The mystical land of Poutine, Hockey, Maple syrup and sorry (Amy/Nikita)

J'étais assis devant Horatio Caine, bouche-bé, incertain d'avoir bien compris les mots qui étaient sortis de sa bouche.

Ta sentence est fini. Tu es en liberté, mais nous garderons tout de même un oeil sur toi.

Je fronçais les sourcils, il devait plaisanter...Pourquoi est-ce que je ferais confiance à Caine? Je croisais les bras et le fixais.

- Pouvez-vous répéter? Demandais-je méfiant.

- J'ai dis que tu étais libre Andrew, tu peux partir, tu peux retourner chez les orignaux et les castors, tu n'es plus informant criminel. As-tu besoin que je parle plus lentement?

Et pourtant, Caine répéta la même chose, j'étais libre. Je n'avais plus à porter cet horreur de bracelet qui surveillait mes moindres mouvements. Je pouvais sortir sans être sous surveillance d'un agent du CSI. J'étais libre...

Je n'y croyais pas.

- Je peut partir? Vous ne m'en empêcheraient pas? Demandais-je.

- Non...nous aimerions mieux que tu restes près pour que tu ne recommence pas à voler, mais si tu désir partir, personne ne t'arrêtera.

C'était tout ce que j'avais besoin d'entendre. Je me levais, reboutonnais ma veste de complet et avec un grand sourire, je me penchais, appuyant mes bras contre le bureau de Caine avec arrogance. J'étais libre, il ne pouvait plus me dire quoi faire.

- Alors je veux aller au Canada. Je veux voir ma famille, les laisser savoir que je vais bien. Et vous allez me payer ça gentiment. Souris-je.

- L'arrogance ne te convient pas. Autre chose avec ça Andrew? Une décapotable peut-être? Un tableau de Da Vinci? Une villa dans le sud de l'Espagne? Caine leva les yeux au ciel.

Il avait tort, l'arrogance m'allait très bien. Merci beaucoup!

- Juste ce voyage. Dis-je avec détermination.

Horatio leva la main exaspérer et me fis signe de sortir de son bureau.

- Très bien. J'imagine que j'achète 3 billets? Demanda Horatio.

Je lui fis un clin d'oeil avant de sortir du bureau avec un énorme sourire. J'allais retourner chez moi. Je ne les avais pas vu depuis que j'avais dix-huit ans. Ils devaient avoir beaucoup changé. Clara devait maintenant avoir 23 ans et Jacob 28...j'avais manqué 9 ans de leur vie...cela me serra le coeur. Je sortis des bureaux et léger, je me dirigeais vers ma voiture. Je frappais mon volant avec joie et criais de bonheur et éclatais de rire. Libre...http://45.media.tumblr.com/fd742db4b7a4fa12b32751544c9a41da/tumblr_n5cvrp5FTR1tb9u2zo1_500.gif

Je conduisi jusqu'à mon appartement et ne perdis pas une seconde avant de fourrer tout mes vêtements dans une valise et de mettre la musique à fond, tant pis pour mes voisins! J'embrassais presque le facteur alors qu'il m'apporta le même soir une enveloppe contenant mes précieux billets.

Après tout ce qui c'était passé depuis notre expédition en Russie...J'étais plus que soulagé de pouvoir ressentir autre chose que de la douleur et de la culpabilité. Je portais toujours des bandages aux poignets et je ne pouvais pas soulever de poids trop lourd, mais j'étais heureux...vraiment heureux.

Dès 6 heures du matin, je sautais dans ma voiture et conduisit vers chez Amy ou je savais je trouverais Nikita. J'ouvris la porte qu'Amy ne verouillais jamais et montais les escaliers jusqu'à sa chambre. Je les trouvais endormis dans les bras l'un de l'autre.

Je me lançais sur le lit, entre eux.

- Allez debout! Gueulais-je On part pour le Canada!

J'avais passée la soirée de la veille avec Nikita. Après le travail, nous sommes allés chez moi et nous avons fait un souper. Je devrais plutôt dire que Nikita a fait à souper. Je suis nulle en cuisine. Nulle au point ou me demander de faire du Kraft Diner, c'est mettre votre santé en péril. Alors, je laisse l'honneur à Nikita, lorsqu'on mange ensemble, de préparer ce que nous mangeons. Et le souper qu'il nous avait préparé la veille, était un mélange de fajitas au poulet et de riz avec une sauce. C'était tellement délicieux. Le pire, c'est qu'il sait complètement à quel point j'adore la nourriture et à quel point j'aime la sienne.  Après le souper, nous nous sommes contentés de s'écraser sur mon gros divan blanc dans mon salon en écoutant des émissions de télévision avec une coupe de vin et une bouteille.. Ce n'était pas grand chose, plutôt banal c'est vrai, mais c'était comme ça que nous sommes confortables. J'adorais le simple fait de pouvoir rester avachie, la tête sur les cuisses de Nikita à rien faire alors qu'il passe doucement ses doigts dans mes cheveux. C'était le paradis et la chose la plus normale et banale qu'il m'arrivait de faire depuis la mort de Xavier. Pour combler ce vide et cette peur de me retrouver seule à penser, je pouvais rester des heures de fous au laboratoire du bureau du CSI pour m'empêcher de penser à toutes les horreurs que j'ai vécus dernièrement. Nous avons vécus des choses horribles. La plus récente étant celle d'Andy et de ses poignets. J'en avais encore des frissons de quand je l'ai trouver quasiment mort chez lui. Je repensais souvent à quel point j'ai été chanceuse d'arriver chez lui. Si j'y étais allée quelques minutes plus tard, il aurait surement été trop tard pour le sauver.

