Quand l'envie nous fait baver [Andy/Nikita]

Je dépose ma bouteille d'eau sur le comptoir à côté de moi et je vois un Andy pas tout à fait réveiller marcher dans ma cuisine. Je souffle sur la mèche de cheveux qui me tombait dans le visage et tourne la tête pour l'observer se démener pour se faire un café. Je n'avais pas les gadgets de café technologique comme les fameuses machines Keurig ou Tassimo. Je n'avais pas vraiment besoin de cela puisqu'un bon café classique avec un peu de lait, de crème et de miel faisait amplement l'affaire pour moi. Andy était un peu plus fancy côté café mais ça ce n'était pas vraiment mon problème à ce point. Je le vois sortir deux tasses de mon armoire et les déposer sur l'îlot au centre de ma cuisine.  Je tombe de nouveau dans mes pensées pendant quelques secondes jusqu'à ce que j'entendes la voix d'Andy dire mon nom. Je reporte mon regard vers lui tout en prenant la tasse de café qu'il me tendait.  Je fronce légèrement les sourcils et me décide à prendre une gorgée du liquide brûlant. 

- Qu'est-ce qu'il y a? 

Je n'étais pas particulièrement fâchée contre Andy. Il avait fait de son mieux pour m'aider. Je lui en étais reconnaissante. Il n'aurait jamais du sortir de son camion sans son casque, certes, mais il était trop tard. Nikita, par contre, j'étais en colère contre lui. Il avait complètement vidé le bar de l'enchère dans la galerie et parce qu'il était trop saoul, il n'avait pas rempli son rôle de backup comme il le devait. J'aurais mis ma vie entre ses mains, n'importe quand. Mais maintenant, je me trouvais un peu retissante à faire cela. S'il avait flanché une fois, il le pourrait de nouveau. Je fronce les sourcils au commentaire d'Andy. Il ne m'avait pas tout dit? 

- Andy... Qu'est-ce qui ce passe? 

S'il y avait quelque chose que je devais savoir et qu'il ne m'avait pas dit, j'allais être en furie. Depuis la Russie, j'étais assez réticente à faire des missions d'infiltrations. On peu parler d'un faible traumatisme. C'était affreux en Russie et mon cerveau s'imagine que toutes les autres missions allaient être comme cela. C'est inévitable après l'expérience que j'avais vécue avec Federov. Autant pour moi, que pour Andy et Nikita. Alors s'il y avait eu une informations importante pour la mission que je n'avais pas été mise au courant... Je fis le saut en entendant un énorme bruit qui venait de l'étage. Je descend de mon comptoir et regarde Andy. Je soupire de frustration lorsque je compris que ce n'était que Nikita qui s'était levé. Il allait avoir un sacré hangover. Je suivis Andy paresseusement jusqu'à l'étage. Je n'avais pas vraiment envie de voir dans quelle état se trouvait Nikita.  Il allait surement être amoché un max puisqu'il avait également reçu une portière dans le visage.  J'arrive finalement au cadre de porte de ma propre chambre à coucher et je vois un burrito de couverture avec les cheveux de Nikita qui sortaient au bout. Je m'accote contre le cadre de porte et me mords la lèvre pour ne pas dire de bêtise.  Nikita n'avait réellement pas l'air de bien aller mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être en colère contre lui. 

Je fronce les sourcils lorsqu'il affirme ne pas se souvenir de la soirée d'hier. Il ne se souvenait absolument pas de ce qui c'était passé? Ça me fâcha presqu'un peu plus. Je vis l'ecchymose sur son front et c'était très gros.  Si Nikita vomissait sur mon tapis, il allait être celui qui nettoie.  Je secoue la tête et je vais dans ma salle de bain pour ouvrir la pharmacie. Je fouille pour trouver ma bouteille d'aspirine. Je remplis également un verre d'eau et y met l'aspirine dedans. Je retourne dans ma chambre et tends le verre à un Nikita nauséeux. Je m'assoie sur le bord du lit et regarde Andy. 

- Ce que tu as fais hier soir, c'est l'imbécile. 

Ça avait sorti tout seul de ma bouche et je vis le choc dans le visage de Nikita à mes mots. Il fallait que sa sorte. Je soupire et tourne finalement mon regard vers Nikita. 

- Je comptais sur toi! Tu étais supposé être mon backup et me protéger au cas ou quelque chose tourne mal mais au lieu de faire ça, tu as vidé le foutu bar au grand complet! 


Je me lève en soupirant et en me passant les mains dans mon visage. Il fallait que je me taise. Je renifle et décide qu'il fallait que je descende dans la cuisine. Je me rapproche de la porte et je jette un regard à Andy. Je soupire. 

- Si jamais vous me cherchez, je vais être dans mon salon. 

Me réveiller avait été pénible, la lumière était brutale et me faisait mal au yeux, ma tête semblait sur le point d'exploser et je sentais ma tête enflée, j'avais l'impression qu'elle était quatre fois sa taille normale. Mon estomac protestait à chaque petit mouvement que je faisais. Je me rappelais avoir bu pour me détendre... Et puis je me rappelais le serveur, il m'avait tellement fâché que j'avais...pris beaucoup de verre. À entendre Andy parler j'avais vider le bar de la galerie d'art en entier. La dernière fois que je m'étais saoulé de la sorte, j'avais dix sept ans et je venais de me faire tirer dessus par les italiens pour s'assurer que je ne parlerais pas de l'assassinat des Andrews. Amy me fourra un verre d'eau dans les mains sans vraiment me regarder et s'assis sur le bord du lit. Je ne comprenais pas tout ce qu'Andy me disait, mais si je me fiais à lui...je m'étais royalement planté hier soir. Comment avais-je pu être si négligent? Laissé Amy aux mains de Bertolez sa ne me ressemblait pas. Cela expliquait les regards noirs qu'Amy me lançait. Faire exploser la galerie d'art par contre me ressemblait plus. La couronne de pissenlit expliquait pourquoi j'avais une tonne de fleur jaune dans les cheveux et dans les draps. Chanter du Nicki Minaj...étrange, mais pas improbable. Embrasser Andy? Est-ce que c'était pour ça qu'il m'avait frappé avec la porte de la camionnette?

- Je vais être malade. Dis-je en essayant de me relevée sans trop de douleur.

Amy quitta la pièce et nous avertit qu'elle serait au salon si nous avions besoin d'elle. Je ne me sentais pas solide sur mes jambes, donc je n'aurais pas pu essayer de la retenir même si je l'avais voulu. Andy soupira lourdement et je fermais les yeux alors que mon estomac se noua douloureusement. Je me trainais à une vitesse d'escargot au toilettes, le verre d'eau d'Amy dans la main. Andy me suivit, l'air embêter, comme s'il était mon garde malade. J'ouvris la porte de la salle de bain, déposais mon verre sur le comptoir et me laissais tomber sur le carrelage, assis devant la toilette. Je n'eus que le temps de me pencher avant de vider tout le contenu de mon estomac. La vodka était vraiment une terrible alliée. Mon visage était couvert d'une sueur froide, même si je me sentais bouillant de fièvre. Mon estomac était agité de spasme m'obligeant à me pliée en deux pour arrêté les nausées. Je laissais échapper un petit gémissement de douleur et continuait de me vider les tripes. Andy me lança une débarbouillette froide pour me rafraîchir le visage. Je me la mis dans le cou. Je vomis jusqu'à ce que je me sente vide et que ma tête soit lourde et tourne beaucoup. Je sursautais en sentant les mains d'Andy dans mes cheveux. Je me retournais misérablement vers lui. Il enlevait les pissenlit que j'avais dans la tête.

