I can't keep my distance ( Nikita)

Ça doit faire environs 9 mois que je travaille pour le CSI et croyez-moi lorsque je vous dis que des journées de congés, c'est très très rare et que lorsque nous avons la chance d'en profité, vos supérieurs font tout en leur pouvoir pour vous mettres un peu trop de travail sur les bras et cela mes amis, ça vous oblige à travailler, pendant votre congé, à la maison. Mais la bonne nouvelle est que cette fois, j'ai réussi à me sauver du travail et j'ai la chance de profiter d'un congé bien mérité. Comme expliquer cela? Voyez-vous lorsqu'on réussi à amadouer un stagiaire et qu'on arrive à lui faire faire tout les rapports à notre place, cela donne quelques heures de plus de congé à s'écraser au soleil et a profiter de la journée.

Il ne faut surtout pas oublié que depuis quelques temps, je dirais deux semaines? Peut-être trois, ma relation avec Nikita est devenue mieux. Enfin, mieux n'est pas le mot que j'utiliserais si j'arrivais à exprimer clairement les palpitations dans mon cœur et les frissons dans mon dos lorsque je le vois et lorsque j'ai la chance de gouter à ses lèvres. L'important est que nous sommes finalement ensemble , au grand bonheur de Andy et du notre. Nous sommes débutant dans la matière de couple et de relation stable, mais nous faisons notre possible et pour l'instant, tout va bien. Pour profiter de ma journée de congé, je m'étais installée dans ma pièce fétiche, celle ou on retrouve une énorme bibliothèque sur le mur, un divan deux places extrêmement confortable et bien sur, le piano de ma mère. Depuis que j'y étais déménagé, je n'avais fais qu'empiler mes boites de livres dans cette pièce sans jamais les défaires. Alors j'avais décidé de tout ranger même s'il y avait des milions de livres.

Si Amy avait réussi à amadouer le nouveau stagiaire, je n'avais pas eu cette chance. J'étais donc assis à mon bureau à remplir de la paperasse. Je détestais remplir des rapports, souvent je devais prendre une pause et demander à quelqu'un la signification de certains mots. Lorsque j'étais particulièrement fatigué, je me mettais à écrire en cyrillique et je devais recommencer le rapport au complet. Je n'avais qu'une envie et c'était de partir au plus vite, même Andy s'était sauvé dieu sait où. Je me retrouvais donc seul dans la balistique, attendant que 5h tappante arrive. Je continuais de remplir des tonnes de feuilles jusqu'à ce que je puisse enfin me sauver. Une paire de lunettes de soleil sur le nez, mes cheveux frisant sous la chaleur, je me glissais au volant de ma voiture. Pour un vendredi soir, il y avait étonnamment beaucoup d'agent toujours dans les bureaux. Je pris la route qui me menais chez moi, mais changeais d'avis et décidais de passer cher Amy. Elle m'avait manqué et j'avais envie de la voir, j'en avais eu envie toute la journée. Je me garais devant chez elle et cognais à la porte. Lorsqu'elle ouvrit la porte je souris, toujours un peu surpris qu'elle ait accepter d'être avec moi, de son plein gré.

- J'avais envie de te voir.

J'ai passé littéralement la journée à classer des livres par couleur ou par thème, des fois même par grosseur tout dépendant de mon humeur au courant de la journée. Aussi, j'ai énormément procrastinée car lorsque nous retrouvons des livres que nous avions tant aimé, on s'adonne à un peu de lecture pour rassasier notre personne et nos souvenirs. Je venais à peine de trouver un livre de Jules Vernes qui était " Voyage au centre de la terre". C'était un grand classique ou des personnes croyaient que le centre de la terre n'est pas nécessairement ce qu'il est et ils se mirent en expédition pour trouver la vérité. Évidemment, c'est un conte fantastique mais tellement intéressant à lire. Jules Vernes était l'un de mes auteurs préférés. J'étais couchée sur le divan dans ma bibliothèque et j'étais plongé dans l'histoire alors que j'entendis des bruits sourds venir de l'entré. Je dépose le livre et sort de la pièce pour me rendre à la porte avant. En ouvrant la porte, un sourire illumina mon visage fatigué.

