Quand l'envie nous fait baver [Andy/Nikita]

Je ne me rappelais que Bertolez était aussi crasse. Les oeillades enflammé qu'il envoyait à Amy était un peu trop intense à mon goût. Il parlait d'une voix basse enrouée qui se voulait sexy. J'avais légèrement envie de vomir. Amy comme elle était une bonne agente avait toujours le sourire au visage et proposa même à Bertolez de "prolonger" la soirée. Nikita brisa presque son verre tellement sa poigne était serré sur son verre de Martini. Clairement il n'appréciait ni la soirée, ni Bertolez. Mon ventre grogna et je me forçais à le faire taire, je mangerais plus tard. J'observais Amy alors qu'elle se promenait au bras de Bertolez. Je me demandais ce qu'elle essayait de faire.

- À quoi tu joue Amy? Ne lui fait pas d'offre comme ça, il pourrait décider de t'emmener visiter les salles de bain et essayer de te baiser.

Là, Nikita s'étouffa sur son Martini et dû mordre son poing pour ne pas alerter personne.

- Désolé Nikita. Dis-je. Il continua de boire...ce devait être son six, septième Martini? En plus des cinqs verres de champagne.

Amy et Bertolez se tenait dans la foule et rien ne se produisait donc j'en profitais pour sortir et aller m'acheter à manger. L'air était frais alors que je sortis de la camionnette et traversais la rue en courant jusqu'à la pizzeria qui se trouvait entre le restaurant congolais et la petite laverie. Il y avait peu de gens dans la pizzeria. Seul une fille avec d'immense boucle d'oreilles faisait des bulles de gomme l'air ennuyé.

- Je peux t'aider mon choux? Demanda-t-elle.

- Vous auriez pas une pizza déjà faite avec laquelle je pourrais me sauver? Demandais-je.

- ...C'est pas exactement comme ça que sa marche une pizzeria. Me dit elle.

- Ouais... Je suis au courant. Mais j'ai pas le temps d'attendre.

- Je vais voir ce que je peux faire. Dit-elle en disparaissant à l'arrière de la boutique.


Je jetais un regard derrière mon épaule, j'avais vraiment besoin de retourner à la camionnette. Si j'étais ici, cela voulait dire que personne ne pouvait aider Amy ou contrôler Nikita. J'étais sur le point de sauter par dessus le comptoir et de me faire moi-même une pizza, même si je n'avais aucune idée de comment m'y prendre, lorsque la fille revint avec une boîte d'ailes de poulet et une pizza.

- Une bande de gamin on fait une blague et commandé une pizza pour quelqu'un qui n'en avait pas commandé, c'est ton jour de chance mon choux.

Je balançais une poignée de vingt dollars sur le comptoir et partis à la course pour retourner à la camionnette. J'entendis à peine la fille dire "Tu blaguais pas quand tu disais te sauver". Je manquais de me faire renverser pas une voiture alors que je traversais la rue en courant. Une fois de retour dans ma camionnette avec de la nourriture pour me soutenir durant la soirée, je remis mon casque et posais les yeux sur mes écrans. Mon cœur arrêta de battre l'espace d'une seconde.

- Jésus, Marie, Joseph! J'ai été partie deux secondes pour aller chercher à manger et tu te retrouve avec un fusil pointé au visage? Dis-je.

Je ne savais pas où Amy se trouvait, mais elle était face à Bertolez dans se qui ressemblait à l'étage supérieur de la galerie. Un des acolytes de Bertolez pointait son fusil sur Amy alors qu'elle ne bronchait pas. J'entendais Bertolez lui ordonner de lui dire qui l'envoyait. Peut-être que ma pizza aurait pu attendre.

- Sors de là Amy. Lui dis-je. Tu va te faire tirer dessus si tu ne réponds pas. Dis lui que...que merde j'en sais rien! Dis lui que c'est moi qui t'envoie, dis lui que je veux me racheter. S'il te demande pourquoi c'est toi qui est là et pas moi, dis que j'ai besoin de rester dans l'ombre. Les murs ont des oreilles dans cette place.

Je pris une grande inspiration et appuyais ma tête contre la table et grognais de frustration. Aucune de nos missions d'infiltration ne se passait comme prévus. Je ne reconnaissais pas l'homme de Bertolez, il était assez grand et plutôt pâle pour un mexicain. J'attendis qu'Amy ne parle et me calmais un peu lorsque Bertolez ordonna à son chien de déguerpir.

- Nikita, Amy va peut-être avoir besoin d'une extraction rapide, reste aux aguets.

Je reçu un grognement et des paroles inintelligibles en ce qui ressemblait à un mélange de Russe et d'Anglais. Sur l'écran je pouvais voir que Nikita avait laissé de côté les verres et buvait directement à la bouteille de Vodka. Il allait vider se foutue bar!

- Repose cette bouteille immédiatement Nikita. L'avertis-je.

Je reçu un clin d'œil et il continua de boire.

Je pouvais sentir mon coeur battre la chamade contre mes côtes. J'étais nerveuse. Je sentais le pistolet contre mon dos et la sensation n'était aucunement agréable. Ce ne l'est jamais lorsque quelqu'un vous pointes une arme dans le dos à vrai dire.  J'essaye de rester calme, ce qui était étrangement trop facile en ce moment. Je savais que mon back up, c'est-à-dire Nikita allait débarquer. Je décide d'écouter ce que Andy m'a dicté. 

- J'imagine que je n'ai pas tant le choix. Je soupire et croise les bras. J'imagine que tu connais un certain Andy Huntington. Ancien collègue? 

Je vis une certaine lueur dans les yeux de Bertolez. Je me force d'éviter de sourire. J'attendais patiemment le moment ou Nikita allait surgir de nul part pour le maitriser. Je n'aimais pas sentir le bout du canon du fusil contre mon dos. C'était froid et désagréable. 

" Je croyais qu'il était en prison! " 

- J'imagine que tu es en retard sur les nouvelles. dis-je en haussant les épaules. 

Je voyais qu'il restait suspicieux malgré ce que je venais de lui dire. Je ne ressemblais pas à une police. J'étais trop jeune pour être une police. Ce n'était pas une option qu'il pouvait penser à envisager.  Je jette un regard vers la porte par laquelle nous étions entré et je ne vis aucuns mouvement. Mais qu'est-ce que Nikita faisait pour l'amour de Dieu? J'allais me faire tirer si ça continuait.

" Qu.. Qu'est-ce qui me dit que tu ne me mens pas hen? Pourquoi je te croirais?" 

Je lève les yeux au ciel. 

- Est-ce que j'ai l'air d'une personne menaçante? J'ai de la misère à marcher dans ces foutus souliers. 