Nous avons passé une belle soirée entre amoureux. Évidemment, notre soirée ne s'est pas simplement arrêtée à une coupe de vin et de la bouffe. Vous savez ce que je veux dire par là. Je m'étais également endormie comme un bebe étant un peu sous un peu l'influence du vin que nous avions bu plus tôt. Alors il est très normal d'affirmer que de me réveiller le matin, très tôt, me rendait de mauvaise humeur. Alors imaginez me faire réveiller très tôt le matin, brutalement, en criant. Je peux devenir très violente et je crois bien qu'Andy va avoir apprit sa leçon. Je donne, par pure réflexe, un gros coup de pied contre le corps de quelqu'un et me leve brusquement prête à en redonner un. Je vois alors des cheveux blonds que je connais très bien, à côté de moi.  Je m'entends grogner de fatigue et dépose brusquement ma tête contre mon oreiller en soupirant.

- Peux-tu me dire ce qui te motive tant que ça à venir ici et de sauter sur le lit en criant?!

Je tourne la tête vers ma table de nuit ou il y a mon cadran et mon téléphone cellulaire qui reposait sur le dessus. Il était 6h15 du matin. Je me passe une main dans le visage pour tenter de me réveiller mais sans grand succès. Je voudrais simplement me rendormir jusqu'a midi. Je me redresse en enlevant les mèches de cheveux de mon visage et vois Andy se tenir la jambe. Eh, ce n'était pas de ma faute si j'ai été impulsive et surtout s'il a décidé de nous réveiller en criant. Je vois pourtant d'énormes étoiles dans son regard. Ce qu'il a à dire semblait très important. Je jete un regard vers Nikita qui ne semblait pas réellement réveillé et je remarque qu'il avait sa main sur une arme. Je ne voulais même pas savoir ou il l'avait prit. Je pousse doucement sa main pour qu'il la lâche. Ce n'était qu'Andy qui était excité comme un petit chien à qui on montrait un os. (JE SUIS HILARANTE OK). Les paroles qu'il avait criées me revinrent en mémoire peu à peu. Je fronce légèrement les sourcils.

- Attends ... qu'est-ce que tu veux dire par : " On part pour le Canada" ? Je veux dire, tu es sous la surveillance de la police, tu sais très bien que tu ne peux pas quitter le pays.

Je regarde le grand sourire qu'il me fit et je compris. Oh. Je lui souris et le pris dans mes bras. Il avait terminé sa "sentence"! Il était finalement libre. Je fus très heureuse pour lui de savoir qu'il pouvait retourner auprès de sa famille, mais en même temps, j'eus un pincement au coeur. Il pouvait partir. Retourner chez lui, au Canada. Loin. Je me force à ne pas laisser paraître ce pincement.

- Mais c'est génial Andy! Je suis tellement heureuse pour toi!

La veille j'étais rentré avec Amy, il nous arrivait souvent de terminer nos soirées ensemble. J'avais cuisiner quelque chose, sortant des ingrédients au hasard. J'aimais cuisiner avec Amy, elle observait avec curiosité se que je faisais et parfois passait ses bras autour de ma taille pour me voler des bouché de ce que j'étais en train de cuisiner. J'aimais la tranquillité de ses soirées. Je n'avais jamais eu cela avant. J'aimais aussi pouvoir m'endormir avec Amy dans mes bras et sa peau contre la mienne. Nous nous étions couchés très tard...
À nous épuiser sous les draps...
À jouer à chat...avec un t et un e de plus.

J'avais l'impression d'avoir dormi que quelques minutes lorsque je sentis quelqu'un se lancer dans le lit et se frappant contre moi et Amy en criant. Mon premier instinct fut de me redresser sur mes coudes et d'un grand mouvement de bras ouvrir le tiroir de la table de chevet d'Amy ou j'y avais laisser un couteau et un colt. J'étais à peine réveiller, mais je savais quoi faire. Je resserais le poing sur la poigner du couteau et me préparais à enfoncer cette dans quiconque s'approcherait de moi. En voyant une masse de cheveux blonds affalé près d'Amy je grommelais de fatigue et d'exaspération. Andy, bien sûr. Je sentis Amy pousser contre ma main pour que je range mon arme.

Je ne pouvais pas me fâcher contre lui. Pas après l'avoir presque perdu. Je le revoyais tout pâle et les poignets brillant de sang... J'avais eu trop mal de le voir comme ça.

- Génial, tout le monde est heureux. Maintenant, laissez-moi dormir.

Je soupirais et me laissais retomber sur matelas et fermais les yeux tout en écoutant Andy et Amy parler. Je pouvais sentir dans mon corps la fatigue de mes muscles et je ne voulais pas me lever. Qu'ils me trainent jusqu'à la voiture...puisque apparement nous partions quelque part. Étendu sur le dos, enroulés dans les couvertures, je sentis une pression dans mon bas ventre, une certaine chaleur. Je fronçais les sourcils encore dans un état semi conscient. Je bougeais paresseusement pour m'étirer et du me mordre la lèvre pour ne pas gémir de plaisir. J'ouvris les yeux lentement ne portant plus attention a se qu'Amy et Andy se disaient. Je baissais les yeux et me sentis rougir. Je réarrangeais les couvertures pour cacher mon érection. Je détournais le visage et essayais de calmer les battements de mon cœur. Évidemment Andy était obligé de venir si tôt le matin...

- Alors on part...? Demandais-je essayant de ne rien laisser paraître. Avec chance mon érection s'en irait d'elle même. On va où? Demandais-je.

À voir le regard d'Andy et d'Amy j'aurais dû savoir.

- Nikita est bougon ce matin.

Je rigole avec Andy alors qu'on l'observe se coucher et s'enrouler dans les couvertures. Je sors du lit et m'approche de la fenêtre pour ouvrir les rideaux pour laisser entrer les quelques petits rayons lumineux du soleil dans la chambre. Andy était resté évaché dans le lit, à ma place. Je m'approche et monte en passant par dessus Andy et m'asseois entre les deux hommes.

- Je n'en reviens pas que tu as finalement terminé cette 'sentence". Je veux dire, tu dois avoir tellement hâte de retrouver ta famille.

