My baby shot me down (Amy/Andy)

La chaleur des douces mains de Nikita me fit fermer les yeux pour apprécier ce moment. J'avais toujours l'impression qu'a chaque fois que nous nous retrouvons avec un probleme ou un conflit, il y avait toujours un sentiment qui nous disait que les contactes physiques avaient ete nuls, meme si cela ne faisait que quelques jours. Comme si a chaque fois, om decouvrais de nouveau le touche et la sensation de sentir notre peau contre la  sienne. Comme la premiere fois.  Je pouvais sentir le tremblement dans les mains de Nikita. Le tissu rude de son bandage me frottait delicatement l'echymose sur la joue sans me faire mal. Non. Je ne pourrai jamais partir sans lui. Il avait rempli un vide dans ma vie. J'arrivais a accepter les emotions qui m'habitaient grace a lui. Il etait mon tout, malgre nos differences flagrantes. Je l'aimais comme il etait, et cest tout ce qui est reellement important.  

J'ouvris doucement les yeux apres notre baiser. J'avais toujours le gout de ses lèvres contre les miennes. Elles étaient douce et agréable à gouter. Un vague souvenir de notre premier baiser, lors d'un gala ou nous nous étions infiltré en tant que fiancés. Nous nous étions embrassé pour échapper au garde et ne pas dévoiler notre couverture, mais je savais depuis le début qu'il y avait eu une certaine connexion, seulement, aucun de nous deux n'avaient réellement pensé à cela. Il faut dire que lorsque je regarde le chemin que nous avons fait depuis le premier jour, personne ne se serait douter que nous nous retrouverions ici. Au centre d'une cuisine, en Russie, complètement meurtri à se serrer dans nos bras. Tout les trois. Je me défis de l'étreinte sans toute fois m'en sortir complètement et fixa Nikita.

- Maintenant, tu arrêtes de te promener et tu vas te coucher.

Il était blessé et je savais qu'il avait mal, qu'il souffrait. Cependant, comme tout les hommes de cette terre, il ne voulait pas avoir l'air faible. Je lui déposa un baiser sur la joue et le poussa sans le faire tomber, vers la porte de la chambre. Il avait besoin de reprendre des forces et la meilleure facon, c'était en dormant. Nous allions devoir lui changer ses bandages aussi. En pensant à ses bandages comme cela, j'eus un faible sourire qui ne dura que quelques secondes en ayant un souvenir de sa blessure par balle au ventre et à quel point il était insuportable lorsqu'il était blessé de la sorte. Je baisse le regard vers la petite fille qui était toujours avec nous. Elle me jeta un regard et détourna le regard en jouant avec les boucles de ses cheveux. Je ne comprenais pas réellement pourquoi je lui faisais si peur que ca. Je soupire et regarde les deux hommes.

- Enfin, je crois que nous avons tout les trois besoins de repos. L'avion décolle ce soir alors autant en profiter avant un 12 heures de vol jusqu'à Miami.

Nous retournons donc dans la chambre ou il y a toutes nos affaires. Je laisse Nikita s'installer sur le lit et prends des bandages neufs qu'il y avait dans la trousse d'Artyom. Je m'installe à coté de lui et défait doucement pour ne pas lui faire de mal, ses bandages sur ses mains. J'applique une pommade qui devait être assez froide sur ses plaies et y remit de nouveaux bandages.Je le regardais du coin de l'oeil et je voyais qu'il réprimait une grimace de douleur. Je me mordis faiblement la lèvre et m'attaque à son genou. Ensuite, je voulu refaire son bandage sur son torse, mais je me résigna. J'avais remarqué que Nikita avait été mal à l'aise lorsque j'avais mis ma main. Alors il était très facile de savoir qu'il n'Allait pas vouloir que j'approche de cette partie la. Je m'asseois sur le lit et remet le reste des bandages dans la petite boite. Je tourne la tête et je vois Andy déjà endormi sur les fauteuils. Il avait utilisé les deux fauteuil pour se faire un lit. Je fis un faible sourire.

- Il a l'air de mieux dormir et il est moins triste.

Je laissais Amy me pousser vers la chambre d'invités qu'Artyom nous avait laissé. Mila semblait nous trouver intéressant et nous suivis. Elle observa Andy se faire un lit avec les deux fauteuil et s'assis sur le tapis. J'ignorais pourquoi, mais j'avais se sentiment de crainte lorsque Amy commença à s'occuper de mes blessures. Je me figeais sous ses doigts. Je me sentais mal, je n'aimais que l'on touche mes blessures et de sentir la main de quelqu'un d'autre sur moi à ses endroits douloureux de mon corps, me rappelait la séance de torutre, à quel point il avait été facile de me briser. Je me mordais les lèvres pour ne pas lui demander d'arrêter de me toucher, je ne voulais pas la blessé, mais les souvenirs jouaient en boucle dans ma tête et je voulais qu'ils arrêtent. J'attendis qu'elle ait terminer avant de me redresser et de m'éloigner doucement et de prendre une grande inspiration. Elle attira mon attention sur Andy qui dormait déjà, il avait l'air beaucoup moins triste, c'était vrai.

- Oui. Il a l'air plus paisible. J'espère qu'il dormira mieux. Dis-je.

Je m'étendis et observais le plafond, cette torture m'avais ébranlé plus que je ne le croyais, je n'arrivais pas a endurer que l'on touche mes blessures et surtout pas le mot qu'Andy avait dû taillé dans ma poitrine.

Peut-être que j'aurais dû leur en parler, mais ils avaient leur problèmes eux aussi et je ne voulais pas les déranger avec les miens. Je me fermais les yeux et essayais de trouver un peu de sommeil.

Je m'éveillais et le ciel commençait à noircir dehors, nous devrions nous rendre à l'aéroport bientôt. Je me redressais, incertain de combien de temps j'avais dormi. Andy était debout et s'étirait, ses cheveux un vrai désordre sur sa tête. Amy commençait à peine à ouvrir les yeux, couchée à côté de moi, nos doigts se frôlant. J'observais le cadran poser sur la table de chevet et soupirais.

- Il est 5 heures et quart. Dis-je la voix rauque, comme si j'avais la grippe, mais simplement un souvenir que j'avais été étranglé.

Je sentais le froid qui émanait de la fenêtre, l'air sentait la neige.

- J'espère que vous avez des vêtements chaud...parce que sa sent la tempête dehors. Dis-je.