- T'es pas mon frère. Maugréais-je sans articuler. Arrête. My life, my hair. No touche.

- Oh shut up. Me dit-il sans chaleur.

Je le laissais faire et m'accrochais au bol de toilette en boudant. Mon estomac commençait à se calmer, mais ma tête elle restait douloureuse, comme si quelqu'un l'avait frapper à coup de massue la veille. Quoique une portière de camionnette n'était pas très différent.

- Je suis désolé. Soupirais-je. De t'avoir embrassé.

Je n'avais jamais cru un jour devoir m'excuser à Andy pour l'avoir embrassé. Il sourit, l'air gêné et balaya le tout du revers de la main.

- Ne le refait plus c'est tout. Je t'aime beaucoup Nikita, mais pas comme ça. T'es pratiquement de la famille. Et ne fait plus sauter de pièce d'art. Sa me fend le cœur de penser à toute ses toiles qui ont péri hier.

- Mhhhh. Hochais-je la tête. Ma tête me donne envie de mourir.

- Sa...sa c'est peut-être ma faute. Avoua-t-il.

Je me hissais maladroitement sur pied et m'appuyais sur le comptoir pour prendre le verre d'eau et l'aspirine qu'Amy m'avait donné. Juste assez pour ne pas que je meurs. Quelle générosité. Je le bus d'un coup et mon estomac se serra, je plissais le nez et pressa mon poing contre ma bouche pour ne pas être malade. Je me brossais les dents avec la brosse à dent que j'avais éventuellement laissé chez Amy. Andy se mordit la lèvre l'air coupable. Je me retournais ma brosse à dent dans la bouche.

- Quoi? Demandais-je. Le goût de la pâte à dent me donnais mal au cœur.

Andy eut un petit rire nerveux et je fronçais les sourcils, même si cela me donna mal à la tête.

- J'ai merdé. I fucked up really bad. Avoua-t-il.

- Andy...Dis-je en avertissement.

- Je voulais faire chier Caine! Se défendit-il en levant les mains. Mais je...je connais un peu Bertolez...genre personnellement...dans le genre j'aurais pu remplir une déposition contre lui mais je l'ai pas fait.

Je pris son bras et sorti de la salle de bain, posant ma brosse à dent dans le porte brosse à dent. Je le trainais derrière moi et fis mon chemin jusqu'au salon. Je me postais devant Amy. Je me doutais que je devais avoir l'air d'un figurant dans Walking Dead avec mes cernes et mon teint livide, en plus de la bosse énorme que j'avais sur le front. Elle ne sembla pas plus enthousiaste de me voir.

- Dis moi que t'étais pas au courant qu'Andy connaissait Bertolez et qu'on était pas obligé de prendre cette mission? S'il te plait.

Je vis la surprise sur le visage d'Amy et son regard meurtrier se posa sur Andy.

J'étais descendue au salon parce que je ne supportais pas vraiment de regarder Nikita être malade de la sorte. En fait, je ne supportais pas de m'avoir fait laissée à mon propre compte avec Bertolez et j'avais décidé de le bouder. J'étais une très grande boudeuse dans la vie. Oui Oui. Mais j'étais quand même fâchée. Je voulais qu'il comprenne que ce n'était pas du tout correcte ce qu'il avait fait et irresponsable de se saouler durant une mission. Je descends les marches tranquillement et je m'approche de mon énorme divan avant de simplement me laisser tomber par dessus. J'étais littéralement écrasée sur celui-ci et je tendis le bras pour attraper le premier livre que je vis sur ma table basse. Je ne me rappelle plus quand j'avais commencé à le lire, mais je savais que je ne l'avais pas du tout terminé et qu'il prenait tranquillement la poussière sur ma petite table. Je soupire et l'ouvrit là ou mon signet me dictait de continuer. 

Je pouvais entendre Nikita être malade à l'étage. Entre nous, ça me fendait énormément le coeur de l'entendre se sentir aussi mal. Je voulais monter à l'étage, le prendre dans mes bras, lui frotter le dos et prendre soin de lui pour qu'il se repose. En même temps, je voulais tout simplement l'encastrer dans un mur pour la veille. Les deux émotions en même temps étaient étranges. Je ne savais pas vraiment comment gérer cela. Au moins, Andy était resté avec Nikita et je savais que je pouvais compter sur lui pour s'occuper de Nikita. Enfin... je devrais? J'essaye de me replonger dans mon livre mais je n'y arrivais pas. J'étais épuisée et j'entendis des bruits de pas dans mes escaliers. Je lève la tête curieuse et je vois Nikita se planter devant moi en tirant Andy avec lui. Je fronce les sourcils. Qu'est-ce qui ce passait pour que Nikita et Andy soient si agité de la sorte? Je voyais beaucoup de culpabilité dans le visage d'Andy. Je tourne la tête vers Nikita lorsqu'il me demande si j'étais au courant de la connexion entre Andy et Bertolez. Non... 

- For fuck sake Andy! Pourquoi tu n'as pas dit à Horatio que tu pouvais faire une foutue déposition contre Bertolez ?! 

Andy aurait pu, dès le début, faire une simple déposition écrire contre Bertolez et on aurait pu s'éviter une mission d'infiltration qui tourne mal, comme d'habitude! Mais non. Non. Non. Non. Leur orgueil était beaucoup plus important. Merde! Je me redresse et me lève de mon divan. J'avais envie, maintenant, de les encastrer tout les deux dans un mur. Je me passe une main dans les cheveux et secoue la tête. Andy cibole! 

- J'espère que tu es au courant que j'ai faillis crever hier soir! J'ai faillis me faire exploser par une bombe! Et durant tout ce temps, il y avait TOI QUI TE SAOULAIS, dis-je en pointant Nikita, et TOI QUI AURAIT PU FAIRE UNE FOUTUE DÉPOSITION?!  


Je soupire de frustration. Pourquoi est-ce qu'il fallait qu'ils agissent en enfant la grande majorité du temps? J'allais crever bon sang! Je sentis une main sur mon bras et j'enlève celui-ci d'un petit coup sec.

- Ne me touche pas. 

Je secoue la tête de nouveau. J'étais furax. Je leurs en voulait, à tout les deux. Ils étaient ma famille, mais en ce moment, je voulais les enterrer six pieds sous terre. En même temps, Horatio aurait du lui demander puisqu'Andy était au CSI parce qu'il était informant criminel. Pourquoi est-ce que tout tournait toujours mal?

Je me tenais devant Amy, l'air mal à l'aise, évitant son regard. Je sentais son irritation et celle de Nikita. J'avais merdé, j'étais au courant! Je sursautais un peu en entendant la voix d'Amy aussi en colère et je grinçais des dents. Oui, j'aurais pu écrire une déposition, oui. J'aurais pu, mais entre écrire une déposition et sortir ma frustration sur Caine...j'avais fais le mauvais choix. Evidemment, il n'y avait pas de question là. Je fixais mes pieds. Je me sentais mal entre Nikita qui avait la marque de la porte de la camionnette tatoué dans le front et Amy qui essayait de me tuer avec ses yeux. Je soupirais. Si j'avais su 6 ans auparavant que Bertolez ne créerait autant de problème, j'aurais rebrousser chemin aussitôt qu'il avait complimenté mes toiles.