Je du me retenir de dire le mot " famille" avec de l'amertume et de la tristesse. Je n'ai jamais eu de vrai famille, Nikita non plus alors c'était un peu nouveau d'utiliser ce mot autre que pour qualifier notre petit groupe de trois personnes. J'entends Nikita bouger à coté de moi et je tourne la tête lorsque je l'entends retenir un gémissement. Je fronce légèrement les sourcils et suivis son regard. Je réussi à peine à retenir un rire et mis ma main devant ma bouche en me tournant vers Andy. Normalement, je devrais être supportive pour Nikita. Je veux dire... ce qui ce passait, une érection matinale, était quelque chose de naturel pour tout homme, mais bon. Il fallait bien en rire tout de même. En me mordant la lèvre et en retenant des rires, je lui répondis.

- Andy nous amène au Canada!

Je tourne le regard vers celui-ci qui avait un drôle de regard interrogateur dans le visage.

- S'il te plait, dis-moi que c'est l'été en ce moment là-bas.

Je jette un regard vers Nikita avec un sourire rieur. Je lui lança un regard pour qu'il comprenne que je savais et que ça n'allait pas tarder avant d'Andy comprenne et qu'il se mette a faire des blagues et à rire comme un perdu lui aussi. Je me sentais tellement mal pour Nikita. Il était rouge comme une tomate. Ce n'étais pas la première fois que cela arrivait, j'imagine. Enfin je ne pourrais pas dire puisqu'il se levait toujours en premier alors j'imagine qu'il avait l'habitude de... prendre soin de sa... situation? Avec cette pensée qui me traversa la tête, je me mis à rire et fondre en larme. J'avais mal au ventre. Des crampes de rire. Bon, finalement je n'ai aucune pitié pour Nikita. Pas ce matin en tout cas. Je regarde Andy en m'essuyant une larme sur la joue.

- Attends, tu vas nous présenter à ta famille? Tu es certain que tu veux faire ça? Je veux dire... enfin, tu sais. Nous ne sommes pas vraiment ... normaux?

Je n'aurais pas dû être surpris que Nikita sorte une arme de nulle part lorsque l'on le réveillait brusquement. Je levais les yeux au ciel et reportais mon attention sur Amy puisque Nikita n'était pas du tout civilisé si tôt le matin. Je souris à Amy, oui...j'avais crus ma sentence aurait été plus longue, mais je ne me plaignais pas de la voir se terminer si vite! J'étais excité d'enfin pouvoir revoir ma famille. Je hochais la tête avec enthousiasme quand Amy les mentionna. Elle passa par dessus moi et pris place entre Nikita et moi.

- Je ne les ai pas vu depuis trop longtemps! La dernière fois que j'ai vu Clara elle avait 15 ans! Je soupirais un peu. J'espère qu'ils ne m'ont pas oublié...

Amy était plus étrange qu'à l'habituel. Elle éclata de rire comme si j'avais dis la chose la plus hilarante qui soit, puis elle plaqua sa main sur sa bouche. Ses yeux toujours rieurs. Je fronçais les sourcils. Je n'y comprenais rien. Nikita, avec ses énormes talents de socialisation n'avait rien entendu de ce que j'avais dis et me demanda, le visage rouge, où nous allions. Je fermais les yeux exaspéré et légèrement insulté. Amy qui se mordait les lèvres pour ne pas rire de je ne sais quoi, lui expliqua que nous partions pour le Canada. Je lui donna un coup dans le ventre et je vis une lueur de panique briller dans ses yeux bleus. J'ignorais ce qui n'allait pas chez eux le matin...ils étaient étrange. Amy me demanda avec espoir si c'était l'été au Canada... En plein mois de mars...pas tellement non. Elle découvrirait bien assez vite. Elle éclata de rire et je pouvais voir de fines larmes sur ses joues. Je lui souris, un peu perplexe. Lorsqu'elle se calma un peu, elle sembla réaliser que j'allais leur  présenter ma famille. Elle ne semblait pas convaincue que se soit une bonne idée.

- Toi et Nikita êtes une partie de ma famille...Alors je vous partage ma famille. Vous n'avez pas le choix. Dis-je avec amusement.

Nikita ne disait rien, mais il hocha la tête. Son visage était nettement moins rouge, mais il semblait encore plutôt mal à l'aise.

- Levez-vous, notre avion part dans deux heures. Dis-je. J'avais déjà hâte de leur montrer l'endroit où j'avais vécu, chaque petit coin que j'appréciais, je voulais le partager avec eux.

Nikita tourna lentement la tête vers moi et secoua la tête; non. Je fronçais les sourcils et passais par dessus Amy pour tenter de lui arracher ses couvertures. Je ne manquerais pas l'avion a cause de lui! Amy avait les yeux ronds et du mal à cacher son immense sourire alors que je m'approchais de Nikita. Il refusait de se lever? Parfait, je le forcerait à se lever. J'enroulais mes poigns dans la couverture et tirait dessus, Nikita de son côté s'y accrochait désespérément. Je passais une jambe par dessus ses hanches pour l'empêcher de tirer sur la couverture, j'étais à deux doigts de simplement le pousser en bas du lit...

Mais je sentis contre mes cuisses une bosse. Je fronçais les sourcils perplexe. Les joues de Nikita était roses et sa bouche ouverte comme s'il ne croyait pas à se qui se passait. Il me murmura timidement d'arrêter de gigoter et....

Oh my god! Oh my fucking god in heaven!!!

C'était son...contre ma cuisse?

Je me levais en vitesse et observais Amy, à voir son regard amusé et le rire qu'elle n'arrivait pas à combattre, elle savait depuis le début.

- Mais pourquoi ta rien dis? Demandais-je à Amy comme à Nikita.

J'allais devoir me laver. J'aimais Nikita de tout mon cœur...mais putain pas comme ça!

