I can't keep my distance ( Nikita)

Je ne perdis pas de temps et j'aidais Amy à nettoyer sa cuisine, après tout j'avais participé à ce chaos. Nous prirent chacun notre tour dans la douche et décidèrent d'appeler la pizzeria du coin. C'était une soirée comme je n'en avais jamais connue, paisible mais folle à la fois. Je laissais Amy me conduire à sa chambre et je tombais endormi en la tenant dans mes bras.


Nous nous firent réveiller par le bruit strident du téléphone d'Amy. Depuis que j'étais sous protection des témoins, ce n'était jamais moi que l'on contactait lorsque l'on avait besoin que l'on rentre au bureau. Je m'étirais lentement alors que Amy soupira et étendit le bras pour saisir son téléphone. Il était plutôt rare que l'on doivent opérer le samedi. Le cadran de la chambre d'Amy indiquait qu'il était neuf heure du matin. Je voyais sur le visage d'Amy que quelque chose d'important demandait notre attention, il y avait un petit moment que nous n'avions pas eu de mission, semble qu'aujourd'hui une nous appelle. Amy sembla presque nerveuse et je pouvais entendre la voix d'Horatio à l'autre bout du fil, rapide et sec.

- Tout va bien? Demandais-je à Amy.

Elle ne fit que lever une main pour me demander d'être silencieux et hocha la tête. Ce qu'Horatio avait à dire semblait sérieux. Je m'étendis donc, les cheveux en bataille et aucune couverture puisque Amy était enroulé dedans. Lorsqu'elle raccrocha, je réalisais qu'Amy n'avait dit presque rien de l'appelle. Elle fixa le téléphone toujours dans sa main.

- Amy? Tu me fais un peu peur...est-ce que tu va bien?

Le reste de la soiree fut assez spéciale et amusante. En effet, après avoir reussi a nettoyer ma cuisine, Nikita et moi nous sommes lavés et nous avons par la suite commandé de la Pizza de la meilleure pizzeria en ville. Lorsque celle-ci arriva, nous nous sommes installés dans mon salon, sur mon enorme divan et avons ecoutes des films, des emission et on s'amusait même a critiquer ce que les gens à la télévision disait. Cest par la suite que nous sommes allés nous couchee dans ma chambre et je n'avais jamais dormi aussi bien depuis longtemps.

..

NE pouvions-nous pas avoir une seule matinée tranquille où il était possible de faire la grâce matinée? Il etait samedi matin, il netait meme pas 9 heures 30 et mon telephone sonnait deja sur ma table de chevet. Je lache un faible gémissement de fatigue et de frustration en entendant la sonnerie. Jétais accotée contre Nikita et je du me retourner pour attraper le telephone sur ma table de chevet en allongeant le bras. En tournant jétais devenu un burrito de couverture. Je reponds à l'appel et des que j'entends la voix grave de Horatio, je me redresse et deviens besucoup plus attentive à ses mots. Je demanda meme a Nikita de se taire pour que je puisse bien entendre. Je did quelques "oui", quelques "ok" er autre reponses courtes puis je raccroche en fixant LE telephone. Apres quelques seconde, je leve les yeux vers Nikita un peu boulversé.

- il y a une fusillade et une prise d'ottage à l'université de Miami. Horatio a besoin de nous pour mener l'intervention. Une chance que cest qu'à quelques rues..

Je doupire et me passe une main dans les cheveux. Je detestais les fusillades parce que cela prouvait qu'une personne pouvsit etre A court de ressource pour l'aider et cela etait un immense probleme dans notre societe. Je me leve du lit et alla fouiller dans mes affaires pour me trouver quelque chose à mettre. Je me changea dans la piece, devant Nikita sans probleme. Il s'était changer je ne sais pas combien de fois alors que j'étais là et de toute façon il m'avait déjà vue en maillot de bain. Lorsque je jette un regard vers lui, je le vois m'observer. Je me passe la main dans les cheveux pour enlever mes mèches rebelles et essayee de les coiffer.

- Qu'est-ce qu'il y a?

Une fusillade. Je hochais la tête doucement. Cela n'était rien que je n'avais pas déjà affronter, mais cela ne voulait pas dire que l'affaire allait être facile. Ce genre de situation était très souvent délicate. Évidemment, Horatio n'aurait pas fait appel à nous si la situation n'était pas critique. Je soupirais et me levais du lit lentement pour m'habiller.

- Pas de temps à perdre alors. Soupirais-je.

Je regrettais de ne pas pouvoir rester coucher et perdre mon temps au lit. Un autre jour apparemment. Je venais tout juste de mettre mes jeans lorsque Amy se déshabilla, sans gêne, le dos tourné. Je sentis mon ventre se remplir de chaleur et je tenu mon chandail (un que j'avais abandonner ici apparement) devant moi, soudainement incapable de bouger. J'avais toujours trouver Amy très belle, mais en ce moment, debout à s'habiller sous le soleil du matin, j'avais envie de goûter sa peau. C'était intimidant à quel point ses sentiments et ses désirs étaient forts. Elle se retourna vers moi un fois habillé, je tenais toujours mon chandail dans mes mains comme un véritable idiot. Elle passa une main dans ses cheveux et j'eus envie de moi aussi passer mes doigts dans ses cheveux. Elle me demanda ce qu'il y avait et je ne sus pas tellement quoi répondre. Je n'étais pas Andy, je n'étais pas expert dans ce genre de situation.