- Je sais! Je sais! J'ai fais une erreur. J'ai tout foutue en l'air. Dis-je tout bas.

Amy se leva exaspérée et passa une main dans ses cheveux, comme si ne pas se jeter sur moi pour m'arracher les yeux lui demandait un effort surhumain. Nikita ne disait rien. Il se tenait là, pâle et ayant toujours l'air malade, mais maintenant il avait l'air en colère en plus. Je soupirais lourdement.

- Je suis désolé. Dis-je.

Amy ne sembla pas du tout m'entendre. Elle me rappela qu'hier soir elle aurait très bien pu y passer. Si Nikita n'avait pas retarder le temps sur la bombe, nous serions mort. Et là Caine aurait été heureux. Il aurait danser sur ma tombe. Amy qui n'avait toujours pas digiré d'être abandonnée par Nikita, se tourna vers lui et se mit à crier, lui reprochant de s'être saouler. En entendant Amy crier, Nikita gémis de douleur et se bloqua péniblement les oreilles. Son mal de tête ne semblait pas s'améliorer. Parfait! Voilà qui me faisait sentir bien mieux. Amy tourna son attention sur moi et me gueula que tout ce que j'avais à faire c'était remplir une déposition. Je soupirais, les yeux ronds et haussais les sourcils. Je devrais peut-être laissé Amy seule? Elle ne voulait sans doute pas nous voir. Je ne pu m'empêcher de poser la main sur son bras, je voulais qu'elle me regarde, qu'elle comprenne que j'étais désolé.

Après avoir tout ruiné en Russie, voilà que je ruinais tout encore une fois. Je mettais constamment leur vie en danger, par mes mauvaises décisions. Amy se défit de moi en m'ordonnant de ne pas la touchée. Je laissais donc tomber ma main et me tenu au milieu de son salon, coupable et mal. Je pris une grande inspiration et passais une main sur ma nuque.

- D'accord...d'accord. Murmurais-je en la laissant s'éloigner.

Je savais que j'avais commis une gaffe, que j'avais mentis à mes partenaires et meilleurs amis, que je leur avais caché une partie de mon passé et que j'avais choisis de prendre la mission sans leur parler, sans leur donner de choix. J'avais été égoïste. Nikita après un moment eut l'air étourdis et s'assis sur le divan.

- J'ai fait une erreur, je ne vous ai pas tout dis et j'aurais du, je ne vous ai pas fait confiance et c'est mon erreur. J'ai mis vos vies en danger et je suis désolé.

Amy ne semblait pas vouloir de notre compagnie. Et Nikita ne semblait pas vouloir se trouver dans la même pièce que moi, mais il était trop mal en point pour se lever et m'abandonner. Je soupirais. J'avais blessé les deux personnes qui comptait plus que tout pour moi. Amy en soupirant de frustration s'éloigna et je m'assis près de Nikita. Je serrais un de mes poignets dans mes mains, pressant très fort. Je me sentais mal. Comme un enfant qui déçois ses parents, ou qui perd un ami. Je serrais mes poignets si fort que des marques roses apparaissait sur ma peau. Nikita assis plus ou moins verticalement, posa un coffre de crayon d'un panier sous la table à café. Je l'avais oublié chez Amy un jour et jamais repris. J'observais les feutres et les pris, commençant à dessiner sur mes poignets. Je dessinais une peinture de Raphaël. Lorsque j'eus terminer, je me sentis moins anxieux. Lorsque 4 heures arriva, Amy revint au salon, et nous ordonna de nous lever puisque nous devions rencontrer Horatio. Nikita, toujours à moitié mort, se traina dans l'entrée, vêtue de joggers et d'un chandail à manche longue serré, il avait l'air en tout point hangover. Alors que je me penchais pour attachée mes souliers je vis le regard qu'Amy jeta à mes poignets couverts de dessins. Je rougis violemment.

- C'est rien. Lui dis-je. Juste...sa me change les idées.

Nous durent aider Nikita à attacher ses souliers et je voyais l'exaspération sur le visage d'Amy. Nous prirent ma voiture et prirent le chemin du CSI. Nikita était verdâtre à l'arrière de la voiture. Il ouvrit la fenêtre pour prendre un peu d'air.



Référence: Sur son bras gauche Andy a dessiner Saint Catherine of Alexandria de Raphaël. Sur son bras droit il a dessiner Butterfly Ship de Salvador Dalí. Il est ambidextre.

Je n'en revenais pas. Pourquoi rien ne pouvait marcher correctement pour une fois? Pour une seule fois, avoir un moment de répis sans risquer de se faire tuer ou sans se chamailler? J'étais déjà en colère contre Nikita et maintenant Andy metait de l'huile sur le feu en me disant qu'il pouvait, pardon, qu'il AURAIT PU nous éviter une mission catastrophique. Je secoue la tête. Pourquoi est-ce qu'il fallait que son ego et sa haine pour Horatio vienne au travers de la bonne décision? J'en avais assez d'entendre Andy s'excuser. Après m'avoir dégagée le bras, je me mis à marcher légèrement plus loin. Il fallait que j'arrive à me calmer. Il savait que cette mission m'avait stressé au plus haut point, que jai du me ridiculiser en essayant de flirter. Que que... Que je ne voulais tout simplement plus en faire, des missions comme ca.

- Nous n'étions même pas prêts à retourner dans une mission! J'ai-j'ai encore la Russie dans la gorge!

Ces mots étaient sorti contre mon gré. J'étais en colère et je parlais souvent sans penser d'abord. Mais ce que je disais était la vérité. J'en avais assez des missions catastrophiques. J'en avais assez de croire que j'allais crever à tout bout de champ. Des fois, je veux seulement vivre une vie normale, avec une famille, mes amis et un bon verre de vin. Je veux pouvoir me prélasser dehors dans ma piscine sans penser que peut-être quelqu'un allait me tirer dans le dos. Je me tourne doucement vers Andy lorsqu'il dit, en s'excusant, qu'il ne nous avait pas fait confiance et qu'il en était désolé. Je secoue la tête de nouveau en soupirant puis leva les yeux vers Andy. Il ne me faisait pas confiance? Il ne nous faisais pas confiance?




- Je t'ai toujours tout dit. Je n'ai jamais eu de secret pour toi. Jamais. Et-et.. et maintenant, tu me dis haut et fort que tu ne nous fait pas confiance? Que tu ne me fais pas confiance? Je serre la mâchoire pour m'éviter de me mettre à pleurer. Vous êtes la seule famille que j'ai et tu ne me fais même pas confiance?




Je tourne le dos à Andy et Nikita et décide d'aller m'enfermer dehors. J'avais besoin de décompresser. Depuis la soirée d'hier, j'étais en énorme colère. Je ferme la porte de derrière et m'assois brusquement dans les marches. Je me passe la main dans le visage et renifle. Je n'en pouvais plus. Nous étions une famille et il ne me faisait pas confiance. Je voulais partir le plus loin possible d'ici. J'avais peur, malgré ma colère, de dire des choses que je regretterais éventuellement.