- Je suis désolé Nikita. Dis avec un petit sourire.

Je pouvais me sentir rougir.

J'écoute Andy parler de sa joie de revoir sa famille et de sa crainte d'avoir été oublié par ceux-ci. J'aurais voulu le rassurer que ce n'était pas parce que nous étions parti pendant longtemps que notre famille finissait par nous oublier, mais je n'étais pas très bien placée pour parler. Ma famille voulait m'oublier si je ne participais pas à leurs affaires illégale. Être la fille du parrain n'était pas facile. Je hoche doucement la tête.

- Je suis certaine qu'ils vont être heureux de te revoir Andy. Et de toute façon, c'est difficile de t'oublier.

Il avait une personnalité tellement extravertie et enjouée que penser que quelqu'un pouvait oublier volontairement Andy me paraîtrait très surprenant. Nikita et moi n'avions pas eu de vrai famille. Même enfants. Alors je pouvais facilement dire que j'étais nerveuse de rencontrer celle d'Andy. Me faire rejeter d'une famille serait un coup de poignard dans le ventre, même si ce n'est pas ma réelle famille. Je souris cependant lorsqu'il mentionna que nous étions une partie de sa famille. Je crois que les trois, nous pensions la même chose. Malgré nos énormes différences d'âge, moi étant la plus jeune et Andy le plus vieux, nous ne nous échangerions pour rien au monde. Mes yeux devinrent ronds lorsque je vois Andy tenter d'enlever la couverture de sur Nikita. Oh Andy, si seulement tu savais. Je jete un regard vers le visage de Nikita et je le voyais la panique dans ses yeux. Ce cher Nikita, grand comme un rock et menaçant, déstabilisé par ça. Je me lève du lit pour les laisser à leur combat. Andy allait réaliser tôt ou tard ce qui ce passait et je préférais ne pas être dans le lit lorsque ça va arriver. Je descends et va vers mon garde-robe pour y sortir des vêtements et commencer à faire ma vasiline. En fouillant de façon bref dans mes vêtements, je remarque qu'il y en avait plusieurs qui étaient à Nikita, comme si nous habitions ensemble. Je me mordis la lèvre faiblement et secoua la tête. J'entends un bref cri assez aiguë et je me retourne en riant. Le regard horrifié d'Andy me fit rire de plus belle. Il savait. Je lance le chandail que j'avais ramasser dans mon garde robe et le lance dans un vulgaire sac de tissus qui trainait au sol.

- Coudon Andy, ça m'étonne que ça te surprenne tant que ça vue que tu es... bah... un homme.

Il aurait du deviner lorsqu'on y pense. Ce n'est pas comme s'il ne s'était jamais réveillé avec une érection au matin. Enfin j'espère. Quoi qu'il a toujours une femme avec lui, chez lui, dans son lit, alors j'imagine qu'il arrivait très facilement à s'en débarrasser. Enfin.

Je n'osais pas vraiment lever les yeux. Je savais que ce n'était pas la fin du monde, c'était loin de l'être et Andy n'était pas ignorant, il savait que les matins pouvaient être durs...

Mais je n'avais aucunement prévu être si...proche d'Andy. Je l'aimais beaucoup, mais pas à ce point là. Je soupirais enfoui mon visage dans mes mains. Voilà qui comment ma journée sur une superbe note. Andy semblait traumatisé alors qu'il se tenait au pied du lit mal à l'aise. Amy par contre, semblait n'avoir jamais rien vu d'aussi drôle. Elle fourriat des vêtements dans son sac en riant. Au moins sa journée commençait bien.

Je me demandais seulement comment m'occuper de se problème J'aurais pu me lever et aller m'enfermer dans les salles de bain, mais mon ego en aurait pris un coup.

Je soupirais et passais une main dans mes cheveux.

- Ne me regarde pas comme ça Andy! Grommelais-je.

Il hocha la tête avec le visage rouge. LOrsque Amy lui demanda pourquoi il paniquait autant, il murmura qu'il n'avait jamais été si proche d'un homme et qu'il aimait les femmes. Oui, nous étions au courant de l'amour qu'Andy avait pour les femmes.

- Arrête de rire Amy...Demandais-je misérablement.

La couverture enrouler autour de moi, je me levais et fis mon chemin vers la porte.

- Je vais aller prendre une douche. Dis-je.

Lorsque j'entendis Amy et Andy éclater de rire, je me tournais en fronçant les sourcils.

- Froide. Spécifiais-je

Je sortis de la chambre en secouant la tête, exaspéré et embarasser.

Oh pauvre Nikita! Il était tellement embarrassé en ce moment et je ne faisais rien pour l'aider. Je riais trop dans mon coin. En me concentrant davantage sur ma valise et non sur la situation du coté du lit, j'arrivais à arrêter de rire, mais du moment que je levais les yeux ou que je comprenais une bride de conversation entre Andy et Nikita, je lâchais un rire. Je lève les yeux au ciel par conte, lorsqu'Andy affirma qu'il aimait les femmes et non les hommes. Je ne sais pas s'il comprenait que nous étions au courant, surtout avec Hanisa dans le portrait depuis quelques temps. J'eus un faible frisson au souvenir de Andy sur son comptoir de cuisine avec elle. Je secoue la pour sortir cette image de ma tête et me contente de hausser les épaules lorsque Nikita me supplia quasiment d'arrêter de rire. Je n'y pouvais rien. Ca n'arrive pas tout les jours un malaise comme celui-ci. Je regarde Nikita se lever et s'enrouler dans la couverture avant d'aller vers la salle de bain. Je jette un regard vers Andy et nous éclatons de rire tout les deux. Je fu m'asseoir sur le sol parce que j'avais des crampes parce que je riais trop.

