The mystical land of Poutine, Hockey, Maple syrup and sorry (Amy/Nikita)

Quelqu'un me criait de me lever et d'ordinaire s'aurait été assez pour que je me lève et trouve la première arme à portée de main. J'étais pourtant confortable, je n'avais ni trop chaud ni trop froid et les oreillers étaient juste assez moelleux pour que je ne veuille plus jamais me lever. Je ne savais plus trop où j'étais, ni avec qui, mais je me sentais reposé et j'avais envie de prendre le plus de place possible dans ce lit. Quelque chose ou quelqu'un était assis sur moi m'empêchant de me coucher sur le ventre. Alors que je retombais dans un sommeil profond, je sentis une main se glisser dans mes cheveux. Un long frisson me parcourut le dos et comme un chat je m'appuyais contre la main de cette personne. Je ne voulais pas que l'on arrête de me caresser les cheveux. Je ne pus m'empêcher de laisser un gémissements de plaisir alors que doucement on me jouait dans les cheveux. J'ouvris les yeux et clignais des yeux, tout était flou autour de moi. À quelque centimètre du mien, se trouvait le visage d'Amy un sourire victorieux aux lèvres. Mon visage devint rouge pivoine, elle avait toujours sa main dans mes cheveux et tout mon corps se remplissait de chaleur et d'envie. Andy riait très fort à côté de moi et j'aurais volontiers pris un des oreillers pour l'étouffer.

- A-amy arrête. Dis-je la voix rauque. Arrête sinon...

Elle savait très bien ce qui se produisait lorsqu'elle jouait dans mes cheveux en me regardant comme ça.

Avec une lueur taquine dans le regard elle baissa sa main et je fronçais les sourcils en voyant l'heure sur le cadran posé sur la table de chevet. Il était 7 heures et vingt du matin. Le soleil n'était même pas tout à fait levée!

Pourquoi?

- Just let me sleep for the love of God! Grommelais-je en retournant sur le ventre ce qui fit basculer Amy par dessus Andy.

Nous étions en vacances! Je voulais dormir! S'ils voulaient me sortir du lit, ils devraient me trainer jusqu'à la cuisine. J'enfouis mon visage dans les oreillers et soupirais. Un peu de sommeil n'était pas trop demandé non? J'entendais Amy et Andy parler doucement dans mon dos. Peut-être qu'ils complotaient. Je n'en avais rien à faire, je voulais seulement dormir une heure de plus. Ou deux. Je laissais échapper un gémissement de surprise en sentant quelqu'un s'asseoir sur mes fesses.

- Mais laissez moi tranquille! Grognais-je. J'ai tué des gens pour moins que ça.

J'appuyais ma joue contre mon bras et fixais le mur devant moi en boudant. La prochaine fois qu'ils voulaient dormir, j'allais être un vrai fléau. Ce jeu là ce jouait à deux...enfin, à trois.

Je rigole en voyant Nikita appuyer sa main sur ma joue (romeo much). Il était très mignon à voir comme ça, surtout avec les photos qu'Alexei nous avait montré de notre cher Nikita qui n'était qu'un gamin pré-pubert et qui avait sa phase rebelle. J'approche mon visage jusqu'à ce qu'il ouvre les yeux et je lui souris. 

- Bon matin la marmotte.

Je lève les sourcils comme si je ne savais pas de quoi il parlait, mais je le savais très bien. Trop bien. Nikita était disons... allumé lorsqu'on lui jouait dans les cheveux. Je ne connaissais pas encore d'autres points faibles et ce que je trouvais heureux, c'était qu'il ne connaissait pas mes points faibles alors je pouvais faire ce que je voulais sans avoir de représailles de sa part. 

- Sinon quoi mon chou? 


Nikita allait devoir ce lever. Je descendis doucement ma main vers sa nuque. Un autre de ses points sensibles. Je le regarde regarder l'heure et hausse les épaules. Il était tôt mais nous avions une grosse journée devant nous. Je voulais aller visiter la ville. Et il fallait y aller bientôt. Parce que selon la mère d'Andy, la ville était très fréquentée, surtout dans une journée ensoleillée pareil. Je me fis bousculée et je tombe sur Andy qui laisse échapper brusquement sa respiration. Nikita Volkov était vraiment marabou ce matin. Je me redresse et m'assois en indien sur le lit en regardant Andy. 