- Rien. Dis-je la voix un peu rauque. J'admirais la vue. Avouais-je avec un petit sourire gêné.

Je mis mon chandail et passa une main dans mes cheveux, il y avait longtemps que nous avions eu une mission, j'espérais qu'elle se déroule pour le mieux.

- On a le temps de manger ou on achètera des muffins en chemin? Demandais-je.

J'eus un petit sourire à sa remarque et pencha légèrement la tête. Je trouvais cela flatteur. Je me retourne vers lui et m'approche doucement plaçant mes bras autour de son cou. J'étais bien avec Nikita et j'avais envie de pouvoir le sentir contre moi. J'avais toujours envie, même si ça ne parait pas, de sentir ses lèvres contre les miennes. Je dépose un baiser sur ses lèvres et me mordis ma lèvre inférieur. Dommage que le temps nous manquait.

- Il faut vraiment qu'on y aille.

Je termine de passer les mains dans les cheveux et essaya de me réchauffer légèrement en me tournant vers les immenses portes françaises qui menait à un minuscule balcon. Le soleil y entrait très bien et j'adorais l'effet que cela faisait. Nous finissons par descendre au rez-de-chaussé et je hausse les épaules en attrapant ma montre et mon sac qui était sur le comptoir propre de ma cuisine.

- Je crois que l'on va devoir y aller avec des muffins sur la route.

Je regardais l'heure. Selon les dire de notre supérieur, Horatio, la prise d'otage avait eu lieu il y a a peine 30 minutes. Et ils n'avaient pas réussi à rejoindre la personne à l'intérieur de l'université qui effectuait cette prise d'otage. En sortant de ma maison, je réfléchissais et essayait de comprendre pourquoi cette personne serait rendu à ce point. Nous prenons la voiture de Nikita et je m'installe sur la banquette en ouvrant la fenêtre. Il faisait tellement beau dehors. C'était triste de ne pas pouvoir profiter de cette journée d'une autre manière. Je soupire en faisant faire de faibles vagues à ma main à l'extérieur alors que Nikita conduisait.

- Il faut vraiment que la ville ne donne aucune aide aux gens pour en venir aux actes de violences et de mort. Ça me brise le cœur.

Je me parlais, mais je dis cela à voix haute.

Je soupirais alors que Amy m'embrassais et posais les mains contre sa taille. Je n'avais pas envie de la relâchée, je voulais la sentir tout contre moi. Lorsqu'elle s'éloigna, j'eu envie de la retenir, de goûter ses lèvres encore et encore. Amy dû me rappeler que nous n'avions pas une minute à perdre et que nous devions déjà être en route. Je hochais la tête, un peu déçu, mais je la suivis hors de sa chambre. Nous n'aurions à peine le temps de manger, ce n'était rien de nouveau, je savais comment avoir faim, comment vivre le ventre vide, mais je commençais à m'habituer à ne jamais manquer de rien. Amy ramassa son sac et ses affaires pendant que j'avalais un verre d'eau à la hâte. Nous sortirent dehors, la journée était déjà chaude, mais le vent était glacial, ce qui était rare à Miami. Je pris mes clés et déverouillais les portes de ma voiture. Je me glissais au volant et ouvrit ma fenêtre pour sentir l'air frais sur mon visage. Au moins il ne ferait pas trop chaud sous notre chandail parre  balle. Je supposais que nous allions devoir nous changer sur place.

- Est-ce que tu as des détails sur l'affaire? Horatio ne t'a rien dit? Demandais-je.

Je m'arrêtais de parler et fixais Amy, ce qu'elle venait de dire était vrai, mais étrange à mes yeux. Je venais d'un milieu ou personne n'aidait qui que se soit. Lorsque ma mère était partie, personnes ne nous avaient aider, tout le voisinage savait que mon père levait la main sur moi, mais ils n'ont jamais rien fait. Comme de fait cela m'avait conduit tout droit dans les bras de gens qui m'avaient justement enseigné le meurtre et la violence.

- Je comprends pourquoi quelqu'un serait tenter d'utiliser la violence. Dis-je.

Je me rappelais le sentiment de honte, de solitude, de frustration et se sentiment d'impuissance qui refusait de partir. Et puis la colère, j'avais passer trop longtemps enragé contre le monde entier.

- C'est horrible à dire, mais je le comprend...ou je la comprend. Certain des meilleures assassins que j'ai connu était des femmes.

Je me rappelais plus spécialement Anastasia, petite, les cheveux tellement noir que l'on voyait des reflets bleus dans ses cheveux, elle ressemblait à une poupée de porcelaine, mais elle savait vous éventrée avant même que vous ne la voyez bouger. Je ne connaissais personne de plus doué avec des couteaux.

Nous arrêtèrent à une pâtisserie, nous coururent presque pour trouver et acheter se que nous voulions. Nous retournèrent à ma voiture avec un sac de bagel, de muffin et de chocolatine qu'Amy avait déjà commencé à manger. Je n'avais jamais fait si vite dans un magasin avant. Enter et sortir, littéralement. Nous avions presque lancer l'argent à la caissière, déjà à moitié dehors.