- Allez entre! AU fait, combien de fois il va falloir que je te dise que tu n'es pas obligé de cogner à chaque fois que tu viens ici? Tu sais que ma porte n'est quasiment jamais fermée à clée.

Je lui dis cela d'un trop très détaché. Je n'arrêtais pas de lui dire qu'il était le bienvenu en  tout temps et que cogner ne servait à rien, mais il continuait toujours de le faire malgré tout. Je me tasse de la porte pour le laisser entrer. Je n'avais pas encore remarqué que le soleil commençait à se coucher. Je fronce légèrement les sourcils en voyant le ciel rosé-orangé. Il était déjà rendu si tard? Nous allons dans la cuisine et je m'installe comme à mon habitude assise sur le comptoir. Je tends le bras pour prendre des verres.

- Alors je pensais à ça. Depuis ce matin j'hésite entre de la pizza et des faijtas. Je veux dire, la pizza c'est délicieux, mais les faijtas c'est exotique?

Je bouge une mèche de mes cheveux qui était dans mon visage pour la mettre derrière mon oreille. J'avais terriblement faim. Il faut dire que je n'avais rien mangé aujourd'hui. J'attrape la main de Niktia pour le tirer doucement vers moi.

Je pouvais sentir l'énergie que je n'avais pas pu exprimer durant la journée bouillir dans mon corps. Amy m'invita à entrer et me rappela une fois de plus que je n'avais pas besoin de frapper avant d'entrer. Je continuais de le faire, par habitude et politesse. Elle me rappela aussi que sa porte n'était pas verrouillée.

- Tu ne devrais pas laisser ta porte ouverte pour tout le monde. Dis-je.

Considérant tout les gens à nos trousses, c'était un moyen rapide et efficace de se faire assassiner au milieu de la nuit. J'entrais chez Amy, mettant mes lunettes de soleil contre le collet de mon chandail. Je la suivis dans la cuisine où elle prit place sur le comptoir. Je trouvais cela charmant lorsqu'elle faisait cela, me souriant, ses yeux verts levés vers moi. Elle me parla de nourriture et mon ventre grogna. Honnêtement j'aurais manger n'importe quoi. De la pizza c'était toujours délicieux et des faijtas c'était facile à faire, mais bon.

- D'accord. Qu'est-ce que tu me demandes Amy? Tu veux que je cuisine? Demandais-je avec un sourire en coin.

L'atmosphère était détendue, je me sentais bien, ici, dans cette cuisine avec Amy.

J'enlace mes doigts au sien et lui souris. Lorsqu'il me dit si je lui demandais de cuisiner, Je mis ma main sur ma poitrine prenant un faux air offusquée et lui lança le moins sérieux possible:

- Quoi? Moi? Jamais je ne te demanderais de cuisiner voyons.

Je me mets à rire et haussa les épaules. En fait oui. Je voulais qu'il cuisine parce que la bouffe qu'il avait l'habitude de faire était vraiment excellente. ET mois, voyez-vous, la seule chose que j'étais capable de réellement faire c'était des crêpes et encore là il fallait être chanceux. Je lui souris et dépose un bisou sur sa joue.

- C'est pas de ma faute si tu es un excellent cuisinier. Mais ne t'inquiète pas, je ne vais pas te laisser cuisiner seul. Tu pourras m'apprendre quelques petites choses pour arrêter de faire des plats qui goute le carton?

Je prends une des bouteilles de vin qui trainait sur le comptoir et les vida dans les deux verres que j'avais sorti en m'assoyant sur le comptoir et lui en tendis une. C'était un peu une tradition lorsque Nikita était chez moi. Nous prenions toujours un verre. Même dans une journée de semaine et ça depuis le premier jour.

Je souris et levais les yeux au ciel. Je ne le dirais à personne, mais j'aimais bien cuisiner pour Amy et Andy, au moins je savais qu'ils avaient le ventre plein et qu'ils ne mourraient pas de faim.

- Est-ce que de la pizza sa te va? Demandais-je.