- Peut-être qu'on va devoir prendre les grands moyens pour le réveiller. 

Je me mords l'intérieur de la joue en réfléchissant. On m'obligeait toujours à me lever lorsque je voulais dormir alors je n'allais pas le laisser s'en sortir comme ça. J'eus un petit sourire. 

- Retiens le, je reviens. 

Même s'il n'avait pas grand chose à retenir puisque Nikita était un corp endormi dans mon lit, je me lève et rigole en voyant Andy s'asseoir sur Nikita. En autant qu'il n'y ait pas de mauvaises surprises comme le jour de notre départ. Je sortis de la chambre rapidement et me dirigea vers la porte d'entrée de la maison. La mère d'Andy me vit et vint me rejoindre alors que je prenais une poignée de neige sur le porche. Je me retourne et lui souris. Elle se contente de froncer les sourcils et me tapoter la joue. Je me sentais pendant l'espace d'une seconde, une véritable enfant avec sa mère qui la trouve étrange, mais qui ne pose pas de question. Je perdis légèrement mon sourire alors que je regarde Alice retourner dans la cuisine. Ma mère me manquait énormément. Je ferais tout pour la ravoir, même pour quelques minutes. Je repris mes esprits en sentant la froideur de la neige contre les paumes de mes mains. Je pris ma course et monta les escaliers de nouveau, croisant cette fois-ci Alexei écheveler qui ne savait pas tant quoi faire dans le corridor. J'ouvris la porte de ma chambre et la referma avant qu'il puisse y entrer. J'entendis une insulte en russe mais me contenta de l'ignorer. Je m'approche du lit et fis signe à Andy.

- Crois-moi que tu ne veux pas être là quand il va sentir ça. 

J'attends qu'Andy s'enlève et d'un coup rapide, je lève le bord élastique de ses pantalons de pijdama et y lance la neige avant de tout lâcher et de me reculer en riant.

Je laissais échapper un gémissement de surprise lorsque Amy s'écrasa sur moi. Je l'aidais maladroitement à se redresser et jetais un regard curieux à Nikita qui s'était enfoui la tête dans les oreillers. Est-ce que tout les Russes étaient comme ça lorsque l'on essayait de les tiré du lit? Amy posa les yeux sur moi et je lui fis un petit sourire, prendre les grands moyens étaient toujours intéressant.

- Oui, je crois que tu as raison. De toute façon, nous lui avons donner la chance de se lever par lui-même...c'est lui qui a choisit de prendre la méthode forte.

Amy me demanda de retenir Nikita...ce qui allait être dur considéré que Nikita était la chose la plus proche d'un ninja que je connaissais. Je hochais la tête et fis un petit salut militaire à Amy.

- Yes, Ma'am! Dis-je avec un immense sourire.

Je me déplaçais sur le matelas et Nikita ne bougea même pas. Je passais une jambe de chaque côté des hanches de Nikita et m'installais sur ses fesses, appuyant mes coudes sur son dos. Je l'entendis grogner de le laisser tranquille. Il me laissa savoir qu'il avait déjà tué des gens pour moins que ça. Je le croyais, mais je n'avais pas peur de lui. Il appuya sa joue contre son bras et je pouvais savoir sans même le regarder qu'il boudait.

- Tu n'avais qu'à te lever, tu sais. Lui dis-je.

- будь ты проклят. Grogna-t-il. Подви́нь жо́пу!¹

- Я тебя тоже люблю дорогая². Souris-je

La porte s'ouvrit brusquement derrière moi et j'entendis Alexei jurer en russe alors qu'Amy entra dans la chambre avec une poignée de neige qui fondait doucement. Elle avait les yeux brillants de malice alors qu'elle me conseilla de ne pas rester là. Je me levais et me plaçais contre la tête de lit, les bras croisés et voyant le visage de Nikita qui boudait toujours, les yeux fermés. Je vis Amy s'approcher de Nikita et tirer sur l'élastique de ses pantalons de pyjama pour y mettre toute la neige qu'elle avait emmener. Il se raidit et se leva en vitesse et sauta en bas du lit aussi gracieusement qu'un chat.

