoyais la salle grise, la chaise dans laquelle était assis Fedorov. Andy était assis devant moi et Amy était assis dans la chaise où j'aurais dû me trouver. Andy la torturait et je voyais les larmes dans ses yeux et peut-importe à quel point je criais, il ne s'arrêtait pas. Fedorov était derrière moi et posa une main contre mon épaule.

- Перерыв тех, кого любишь. Me dit-il alors que les cris d'Amy remplirent la salle et que son sang tâcha le sol. Прежде чем они разорвать вас.

Je me réveillais en sursaut, je n'arrivais pas à respirer, je sentais mon cœur battre dans tout mon corps. Je du mordre mon poing pour m'empêcher de crier. Je posais les yeux sur Amy, qui dormait paisiblement, elle ressemblait à un ange, ses cheveux tombant doucement contre son visage.

Elle était vivante, elle respirait, je la tenait contre moi...Je n'étais plus dans cette salle.

Le soleil commençait à se levé et le cadran indiquait 7 heures du matin. Je me redressais en m'assurant de ne pas réveiller Amy. Je m'étirais lentement et me levais pour aller préparer du café pour Amy, je fis une omelette bien simple et montais une tasse de café et un verre d'eau, je ne savais pas ce qu'elle aurait envie de prendre. La bouteille d'analgésique de la veille se trouvait toujours à la salle de bain, je la pris aussi et l'emmenais avec moi. Je déposais tout sur la table de chevet et m'assis à côté d'Amy qui dormait toujours dure. Je me sentais encore épuisé, mais mon corps se sentait déjà plus alerte. Amy s'éveilla lentement et gémis de douleur. Elle porta sa main à sa tête et fis la moue. Je ne pus m'empêcher de rire doucement. Elle enfoui son visage dans les oreillers et passa sa couverture par dessus sa tête. J'entendis même si sa voix était étouffée qu'elle me posait une question. Ce qui c'était passé? Je me le demandais encore. Quant à pourquoi elle avait mal à la tête...sa je pouvais l'expliquer.

- Tu as vider une bouteille de Whisky hier soir et tu as décider de tester tes limites avec ton fusil. C'est à se moment que je suis arriver. Je voulais te voir.

J'avais l'impression d'avoir un marteau piqueur contre mes tempes. C'était affreux comme sensation. Je buvais souvent, mais jamais au point d'être " hangover " le lendemain. Mais je crois bien que cette fois-ci, j'avais dépassé les bornes. Je fronce les sourcils sous les couvertures lorsqu'il affirma que j'avais essayé de tester mes limites avec mon pistolet. J'enlève doucement la couverture de sur moi et me redresse pour m'asseoir en indien. Je me passe la main dans le visage et essaye de me masser les tempes. Qu'est-ce que j'avais bien pu faire la veille avec mon arme. Je lève les yeux vers Nikita.

- J'ai testé mes limites? J'espère que je n'ai pas blessé quelqu'un.

Je fis un petit rire malaiser. S'il avait été la tout le long, de ma soirée saoule, je ne sais pas ou je ne pourrais pas dire les conneries que j'ai pu faire. Je devenais très....émotive lorsque je buvais trop. Soit je n'avais plus aucun jugement entre le correcte et le dangereux, soit je pleurais à chaude larmes pour aucune raison, soit les deux. J'étais un véritable mal de tête lorsque je buvais trop. Je soupire et je finis par voir ce qu'il tenait dans ses mains. Il m'avait fait à manger? J'en étais très heureuse parce que j'avais assez faim pour manger un cheval, mais je voyais dans ses yeux que ca n'allait pas. Je me rapproche doucement de lui pour m'asseoir près de lui. Je caresse doucement sa joue avec ma main.

- Qu'est-ce qui ce passe Nikita? Ne me dis pas que je t'ai traumatisé avec ce que j'ai pu faire hier?

Il n'avait pas donné de nouvelles depuis très longtemps, et je n'Avais même pas eu la possibilité de le voir, alors qu'il soit venu jusque chez moi pour me voir, cela voulait dire que d'une manière, il voulait parler de ce qui n'allait pas. Et j'étais complétement prête a l'écouté malgré mon mal de tête énorme.

Je secouais la tête. Non, personne n'avait été blessé. La seule personne qu'Amy avait tentée de blesser c'était elle-même.

- Non. Tu n'as blessé personne. Ton fusil n'était même pas chargé.

Je n'aimais pas pensée à ce qui aurait pu se produire si se fusil avait été chargé, si j'avais été une minute plus tard. J'aurais pu la perdre, mais heureusement ce n'était pas ce qui c'était produit.

- Tu avait ton fusil contre la bouche et tu as appuyer contre la gâchette. Tu m'as fait très peur tu sais Malenk'ii Feyerverk?

Dans ses yeux fatigués, je vis qu'Amy semblait avoir compris quelque chose, vu quelque chose. Elle s'approcha de moi doucement et s'assis. Je sentis sa main contre ma joue, je gardais les yeux baissés. Je soupirais.

- Non, tu ne m'as pas traumatisé...Dis-je tout bas.

Je voyais dans les yeux d'Amy qu'elle se demandait se qui me tracassais alors. Je posais ma main contre la sienne, et la portais à mes lèvres.