Je regarde Bertolez s'approcher de moi, comme pour m'inspecter. J'eus un mouvement de recule, mais je me heurta dans son compagnon qui était resté très près de moi malgré l'ordre de Bertolez. Il s'approcha et tassa mes mèches de cheveux de devant mon oreille. Je le vois froncer les sourcils et puisqu'il était assez près et que Nikita semblait trop occupé pour faire quoi que ce soit, je le frappa au visage. Il lâcha un cri et tituba vers l'arrière alors que son compagnon m'attrape par la taille et emprisonna mes bras dans sa poigne. Je tente de me défendre, mais il était beaucoup trop fort. Je sentais ma main élancer. J'avais énormément mal aux jointures. Je l'entendis jurer et Andy jurer également dans mon oreillette. Bertolez se redressa et enleva sa main de sur son nez, là ou j'avais frappé. Il saignait beaucoup. Je devais l'avoir salement amoché. Il s'approche furieusement et arracha l'oreillette de mon oreille et par mesure de précautions, il arracha mon collier de perle de mon cou. Je n'entendis que le bruit des perles qui tombent et rebondissent sur le sol. 

- Come on! Ce collier a couté cher! 


" Tu n'auras plus à t'en soucier dans quelques minutes ma mignonne. "


- Ah tu me donnes le gout de vomir! 

Bertolez fit signe à son "garde du corps"  et il se mit à marcher vers je ne sais pas ou. Il y avait des corridors partout à l'étage supérieur de la galerie d'art. Ce devait être des corridors qui menaient à des salles d'entreposage pour les tableaux et les affaires des serveurs et du bar. On marche un bon moment avant qu'il s'arrête devant une porte pour l'ouvrir avec une clé. On me pousse à l'intérieur et il referme la porte avant d'ouvrir la faible lumière qu'il y avait dans la pièce. Je croise les bras alors que je me retrouve dans cette pièce. Il faisait énormément froid et je n'étais pas habillée pour y rester bien longtemps. 

- Pourquoi est-ce qu'on est ici? 

" Ma manière de faire, lorsque je décide de voler des tableaux, c'est de créer une diversion. Rien de mieux qu'une explosion pour une bonne diversion non? 

Je fronce les sourcils à sa mention d'une explosion. C'était comme ça qu'il s'arrangeait pour voler des tableaux ni vu ni connu. Je tourne la tête vers l'intérieur de la pièce. Il y avait tellement d'objets que c'était difficile de distinguer quoi que ce soit.  Je reporte mon regard vers Bertolez. Il n'était pas si inoffensif après tout. 

" Bonne chance ma belle." 

Je le regarde sortir de la pièce et de refermer la porte. Je l'entendis rire dans le corridor alors qu'il s'éloignait. Wait. WAIT. J'étais dans la même pièce qu'une bombe? Je m'approche rapidement vers la porte pour l'ouvrir et tourner la poignée m'était impossible. Je donne un coup dans la porte. 

- Le salaud m'a enfermé à l'intérieur! 

Je me retourne pour regarder autour de la pièce. Il y avait des fenêtres. Je m'approche d'une et regarda la descente. C'était beaucoup trop haut. J'allais surement me briser le cou ou quelque chose. Je soupire. Il m'avait enlevé mon oreillette et mon collier avec la caméra. Nikita était je ne sais pas ou mais j'allais le gifler dès que j'allais sortir de là. Je soupire et pris une respiration. Ce que je devais faire, c'était de ne pas paniquer et de trouver cette bombe. J'enleva mes souliers à talons hauts et les lança dans un coin de la pièce. Je me frotta les bras. Il faisait tellement froid. Je sentais déjà mes mains devenir engourdies.

Je ne pu m'empêcher un grognement de désespoir alors que je vis Bertolez serrer les poings et son regard se durcir alors qu'il fixa Amy. Nikita avait finalement accepté d'arrêter de boire, mais tenait toujours une bouteille de Vodka pleine dans sa main et attendait mon signal et regardait les pièces d'art mise aux enchères sans intérêt. Je surveillais Amy de près, Bertolez semblait nerveux et en colère ce qui n'était pas un bon mélange. Je n'eus à peine le temps de voir Amy bouger, l'image figea, mais j'entendis le bruit du poing d'Amy s'écraser contre le visage de Bertolez. Je laissais échapper une série de vulgarité en voyant tout le sang sur le visage de l'homme. Avec colère il arracha l'oreillette d'Amy et je levais les bras au ciel exaspéré.

- Are you fucking kidding me?

Maintenant tout ce que je pouvais faire c'était regarder! Je n'avais plus aucun moyen d'aider Amy. J'aurais dû refuser cette mission d'infiltration et parler avec Caine. Nikita s'était lentement rapproché, sa bouteille de vodka toujours bien serrer dans sa main. Au travers la foule, il avait de la difficulté à se rendre dans la salle où se trouvait Amy, j'avais beau le guider tout le monde se tenait dans son chemin et il était étonnamment maladroit avec de la boisson lui noyant le cerveau.

- Je suis vraiment désolé. Murmurais-je comme si Amy pouvait m'entendre.

Je donnais un coup sur la table alors que Bertolez détruisit une de mes caméras en arrachant le collier qu'Amy portait. Les mains dans les cheveux et la mâchoire serrée, je fixais l'écran noir. Qu'est-ce que j'allais faire? Amy était maintenant seule dans ce chaos! Je frappais mon clavier avec frustration et laissais échapper un cri de frustration. J'ignorais où se trouvait Amy dans se bâtiment et si quelque chose lui arrivait j'allais m'en vouloir.

- Nikita, je vais devoir aller sur le terrain. Bertolez a complètement foutu en l'air ma caméra et mon oreillette. Va dans l'entrée je t'y rejoins.

Je sortis de la camionnette en sautant et la verouillais derrière moi. Je soupirais en regardant mes vêtements. Je n'entrerais jamais à la Markowics vêtu de la sorte. J'entrais dans le restaurant Congolais, pressé et sur les nerfs. Les quelques gens assis entrain de manger me fixaient avec curiosité. C'était la deuxième fois en une soirée que je débarquais dans un restaurant comme un vrai malade mental. J'expliquais au serveur mon problème et ce fut la gérante qui me pris par le bras avec un immense sourire et m'attira dans la salle des employés et me força dans un costume traditionnel congolais orange. Maintenant j'avais vraiment l'air de débarquer de la prison.

- Va mon petit chocolat blanc. Tu me rapportera le costume quand tu le pourras. Me dit la gérante en me donnant une petite tape sur les fesses.

- Euh, oui. C'est promis. Lui dis-je en essayant de sortir du restaurant.

Cette soirée était chaotique. Du début à la fin. J'avais déjà hâte de retourner chez moi.

Une fois dans la rue, je courrus jusqu'à la galerie en évitant de penser au costume que je portais; le orange n'était réellement pas ma couleur. Lorsque je pu enfin monter les escaliers menant à la galerie je me fixais un instant dans la fenêtre. J'avais vraiment l'air d'un détenu. Je n'aimais pas sa. J'entrais dans la galerie et me dirigeais vers la salle principale, lorsque je vis Nikita assis par terre, sa cravate par terre et sa bouteille de Vodka avec lui sur le sol.

- ...Joli costume. Me sourit Nikita.

Pas un de ses demi sourires, non, un vrai sourire, il atteignait même ses yeux qui brillaient de malice. Il avait l'air d'un enfant.

- Pourquoi tu traines une bouteille de Vodka avec toi? Demandais-je.

Il me regarda comme si c'était évident.