Je sortis les ingrédients dont j'allais avoir besoin et me tournais vers Amy. Donc elle voulait m'aider? Je commençais à faire la pâte, me mettant les mains dans la farine, mélangeant oeufs, beurre. Je décidais de laisser de côté la cuillère de bois et de tout mélanger avec mes mains. Je me tournais vers Amy malicieux.

- Viens ici. Lui dis-je.

Doucement je me plaçais derrière elle et plaçais ses mains dans la pâte. Je lui montrais comment tout mélanger et pétrir. Je pris une pincée de farine et l'étendie sur une des joues d'Amy.

- Oops.

Je lui fis un gros sourire lorsqu'il accepta de faire de la nourriture. Dans le fond, je savais qu'il aurait accepté mais cetait impoli de ne pas demander. Je descends du comptoir et bu une gorgee de vin le regardant faire. Je reste surprise lorsqu'il me met les mains dans la pate. Je pouvais sentir la chaleur de son corps derriere moi et ca me donna un frisson.

- c'est plus facile que ça en a l'air.

Je tombe legerement dans la lune alors qu'il me fait pétrit la pate. Je fais legerement le saut quand il me met de la farine de le visage. Je passe ma main pour essayer de l'enlever, mais mes mains avaient de la farine sur elles alors je n'ai fais qu'en rajouter. Je souris. Alors il
Voulait jouer à ca? Je prend une poignee de farine et en me retournant vers lui, je lui met la poignee sur le visage. J'eclate de rire mais je ne pouvais pas m'enlever puisqu'il etait accote contre le comptoir, les bras de chaque cote de moi.

- Oups !

J'avais de la farine sur une joue et sur les lèvres. Le rire d'Amy me faisais chaud au coeur et je ne pu m'empêcher de poser un baiser juste derrière son oreille. Je tassais le bol de pâte et emprisonnais Amy dans mes bras, la soulevant pour qu'elle s'assoit sur le comptoir. Je tassais les quelques mèches de cheveux rebelles qui lui tombaient devant les yeux et lui souris. Je trempais mon doigt dans le peau de sauce au tomate et avec soin dessinait sur le front et sur les joues d'Amy. Je souris satisfait de mon travail et levais un sourcil avec défi.

- Do your best. Dis-je avec un sourire en coin.

Je me doutais bien qu'Amy réponderais de manière disproportionné, si je prenais de la sauce tomate pour lui dessiner sur le visage, je risquais fort bien de me retrouver avec le pot au visage. Cela en valait peine pourtant. Je volais un baiser sur ses lèvres avant qu'elle ne décide de m'attaquer avec la chose la plus salissante qu'elle allait trouver.

Son baiser derrière mon oreille me fit frissonner. J'adorais les petites actions comme celle-ci. J'adorais lorsqu'il était près de moi en fait. Je du m'accrocher a son cou lorsqu'il me souleva du sol sans m'en avertir. Ce fut très bref qu'il me déposa sur le comptoir. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il faisait jusqu'à ce que je le vois m'étendre de la sauce tomate sur le visage. À ce moment, je remercie le ciel de ne pas avoir décidé de porter quelque chose de blanc car la sauce tomate, ca tâche vraiment beaucoup.

- Oh alors tu veux réellement jouer à ce jeu petit jeu-là avec moi?

Alors qu'il me dessinait sur le visage, j'avais discrètement prit deux oeufs, une dans chaque main. Je lui souris, gardant les oeufs bien caché. Si seulement il savait.

- Je tiens seulement à te dire que... au secondaire, j'étais très reconnue pour faire des mauvaises blagues et être casse-pied à ce niveau là alors disons que j'ai ...

Je lui écrase les oeufs sur ses joues simultanément. Je garde mes mains sur ses joues et lui frotte jusque dans les cheveux avec un sourire victorieux sur les lèvres.

- ... Une longueur d'avance sur toi.