- J'ai du mal à vivre avec le fait que j'ai été... Que...

Je n'arrivais pas à le dire, j'essayais, mais je n'y arrivais pas. Torturé, c'était le mot que je voulais dire, mais qui restait pris dans ma gorge.

- Je ne supporte pas que l'on me touche et je fais des cauchemars chaque soirs... Je n'arrive pas à oublier. Parfois je rêve que l'on...l'on me fait du mal et d'autre fois je suis dans cette salle et c'est à Andy et à toi que l'on fait du mal et je ne peux rien faire! Je ne peux rien faire...j'ai beau criée c'est comme si tout le monde est sourd à se que je dis...Je...je suis faible. Tu mérites mieux que moi. Dis-je tristement.

Je n'étais plus moi-même et j'ignorais si je le redeviendrais un jour.

Je fronce légèrement les sourcils. Il faisait toujours des cauchemars? Je le comprenais, il m'arrivais d'en faire moi aussi, mais surement pas aussi intense que ceux qu'il faisait. Je penche légèrement la tête sur le côté en l'écoutant se vider le coeur. Je voulais le serrer dans mes bras, mais il semblait beaucoup trop traumatisé et il l'avait dit lui même, il n'arrivait pas à apprécier les contactes physiques. Je baisse légèrement la tête lorsqu'il dit que je ne le méritais pas. Je secoue la tête.

- Nikita arrête de dire ça! Tu n'es pas faible. Tu es fort et rempli d'une énergie que n'importe qui qui prend le temps de te connaitre apprécie. Nikita, il faut que tu arrêtes de te rabaisser. Il faut que tu commences à voir que tu es une personne à part entière et que tu as le droit d'avoir des émotions, que tu as le droit de vivre comme tu en as envie et que par dessus tout, que nous t'aimons énormément peut importe ce qui arrivera, nous serons toujours là. Je serais toujours là.


Je lui serra doucement la main. Nikita avait tellement passé sa vie à se faire rabaisser, à se faire dire qu'il ne valait rien de bon, que je voyais qu'il y croyait beaucoup trop. Je voulais qu'il comprenne qu'il n'avait plus a se laisser maltraiter de la sorte, qu'il était humain et qu'il avait le droit d'avoir ses propres choix et de dire non. Il avait le droit d'avoir des émotions et de vivre comme il le voulait. Il ne devait pas s'empêcher de vivre à cause de ce qu'il a vécu. Il devait combattre comme je savais qu'il en était capable. Je leve le regard pour le regarder dans ses yeux tristes.

- Ne dis plus jamais que je ne te mérite pas. Jamais.

Je m'approche doucement de lui pour lui déposer un baiser sur ses lèvres. (pis la je pense juste a mirror mirror sorry)

Je pris une grande inspiration, je voyais qu'Amy semblait offensé par la manière dont je me voyais. Elle tentait de me convaincre que j'étais fort, que j'étais une personne à part entière. Je sentais les larmes monter, mais je les combattais. Mon menton tremblait et je du cligner des yeux pour repousser les larmes. Amy avait beau m'assurer que je n'étais pas faible, je n'arrivais pas à le voir. J'essayais, mais c'était tellement plus difficile que je l'avais cru. Je voyais qu'Amy voulais se rapprocher de moi, mais elle tentait de garder ses distances pour que je sois le plus à l'aise possible. J'eus un petit sourire ému lorsqu'elle m'assura que j'étais aimé et qu'elle était là pour rester. Je hochais doucement la tête. Avec douceur, mais fermeté, elle me fit promettre de ne plus jamais lui dire que je ne la méritais pas. Elle s'approcha doucement, ses mains se posant avec délicatesse contre mon visage. Elle posa ses lèvres contre les miennes. Je passais un bras autour de sa taille et répondit à son baiser. Mon cœur accéléra et ma main libre se posa contre sa nuque. Je l'embrassais un long moment, simplement heureux de la sentir contre moi. J'appuyais mon front contre le sien. Je sentais son souffle contre mes lèvres.

- Je ne le dirais plus. Je suis désolé. Dis-je tout bas. Je suis désolé. Je promet que je ne le dirais plus.

Je volais un autre baiser sur ses lèvres, je ne voulais pas oublier le goût de sa bouche. Je mordillais doucement sa lèvre inférieur et me permis d'apprécier la chaleur dans ma poitrine et les rapides battements de mon cœur.

Je senti son bras, timide mais fort, autour de mes hanches qui me rapprochait doucement de lui. Je fis un petit sourire lorsqu'il répondit à mon baiser. Je ne m'attendais pas à ce qu'il y réponde puisqu'il était toujours troublé et qu'il venait de dévoiler des parties de lui que normalement il aurait gardé jusqu'à ce que tout explose. Je recule doucement ma tête, mais il met sa main sur ma nuque pour m'embrasser davantage. Je senti mon coeur faire un bon et le rouge me monter doucement aux joues. Une chaleur maintenant familière s'installa dans mon ventre. Lorsqu'il colla son front au mien, et qu'il me promit que plus jamais il n'allait dire qu'il n'était pas assez bien pour moi, je me mordis la lèvre. Je voulais tellement qu'il comprenne qu'il était quelqu'un d'important, pour moi, pour Andy et pour lui-même.