Je regarde Andy vers s'installer à coté de moi, le visage toujours rouge de cet incident. Si je ne me retenais pas, j'aurais beaucoup de question à lui poser par rapport à sa famille. Je ne voulais pas arriver là, au Canada et ne pas savoir la moindre coutume et faire une folle de moi. C'était quelque chose d'important pour moi. Mais si sa famille lui ressemblait, je ne devrais pas être si nerveuse à l'idée de la rencontrer. Je lança une paire de jeans dans mon sac et quelques bas.

- Quand as-tu appris que tu étais libre?

Il devait l'avoir appris il n'y a pas très longtemps s'il ne nous l'avait pas dit avant. Je reste tout de même curieuse de voir la réaction de Horatio. Il n'appréciait pas grand chose, encore moins Nikita et Andy, bien il restait toujours sur ses gardes par rapport à lui. Lorsque tu as dans ton équipe un espion russe et un voleur, je le comprends d'une manière. Mais il faut juste savoir les appréciés. C'était encore une très bonne chance qu'Horatio n'ait pas découvert que je n'étais très normale comme personne non plus. Je lève les yeux vers Andy.

- Tu ne crois pas qu'on va les déranger si nous arrivons comme cela à l'imprévu? Je veux dire, je ne veux pas les incommoder ou quoi que ce soit..

J'entends soudainement l'eau de la douche se mettre en marche. Andy me jette un regard et je lui lance une boule de bas. Il fallait bien qu'on le laisse tranquille quelques minutes. Nikita était assez embarrassé. Nous rions en silence. Comment des adultes comme nous pouvions être aussi de grands enfants. Il faut dire que cela faisait énormément de bien de rire et de se sentir léger (lol). Après tout les évènements des derniers mois, nous n'avions pas réellement eu une journée tranquille et rit de la sorte.

Une fois que Nikita eut quitter la pièce, je me laissais tomber a côté d'Amy, même si la situation était plutôt drôle, elle me mettait un peu mal à l'aise, je n'avais jamais eu l'intention d'être si près d'un autre homme. Au moins c'était Nikita et pas un étranger. Amy me demanda quand j'avais su que j'étais libre, le simple fait d'entendre ces mots dans la bouche d'Amy semblait irréel, j'étais réellement libre!

- Caine m'a demander de passer le voir hier avant-midi, je ne l'ai pas crus au début...il a dû me le répéter plusieurs fois avant que je ne le crois.

J'étais soulagé de ne plus être sous les ordres de Caine, lui et moi ne nous entendions pas du tout. Je détestais surtout qu'il s'obstine à m'appeller Andrew. Amy leva les yeux vers moi et je voyais son insécurité, parfois il était trop facile d'oublier qu'elle et Nikita n'avait pas connu de famille normale, aimante. Elle me demanda si nous n'allions pas les déranger en débarquant comme ça à l'improviste. Je secouais la tête avec un grand sourire.

- Amy...ils ont grandis avec moi. Ils sont plus qu'habituer de me voir débarquer n'importe quand. De toute façon ils sont obligé de m'aimer.

Amy hocha la tête et souris faiblement. Je pris sa main doucement et lui sourit. Ma famille ne les détesterait pas. J'y veillerais personnellement. Nikita fini par revenir vers nous une serviette autour de la taille et les joues roses.

Je reste assise tranquille à écouter comment Andy avait su qu'il n'etait plus sous la supervision d'Horatio. J'etais reellement heureuse pour lui. Cela devait faire un enorme poids de moins de sur ses epaules. J'avais vu Andy excité pour bien des choses, mais je ne l'avais jamais vu aussi excité qu'en se moment. S'il avait pu, il serait en train de courir pour se rendre au lieu de prendre un avion. Je fronce legerement les sourcils, realisant quelque chose.

- Attends... Ne me dit pas qu'Horatio paye le voyage?

C'etait bien une premiere quand on y pensait. Horatio qui avait une ame charitable pour Andy? Non, ca ne pouvait pas arriver. andy doit l'avoir forcer a payer des billets d'avions, trois billets. Je resterais bien surprise autrement. Je souris doucement lorsqu'il me prend la main. Je crois qu'il avait remarqué mon inquiétude. J'allais ouvrir la bouche pour parler, mais je vis Nikita entrer dans la piece avec sa serviette autour des hanches.

- Soulagé?

Je n'eus pas eu le temps de retenir ce que je venais de dire qu'il etait sorti de ma bouche et qu'un lourd silence reignait dans la piece. Andy et moi nous nous jettons un regard suite a ce que je venais de dire, et comme synchronisés, nous eclatons de rire. Encore. J'entends Nikita marmoner en russe quelque chose et je me releve pour continuer a faire mon sac. Ouff ce voyage allait etre toute une experience, a nous trois.

Ca ne prit que quelques minutes a Nikita pour faire sa valise. Pour ma part, j'en etais toujours a choisir ce que j'allais amener. andy refusait de me dire la temperature et supposait que ca allait etre une surprise. Je lui jurais egalement que s'il y avait beaucoup de neige et qui faisait -40°, que j'allais lui enfoncer la tete dans un banc de neige. Je reussi finalement a faire ma valise et a fermer celle-ci. Nous decidons de prendre quelque chose a manger en chemin, parce que si nous ne partions pas maintenant, nous allions manquer notre vol. Nous arretons donc dans un bistro a dejeuner et mangeons quelques petites choses rapidement puis nous nous mettons en route vers l'areoport de Miami. Heureusement, il ne semblait pas y avoir enormement de personne en ligne pour la securite et nous avons pu passer rapidement. Alors que nous atteignions l'air d'attente, j'entendis le numero de notre vol. Nous etions juste. Alors que nous attendions pour montrer nos billets je demanda:

- Vous pensez qu'on est dans quelle section?

Ma reponse arriva tres rapidement. Comme au retour de Russie, nous etions en classe affaire, mais les espaces etaient beaucoup plus spacieux. Andy se retrouva de nouveau avec Nikita dans une rangée et moi, je profitais de deu. Places rien que pour moi.