J'accote ma tête contre le rebord de la porte en gardant ma main à l'extérieur. L'appel n'avait durée que quelques minutes, voir à peine une minute. Il m'avait dit vaguement ce qui en était de cette opération puisqu'il était déjà sur place.

- Ce qu'il m'a dit c'est que le CSI et la police ont reçu un appel venant de l'intérieur de l'Université comme quoi une personne armée y était entrée. Lorsqu'ils se sont rendu sur place, l'université était en lock down parce que la personne est toujours à l'intérieur. Ils n'arrivent pas a y entrer sans qu'il y ait des coups de feu et ils croient qu'il y a une prise d'otages à l'intérieur d'une des classes.

Je soupire. On ne pouvait pas savoir s'il y avait des morts sans réussi à y entrer. Des fois je ne comprenais pas pourquoi Horatio faisait appelle à nous pour s'occuper d'opérations comme celle-ci. Nous étions des tireurs d'élites, mais normalement, on se met sur un toit ou dans un bon lieu ou il y a une vue dégager et on reste la en stand by attendant les ordres. Avec Horatio, il nous envoyait constamment sur le terrain, dans des opérations d'Envergure comme celle d'Alexei. Je me demande toujours la raison pour laquelle il faisait cela, surtout qu'il avait des agents plus expérimentés que nous pour ce genre de mission. Un jour je vais devoir lui poser la question.

Je tourne finalement la tête vers Nikita en gardant ma main en suspens dans le vent frais.
Je n'avais pas pensée que c'était un peu a cause de cela qu'il s'était retrouvé dans la vie dans laquelle il avait vécu et grandit. Je me mordis faiblement la lèvre et reporte mon regard vers l'avant.

- Mais imagine s'il y avait eu quelqu'un pour aider, pour sortir de tout ca. Tu ne crois pas que la vie aurait été différente?

En sortant de la voiture pour aller chercher des pâtisseries, je faillis trébucher et m'écraser au sol. En entrant dans la pâtisserie, je ne savais pas du tout quoi prendre puisque tout avait l'air si délicieux. La vitrine montrait des muffins, des croissants et des je-ne-sais-pas-trop-quoi qui semblait si... délicieux! Nous nous décidons et à peine la dame m'ayant donner ma chocolatine que je pris une bouchée. Bon, j'étais affamée.  En sortant, nous montons dans la voiture et nous remettons en route rapidement vers l'Université. En arrivant sur les lieux, il y avait plusieurs voitures de polices. Je pouvais facilement en compter 5. Je voyais des policiers qui courraient partout et surveiller toutes les entrées de l'Universtité. Une énorme camionette noire, celle du csi, était stationnée dans le stationnement à proximité de l'école. Nous descendons de la voiture de Nikita et allons rejoindre Horatio, Delko et Wolfe. En arrivant près de la camionnette, je vois bien le regard que Delko me lanca  mais je décida de l'ignorer et de m'habiller alors qu' Horatio expliqua la situation.

Je me dépêchais de manger, avalant tout rapidement puisque je ne savais pas combien de temps durerait cette opération. Les mots d'Amy continuaient de jouer en boucle dans ma tête, Mais imagine s'il y avait eu quelqu'un pour aider, pour sortir de tout ca. Ma vie aurait été monumentalement différente. Qui sait qui je serais aujourd'hui, peut-être que rire et sourire me serait plus facile si quelqu'un avait offert son aide à l'enfant trouble que j'avais été. Je marchais sur le campus universitaire vaguement dans la lune. L'immeuble était immense, trouver la classe où se produisait la prise d'otage allait être un vrai casse-tête. J'ignorais complètement Delko et dis un signe de tête à Wolfe. Je continuais d'analyser l'immeuble, un vieux réflexe, connaître la structure d'un bâtiment aidait toujours à planifier une sortie sécuritaire... Ou à faire une entrée remarqué. Dans ce cas ci se serait une entrée difficile. Je croisais les bras, écoutant d'une oreille distraite l'information que nous donna Horatio.

- La cible de cette attaque se prénomme Gabriella Merkel, elle est la fille de la chancelière allemande, elle étudie à l'étranger en biologie marine. Le tireur aurait pris l'une des classes otage dans le but de faire parler les élèves et de lui révéler où se trouve Mademoiselle Merkel. Elle se trouve actuellement dans un salon étudiant, Delko, White, sorter là de l'Université, emmener la en lieu sur. Le tireur quant à lui serait un jeune homme de 20 ans, pauvre, il étudie ici grâce à de nombreuses bourses d'études. L'Université à choisit de taire son nom.

Je fronçais les sourcils, mais que voulais ce gars à la fille de la chancelière Allemande? Je fronçais les sourcils.

- La jalousie serait la cause de cette fusillade, il vient d'une famille recomposé et avec peu d'argent, il s'est récemment vu enlever une bourse d'études pour excellence académique, et l'on devine à qui elle a ensuite été remise, la jeune mademoiselle Merkel. Leur relation est floue. Selon les sources ils se détestent, mais demander aux élèves et ils vous diront qu'ils ont été amoureux pendant quelques mois. Williams, Volkov, chargez vous de le neutraliser. Je veux chacun de vous à une porte différente.