- Je t'aime Nikita et n'en doute jamais.

Je l'embrasse davantage. Je laisse mes mains glisser de son visage à son cou, faisant attention de ne pas accrocher sa marque sur son torse, et glissa mes bras autour de son cou. Je commence doucement à caresser sa nuque et ses cheveux tout en l'embrassant. J'avais des papillons dans mon ventre alors que nos baisers étaient passionnés. Je ressentais l'envie d'être avec Nikita, contre lui, je voulais sentir la proximité de son corps contre le miens, la chaleur de sa peau contre mon ventre. Je voulais lui changer les idées et lui donner des sensations agréables. Cela faisait trop longtemps depuis la dernière fois. C'était avant la Russie. Depuis tout avait dégringolé et les rapprochements physiques n'existaient plus. Il était troublé et avait besoin de temps pour lui. Je m'arrête soudainement, reprenant mon souffle et regardant l'homme que j'aimais tant dans les yeux. Je ne voulais pas le brusquer. Je ne voulais pas qu'il ne se sente pas à l'aise. Je voulais qu'il puisse profiter d'un moment et non se sentir mal. Je sentais que je le brusquais avec cette proximité. Il n'avait pas refusé mes baisers, mes caresses, mais peut-être ne voulait-il pas me blesser en me disant non?

- Dis le moi si..si..

Je senti un frisson monter le long de mon dos lorsqu'elle me dit de ne jamais douter de son amour. Je hochais la tête doucement. Une partie de moi voulait m'enfuir en courant, mais d'un autre côté je ne voulais pas partir et devoir lâcher Amy. Les rayons de soleil entrait par la fenêtre enveloppant Amy dans une lumière doré, elle était magnifique sous cette lumière, ses yeux brillants et ses cheveux en bataille. Je l'aimais tellement...

- Je t'aime Malenk'ii Feyerverk...tellement.

Elle passa ses bras autour de mon cou et m'embrassa de nouveau, ses doigts doucement caressant ma nuque et mes cheveux. Je laissais échapper un petit gémissement contre ses lèvres en sentant ses doigts dans mes cheveux. Je pouvais faire confiance à Amy, son toucher ne serait pas douloureux et elle ne m'humilirait pas, je n'étais pas un traître à ses yeux. Lorsqu'elle s'éloigna doucement de moi pour me regarder, je suivis ses lèvres désirant déjà leur douceur. Elle me jeta un regard doux, puis baissa les yeux. Elle me demanda de lui dire si c'était trop pour moi. Comment est-ce que je pouvais lui dire que je ne pourrais jamais avoir assez d'elle. Je posais mon pouce sous son menton et doucement relevait son visage pour que nos regards se croise.

- J'ai envie d'être ici...avec toi. Lui dis-je.

C'était la vérité, j'avais envie d'être ici et je ne courais nulle part, j'avais envie d'être ici et de guérir aux côtés d'Amy, alors j'écouterais mon cœur. Je lui souris timidement et baissais les yeux. Je ne m'étais jamais sentis si près d'une autre personne.

- Malenk'ii Feyerverk...petit feu d'artifice...c'est ce que sa veux dire, tu sais? Dis-je en caressant la joue d'Amy.

Je garde légèrement la tête baissée. Je n'avais jamais montré mon désirs pour des rapprochements avant. Enfin, biensur que j'avais montré mon désir à Nikita, mais je n'avais jamais été la première à l'initier. Alors que je me présente ouvertement à lui avec cette envie qui brule en moi était nouveau. Mais il ne semblait pas du tout dérangé par cela. Lorsqu'il me relève la tête, je lui souris doucement. Ses paroles me rassurent rapidement. J'allais répondre, mais il continua à parler et je fronce légèrement les sourcils. "petit feu d'artifice". Je lui souris et l'embrassa.

- C'est très joli, j'adore.

Je voulu rajouter que par principe, je n'étais pas une petite personne mais bien un personne de taille normal. Mais je ne dis rien pour ne pas gâcher ce moment. Je me mordis la lèvre et recommença à l'embrasser avec passion. Je passe doucement mes mains sous son chandail, évitant précautionneusement son marquage récent et le passa par dessus sa tête. Je descends doucement pour lui embrasser la mâchoire et le cou alors que nous nous installions confortablement. Je m'asseois en califourchon contre lui alors que je lui détachais la ceinture. Je lève les yeux vers lui et lui souris.

- Cette fois-ci, c'est moi qui va te faire plaisir.

Je me pencha et commença à embrasser son torse et son ventre..

...

J'ouvris les yeux et il faisait toujours soleil à l'extérieur. J'ouvris doucement les yeux pour remarquer que j'étais couchée dans mon lit, blottie contre Nikita qui dormait paisiblement. Je bouge doucement la tête et sourit en voyant son visage paisible. Je lève doucement ma main et la caresse doucement sa joue. Je penche le regard vers son torse dévoilé et je vis pour la première fois depuis deux semaines, sa marque. Je ne savais pas comment je devais réagir en la voyant, mais elle commençait tranquillement à disparaitre. Je m'étira, replacant le chandail de Nikita que j'avais sur le dos, c'était la seule chose que j'avais sur le dos, mis-à-part mes sous-vêtements. Nikita semblait tellement apaisé. Plus que je le regarde, plus que je vois l'être sensible qu'il tentait de nous cacher au départ. J'eus un petit sourire de nostalgie en pensant à notre rencontre et à l'évolution de notre relation. Je me mordis la lèvre. Nous avions eu un parcours assez particulier. Et en y repensant bien, c'était cela qui allait nous rendre plus forts. Tant que nous avions la possibilité de compter l'un sur l'autre.

