My baby shot me down (Amy/Andy)

Je ne voulais qu'une chose et c'était de dormir pour oublier où j'étais, oublier que Amy était ici et risquait de se faire tuer si elle se faisait reconnaître. Je retirais mes souliers et laissais mon manteau tomber sur le plancher du hall. Je m'étirais et baillais. Si je pouvais dormir, les choses me sembleraient sans doute moins horrible. Je venais à peine d'entrer dans la petite cuisine lorsque j'entendis quelqu'un frapper frénétiquement à ma porte. Je me figeais, je ne connaissais personne ici. Je me retournais pour aller répondre à la porte. Je fronçais les sourcils en voyant Amy sur le pas de la porte. Je l'observais un long moment avant de réaliser qu'elle était ici pour une raison et qu'elle voulait sans doute entré. Je clignais des yeux et l'invitait à entrer. Je me demandais sur quel coup de tête elle avait décidé de courir dans St-Pétersbourg sans manteau...au mois de février.

- Assois toi. Je vais préparer du thé, tu as l'air glacée. J'ai quelque couverture au salon.

L'appartement était petit mais au moins, il y faisait chaud. Je pouvais voir Amy s'asseoir sur le divan et s'enrouler dans les deux couverture de laine que j'avais acheter en arrivant ici. Mes mains tremblaient alors que j'essayais de tenir la théière pour la remplir d'eau. Frustré, je soupirais. Je n'arrivais pas à calmer le tremblement de mes mains, je ne me rappelais plus la dernière fois que j'avais dormi. Je manquais d'échapper nos deux tasses en me rendant au salon. Je posais la tasse la plus remplie devant Amy.

- Je suis désolé. Dis-je en essuyant un peu de thé ayant déborder de la tasse. Je suis comme un mort vivant en se moment...je n'ai pas dormi depuis...depuis au moins 30 heures...je ne sais plus. Pourquoi était tu ici déjà?

Je m'appuyais contre les coussins du divan et observais Amy, elle ne semblait pas dans son assiette...elle semblait nerveuse, un peu paniquée. Enfin, elle devait l'être pour affronter l'hiver Russe sans manteau.

Je fus tellement soulagée lorsqu'Andy me laissa finalement entrer dans son appartement. J'étais glacée. Je mourrais de froid, littéralement. J'avais tout de même couru dans la froide nuit de la Russie pour retrouver Andy. Je ne savais pas du tout ou je devais aller alors j'aurais très bien pu juste geler sur le bord de la route. En entrant, je ferme les yeux quelques secondes. L'air était si chaude! Si confortable. Je m'ennuyais énormément de Miami. Les belles journées chaudes et humides, je les adorais maintenant. Je me contente de le suivre et m'arrêta au divan et prit tout de suite les couvertures qu'il avait mentionnée. Le plus au chaud que je pouvais être, le mieux j'allais être. Je m'assois en indien et observe Andy préparer du thé. Je le voyais trembler. Je ne pouvais pas dire s'il s'agissait de fatigue ou de ce que Federov lui avait fait. Je soupire et le remercie lorsqu'il dépose ma tasse devant moi. J'appuis immédiatement mes mains contre les parroies de cette tasse et soupire de bonheur.

- Merci ... Ne t'inquiète pas, je... c'est de ma faute de débarquer comme ça a l'improviste mais nous avons un gros problème..

Je lève ma tasse et la porte à mes lèvres pour y boire l'infusion de thé très délicatement. Je sentis la chaleur passer de ma bouche et couler dans ma gorge pour me réchauffer le ventre. Cela faisait tellement de bien lorsque nous étions gelé! Je soupire et dépose la tasse sur la petite table. Je tourne ensuite la tête vers Andy les yeux graves.

- Il est ici. Nikita est ici et Federov l'a.. il euh il l'a su et maintenant il l'a amener je ne sais pas trop ou et j'ai figée. Je n'ai pas été capable de faire quoi que ce soit. Il semblait perdu! Je veux dire il m'a vu sans vraiment me voir! On ne peut pas le laisser comme ca! Il va le tuer! et et et et

Je passe une main dans mes cheveux pour essayer de me calmer. Il était très tard et je voyais bien qu'Andy n'avait pas la tête à ça. De toute facon, nous étions trop fatigués pour penser à un plan ou quelque chose pour lui venir en aide. Notre corps avait une limite et nous l'avions atteinte. Je baisse les yeux vers les couvertures dans lesquelles j'étais emmitouflée.

- Est-ce que tu aurais un chandail ou u Hoodie que je pourrais t'emprunter pour dormir?

Je m'invitais carrément chez lui, mais il était hors de question que je retourne dehors dans cette cochonnerie blanche. De toute facon, je savais également que ca n'allait pas le déranger. Je le remercie lorsqu'il me tend quelque chose et alla me changer ne gardant que mes sous-vêtements et le chandail. Je m'installe sur le divan pour lui laisser son lit. Je ne voulais tout simplement pas prendre trop de place. Je m'installe et ferma les yeux pour essayer de dormir un peu pour pouvoir aider Nikita.

Le hic, c'est que chaque fois que je fermais les yeux, je voyais le visage de mes amis meurtris ou ensanglanté par les coups de Federov. Je me réveillais toujours en sursaut en entendant des cris d'aide d'eux. Je n'arrivais pas a fermer l'oeil. Quelques fois, ça pouvait être l'homme auquel je lui avais enlevé la vie d'une facon barbare quelques heures plus tôt. Je ne savais pas combien d'heures avaient passés depuis que nous nous étions couché, mais il était rendu très tard et je pouvais sentir qu'Andy dormait 'paisiblement'. Je me redresse et m'asseois sur le divan en soupirant. Je regarde la tasse de thé qui avait refroidie et décide de me lever. Je m'approche de sa chambre et j'ouvre la porte sans faire de bruit. Je m'approche de son lit doucement hésitante mais finalement, je vais me coucher avec lui et me blotti contre lui.

- Je n'arrive pas a dormir..

Andy était pour moi une famille, lui et Nikita était ma famille. Je le considérais comme mon grand frère. Et je savais parfaitement que pour lui, j'étais comme une petite soeur. Nous étions toujours là l'un pour l'autre lorsque ça n'allait pas.