Je secouais la tête peu convaincu. Si ce jeune homme tirait sur les élèves chaque fois qu'il entendait une porte s'ouvrir, nous condamnions tout ces jeunes.

- Je ne vois qu'un problème. Une porte s'ouvre, il tire dans la masse. Dis-je.

Je jetais un regard vers Amy et l'expression condescendante de Delko.

- Et tu propose quoi, le Soviet? Demanda Delko en plissant les yeux.

Horatio leva une main pour calmer Delko et je levais les yeux vers le toit.

- Je propose que l'on entre par le toit. Il y a une porte là haut qui mène à la salle des machines. Dis-je en fixant Delko dans les yeux. Si tu as peur des hauteurs je suis certain que Wolfe pourra te tenir la main.

Horatio pourtant, sembla accepter se changement de plan et fis quelque appelles pour avertir la police locale et le chef du CSI du changement de plan. Nous nous dirigèrent vers les escaliers de secours placé sur le côté du bâtiment. Horatio mis sa main sur mon épaule et me regarda comme s'il m'était poussé une deuxième tête.

- Où crois tu aller sans chandail pare-balle Volkov? Me demanda-t-il.

Je baissais les yeux et réalissais que j'avais été assez dans la lune pour oublier de mettre mon chandail pare-balle. Je me dépêchais de m'habiller et de rejoindre Amy.

J'attachais mon gilet par-balle alors qu'Horatio expliquait la situation plus en détails.  Je secoue faiblement la tête lorsqu'il prononça le mot jalousie. Je savais oh combien la jalousie pouvait faire des ravages. Je n'avais qu'à penser à ma sœur Élisabeth qui me détestait et qui me faisait souffrir parce que j'étais la préférée de mon père, le parrain de la mafia, contre mon gré. Elle ne m'a jamais aimé parce qu'elle faisait tout pour lui plaire, mais il ne la regardait pas. Notre père n'avait de yeux que pour moi.

- Il va falloir que nous entrions sans faire un seul bruit sinon ça va être un massacre.

J'écoute Nikita parler et lève les yeux vers lui. Je du me retenir de rouler des yeux lorsque Delko et lui commença à s'insulter brièvement. Delko était seulement blessé de sa personne et sa seule manière de le montrer était de s'en prendre à Nikita. Je jette un regard vers Eric.

- Tu peux arrêter de faire l'enfant? Il y a des choses plus importantes.
 
Il me fit un regard outré et fâché par la suite. Il n'avait jamais aimé se faire dire quoi faire, encore moins par moi suite à ce qui c'était passé dans les vestiaires. Je tourne le regard vers le haut de l'école lorsque Nikita parla du toit et de la salle des machines. Je fronce les sourcils. Comment avait-il vue qu'il y avait une porte qui menait là? On ne pouvait pas la voir d’où nous étions. Je hausse les épaules et me range du coté de Nikita. S'il fallait rentrer sans faire de bruit, c'était la meilleure solution. Alors que nous nous mettons en route pour atteindre l'immeuble, je vois Horatio arrêter Nikita. Je me retourne en continuant de marcher et je le vois sans gilet par balle. Je lève les yeux vers le ciel en riant. Je ne crois pas qu'en général ce soit une habitude pour lui de se protéger à ce point.  Nous contournons l'école pour atteindre l'escalier de secours qui se situait à l'arrière du bâtiment, dans la grande cours principale. Elle était magnifique avec du gazon un peu trop vert pour être vrai. Une allée de pierre allait de la porte jusqu'à une immense fontaine et se rendait jusqu'à la portière en fer de l'école. Je voyais des bancs un peu partout, sous des arbres, des tables de pique-nique. J'eus un bref sourire. Je n'étais jamais allée à l'université. C'était quelque chose que je voulais faire, mais je n'en avais jamais eu la possibilité. Je m'arrête a l'escalier puisqu'il fallait faire descendre une échelle mais que je n'étais pas assez grande pour l'atteindre.  Je laisse Nikita s'en occupé et le rejoignis en haut de celle-ci. Nous montons jusqu'au toit, faisant attention qu'il n'y aille personne dans les fenêtres et rendu au toit, nous réussissons à ouvrir la porte et pénétrer dans l'école. Avant d'ouvrir la porte qui mène au corridor, je m'arrête et charge mon arme. Je commençais à être légèrement nerveuse et me mordis la lèvre.

- Si le gars tire sur quelqu'un, je crois que je vais m'en vouloir le restant de ma vie.


En fait, toute les missions de se genre me rendait nerveuse. On comptait toujours sur moi, sur nous, pour sauver la situation et s'assurer qu'il y ait le moins de sang possible. Pourtant, j'étais un mess et il y avait toujours une mauvaise nouvelle, il y avait toujours quelqu'un qui finissait par se faire tirer dessus. Je ne voulais simplement pas que cette fois soit pareille aux autres. Il y avait beaucoup plus en jeu que la vie d'une seule personne.