- Au cas ou j'aurais soif. Et en plus de la vodka sa fait un excellent cocktail molotov. Puis sa stérilise les blessures. Tu veux voir la cicatrice que j'ai sur l'épaule? J'ai fait mes points moi-même et j'ai nettoyer le tout avec de la vodka. Tu veux voir?

Nikita avait déjà commencé à détaché sa chemise.

- Non! Nikita garde ta chemise. Dis-je en levant les yeux au ciel. On doit retrouver Amy et bientôt!

Nikita se releva, prenant sa bouteille de Vodka et nous nous engouffrèrent dans les escaliers, allant tout droit au deuxième étage où se trouvait un balcon donnant sur la salle des enchères. Là-haut nous pourrions voir tout le monde et reprérer Amy.

Je tournais en rond, littéralement. Il y avait beaucoup trop d'objets dans cette pièce pour y retrouver cette foutue bombe que Bertolez disait avoir caché. J'avais regarder derriere les tableaux qui etaient posés sur le sol, sans succes, ensuite j'avais regarder dans tout les compartiment que j'arrivais à atteindre et je ne trouva rien de plus que des moutons de poussière. Je chercha pendant au moins 20 minutes, sans grand succès. J'etais completement demoralisée. Seule, enfermee dans une piece avec une bombe et avec un backup qui n'etait pas la. Je me promis que si je sortais d'ici vivante, j'allais les tuer personnellement. Je n'avais aucuns contacte avec l'exterieur. Bertolez m'avait enlevé mon oreillette et il m'etait impossible de rejoindre Andy. Je n'etais pas en mesure d'inventer une facon de transmettre des ondes pour...

- Amy t'es stupide! Mais pas autant que Bertolez!

Je retourna rapidement aux côtés de la porte verrouillée et fouilla dans mon petit sac a main que j'avais laissé trainer sur le sol lorsqu'il m'a enfermé ici. Il m'avait enlever mon oreillette et mon collier, mais il n'avait pas pensé m'enlever mon sac et mon telephone cellulaire. Je l'attrapa et soupira de joie en voyant les barres de reseau s'afficher sur l'écran d'acceuil. Je composa rapidement le numéro de cellulaire de Andy. Ca ne fut pas très long avant d'entre sa voix.

- ANDY! IL Y A UNE BOMBE DANS L'ENDROIT. 

Je m'entendis crier un peu trop fort dans le téléphone et il a du avoir un petit choc. Mais je m'en fichais. Il fallait faire sortir les gens de la galerie d'art avant que l'endroit explose... avant que moi, j'explose. Je me calma. 

- Je ne sais pas ou je suis. On dirait une salle de débarras au deuxième étage. Bertolez m'a enfermé et la bombe se trouve ici! Je ne la trouve pas! Et il va falloir m'expliquer pourquoi Nikita n'est aucunement intervenu! J'avais un foutu fusil contre mon dos et une bombe qui va exploser dans quelques minutes. 


J'étais furax de ne pas comprendre ce qui a empêché Nikita d'intervenir. Normalemtn, je pouvais compter sur lui pour m'empêcher de me faire tirer, mais il... mieux ne valait pas y penser pour l'instant. Il y avait des choses plus importantes que ça. Il allait me devoir des explications et il était mieux d'en trouver des bonnes parce que si je sors de cet endroit,  c'est moi qui va le faire exploser.

Une fois au deuxième étage appuyer contre la rampe du balcon, je fixais les gens qui se tenait devant l'estrade, je voyais Bertolez assis à une table à l'écart de tout le monde, mais je ne voyais Amy nulle part. Nikita était appuyer contre le mur, les bras croisés. J'aurais bien aimer voir Amy entrer dans la pièce. Je sentis mon téléphone vibrer dans la poche de mon costume et je le pris en vérifiant mon afficheur. Je reconnus le numéro d'Amy et fronçais les sourcils, mais répondit un peu confus.

- Amy? Demandais-je.

Je sursautais en l'entendant crier à l'autre bout du fil. J'éloignais mon téléphone de mon oreille et clignais des yeux. Nikita qui avait reconnu la voix d'Amy s'était approcher et essaya de m'arracher le téléphone des mains. Alors que j'écoutais Amy je compris qu'une bombe se trouvait en quelque part dans la galerie et que tout ses gens allaient sauter si nous ne la désamorsions (ehhh what? Je sais pas écrire) pas. Elle m'expliqua que Bertolez l'avait enfermé dans une salle avec la bombe, qu'elle ne trouvait pas.

- Décris moi la pièce, est-ce qu'il y a une fenêtre? Si oui dis moi ce que tu vois dehors. Je vais te trouver sa ne sera pas très ...Non...Nikita lâche mon bras, arrête de tirer sur mon bras!

Nikita essayait de prendre mon téléphone et tirait sur mon coude avec force.

- Amy attends deux petites secondes.

Je me retournais pour lui faire face et le poussais un peu pour lui envoyer un regard noir. Nikita continua d'essayer de me voler mon téléphone, maladroit à cause de l'alcool, il me frappa en plein dans le visage en essayant. Je gémis de douleur alors que sa main au grand complet s'écrasa dans contre ma bouche et mon nez.

- Nikita arrête! J'essaye de parler avec Amy! Lui dis-je en goûtant le sang sur mes lèvres.

Nikita ne voulait rien entendre et étira de nouveau le bras pour saisir mon téléphone.

- Je veux parler à Amy moi aussi. Dit-il.

Je levais les yeux au ciel. Je me concentrais sur la description de la salle que Amy me donnait et ignorais Nikita et la douleur dans mon visage.

Je fronce les sourcils en entendant vaguement ce qui ce passait à l'arrière plan de la communication téléphonique entre Andy et moi. Nikita semblait être là, c'était déjà une bonne nouvelle, il ne s'avait pas fait jeter en dehors de la galerie. Cependant, j'étais capable de voir qu'il y avait un problème avec Nikita. Un gros problème. 

-Andy? Qu'est-ce qui ce passe en bas?? 

J'entendis soudainement Andy lâcher un gémissement de douleur et je fronce les sourcils en regardant mon téléphone. Mais qu'est-ce qui pouvait bien se passer avec ces deux-là en ce moment?  J'entendis Nikita dire qu'il voulait me parler. Est-ce qu'il était saoul? Oh mon dieu, il est saoul. J'allais dire quelques obsénités, mais je me ravisa lorsqu'Andy me demanda de décrire l'endroit ou j'étais. Je fronce les sourcils essayant de me rappeler comment je m'étais rendue ici. 

- En montant, il y a un couloir. Une des portes est plus vieille que les autres je crois et-et par là il y a un long corridor. Je crois que je suis dans l'une des salles du fond. J'arrive à entendre les voitures de dehors et les gens qui fêtent sur les terrasses. C'est tout ce que je peux dire. Dépêchez-vous, je ne sais pas désamorcer une bombe moi! 

Je raccroche en entendant Andy me dire qu'ils arrivaient. Quelque chose me disait que j'allais avoir une drôle de surprise lorsqu'ils allaient arriver. Si je n'explose pas avant bien sur.  Je laisse tomber mon cellulaire sur mon sac et me forca à reajuster le bust de ma robe et de fouiller de fond en comble cette foutue pièce. Je n'allais pas exploser sans avoir fait l'effort de chercher.