Mon cerveau disjoncta lorsque les mots d'Amy me parvinrent. Je n'arrivais pas à leur donner un sens, je l'observais en fronçant les sourcils. Nikita était ici...Nikita Volkov avait mis les pieds dans le pays qui cherchait à lui faire la peau. Nikita Volkov était venu en Russie pour nous sortir de là, même si c'était signer son arrêt de mort. Je clignais des yeux et en laissant échapper un gémissement de désespoir, je passais une main dans mes cheveux défait.

- Tu plaisantes j'espère? Dieu du ciel Nikita...

Tout venait de dégénéré, si Fedorov avait mis la main sur Nikita, qui sait combien de temps nous avions pour le trouver? Cela venait tout changer, les choses venaient de se transformer en course contre la montre et je n'avais pas assez de force en se moment pour me battre contre qui que se soit.

- Je propose que demain dès la première heure nous commencions à former un plan, pour l'instant nous n'arriverons à rien...enfin dans mon cas je n'arrive même pas à mettre de l'ordre dans mes pensées.

Amy sembla d'accord et hocha la tête. Je retournais à ma chambre et fouillais dans ma valise pour un chandail de laine que je passais à Amy. Pendant qu'elle se changeait j'emmenais au salon plus de couvertures et quelque oreillers. Cette soirée me semblait irréelle. Je marchais dans le petit couloir vers ma chambre et me retournais, la situation était loin d'être idéale, j'aurais sans doute du prendre le divan et lui offrir mon lit, mais je voyais qu'Amy essayait de se faire petite. Je me changeais assez vite, des joggers et un polard, j'étirais les manches par dessus mes jointures. Je m'écrasais sur mon lit la face la première, trouvant à peine la force de me glisser sous les couvertures. J'avais mal partout, j'allais avoir des bleus partout. Je fermais les yeux et écoutait le vent se heurter contre ma fenêtre.

Je rêvais que j'étais perdu dans la neige et que plus j'avançais, plus la neige se tachait de sang, je criais le nom d'Amy et de Nikita, mais toujours, il n'y avait que de la neige. Je sentis une chaleur confortable contre mon dos et je soupirais de soulagement. Lorsque je réalisais que cette chaleur n'était pas une partie de mon rêve, j'entrouvris les yeux et vis Amy. Je clignais des yeux pour me réveiller et l'écoutait alors qu'elle m'expliquait qu'elle ne parvenait pas à dormir. J'enroulais les bras autour d'elle et j'attirais contre moi. Je fermais les yeux et retombais endormi.

Je fus conduit dans plusieurs couloir, on me fit descendre plusieurs escaliers, la lumière diminuant à chaque fois. Je pouvais déjà sentir le côté de mon visage ou l'on m'avait frappé enfler. La plupart des agents qui me tenaient par les bras, m'étaient familier, nous avions sûrement fait notre entraînement ensemble. Fedorov ouvrit une grosse porte métallique avec une petite grille au haut de la porte. On aurait dit une cellule, mais il s'agissait en fait d'une grande pièce, toute grise. Je compris immédiatement ce qui se passerait. Je donnais un de coude dans le visage de l'homme à ma gauche et senti son nez se briser contre mon bras. Il me lâcha et je profitais du moment pour envoyer mon genou dans le ventre de l'autre homme qui me retenais. La femme derrière moi pointa son arme vers moi et Fedorov soupira.

- Всегда так драматично. Secoua-t-il la tête.

Je relevais le menton et fixais Fedorov, il me dégoûtait.

- Tu sais pourquoi tu es ici, n'est-pas mon garçon?

L'homme à qui j'avais cassé le nez, me frappa derrière les genoux et je m'effondrais arrêtant ma chute avec mes mains. Je sentis une main me prendre par les cheveux et me forcer à regarder Fedorov dans les yeux.

- Tu es un chien Volkov. Грязный сукин сын. Après tout ce que j'ai fait pour toi? Вот как вы погасить мне ? По предает меня ? Я научил вас лучше. J'ai fait de toi tout ce que tu es aujourd'hui.

- Dans ce cas je n'ai rien à te remercier.

Alexeï accompagné d'un jeune agent posa une grande bassine d'eau devant moi et j'eus envie de tuer Fedorov, c'était tout ce que je désirais en se moment.

- Étranglez-le. Ordonna Fedorov. Voyons voir combien de temps il tiendra avec cette petite bouche de salaud.

Les mains rude d'un des agents se posèrent sur mon cou et pressèrent contre le creux de ma gorge. Lorsque ma vision s'embrouilla, on força ma tête sous l'eau. J'avais beau me dire de ne pas paniquer, je pouvais sentir l'eau dans mes narines et dans ma bouche, l'air quitter mon corps. Des points noirs dansaient devant mes yeux et lorsque je crus m'évanouir, on me tira la tête par les cheveux et lorsque l'air rempli mes poumons, je toussais, ma gorge était en feu.

Ils recommencèrent le même manège, encore et encore et encore.

J'aurais d'horrible marque dans le cou et ma voix serait faible pour des jours.

Comment est-ce que j'allais trouver Amy et Andy si j'étais pris ici?

1. Toujours si dramatique.
2. Un sale fils de pute.
3. Voici comment tu me remercie?
4. En me trahissant?
5. Je t'ai mieux appris.

J'ouvre les yeux et je réalise que j'ai dormis beaucoup plus longtemps que ce que je voulais. J'avais réussi à m'endormir après peut-être deux heures à essayer de penser à autre chose, mais chaque pensée, chaque rêve me ramenaient vers sur Federov et ce qu'il pouvait faire à Nikita. Mon cerveau ne me laissait pas tranquille quelques minutes pour que je puisse m'endormir. Alors ouvrir les yeux et voir le soleil et ses rayons dans la pièce me fit sursauter. J'étais toujours dans la chambre d'Andy mais lui n'y était pas.  J'étais heureuse d'avoir des amis beaucoup plus grand que moi puisque leurs chandails me font des jaquettes et donc que porter des pantalons était optionnel. Je me lève du lit et attache mes cheveux en une queue de cheval vraiment laide. J'ouvre la porte de sa chambre et traverse le couloir jusqu'à la cuisine ou il était déjà, avec une tasse entre les mains. Je fronce légèrement les sourcils.

- Est-ce que ça va?