Hahahaha oops, Mature. My fault. I’m already going to hell so…vous avez été prévenu.

Le sourire d’Amy lorsque je lui révélais enfin ce que voulais dire le surnom que je lui avais donné, était resplendissant. Je savais que j’avais gardé ce secret longtemps, mais j’étais heureux de partager un peu de ma langue maternelle avec elle. Elle m’embrassa doucement et m’assura qu’elle aimait beaucoup se surnom. Sans savoir pourquoi, cela me rassura et je lui souris. Elle se mordit la lèvre avant de presser ses lèvres contre les miennes une fois de plus. Je sentis ses mains s’aventurer sous mon chandail, je laissais échapper une respiration tremblante et la laissais me débarrasser de mon chandail. Je pouvais laisser tomber ma garde avec elle. Je l’observais les yeux ronds, était-ce réellement ce qu’elle voulait? Je n’osais pas bouger, je ne voulais l’obliger à rien. Je sentis ses lèvres contre ma mâchoire et descendant doucement le long de mon cou. Mon cœur s’emballa et mes yeux se fermèrent d’eux même. Je resserrais mes bras autour d’elle, me mordant la lèvre. Mon cœur était sur le point d’exploser lorsque doucement nous nous laissons retomber sur le lit, nos regards se croisant. Elle s’installe à califourchon sur mes hanches et mes mains tremble doucement contre sa taille. Je la tiens si fort que je pourrais me noyer en elle, dans le goût de sa bouche, dans la douceur de sa peau, dans le doux parfum de ses cheveux, dans le vert olive de ses yeux. Mon cœur ratte un battement alors qu’elle se débarrasse de ma ceinture.  Elle m’assure que s’est son tour de me rendre heureux. Je suis incapable de lui dire, qu’elle me rend déjà heureux, le simple fait qu’elle respire et me trouve digne de son amour…c’est tout ce dont j’ai besoin.

-          Je te fais confiance. Dis-je en prenant une grande inspiration.

Amy se pencha et commença à poser des baisers sur mon torse, sa bouche chaude alors qu'elle descendait vers mon ventre. Je me redressais lentement, mettant mon poids sur mes coudes. Je n'arrivais plus à penser, ni en Russe, ni en Anglais.

Je ne sais trop lequel de nous deux bougea en premier, lequel de nous deux retira nos vêtements, mais j'ai besoin de la sentir contre moi, de découvrir chaque centimètres de sa peau. Jamais de ma vie je n'avais voulu quelqu'un autant que je ne voulais Amy. Elle ondula ses hanches contres les miennes et je ne pu empêcher un petit gémissement de franchir mes lèvres. Je passais un bras autour de sa taille pour voler un baiser sur ses lèvres. Ses seins étaient pressés contre mon torse et elle n'était toujours pas assez près, je la voulais ancré dans ma peau. Elle est impossiblement petite sous mes mains, magnifique. Sa bouche est rouge alors qu'elle gémit doucement, rouge comme un rubis. Je roule les hanches contre les siennes et me mords les lèvres, heureux de sentir son cœur battre contre le mien. J'aime comme je n'ai jamais aimé personne et je le murmure contre son épaule, contre ses lèvres, contre ses seins. Mes cuisses tremblent alors que j'ondule les hanches et gémis doucement, mon visage caché dans le cou d'Amy alors que ses doigts s'enfouissent dans mes cheveux. Je pose une main contre ses fesses et m'accroche à elle, acceptant la vague de plaisir qui grandit en moi. Elle murmure mon nom avec un sourire aux lèvres et je ne peux m'empêcher de lui dire à quel point je la trouve belle, à quel point je l'aime et qu'elle me rend heureux. Je ne sais même pas dans quel langue je m'exprime.
Tout ce qui m'importe c'est de sentir son corps contre le miens.


Je sentais le soleil contre mes paupières, mais je n'étais pas prêt à sortir du lit, je me sentais bien, paisible. À croire que je n'avais aucun problèmes. J'enfouis mon visage dans les oreillers et soupirais avant de me redresser. Amy n'était plus à mes côtés, mais je savais qu'elle n'était pas bien loin. Je me levais et mis mes boxeurs avant de m'étirer. Je voyais très bien dans le miroir de la chambre d'Amy que mes cheveux était en bataille, j'essayais du mieux que je le pus d'arranger mes cheveux, mais fini par empirer le cas. Je descendis les escaliers en baillant et trouvait Amy dans son salon, un bol de fruit devant elle et un café dans sa main. Je posais un baiser sur sa joue et me laissais tomber sur le divan. Je lui jetais un regard amusé en remarquant que c'était mon chandail qu'elle portait. Si j'étais honnête j'aimais bien la voir dans mes vêtements.

- Il te fait mieux qu'à moi. Dis-je.