Je passa la majorité des heures dehors. J'évitais le plus possible ma propre maison puisqu'Andy et Nikita y était. Je leurs en voulait, aux deux. Ils étaient les seules personnes dans ma vie et je me retrouvais seule, à être en colère contre eux. Je ne voulais pas l'être et pourtant, je ne pouvais pas m'en empêcher. Je m'étais étendue dans l'herbe il y a quelques temps déjà. Je n'avais pas l'heure. Je pouvais regarder sur mon téléphone, mais je ne voulais pas voir depuis combien de temps que je m'étais éloignée. Je regarde le ciel bleu et ses nuages blancs passer doucement. J'essayais de me rappeler un moment de ma vie ou tout était... normal. Malheureusement, cette partie de ma vie, je ne l'ai jamais connue. J'étais surement encore qu'un simple bébé et donc, mes souvenirs de ce temps étaient limités. Mon téléphone se mit à sonner et je soupire avant de tendre ma main vers celui-ci pour regarder qui m'appelait. Evidemment, Horatio faisait surface assez rapidement. Nous avions échoué notre mission en plus que la galerie d'art au grand complet avait explosé. Bertolez était en fuite et Horatio allait nous passer un savon énorme. Je réponds.


" Williams. Je vous veux dans mon bureau dans 30 minutes."


- Nous sommes dans le trouble n'est-ce pas?




" Comme vous ne pouvez pas l'imaginer. "


Je soupire et raccroche mon téléphone. Je n'avais pas envie d'aller au CSI. Je ne voulais pas me retrouver dans la même pièce qu'Andy et Nikita. Je me redresse et regarde la porte. Il fallait mettre tout cela de côté pour quelques instants puis j'allais pouvoir retourner dans ma bulle de colère. Je me relève et je m'approche de la porte pour l'ouvrir. Je la referme doucement et prend une grande respiration. Je traverse ma cuisine pour me rendre au salon ou les deux gars étaient toujours bien écrasé sur le divan. Nikita avait l'air encore plus mort que tout à l'heure. Ça me brisa le coeur de les voir comme ça, tout les deux, mais je ne pouvais m'empêcher d'être en colère. Je passe en arrière du divan et me dirige vers l'entrée.




- Horatio a appelé. On doit se rendre au bureau maintenant.


Je prends mes souliers, de bon vieux sneakers, et j'observe les deux autres se préparer péniblement. Je regarde Andy attacher ses souliers et je remarque des dessins, des peintures, sur ses bras. Elles étaient magnifiques. Je fronce légèrement les sourcils. Ça lui changeait les idées. Il avait dessiner sur les avants bras. Il avait décidé de se dessiner au lieu d'attraper une lame pour se couper. J'eus un frisson me traverser. Il avait essayer de se changer les idées et il avait préféré se dessiner sur les bras. Je trouvais que c'était une meilleure solution que de trouver une lame. C'était une bonne chose et sa me rassurait. Cependant, ça me disait qu'il avait mal et qu'il aurait voulu se faire du mal. Je secoue la tête pour me sortir ça de la tête. Nous sortons de ma maison et prenons la voiture d'Andy pour nous rendre au bureau. Le chemin se fit dans un silence de fer. C'était presque malaisant. Nikita était assis à l'arrière et on pouvait l'entendre gémir de douleur du à son mal de tête. Je tourne légèrement la tête pour le regarder. L'ecchymose était très grosse. Il avait également une marque énorme au visage. Je ne crois pas que ce soit quelque chose de normal. Je reporte mon attention sur la route. Dès que nous arrivons dans le stationnement et que je sentis que la voiture ne bougeait plus, je sortis en vitesse et marcha vers les portes, sans attendre Andy et Nikita. J'ouvris les portes et suivis le corridor jusqu'à l'énorme porte en bois foncée du lieutenant. Je cogne quelques coups, les deux gars finirent par me rejoindre et nous entrons dans le bureau.  Je vais m'assoir sur la chaise la plus à gauche et la plus éloignée. Je me laisse tomber en croisant les bras sous le regard curieux d'Horatio. 




" Je veux des explications sur ce qui s'est passé hier soir." 




Je roule discrètement des yeux. 




- Les seules explications c'est qu'il était trop tôt pour nous remettre sur le terrain. Attendez, je crois que nous ne sommes même pas supposer être sur le terrain. 




Je vis le regard frustré d'Horatio à mon égar et je m'en fichais. Vraiment. je leve les bras en signe de paix. Je ne voulais quand meme pas empirer les choses, mais il devait avouer que j'avais raison jusqu'à un certain point. Je ne tournais pas la tete pour regarder Nikita comme j'aurais eu l'habitude de le faire. Je garde mon regard plaqué contre le mur du fond derrière Horatio.

Le chemin jusqu'au CSI fut pénible. Chaque bosse et trou dans la route me donnait envie de mourir. Même si mon estomac était vide, je le sentais se serrer douloureusement à chaque virage brusque qu'Andy prenait. Je fus immensément soulager lorsque la voiture s'arrêta. J'avais le coeur au bord des lèvres. Je plissais les yeux, le soleil était trop fort. Je me trainais derrière Amy et Andy jusqu'aux portes d'entrée du bâtiment. Nous croisèrent Madison qui sortait et elle me jeta un long regard. Je soupirais et me contentais de suivre Amy et Andy silencieusement. Les couloirs étaient infernaux, il y avait beaucoup trop de bruit et cela me donnait envie de me rouler en boule et de presser mes mains contre mes oreilles. Nous arrivèrent finalement au bureau de notre Lieutenant et je me tenu contre la porte pour entrer. Amy se dirigea rapidement vers la chaise placé à l'extrême gauche, Andy choisit de prendre la chaise du milieu et maladroitement je me rendis à la chaise de droite. Je soupirais une fois assis. Horatio ne perdis pas une seconde avant de nous interroger, nous forçant à tout dévoilé. Amy à notre plus grande surprise répondit avec sarcasme, ce qui frustra Horatio.

- Je veux que vous m'expliquier exactement ce qui c'est produit hier soir. C'est moi qui vais devoir payer pour tout les dommages que vous avez causé!

Je levais la main très lentement, les yeux à moitié fermé.

- Shhhhh...moins fort. Pas besoin de crier.

Horatio bouche-bé se tourna vers Amy et Andy, le regard cherchant des réponses. Andy se contenta de croiser les bras et de s'avachire sur sa chaise. Amy continua de fixer le mur avec humeur.

- Est-ce qu'il est hungover? Demanda Horatio très lentement et la voix grave.

Andy leva les yeux au ciel. Hungover était un peu faible pour décrire mon état...à l'article de la mort convenait mieux.

- Bravo. Une chance que vous l'avez remarqué. Perspicace. Répondit Andy la voix neutre.

- Si aucun de vous ne m'explique clairement et précisément ce qui c'est produit hier soir dans cette galerie d'art, vous serez tous suspendu jusqu'à ce que je me sente assez généreux pour vous laissez revenir!

Je fis un thumbs up à Horatio qui m'envoya un regard noir. Ni Amy ni Andy ne réagir aux menaces d'Horatio. Je pris une grande respiration alors que ma tête se mis à tourner. Je fermais les yeux et plaçais mes mains contre mon ventre.

- Je m'attends à un rapport complet. Je le veux sur mon bureau pour demain matin, 7:00 tappante. Sinon, la balistique sera verrouiller et la sécurité vous renvera chez vous.

Andy cligna des yeux quelques fois. Il soupira et un sourire arrogant s'étira sur ses lèvres. Évidemment Horatio n'avait pas la moindre idée que moi et Andy savions comment crocheter une serrure en moins de dix secondes.

- Parfait. Répondit Andy.