Nous étions tout les deux épuisés, mais je voyais bien qu'il l'était beaucoup plus que moi. Il avait rencontré Federov et Dieu seul sait ce que ce monstre avait pu lui faire. Et j'allais comprendre s'il ne voulait pas en parler. Il y avait plusieurs choses que je n'avais pas mentionné à eux lorsque je du leur parler de ma rencontre avec Federov dans le vieil immeuble à Miami. Je m'asseois sur le comptoir à coté de lui et passe doucement ma main dans ses cheveux. Je baisse le regard.

- Alors, quel est le plan?

Je ne pourrais pas dire combien de temps, nous avions passé à essayer de faire un plan pour réussir à retrouver Nikita à l'intérieur du Kremlin et aussi réussir à en sortir sans mourir ou sans être blessés. Nous savions tout les deux que de sortir de là avec Nikita n'allait pas être une tâche facile et que l'un de nous , si ce n'est pas tout le monde, allait avoir mal d'une quelconque façon.  

- Je sais qu'il y a un seul garde qui a la clée de toutes les portes. Alors si on arrive à la lui prendre sans s'en rendre compte, on va pouvoir réussir à ouvrir les portes sans activer des alarmes. Si on arrive a le localiser, je pourrai faire diversion et pendant ce moment là tu pourrais lui prendre les clés.

Je m'étais réveiller beaucoup plus de bonheur que je ne l'aurais souhaiter, mais j'étais aux aguets ici et je n'arrivais à baisser ma garde, dormir était une chose quasi impossible. Je décidais de ne pas réveiller Amy et de me diriger à la cuisine. J'allumais l'antique machine à café en espérant qu'elle ne fasse pas trop de bruit. Je ne mis rien dans ma tasse de café, je le laissais noir dans l'espoir qu'il efface la fatigue de mon corps. Je m'assis à la table de cuisine et fixais le jeu d'échec en pauvre état qui était posé sur le bord de la fenêtre. Comment sortir Nikita de cet enfer? Nous ne savions même pas s'il se trouvait encore au Kremlin. Nous aurions besoin de fouiller. Je bus une gorgée de café et me levais pour prendre la planche d'échec. Je la posais devant moi et étudiais les pièces. Si nous trouvions Nikita, dans quel état serait-il? Devrions nous le trainer ou serait-il capable de nous suivre? Je pris la reine et la bougeais sur la planche, éliminant un des fous noir. Le Kremlin était immense, mais je savais pour l'avoir vu, qu'une porte se trouvait à l'arrière du bâtiment, caché et donnait sur la rue. Je pris un pion que je bougeais pour bloquer une tour. J'entendis derrière moi les pas de Amy, doux contre le plancher. Je pris ma tasse de café et en but une grande gorgé. Elle me demanda si j'allais bien. Bof, il faisait froid, j'avais des bleus sur chaque centimètre de mon corps et je n'arrivais pas à dormir.

- Je ne me suis jamais porté mieux. Dis-je en souriant. J'adore la Russie. Dis-je avec sarcasme.

Amy pris place sur le comptoir de cuisine et passa sa main dans mes cheveux, sa faisait tellement de bien de sentir la douceur de quelqu'un, je n'en pouvais plus de me faire frapper pour tout et pour rien. OK, je me faisais frapper parce que je ne contrôlais pas ce qui sortait de ma bouche et je les faisais chier et je les insultais. Quand même. J'avais penser à notre plan près de toute la nuit après que Amy m'eut rejoins dans mon lit. J'avais quelques idées, mais pas de plan.

- Je sais qu'au première étage se trouve une porte condamnée, personne ne l'utilise, elle mène directement à la rue, elle est à l'arrière du bâtiment. Je crois aussi qu'on va devoir fouiller le Kremlin. Je ne sais pas du tout où ils pourraient l'avoir emmené.

Je savais que nous étions tout les deux nerveux de nous retrouver dans une telle situation, mais nous ne pouvions pas abandonner Nikita. Ce n'était pas une option. Amy proposa que nous vollions la clé passe partout d'un des gardes. Sa je n'aurais aucun problème à le faire.

- Je suis complètement d'accord, voler la clé est notre meilleure chance...mais nous devons localisé Nikita avant.

Nous nous habillèrent, paresseusement, voulant savourer la chaleur de nos pyjamas. Je redoutais le momenr de sortir. Dans la rue, je réalisais qu'il avait neigé beaucoup plus que je l'avais crut durant la nuit. Je soupirais, j'avais oublié que je n'avais toujours pas prouver ma loyauté à Fedorov...

- Je te promet que quoique Fedorov me demande, je ne ferais pas de mal à Nikita, ni à toi.

Je reste assise sur le comptoir à écouter Andy parler de ses idées. Je hoche la tête machinalement lorsqu'il mentionne la porte arrière qui était condamnée. Il fallait avouer que ça allait être un bon moyen de sortir rapidement du Kremlin. En plus, cela voulait dire que les gardes allaient surement prendre plus de temps pour nous poursuivre là. Si cette section était condamnée, il ne devait pas y avoir de surveillance contrairement aux autres recoins qui eux, étaient complètement rempli de caméra et de gardes.

- Ça va être notre meilleure chance pour sortir de là.

Nous continuons à élaborer un plan pour réussir à aller jusqu'à trouver Nikita. Comment allions nous le trouver? Nous ne pouvions pas du tout le savoir. Il pouvait être extrêmement blessé ou capable de se déplacer. Il n'y avait qu'Andy qui aurait la force de le soulever et encore. Nikita était un homme assez massif. Un russe en gros. Je descend du comptoir et ramasse mes vêtements de la veille pour aller me changer. C'était un simple jeans et un chandail à manche longue bourgogne. Nous allions sortir, mais j'arrête Andy avant qu'il ne tourne la poignée.

- Euh... Andy.

Lorsqu'il me regarde, je croisa faiblement les bras sur mon ventre. Je n'avais pas mon manteau. Il était au Kremlin dans la bibliothèque. Il ne fallait pas oublier que j'étais venue du Kremlin jusqu'à chez Andy en chandail, dans l'hiver russe. Je me mordis la lèvre. Je ne voulais tout de même pas retrouver la froideur que j'ai ressenti plus tôt.

..

- Je hais l'hivers. Je hais la neige oh et je hais le froid.