Je racrochais et passais une main dans mes cheveux. Cette soirée allait vraiment de mal en pire. Je me tournais vers Nikita qui m'observait avec ses grands yeux bleus, comme si j'avais une troisième tête. Je me demandais bien pourquoi il me fixait de la sorte. Qu'est-ce qu'ils avaient mis dans son verre pour l'amour de Dieu?

- Boom. Fut tout se que Nikita me répondit.

- Tu va être en mesure de désamorcer une bombe? Demandais-je.

- Da. Hocha-t-il la tête, il n'avait pas l'air très solide sur ses jambes, mais s'il me disait qu'il arriverait à désamorcer cette bombe je devais le croire.

Je le pris par la main et l'entrainait derrière moi, il avait un peu de mal à me suivre, s'enfargeant dans tout et dans rien. La dernière fois que j'étais venu ici c'était pour voler une sculpture de Degas et elle se trouvait dans l'une des pièces d'entreposages. Je montais les escaliers à une vitesse folle. Je me mordis la lèvre et hésitais avant de tourner à gauche. Je vis les portes beiges et me rappelais que les salles d'entreposages avait une poignée avec un code. On avait besoin d'une clé oui, mais du code aussi. Je me dirigeais dans le fond du couloir et Nikita retira sa main de dans la mienne pour courir devant moi.

- Qu'est-ce que tu fais bon sang? Demandais-je.

Il s'accroupit entre une machine distributrice et un faux arbre. Il pris quelque chose et se retourna vers moi.

- Je suis meilleur que toi. Me dit-il en tirant la langue et me montra une clé de fer.

Nous ouvrirent toute les portes, une après l'autre, mais toujours pas d'Amy. Tout ce que nous trouvèrent fut des pièces d'art abandonnées et couverte de draps blancs. Mon coeur se serra. Qui traitait des oeuvres d'art de cette manière? Mon coeur me disait d'en volé quelques unes...mais je me concentrait. Nous devions trouver Amy au plus vite.

- Amy? L'appelais-je

Si elle m'entendait, elle pourrait répondre et j'arriverais à suivre le son de sa voix.

Je fouillais encore et encore dans cette foutue pièce sans trouver le moindre signe d'une bombe prête à détonner. Pourtant, je n'en trouvais nulle part. Une bombe ne pouvait pas être si facile que cela à cacher dans une si petite pièce! Si ce n'était pas assez, la température descendait très rapidement et je ne trouvais pas de thermostat pour m'empêcher de transformer en glaçon. Il devait être quelque part à l'extérieur de cette pièce. Je m'étais mise à frissonner légèrement. C'était affreux parce que je n'étais pas une grande fan du froid. Je soupire et accote mon dos contre la porte en essayant de me réchauffer en frottant mes bras avec mes mains. J'étais en robe sans manche, nu pieds et dans le noir. Je me penche pour m'assoir sur le sol, le dos toujours accoté contre la porte. Je laisse a tête accoté contre celle-ci aussi et je fouille dans mon sac pour trouver mon téléphone. J'avais besoin d'un minimum de lumière. La pièce était vachement en désordre et je me gelais. J'allais faire de l'hypothermie si ça continuait. 

Je commençais à me demander si Andy et Nikita allaient me laisser mourir ici. Il ne devait pas y avoir tant de lieux dans cette galerie,non? Je soupire et ferme les yeux quelques instants. J'avais de la difficulté à sentir mes mains tellement elles étaient glacée. J'avais froid, beaucoup trop froid. Ce qui me faisait le plus mal, c'était l'absence de Nikita. Il était supposé être ma protection au cas ou les choses tourneraient mal et il n'avait même pas levé le petit doigt. Je ne sais pas ce qu'il fabriquait, mais c'était douloureux à l'intérieur. J'entendis la voix d'Andy quelque part à l'extérieur de la porte. C'était encore lointain mais pas assez puisque je l'entendais. Je me relève maladroitement en me tenant contre la poignée. La bombe allait peut-être exploser dans les prochaines secondes. Je donne des coups avec mes mains dans la porte de bois. 

- Andy! Andy! 


Je donne encore des coups dans la porte. J'entendais sa voix et une autre voix plus...enrouée. Qu'est-ce qui ce passait? Ou était Nikita? Est-ce que quelque chose lui était arrivé? Je me retourne et croise les bras. Merde je voulais juste avoir une couverture et un café. Je me penche pour ramasser mon téléphone, et je vois une petite lumière, très faible, clignoter dans le fond de la pièce. Un petit voyant rouge sous une chaise de bois. Je fronce les sourcils et m'approche doucement. Je lève légèrement la chaise et je vois ce que je redoutais. La bombe était bien présente dans cette pièce et il ne restait qu'une minute. Je sentis le vertige s'emparer de moi. Je retourne presqu'en courant à la porte et frappa plus fort encore. 

- Andy!! TOUT VA EXPLOSER DANS UNE MINUTE! 

Je perdais mon souffle. Je n'avais pas prévue mourir comme ça. Aucunement.  Je parcours la pièce du regard et je m'arrête sur la fenêtre. C'était trop haut, mais au moins je ne ferais que me casser quelques os. Je m'approche de la minuscule fenêtre et je tente de l'ouvrir.

- Pour l'amour de dieu! REALLY?!

Elle était coincée et très bien collée contre les parois. Les propriétaires de la galerie s'étaient bien préparer si des voleurs voulaient entré et sortir avec des toiles mais bordel j'allais exploser dans 45 secondes!

Je ne comprenais vraiment pas pourquoi le plancher bougeait autant sous mes pieds. J'avais de la difficulté à ne pas perdre pied. Andy courrait en criant le nom d'Amy et je le suivais lentement en m'appuyant sur le mur. Je ne comprenais pas comment il arrivait à courir alors que le sol bougeait et tournait. Les deux mains contre le mur, je me trainais vers Andy qui frappait sur toute les portes en criant le nom d'Amy. Il avait besoin de se calmer. Il était tout rouge dans le visage. Ma bouteille de vodka était toujours dans mes mains et elle semblait tellement invitante...juste une petite gorgée. Pour que le sol arrête de bouger. Je trébuchais contre le calorifère et me retrouvais à genoux. J'éclatais de rire et marchais à quatre pattes pour aller rejoindre Andy. Il parlait très vite à une porte beige et ses doigts tremblaient alors qu'il entrait un code dans la poignée et glissais la clé que j'avais trouvé dans la serrure.

- Qu'est-ce que tu fais Andy?

Il m'ignora et avec frustration entra de nouveau chiffre dans la poignée. Je lui enfonçais mon doigt dans les côtes.

- Est-ce que tu m'ignore Andy?

Il ne se retourna pas et continua d'essayer des combinaisons de chiffre.

- Andy? Il ne répondit rien. Andy? Il se contenta de m'ignorer et de soupirer. Annddddyyy! Il tourna la poignée dans sa main et se releva. Andy? Andrew? Adny-rew. Andreeewwww!

Il ouvrit la porte et se tourna vers moi l'air menaçant en pointant un doigt vers moi.

- Ne m'appelle plus jamais Andrew! Compris?