L'endroit était beau et calme, ironique lorsque l'on pensait que des gens mourraient sans doute à l'intérieur. La cours était juste assez spacieuse pour être à moitié dans l'ombre. Je m'approchais de l'échelle de secours puisque personne ne semblait vouloir la descendre. Je posais les deux mains sur la structure de fer et me balançait un peu pour me donner un élan et sauter sur la petite platforme de métal qui menait au escaliers de secours. Je fis descendre l'échelle et aidait Amy à grimper. Nous montèrent les escaliers en silence, le poids de nso armes nous rappelant que nous étions loins d'être des étudiants rebelles qui allaient passer une période sur le toit. La porte n'était pas des plus compliqué, l'ouvrir ne nous pris pas que quelques secondes. Je vis qu'Amy sembla hésiter et puis elle me dit qu'elle ne pourrait pas supporter que quelqu'un se fasse tirer alors qu'elle devait les garder en sécurité.

- Tu n'y peux rien et je n'y peux rien, le seul responsable c'est ce gamin, d'accord? Lui dis-je en entrant dans l'école.

La salle des machines était bruillante, ce qui était parfait pour nous infiltrés dans l'école en passant inaperçu. Une fois dans les corridors pourtant, je ne su pas du tout dans quel direction me diriger. Amy prit donc les devant. C'était un bel endroit, un peu triste en se moment, mais un bel endroit. J'avais eu envie d'aller à l'université à un moment de ma vie, mais l'armée m'avait mis la main dessus et forcé sur un chemin dont je n'avais pas su faire demi tour. Puis, j'aimais le travail que je faisais avec Amy. Donc je ne savais pas si je devais dire que j'étais perdant. Les lumières de presque toute les salles étaient fermés et le silence était inquiétant. Lorsque nous tournèrent le coin, le corps inerte d'une femme se trouvait appuyer contre le mur, du sang sur le mur, coulant lentement sur le sol. Donc nous étions sur la bonne voie.

En tournant le coin du corridor, je m'arrête brusquement lorsque je vois la femme au sol, accotée contre le mur. Le sang qui s'étendait autour était atroce. Je m'approche pour vérifier si elle était vivante, mais lorsque je tourne sa tête pour lui voir le visage, je dus retenir un cri mais je sursauta de peur et de dégout. Elle avait une balle dans le front. Le sang coulait toujours. C'était affreux. Je perdis le souffle pendant quelques secondes. Un vague souvenir de ma première mission au CSI, avec la petite fille qui est morte dans mes bras d'une balle me revint en tête. Je la fixe sans trop savoir quoi faire et finis par me relever. Il fallait que je chasse cette image de ma tête. Je déglutis me forçant à penser aux gens qui étaient toujours prisonniers et me remit en route. Toujours en tournant des coins de couloirs, nous finissons par aboutir dans l'énorme bibliothèque de l'Université. Cette bibliothèque était étendue sur deux étages et il y avait des salles d'études un peu partout. D'énormes tables étaient installées en ranger dans le centre ainsi que des divans et des télévisions. C'était une bibliothèque aménagée sur mesure pour cette école. J'en fus extrêmement impressionnée.

Je me redresse et regarde Nikita en pointant l'étage du haut. Je me tourne et me dirige ensuite vers les énormes escaliers en pierre qui mène à cet étage. Très silencieusement, je fais le tour de toutes les rangers de livres, les tables installées avec des ordinateurs et tout les recoins. Je m'approche de la ballustrade et regarde vers le bas.

- Il n'y a personne en haut.

Je me dirige ensuite vers les escaliers pour rejoindre Nikita qui m'attendait en bas. Normalement, le silence d'une bibliothèque était très normal, mais aujourd'hui, ce silence était malaisant et voir même stressant. Ce ne pouvait être du que par la pièce complètement vide.  Je soupire et replace des mèches de cheveux derrière mon oreille.
Il ne restait que les classes à vérifier. J'allume mon oreillette pour demander à Horatio si Delko et Wolfe avait réussi à sortir Gabriella Merkel du salon étudiant dans lequel elle était cachée. Lorsqu'il m'affirma qu'elle était saine et sauve, je soupire de soulagement. Notre travail n'était pas terminé cependant.

- Il faut qu'on le retrouve. On va manquer de temps avant qu'il décide de faire feu.

Amy passa un long moment à fixer la femme, le trou qui saignait entre ses yeux, elle semblait horrifié et pris dans des souvenirs, je me penchais et fermais les yeux de la femme. Je posais une main contre la taille d'Amy et l'aidait à se relever. Je n'avais rien dire, j'étais habitué à se genre de chose et c'était une chose horrible. Nous finirent par nous retrouver dans la bibliothèque de l'école, tout était vide, sans vie, personne ne s'y trouvait et s'il y avait des gens, ils étaient cachés parfaitement. Je fis le tour de chaque rangée de livre pour m'assurer que personne ne s'y trouve. Amy m'annonça qu'elle allait monter vérifier l'étage du haut. Pendant ce temps je regardais par dessus le comptoir de prêt, une bibliothécaire se trouvait caché sous un bureau, je mis mon doigt sur mes lèvres pour qu'elle garde le silence et elle hocha la tête les yeux ronds. Amy m'averti que personne ne se trouvait en haut.

- Une personne ici, mais elle n'est pas en danger.