Je rentre mon cou dans le creux de mon manteau. Il était un peu trop grand, mais c'était beaucoup mieux que de geler sur tout le chemin jusqu'au Kremlin. Les rues étaient enneigées. En marchant, il devait en avoir pour au moins 40 cm de neige. Peut-être que pour les russes ce n'était rien, mais pour moi, la neige montait jusqu'à mes genoux. Pas vraiment mais ce n'était pas loin. Je soupire et observe Andy marcher en silence. Je repensais à ce qu'il m'avait dit avant de sortir de son appartement.

- Andy, si jamais il fallait que tu choisisses entre Nikita ou moi..

Je soupire et regarde la neige au sol. Je ne savais pas comment formuler quoi que ce soit. C'était quelque chose de difficile. Je me doutais bien que Federov allait manipuler l'un de nous. Par la mort de l'autre..

- Je veux que tu choisisses Nikita.

Je m'arrêtais, mes bottes s'enfonçant dans la neige, je ne me tourna pas pour faire face à Amy, je choisi de fixer l'horizon. Je ferais tout pour que la situation n'en vienne pas à cela. Je ne saurais supporter devoir choisir entre Amy et Nikita. Je soupirais lourdement.

- Je ferais de mon mieux. Dis-je. Si les choses tourne pour le pire alors je...je choisirais Nikita. Seulement si je ne peut pas vous choisir tout les deux.

Nous continuèrent notre chemin et je n'arrivais pas à arrêter mon cœur de serrer dans ma poitrine. Je risquais de perdre Nikita et Amy. Je ne crois pas que nous aillons été aussi en danger avant. Mon manteau était trop grand sur Amy, mais au moins elle ne frissonnait pas. J'avais mis quatre chandail de laine un par dessus l'autre et passé à Amy mon manteau, je sentais le vent, mais je n'avais pas trop froid. Si nous ne nous dépêchions pas, je finirais par ressentir le froid jusque dans mes os. Nous nous rendirent au Kremlin et Fedorov nous accueillis dès l'instant où nous mirent le pied dans l'immense bâtiment.

- J'espère que tu es prêt à me montrer ce que tu as dans le ventre. Me dit Fedorov les mains derrière le dos, droit comme un général d'armée.

J'étais nerveux de savoir comment Fedorov réagirait en voyant Amy qui se trouvait derrière moi.

- Mademoiselle Williams, un plaisir de vous revoir. Je crois avoir une surprise qui vous plaira.

Je fronçais les sourcils, je ne croyais pas que nous avions la même signification du mot surprise. Je pris la main d'Amy dans la mienne et la gardais près de moi. Nous furent conduis dans une multitude de couloir et je restais très près d'Amy sentant son épaule contre la mienne et sa main dans la mienne. Je me sentais mieux en la sachant près de moi. La lumière diminua à chaque étage que nous descendirent. Fedorov posa sa main contre une porte métallique et se tourna vers nous.

- Канадский собака, dans cette salle, tu réponds à mes ordres, je suis l'autorité suprême, désobéis et je jeterais ton corps dans la Neva. понимать ?

Je serrais la mâchoire et hochais la tête. Amy à mes côtés semblait se méfier de se qui se trouvait de l'autre côté de cette porte. Je retenus mon souffle lorsque la porte s'ouvrit. Une chaise de bois était placé au centre de la pièce, un homme y était ligoté et sa tête était penché. J'eus envie de vomir. Nikita.

- Williams, viens par ici, nous allons observez le spectacle ensemble. Alexeï! Emmène nous des chaises et de la vodka. Alexeï qui était paresseusement assis sur le sol avec un livre se leva en haussant un sourcil élégamment et fit un clind'oeil à Amy.

Fedorov étendit le bras et pris presque délicatement la main d'Amy, je fus forcé de la laisser aller avec ce barbare. Il ne se tourna même pas pour me regarder, mais j'entendis très bien ses mots.

- Casse lui les doigts.

En soupirant, je m'avançais vers Nikita, un bleu énorme s'étendait de sa joue gauche à sa mâchoire. Ses lèvres étaient tachés de sang et son cou portait la marque d'étranglement. Il sembla confus de me voir. Il tenta de prononcer mon nom, mais sa voix était faible et très rauque.

J'avais envie de pleurer, je ne voulais pas faire de mal à Nikita. Je fermais les yeux et me concentrais sur ma tâche.

Le chemin jusqu'au Kremlin se fit assez rapidement. Il commençait réellement à faire froid. En ouvrant la porte, je retire le manteau d'Andy et lui redonne. Nous venions à peine de rentrer que je m'arrête brusquement lorsque mon regard croise celui de Federov. Je ne croyais pas avoir à me retrouver face à Federov si rapidement. Je dégluti silencieusement en restant un peu en retrait derrière Andy. J'étais trop évidente à reconnaitre. Ils devaient tous me connaitre déjà. Ma couverture devait être dévoilée. Son sourire lorsqu'il me regarda me donna des frissons dans la colonne vertébrale. Je fronce les sourcils lorsqu'il me parla d'une surprise. Lorsque je l'ai vu la veille, il venait de capturer Nikita. Alors je me doutais bien que la "surprise" ne pouvait être qu'un Nikita amoché. Je voulais soutenir son regard pour lui montrer que je n'avais pas peur de lui, mais mon regard ce baissa de lui même. Je ne supportais pas cet homme. Pas depuis ce qu'il m'avait fait dans ce vieil immeuble. Je sentis la main d'Andy dans la mienne et je serre doucement ses doigts. Je la sentais trembler et je savais très bien qu'il avait aussi peur que moi. Seulement, il était capable de ne pas le montrer.  Je me laisse trainer en suivant et en restant très près d'Andy. Je ne voulais pas m'éloigner de quelques centimètre. Peut-être qu'il n'attendait que ça, de nous séparer.