Je me hissais du sol et lui fis un immense sourire et lui posais un baiser sur la joue avant d'entrer dans la pièce. Dans la pénombre je pouvais voir Amy. Je voulu aller vers elle pour la serrer dans mes bras, mais Andy me retenu par le poignet.

- Regarde j'ai trouvé Amy. Lui dis-je en la pointant du doigt.

- Je sais. Je peux la voir moi aussi. Me dit-il. Amy, ou se trouve la bombe?

Les bombes étaient des objets pleins de morceaux de métal et de fils et de plaque électronique et d'explosif. En plus les fils avaient de jolies couleur. Amy et Andy s'éloignèrent vers une vieille chaise de bois, une petite lumière rouge clignotait. Oh-oh. C'était rarement un bon signe. Cela voulait généralement dire que tout allait sauter dans les secondes à venir.

- J'ai aucune idée comment empêcher se truc d'exploser! Se lamenta Andy. Il y a trop de fils.

Je me rapprochais d'eux et passais mes bras autour de leur épaules. La bombe était assez petite, mais cela ne voulait rien dire. Les fils faisait tout le tour de la petite boîte de métal, elle était enrobé de saranwrap et de la pâte explosive la collait au sol. Je posais un autre baiser sur la joue d'Andy et fit un grand sourire à Amy. Je voulus l'embrasser, mais elle détourna la tête. OK.

- Moi je sais comment empêcher la bombe de péter. Dis-je. T'as des ciseaux?

- Bien sûr Nikita. Je n'ai que sa à faire traînée des putains de ciseaux sur moi. Me dit Andy avec colère.

Je m'agenouillais devant la bombe et posais ma bouteille de vodka sur le sol. Lorsque j'approchais ma main des fils je me retournais vers Amy et Andy. J'avais l'impression qu'ils respiraient dans mon cou.

- Aller jouer dehors, j'ai besoin d'air. Leur dis-je.

Ils ne reculèrent pas. Je haussais les épaules et fixais les fils. Je suivis leur chemin du bout du doigt, lequel menait au coeur de la bombe? Le jaune ou le mauve? Ils étaient très emmêlés. Si je tirais le mauvais fils on pouvait finir calcinée et en petit morceaux. Je tirais un peu le fil jaune et le décompte passa de 40 secondes à 25.

- Oops. Dis-je.

Je ne pouvais pas tiré le fil mauve sans tiré le fil jaune, ils étaient trop emmêlé...bah...Au moins je pouvais nous gagné du temps. Je tirais le fil blanc et le décompte s'arrêta. Je me relevais et époussetais mes pantalons.

- Ses pantalons me font vraiment des grosses fesses. Murmurais-je outré.

Je ramassais ma bouteille de vodka et me trainais hors de la salle, Amy et Andy derrière moi. Je jetais un regard derrière moi avant que Amy et Andy me tire derrière eux. La bombe avait repris son décompte huit minutes. Sa devrait être assez pour sortir non?

Dans le pire des cas je sauterais par la fenêtre sa faisait un moment que je n'avais pas sauter par une fenêtre.

Un énorme soulagement m'emplis le corps lorsque j'entendis finalement la porte de la pièce s'ouvrir. J'étais glacée et je voulais, tser, ne pas sauter avec le bâtiment. Disons que j'étais encore jeune et que j'avais beaucoup de choses à vivre avant de sauter dans un bâtiment alors que je suis glacée. En voyant Andy entrer, mais se faire pousser par un Nikita saoule, je compris ce qui ce passait. Nikita avait bu. Il avait tellement bu qu'il était saoul et qu'il n'était pas en mesure de fonctionner correctement. J'avais les bras croisées parce que j'étais glacée. Je me force à mettre ça de côté et de me concentrer sur ce qui était le plus important, ne pas mourir. Le reste se sera pour plus tard. 

- La bombe est là-bas. 

J'amène Andy vers la petite chaise de bois. Le clignotant rouge clignotait à des intercales beaucoup plus rapide qu'il y a quelques secondes. Je me passe une main dans les cheveux et je me sens bousculée par Nikita qui met ses bras autour de mes épaules et de ceux de Andy. Je tourne la tête et fronça les sourcils lorsqu'il embrassa la joue d'Andy et dès qu'il tenta de m'embrasser, je détourne la tête. Ce n'était pas le temps pour ça et croyez-moi qu'il allait regreter ce qu'il venait de faire. Je ne sais pas ce qui ce passait dans la tête du russe, mais en cet instant, je le détestais. 

Lorsqu'il nous demanda si nous avions des ciseaux avec nous, je me défis de son emprise en soupirant. Nous allions exploser c'est certain. Je lève les bras au ciel. 

- On va faire confiance à ce gars-là? Il est complètement saoul! Ne viens pas me dire qu'il va réussir à désamorcer une bombe! 

Je me recule pour ne pas être trop près lors de l'explosion. Peut-être que j'aurais une chance de survivre. Je me passa une main dans le visage et décide de défaire mes cheveux qui étaient légèrement bouclés et relevé vers le haut. Je les sentis se heurter contre mes épaules et je soupira. C'était déjà ca de moins désagréable. J'observe Nikita de loin regarder les fils et les suivres. La bouteille de Vodka à côté de lui. C'était n'importe quoi. Je le vis enlever un fil et je retenu mon souffle. Le compteur passa de 40 à 25 secondes et j'eus le gout de pleurer. 

- Fuck Nikita! Andy si je meurs ici à cause de cette foutue bombe, je vous jure que je vais vous étriper en enfer! 

Nikita joua encore avec les fils et le compteur s'arrêta. Je me sentis respirer à nouveau en voyant les chiffres en suspension dans le vide. Il avait réussi. C'était presqu'un miracle. Je le regarde se relever, fier de ce qu'il avait accompli. Je secoua la tête. J'avais besoin de chaleur. J'avais besoin d'un chandail, d'une couverture, n'importe quoi pour me réchauffer. J'aurais pu me blottir dans les bras de Nikita, mais je n'en avais pas du tout envi en ce moment et c'était bien la première fois. Nous sortons de cette salle et je sentis la chaleur me frapper. Je soupire de soulagement et nous descendons au rez de chaussé. Bertolez avait filé, c'était évident. Il n'allait pas se laisser trainer dans le coin, surtout avec une bombe prête à exploser. En descendant les escaliers qui menait au centre de l'exposition, je vis une poignée pour déclencher l'alarme à feu. En passa à côté, je tira la poignée et l'alarme retenti. Les invités commencèrent à évacuer. C'était la meilleure des choses à faire. Je pris mon téléphone et appela Horatio. 

- On a perdu Bertolez, mais on a désamorcé la bombe. 

Il me dit, en chialant un peu puisque nous avions perdu Bertolez, que des patrouilles et ambulances arrivaient. Nous sortons dehors et il ne fallut que quelques secondes avant de voir une ambulance arrivée et des patrouilles. Les invités se demandaient ce qui ce passait. On ouvrit les portes arrière de la vanne et je m'y assis. Je sentis un manteau, ou une veste contre mes épaules et je leva les yeux vers Andy. Je le remercia faiblement et détourna le regard. J'avais mal. Ma confiance avait mal.