- Иисус Христос! черт возьми! я тебя убью. и это будет болезненным! ³Grogna-t-il en retirant ses pantalons de pyjama, de la neige lui coulant contre les cuisses.

Il fronça les sourcils et ses doigts tremblaient alors qu'il serra les poings. Même s'il voulait être faché contre nous, il ne se le permettait pas. Il pris une grande inspiration et s'assis sur le bord du lit. Il passa une main sur sa nuque et secoua la tête exaspéré.

- Je suis debout, tout le monde est content?

Je lui fis un clind'oeil et me tournais vers Amy qui avait l'air plutôt fière de son coup. Je me rappelais avoir fait la même chose à Jacob lorsque nous étions gamin, nous avions mis de la neige partout dans la maison. Ma mère nous avait ensuite forcé à tout nettoyer. Je soupirais, je trouvais étrange de pouvoir dire "Je suis chez moi."

traduction :
1. Damn you! Move your ass!
2. I love you too dear
3. Jesus Christ! Hell. I will kill you. And it will be painful.

Je me recule rapidement en voyant Nikita se lever en disant quelque chose en russe. Je rigolais et jette un regard à Andy. 

- Est-ce que j'ai le gout de savoir ce qu'il à dit?

À son regard, je compris que non, il ne valait mieux pas que je sois au courant des paroles que Nikita Volkov, celui qui a tué pour moins que cela, avait prononcé. Je me contente de hausser les épaules en riant. Je n'avais aucune culpabilité. Il y avait des matins ou il était debout bien avant moi et il m'achalait jusqu'à ce que je me lève à mon tour. Alors c'était donnant donnant dans cette situation. Je vais jusqu'à la commode de la chambre d'ami et attrape une serviette qui trainait là et lui lança en m'approchant de lui. Je lui pris le visage entre les mains alors qu'il me regardait avec des yeux méchants. 

- Des fois, tu me sous-estime beaucoup trop.  

Je dépose un baiser sur ses lèvres alors qu'il ne bougea aucunement et retourna m'installer sur le lit. Je me couche sur le dos et croises les jambes dans les airs (genre... ouin tu comprends c'que je veux dire) et mis mes mains derrière ma tête. 

- On est sensé aller en ville puisque notre dernière expédition c'est plutôt mal terminée. Et si on y va trop tard, selon la mère d'Andy, il va y avoir beaucoup trop de monde et on sait oh combien tu adores être dans les foules. 

Je tourne la tête vers lui alors qu'il s'essuyait et je vis Andy venir s'installer sur le bord du lit. Je rigole. Je pouvais quand même voir un bref sourire de la part de Nikita. Je savais que j'allais regretter ce que je venais de faire. Je connaissais Nikita. La dernière fois, on a finit par faire une vrai bataille de bouffe dans ma cuisine. C'était un véritable gâchis, mais très enrichissant côté cuisine.  Je me redresse et fit un beau sourire rêveur. 

- Je vais pouvoir prendre des photos! 

J'attrapais la serviette qu'Amy me lança et m'essuayais les jambes en plissant le nez, je me sentais dégoutant et mes boxeurs ne collaient à la peau. Je soupirais, je dormais tellement rarement, tout ce que je voulais c'était un petit moment de confort. Fuck sa s'a l'air. Amy prit mon visage entre ses mains et encore un peu frustré de ne pas pouvoir simplement être paresseux pour une fois dans ma vie, je me mordis la langue pour ne rien dire de grossier. Elle vola un baiser sur mes lèvres et ma colère se calma un petit peu. Elle s'étendit a côté de moi et je pu voir le regard d'Andy et son sourire immense. J'aimerais bien le voir avec un poigner de neige dans les boxeurs. Il sourirait moins. Amy m'expliqua que nous avions prévus aller en ville et que comme je n'aimais pas être sociable, nous étions mieux d'y aller de bonne heure.