Amy me rejoignit et nous nous tenirent au milieu de la bibliothèque alors qu'elle communiquait avec Horatio, de l'information qui me parvenait, Gabriella était saine et sauve, mais le tireur demeurait toujours dans l'école. Notre mission était donc loin d'être terminée. Je comprenais ce qu'Amy voulait dire, j'avais l'impression que cette mission était une course contre la montre. Nous sortirent de la bibliothèque et nous firent notre chemin de nouveau. Nous prirent plusieurs corridor avant de nous figer et d'échanger un regard lourd lorsque nous entendirent un coup de feu qui raisonna dans tout le corridor.

- L'étage au dessus de nous. Dis-je

J'ignorais quelle classe, mais il était primordial que nous nous y rendions et vite. J'ignorais combien d'otage étaient dans cette classe, mais une vie de perdue était déjà trop. Nous coururent dans les escaliers de béton et l'odeur de sang m'assailli le nez dès que je mis le pied dans le couloir. Je me tournais vers Amy et lui fit un petit sourire, je voulais qu'elle sache que les choses se passeraient bien, j'espérais en tout cas. Nous marchèrent lentement dans le couloir et finalement devant l'une des portes, nous entendirent l'écho d'une voix.

- Il me semble que je ne vous en demande pas beaucoup...

Je crochetais la serrure à une vitesse d'éclair et le plus silencieusement possible, je poussais la porte. Le spectacle qui nous accueilli était horrible.

En marchant dans le corridor, mous inspections toutes les classes. Plusieurs etaient vides avant que je tombe sur une classe ou il y avait des gens. En ouvrant la porte avec precautions et en entrant l'arme au poing, je vois une dizaine de personnes completement cigees de peur. Il y avait des jeunes femmes de mon age et des hommes. Je fronce les sourils.

- Ne vous inquietez pas. Nous sommes de la police. Redrez tranquille on envois un agent pour vous faire sortir de la .

Murmurais-je. Nous sortons ensuite, fermant la porte et comme je leur avait demander avant de sortir, je les entendis barrer la porte. Nikits et moi continuons donc a marcher en ouvrant chaque porte. Lorsqu'un coup de feu ce fit entendre, je me figea et jette un regard a Nikiga. Le bruit venait du 2e etage. Nous partons rapidement en direction des escaliers et en arrivant a letage, nous entendions des voix. On sapproche de la classe et laisse Nikita ouvrir la porte. Nous entrons larme au poing pres a lutiliser.

La scene etait horrible. Un jeune homme de 18 ans se tenait devant une classe apeuree qui etait aligner sur le mur du fond comme dans une execution. Javais envie de vomir. Je baisse rapidement les yeux et ils y avait plusieurs personnes, peut etre cinq ou six qui etaient couchees sur le sol inerte. Des marres de sang se formant autour. Les femmes pleuraient, les hommes egalement. Je reporte rapidement mon regard vers le jeune homme avec un arme. Cetait un simple revolver. Un Eagle.

- Pourquoi fais-tu cela?

"Ils m'ont tout enleve! Ils nont aucune pitie alors je vais tout leurs enlever moi aussi. "

Je secoue la tete. Cetait insense. Il n'arrivait pas a penser rationnellement.

- Il y a d'autres solutions. Nous pouvons t'aider. Mais tu dois lâcher ton arme.

Le jeune homme tourna son arme vers moi et allait predque peser sur la gachette. Je restais de msrbre meme si a linterieur ie tremblais de tout mon etre.

" Tu ne comprends pas! Personne ne comprend!!"

Il était pathétique, ni grand, ni musclé, ni particulièrement beau, juste banal. Je comptais cinq corps sur le sol, deux professeurs et trois élèves. Je n'avais pas l'habitude d'arrêter des gens si jeunes, je posais les yeux sur le tireur. Il m'observa avec rage et désespoir. Son fusil tremblait, s'il voulait jouer au meilleur tireur j'avais des nouvelles pour lui. Je ne me sentais pas intimider par lui, je voyais clairement qu'il était un garçon appeuré et qui se croyait abandonné. Il cria après Amy lorsqu'elle tenta de commencer une conversation avec lui, dans le but de le distraire. Je croisais les bras et déposais mon arme sur l'un des bureaux, je n'en aurais pas besoin. Pas cette fois-ci. Le jeune me regarda comme si j'étais fou, complètement cinglé de me dévoiler comme ça. Lorsqu'il s'époumonna à nous crier que personne ne le comprenais, je réalisais que ce garçon menaçant tout le monde à bout de fusil...s'aurait très facilement pu être moi.

- T'as tout faux, moi je comprends. Dis-je.

- Arrête! Je les connais vos tactiques! M'emmerde pas sinon je tire.

- Tu crois que se serait la première fois que je me tirer? Tu peux me tirer dessus si tu en a envie, si sa te console.

Il grogna et saisit son fusil, les doigts crisper autour de la crosse.

- Je sais comment tu te sens, j'ai passé ma vie à me sentir comme ça. Tu crois que je ne sais rien, mais je sais...Tu te sens abandoné et complètement seul, tu as l'impression que tout le monde t'utilise que personne ne se soucie de toi, tu penses que tout le monde se sent supérieur à toi.