Je baissais les yeux et souris en pensant à la veille. Je savais que j'aurais encore du mal à ce que l'on me touche, mais au moins j'avais Amy et je n'avais plus à être seul. Je m'arrêtais un instant pour penser et réalisais que j'aurais sans doute dû être plus doux avec elle, peut-être qu'elle regrettait ce qui c'était passé.

- Tu...tu me le dirais n'est-ce pas si...enfin, si tu regrettais d'avoir...avec moi.

J'ignorais complètement si elle savait ce que je tentais de lui dire puisque je n'avais pas l'impression de faire de sens. Je volais quelque fruits dans son bol pour m'occuper la bouche à la place de faire un idiot de moi-même.
 

Assise seule dans le salon après mettre levée parce que j'avais faim, je pensais tranquillement aux derniers jours. Andy semblait se remettre de notre mésaventure tranquillement de son côté, Nikita était resté enfermé chez lui sans nouvelles pendant près de deux semaines et moi je m'étais saouler quasiment tout les jours et avait tentée de m'exploser le visage, sans le savoir, avec mon arme. Je mâche tranquillement mes fruits et hoche la tête pour moi-même. Nous étions tous des gens ayant besoin d'aide en quelque sorte. C'est étrange qu'il n'y aille que nous qui le remarquions, même que souvent on ne s'en rend pas compte. Je soupire et prend une gorgée de mon café. J'avais réellement essayé de me tirer avec mon fusil? Il faut croire que l'alcool ne sort pas toujours le meilleur en moi. Je me passe la main dans les cheveux tout en prenant une bouché des fraises qui étaient dans mon bol aux cotés des mûres. J'avais tellement faim et la matinée que nous avons passé Nikita et moi m'a donné encore plus faim. Je me mords la lèvre avec un petit sourire repensant à tout ca. Je n'arrivais toujours pas à me rendre compte à quel point j'avais besoin d'être près de lui. De sentir ma peau contre la sienne et son souffle dans mon cou. Le sentir en moi, sentir ses baisers et le voir gémir de plaisirs. Les sensations qu'il me procurait. Tout. Je senti mes joues rougirs. C'était quelque chose qui me satisfaisait non seulement parce que c'était quelque chose d'intime, mais parce que je voyais réellement toute sa vulnérabilité. Je sursaute vaguement en recevant un baiser sur la joue et tourne la tête pour voir Nikita s'asseoir à coté de moi en me volant des fruits. Je lui souris.

- Il est tellement confortable, je n'ai pas pu m'en empêcher! Dis-je avec un petit rire.

Je dépose mon café sur la table alors qu'un petit silence en raison de la nourriture que nous mâchions s'installait. Je fus assez surprise lorsqu'il vint avec sa réflexion. Il me prit quelques secondes avant de réaliser de ce qu'il parlait. Je m'approche, tenant toujours mon bol de fruit dans mes mains et m'installe à côté de lui, contre lui et je passa mes jambes sur ses cuisses. Je dépose le bol sur moi et regarde ses cheveux. Il était tellement échevelé que ça en était très mignon pour lui. Je passe doucement mes mains pour essayer de lui remettre les boucles en place et souris.

- Arrête de t'en faire avec ça d'accord? Ce qui c'est passé tantôt, c'était bon. C'était parfait.

Je lâche ses cheveux satisfaite et lui vole un baiser avant de remplir ma bouche de fraises coupées. Je ne pouvais penser qu'il m'en faudrait beaucoup plus pour que je ne sois pas satisfaite de nos relations.

Amy s'approcha de moi, lentement, presque séductivement, elle s'assit à califourchon sur mes hanches, son bol de fruit toujours dans les mains, elle m'observa avec amusement et me sourit, je n'arrivais pas à oublier le goût de sa peau...j'en avais d'ailleurs encore envie. Elle passa ses mains dans mes cheveux, je fermais les yeux et me mordis la lèvre. Je perdais tout mes moyens lorsque Amy passait ses doigts dans mes cheveux. J'ouvris les yeux et posais très doucement les mains contre sa taille.

- Sa ne sers à rien Amy, mes cheveux sont une cause perdue. Dis-je avec amusement.

Je voulais encore la chaleur de son corps et si elle restait sur moi de cette manière, je ne savais trop si j'arriverais lui résister. Elle m'observa avec sérieux, avec douceur et je baissais les yeux, j'avais la crainte qu'elle regrette se qui c'était passé. De mon pouce, je caressais doucement sa hanche et me rappelais son visage lorsqu'elle était dans mes bras et qu'elle s'abandonnait au plaisir. Le simple souvenir faisait accélérer les battements de mon coeur. Je voulais suivre les courbes de son corps avec ma langue. Elle me dit avec un petit sourire et une étincelle d'amusement qu'elle ne regrettais rien, que ce qui c'était produit entre nous était parfait à ses yeux. Elle sembla satisfaite du travail qu'elle avait fait dans mes cheveux et m'embrassa à pleine bouche, ses lèvres goûtaient les fraises. Elle s'assis tout près de moi et continua de manger, un sourire étirant ses lèvres. Je souris et l'attirais à moi, posant un baiser contre son front. Je lui volais une fraise etme promis de faire connaître à Amy tout le plaisir du monde. Je pouvais voir par la fenêtre le vent faire bouger les feuilles dans les arbres et une voiture dans la rue. Je la reconnaissais, mais n'y portait pas attention. Une mercédès blanche...je ne connaissais qu'une personne conduisant une mercédès blanche.