- Tant qu'Andy reste avec nous et ne nous abandonne pas. Dis-je en le regardant dans les yeux.

Je n'avais pas envie de recroiser Rémi...l'orignal des voisins d'Andy ne semblait pas apprécier les visiteurs. Je soupirais et jetais un regard sur mes boxeurs. Je relevais la tête et fixais Andy et Amy.

- Bon...bien...je vais devoir aller me changer. Dis-je.

J'étais inconfortable dans mes boxeurs mouillé. Je me levais et quittais la chambre. Je n'avais jamais vraiment eut la chance d'avoir du plaisir lorsque j'étais plus jeune, avec l'entraînement que l'école militaire nous forçait à endurer, je n'avais pas eu beaucoup d'opportunité d'être un enfant ou un adolescent, en voyant Amy et Andy faire des coups de la sorte, même si c'était contre moi, me donne envie de rattraper le temps perdu. Je me rendis au loft et fermais la porte derrière moi. Je me rendis à ma valise et l'ouvris me prenant des vêtements. Je retirais mes boxeurs et m'habillais heureux de porter des vêtements secs.

...je pourrais pousser Amy et Andy dans la neige... Pensais-je.

Ma pensée m'avait distraite et je terminais de mettre mon chandail. Lorsque je mis une paire de bas, la porte s'ouvrit sur Amy et Andy. Je remarquais que les cheveux d'Andy commençaient à être long. Je ne sais pas trop pourquoi je portais attention à se genre de détail. Andy ouvrit la télévision et je fus un peu surpris d'entendre que ses émissions étaient en français. Parfois j'oubliais qu'il parlait français.

- Qu'est-ce qu'il y a d'intéressant dans ton village? Demandais-je.

- Tout. Me répondit Andy en continuant d'écouter une émission sur le Hockey et les drames d'une équipe. (lance et compte. Me dit-il en voyant mon regard curieux.)

- Vous m'avez forcé à me lever, aller vous vous habillé bientôt?Demandais-je en réalisant que ni Amy, ni Andy n'était habillé.

Je regarde Nikita partir toujours frustrer d'avoir été dérangé dans son sommeil avec de la neige dans les pantalons. Mais bon, ça ne m'inquiétais pas puisque je savais qu'il ne resterait pas fâché bien longtemps. Il était seulement marabou ce matin et un peu frustré en général, mais on l'aimait comme qu'il était.  Lorsque nous allions revenir, il va rester encore une journée de notre congé. Nous allions pouvoir passer tout notre temps au lit.  Je regarde Andy et rigole.

- Il n'a vraiment pas apprécié.

Je me redresse et m'étire. J'étais moi aussi toujours en pidjama et il me faudra me changer éventuellement . Je tourne la tête vers Andy et baisse les yeux vers ses poignets. Je le voix croiser mon regard pendant quelques secondes. Nous n'avions pas besoin de nous parler, que nous savions. Je me redresse et m'approche de ma valise pour y trouver des bandages propres. Il fallait les changer souvent pour éviter qu'il y ait une infection. C'était déjà difficile de vivre avec ça, le transformer en infection allait être pire. Je me rapproche du lit et m'y assois sur le bord, tout près d'Andy.

- Je sais que tu n'aimes pas ça, mais on a pas le choix pour l'instant. C'est encore trop fragile.

J'approche mes mains de ses bras pour commencer à défaire les bandages. J'espérais que cette fois, il n'y aurait pas de visiteurs surprise comme sa mère ou sa soeur. Même son frère, ce n'était pas une bonne idée. En ayant fini de défaire les bandages, je jeta pour la première fois, un véritable regard sur ses poignets et ses bras. Ils étaient affreux, il fallait l'avouer. Cependant, je ne lui dirai jamais de vive voix. Il fallait qu'il se convainc que tout allait s'arranger. Je déroule doucement le bandage neuf et recouvris les bras d'Andy. Je jeta les anciens bandages et nous décidons d'aller rejoindre Nikita au loft. On monte les escaliers ou nous avons du nous coller contre me mur puisque Andy chat dévalait les escaliers en faisant un peu trop de vacarme. Je fis une grimace en me souvenant de l'immensité de cet animal. Nous arrivons au loft et je souris à Nikita.