En entrant dans la salle, je du me retenir pour ne pas courir pour retrouver Nikita. Il avait l'air mort! Complètement vidé de vie. Je le regardais assis sur la vieille chaise de bois. Il avait l'air de souffrir et ça me faisait tellement mal! Nous nous étions couché alors que lui devait avoir souffert. Un énorme sentiment de culpabilité m'envahi. Nous avions été lâche tout les deux et avions laissé Nikita souffrir. Je réprime un sanglot. Ce n'était pas le bon moment pour laisser aller les émotions. Surtout pas en présence de Federov et... Alexei! Je ne l'avais pas vu assis sur le sol. Je le regarde se lever et lorsqu'il me fait un clin d'oeil, je serra les dents. C'était de l'insolence pure. Comment quelqu'un ayant eu des sentiments pour une autre personne pouvait adorer la voir souffrir? Ces hommes étaient cruels. De véritable monstre.  Je tenta tout de même de jouer le jeu lorsqu'il m'appela par mon nom de famille. Il fallait que je tente de rétablir ma couverture. Peut-être qu'il allait me croire et figurer que j'étais une infiltrée au sein du CSI pour mon père.

- C'est Locarelli.


Je voulais le frapper, voir même le griffer lorsqu'il me prit la main. Je ne voulais pas le toucher. Je réprime un sacre et lorsqu'il m'attira vers lui, je dus lâcher la main d'Andy à contre-coeur. Je ne voulais pas regarder le "spectacle", je ne voulais pas boire de la vodka. Je ne voulais pas être assise avec Federov. Je tenta d'enlever ma main de la sienne, mais il me tenait bien fermement. Il me forca a m'asseoir sur la chaise et passa un bras au dessus de mon épaule me tenant fermement contre lui. C'était surement pour m'empêcher de me lever et de sauver Nikita. En voyant Andy s'approcher de Nikita, je lâcha un " Non Andy! " qui fut bloqué par la main de Federov contre ma bouche. Il n'allait pas vraiment faire ça? Andy n'allait pas vraiment casser les doigts de Nikita pour Federov? Il ne pouvait pas faire ca!

Je flottais dans se nuage de douleur depuis tellement longtemps que j'avais perdu toute notion de temps, j'aurais ou être ici depuis des siècles comme quelques minutes. J'avais encore l'impression d'avoir la tête sous l'eau, je sentais encore l'eau contre ma peau. Amy et Andy était ici, quelque part et si Fedorov les trouvaient et leur faisait du mal, je me transformerais en ouragan. J'avais commis une erreur de débutant, je m'étais aventuré dans la gueule du loup avec ma garde baissé. J'en payais le prix maintenant. Alexei était assis devant moi depuis un certain temps, lisant un vieux livre sur les bonnes manières. J'entendais des éclats de voix, mais je n'arrivais pas à les reconnaître. Un homme s'agenouilla devant moi et je mis quelques secondes à replacer les cheveux dorés et le regard turquoise qui m'observait. Andy? Il était loin d'être aussi impeccable qu'à l'habitude. J'ouvris la bouche pour prononcé son nom, mais un pauvre murmure fut tout ce qui s'échappa de mes lèvres. Je remarquais l'absence soudaine d'Alexei et l'apparition de Fedorov et d'Amy. Je fronçais les sourcils.

- A...An...Andy. Dis-je après plusieurs essaies. Que...

La douleur me traversa tout le corps alors que les doigts agiles de Andy disloquèrent les miens. Je me mordis les lèvres et les mains tremblantes j'essayais de me tenir loin de lui.

- Non... Dis-je la voix étouffée et rauque.

Le regard d'Andy était vide et il disloqua un autre de mes doigts. Je fermais les yeux, ma respiration accélérant. Qu'est-ce qu'il faisait? 

- Andy...Le suppliais-je. 

Il aurait du profiter de l'occasion pour tirer Fedorov! J'étais venu ici pour le chercher! À la place, Andy se tourna vers Fedorov et attendit que mon ancien suppérieur lui fasse signe de continuer. Andy aurai du me reconnaitre, me parler, me rassurer. 
Il aurait du
Il aurait du...
Il saisit les trois doigts intactes de ma main droite et les disloqua d'un coup sec. J'en eu le souffle couper et je laissais échapper un gémissement rauque de douleur. 

Et Amy...qu'est-ce que Amy faisait? Ma main tremblait et la douleur voyageait jusqu'à mon coude. Je posais les yeux sur Amy, je voulais trouver un peu de courage en la regardant. Je comptais sur elle pour arrêter Fedorov puisque Andy semblait nous avoir trahi. Elle ne fit rien pourtant, elle semblait froide, détachée. Je laissais tomber un petit soupire triste.

- Malenk'ii feyerverk...Je ne...je ne comprend pas...

Fedorov semblait satisfait, mais ses yeux en demandaient plus. Amy posa les yeux sur moi, mais ce n'était pas le regard que je connaissais, que j'aimais. 

- Son genoux gauche. Ordonna Fedorov. 

Je compris en entendant mon supérieur...que j'étais vraiment seul.

Je tremblais à chaque cri de douleur de Nikita. Je n'arrivais pas à supporter sa douleur. Andy était réellement en train de lui casser les doigts un à un. Je ne comprenais pas. Il pouvait tenir sa couverture, mais au point de faire du mal comme ça à Nikita? Je secoue la tête et détourne le regard. Je ne voulais pas regarder. Je voulais que tout se termine. Je voulais partir, sortir de cette pièce. Je voulais retrouver ma chaleur de Miami et ma petite maison douillette. Je ne voulais plus faire tout ça. Je ne le supportais pas. La main de Federov aggripa mon visage et me força à regarder la séance de torture. Être victime de torture et l'observer était bien différent. J'entendais la voix de Nikita. C'était une voix que je n'avais jamais entendue sortir de la bouche de Nikita. Il était faible et suppliant. Il était blessé et désespéré. Mon regard croisa celui de Nikita lorsqu'il murmura quelque chose. Je n'avais pas compris de quoi il s'agissait, mais son regard me montrait très bien qu'il croyait que j'allais réagir à tout ça. Je me contenta de serrer les dents. Il fallait le mettre en sécurité et moi essayant d'embrocher Federov n'allait pas l'aider.

Je tourne vivement la tête vers Federov. Lui casser le genou? N'en avait-il pas assez? Il devait l'avoir torturer toute la nuit et il voulait continuer. Je me redresse furieuse.

- Tu n'en as pas assez?! Tu es dégueulasse!

Le rire qu'il fit me donna des frissons dans le dos. Je le regarde se lever face à moi et je dus lever la tête pour le regarder. Il devait faire quasiment deux têtes de plus que moi. Je ne lâcha pas son regard pourtant. Je n'allais pas le laisser faire du mal à Nikita. Pas cette fois.