Conduire dans un blizzard jusqu'à l'aéroport allait être géniale. Nous nous préparèrent, toujours amorphe de sommeil. Artyom et Mila était à la table de cuisine et attendait que leur souper soit prêt. Artyom me serra dans ses bras et je serrais les dents. Un frisson me parcouru le dos.

Cette séance de torture m'avait vraiment foutue le cerveau. Je n'arrivais même pas à enlacer un ami.

Nous durent appeler un taxi qui mécontent de sortir avant la tempête nous fit les gros yeux dès son arrivé.

J'observe Nikita s'éloigné de moi. Je savais que cette torture l'avait boulversé et je compris à quel point cetait grave a ce moment. J'avais senti ses muscles se raidir sous ma main. Je sentais la tension dans tout son corps et meme dans ses yeux lorsque je faisais ses bandages. Il ne voulait pas etre touché. J'avais pourtant continuer a lui refaire ses bandages car sinon il allait devoir laisser la tache a des infirmieres a Miami et connaissant Nikita, il n'aurait pas du tout apprécié. Encore moins que maintenant. Je regarde Andy pendant quelques secondes. Je me leve et m'approche pour ajuster la couvertur qu'il avait sur les epaules. À mon etonnement, la petite Mila vient m'aider en prenant l'autre coin de la couverture. Je lui fis un faible sourire puis elle parti en courant rejoindre son pere. Je soupire silencieusement et lorsque Nikita fut couché, je m'approche de la fenetre. Je regarde le ciel d'un bleu tres brillant et qui contrastait avec le blanc du sol. J'aurais pu apprecier la Russie. Cetait un beau pays avec des paysages magnifiques. La nourriture semblait aussi tres suculentes. Cependant, les souvenirs qui resteraient gravé en moins me feront toujours me repugner de cet endroit. J'eus un frisson a cause du froid et croisa mes bras.

Je me rendis compte que je n'avais toujours rien manger depuis pres de 30 heures. Je n'avais rien bu egalement et pourtant je n'en ressentais pas le besoin. Je m'approche du plateau ou il y avait des biscuits et du fromages que Artyom nous avait laisse quelques heures plus tot et me tenta a prendre un biscuit. Je le reccracha immedistement ne supportant pas la nourrire dans ma bouche. Je mapproche de la pouvelle et jete le morceau que j'avais tente de manger. J'en conclu que j'allais me ressayer a manger durant notre 12 heures de vol. Je porte mon regard vers le cadran sur la petite table de nuit, et j'y vis aûil n'etait que 11 heures. Je me laisse glisser sur le long du mur et accote ma tete contre celui-ci. Nikita nous avait pardonné, mais je savais que trop bien que cela n'allait pas etre sufisant. Il ne nous laissait a peine s'approcher. Je leve les yeux vers le plafond. J'avais peur que rien ne soit comme avant. Cette mission avait vraiment detruit quelque chose en chacun de nous et cetait evident que nous allions avoir des cicatrices de tout cela. Physique ou psychologique, nous allions changer un peu. Je soupire. Je navais pas envie de dormir. Je voulais dormir et me reposer, mais les cauchemars m'empechaient de vouloir fermer les yeux. Je ne voulais pas revoir le sang et les cris.

Je me suis finalement couchée aupres de Nikita puisqu'Andy avait monopoliser tout les fauteuils. Je pris soin de me tenir loin de lui, n'appreciant surement pas que je me blottis contre lui. Il etait 16h30 lorsque je reussi finalement a m'endormir. Cest lorsque j'ouvris les yeux que j'avais l'impression que je n'avais pas du tout dormis. Je me redresse faiblement en entendant la voix de Nikita affirmer l'heure. andy etait deja debout. Je me passa une main dans les cheveux et je me leva pour aller me changer a la salle de bain. Lorsque j'en sorti, je mis mon manteau et redonna celui d'Andy. Je mis des mitaines et une tuque. Lorsque le taxi arriva, il semblait frustrer et on s'installa etroitement sur la banquette arriere. Nous arrivons a l'areoport lorsque le soleil fut completement tombé. La neige tombait du ciel et recouvrait le sol d'une neige nouvelle et sans imperfection. L'areoport etait bondé de russes et de touristes qui venait s'aventurer dans le pays du froid. Nous passons les douanes avec nervositer sachant que les autorites etaient peut etre apres nous. Je ne sais pas si j'aurais ete capable d'une autre altercation avec des armes et du combat. J'etais fatiguee et je voulais simplement rentrer chez moi. Alors quw nous attendions assis sur les bancs pour notre vol, Andy se leva et alla chercher de la nourriture. Pour ma part, je regardais les avions decoller et atterir sur la piste a l'exterieur. Je tomba dans mes pensees et tout ce qui cetait passé la veille me revint en memoire. La froideur de Nikita, l'etouffement d'Andy et notre baiser a Nikita et moi. Il etait si froid, puis si pres et il etait de nouveau froid. Je savais qu'il fallait que je lui laisse du temps pour se remettre de ces aventures, mais cela me brisais le coeur, enormement. Je n'en dis rien cependant puisque nous avions tous nos problemes et que je ne voulais sembler plus importante qu'eux. L'appel de l'intercome pour notre vole resonne dans l'areoport et nous nous dirigeons vers celui-ci. Nous etions en classe premiere. Horatio m'avait dit au telephone qu'il payerait les billets de retour. Les banc etaient moelleux et confortable. Ils etaient en pair de deux et les deux hommes se retrouverent ensemble. J'etais derriere eux et profitait de deux bancs pour moi. S'il y avait eu in etranger a cote de moi, j'aurais tellement ete desagreable pour qu'il parte. Je m'assois dans le banc qui est du cote du hublot et regarda la neige qui rayonnait dans la noirceur. Le vol allait etre long.

J'ouvris les yeux apres m'avoir endormi je ne sais pas combien de temps. Le soleil commencait a se lever et je remarque que nous etions au dessu de l'ocean. Nous etions surement dans le dernier 6 heures de vol entre l'europe et l'amerique. Je me frotte faiblement les yeux et me passa une main dans les cheveux. Je fis cependant le saut lorsque je vis quelqu'un a cote de moi.