Ce n'était pas que je n'avais pas confiance en Nikita, je lui faisais confiance avec ma vie...est-ce que je faisais confiance à Nikita saoul? Sa c'était une autre question. Je le regardais jouer avec les fils et m'en voulu atrocement de nous avoir placer dans cette position. C'était de ma faute si nous étions ici. Il y avait un moyen tellement plus simple de mettre la main sur Bertolez, mais comme l'idiot que j'étais j'avais préféré emmerdé Caine. Nikita tira sur le fil jaune et mon cœur arrêta de battre...40 secondes étaient devenus 20 secondes. Amy s'énerva contre nous et je grinçais des dents et passais une main sur ma nuque.

- Sounds like a plan. Murmurais-je avec un petit sourire nerveux. Si elle voulait nous étriper lorsque nous serions morts, pourquoi pas.

Nikita sans même broncher tira sur l'un des millions de fils et le timer de la bombe s'arrêta. Aussi simplement que sa. Il se releva avec un petit sourire triomphant et commença à marcher vers la sortie. Nous le suivirent sans un mot. Amy et moi sortirent dans le couloir, mais Nikita s'étirait toujours le cou pour voir dans la pièce, je du le tirer par le bras pour qu'il suive. En descendant les escaliers et prenant le chemin de la sortie, Amy tira l'alarme d'incendie pour que la galerie soit évacuer. Elle m'averti que nous avions perdu la trace de Bertolez et je rougis. J'allais devoir être honnête avec elle et elle allait vouloir m'éventrer. Elle répéta la même chose à Caine lorsqu'elle l'appela pour lui faire un vague résumé de la merde dans laquelle nous étions. Dehors, les gens vêtus de leur vêtements les plus chics s'amusaient à essayer de deviner pourquoi ils étaient évacués. Amy c'était assise à l'arrière d'une camionnette et je pris une couverture offerte par les ambulanciers et la mis sur les épaules d'Amy. J'avais perdu Nikita de vu, mais je ne m'inquiétais pas pour lui, s'il avait survécu à la Russie, il survivrait aux rues de Miami. Je m'appuyais contre la camionnette et fermais les yeux. Je n'avais même pas pu manger ma pizza. Nikita arriva en titubant et en tenant cette fois-ci une poignée de pissenlit.

- Je suppose que c'est le mauvais moment de vous dire que je nous ai seulement gagner du temps? Avoua-t-il en mettant des pissenlit dans ses cheveux bouclés. J'ai seulement rajouter du temps sur la bombe.

Alors que les mots sortirent de sa bouche, un bruit infernal fit irruption et un nuage de feu, de cendre et de brique enveloppa la galerie d'art.

Fuck.

La chaleur de la couverture me faisait un bien fou. Après avoir passé beaucoup de temps dans une pièce ou la température était surment en bas de cinq degré, la chaleur de l'extérieur n'était pas du tout humide. C'était confortable. Je soupire et me passe une main dans les cheveux. Je n'arrivais toujours pas à croire que j'avais faillis y passer. Si Andy et Nikita ne m'avaient pas retrouvée, je serais en train d'exploser avec l'édifice. Heureusement, Nikita avait réussi à désamorcer la bombe et tout était correcte. Il n'y avait aucuns blessés et aucuns morts et pour une fois, c'était bien. C'était très bien même. Je tourne mon regard vers Andy. Il semblait un peu nerveux et pourtant tout était terminé. Enfin, notre mission était terminé.  J'aurais voulu lui dire qu'il n'aurait pas du m'abandonner et que c'était à cause de ça que je m'étais retrouvée dans ce pétrin, mais j'étais fatiguée et ça n'en valait pas la peine. Tout le monde fait des erreurs et on apprenait de tout cela.  J'ajuste le bustier de ma robe et je vis Nikita s'approcher sans grand équilibre vers nous.

- Qu'est-ce qu'il a dans les mains? 

Je regarde plus attentivement et j'y vois un tas de pissenlits. Des fleurs parasites jaunes qui poussent sur le gazon. C'était comme de la mauvaise herbe mais avec un peu plus de couleur. Un stratagème des plantes pour se faire accepter. Je secoue la tête en le voyant arriver avec un sourire idiot sur le visage. Nikita Volkov, qu'est-ce qui c'est passé dans ta tête dis-moi? Je le regarde mettre des pissenlits dans ses cheveux en bataille. Normalement, j'aurais ris, mais je n'en avais pas envie. Je lui en voulais. Pour la première fois, j'en voulais à Nikita. J'étais en colère contre lui et tout ce qu'il a fait au cours de la soirée. Et le pire, c'est qu'il n'est pas au courant de la colère qui m'habitait en ce moment. Je fronce les sourcils lorsqu'il finit par dire qu'il n'avait fait qu'ajouter du temps sur la bombe avant qu'elle explose. Je sursaute lorsque le bâtiment au complet explosa sous le regard ahuri des invités. J'avais la bouche bée. Horatio allait vouloir nous tuer! Je lui ai pourtant dit que nous avions désamorcé la bombe et que tout était sous contrôle. Je me mords la lèvre et me lève du derrière de la camionnette. Je regarde la réaction de Nikita. Il trouvait ça drôle! Un bâtiment au complet venait d'exploser et il riait! Je le vois rigoler et je remarque que dans son autre main, il avait toujours la bouteille de Vodka. Je m'approche furieusement de lui, ignorant son sourire et lui arracha la bouteille des mains. Je la lança sur le sol et on entendit le verre se briser sous l'impact, l'alcool coulant sur le béton. Je pouvais voir que les deux gars étaient complètement bouche-bée et ça m'importais peu. Je repousse Nikita alors qu'il essaya de s'approcher de moi.

- T'es qu'un imbécile Volkov! J'ai faillis crever là dedans à cause de toi! 

Je le contourne sans le regarder. Je n'avais pas besoin de voir son visage. Je ne voulais pas le voir en ce moment. Il était saoul et ne comprendrait surement pas le moindre mot que j'allais lui dire. Mais dès qu'il allait être sobre, il allait y gouter. Je m'approche d'une des voitures de police et parla avec l'agent quelques minutes avant de lui demander s'il y avait des blessés et je fus soulagée de savoir que ce n'était pas le cas, que le bâtiment au complet était vide lors de l'explosion. Je le remercie et marcha vers la camionnette. J'attrapa Andy par le bras. 

- Je veux rentrer chez moi. 


J'en avais assez de cette soirée. Je voulais rentrer chez moi, prendre une douche et aller dormir. Je ne regarda même pas si Nikita était correcte, j'étais trop en colère. Peut-être que j'Allais le regretter plus tard, mais pour l'instant, ça allait être mon poing qu'il allait voir si je ne partais pas tout de suite. J'ouvris la porte de la camionnette et m'installa sur le siège passager en attendant qu'Andy et que Nikita se décident à monter également.

Je regardais les flammes oranges faire fondre la galerie d'art. Je ne pu m'empêcher un petit éclat de rire. C'était un peu ma faute si tout avait sauté. Les fils de la bombe étaient trop emmêlés pour  que je puisse la désamorcer, rajouter du temps sur la bombe était tout ce que je pouvais faire sans mon équipement. Donc tout avait exploser, mais au moins c'était un joli feu d'artifice. Les flammes étaient la même couleur que les cheveux d'Horatio. Peut-être que ses cheveux étaient fait de feu! Alors que j'étais sur le point de m'asseoir pour empêcher le sol de bouger sous mes pieds, je vis Amy s'approcher de moi.