" Williams, tu sembles avoir oublié le plaisir que nous avons eu à notre dernière rencontre. Je ne crois pas que tu veux remettre ça, n'est-ce pas? "

Il me caressa la joue et je tape sa main pour l'enlever.

- Ne me touche pas Federov! Je ne suis pas une Williams! Je suis une Locarelli.

Je fulminais de rage. Je sentais mon sang bouillir. Je ne pourrais pas dire la dernière fois que j'avais ressenti ce que je ressentais présentement, mais je savais que ça pouvait être dangereux. La dernière fois, c'était en Italie, sous le service de mon père et croyez-moi que le sang avait couler. C'était comme ça qu'il me faisait faire sa sale besogne.

- Je te jure que tu vas regretter tout ce que tu as fais! Tout ce que tu lui as fait. Je vais m'assurer que chaque parcelle de ton corps souffre. Tu vas me supplier d'arrêter.

Je me retourne et marcha jusqu'à la porte pour sortir. Je ne pouvais pas supporter cette scène plus longtemps. Je ne pouvais tout simplement plus rester proche de lui. Je marchais rapidement dans le corridor pour trouver un endroit ou me calmer. Je sentis quelque chose couler sur ma lèvre supérieur et en passant ma main, je remarque que je m'étais mise à saigner du nez. Je réussi à ouvrir une porte quelques corridor plus loin et puisque c'était un bureau vide, je ferma les volets et barra la porte. Je garde les lumières fermées et pris un mouchoir pour éponger le sang. Je tremblais de partout. La colère était tellement intense. J'ai passé tellement de temps à refouler toute ces émotions pour ne pas devenir celle que j'avais été auparavant. Je m'écrase sur le sol en laissant mon dos glisser et ramena et laissa les larmes couler.

Violence graphique

J'entendis Amy derrière moi, ses cris et ses protestations me brisais le cœur, nous savions tous que Fedorov n'était pas le genre d'homme à tenir ses promesses, si je n'exécutais pas parfaitement ses ordres, il tuerait Nikita, Amy et moi aussi. Je me retournais un instant pour voir Amy se lever sous le regard amusé de Fedorov, elle quitta la pièce et je me retrouvais seul avec Nikita qui m'observais, ses yeux bleus remplis, de trahison.

- Huntington, je ne le répèterais pas, son genoux gauche. M'ordonna Fedorov.

Je soupirais et posais la main sur le genou, Fedorov n'avait pas spécifier ce qu'il voulait que je fasse, je pouvais donc tordre les règles. Je pinçais les ligaments croisés derrière le genou de Nikita et je lui tords le genou de mon autre main. Le gémissement de douleur de Nikita me fit trembler les mains. Je voulais m'excuser, mais une foulure était de loin meilleur qu'une fracture. Nikita avait les yeux fermés et son menton tremblait, des larmes coulant sur ses joues. Fedorov se leva et me prit par les cheveux, me forçant à le regarder.

- Ne te retiens pas, il ne mérite aucune gentillesse. Grogna Fedorov.

De la crosse de son fusil, il me frappa contre la tempe et je sentis la douleur dans ma tête comme un courant électrique. Je pouvais sentir le sang chaud et épais couler contre mon oreille. Fedorov me tendis un couteau et déchira le chandail de Nikita.

- Marque le.

J'observais la lame et la seule chose que j'avais envie de faire c'était de la jeter à bout de bras.

- Qu'il se souvienne et que tout le monde sache qu'il est un traître

Je me penchais vers Nikita et la main tremblante, j'appuyais la lame contre sa clavicule et pressais, juste assez pour briser la peau. Le rouge de son sang était intense contre la pâleur de sa peau. Je me mordis les lèvres et ne pu empêcher les larmes de couler contre mes joues. Je traçais le T, en prenant soin de ne pas enfoncer la lame assez loin pour laisser de cicatrice. La mâchoire serrée et la main tremblante, j'essuyais mes larmes du revers de ma main. J'étais dégouté par ce que je faisais, mais j'aimais mieux que se soit moi à la place d'Amy, ou encore pire Fedorov. Je sentais sous ma main les muscles dans les épaules de Nikita trembler. Mon R était tremblant et je n'osais pas rencontrer le regard de Nikita. La lame glissa contre la peau fine de sa clavicule, un A droit et propre.

- Please forgive me. Murmurais-je entre mes dents.

Sa allait être douloureux, le creux de la gorge de Nikita était déjà sensible de s'être fait étrangler. Je ne voyais que de la confusion dans les yeux de Nikita, pleins de question. Je traçais le I en vitesse et je le sentis fermer les yeux et lentement, s'évanouir.

-Bon assez de plaisir pour aujourd'hui, nous reprendrons demain. Annonça Fedorov.

Je voulais dire à Nikita que je reviendrais le chercher, que je n'avais jamais voulu lui faire de mal, que je l'avais fait parce que Fedorov menaçait de nous tuer tous et surtout, parce que je ne pouvais supporter qu'Amy aille à lui faire du mal. Je sortis de la salle, Fedorov à mes côtés, il me donna  tape sur l'épaule avec un hochement de tête formelle. Je volais son trousseau de clé alors qu'il se pencha vers moi.

Une fois seul dans le couloir, je courus, je courus jusqu'à ce que je sois dehors, l'air glacial remplissant mes poumons. Je vomi dans la neige et la tête tournant, je m'appuyais contre le mur.

Tout le monde me détesterait maintenant, je méritais réellement d'aller en prison. La porte principal s'ouvrit et avant même de me retourner je savais qu'il s'agissait d'Amy. Je lui tandis les clés que j'avais volées avant d'éclater en sanglot, pressant mon bras contre ma bouche pour m'empêcher de crier.

Je n'arrivais pas à enlever les cris de douleur de Nikita de dedans ma tête. C'était la seule chose qui passait en boucle. Je ne pouvais pas supporter qu'on doivent lui faire du mal pour le ramener avec nous. Federov était un monstre et il en sera toujours un. Je me lève du sol et soupire en essuyant le reste de mes larmes du revers de la main. La dernière chose qui fallait que je montre est ma faiblesse. Pourtant, Federov le sait très bien que ma faiblesse c'est mes proches et il sait très bien s'en servir. Je m'approche de la porte et l'ouvre tranquillement en essayant d'empêcher mes mains de trembler. Je jete un bref regard pour voir s'il y avait quelqu'un et par chance il n'y avait personne.