- Tu vas voir, on va bien s'amuser.

Je baisse la tête pour me regarder. Je ne portais que le chandail de Nikita et des shorts pour dormir que j'avais enfilée au matin. Je hausse les épaules et pointe Andy du pouce.

- Moi je vais commencer quand lui va ce décider. De toute façon ça va lui prendre des heures. Pas moi.

J'avais laissé Amy changer mes bandages parce que moi je n'y arrivais pas, toute les fois que je posais les yeux sur mes poignets j'avais des hauts le coeur. Ils étaient dégoûtant et je ne voulais pas les regarder. Je laissais donc Amy s'en charger. Une fois qu'elle jugea mes bandages assez serrés, elle pris l'attache papillon et la piqua dans mon bandage. Je tirais sur mes manches pour les camoufler et suivis Amy hors de la chambre. Le couloir était silencieux à l'exception d'Andy...du chat qui essayait de descendre les escaliers, son gros ventre frottant contre les marches. Je voulais bien croire que ma famille c'était ennuyé de moi...mais au poins d'appeler cette chose là Andy? Nous entrèrent dans le loft et trouvèrent Nikita l'air encore un peu contrarié alors qu'il était assis sur le bord du lit pour mettre une paire de bas. Il portait un chandail de laine bleu royale qui me semblait familier. Je fronçais les sourcils, mais ne m'en fis pas plus. Je me laissais tomber sur le futon et laissais jouer un vieil épisode de Lance et Compte. Nikita semblait particulièrement curieux et vint s'assoir à côté de moi pour écouter l'émission. Lorsqu'il nous demanda avec attitude si nous avions l'intention de nous habiller bientôt, je levais les yeux au ciel et lui donnait un petit coup derrière la tête pour l'agacer. Amy répondit qu'elle s'habillerait lorsque je me déciderais à bouger parce que de nous trois...c'était moi qui prenait le plus de temps à choisir ce que je voulais porter. Je levais les yeux au ciel et envoya un petit sourire fier à Amy.

- Je ne prend pas des heures...je prends le temps nécessaire. Lui dis-je.

- Same difference. Grogna Nikita.

Son chandail me rappelait vraiment un des miens...Je haussais les épaules et attendis que l'émission de Lance et Compte soit terminer avant de me lever et de me diriger vers ma valise. Je l'ouvris et passait au travers mes vêtements sous le regard impatient de Nikita. Je sortis un chandail de laine beige pale et une paire de jeans. J'étais un peu embarassé d'enlever mon chandail de pyjama et d'exposer mes bandages à la vue de tous, mais Amy et Nikita...je leur faisais confiance et je savais que je n'avais pas à m'inquiéter de me montrer tel que j'étais. Je me changeais et à la dernière minute décidais de changer mes jeans pour une pair de pantalon beige. Ce n'était rien de très luxueux et chic, mais à Pouch Cove, je laissais ressortir mon côté homme des bois. Je passais une main dans mes cheveux, j'avais besoin d'une coupe de cheveux, je commençais à avoir les cheveux long. Je me retournais vers Amy et Nikita.

- Moi je suis prêt, je ne sais pas pour vous?

Nous finirent par éventuellement descendre à la cuisine où Alexei était assis à la table avec Clara, lorsque nous nous assirent tous devant les assiettes de nourriture que ma mère avait préparé, je fronçais les sourcils et fixais Clara.

- Met tes deux mains sur la table Clara. Dis-je avec méfiance. Je veux voir tes deux mains en tout temps.

Elle leva les yeux au ciel et me lança un croissant. Alexei buvait du café et souriait dans sa tasse. J'allais le démembrer un jour s'il touchait à ma soeur. Je mis avec colère du pain doré dans mon assiette et agressivement je pris une poignée de fraise. Je mangeais et observais ce qui se passait autour, je me demandais où se trouvait ma mère et Jacob.