Nikita nous avaient prévenus, mais lorsque la neige et le vent se mirent à tomber alors que nous étions entassés à l’arrière du taxi, je ne pus m’empêcher d’appuyer ma joue contre la fenêtre et d’observer la neige qui tombait et le vent qui faisait balancer les arbres. C’était magnifique, un peu épeurant, mais vraiment beau à regarder. Je sentais que Nikita essayait de faire petit, ce qui était de 1) ridicule et de 2) complètement inutile. Amy était prise entre nous, silencieuse et l’air épuisée. Je pris sa main dans la mienne.

Nous arrivèrent à l’aéroport et les étoiles brillaient déjà dans le ciel, plusieurs touristes regardaient dehors avec enthousiasme alors que les habitués ne portaient même pas attention à l’épaisse neige qui tombait encore dehors. Passer par les douanes fut assez stressant, je me demandais constamment si j’allais tomber sur un visage familier, si une affiche « recherché » avec nos visages imprimés dessus allait signer notre arrêt de mort. Contre toute attente, rien ne se produisit. Nikita n’avait rien dis depuis qu’il avait quitté Artyom et son regard semblait confus. Je sentais que quelque chose n’allait pas, mais ce n’était pas l’endroit pour que Nikita nous fasse une scène. J’allais me chercher à manger, désirant manger quelque chose de meilleur que de la bouffe d’avion. Je reviens avec un zéphyr, des syrnikis, un bol de pelmeni et un morceau de gâteau Napoléon. J’en offris à Nikita qui pris quelque bouchées de tout et se détourna. On appela notre vole et en fronçant les sourcils je suivis Amy et Nikita. Est-ce que Nikita ne pensait pas ce qu’il avait dit? Nous avait-il réellement pardonné?

Une fois dans l’avion je me retrouvais assis avec Nikita qui observait devant lui, l’air toujours aussi confus. Je me demandais bien ce qui se passait avec lui. Amy derrière nous s’étaient étendue sur les deux sièges et avait mis son manteau sur elle comme une couverture.

- Tout va bien Nikita? Demandais-je

Il se tourna, et cligna des yeux quelques fois avant d’hocher la tête. Je n’étais pas tellement convaincu. Je posais les yeux sur le film étrange qui jouait sur le petit écran devant moi. J’attendis que Nikita s’endorme, pour discrètement me lever et me glisser sur le deuxième banc d’Amy, levant ses jambes et les posant sur mes cuisses. Elle sursauta en me trouvant à côté d’elle.

- Dis-moi que je ne suis pas le seul qui a remarqué que quelque chose tracasse Nikita.

Je me redresse en accotant mon dos sur la parroi de l'avion, sur le coté de l'hublot. La paroie était légèrement froide. Je sentais l'avion trembler légèrement quand il entrait dans des zones de turbulences. Je soupire et regarde le plateau à coté de moi. La nourriture semblait mangeable sans plus. Il semblait y avoir des légumes un morceau de viande. Elle était encore sanglante alors je ne m'approcherai certainement pas de ce morceau. Je tendis le bras pour y prendre la bouteille d'eau que l'on m'avait donné avec le plat. Je n'avais quasiment rien bu depuis plusieurs heures. Je pouvais sentir que j'étais déhydratée.

- Andy, ce n'est vraiment pas difficile de remarquer qu'il ne va pas bien. Il ne veut pas que l'on s'approche de lui.

J'ouvris la bouteille d'eau et en bu de longues gorgées. J'avais l'impression d'avoir passé  deux jours dans le sahara sans eau. Je ferme les yeux et soupire de soulagement. Plus jamais je ne me laissserais me déshydrater de la sorte. C'était trop pénible. Je tourne la tête vers les bancs en avant et voit vaguement la tête et les cheveux de Nikita assoupi. Je reporte mon regard vers Andy avant de le baiser.

- Quand je lui ai refais ses bandages, il s'est raidi et est devenu tellement froid. Je voyais qu'il se retenait pour ne pas me repousser. Je ne sais pas ce qui ce passe. Je comprends qu'il soit surement toujours confus et en colère de tout ce qui s'est passé, mais... mais s'il me repousse, s'il nous repousse comme ça?

Je passa ma main contre ma nuque. Ça faisait mal. Et je voyais dans le visage d'Andy qui s'inquiétait et qui avait la même douleur. Peut-être ne l'avait-il pas autant ressenti que moi puisque j'avais été en contacte directe avec Nikita lorsqu'il a du se retenir de me repousser. Je secoue faiblement la tête.

- On va devoir lui laisser du temps. murmurais-je. Et toi, tu tiens le coup?

Je tendis doucement la main pour lui prendre la sienne et enlacer nos doigts. Il ne fallait surtout pas que nous nous négligions.

Je savais que Nikita ne se portait pas bien, il avait beau prétendre être un super humain, avec un extérieur de fer, mais il était beaucoup plus sensible à ce qui l’entourait qu’il ne le laissait paraître. Amy m’expliqua que Nikita ne désirait pas être approchée. Amy qu’il aimait avec toute la passion du monde…il avait voulu repousser Amy. Une vague de culpabilité monta en moi, est-ce que c’était ma faute? Je hochais la tête lentement.

- Tu crois…? Tu crois que c’est à cause de…que je lui ai fait du mal? Demandais-je l’air penaud.

J’aurais aimé que Nikita nous explique lui-même ce qui se passait dans sa tête dure, mais il n’était pas très loquace lors de bon jours, alors maintenant? Maintenant c’était un miracle qu’il nous dise deux mots. L’avion au grand complet semblait endormi, des ronflements se faisant entendre.

- Si au moins il était moins têtu…Murmurais-je.

C’était tout à fait normal que Nikita éprouve encore de la colère à propos de ce qui c’était produit en Russie, je ne lui en voudrais pas s’il avait besoin de me donner une racler sur le tapis du gym, mais j’aurais aimé comprendre, l’aider…me racheter. Je ne voulais pas que tout ce termine comme ça, que notre trio se sépare et que pour toujours je pense aux horreurs de la Russie lorsque je pensais à Amy et Nikita. Amy glissa ses doigts entre les miens et me demanda si je tenais le coup.

- Je vais bien. Dis-je avec un petit sourire. Je voyais bien qu’Amy était loin d’être convaincue. Je ne sais pas encore. Avouais-je.

Tout ce que je faisais c’était dormir, dormir pour oublier ce qui s’était passer, pour m’évader de la réalité. J’ignorais si j’allais bien. Sans doute pas.