Je sors de la pièce ou j'étais et commence à marcher dans le corridor. Je devais sortir d'ici, aller retrouver Andy à son appartement, s'il y était et faire le point sur tout ce qui c'était passé. Andy allait être traumatisé de ses gestes envers Nikita. Je ne crois pas qu'il allait même se le pardonné de lui avoir fait souffrir tant de souffrances. En tournant le coin, je me heurte sur un torse et en quelques secondes, je me retrouve en train de valser contre le mur. Je tombe lourdement au sol et perds ma respiration pour plusieurs secondes. En toussant, je tente de me relever, mais la personne qui m'avait lancé me prit par le bras très fortement et douloureusement. Je lève les yeux et je compris qu'il s'agissait de Federov. Il ne semblait pas du tout de bonne humeur. Il me tira dans une pièce un peu plus loin et m'asseois brusquement sur une chaise face a une table ou il y avait plusieurs outils. Des ciseaux entre autres et des produits chimiques.

" Tu sais ce que je fais à ceux qui me désobéisse? "

Il me prit le visage dans sa main en serrant très fort. Je lâcha une plainte de douleur et j'entendis un ricanement de sa part.

" Tu n'es plus en amérique ma chérie. Tu vas devoir te convertir ou sinon je connais des hommes qui adoreraient avoir une gamine dans leur dortoir."

Il me répugnait. Je le regarde attraper les ciseaux qui étaient sur la table devant nous et il se metta derrière moi. Il passait doucement la lame contre mon cou me laissant des coupures ici et là. Je sentais la douleur monter en moi et les picotements de mon sang contre ma peau. Il tira mes cheveux brusquement et d'un coup de ciseau coupa. Je sentis la pression de mes cheveux diminuer. Il se remit devant moi et me passa les ciseaux sur mon visage passant très près de mes yeux.

" En ce moment je te fais une faveur. Mais désobéi une autre fois et tu vas te retrouver comme ce cher Volkov. Peut-être même pire."

Je lui cracha au visage. Je voulais qu'il comprenne que je n'avais pas réellement peur de lui. Je ne vis pas la gifle arrivée et les plusieurs autres coups. Je pouvais cependant sentir le bleu se former contre ma pommette. Il sorti de la pièce en lancant les ciseaux contre le mur.. Je repris ma respiration et réussi à me lever malgré mes jambes endoloris. Je me vois dans le reflet du miroir de la pièce et je dus retenir un haut le coeur. Je fouilla partout jusqu'à ce que j'y trouve une tuque recouverte de poussière. Je me la met sur la tête et sorti de la pièce. Je tremblais davantage. Je devais à tout prit sortir d'ici, retrouver Andy et sortir Nikita et retourner en Amérique. Je cherchais plusieurs corridors à la recherche d'Andy mais sans succès. Il devait être retrouner chez lui.. Je soupire et dès que je sors dehors, j'entendis quelqu'un sur ma gauche.

- Andy!

Je m'approche en courant et attrapa les clés qu'il me lanca. Je reste paralysée lorsque je l'entendis pleurer à chaude larmes. Je ne l'avais jamais vu aussi destabilisé. Je me mordi sla lèvre ne pouvant pas retenir mes larmes moi non plus et le prit rapidement dans mes bras pour lui montrer que j'étais là. Je passais doucement ma main dans ses cheveux pour l'appaiser. Lorsqu'il se calma, je regarde ses yeux baignés de larmes avec les miens vitreux.

- On doit partir. On ne peu pas rester ici plus longtemps. Ils vont nous tuer. On doit retourner chercher Nikita et... et on va rentrer chez nous.

Amy me serra dans ses bras et je m'accrochais à elle. Lorsque je cessais de paniquer, je sentis l'air froid traverser les chandails de laine que j'avais empilés un par dessus l'autre. Les bras toujours autour d'Amy, je soupirais et calmais les battements de mon cœur. J'avais eu tellement peur qu'Amy me déteste. Je savais que nous ne pouvions pas rester ici. Nous devrions aller chercher Nikita et nous éclipser. Nous n'étions pas dans le meilleur des états, j'avais des bleus partout et le côté de mon visage était maculé de sang. C'est alors que je réalisais qu'Amy avait quelque chose de changée. Je fronçais les sourcils. Doucement je retirais sa tuque. Ses cheveux avaient été grossièrement coupé, les mèches n'étaient pas égales partout. Ils frôlaient le milieu de son cou.

- Mais qui t'as fait sa? Demandais-je en passant une main dans ses cheveux.

Je savais que nous devrions retourner à l'intérieur, d'ailleurs mes doigts commençaient à se glacé. Au moins nous avions les clés maintenant. C'était triste que ce pays soit si dure, parce qu'il était très beau, au contraire des gens que j'y avais rencontré. Après une éternité, nous bougèrent et nous éloignèrent du mur. Nous n'attenderions pas, nous iriont sortir Nikita de là, maintenant.

- Je vais aller déverrouiller la porte à l'arrière du bâtiment. Essaie...essaie de guérir Nikita qu'il soit en mesure de sortir d'ici, je vous rejoindrais.

Une fois dans le Kremlin, je m'éloignais vers la porte condamnée, elle se trouvait dans un coin reculé, les gardes ne s'aventuraient pas dans ce couloir, mais passait devant régulièrement. Je réalisais que nous aurions un petit bout de chemin à faire pour se rendre à cette porte. Je me rendis sans trop de problème. La déverrouiller par contre fut plus difficile. Mes mains tremblaient un peu, mais je parvins à entendre la porte grincer et un courant d'air s'infiltrer. Je me cachais dans l'ombre en attendant que la garde passe et aussitôt que la voie fut libre, je courus dans les escaliers jusqu'à la salle d'interrogation où se trouver Nikita.

Se soir nous ne serions déjà plus ici.