- Tu ne m'avais pas dis qu'Andy était sensé venir te voir...Dis-je en fronçant les sourcils.

Nous regardèrent Andy sortir de sa voiture, vêtu comme à son habitude de pantalon d'habis et d'une chemise blanche rouler aux coudes. Ses lunettes de soleil sur le nez, il leva le poing pour frapper à la porte, mais j'ouvris la porte. Il retira ses lunettes et fronça les sourcils.

- ...Bon matin? Dit-il surpris.

Amy vêtu de mon chandail s'appuya contre le chambranle de la porte et Andy nous fit un immense sourire et nous attira dans ses bras. Il savait. Son regard était amusé et taquin.

- Je suis fier de vous. Vous allez faire de jolis enfants tout les deux.

Il m'embrassa sur la joue et observa les cheveux d'Amy avec une fronçement de sourcils étrange.

Je soupire d'aisance lorsque Nikita m'embrassa le front. Je n'arrivais pas à comprendre que, malgré toutes nos aventures, tout les obstacles et nos démons intérieurs, nous arrivions à être serein et bien. Je lui souris et continue de manger mon bol de fruits alors que Nikita m'en vole au fur et à mesure. Je tourne la tête vers la fenêtre lorsqu'il mentionne Andy.

- Je n'étais pas au courante moi non plus.

Je fronce les sourcils en le regardant marcher dans mon entrée pour se rendre à ma porte. Je me lève après que Nikita soit déjà en train d'ouvrir la porte. Je ne délaisse pas mon bol de fruits et continue de le manger en me rendant là ou se trouvait les deux hommes. Je m'accote contre le chambranle de la porte et observe Andy qui à un sourire coquin dans le visage dès qu'il me voit. Je penche légèrement la tête pour remarquer que j'avais pour seule tenue, mes sous-vêtements et le chandail de Nikita sur le dos qui me descendait quasiment à la mi-cuisse. Je me sentis rougir légèrement au regard d'Andy. Mais ce qu'il dit par la suite me fit rire. De beaux enfants. Pas maintenant. Peut-être un jour, mais ce n'était pas quelque chose à penser.

- Andy, qu'est-ce que tu fais ici à cette heure?

Il avait beau sortir les grands mots et tout le tralala, il fallait qu'il aille une raison pour s'avoir pointé chez moi à cette heure. Et surtout en regardant mes cheveux comme il les regardait en ce moment. Ça faisait deux semaines que notre trio était séparé. Nous vivions littéralement chacun de notre coté et nous voir réuni tout les trois me faisait chaud au coeur. Ils étaient ma famille et rien ne pouvait nous enlever cela. Même pas Federov. Il avait tenté de nous briser et cela n'avait pas fonctionné. Je sors de mes pensées lorsque je vois le regard d'Andy qui me fixait toujours.

- Quoi? Qu'est-ce qu'il y a? Pourquoi tu me fixes comme ca??

J'avais passé près de deux semaines sans voir ni Amy et Nikita. Notre retour de la Russie avait été dure. J'aurais voulu être avec eux, pouvoir les prendre dans mes bras et me consoler en me disant que se que j'avais fais...je l'avais fait pour sauver nos vies. Je savais pourtant que Nikita aimait sa solitude, j'avais pris des nouvelles d'Amy l'appelant pour m'assurer qu'elle n'était pas trop mal en point, mais je n'avais pas oser me montrer chez eux. J'avais toujours peur que Nikita se décide un jour à me haïr pour ce que je lui avais fait. Ce matin pourtant, je sentais le besoin de les voir, j'avais tellement besoin de savoir qu'ils allaient bien, que je ne les avais pas ruiner. Je refusais de les perdre. Alors j'avais laissé, Hasina dormir dans mon lit, je m'étais habillé en vitesse et j'étais sortis de chez moi, laissant ma ballerine dormir, elle trouverait son chemin jusque chez elle. Je m'étais diriger chez Amy dans le but de la voir, mais ce ne fut pas elle qui m'ouvrit la porte...non, ce fut un Nikita très peu vêtu et avec le pire cas de cheveux d'après sexe que j'avais vu. Amy portait toujours le chandail de Nikita et m'observait en mangeant. J'étais heureux pour eux. Je n'avais pu m'empêcher de les prendre dans mes bras et de le féliciter. J'étais trop heureux de les voir, c'était comme rentrer chez à la maison. Je me sentais chez moi.

Les cheveux d'Amy me rendais moins heureux pourtant. Elle me demanda pourquoi je la fixais comme ça.

- Tu comptes faire quoi de tes cheveux? Demandais-je

Je ne lui laissais même pas le temps de répondre je m'invitais chez elle en tassant Nikita du cadre de porte et me laissais tomber sur le divan. Je leur fis un clin d'œil et souris. Je désignais les escaliers avec mon menton.

- Allez vous habiller. Dis-je. Nous allons en ville.

Nikita leva les yeux au ciel et croisa les bras, mais il s'exécuta, entrainant Amy avec lui.