- Amy! Sourit-je en tendant les mains vers elle et essayant de passer un bras autour de sa taille.

Elle m'arracha ma bouteille de vodka des mains et la fracassa contre le sol. Je laissais échapper un gémissement de surprise. Noooooon! Pas ma vodka! Je la regardais couler le long du trottoir le regard triste. Je lui dis au-revoir et lui fis un petit Bye-Bye, elle avait été de la bonne vodka. Je me rapprochais d'Amy pour appuyer mon menton contre sa tête, mais sa main se posa sur ma poitrine et elle me poussa. Je faillis perdre l'équilibre, quelques pissenlits tombèrent de mes cheveux. Je fronçais les sourcils. OK. Elle semblait fâchée... OK. Selon elle, elle aurait pu mourir par ma faute. J'avais envie de lui demander si c'était parce que je n'étais pas venu lorsque Bertolez l'avait découvert, ou parce que la bombe avait sauté. Elle s'éloigna avant que je ne puisse lui demander. OK...

Je la vis attraper le bras d'Andy et l'entraîner avec elle. Je les suivis jusqu'à la camionnette et réalisais que je ne savais pas où se trouvait mes souliers. Je haussais les épaules et arrivais à la camionnette Andy ouvrit les portes arrière pour que je puisse monter, mais comme il ne me vit pas arrivée, je reçu un coup de porte dans le visage.

- Ow. Dis-je sonné.

Le visage d'Andy apparut dans mon champ de vision et me pris la tête, les yeux inquiets. Il posa ses doigts sur mon front et je fus surpris par la vague de douleur. Je gémis de douleur et bouda. Je pu voir que les doigts d'Andy étaient rouge de sang. Tiens! Quelqu'un saignait?

- Tu sais que t'es vraiment une plaie quand t'es saoul? Me dit Andy en prenant une napkin de la camionnette et m'épongea le front. Ah...donc c'était moi qui saignais? Tu crois que tu peux t'assoir tranquillement?

Je pris le visage d'Andy entre mes mains et posais mes lèvres contre les siennes. Il laissa échapper un gémissement de surprise et essaya de me poussée, ce qui me fit perdre l'équilibre et je lui mordis la lèvre par accident.

- Oops. Murmurais-je. J'ai pas voulu faire exploser la galerie d'art, je sais que tu aimes les pièces d'art et je sais que tu es triste qu'elles ont exploser. Tu pourra en voler d'autres. Je suis désolé.

Je lui fis un grand sourire et montais à l'arrière de la camionnette. Comme il n'y avait rien pour m'attacher, je me couchais sur le plancher. La camionnette démarra lentement et la musique résonna dans la voiture. Andy pris un virage sec et je n'eus pas la chance de m'accrocher contre quoique se soit, je heurtais le mur de la camionette, tête la première. Je gémis de douleur et me frottais le front, la nausée montant dans ma gorge. Je me redressais et m'appuyais contre le mur de la camionnette. Je laissais échapper un petit bruit de bonheur lorsque la chanson à la radio changea. Nicki Minaj, je ne savais pas pourquoi je connaissais toute les paroles de Starship, mais je rappais avec elle. Par moment je voyais Amy jeter des regards vers moi. Je crois qu'elle est fâché. Contre moi. Oops.

- Je crois que Эми ненавидит меня Amy me déteste...Kanskje Andy hater meg også peut-être qu'Andy me déteste aussi. Murmurais-je dans un mélange d'anglais de Russe et de Norvégien.

Je continuais de rapper sa me changeais les idées. J'aurais vraiment manger un joyeux festin...ou trois.

Je ne sais pas ce qui prenait tant de temps aux gars à monter dans la camionnette. Nikita devait rendre la tâche difficile pour Andy. Je soupire et me cale dans le fond du siège passager et m'accote la tête contre l'appuie tête. J'avais passé une soirée de merde grâce à Bertolez et surtout à Nikita. Je ne comprenais pas ce qui l'avait poussé à se saouler de la sorte. Il savait que nous étions en mission importante, qu'il y avait des risques si nous n'étions pas prudent et pourtant, il avait décidé de boire le bar au complet en une heure si ce n'est pas moins. Nikita ne buvait pas souvent. La plupart du temps, c'était avec moi et jamais, au grand jamais, il ne s'était saouler autant que ce soir. Je l'entendis monter péniblement dans la camionnette et je tourne la tête vers Andy. Il semblait très troublé. Comme si quelque chose de grave était arrivé. Je fronce légèrement les sourcils et au regard qu'il me lança, je décida de ne pas poser de questions quelconques.  Il allait me le dire de toute façon un jour ou l'autre et je n'étais pas d'humeur à m'astiner pour avoir des réponses. Je sentis la voiture se mettre en marche et je me sentis légèrement mieux. J'alluma la radio pour essayer de me changer les idées. C'était des chansons pop parce qu'il n'y a que ça qui joue à la radio. J'avais la tête tournée vers l'extérieur et j'écoutais distraitement les chansons. Je sursaute lorsque j'entends Nikita se mettre à gueuler avec la chanson de Nicki Minaj. Je me tourne lentement avec un regard mi-horrifié et mi-fâchée vers Nikita. Je l'encastrerais dans un mur si j'en étais capable. Je vis sa plaie sur son front. C'était pour ça qu'Andy avait prit autant de temps à monter dans la camionnette? Je secoue la tête et reporte mon regard vers la route. Si je l'ignore, il va arrêter me disais-je. 

- T'as pas du duct tape par hasard? 

Je lève le regard vers Andy. Nikita n'avait toujours pas arrêté de chanter les chansons de la radio et ça faisait au moins trois chansons que celle de Nicki Minaj était terminée. Nous étions presqu'arrivé chez moi, mais  Nikita me rendait folle en ce moment. Et pas folle d'amour, non. Folle de rage.  Si je pouvais le mettre en gros majuscule gras pour exprimer l'importance de la rage que j'avais intérieurement, je le ferais.  Je soupire de bonheur lorsque je vois ma maison apparaître dans mon champ de vision. J'allais pouvoir aller me doucher et le plus important, me changer et dormir. J'étais trop énervée il fallait que j'aille dormir. J'attendis qu'Andy se stationne avant d'ouvrir la portière. Je descendis de la camionnette et avant de fermer la porte du côté passager, je jette un regard vers l'arrière et je remarque qu'il manquait Nikita. Je fronce les sourcils et regarde autour. Aucune trace de lui. 

- Ou est-ce qu'il est passé? 