L'eau fraîche m'avait permis de me ressaisir et d'attendre que ce problème passe naturellement. Je n'aurais jamais osez prendre ce problème en main en sachant qu'Amy et Andy se trouvaient dans la pièce d'à côté. Les idées claires et le corps propre, je sortis de la douche, sachant fort bien que j'aurais à faire ma valise. J'enroulais une serviette autour de ma taille et marchais vers la chambre d'Amy. Je trouvais Andy et Amy assis sur le sol, Amy ne semblait pas avoir terminé de remplir son sac et Andy relaxait simplement sur le sol. Amy se tourna vers moi et en souriant me demanda si j'étais soulagé. Je levais les yeux au ciel et murmurais en russe qu'Amy ne c'était pas plainte la veille. Je ramassais le sac que j'avais emmener du travail la veille et m'empressait de fourrer n'importe quel vêtements que je pouvais trouver.

- Vous êtes chanceux que je vous aimes. Grommelais-je.

Je me changeais en vitesse et les suivis hors de chez Amy, mon sac sur l'épaule. J'étais surpris qu'Amy ne sache pas que le Canada était l'un des pays les plus froids du monde...après le miens. Andy semblait à peine capable de s'arrêter de courir et de sauter partout. Je suppose que retrouver sa famille était un évènement extraordinaire. Nous arrêtions dans un petit bistro, je mangeais avec appétit et observais Andy parler avec excitation, gesticulant comme un fou. Une fois à l'aéroport tout ce déroula étonnament vite, passer les douanes se fit en quelques minutes. Aussitôt que nous eurent passer les douanes le dernier appels pour notre vol fut appeler et nous durent nous dépêcher d'aller montrer nos billets et trouver nos sièges, je me trouvais aux côtés d'Andy qui me sourit timidement. Oh pour l'amour de Dieu, si tout le voyage allait être aussi malaisant, se serait un voyage pénible. Je lui poussais l'épaule doucement et lui sourit. Je lui ébouriffais les cheveux et me calais dans mon siège. Amy était assise devant nous et était couchée sur deux bancs.

- Alors...Tu veux faires de nous des Huntington? Amy qu'est-ce que tu en dis? Demandais-je en posant ma tête entre les deux sièges d'Amy.

Andy m'observais avec un petit sourire en coin et avec un clin d'œil me dit que je n'étais pas assez blond pour être un Huntington.

Je m'étais écrasée sur les bancs. Il n'y avait rien de mieux que d'être installé sur des fauteuils confortables. En plus que j'en avais deux seulement pour moi. Je jette un oeil par dessus les bancs pour regarder les garçons et je pouvais voir un certain malaise toujours présent. Je lève les yeux au ciel en riant et je me réinstalle confortablement, prenant un magasine qui était dans une pochette du banc. Je lève les yeux du magasine lorsque je vois la tête de Nikita entre les deux bancs.  Je rigole et passe ma main la plus proche dans ses cheveux.

- Une Huntington hein? J'avoue que ça pourrait être pas mal. Sauf que côté grandeur, je perds beaucoup l'avantages. Au fait Andy, tu as des frères et soeurs n'est-ce pas?

Je dépose un baiser sur la joue de Nikita et le laisse se rassoir dans son siège. Je me redresse pour regarder au dessus du siège. J'allais ajouter quelque chose, mais je fus dérangé par une hôtesse de l'air annoncant les mesures de sécurités et je m'assois dans le siège. Je ne prenais pas l'avion souvent, mais ils ne changeaient jamais les mesures de sécurités et encore moins la facon de les énoncer. Après le décollage, et et lorsque l'avion fut stabilisé, je m'accote la tête contre le fauteuil et ferme les yeux pour m'endormir tranquillement. J'entendais en fond, les voix de Nikita et d'Andy qui parlait. Le vol n'avait duré que quelques heures. Je me sentais encore un peu dans les vappes (de charogne) et me leva de mon siege pour aller rejoindre les gars. Nous sortons de l'avion et vis immediatement la merde blanche qui ornait le sol.

- Je tiens à vous rappelez que je déteste la neige.

Je soupire en ajustant ma tuque sur mes cheveux blonds et suivit Andy qui montrait le chemin.

Je hochais la tête paresseusement; oui, j'avais un frère et une soeur. Je savais qu'Amy avait une soeur, mais j'ignorais si Nikita avait des frères et soeurs.

- Oui. J'ai une petite sœur de 23 ans Clara et un grand frère de 28 ans, Jacob. Mais je suis le plus charmant. Dis-je en souriant de toute mes dents.

Le reste du vol fut plutôt calme, je parlais à Nikita des parties d'Hockey entre moi et mon frère...et parfois ma sœur lorsque nous voulions un gardien. Je vis dans le regard de Nikita que j'avais piqué son intérêt.

- Tu sais jouer? Demandais-je.

Le sourire rempli de défi de Nikita répondit à ma question. Il semblait était Russe bien sûr qu'il savait jouer au Hockey.

- On va devoir jouer alors. Lui fit-je promettre.

Il promit en Russe et je secouais la tête. J'allais lui rappeler qui avait gagner au dernier Olympiques. Si il pensait gagnée...

Nous sortirent de l'avion en nous trainant les pieds, la neige tombait en épais flocons dehors. J'éclatais de rire lorsque Amy me dit d'une voix sombre qu'elle détestait la neige. Je me dirigeais vers le stationnement de l'aéroport où se trouvait les voitures de location. Horatio c'était arrangé pour que j'ai une voiture pour me rendre jusqu'à chez moi. Un employé me tandis les clés lorsque je lui donnaus mon nom. J'avais mis les clés dans une de mes poches et jouais avec, les faisant bouger et faire du bruit. Je plissais le nez de dégoût devant la petite Accent argent. Quel merde ce tas de féraille! J'avais espéré mieux de la part d'Horatio...