- Et dépêchez-vous, vous vous enverrai en l'air plus tard, si dans dix minutes vous n'êtes pas en bas, je monte vois chercher, et je n'ai pas peur de ce que vous cacher sous vos vêtements mes mignons. Allez hop, hop, hop!

Ils disparurent dans les escaliers en vitesse, le visage rose et grommelant, mal à l'aise. J'adorais leur rendre la vie difficile. Une fois seul pourtant, je réajustais le bracelet de cuir que je portais sur mon bras gauche, je ne savais pas ce qui m'avait pousser à le faire, mais un soir alors que j'étais seul, j'avais sorti un petit canif et je m'étais taillader le poignet gauche...je voulais connaître la douleur que j'avais infligé à Nikita, j'avais depuis un bracelet épais en cuir sur le bras gauche pour cacher ce gâchis. Lorsque Nikita et Amy vinrent me retrouver, mon sourire était plus figé.

- Je suis content de vous retrouver . Dis-je en ouvrant la porte d'entrer et les suivant jusqu'à ma voiture.

J'allais m'occuper des cheveux d'Amy puisqu'ils m'offensaient autant, ils étaient coupés inégalement, plus court du coté droit et très court à l'arrière, elle avait une frange étrange et ils semblaient en mauvais état. J'attendis que Nikita se glisse sur le siège passager et Amy sur la banquette avant de sourire à Amy par le rétroviseur.

- N'ai pas l'air si terrorisé.

Je porte ma main libre à mes cheveux lorsqu'Andy me demande ce que je comptais faire avec eux. Bon, il faut avouer que mes cheveux sont tout de même assez dégueux et inégaux, mais je n'avais pas réellement pensé à ce que j'allais faire avec eux. Depuis deux semaines j'étais chez moi, seule et je buvais. Constamment. C'était mon vice. Lorsque ça n'allait pas, je buvais. Personne ne le savait et j'espèrais que Nikita croit qu'il s'agissait d'une coincidence d'une seule fois que je sois saoule au point de me tirer avec mon arme. Je soupire alors qu'il ne me laisse pas le temps de répondre et le suis du regard quand il va s'écraser sur mon divan. Je jette un regard vers Nikita qui pendant quelques secondes, je cru voir de l'exaspération dans son visage. Je rigole et m'approche d'Andy.

- Pourquoi est-ce qu'on va en ville Andy? Qu'est-ce qui te passe par la tête?

La vérité c'est que j'étais confortable et que je ne voulais pas me changer. Mais je me résigna lorsque je sentis la main de Nikita dans mon dos et que nous nous dirigions vers les escaliers. Je lance un regard à Andy lorsqu'il nous averti qu'il allait venir nous chercher en haut si nous nous metions a nous envoyer en l'air. En arrivant dans la chambre, je soupire et fouille dans mes tiroirs pour trouver quelque chose a mettre. J'avais mal a la tete. J'étais hangover et je ne voulais pas aller en ville pour je ne sais pas quoi. J'enlève le chandail de Nikita et met un des miens. Un camisole tres légère. Je mis ensuite des shorts en jeans et des sandales. En descendant, Nous sorton et on monte dans la voiture d'Andy. C'était une voiture très chic. C'était fou. Je n'y etais montée que quelques fois et pourtant je ne m'y habituais jamais. Je croise les bras alors qu'il met le contact et croise son regard dans le rétroviseur.

- Je ne serais pas terrorisée si tu me disais pourquoi tu nous emènes en ville.

Je tourne la tete pour regarder à l'extérieur et laisse les deux hommes se parler durant le trajet. Je portais mon regard vers l'avant quelques fois et je remarqua le nouveau bracelet d'Andy sur son poignet. Je n'y porte pas tant attention, même si je ne l'avais jamais vue avant. J'accote ma tête contre le rebors de la fenêtre et ferme les yeux pour chasser le mal de tête que me procurait le soleil qui tappait très fort en cette journée. Je crois m'avoir endormi puisque je me fis réveillée par une secousse quand la voiture s'immobilisa enfin. J'ouvris les yeux en battant des paupières et remarqua que nous étions en ville, dans un stationnement d'un salon de coiffure. Je fronce légèrement les sourcils et tourne la tête vers les deux hommes qui me regardaient. Andy avait un drôle de sourire dans le visage.

- Pourquoi est-ce qu'on est à un salon de coiffure? Tu ne vas pas me forcer a me faire couper les cheveux encores plus courts qu'ils ne le sont déjà ?! Je refuse!