J'entendis la porte de ma maison se fermer un peu brusquement et laisse sortir un gémissement de défaite. J'étais épuisée et voilà qu'un Nikita saoul était entré chez moi et qu'il allait m'empêcher de dormir pendant trop longtemps. Je lève les yeux vers Andy alors qu'il descend de la camionnette à son tour. Nous ouvrons la porte de ma maison et toutes les lumières étaient toujours fermées. Il y avait des pissenlits un peu partout sur le sol et j'Entendis un bruit sourd à l'étage. Je laisse tomber mes affaires sur le sol et je monte en me trainant les pieds jusqu'à l'étage, jusqu'à ma chambre. J'ouvris la porte qui était entre baillée complètement et je vois Nikita endormi de travers dans mon lit. L'alcool l'avait finalement complètement vidé et il venait de pass out sur mon lit. Je me passe une main dans le visage, m'approche de mon garde robe pour y prendre mes vêtements, un short et une camisole, et je descends au rez de chaussée. Pour retrouver Andy.

-Il vient de mourir dans mon lit. 

Je soupire en me laissant choir sur mon énorme divan. Une chance que j'avais ce divan parce que je n'aurais pas dormi dans ma chambre d'amis. Elle était encombrée de boites que je n'avais jamais défaites. Je laisse de la place pour Andy afin qu'il puisse lui aussi s'installer et je ne sais pas ça me prit combien de temps, mais je me suis endormie comme une roche.

C'est le matin qui fût le plus difficile je crois. Les rideaux de mon salon étaient grand ouverts et le soleil perçait sans problème jusqu'à mes yeux. Je laisse sortir une faible plainte alors que je me force à ouvrir les yeux. J'étais la seule qui était réveillée puisque je voyais Andy qui dormait paisiblement sur le divan avec moi. Je me frotte les yeux et tente de me lever sans faire de bruit pour ne pas déranger Andy. Je me lève sur mes deux pieds et pris mon élastique de sur mon poignet pour me faire un semblant de chignon. il était en bataille mais c'était le dernier de mes soucis. Je m'en vais dans ma cuisine pour me prendre une bouteille d'eau. Je m'assois sur mon comptoir avant d'ouvrir celle-ci et d'en prendre une longue rasade.

Je me fis réveiller par le bruit d'enfant criant et riant dehors. Je m'étirais et enfouis mon visage dans les oreillers avant de soupirer et de me redresser sur mes coudes. Je clignais des yeux et réalisais que je me trouvais chez Amy. Ce n'était pas la première fois que je me réveillais chez elle, c'était la première fois que je me réveillais dans une combinaison orange. Je plissais le nez de dégoût, orange n'était vraiment pas ma couleur. Je me levais paresseusement et fouillais le salon du regard, mais n'y trouvait pas Amy ni Nikita. Je marchais jusqu'à la cuisine où je trouvais Amy, assise sur un des comptoir de cuisine à boire une bouteille d'eau.

- Bon matin. Dis-je la voix toujours ensommeillée.

Je remplis la cafetière d'Amy d'eau et fouillais ses armoires pour du café instant. Je me préparais une tasse et en préparais une pour Amy. Si elle ne la voulait pas sa me ferait une deuxième tasse. Je me sentais mort, complètement vidé d'énergie...et...franchement traumatisé par la tournure des événements. Toutes ses toiles, ses statues, ses sculptures... En poussière maintenant. Et puis Nikita, dont le cerveau baignait dans la vodka avait décidé de m'intoxiquer en plaquant sa bouche sur la mienne. Je posais les doigts contre mes lèvres, Nikita Volkov m'avait embrassé! Like keep your goddamn lips for yourself! J'avais été victime de viol bucale! Je me sentais molesté! Je secouais la tête, les joues roses.

- Amy...je dois t'avouer un truc...ou deux. Dis-je après avoir bu presque la moitié de ma tasse de café.

Elle leva les yeux sur moi méfiante. Je pris une grande inspiration sans la regarder...par quoi je commençais? Bertolez ou Nikita? J'ouvris la bouche pour parler, mais la refermais aussitôt et me massais la nuque mal à l'aise.

- Tu vois...je vous ai pas tout dit à toi et...

Au moment où j'allais commencer à parler de Bertolez et de mon liens avec lui, une bruit sourd résonna dans la maison, comme un objet lourd tombant sur le sol. Je fronçais les sourcils et m'interromput avant de levée les yeux vers les escaliers. Amy laissa échapper un soupire frustré. Je me dirigeais vers les escaliers et les montaient quatre à quatre. J'avais ma petite idée quant à d'où venait le bruit. Un russe. Amy se traina les pieds derrière moi. Je comprenais qu'elle soit toujours furieuse contre Nikita. Je me dirigeais vers la chambre d'Amy et lorsque j'entrais dans la pièce, Nikita ne se trouvait plus dans le lit. Je soupirais. Il ne pouvait pas s'être évaporé! Et je ne croyais pas à la combustion spontanée. Un gémissements rauque s'éleva du tas de couverture au pied du lit et la tête échevelé et emmêlé de pissenlit de Nikita émergea des couverture. Il n'avait pas fier allure. Sa peau était pâle, presque verdâtre dans la lumière du matin.

- T'es tombé du lit? Demandais-je.

Il me fixa les sourcils froncer et je me répétais en russe. Il hocha la tête. Il avait les yeux rougis et des cernes de la grosseur de la Russie sous les yeux. Ses lèvres étaient très rouges et une semblait fendue. Sur une grosse partie de son front une echymose d'un mauve impressionant était apparue, une longue coupure s'étirait tout près de ses cheveux en forme de triangle comme le coin de la porte de la camionnette. Il y avait du sang séché dans ses cheveux et sur son front et sa tempe droite.

- J'ai vu des cadavres qui avaient l'air plus vivant que toi. Lui dis-je en croisant les bras.

Il se roula sur le dos et soupira lourdement. Il se cacha le visage dans le creux de son coude et posa son autre main contre son ventre. Amy avait toujours l'air de vouloir lui faire la peau. Nikita Volkov allait se faire castrer a en juger par son regard.

- Pourquoi j'ai aussi mal à la tête? Grommela-t-il sans articuler.

- Tu as bu tout le bar de la galerie d'art...et je t'ai peut-être frappé avec la portière de la camionnette.

Nikita se redressa et je vis la nausée sur son visage. Il se laissa tomber sur le sol et tourna misérablement la tête vers nous.

- Je ne me rappelle de rien...je sais que j'étais dans la galerie d'art...puis un serveur m'emmerdait et puis plus rien...

Évidemment plus rien, il avait bu assez pour mourir d'empoisonnement à l'alcool. Amy ne disait toujours rien, elle le fixait comme si elle pouvait le faire se tordre de douleur avec la seule force de son esprit. Parfois Amy me glaçais le sang. Nikita finit par se hisser en position verticale et appuya sa tête contre le bord du lit. Dieu du ciel, lui quand il se saoulait il le faisait en grand.

- Qu'est-ce que j'ai fait hier soir? Demanda-t-il en prenant de grand de bouffée d'air.

- Tu veux que je parle de quand tu as abandonné Amy avec Bertolez quand elle avait un fusil pointé sur la tête, quand tu as fait exploser toute la galerie d'art, quand tu as décider de te faire une couronne de pissenlit, quand tu as décider de m'embrasser ou quand tu t'es mis à gueuler du Nicki Minaj comme si ta vie en dépendait?

Nikita m'observa un long moment, misérable.

- J'ai fais quoi? Demanda-t-il faiblement.