- T'as vu Maman et Jacob? Demandais-je à Clara.

- Jacob est à la pharmacie et Maman...est...en quelque part, je ne sais pas. Me répondit-elle.

Nous finirent tous de manger et je pris une tasse de café à la presse. Amy et Nikita me trainèrent dans l'entrée et nous enfilèrent nos manteaux et nos bottes.

Lorsqu'Andy alla finalement se changer apres plusieurs minutes, je me tourne vers Nikita, curieuse. Je le toise de haut en bas en levant un sourcil. Andy etait-il si aveugle? Je laisse un sourire franchir mes lèvres et je secoue la tete en riant.

- Est-ce que tu vas au moins lui dire que c'est son chandail?

En voyant le regard amusé de Nikita, je compris que cette question etait completement inutile. Il allait vouloir voir combien de temps ca prendra a Andy pour comprendre que le chandail de Nikita etait en fait le sien. Surement que les coutures allaient etre detruites avant quils s'en rendre compte. J'avouais que cette situation etait assez rigolote dans tout les sens du terme. J'aimais voir Nikita se lâcher et profiter des instants. Ca faisait du bien de le voir heureux comme cela. Il continuais de me surprendre a tout les jours. Nous descendons les escaliers apres que je me sois habillée egalement. La cuisine etait tranquille ce matin. Il n'y avait qu'Alexei et Clara qui mangeaient tranquillement. Je m'installe en attrapant des cereales sur la table et une rotie. Je n'etais pas extremement affamee aujourdhui. Je commence a manger alors qu'Andy lancait un regard mechant a Alexei en mangeant violemment.

Apres avoir dejeuner et empecher Andy de sauter de l'autre cote de la table, nous nous eclipsons dans l'entree pour mettre nos bottes et manteaux. C'etait la derniere journee avant notre depart. Nous n'etions pas encore alle en ville puisque la seule tentative que nous avions eu le courage de faire, c'etait mal terminé a cause d'un orignal. S'il nous proposait de monter a dos de Remi, j'allais l'etriper. Une fois a l'exterieur, il y avait du soleil. Cette journee n'etait pas trop chaude, ni trop froide. C'etait etrangement confortable. J'eus même le reflexe d'enlever ma tuque parce que j'avais le presentiment que j'allais avoir beaucoup trop chaud avec. Nous prires la voiture de location et m'installa sur la banquette arriere. Il etait trop difficile pour Nikita de s'installer confortablement et je refusais de conduire.

- Nikita, si tu es pour mettre de la musique, s'il te plait, met de la bonne musique.

La route se passa sans embuches. Il faisait tres beau dehors. On arrive en ville et on se stationne en bordure de la route. C'etait un petit village et non une ville. L'architecture etait tres belles et les maisons avaient leur petit effet vintage. La neige recouvrait le sol et les toits et je devais avouer que ca donnait tout son charme. Nous marchons plusieurs heures dans la ville. Andy ressemblait a un petit garcon qui allait au zoo pour la premiere fois. Il pointait n'importe quel bâtiment et il avait une anecdote relié. Il n'avait pas passé beaucoup de temps dans ce villGe, mais assez pour nous parler d'histoires les plus folles les unes que les autres. C'etait un beau et un bon moment. Retourner au Canada, c'etait la meilleure chose qui pouvait lui arriver.

Sur la route du retour, je me mis a penser. Une fois que nous serions de retour a Miami, la réalité allait nous frapper en plein visage. Ici, au Canada, nous avons pu fuir nos démons quelques instants, mais au retour, nous allions être ramener sur terre rapidement. Nous étions de la police scientifique et notre lieutenant fait tout pour nous tuer. Je soupire alors que je suis assise sur la banquette arrière. J'ai eu la chance d'avoir l'expérience d'une vrai famille, malgré Clara qui me détestait sans savoir pourquoi. Je tourne la tete vers la fenetre et accote ma tete contre la banquette avant de m'endormir.