- Je ne me sens pas bien. Dis-je misérablement.

Ma tête semblait prête à exploser et mon estomac faisait des siennes, j'avais mal au cœur et l'odeur du Cologne d'Andy et d'Horatio mélanger me donnait envie de vomir. Tout le monde se tourna vers moi et je clignais des yeux fatigué.

- Je veux aussi que vous remplissiez un rapport d'accident. Nous avertit Horatio. Je n'ai pas l'intention de payer pour toute ses œuvres d'art qui ont été ravagé.

Les deux documents étaient placé sur le bureaux pour que nous les remplissions. Amy qui remplissait la plupart du temps nos rapports, ne leva pas le petit doigt. Semble que cette fois, Andy et moi allions devoir souffrir et remplir toute la paperasse. Je laissais échapper un petit soupire. Je détestais remplir la paperasse, je ne comprenais rien aux termes juridique et au charabia qui se trouvait sur ses feuilles.

- Maintenant je vous le demande une dernière fois, que c'est-il passé hier soir?

Je soupirais et me laissais glisser sur ma chaise. Andy aurait très bien pu expliquer se qui c'était produit et Amy...eh bien Amy avait été selon les dires d'Andy enfermé une bonne partie de la soirée.

- Jeff. Fut ma seule réponse. Parce que c'était tout ce dont je me souvenais. Et une bombe. Et Bertolez est moins stupide qu'il en a l'air. Vodka et pissenlit et j'ai embrassé Andy. Nicki Minaj. Une portière dans le visage.

Horatio me regarda confus et hocha lentement la tête comme si j'étais fou ou déficient. Il se tourna vers Andy et me pointa du pouce.

- Il ne fait aucun sens.

- Ben essayer de recevoir une portière de camionnette au visage et on vera à quel point vous êtes cohérent après.

Horatio soupira lourdement et leva les bras en signe de frustration. Il secoua la tête l'air renfrogné et pointa la porte de son bureau.

- Sortez nous perdons notre temps ici.

Andy et Amy se levèrent et j'essayais de faire la même chose. Horatio se retourna vers Amy juste avant que nous sortions.

- Tu n'as rien a dire Amy? Même pas un petit mot?

Je me levais de ma chaise et avec un gémissement rauque je vomis sur le tapis du bureau d'Horatio.

Horatio qui voulait nous suspendre et nous empêcher d'entrer dans la balistique. Horatio qui empêcher deux voleurs d'entrer dans un endroit en barrant la porte. C'était dommage qu'Horatio ne semblait pas vraiment comprendre à qui il s'adressait en disant cela. Il fallait l'avouer, le voir en colère comme ça, c'était très marrant pour moi. Je jette discrètement un regard vers Andy et Nikita. L'ecchymose de Nikita devenait de plus en plus grosse au fil des heures. Je ne pense pas que c'était une bonne chose. Je commençais à m'inquiéter davantage sur son état de santé. Il ne semblait pas du tout correcte en ce moment et ce malgré le hangover. Il n'était pas bien, point. Pourtant, je suis une personne avec une tête dure et qui refuse tout de même de leur adresser la parole. C'est moi. C'est tout simplement moi.

Je me lève de ma chaise après qu'Horatio nous ait menacé et nous ait donné les rapports à remplir. Je laissa Andy les prendre et je me dirigea vers la porte. Je m'arrête alors que je m'apprêtais à sortir. Malgré notre trio chaotique, Horatio m'aimait bien et je le savais. Il nous faisait des crises de colère, mais je sais qu'au fond, il m'aimait bien parce que j'étais sa recrue. Il m'a recruté alors que je n'avais que 16 ans et il avait une certaine affection paternelle envers moi malgré tout le chaos que nous faisons. Lorsqu'il me demanda si je n'avais pas quelque chose à dire, absolument n'importe quoi, je me retourne lentement vers lui en soupirant. J'ouvris la bouche mais Nikita gémis et vomit sur le tapis. Je retiens une grimace et lève les yeux vers Horatio.

- Ils vont remplir les rapports, mais avant on va aller apporter Nikita à l'hôpital.

Je ne laissa pas le temps à Horatio de dire quoi que ce soit d'autre puis nous sortons tout les trois de son bureau, Andy aidant Nikita à marcher. J'étais stressée. Je ne le montrais pas, ou peu, mais voir Nikita dans cet état me stressait. Ce n'était pas normal, même pour un russe, d'avoir un hangover aussi pénible que cela. Nous marchons dans les couloirs en évitant de foncer dans les agents puis j'ouvris la porte de sortie pour Andy et Nikita. Le soleil était bien haut dans le ciel et la chaleur était assez frappante. Je jette un regard à Nikita et il était encore plus pâle que ce qu'il était déjà. Ce n'était pas bon signe, mais pas du tout. Nous montons de nouveau dans la voiture d'Andy, Nikita sur la banquette arrière et nous partons en route vers l'hôpital. Je soupir et allume la radio pour essayer de détendre l'atmosphère, mais je ne dis pas un mot parce que je ne voulais pas qu'il pense que je n'étais plus fâchée. J'étais encore fâchée.

Le chemin jusqu'à l'hôpital fut rapide. Andy avait cette manière de conduire très... comment dire, dangereuse? On a passé au travers de quelques feux rouges et d'arrêts obligatoires, mais au moins nous étions tout les trois en un seul morceau. Dès que nous nous stationnons, nous sortons de la voiture et aidons Nikita à se mettre sur pied. On marche jusqu'à la salle des urgences. Étrangement, elle n'était pas remplie comme d'habitude. Aujourd'hui devait être une journée assez calme pour l'hôpital. C'était une bonne nouvelle. Nous n'allions pas attendre que Nikita se fasse vérifier. Je laisse Andy s'occuper de lui et je m'approche du comptoir d'accueil vers la dame.

- Salut, mon ami ne va pas bien du tout. Une grosse ecchymose dans le visage et il n'arrive pas à être cohérent quand il parle.

" Je vais avoir besoin de son nom ma petite." Me dit-elle.

Je me mordis la lèvre pour ne pas l'envoyer balader. Pourquoi tout le monde prenait cet expression quand on me parlait? Je n'étais pas petite. Je soupire et me passa une main dans les cheveux.

- Nikita Volkov. Dis-je en sortant mon badge de ma poche. Police scientifique de Miami. Nous avons besoin d'un médecin maintenant.

La dame me regarda troublée avant d'hocher faiblement la tête et d'attraper son téléphone pour demander un médecin immédiatement dans la salle des urgences. Je lui souris et me retourne avant d'aller rejoindre Andy et Nikita qui étaient assis dans les bancs. Je me laisse tomber sur une chaise en soupirant. Depuis deux jours, tout allait de travers et maintenant nous étions à l'hôpital parce que quelque chose clochait avec Nikita et son hangover. Je me tourne vers lui et pour le première fois depuis hier, j'eus un contacte. Je lève ma main vers son visage et tasse doucement ses cheveux de sur son front, là ou il y a l'ecchymose. Je le vois me regarder mais l'ignore.

- Je suis toujours en colère.

Son ecchymose était devenue énorme. C'était anormal. J'entendis des bruits de pas près de nous et en me retournant, je vis un médecin arriver avec une assistante qui poussait une chaise roulante. C'était la meilleure option puisque Nikita avait de la difficulté à tenir debout. On l'aide à se lever et à s'assoir dans la chaise. Je croise les bras et regarde le médecin partir avec Nikita. Je soupire et entendis mon nom. Je tourne le regard vers Andy.