En soupirant je me glissais au volant et Amy se dépchêcha de prendre le coté passager. Nikita soupira en fronçant les sourcils et s'installa maladroitement sur le banc arrière, il était assis avec les genoux dans le visage et la tête pencher. Il avait l'air pris et il semblait bouder.

- Accroche toi, on en a pour 45 minutes. Dis-je en m'empêchant de rire. Je n'habite pas à la porte.

Les maisons défilaient devant nous, de toutes les couleurs. Je pouvais voir la mer à ma gauche, je n'étais pas revenu ici depuis que j'avais 6 ans. Je me rappelais pourtant du chemin par cœur, j'aurais pu me rendre les yeux fermés. Nikita après un moment s'étendit sur la banquette, l'air un peu moins contorsionné. Je montais le long de l'île, me sentant vaguement nerveux de faire face à ma famille après si longtemps. Amy changeait constamment de station radio et soupirais chaque fois qu'elle jetait un coup d'oeil dehors. La neige rendait la route dangereuse, mais je me concentrais sur la route. Lorsque j'arrivais à Pouch Cove, je pris le chemin de la mer et conduisit loin du petit village vers la maison de mon enfance. Elle était écarté du village, près de l'eau et pris dans les bois. Nous n'avions aucun voisins, nous n'en avions jamais eu. Je me garais devant la maison. Amy me jeta un regard nerveux, j'étais nerveux aussi, même si je savais que je n'avais pas besoin de l'être. Nikita
...
Était étonnament endormi, ses épaules contre la fenêtre, à moitié sur la banquette et sur le sol. Sa joue était pressé contre son bras gauche et ses jambes pliés au genoux parce qu'il était trop grand.

- ...Comment fait-il pour dormir contorsionné de la sorte...il ne doit pas être confortable.

Amy secoua Nikita pour le réveiller et lui demanda s'il avait bien dormis. En clignant les yeux toujours un peu endormis, il hocha la tête. Je sortis dans la neige et mon cœur arrêta de battre...

Home at last.

Nous marchons jusqu'à la voiture de location.Je la trouvais joli, mais Andy en avait une autre opinion complètement. C'était certain que cela changeait de la voiture qu'il avait en Amérique. Je croise le regard de Nikita et mis ma main sur la poignée de la portière avant lui. C'était un peu comme " shotgun " le siège du passager. Je lui souris alors qu'il soupira et qu'il s'installa sur la banquette arrière. C'était assez drôle puisque Nikita était très grand et que l'arrière de la voiture ne donnait pas énormément de place pour ses jambes. Pour ma part, je m'installe sur le siège passager et commence à jouer avec les chaines de radio de la voiture. Les stations ne sont pas les mêmes aux États-Unis et au Canada alors je dus changer souvent afin de trouver quelque chose qui n'était pas que des gens qui parlaient. Je rigole en voyant Nikita installé en arrière de la voiture. Il ne semblait aucunement confortable. Je tourne la tête vers lui et lui souris. Il allait avoir mal partout demain.

Durant le trajet, j'accote mon coude contre le rebord de la fenêtre fermée et accote ma main sur mon menton. J'observais le paysage à l'extérieur. C'était complètement différent de Miami et de ce que je connaissais aux États-Unis. Les maisons de couleurs, les petits rues de marchands, les gens qui s'y trouvaient, c'était un coin de pays charmant. Bien sur il y avait de la neige, mais il ne semblait pas faire autant froid qu'en Russie et je crois que cela est une très bonne chose, pour moi. J'observais les promeneurs de chiens, les vieux couples qui magasinaient et les innombrable petit cafés locaux. Je ne suis jamais aller au Canada, mais cet endroit me semble très tranquille et... heureux? J'entendis du mouvement derrière et tourne la tête en enlevant mes cheveux blonds de devant mon visage. Je me retiens de rire en voyant la position dans laquelle Nikita s'était installé. Comment arrivait-il à se positionner comme cela? Ce ne pouvait pas être possible pour le corps humain. Il n'avait pas beaucoup dormi alors le voir comme cela était...spécial. Un homme sans défense. Nous sortons de la voiture après s'avoir garé dans l'entrée de la maison d'Andy. Elle était énorme, sur le bord de l'eau. Le paysage la rendait encore plus magnifique. Il avait vécu ici? C'était si joli. Comment quelqu'un peut être capable de déménager de cet endroit? Je jete un regard à Andy et je voyais qu'il était nerveux de rencontrer sa famille après tant d'années. Il devait avoir peur qu'ils ne veulent plus de lui ou simplement que leur relation ait changée. Je lui souris en serrant doucement son bras.

- Ça va bien aller.

Nous sortons de la voiture et j'ouvre la portière arrière. Les jambes de Nikita sortirent quasiment lorsque je fis de la place en l'ouvrant. Je me penche légèrement pour tapoter Nikita et ainsi le réveiller. En le voyant se lever péniblement, je ris légèrement. Il semblait tellement dans les vapes. Je souris et ajusta ma tuque bourgogne sur ma tête. Je me recule pour laisser Nikita sortir de la voiture et s'étirer. Je tourne le regard et vois Andy qui était debout face à la maison. Je m'approche de lui et lui prend doucement le bras pour le faire avancer.

- J'espère que tu es prêts?

Je lui souris alors que Nikita nous suivais un peu plus réveillé. La seule chose que nous entendons est le bruit de nos pas dans la neige. Je sentais la petite résistance en tirant doucement Andy par le bras. Nous montons les trois marches pour arriver sur une terrasse. Il y avait des fauteuil envelopper pour ne pas que la neige les abimes. Je m'approche de la porte et en voyant qu'Andy hésitait à cogner, je lève les yeux au ciel et cogna moi-même. La porte s'ouvrit doucement puis tout d'un coup. Une dame, blonde, avec un accent français ouvrit la porte avec des étoiles dans les yeux et je pouvais quasiment dire qu'elle allait se mettre à pleureur.