C'était vrai, au secondaire, j'adorais faire des mauvais coups qui avaient rapport à de la nourriture ou quelque chose comme ça. Si je pouvais faire tomber un saut de chose verte visqueuse sur mes professeurs, j'étais la première a engendrer cette blague. Je crois que ce fut une des raison pour laquelle j'arrive toujours à bien m'entendre avec les gars. Je lui tapote le nez avec mon doigt en riant et essaye de descendre du comptoir pour me protéger d'avantage de retombés, mais il me bloquait littéralement. J'étais pas mal coincé sur le comptoir.

Je sentis les oeufs qu'Amy tenait s'écraser contre mes joues. Je plissais le nez de dégout en sentant les oeufs couler contre mon visage et dans mon cou. Avec un sourire satisfait, Amy étendit les oeufs sur mon visage. Oh, je ne doutais pas un instant qu'Amy ait été une fauteuse de trouble au secondaire. C'était charmant pour une raison que j'ignorais de m'imaginer Amy avec un sourire espiègle et piégant tout le monde. Elle était prise sur le comptoir puisque je lui barrais le chemin. Mettant mes deux mains dans la farine et les posait sur sa nuque avant de l'embrasser. Je tordais un peu les règles. Pris un oeuf sans arrêter de l'embrasser et l'écrasait contre son dos.

- Oui, tu as une longueur d'avance sur moi, mais je ne perds jamais sans me battre. Lui dis-je

Je savais que je venais sans doute de commencer une guerre, mais je ne trouvais pas la force de m'en soucier. Je n'essayais même pas de m'enlever du chemin d'Amy. J'avais envie de voir jusqu'où elle irait. Notre souper avait été bien vite oublier.

- Alors? Demandais-je avec amusement.

Je me doutais bien que j'allais payer cher pour son chandail et j'étais curieux de voir ce qu'Amy avait en tête.

Je rigole lorsqu'il me met ses mains pleines de farine dans mon cou. Il y avait même un petit nuage de farine autour de nous. Je le regarde, et il est tout blanc de farine dans le visage et dans les cheveux. Cependant, mélangé aux œufs que je lui ai écrasés dans le visage, cela rendait la texture un peu dégoutante. J'allais dire quelque chose, mais je ne m'en souviens plus vraiment. Du moment que j'ai senti ses lèvres contre les miennes, sa chaleur et sa proximité, j'ai quasiment tout oublié. Je profitais de ce moment magique mais dès que je sentis quelque chose de froid, gluant et coulant dans mon dos je lâche un cri de surprise et de dégout.

- Oh my god! Yark! Ahhhh c'est complètement froid dans on dos!

Je vais toucher avec ma main et je vis que c'était un oeuf. Je fais une grimace de dégout et en levant les yeux vers lui, je le vois rire. Je fronce les sourcils. Il voulait la jouer comme ca? J'étais prête à embarquer dans son jeu. J'essuis faiblement ma main et ensuite le tire doucement vers moi. Je pris un ton innocent de paix.

- Il va quand même falloir faire la pizza tu sais?

Bon, il fallait réellement commencer à penser à la pizza parce que de la façon dont nous étions parti, il n'allait plus y avoir d'ingrédients pour la faire cette pizza. En l'approchant vers moi, je met mes mains dans son cou et commence a caresser doucement sa nuque. Je pris également une canne de sauce tomate et lorsque j'eus la chance, je tire doucement son collet de chandail et vide la canne dans celui-ci. Je réussi à descendre du comptoir et m'arme d'un œuf en reculant prudemment derrière l'ilot.

Je ne pus m'empêcher de rire un peu en voyant Amy se tortiller avec une expression de dégoût sur le visage. Il y avait trop longtemps que j'avais oser laisser tomber ma garde de cette manière. C'était libérant. Amy m'attira vers elle, et je m'avançais lentement entre ses cuisses. Amy avait un point, nous devrions commencer à penser faire cette pizza. À ce rythme, nous étions sans doute mieux d'en commander une. Amy posa ses mains contre ma nuque et caressa doucement. De long frissons me montèrent le long du dos. J'avais envie de la prendre contre moi, de l'asseoir sur mes cuisses et sentir son cœur battre contre le mien. J'étais tellement perdu dans mes pensée que je ne sentis pas Amy soulever le collet de mon chandail et déverser une cane de sauce au tomate dans mon chandail. Je sursautais et jurais en sentant la sauce couler le long de mon dos.