- Non. Je n'ai pas envie d'entendre ce que tu as à dire puisque je ne suis pas assez digne de confiance pour toi.

J'étais toujours blessée des paroles d'Andy qui avait clairement avoué ne pas nous faire assez confiance.

Je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait, d'ordinaire mes hangovers ne s'étirait pas de la sorte. Une bonne douche et une tasse d'eau chaude avec du citron et j'allais mieux. Cette fois-ci je voulais mourir, je me sentais affreusement mal depuis ce matin et la douleur ne s'effaçait pas. J'entendis vaguement la voix d'Amy avertissant Horatio que nous allions faire les rapports, mais qu'avant toute chose, j'avais besoin d'aller à l'hôpital. Je secouais faiblement la tête. Pas l'hôpital, je détestais ça. Je n'eus pas vraiment le temps de protester qu'Andy passait un bras autour de ma taille et me soutenais pour ne pas que je m'écrase. Je me tournais vers lui, en faisant la moue. Horatio semblait mal à l'aise, debout dans son bureau, son regard posé sur nous, incertain de ce qu'il devait faire. Nous sortirent du bureau du Lieutenant sans plus attendre. Amy menait le chemin, quelques pas devant nous. Elle était encore furieuse contre nous. Elle ne nous avait pas même regarder depuis que nous étions entrer dans le bureau d'Horatio. Elle ouvrit la porte d'entrée pour nous et nous sortirent dans le stationnement. Le soleil était beaucoup trop brillant, j'avais l'impression que mes pupilles étaient trop dilatés, que le soleil me brûlait la rétine. Je fermais les yeux et laissais Andy me guider jusqu'à sa voiture et me pousser sur la banquette arrière.

- Tout doux. Grognais-je.

- Sorry.

Amy restait muette, mais j'aurais tout donné pour savoir ce qu'elle pensait. Lorsqu'Andy démarra sa voiture, il décolla comme un fou. Par moment il accôtait les pires chauffards Russes. Je m'accrochais à la banquette et pris une grande respiration. Le trajet fut court, mais j'avais tout de même la tête qui tournait et je me sentais désorienté.

- где мы? Articulais-je avec difficulté. Où...? Où...sommes сметка...euh...tout les trois, nous?

Andy m'observa franchement inquiet et me tandis la main pour m'aider à sortir de la voiture. Instable sur mes jambes, Amy fut obliger de me prendre la main et de m'aider à me tenir debout.

- On est à l'hôpital Nikita... M'appris Andy. Tu ne t'en rappelle pas?

- Je ne sais pas.

Nous entrèrent par la porte des urgences, Andy m'assis sur une des chaises de la salle d'urgence et fronça les sourcils. Il se leva rapidement et revient avec un verre d'eau. Je le bu lentement, ma main tremblant. J'appuyais ma tête contre le mur, je pouvais sentir mon cœur battre contre mes tempes. Au moins lorsque je fermais les yeux la douleur était moins forte. Je sentis une main effleurer mon front pour aller se poser dans mes cheveux. J'ouvris les yeux et vis Amy, lorsqu'elle remarqua que je la regardais elle détourna le regard et me laissa savoir qu'elle était toujours en colère.

- Да, я знаю. Oui, je sais. Soupirais-je en cachant mon visage derrière mon bras pour me camoufler de la lumière des néons. Elle me faisait horriblement mal au yeux. Au moins il faisait frais ici.

- Nikita...

Je me tournais vers Andy, lentement pour ne pas avoir plus mal à la tête. Il me fit signe de regarder à gauche, je clignais des yeux quelques fois et fixait les médecins qui s'avançaient avec une chaise roulante. For motjerfucking's sake! Christ almighty! Je jetais un regard insulté à Andy. Les médecins s'arrêtèrent près de nous et je me laissais faire et m'assis dans la chaise roulante en croisant les bras.

Alors que l'on m'emmenait vers une chambre d'hôpital, je vis Amy et Andy au loin se regardant avec des moues sur le visage et Andy s'exclama "Oh, come on!"

Les deux médecins poussèrent ma chaise jusqu'au ascenseur et je soupirais. Je perdis un peu notion d'où j'étais, mais nous finirent aboutir dans une chambre, plus petite que celle que nous avions d'habitude. Le médecin, blond avec de profond yeux gris, observa mon visage avec un petit sourire. Il m'aida à me lever et m'assis sur le lit de la petite chambre. Le son de sa voix se rendit a mes oreilles, mais pas ses mots.

- Uh? Demandais-je confus.

- Je n'ai même pas besoin de t'examiner. Commotion cérébrale. As-tu reçu un coup à la tête récemment?

Je baissais les yeux.

- Une portière de camionnette. Marmonnais-je.

- Ben voilà. Nous allons te faire passer quelques tests, mais tu devrais t'en tirer sans trop de mal.

Et une série de test commença pour moi, la pression de mon sang, un scan de mon cerveau, un test de mes réflexes, de ma vision et et quelques radiographie de mon crâne. Le jeune médecin parla pendant la durée de tout mes tests. Comme Alexeï aimait le dire...j'allais être plus malade mentale que je l'étais déjà.

C'était vraiment long. Attendre pour des nouvelles du médecin. Je m'étais assise de nouveau sur le banc à côté d'un Andy qui se sentait mal. J'avais les bras croisés et j'observais la minuscule télévision dans la salle d'attente. Les nouvelles n'étaient pas aussi mauvaises que d'habitude on dirait. La seule grosse nouvelle de Miami, c'était l'explosion de la veille de la galerie d'art.

... La galerie d'art la plus populaire du quartier des arts de Miami a été la cible de possibles attentats. Des milliers de dollars en oeuvres d'arts se sont évaporés. La police de Miami et le lieutenant Horatio Caine travaille avec son équipe pour retrouver la raison de cet expl...

Je détourne le regard. Horatio n'avait pas parlé aux nouvelles à propos de l'explosion? Il doit imaginer que si la ville entière est au courant pour ses trois agents turbulents, elle va penser qu'il n'est pas un bon lieutenant. C'était surement la raison. Connaissant Horatio. Je me lève debout pour me dégourdir les jambes. Je fais quelques pas pour m'approcher de la fenêtre et regarder les voitures rouler sur la rue. C'était spécial. Je me demandais comment allait Nikita. Je savais, enfin, ça ce voyait qu'il n'était pas bien. Son ecchymose était énorme sur son visage et il avait même eut une perte de mémoire. J'en ai eu peur pendant un instant. Est-ce que le coup d'Andy avait été si fort qu'il en perdait des bouts? Est-ce qu'il allait continuer à en perdre des bouts? C'était épeurant. Mais pourtant, je gardais tout cela pour moi. Je ne voulais pas m'ouvrir. Je ne voulais pas qu'ils croient que je n'étais plus fâchée et si je m'ouvrais, c'était un peu parce que je n'étais pas fâchée. Je m'accote le dos contre la fenêtre et je regarde au loin. je vis immédiatement une machine distributrice et je me rendis compte que je n'avais pas mangé de la journée encore. Je m'approche de celle-ci et fouilla dans mes poches à la recherche de change. Je trouve quelques sous et je me pris un sac de biscuits et une barre tendre. Je les prends et je m'Approche d'Andy pour m'assoir de nouveau sur la chaise inconfortable. Je lui tends la barre tendre et j'ouvre mon sac de biscuit pour manger.