" Oh Andrew! Mon petit Andy!"

Je fronce les sourcils lorsque sa mère prononça son nom. C'était réellement étrange parce que je savais qu'Andy ne voulait pas se faire appeler " Andrew" . Alors je ne l'ai jamais dis. Genre... jamais. Même la première rencontrer entre Andy et moi, je l'avais appeler Andy. Je le comprenais un peu, utilisant moi aussi un surnom. Je lui lache le bras et le laisser aller retrouver les bras de sa mère. Je retourne auprès de Nikita qui semblait très calme. Et je me rendais compte que maintenant, il n'y avait plus de retour en arrière et que nous allions être obliger de paraître comme des personnes à 100% normal qui savent ce que c'est qu'une famille fonctionnelle et aimante. Je prends discrètement la main de Nikita et me mords légèrement la lèvre. Si j'étais moi-même nerveuse? Oui. Pourquoi? Eh bien, parce que ce séjour n'allait pas être comme les autres, évidemment. Je me penche vers Nikita.

- Il ressemble tellement à sa mère.

Je me retournais vers Amy lorsqu'elle me serra le bras et je hochais la tête la gorge serré. Je n'avais jamais cru revenir ici. Tout irait bien, j'étais heureux d'être de retour, mais nerveux de savoir s'ils m'avaient écarté de leur vie. Debout devant la maison de mon enfance, je pris une grande inspiration. J'étais chez moi...Mais est-ce que j'avais encore le droit de dire que c'était chez moi? Amy me tirait vers les escaliers de bois blanc et je me laissais tirer. Nikita traînait les pieds derrière nous, observant tout. Une fois devant la porte, j'hésitais, après les événements des dernières semaines...je ne supporterais pas d'être rejeté par ma famille. Amy qui était restée à mes côtés me jeta un drôle de regard et frappa à la porte à ma place. J'avais l'impression d'avoir 5 ans et d'être sur le point de me faire gronder. J'aurais peut-être dû essayer d'écrire à ma mère? D'envoyer plus régulièrement de petits cadeaux...c'était trop tard de toute façon. La porte s'ouvrit et ma mère eut l'air surprise l'espace d'une seconde. Je lui fis un petit sourire coupable. J'étais de retour...après presque huit ans d'absence. Elle me serra dans ses bras avant même qu'Amy n'aille complètement lâché mon bras.

- Tu en as mis du temps! Me dit ma mère en passant une main dans mes cheveux. Tu t'es laissé désirer Andrew.

Seul ma mère avait droit de m'appeler par mon prénom. Je posais un baiser sur sa joue et baissais les yeux. Parler français était étrange, il y avait trop longtemps que je ne l'avais pas fait.

- Je suis désolé...j'étais....

- Entrain de défier la loi?

Je refermais la bouche, surpris, ma mère avait le regard rieur.

- Je suis ta mère Andy, j'ai des yeux derrière la tête, je sais tout lorsque sa viens à mes enfants.

Je passais une main sur ma nuque, un peu embarrassé. Bon...voilà que ma mère savait que je n'étais pas le plus sage des enfants...quoique qu'elle le savait déjà. Elle jeta un regard derrière moi et haussa les sourcils.

- Tu comptes les laisser dehors longtemps? Me demanda-t-elle avec un grand sourire.

Ma mère me fit entrer et se tourna immédiatement vers mes amis qui semblait figé.

- Maman, voici Amy Williams et Nikita Volkov.

- Entrez, entrez ne restez pas dehors, il annonce une autre tempête se soir. Les invita-t-elle en anglais.

Elle prit Amy dans ses bras et je dus me retenir de rire en voyant le visage d'Amy. Elle posa un baiser sur les deux joues de mon amie et se tourna vers Nikita. Elle attira Nikita vers elle, l'obligeant à se pencher et le serra dans ses bras à son tour. Maladroitement Nikita tapota doucement son épaule. J'enlevais mon manteau et l'accrochais dans le garde-robe du hall d'entrée.

- Je suis très heureuse de vous rencontrer. Vous êtes les bienvenus ici. Vous pouvez m'appelez Alice.

Ma mère se tourna vers moi et les yeux curieux. Nikita n'osait à peine bouger et observait le tapis les joues roses. Il avait l'air extrêmement jeune comme ça. Ma mère croisa les bras et souris.

- Tu ne m'avais pas dit que tu avais une copine. Me dit-elle en français. Elle c'était approchée d'Amy et avait passé un bras autour de ses épaules.

Je fronçais les sourcils et secouais la tête...non...maman...
Nikita qui apparemment comprenait le français leva la tête brusquement perplexe. Il traduit rapidement à Amy ce qui c'était dis.

- Euh...non. Maman...Amy et moi nous ne sortons pas ensemble. Dis-je.

Ma mère eut l'air surprise et fixa Nikita.

- ...Ah...je vois. Tu sais je suis très ouverte Andy, tu aurais pu me le dire. Je n'aurais pas humiliée cette pauvre Amy. Désolée, ma puce.

Moi et Nikita échangèrent un regard horrifié. Ma mère croyait que Nikita était mon copain? Je clignais des yeux et passais une main dans mes cheveux. Voilà une merveilleuse première rencontre pour Nikita et ma mère.

- Non Maman, je ne sors pas non plus avec Nikita, je ne sors avec personne. Dis-je en levant les yeux au ciel.

Elle eut l'air gênée et éclata de rire. J'eus une petite pensée pour Hasina...peut-être que je devrais glisser son nom dans la conversation?

- Eh bien, je suis désolé de t'avoir embarrassé Andrew. Sourit-elle.

Elle se tourna vers Amy et Nikita et leur sourit.

- Je ne voulais pas vous mettre mal à l'aise, Andy vous fera visiter la maison. Si vous désirez quoique se soit laisser moi savoir.

Elle s'éloigna et me laissa accrocher les manteaux d'Amy et Nikita.