Il baissa légèrement son arme et me fixa. Bon. Faut croire que j'aurais à vider mon coeur, ici, maintenant. Le garçon sembla confus.

- Tu as honte, de qui tu es, les gens te déteste tellement que tu fini par te détester toi aussi, tu es fatigué d'être toujours seul, tu es frustré en permanence, parce que tout le monde te prends tout, tu es fatigué que tout le monde décide que tu n'es pas assez bien pour ce dont tu as envie, tu veux un avenir, mais tu ne peux pas même choisir celui que tu veux...tu sais pourquoi?

- Non. Murmura-t-il.

- Parce que tout le monde choisit pour toi, parce que l'on te pousse à faire des choses que tu détestes. Tu ne fais plus confiance à personne et tu en veux au monde entier.

Je haussais un sourcil en signe de défi.

- Alors, tu crois toujours que je ne suis pas passé par là? Demandais-je. Tu sais, j'ai tué dans ma vie moi aussi, beaucoup plus que toi et avec beaucoup plus de talent...clairement. Mais je sais une chose...La colère que tu ressens, elle ne te servira à rien, elle ne fait que détruire.

Le garçon avait les yeux pleins d'eau et me regarda en reniflant. Oh bordel, je détestais les larmes et les effusions d'émotions.

- Est-ce que les choses s'améliore, est-ce que je peu changer les choses? Me demanda le garçon.

- Je vais te dire quelque chose...Je n'aime pas recevoir d'aide et j'ai encore beaucoup de difficulté avec ma colère, mais je me suis libéré de se genre de vie...j'ai...j'ai des amis maintenant, et il y a une femme dans ma vie qui sait me dire lorsque je fais le con. Et je l'aime tellement que je ferais tout pour elle. Alors... Oui. Les choses peuvent changer pour le mieux.

Le garçon posa alors son arme. Il me regarda dans les yeux et soupira.

- Alors je veux changer les choses. Dit-il.

- Bien. Dis-je.

Je lui ouvris la porte et le fis sortir de la classe en jetant un regard à Amy. Je n'avais pas prévu de partager tout mon bagage émotionnel avec une classe de gens que je ne connaissais pas, mais c'était arrivé et tout ce que j'avais dis...j'espérais qu'Amy l'avait entendu et compris.

- Et Gabriella? Me demanda-t-il.

- Elle va bien t'inquiète. Lui dis-je

Je continuais de pointer mon arme vers le jeune garcon devant nous. Il était très nerveux et une balle pouvait partir à tout moment. Il fallait rester sur ses gardes. Je laisse également Nikita prendre la parole et je fus très surprise qu'il s'en sorte aussi bien. Il faut bien comprendre que les deux hommes avaient quelque chose en commun et cela permettait de bien se comprendre. Je baisse légèrement mon fusil sans cesser d'être sur mes gardes. J'écoutais ce que Nikita disait avec tellement d'attention. J'avais le cœur qui me serrait à chaque parole qu'il prononçait. C'était ses états d'âmes qui révélait au grand jour. Les états d'âmes qu'il ne m'avait jamais parlé. Je baisse légèrement le regard lorsqu'il dit tu as honte, de qui tu es, les gens te déteste tellement que tu fini par te détester toi aussi, tu es fatigué d'être toujours seul, tu es frustré en permanence, parce que tout le monde te prends tout, tu es fatigué que tout le monde décide que tu n'es pas assez bien pour ce dont tu as envie. Je comprenais finalement pourquoi Nikita Volkov avait tant de colère en lui. Je comprenais pourquoi il n'aimait pas que les gens l'aide et tout ce qui venait avec. Je me mordis l'intérieur de la joue lorsque le jeune homme décida enfin de laisser son arme sur le bureau et d'aller avec Nikita. Je lève la tête vers lui en lui faisant un petit signe de tête. Je les regarde sortir quelques secondes et me tournes veux ceux et celles qui étaient toujours sur le mur du fond, tremblant de peur.  Je m'approche doucement.

- Ça va, tout est fini, vous êtes en sécurité. Je vais vous sortir de là.

Quelques personnes éclatèrent en sanglots, le stress qu'ils avaient accumulés, la peur de mourir et tout le reste. Une des jeunes filles, elle devait avoir à peine 19 ans elle aussi s'approche de moi et je la serre dans ses bras. Elle pleurait à chaude larme et je n'avais aucun mot pour la réconforter. Elle allait devoir rester forte. Ce que nous faisons toujours. Passer par dessus cet évènement en restant forte.  Je les apporte près de la porte en disant à Horatio que la cible était neutralisée. Je sortie la première dans le corridor, et alors que j'allais faire signe aux otages de sortir, j'entendis la voix trouble de Horatio raisonner dans mon oreillette.

" Williams! Ils sont deux! Le deuxième est toujours dans l'école! Faites attention! Il peut"

Je me fige mais reprend rapidement mes esprits ordonnant aux otages de retourner à l'intérieur. Ils étaient tous perdu, ne comprenant pas ce qui ce passe. Je sors mon téléphone pour essayer de rejoindre Nikita, mais rien, je tombe directement sur le répondeur.

- Horatio, Nikita est dans les couloirs avec un des suspects! Je n'arrive pas à le rejoindre!