- Et toi? Tu n’es pas trop dure envers toi-même j’espère? Demandais-je en serrant doucement sa main.

Je secoue faiblement la tête. Andy se sentait tellement coupable pour ce qu'il avait fait subir à Nikita. Andy était un des hommes les plus gentils et les plus aimant que j'ai pu rencontrer dans ma vie. Il n'arriverait pas à faire du mal a une mouche. Alors qu'il ait du prendre la tâche de torturer son meilleur ami, c'était surement trop pour lui. J'enlève mes jambes de sur ses cuisses et me rapprocha de lui.

- Andy tu ne dois pas avoir ce poids sur tes épaules. Tout ça s'était à cause de Federov. Ils nous a forcés à faire des choses que jamais nous n'aurions fait. Ce n'est pas de ta faute et Nikita le sait très bien. Il est seulement traumatisé par ce qui lui est arrivé, comme n'importe quelle personne.


Nikita était l'homme le plus têtu que je connaissais. Il ne parlait jamais de ses sentiments. Avant du moins. Depuis que nous étions notre trio, il arrivait à nous partager de ses émotions mais le chemin était encore très long avant qu'il en soit capable complètement par lui-même. Je pouvais imaginer tout ce qui ce passait dans sa tête en ce moment, les tourments et la douleur. Nous en avions tous en nous. Je soupire faiblement et accote ma tête contre l'épaule d'Andy. Lorsqu'il me dit qu'il allait bien, je leva le regard vers lui. Il n'allait pas bien. Aucun de nous n'allait bien et il ne pouvait pas faire comme si ce n'était pas le cas. Il me dit finalement qu'il ne savait pas comment il devait se sentir. Je hoche doucement la tête. J'aurais voulu lui dire que tout allait s'arranger, que tout allait redevenir normal et que nous serions mieux dans quelques temps, mais rien de cela n'arrivaient à sortir de ma bouche. Je ne pouvais pas dire des mensonges ou de fausses vérités quand je ne savais pas ce que nous allions devenir.

- J'ai peur de ne pas réussir à retourner comme avant. Je suis brisée et triste parce que tu souffres et Nikita nous rejettes et... j'ai une tête à faire peur alors je ne sortirai plus jamais de chez moi.

Je dis la fin de ma phrase avec une pointe d'humour pour détendre l'atmosphère. Enfin, j'étais aussi extrêmement sérieuse. Mes cheveux étaient affreux. On aurait dit qu'un enfant de 3 ans avait passé les ciseaux dans mes cheveux alors que je dormais. Ils étaient devenu sec a cause du mélange de sueur, de terre, de froid, de neige et de sang. Même en les lavants ils étaient brisés. Je ferme les yeux et retomba endormi rapidement. Cela faisait du bien d'avoir la chaleur de quelqu'un contre moi. Je me sentais bien. Bien et en sécurité.

Lorsque j'ouvris de nouveau les yeux, c'était parce qu'Andy me secoua légèrement. Nous étions attérit et arrivé à Miami. Je lève la tête et regarde à travers le hublot. J'eus envi de pleurer en voyant la plage au loin et le chaud soleil qui frappait le sol. Je me promis qu'une fois à la maison, j'allais bruler ce manteau d'hiver et que j'allais faire un feu de joie avec tout le reste. Je tourne la tête et je vois Nikita qui prenait tranquillement ses affaires, perdu dans ses pensées. Je me mordis la lèvre et me lève pour ramasser les miennes. Lorsque nous sortons de l'avion et entrons dans l'aréoport, Horatio nous attendait à la sortie. Je marmonne dans ma barbe qu'il aurait pu aller se faire voir et nous nous approchons sans grande joie.

" Bon retour à Miami! "

Je jete un regard à Nikita. Je voyais clairement dans son visage qu'il ne voulait qu'étrangler Horatio avec ses mains nues. Il croisa mon regard et fis un faible "non" de la tête. Alors qu'Horatio continuait de parler, je regarde Nikita s'éloigner sans se retourner. Je baissa le regard. J'allais devoir vivre avec le fait qu'il n'allait pas bien du tout et que je n'aurai surement aucunes nouvelles pendant un long moment. J'entendis mon nom et reporta mon regard vers Horatio qui nous mentionna que nous aurions le droit a un énorme congé pour tout ce que nous avons du faire lors de cette mission. J'espérais bien puisque aucun de nous ne serait entrer travailler de toute facon.

Lorsque je m’éveillais d’un sommeil agité, Andy n’était plus à côté de moi. J’étais à la fois heureux d’être loin de la Russie, mais en même temps une partie de moi s’ennuyait déjà de mon pays. Je n’avais jamais eu de problème avec les choses horribles que j’avais faites, je faisais des cauchemars c’était inévitable, mais au-delà de cela…rien de ce que je n’avais fait me troublais autant que d’avoir passé ses heures interminables aux mains de Fedorov. Je ne pouvais dormir sans revivre ma première rencontre avec Fedorov alors que je n’avais que 17 ans, je me revoyais sur cette chaise, constamment, mais parfois les cauchemars changeaient et je me voyais obliger de faire subir cette torture à Andy, à Amy. Sa me rendais malade. Je me levais de mon siège avec un peu de difficulté dû à mon genou. Lorsque je suivis Andy et Amy hors de l’avion, je sentis l’air chaud sur mon visage et je ne su pas quoi pensé. Je ne savais pas si Miami était réellement chez moi. Je me penchais pour prendre mes choses et me forçais à penser à autre chose que cette saleté de Fedorov et ma dernière rencontre avec lui. Devant nous, Horatio se tenait bien droit, ses lunettes sur le nez. L’envie de jeter ma valise sur le sol et de lui trancher la gorge était si grande que je dus me mordre l’intérieur de la joue pour me contrôler. Je voyais rouge. Je ne l’entendais même pas parler, dans ma tête je me débarrassais de lui. Je sentais le regard d’Amy sur moi et je me tournais pour rencontrer son regard. Elle secoua la tête, c’était très clair, non. J’avais besoin d’air frais, parce que je sentais un épisode sur le point d’éclater. Je m’éloignais d’eux, ma valise en main et allait m’assoir sur le trottoir près des taxis. Je m’assis sur ma valise et desserrais doucement la mâchoire. Je me forçais à imaginer de la neige qui tombait, doucement, tranquille, paisible. J’imaginais un étendu de neige, le froid, le bruit du vent. Au bout de quelques minutes je retrouvais un peu de contrôle et posais les yeux sur le ciel. J’attendis qu’ils n’aient terminé de bavasser avec Horatio avant de me lever et de suivre Andy et Amy alors qu’ils s’engouffraient dans un taxi. Je voyais bien leurs regards inquiets. Je baissais les yeux.