On resta dans la salle d'attente pendant près de deux heures? Je m'étais endormie sur la chaise et j'avais accoté ma tête contre l'épaule d'Andy. Je n'avais pas beaucoup dormis et j'avais besoin d'un peu de repos. Je me fis secouer doucement et j'ouvris les yeux et me redresse légèrement. Je vis le médecin revenir avec un Nikita qui semblait faiblement en meilleur état. Je me lève en même temps qu'Andy et nous nous approchons d'eux.

" Votre ami va survivre. Il n'a subit qu'une légère commotion cérébrale lorsqu'il a reçu un coup à la tête. Du repos pendant une semaine et il devrait être remit sur pied rapidement."

Il nous salua et il parti s'occuper de d'autres patients. Je croise faiblement les bras alors que l'on décide de sortir de l'hôpital. Nikita détestait les hôpitaux et c'était évident qu'il voulait partir. On le soutient un peu moins que la première fois, mais il fallait qu'on reste très proche quand même. Lorsque nous sommes rendu à l'extérieur du bâtiment. On aide Nikita jusqu'à la voiture d'Andy et après l'avoir installé sur la banquette arrière, je m'installe sur le siège passager et on fit le chemin jusqu'à chez moi puisque j'habitais le plus loin. Il y a des jours ou je m'imaginais vendre cette maison et m'acheter un loft ou un énorme studio avec Nikita. Mais c'était quelque chose que je gardais pour moi. En arrivant chez moi, je sortis de la voiture en laissant les deux gros documents légaux d'Horatio.

- Vous allez avoir une grosse journée devant vous puisque vous devez remplir les deux rapports. Alors je vais tranquillement profiter de ma journée.


Je leur fais un sourire moqueur et je ferme la portière de la voiture à Andy et marcha jusqu'à ma porte d'entrée. J'ouvris celle-ci et m'engouffre dans ma maison. J'attendis qu'Andy se décide à partir puis je monta à l'étage pour me changer et me mettre en maillot. Autant en profiter. Ils allaient vivre leur pire journée à faire ce que je fais normalement. Les rapports. Je descends dans ma cuisine et me sors une bière, l'ouvris et sortis à l'extérieur pour m'écraser sur le bord de ma piscine, sur une des quelques chaises longues.

Je fus soulagé de pouvoir sortir de l'hôpital, le jeune médecin qui s'empressa d'aller saluer Andy et d'expliquer ma situation à mes amis, revient vers moi et me mis dans les mains une boite de médicaments et une feuille de chose à faire dépendant de mes symptômes. Je lui fit un petit sourire forcé et il s'éloigna avec le regard heureux. Je jetais un petit regard gêné à Amy et Andy qui m'observaient tout les deux. Je m'avancais vers eux, prêt à partir, m'éloigner d'ici le plus possible. Même si je me sentais mieux, j'étais facilement étourdis, donc Amy et Andy devaient se tenir près de moi. Je réussi tant bien que mal à m'asseoir sur la banquette arrière de la voiture d'Andy. En fouillant un peu, je trouvais une paire de lunette de soleil blanche, j'ignorais à qui elle appartenait, peut-être à Andy, ou encore à Hasina, elles auraient même pu appartenir à Amy, mais je me les mis sur le visage sans m'en soucier. Au moins maintenant, les rayons de soleil n'était plus aussi intense. Andy se calma un peu et conduit de manière décente pour se rendre chez Amy qui de toute évidence planifiait être fâché pour quelques jours encore. Lorsque la voiture s'arrêta, je me hissais hors de la voiture et observait Andy, les bras plein de paperasse et l'air perplexe. Amy ne nous attendit pas et s'éloigna vers chez elle. Elle avait raison, nous avions une énorme journée à affronter. Remplir tout ses documents allait me demander de la patience que je n'étais pas certain de posséder. Nous entrèrent tout les deux et nous écrasèrent sur le divan d'Amy.

- Je m'occupe du rapport de la mission et toi d'incident? Me demanda Andy en soupirant.

Je me figeais, et hochais la tête lentement. Je savais comment faire un rapport, j'en avais fais des centaines en Russie, mais...faire des rapports en anglais....me rappelais que ce n'était pas ma langue maternelle et que j'allais galérer. Je pris la pile de feuille que Andy me tandis et pris une grande respiration. Je commençais donc à répondre aux questions. L'heure de l'incident, les impliqués, le coût des dommage matériels, la cause de l'incident. Ma main tremblait alors que je forçais ma main à former des lettres clairs. Je fermais les yeux toutes les deux minutes pour arrêter mes étourdissements. Je passais à la prochaine question, me sentant déjà devenir fou de rester assis et ne rien faire d'autre que de fixer une feuille.

Indiquez le niveau de gravité de l'événement conformément à l'adaptation de la taxonomie NCC MERP.

OK...

Quoi?

- Andy...qu'est-ce que ça veut dire...la taxonomie NCC MERP?

Je ne reçu aucune réponse, pas même un grognement, ni de regard exaspéré, ni de blague de communiste...juste...rien. Je me retournais vers Andy et lui lançais un coussin au visage. Il ne broncha même pas. Je me rapprochais en fronçant les sourcils, peu amusé. Il n'avait tout de même pas osé tombé endormi! Je m'assis juste en face de lui, sa bouche était entre ouverte et il était sur le point d'échapper ses feuilles. Je pris ma plume et lui enfonçait dans la joue. Il ne se réveilla même pas.

- Traître. Grommelais-je.

Je soupirais et pris les feuilles d'Andy. Je laissais échapper un gémissement désespéré. Tout ce qu'il avait écrit, c'était son nom.
Боже, помоги мне! Я задушу тебя Энди !

Je sortis mon téléphone rageusement et plaquais mes lunettes de soleil dans mon visage pour pouvoir regarder l'écran sans mal de tête, j'ouvris la page de Google traduction et passais une main dans mes cheveux.

Je me penchais sur les épaisses piles de feuille et commençais à écrire. J'ignorais comment Amy faisait pour survivre à cela. Écrire en Anglais était un véritable supplice. J'ignorais si ce que j'écrivais était cohérent, lorsque je ne comprenais pas une question, j'écrivais que je ne comprenais pas la question et que j'avais une commotion cérébrale. Je me frottais les tempes et pris une pause pour prendre un verre d'eau. Lorsque je reviens, je posais les yeux sur les dizaines de feuilles étendues autour de moi.

- Oh fuck me! M'exclamais-je frustré.

Sur toute les feuilles se trouvait un mélange de langue, je passais du Russe à l'anglais et de l'anglais au Russe. Je n'allais certainement pas recommencer. Je choisis de terminer les rapports dans ma langue maternelle. Andy commença à bouger lentement et marmonner dans son sommeil. Je lui lançais un crayon sur le ventre et il fronça les sourcils.

- Qu'est-ce que j'ai fait? Arrête, j'étais bien! Se plaignit-il.

- Et pendant ce temps j'ai fini tout les rapports! Grommelais-je. J'ai une commotion cérébrale! Ce que j'écris est à peine cohérent! En plus, je me suis trompé et la moitié de mes réponses sont écrites en cyrillique!

Andy se frotta les yeux et eut un petit sourire.

- Caine va adorer. Me dit-il.

À contre cœur je hochais la tête.

- Ouais... C'est vrai. Un petite baume sur mon cœur.