- Svyatoy...chert! chertovski brutto! Bozhe Emi!¹


La sensation de cette sauce épaisse et froide contre ma peau me leva le cœur, je ne jetais pas même un regard à Amy alors qu'elle s'arma d'un oeuf et se mis à l'abris derrière l'ilot. Je retirais mon chandail et le lançais dans le lavabo, dégouté. Je restais près du lavabo et ouvrit l'eau, je saisi le pommeau et visais Amy.

1. Holy...fuck! Fucking gross! Dieu Amy!

Je m'étais réfugiée de l'autre côté de l'ilot. J'éclate de rire lorsque j'entends Nikita dire quelque chose en russe. Dommage que je n'arrive pas à comprendre ce qu'il dit, mais je pouvais facilement savoir que ce n'était pas vraiment quelque chose de gentil comme une déclaration d'amour. Je le regarde enlever son chandail et le lancer dans l'évier. Je me mors la lèvre et rigole. Je perdis rapidement mon sourire lorsque je le vois attraper le pommeau. Je me recule davantage.

- Ça c'est pas juste Nikita.. j'ai rien pour de défendre.

Je recule encore un peu mais je me frappe contre le mur. Je le vois lever le pommeau vers moi et secoue la tête me préparant à lancer le seul oeuf que j'avais ramasser.

- Nikita je te jure que si tu actionnes le pommeau, ca va être beaucoup plus que de la sauce tomate !

Je le fixe dans les yeux d'un regard un peu trop sérieux pour être vrai. Disons que je me retenais de rire. Le voyant faire le moindre mouvement, je lui lance l'oeuf qui vient se cassé directement sur son bras.

Je vis Amy se reculer vers le mur, les yeux rivés sur le pommeau. Elle rigolait bien, mais maintenant, elle n'avait aucun endroit ou se cacher, elle était prise contre le mur. J'allais avoir besoin d'une bonne douche pour retirer tout ce qui me couvrait le corps. Amy m'averti que si je l'arrosait avec le pommeau j'aurais pire qu'une cane de sauce au tomate. Je haussais les épaules, qu'elle me montre ce qu'elle avait dans le ventre.

- J'aimerais bien te voir essayer. Dis-je en souriant, le doigt tout prêt du bouton allumant le pommeau du robinet.

Elle me lança son oeuf comme avertissment et je le reçu en plein sur le bras. Je baissais les yeux vers l'oeuf qui me coulait sur le bras et secoua la tête. Je lui fis un clind'oeil avant d'allumer le pommeau et de l'arroser. J'avais déjà du abandonner mon chandail qui allait sans doute sentir la tomate pour des semaines, un peu d'eau était plus que juste à mes yeux.

Je lâche un cri lorsque je sens l'eau toucher ma peau. J'essayais de me protéger le plus possible mais voyez-vous il est pas vraiment évident de se défendre contre de l'eau. Je finis par quasiment glisser sur le sol et me retrouver assise derrière l'ilot la ou l'eau ne pouvait plus m'atteindre. Je me passe la main dans les cheveux trempés pour les enlever de mon visage. Je retrouve également des motons de farine et pleins d'autre chose.

- C'est beau! Je me rends! Tu as gagné! 

Je lève mes mains au dessu de l'ilot pour lever le drapeau blanc. J'étais trempée et le sol était dégueulasse a cause de notre bataille de bouffe. La prochaine fois, je vais savoir que Nikita ne joue pas selon les règles et qu'il se bat comme il veut. Je reste assise par terre et tire mon chandail pour enlever le trop plein d'eau qu'il avait accumuler. Je regarde la farine partout, la sauce tomate et les coquilles d'oeufs qui gisaient au sol.

- Finalement il va falloir peut-être qu'on commande une pizza.

Plus j'y pensais et plus que c'était une bonne chose d'une facon. Nous allons devoir tout nettoyer et nous pourrons déguster une pizza bien faite vite faite chaude. Je ferme les yeux et accote ma tête contre le mur de l'ilot en souriant.