Je repris doucement la tuque qu'Andy m'avait enlevé de sur ma tête et la remis à sa place. Je ne répondis pas à sa question. C'est après quelques minutes que nous bougeons du mur de l'immeuble. Je laisse Andy partir quelques secondes avant moi. Je croise faiblement les bras dans le froid de l'hiver russe. Je ne savais pas à quoi je devais m'attendre dans la pièce ou nous étions quelques temps plus tôt. S'il fallait que j'essaie de le guérir pour lui permette de sortir plus facilement d'ici, je n'imagine pas ce qu'Andy avait du lui faire sous le regard de Federov. Je ferme les yeux quelques secondes et la première chose que je vis fus le regard trahi de Nikita. J'eus un énorme frisson et m'engagea dans le Kremlin. Il allait nous en vouloir. Beaucoup. En fait, je ne savais pas du tout comment Nikita allait réagir envers nous après tout cela.

Je m'engage dans les couloirs en direction de la pièce de torture ou se trouvait Nikita. Je ne me rappelais pas exactement de l'endroit, mais j'arrivais à reconnaitre les corridors dans lesquels Federov nous avais fait marcher pour se rendre là. Ça me pris quelques minutes et j'étais devant les énormes escaliers de béton qui menait dans un corridor beaucoup plus sombre. Je descendis silencieusement les escaliers et me retournais constamment pour vérifier si je n'étais pas suivie.  En arrivant au bas de celui-ci, il n'y avait plus que de vulgaire néons qui illuminait le corridor. Je voyais le reflet métallique de la porte au fond. C'était la seule et elle était profond dans la terre. C'était parfait pour ne pas entendre crier les prisonniers. Je sentis un haut-le-coeur et je chassa cette pensée de mon esprit. J'avais l'impression, en marchant vers la porte métallique, que le corridor s'allongeait à chacun de mes pas. Comme si elle s'éloignait. Je remarqua, en m'accotant contre le mur glacial, que j'étais étourdite. Je porte ma main à ma pommette et je me rendis compte qu'elle était énormément sensible. Je pris quelques respirations et continua mon chemin jusqu'à la porte.

Je ne pouvais pas le cacher. J'avais peur de voir ce qui ce trouvait de l'autre côté de la porte. J'avais peur de retrouver Nikita ensanglanté et mort sur la vieille chaise de bois. J'avais peur d'avoir trahi l'une des seules personnes qui tenait tant à moi dans la sienne. Je ne pouvais pas dire comment Nikita allait réagir puisqu'il croit qu'Andy et moi étions des traitres. Andy l'avait torturé et je n'avais rien fait pour l'en empêcher. Nous ne pouvions pas agir, il y avait Federov et il allait nous tuer tout les trois si l'un de nous tentait quoi que ce soit. Je soupire et dépose ma main contre la poignée de la porte. En la tournant doucement, je fus assez surprise qu'elle n'était pas vérouillée. J'ouvre doucement la porte et regarde à l'intérieur. Je voyais très bien la silouhette de Nikita au centre de la pièce. Cependant, je ne voyais personne d'autres dans la pièce. J'en conclu qu'ils n'avaient pas peur que leurs prisonniers se sauvent. J'entre dans la pièce et referme la porte derrière moi. J'allume la faible lampe qu'il y avait sur le bord de la porte. Elle illuminait la pièce, mais elle restait tout de même plongée dans une noirceur épeurante. Je cherche dans la pièce quelque chose pour servir de bandage et je trouva rapidement dans une vulgaire boite de bois, des rouleaux de bandages et de l'alcool.  Je prends la boite et m'approche de Nikita, hésitante.

Je ne savais pas réellement pourquoi j'étais si hésitante à m'approcher de Nikita. J'avais peur qu'il me rejette, ça c'était certain et je ne crois pas que je pourrais lui en vouloir s'il le faisait. Je dépose la boite à ses pieds et me penche légèrement pour le regarder. Je ne pouvais pas voir s'il respirait. Puisque sa tête était penchée sur le coté, j'avais accès à son cou. Je porte mes doigts pour y vérifier son pou. Je retiens ma respiration jusqu'à ce que je sente son coeur battre. Je ferme les yeux de soulagement. Il était vivant! Il respirait! Je sentais un énorme poids s'enlever de mes épaules. Je m'agenoux devant lui et détacha ses mains de sur la chaise. Il avait d'immense marque a cause des cordes. Je dégluti et pris l'alcool et un bandage. Il saignait beaucoup. Je jette un faible regard vers son visage endolori. J'espérais qu'il soit trop dans les vapes pour sentir l'alcool sur ses plaies ouvertes. J'en verse une petite quantité et après l'avoir épongée, j'enroule le bandage contre son poignet. Je fais la même chose pour son autre poignet et ensuite, je m'attarde aux doigts cassés. Je me mordis la lèvre alors que je tentais de bander ses mains pour qu'il n'ait pas trop mal. Cependant, je sentais mes mains trembler tellement fort que je n'arrivais pas à mettre le bandage correctement. Je retenais mes larmes. C'était tellement affreux. Dire qu'il avait vécu ça la majorité de sa vie et que maintenant il l'avait vécu à nouveau par notre faute. Je ne pourrais jamais me pardonner de ne pas être intervenue. J'étais tellement concentrée à bander ses mains que je n'avais pas remarqué qu'il avait faiblement ouvert les yeux. Le moment ou je le remarquais, c'est lorsque je sentis ses doigts meurtri prendre ma main et la serrer faiblement pour l'arrêter de trembler. Je lève les yeux vers son visage. Je sentis mon menton trembler mais je devais essayer de garder la tête froide. Du moins jusqu'à ce que nous soyons tous en sécurité.

- Tout va bien aller, on va rentrer à la maison.

Je me força à enrouler les derniers morceaux de bandage sur son autre main et à son épaule ou Andy y avait marquer "traitre". Je cru voir Nikita retomber dans les vapes puisque sa tête s'était déposer et qu'il avait refermé les yeux. Je me redresse et enlève doucement des mèches de cheveux qui était mouillées de son visage. Il avait l'air si fatigué, si ... briser. Je ne pouvais même pas savoir si Nikita sera toujours le même après cette mission. Pourquoi est-ce qu'il était venu ici? Il savait très bien que c'était signer son arrêt de mort. Il savait très bien que Federov l'aurait attendu à l'entré. Je baisse le regard et je caressa doucement sa joue bleutée et me mordis la lèvre. Je dis en laissant échapper un petit sanglot.

- Je suis désolée..

La porte derrière moi s'ouvrit et je me retourna renvalant mes émotions.