- Je vais bien.

Je reposais mon regard sur les paysages de Miami qui défilait sous mes yeux. Je n'avais aucune idée d'où se taxi nous emmenaient. J'imaginais qu'il devait nous ramener chez nous. À moins que les plans étaient différents et que nous devions tenir un profil bas, ailleurs et loin du CSI.

Je ne comprenais pas ce qui se passait en moi.

Je ne pourrais pas dire depuis combien de temps nous étions revenu à Miami, en Amérique. Cela devait faire environs deux semaines que nous avions vécu un épisode des plus traumatisant de notre vie. Il était tard, et j'étais seule chez moi. En fait, j'étais seule chez moi depuis ce deux semaines. Horatio a eu la bonne idée de nous donner conger a tout les trois. Cependant, Nikita étant trop bouleversé par ce qui c'était passé en Russie, s'était quasiment enfermé chez lui. J'avais beau lui envoyé des textos ou de l'appeler, je n'avais aucune réponse et ca me brisait le coeur à chaque fois. Je sais qu'il ne veut pas me blesser, mais m'ignorer de la sorte me faisait énormément mal. Mais j'étais une grande fille alors je ne devrais pas trop m'en faire à ce sujet. Il avait besoin de temps. C'est ce que je me répète constamment depuis 14 jours. J'avais quelques nouvelles d'Andy ici et là. Il prenait bien le repos. Il avait déjà recommencer a fréquenter des filles, mais il m'appelait constamment. Lorsque je lui avais demandé, il n'avait toujours pas de nouvelles de Nikita.

Je sens l'herbe dans mon dos. L'herbe fraiche. Je regardais le ciel noir rempli d'étoile. Il était magnifique. Je me demandais toujours pourquoi arrivions nous à voir tant de chose, tant de lumière là-haut sans avoir la chance de les voirs de plus près ou de les toucher. Cela faisait parti des mystères de la vie. Cela ainsi que pourquoi le whisky et la tequila goutait aussi dégueulasse. Je me redresse et souffle les cheveux de devant mon visage en prenant la bouteille de whiskey qui trainait à coté de moi. Je l'avais acheter et elle était pleine. Maintenant, elle n'avait que la moitiée. Je lève la bouteille au niveau de mes yeux et je plissa ceux-ci. Comment la moitié avait pu disparaitre comme cela? Je hausse les épaules et bu à même le gouleau. C'était moi depuis deux semaines. Complètement morte de fatigue et un peu chaude à cause de l'alcool. Je n'arrivais pas à dormir adéquatement. En deux jours je dormais peut-être 4 heures? Quand on me demandait si j'allais bien je disais oui, mais en vérité, rien n'allait. Je revoyais sans cesse l'homme que j'ai tué de sang froid pour faire ma preuve, ses pleurs et ses cris de détresse. J'imaginais la réaction de sa femme, de ses enfants lorsqu'ils durent savoir que leur père et amant était mort, tué de sang froid. J'en avais des frissons. Je bu une autre longue gorgée et secoua la tête avec une grimace de dégout. C'était dégueulasse mais ca me faisait un peu de bien. L'alcool embrouillait mes pensées et m'empêchait de revivre ces cauchemard éveillés. Si se n'était pas du fort que je buvais, c'était du vin. En 1 semaine j'avais vidé trois bouteilles peut-être? Je ne comptais plus.

J'étais assise sur le bord de la piscine. Mes pieds touchaient l'eau, et j'avais des jeans shorts avec un simple chandail bourgogne. J'avais la bouteille dans les mains et je fixais l'eau. Je pensais à Federov, à son rire avant que je ne lui explose la tête avec mon arme. Mon échymose sur ma pommette avait quasiment disparu. Il ne me restait qu'un petit peu de mauve. Je soupira et déposa la bouteille sur le sol. Je passa ma main dans mon dos et en sorti mon arme a feu. Je l'observe un long moment, pensant toujours à Federov et à son sang qui recouvrait le mur derrière lui. Je pointa l'arme vers l'eau de la piscine, fermant un oeil pour tenter de viser. L'alcool dans mon corps m'empêchait de bien voir. Je soupire et tourna l'arme vers moi. J'observe le canon et eu un rire amer.

- "Ton père va être fier de toi" .

J'enlève le crin de sécurité et tien mon arme par la gachette. Je porte le canon à mon front, fermant les yeux doucement. Je me sentais vaciller.  Je descendis le canon doucement tout le long de mon visage. Je n'étais pas comme mon père, je ne l'étais jamais été. J'avais volé des vies contre mon gré. J'avais été piégée dans une vie que je n'appréciait pas. Je m'arrête au nez quelques secondes puis passa par mes lèvres. J'ouvris faiblement les yeux me rappelant la sensation que j'ai eu en lui enfoncant le canon dans le creux de la gorge puis descendit l'arme sous mon menton. J'étais un peu trop calme. Mon doigt caressa doucement la gachette et j'entendis crier mon nom en même temps que j'appuya.

Je ne pouvais pas supporter d'être touché; chaque main sur ma peau me rappelait les étincelles de douleur voyageant dans mon corps. Je me souvenais être faible, attaché à cette chaise et de permettre à ces gens de me blesser, de me dire les pires choses. Je me rappelais supplier Dieu que ce ne soit pas vrai. Ces souvenirs étaient brûlés, gravé dans mes rétines je ne pouvais pas les oublier et peu importe mes efforts, ils revenaient toujours avec une vengeance, plus claire, plus intense, si réel que je croyais presque être encore dans cette chambre froide et grise. Donc, je ne dormais pas, je regardais le plafond et vivais avec la brûlure de la fatigue dans mes muscles, avec la manière lente et paresseuse dont mon cerveau fonctionnait. J’étais constamment épuisé. La plupart du temps, je me sentais comme si je me déplaçais dans l'eau, mes membres lent et maladroit. Bien sûr, les souvenirs tourbillonnaient devant mes yeux, même éveillé, un kaléidoscope de douleur, de misère et de honte. Parfois, les rêves étaient si réels que je pouvais encore sentir la douleur, le goût métallique du sang sur ma langue. Chaque fois que l’on me touchait, je sursautais, comme si on venait de me brûler au fer rouge. Je ne voulais pas me rappeler à quel point il était facile de me briser. J’étais humilié et dégouté de moi-même. Personne ne devrait me toucher, j’étais une ruine.