Je fus heureux de pouvoir marcher dans les rues de Pouch Cove, le Labrador m'avais manqué. Je pris soin de tout montrer à Amy et Nikita, mon école primaire, la maison des Lapierre qui étaient nos nemesis au Hockey. Je leur montrais absoluement tout, même la maison de la vieille femme au chat. Moi et Jacob avions essayer d'en voler un, mais nous étions rester pris dans son grenier et nous avions du descendre par les gouttières. C'était une belle journée sans embûches et sans ridicule. Nous arrêtèrent chercher des beignes maison et de la poutine parce qu'ils ne pouvaient pas quitter le Canada sans en avoir manger. Lorsque l'air se refroidi nous prirent le chemin du retour. Je garais la voiture de location dans l'entrée et senti mon coeur se serrer, demain j'allais les quitter, je venais de les retrouver et pourtant je les quittais déjà. J'ouvris ma portière et sortis de la voiture. Nous entrèrent dans la maison et lorsque Nikita retira son manteau, je fronçais les sourcils...ont aurait vraiment dit mon chandail.

- Hey! C'est mon chandail que tu portes! M'exclamais-je en remarquant qu'il était trop serrer au niveau des épaules.

- Tu en as mis du temps. Me sourit Nikita.

La soirée se déroula sans problème et j'essayais d'ignorer les regards triste de ma famille. Nous allèrent tous nous coucher de bonne heure et je fixais le plafond. Je n'arrivais pas à dormir en sachant que je partais demain. Je m'étais ennuyé d'eux pendant des années...je ne voulais pas les quitter tout de suite. Je me levais et allais à la cuisine pour prendre un verre d'eau. Je m'assis sur le comptoir, dans mon t-shirt mes bandages étaient parfaitement visible, mais tout le monde dormaient alors je n'avais pas besoin de m'expliquer. L'eau fraiche me faisait du bien. Je me figeais lorsque les lumières s'ouvrirent. Clara en pyjama me fixa un long moment.

- Tu n'arrives pas à dormir? Demanda-t-elle.

- Non.

Elle s'assit sur le comptoir à côté de moi et me vola mon verre d'eau piur en prendre une gorgée.

- Tu sais...je n'ai aucune idée se que tu étudie à l'université. Lui avouais-je.

- La psychologie. Et j'ai une mineure en criminologie. Me dit-elle. T'avait qu'à demander.

Elle prit un de mes bras et ses doigts caressèrent mon bandages. Je voulais enlever mon bras, m'éloigner et lui crier de ne pas toucher mes bras. Je serrais la mâchoire.

- C'est toi qui t'es fait ça...n'est-ce pas? Demanda-t-elle très lentement.

- Je ne veux pas en parler.

Elle leva ses grands yeux noisette sur moi. Elle avait l'air blessé et trahis. Je détournais le regard.

- Tu lui fait confiance à elle...mais pas à moi. M'aurais tu remplacer Andrew? Tu m'as remplacée c'est ça?

- Clara...

- Tu lui dis tout à Amy...mais à moi tu ne me dis rien.

- Clara...C'est pour ça que tu n'aimes pas Amy? Tu crois que je veux te remplacer?

- Well...aren't you?

Elle avait l'air honteuse, ses cheveux blonds lui caressant les joues. Je repoussais une mèche rebelle et la plaçais derrière son oreille. Je passais un bras autour de ses épaules et appuyais mon menton contre sa tête.

- Peu importe où je serais, tu sera toujours ma petite sœur Clara. Je ne t'échangerais pour rien au monde.

Elle enroula ses bras autour de moi et je souris contre ses cheveux.

- Promet moi que cette fois-ci tu ne partira pas pour neuf ans. Murmura-t-elle.

- Promis.


Lorsque le matin se leva, je termina ma valise et le cœur lourd je serrais tout le monde dans mes bras. Dans la voiture de location, j'observais la maison rapetisser derrière moi et je du refouler mes larmes en voyant Clara et Jacob m'envoyer la main par le rétroviseur. Amy me serra la main et je lui souris en me concentrant sur la route.

- It's time for us to go home. Murmurais-je.