Je replaçais les feuilles dans leur dossier et m'affalais sur le divan, mon épaule pressé contre le ventre d'Andy qui eut le souffle couper et se plaignit que je l'écrasais. Amy entra en s'essuyant les cheveux avec une serviette et sembla satisfaite de nous voir aussi épuisés. Elle monta les escaliers pour aller se changer sans rien dire.

- Elle nous déteste.Soupira Andy.

- Tu crois que si je lui vole un chien elle me pardonnera?

- Not fair! Moi aussi je veux que tu me vole un chien!

Amy redescendit les escaliers et s'assit devant nous, l'air d'attendre quelque chose. Je jetais un regard confus à Andy.

- On est désolé? Demandais-je.

Profiter d'une belle journée ensoleillée était quelque chose de merveilleux. Depuis longtemps, je ne pouvais pas profiter pleinement de ce genre de journée puisque je devais remplir des rapports au moins une fois par semaine. Et puisque les deux gars en sont incapable, je me tapais toujours le sale boulot. Aujourd'hui, c'était différent. Je pouvais me prélasser pendant que les deux hommes allaient se taper tout le travail. Le dur et pénible travail. Je m'étais écrasée sur ma chaise longue sur le bord de ma piscine depuis un bon deux heures déjà. J'en avais profité pour lire un livre que je n'avais pas eu le temps de continuer. La chaleur commençait à se faire sentir et je décide donc de déposer mon livre pour sauter dans la piscine creusée pour me rafraichir. Je nage pendant quelques minutes puis je sors de l'eau. J'attrape la serviette qui était installée sur la chaise longue et entre dans ma maison en m'essuyant les cheveux. Je jette un regard vers les deux gars qui semblaient désespérés avec les rapports et je ne pu m'empêcher de sourire. Je m'étais relaxée, ma colère était passée, mais les voir comme ça me donnait le gout de rire. Je monte à l'étage me changer et m'habiller. Un short et un chandail léger. Je descend les escalier et décide d'aller m'assoir en face d'eux sans rien dire. En entendant Nikita dire qu'ils étaient désolés, je souris.

- Je veux du café gratuit pendant deux mois.

Et Dieu sait combien je buvais de café. Je devais au moins profiter de la situation un peu. J'allais devoir refaire les rapports au grand complet. Je vis leur regard désespérés mais je savais que cela voulait dire oui. Je souris et porte mon regard vers Andy qui semblait pas encore complètement réveillé de sa sieste.

-Et pour toi, tu vas aller dire à Horatio que tu pouvais, dès le début, remplir une déclaration par rapport à Bertolez.

Je me lève et va m'écraser entre les deux en passant mes mains dans leur cheveux. C'était la seule chose que je désirais. Un "désolé" après un peu de torture. Je ne devrais pas, mais j'ai tout de même faillis mourir à la galerie d'art. Je me penche et rassembla les dizaines de page blanche et je remarque du russe dans quelques endroits et dans d'autres de l'anglais. C'était une véritable pagaille dans tout cela.

- Vous n'avez réellement jamais rempli un foutu rapport de votre vie? C'est le bordel dans tout ça!

La petite scène de torture en valait malgré tout la peine. Je soupire. Ça allait me prendre, peut-être, je dirais deux bonnes heures à remplir? Mais une chose était certaine, nous allions pouvoir redonner les rapports à Horatio demain et il allait être satisfait et tout le monde allait être content. Nikita allait pouvoir se reposer et Andy allait pouvoir ... être Andy. Je lève le regard vers les deux qui me regardaient perplexe.

-Bon écoutez, quand nous avons une mission d'infiltration, on doit pouvoir compter les uns sur les autres et à la galerie, vous m'avez tout les deux laissés tombés. Et sérieusement, je ne vous ferais une chose comme ça. Alors il faut comprendre pourquoi j'étais fâchée! En plus que j'ai faillis crevée la dedans.

Je soupire et attrape un crayon.

- Je vais finir les rapports, parce que vous êtes, sans offense, pas apte à faire ça. Mais je vais avoir besoin de me concentrer.

Je ne savais plus tellement se qui se passait un instant j'étais endormi et l'autre Amy nous observait avec amusement et satisfaction. Nikita qui semblait aussi confus que moi, s'excusa pour nous deux. Amy hocha la tête avc un petit sourire et nous avertit qu'elle voulait du café gratuit pendant deux mois. Bah. Il y avait pire que d'acheter du café pour Amy durant deux mois. Je hochais la tête. Même si je me sentais un peu désespéré, c'était beaucoup d'argent dépensé pour du café et je ne pouvais seulement volé un Starbucks. Puis l'attention d'Amy se posa sur moi, elle m'ordonna d'aller voir Caine pour lui dire que dès le départ tout ce qu'il avait eu à faire c'était de me demander de signer une déposition contre Bertolez. Je hochais la tête avec un faible sourire. 

- Your wish is my command. 

Amy se pencha sur les rapports que Nikita avait rempli, du mieux qu'il le pouvait avec une commotion cérébrale et une haine pour l'alphabet latin. Elle ne sembla pas impressionée. J'étais capable de remplir un rapport, mais j'avais préférer dormir, quant à Nikita si le rapport n'était pas en Russe...il était tout simplement inutile quad cela venait à remplir de la paperasse. En plus il ne semblait pas en mesure de rester assis tranquillement plus de cinq minutes. Amy leva les yeux vers nous et nous fis bien comprendre que lorsque nous étions en mission d'infiltration, nous ne pouvions pas tourner le dos à nos partenaires, que nous devions être toujours prêt à sauter dans l'action pour les aider. Je savais qu'elle avait raison. Amy décida de refaire les rapports, puisque de toute façon ils étaient écrit en russe pour la plupart. Nikita avait rougis un peu, gêné, mais n'avait pas protesté. 

Lorsque le soleil se leva le lendemain matin, nous étions tout les trois devant laporte du bureau de Caine, Nikita avait toujours cette paire de lunette blanche ridicule dans le visage, Hasina aurait bien ris de voir ses lunettes sur lui. Comme promis, nous avions payé le café d'Amy et elle le buvait avec un petit sourire. Lorsque Caine, l'air toujours un peu endormi nous ouvrit la porte de son bureau, nous échangèrent un regard et laissèrent Amy entrer la première. J'entrais le dernier et fermais la porte derrière moi. Nikita glissa les deux rapports sur le bureau de Caine qi fixait ses lunettes avec un sourire qu'il peinait à cacher. Il ouvrit les dossiers et les inspectaient. Nous attendirent un long moment avant qu'il n'hoche la tête et dépose les deux dossiers sur le bord de la fenêtre. 

- Tout semble en ordre. Vous pouvez disposez. 

Amy me donna un coup de coude dans les côtes et je me râclais la gorge. Caine posa les yeux sur moi et je soupirais.

- Je connaissais Bertolez Caine, tout ce que vous aviez à faire c'était de me demander de signer une déposition et vous l'auriez en prison. Je suis informant criminel...utiliser moi, je suis là pour ça. 

Caine m'observa silencieusement puis pris une grande inspiration. Il ferma les yeux et frotta ses tempes. Je me tournais vers Amy et Nikita, incertain de quoi dire maintenant. Caine pointa la porte sans me regarder. 

- Sortez. 

Je haussais les épaules et sortis du bureau de Caine. Le soleil se levait dehors et la journée s'annonçait belle. Je n'avais pas l'intention d'en manquer une minute.