Je m’étais distancié d’Andy et d’Amy. Je n’avais pas prononcé un mot depuis presque deux semaines. J’étais seul et j’étais pris dans ma tête incapable de m’évader de mes souvenirs. Je voulais guérir pour ne pas être un fardeau sur les épaules d’Amy et d’Andy. J’avais crus que prendre du temps seul m’aurait aidé, mais tout ce que j’avais accompli c’était de détruire ma lampe de chevet, faire un trou dans le mur de ma chambre, briser ma table à café et me fendre juste en haut du poignet.

J’étais mort de fatigue, et ma tête refusait de me laisser en paix. Je pris donc mes clés de voiture et descendit les escaliers de mon appartement. Conduire dans cet état n’était pas très brillant, mais le pire qui aurait pu m’arriver c’était que je me tue dans un accident de voiture et pour être honnête, se serait loin d’être la pire chose à m’arriver. Je conduisis jusque chez Amy, j’avais besoin de voir son visage, d’entendre sa voix, elle avait toujours réussi à m’apaiser et peut-être qu’avec elle je trouverais un peu de sommeil. Je garais ma voiture devant chez elle et du m’appuyer contre ma voiture, ma tête tournais. Depuis quelque jour, mon corps ne voulait plus suivre, j’étais à bout, mais je n’arrivais toujours pas à trouver un peu de paix dans mon propre esprit. Je cognais à sa porte et comme d’habitude, la trouvais déverrouiller. J’entrais chez elle et cherchais le salon des yeux à la recherche d’Amy. Elle n’était nulle part. Je fis le tour de sa maison, et ne trouvais aucune trace d’elle. Ne restais plus que sa cour à fouiller, si je ne la trouvais pas…alors j’ignorais ce qui se passerait en moi, ce qui se briserait pour toujours. Je poussais la porte menant dehors et la vis assis près de sa piscine, les pieds dans l’eau. Quelque chose clochait dans l’image que je regardais, mais mon cerveau épuisé et amorphe, mis quelques secondes avant de trouver quoi. Amy tenait son fusil contre son front. Je voyais sa main bouger et le fusil caresser doucement la peau de son visage. Mais qu’est-ce qu’elle foutait? Je m’approchais d’elle prêt à lui enlever l’arme des mains. Le fusil qu’elle tenait se pressa contre ses lèvres et je vis ses doigts bouger presque paresseusement pour presser sur la gâchette.

- Amy! Hurlais-je. Non...non,non,non!

Je courus la distance qui nous séparait et me laissais tomber à côté d’elle, je me fichais de la douleur qui montait dans mon genou (presque guéri). Avec les doigts tremblant, je retirais le fusil de ses mains. Il n’était même pas chaud…et elle, me regardait avec curiosité, comme si je n’étais pas vraiment là.

- Что, черт возьми, ты делаешь? Demandais-je d’une voix faible et sentant mon cœur battre dans tout mon corps. Qu’est-ce que tu fais Amy? À quoi tu joues?

Je jetais le fusil plus loin derrière moi et passais ma main dans mes cheveux.

Je ne comprenais pas vraiment ce qui ce passait. L'arme que je tenais dans mes mains c'était évaporé tellement rapidement. Je tourne la tête et vis Nikita agenouillé à coté de moi avec une panique énorme dans les yeux. Je fronce les sourcils en lâchant un petit rire. Mais qu'est-ce qu'il lui prenait?

- Qu'est-ce qui te prend Nikita? Pourquoi tu panqiues comme ça?

J'arrivais à parler quasiment normalement, mais je me sentais vaciller légèrement. Je me penche vers l'avant, vers lui et chuchota.

- C'était mon fusil. Horatio ne va pas être content s'il est brisé.


Je lui souris et prend la bouteille de whiskey qui était enrte nous deux et bu plusieurs gorgées. Je regarde la bouteille lorsqu'il n'y avait plus rien dans celle-ci et je soupira. Comment cet alcool faisait pour disparaitre comme ça aussi rapidement. Malgré mon incohérence, j'arrivais à voir que Nikita commençait à se calmer et arrêter de trembler. Je ne comprenais réellement pas pourquoi il paniquait de la sorte. Je retire mes pieds de l'eau de ma piscine et tenta de me lever avec beaucoup de difficulté et en riant. Lorsque je réussi à être debout et a stabiliser je le regarde en levant la bouteille vers lui.

- Désolé je ne sais pas pourquoi mais mes bouteilles n'arrêtent pas de se vider! Je pense que quelqu'un vient chez moi pour les boires. Ne bouge pas, je vais aller en chercher une autre.

Je souris et commenca à marcher tranquillement et en me concentrant un pied devant l'autre. C'était tellement difficile de marcher de l'herbe.

Un petit rire cristallin s’échappa de la bouche d’Amy puis elle fronça les sourcils, ses yeux un peu vitreux et très brillants. Mon cœur se calma et je fronçais les sourcils. Amy ne semblait se soucier de rien, elle avait un sourire joyeux aux lèvres et me demandait pourquoi je paniquais…Tu parles d’une question. Je ne savais pas si elle comprenait l’ampleur de la situation. Comprenait-elle ce qu’elle venait de faire? Je lâchais un grognement de frustration.

- Parce que tu avais un fusil contre la bouche Amy. Tu as appuyé sur la gâchette!

Parce que je t’aime Amy, qu’est-ce que je ferais sans toi? Qu’est-ce que j’aurais fait si ce putain de fusil avait été chargé? Je ne sais pas vivre sans toi…

Elle se pencha vers moi et mon premier instinct fut de m’éloigner. Je pris une grande respiration et la laissais s’approcher, je connaissais Amy, je l’aimais et je lui faisais confiance, je pouvais la laisser s’approcher de moi. Je plongeais mon regard dans le sien et je pouvais deviner combien d’alcool coulait dans ses veines. Elle me chuchota que c’était son fusil que s’il était brisé, elle aurait des ennuis…ou enfin, j’aurais des ennuis. Je n’étais pas tellement certains du message qu’elle espérait me faire passer. Je levais les yeux au ciel.