Je pouvais voir que ni Amy ni Nikita n'étaient particulièrement enthousiasmés par notre petite escapade, mais quelqu'un avait besoin de faire quelque chose à propos des cheveux d'Amy. Nikita garda les bras croiser durant tout le trajet. Je secouais la tête amusé. J'échangeais quelque mots avec Nikita, rien de bien important, il semblait encore plus pale que d'habitude. Je pouvais voir qu'il semblait épuiser, les cernes sous ses yeux ressemblaient à des ecchymoses. Je pris le chemin du salon de coiffure où j'allais tout le temps. La première fois que j'étais débarquer à Miami, je revenais de Paris et j'avais besoin de garder un profil bas, donc j'avais décider d'aller me faire couper les cheveux, histoire de passer incognito. J'avais rencontrer Daisy, elle avait 60 ans et m'avait pincé les deux joues avant de me teindre les cheveux et de m'arranger la tête pour que l'on ne me reconnaisse pas. Elle ne me posa aucune question. Ce soir-là elle m'avait invité à manger et m'avait cuisiner un repas immense. J'étais repartis avec trois sacs de bouffe. Depuis j'allais toujours là pour me faire couper les cheveux. Je me stationnais dans le stationnement désert et me tournais vers Nikita qui les sourcils froncé observais le salon de coiffure l'air perplexe. Amy à l'arrière c'était endormie et elle ouvrit lentement les yeux en soupirant. Aussitôt qu'elle remarqua où nous étions, je savais qu'elle n'était pas d'accord avec mon plan. Dommage pour elle.

- Je ne veux pas que Daisy te coupe les cheveux encore plus court! Je veux qu'elle t'arrange la tête! Crois moi Amy, tu en as grandement besoin.

Je sortis de ma voiture et attendis qu'Amy et Nikita daignent me suivre. Nous entrèrent ensemble dans le salon de coiffure, il n'y avait que des vieilles dames assises avec des bigoudis sur la tête et parlant très fort. J'étais habitué à cet endroit rose et turquoise qui sentait la mousse pour les cheveux. Amy et Nikita pourtant... Semblaient aussi nerveux que s'ils étaient en mission.

- Andy Huntington! Un revenant. La voix chaude de Daisy me fit sourire.

Une femme ronde dans la soixantaine aux cheveux brun strié de gris s'approcha de moi. Elle me pinça les joues et me serra dans ses bras si fort que je crus qu'un de mes poumons était perforé.

- Que puis-je faire pour toi? Demanda-t-elle.

- En fait, je ne suis pas ici pour moi. Je me retournais vers Amy et Nikita et levais les yeux au ciel. Nikita, Amy approchez, ne soyez pas timide.

Ils s'approchèrent lentement, méfiant et je soupirais de découragement.

- Amy a besoin d'aide, ses cheveux sont horrible. Je ne peux plus supporter de les voir. Elle aurait besoin de ton expertise Daisy.

Nikita fronça les sourcils.

- C'est bon, pas obligé d'insulter Amy. Grommela-t-il.

Parfois j'oubliais que d'insulter Amy, c'était comme insulté Nikita. Daisy sourit à Amy et observa ses cheveux longuement, tournant autour d'elle comme un vautour, prenant une mèche de ses cheveux entre ses doigts.

- Oui...Tu as besoin d'une bonne coupe de cheveux, ma fille. Déclara Daisy. Heureusement, je peux t'arranger cela.

Elle entraina Amy avec elle et l'assied confortablement sur une chaise tout près des bassines pour laver les cheveux. Nikita et moi furent laisser seul avec les petites dames aux bigoudis. Elles nous souriaient gentiment avec curiosité. Nikita baissa les yeux et je m'appuyais le dos contre le mur. Je posais les doigts contre le bracelet de cuir sur mon poignet, je pouvais sentir les endroits où la lame avait percé ma peau.

- Il ressemble à mon Albert du temps que nous n'étions pas marié. S'exclama une des petites femme en posant une main contre le genou de Nikita qui s'esquiva avec un petit sourire polie. De si jolis yeux bleus!

- Mais non, il est trop grand, il ressemble beaucoup plus à mon Mathieu avant qu'il ne parte pour la guerre. Répondit l'autre en faisant un clin d'oeil à mon ami Russe.

- Mais regardez- moi ces cheveux! Il est à croquer!

Les petites dames semblaient sous le charme de Nikita et planifiaient lui faire goûter toute les recettes imaginables. Je parlais avec elles, poli et aimable. Nikita se tenait loin de tout le monde, évitait tout contact physique.

- Et toi mon petit? Tu es marié? Me demanda une des femmes.

- Non. Répondis-je en resserrant la main sur mon bracelet.

- Pourquoi pas? Demanda une autre.

Nikita avait l'air de vouloir éclater de rire maintenant que l'attention n'était plus sur lui.

- Euh...Je...Finis-je par dire intelligemment.

- Tu es jeune et fort, tu es même très beau. Je suis certaine que tu trouvera une jolie fille avec qui avoir de magnifiques enfant. Sourit une femme avec des bigoudis jaune.

- Mais, oui mon beau blond, ne t'en fait pas. Avec un visage comme le tient, n'importe quelle femme serait heureuse de t'épouser. Éclata de rire une petite femme noire.

Je fus soulager de voir Amy sortir avec Daisy. Ses cheveux était légèrement bouclés et frôlaient son cou, ses pointes étaient dorés et faisait ressortir le vert de ses yeux. Elle était splendide. Nikita eut un sourire tendre et le rose de ses joues fit glousser les petites dames.

- Tu es très très belle Amy. Dit Nikita très doucement.

Je hochais la tête, approuvant les mots de Nikita.

- Il a raison, tu es ravissante. Dis-je sincèrement.

Je voyais clairement que Nikita se tenait juste assez loin de tout le monde pour être hors de porté, pour que personne ne le touche. Je ne dis rien. Nous avions tous nos démons à combattre depuis la Russie.