Alors qu'Horatio me dit sa réponse, j'entendis un coup de feu a quelques mètres de moi. Ce n'était pas le bruit d'un pistolet. Ce bruit m'était familier mais je n'arrivais pas à le reconnaitre. Je n'arrivais pas à dire ce que c'était. Je m'approche doucement continuant de composer le numéro de Nikita.

- Aller bordel réponds!

Je me met sur le bord du coin du corridor et composa une dernière fois. En tournant le coin, j'entendis la voix de Nikita. Je lui déballa rapidement, peut etre trop rapidement ce qu'Horatio venait de me dire et alors que je parlais, j'entendis un deuxième coup de feu et je fus projeter vers l'arrière et me frappa contre le mur. J'échappe mon téléphone et lorsque je réussi a reprendre mes esprits, je vois un homme beaucoup plus vieux. Je dirais qu'il avait dans les environs de 27 ans. Il était grand, musclés, bronzé et avait des cheveux d'un brun sable. Ses yeux étaient quasiment noir tellement ils étaient foncé. Je réussi à attraper mon arme et a tirer avant qu'il puisse faire un autre coup de feu. Je le tire directement dans l'abdomen et je le regarde s'écrouler au sol. Je respire bruyament, étant en manque de souffle. Je baisse le regard vers mon ventre et voit l'impact de la balle de shot gun contre mon gilet par balle. Je me rassois, le dos accoté contre le coin du mur et accote ma tête contre le mur également. Je ferme les yeux en reprenant mon souffle. Je ne dirai jamais assez à quel point j'aimais les gilets par balle.

Je conduisis le jeune homme dans les corridors, l'étrangeté de la situation me frappa. J'ignorais comme ce garçon s'appelait, mais je lui avais balancé au visage tout ce que j'avais ressenti depuis des années. Je j'observais avec curiosité.

- Comment tu t'appelle? Demandais-je.

- Lex. Murmura-t-il.

- Nikita.

Il sembla surpris par nom et hocha la tête. J'étais presque rendu à la bibliothèque de l'Université lorsque le bruit d'un semi automatique brisa le silence. Je fronçais les sourcils et Lex me fixa avec crainte.

- Tu étais seul? Demandais-je. Tu n'as demandé l'aide de personne?

Lex secoua la tête de droite à gauche. Génial. Et en plus mon fusil était toujours dans la classe où Amy se trouvait, tout ce que j'avais c'était des couteaux. Un couteau contre fusil...j'espérais que nous n'en arrivions pas là.

- Tu sais où se trouve la salle des machines? Demandais-je

- Oui. Au dernier étage.

- Rends toi là, verrouille la porte. Je reviendrais te chercher. Lui dis-je en le poussant vers les portes menant hors du corridor.

Je ne comprenais pas se qui se passait. Je retournais sur mes pas pour aller retrouver Amy, je n'aimais pas l'atmosphère qui s'installait. Qui était ce deuxième tireur et que faisait-il ici? J'avais l'impression que le danger avait augmenté d'un cran.

- Amy? L'appelais-je

Ce ne fut pas Amy pourtant qui apparut dans le couloir, c'était un homme, assez grand et vêtu d'une combinaison noir, comme un soldat. Il s'approcha de moi et je compris soudainement qu'il n'arrêterait pas. Il chargea sur moi, son genou s'enfonçant dans mon ventre, je perdis l'équilibre et il tomba à la renverse sur moi. Écraser sous lui, j'enroulais mes jambes autour de son bassin et le fis basculer, m'asseoyant sur son ventre. Il avait un fusil, mais ne l'utilisait pas...je ne comprenais pas. Il me frappa au visage avec la crosse de son fusil et un peu désorienté, je clignais des yeux. Ma bouche goûtait le sang. Il repris le dessus et me plaqua au mur, son fusil presser contre mon menton. Je pris le couteau que j'avais camoufler contre ma cuisse et lui coupais les doigts. Il s'écroula au sol en grognant et je sortis de là.

-Amy! Hurlais-je. Oh les choses venaient de prendre un virage horrible.

Je la vis tourner le coin du couloir et elle se mit à parler, très vite, sérieuse. De ce qu'elle disait, un deuxième tireur se trouvait dans l'école. Oui. Je le savais. Elle eut à peine le temps de m'en dire plus qu'un coup de feu l'interrompit. Je dus m'élancer vers le sol pour éviter la balle. Mon poignet droir pris le pire de ma chute. Sans doute foulé. Amy de son côté avait été projeté au sol. L'hoe tenta de la tirer, mais elle fut plus rapide. Je vis le tireur s'approcher d'elle et elle ne perdis aucune seconde avant de faire feu dans son ventre. Il s'écroula en respirant fort. Je me trainais vers lui et m'accroupi près de lui.

- Qui est tu? Demandais-je en appuyant mon couteau contre son cou.

- умереть предатель. Cracha-t-il.

- кто послал тебя? Demandais-je.

- твоя страна, Помни нас?

Je n'attendis pas, je tranchais sa gorge et me levais. J'étais prêt à partir, je ne voulais pas rester ici. Combien comme lui viendrait pour essayer de me tuer?

1. Meurt, traitre
2.Qui t'as envoyé.
3. Ton pays, tu te rappel de nous?