- Je le réparerais s’il est cassé. Dis-je sombrement.

Oh diable Horatio Caine! Je n’avais aucun intérêt pour ce qu’il avait à dire. J’avais terriblement envie de dormir, mais si je rêvais de nouveau…j’étais tellement épuisé de toujours revivre le même enfer. Je levais les yeux vers le ciel et observais les différentes teintes de bleus. C’était paisible à regarder, mes mains avaient lentement cessé de trembler et je me forçais à ne pas regarder Amy terminer sa bouteille de whisky. Elle se leva avec difficulté, manquant de tomber dans sa piscine à quelque reprise, mais finalement elle réussit à se tenir debout. Elle m’annonça avec suspicion qu’elle croyait que ses voisins, ou quelqu’un venait chez elle boire sa boisson. Elle s’éloigna vers sa maison en m’annonçant qu’elle allait chercher autre chose à boire.

- Amy non! Criais-je après elle, mais c’était peine perdue, elle était déjà à l’intérieur.

Je me laissais tomber contre l’herbe et soupirais. La gueule bois qu’elle allait avoir allé être monumentale.

J'ouvris la porte extérieur pour entrer dans ma cuisine. Une chance que la porte menait directement là car je ne crois pas que j'aurais été capable de faire le chemin plus loin. Je n'arrivais pas a garder mon équilibre. Je devais l'avouer, mais j'étais un peu saoule. Bon d'accord, disons beaucoup saoule. Je m'approche du comptoir et de l'étagère dans laquelle il y avait des bouteilles d'alcool. Je me mordis la lèvre et me mis sur la pointe des pieds pour atteindre la poignée. Cependant, je perdis l'équilibre et je du me retenir au comptoir pour ne pas tomber. Je soupira de frustration et tenta de nouveau d'attraper la poigner. Je la voyais bouger contre mon gré et je n'arrivais pas à l'atteindre. Je lâcha un grognement rauque et me laissa glisser jusqu'au sol et je croisa les bras. J'étais furieuse. POurquoi? Je ne saisi pas mais je savais très bien que j'étais furieuse. Je n'avais jamais réalisé à quel point j'étais une boule d'émotion lorsque j'étais saoule. Des larmes de colère se mirent à couler sur mes joues alors que mon visage était devenu maussade.

Quelques minutes plus tard, j'entendis la porte s'ouvrir et je vis Nikita entrer à l'intérieur. Lorsqu'il s'approcha de la cuisine et qu'il me vit, je détourne le regard sans essuyer mes larmes. J'avais toujours mon ego de ne pas vouloir pleurer devant lui. Je le senti sasseoir à coté de moi et je renifla.

- J'en peux plus Nikita! Je vais devenir folle si je reste encore toute seule aussi longtemps. Je ne suis pas capable d'ouvrir mon armoir parce que je suis trop trop trop petite! POurquoi personne ne m'a jamais dit que j'étais aussi petite?!

Je tourne ma tête pour le regarder. Je pouvais presque voir un sourire sur ses lèvres.

- C'est pas drole. J'arrive pas à atteindre l'armoir!


Je croisa les bras et fit la moue avec mon visage. J'avais beau être un peu saoule, j'arrivais à savoir que l'on se moquait de moi. Je réussi à jeter un regard et a analyser Nikita. Qu'est-ce qu'il faisait ici de toute facon? Ne s'avait-il pas enfermé chez lui et donné aucune nouvelle alors que nous avions besoin de lui? Quand j'avais besoin de lui en ce moment. Je n'arrivais pas à passé par dessus ce qui c'était passé, s'il continuait de me repousser de la sorte. Je voyais la distance à laquelle il s'était assis à coté de moi et je sentis mon coeur se briser. Je secoue la tête et camoufla mon visage dans mes mains.

- Je suis un monstre. C'est pour ça que tu te tiens loin de moi.. Je suis désolée! Je n'ai pas eu le choix de le tuer! Il fallait que je leur prouve que j'étais avec eux pour ne pas que je finisse morte! Ils ils m'ont forcé à faire ca! Pourquoi tu gardes tes distances comme ca ?? J'ai dis que j'étais désolée!

Je suivis le chemin qu'Amy avait pris plus tôt lorsqu'elle ne ressorti pas. J'ouvris lentement la porte qui menait à sa cuisine. Les lumières n'étaient pas allumés et Amy était appuyée contre le comptoir, des larmes de colère coulait sur ses joues et je me figeais. Elle se tourna vers moi et en pleurant m'expliqua qu'elle était trop petite pour atteindre la poigné de son armoire, qu'elle était simplement trop petite et que personne ne lui avais dit. Je ne pus m'empêcher de sourire, attendri. Elle fit la moue et croisa les bras, frustré et furieuse, m'expliquant que ce n'était pas drôle du tout. Je levais les bras en signe de soumission.

- Tu as raison, ce n'est pas drôle, je suis désolé. Dis-je doucement.

Elle pencha la tête légèrement et me fixa, comme si elle essayait de lire dans mes yeux. J'ignorais ce qu'elle y trouverait. Je ne m'attendis pas du tout aux mots qu'elle me jeta au visage. Est-ce que je croyais qu'elle était un monstre? Pour l'amour de Dieu! Jamais de la vie. Je comprenais pourquoi elle avait tué Fedorov, je n'étais pas dans une position pour la juger sur ce qu'elle avait fait, j'avais fait pire dans ma vie. Je secouais la tête de droite à gauche, si je m'étais éloigné... Ce n'était pas à cause d'elle. Je ne voulais pas lui avouer cela alors qu'elle risquait de ne souvenir de rien demain, mais la situation l'exigeait...je ne pouvais pas ne pas lui donner de réponse.

- Oh...Amy, non. Dis-je.

Je fermais les yeux et soupirais.

- Je ne me suis pas éloigné de toi pour ce que tu as fait à Fedorov. Amy...Je ne...Je ne supporte pas que l'on me touche, j'en ai mal au cœur, c'est comme si l'on venait de me marquer au fer rouge à chaque fois... Je suis incapable d'oublier...je...je n'en dors plus. Les cauchemars ne me laisse pas tranquille...je revis encore et encore cette...ma dernière rencontre avec Fedorov...

J'étais à bout de souffle après avoir laisser tout cela sortir, j'avais l'impression que j'avais dû forcer ma voix à sortir, comme si avouer ma douleur avait été physiquement difficile.

- Tu es saoule, tu devrais prendre des advils et un verre d'eau.

Je pris un verre dans son armoire et le rempli d'eau. Je lui tendis et m'éloignais vers la salle de bain où se trouvait la pharmacie d'Amy. Je sentais qu'elle me suivais en essayant de ne pas s'accrocher contre les murs. J'observais les bouteilles de médicaments et pris les analgésiques. J'en pris deux et les posais dans la main d'Amy.

- Voilà. Tu n'as pas à dire quoique se soit à propos de ce que je t'ai dis. Mais sache que je ne te vois pas comme un monstre. Je ne voulais pas être un fardeau pour toi.

Je posais doucement ma main dans le creux de son dos et la guidais jusqu'à sa chambre. Elle insista pour se changer, ici et maintenant, alors je me tournais pour lui laisser un peu d'intimité.

Elle s'étendit sur son lit et je m'assis sur le bord, je n'osais pas m'étendre avec elle.

Je ne m'attendais pas a une reponse de sa part, mais le fait qu'il men aille donné une me fit du bien. Je hoche doucement la tete en essuyant mes larmes. Je ne sais pas si jallais me rappeler de tout cela le lendemain, puisque j'avais de la difficultee a me souvenir pourquoi jetais allée dans la cuisine, mais le fait qu'il se confia me fit enormement de bien. Je le regarde se lever et decide de fsire de meme en me tenant contre le comptoir pour m'aider. Je regarde le verre qu'il me donne avant de le prendre avec un peu trop de precautions comme s'il s'agissait d'un bebe naissant. Je le porte doucement a mes levres en en echappant quelques flaques. Je tourne la tete un peu trop vite lorsqu'il se dirigea vers les escaliers, et cela m'etourdi. Je decide de le suivre en essayant de ne pas foncer dans tout ce qu'il y avait et pour etre sincere, cetait une peine perdue. Je du foncer dans au moins un mur lors de mon ascension jusqu'a la salle de bain. Je regarde Nikita fouiller dans ma pharmacie et fixa les deux comprimés qu'il mavait mit dans les mains. Quelque chose me dit que je ne devais pas prendre de medicaments mais je hausse les epaules et les avala avec le restant d'eau, celui qui n'avait pas tombé, dans mon verre. J'eus un frisson lorsque Nikita posa sa main dans le bas de mon dos. Ca faisait tellement longtemps que je n'avais pas eu de contacte physique avec quelqu'un, et surtout avec Nikita. Il etait mon petit-ami malgre tout. Je le laisse me guider dans le corridor et dans les escaliers, surtout dans les escaliers parce que ma tete commencait a tourner enormement et je voyais embrouille devant moi. Alors il fallait oublier d'essayer de monter les escaliers comme une grande fille. J'étais saoule et je redevenais une adolescentes immatures.Je tourne la tête vers Nikita alors que nous marchions vers la porte de ma chambre et je lui fis un sourire. Je du me raccrocher à son bras puisque je perdis mon équilibre.  En arrivant dans ma chambre je decida de me changer. Je me dhesabilla ignorant Nikita qui me suggérait de me changer dans la salle de bain. Je n'étais pas vraiment pudique lorsque j'étais sobre alors je l'étais encore moins avec beaucoup d'alcool dans le corps. Je mis des shorts noires et une camisole blanche. Je monte et  m'installe dans mon lit, sans mettre de couverture. J'avais chaud, extrêmement chaud. J'attendais que Nikita vienne se coucher avec moi et fus surprise lorsqu'il se contenta de s'asseoir sur le bord du lit à coté de moi.  Je fronce légèrement les sourcils.

- Tu ne viens pas te coucher? Je t'es fais une grosse place juste pour toi!

Je lui montra la place à coté de moi un peu trop fièrement. Comme je vis qu'il ne réagissait pas vraiment, je soupire et prendre doucement sa main dans la mienne pour lui montrer que je ne voulais pas lui faire de mal.

- Nikita, as-tu déjà pensé que c'est parce que tu t'empêche les contactes humains que tu n'arrive pas à passer par dessus tes blessures? Je veiux dire, je veux dire que c'est comme trop manger puis après avoir eu mal au ventre et été malade ben on se remet à manger quand même parce que si on s'en empêche on va rester malade et la ces pas beau à voir et et et... l'important c'est que tu comprennes. Arrête de combattre et laisse toi une chance d'apprécier.

Je le regarde et fis un petit sourire. J'etais peut etre saoule, mais pas stupide. Je venais de faire une comparaison qui n'avait absolument aucun sens, mais je savais qu'il arriverait à comprendre mon point de vue. Il y arrivait toujours. Je presse doucement ses doigts et lorsqu'il se decida enfin a venir s'etendre, avec moi dans ses bras, je porte ma main à ses cheveux et me mis a  les caresser doucement pour qu'il puisse relaxer et s'endormir paisiblement. Je savais qu'il aimait ca lorsque je passais ma main dans ses cheveux. Il avait toujours aimé ça même quand il essayait de ne pas le faire paraitre. . Je senti mes yeux se faire lourds. Je murmura que j'étais un messe à l'oreille de Nikita et  m'endormi peu de temps apres.


- Gbnnnnnnnnnnnnn..

Ce fur la premiere chose que je dis en me reveillant. Le soleil était tellement brillant dans le ciel que j'en avais mal aux yeux. Il plombait directement sur mon énorme lit douillet. Jetais dans mes couvertures, la tete en desordre sur l'oreiller et je voyais le petit verre avec l'aspirine a l'interieur qui petillait dès que j'ouvrais les yeux. Je n'avais aucune idee de pourquoi j'avais autant mal a la tete. Je savais juste que j'avais mal et que javais un gout amer dans la bouche. Comme un gout d'alcool de la veille. Je gémis une nouvelle fois en portant ma main à ma tête. J'entendis un rire proche de moi et je releve la tete pour voir nikita à coté de moi. Je depose brusquement ma tete contre l'oreiller en metant la couverture par dessus ma tete. J'étais surprise de le voir avec moi comme ça, mais disons que j'avais trop mal à la tête pour y réfléchir ou le questionner en ce moment sur ce sujet là.

- Qu'est-ce qui c'est passé? Pourquoi jai aussi mal à la tête?