Honey baby, sweetie cutipie, sugar. (Amy)

Si je me sentais assez forte? Pour la première fois je me sentais tout sauf forte. Je me sentais ridicule et complètement nue devant tout ceci. Trop de souvenir me revenait en tête. Que ce soit la mort de Xavier quelques mois plus tot ou tout ce que j'ai pu faire en Italie avec mon père. J'avais vu énormément de massacre, de mort et de larmes, mais jamais je n'avais été aussi incapable devant une situation comme celle-ci. Je me contente de suivre Andy et de m'asseoir dans l'une des chaises inconfortables. Je regarde Nikita qui dort paisiblement et soupira. Je tendis la main et lui pris doucement la sienne. Il était froid. Je savais qu'il était vivant, mais sa peau était froide, glacée. Je me lève et me rapproche du lit. Je dépose doucement sa main contre son torse et remonte faiblement la couverture. Je ne voulais pas qu'il aille froid. Je soupire de tristesse et ferma les yeux quelques instants. Je finis par me retourner vers Andy.

- Il faut que je te dise la vérité. Sur tout ça...sur lui .... et sur moi.

Andy était rendu très loin dans tout ces mystères et ces secrets que personnes ne connaissaient sauf Nikita et moi. Et je savais que je pouvais faire confiance à Andy dans n'importe quelle circonstance. Je me rapproche et m'asseois sur le bord de la fenêtre avec une grimace de douleur et regarde à l'extérieur attendant la réaction d'Andy.

C'était une expérience étrange d'observer quelqu'un en sachant qu'il ne s'éveillerait pas. Je savais qu'il était vivant, mais je ne pouvais pas le secouer pour le réveiller, attendre était la seule option. Je me demandais si Nikita avait déjà souffert d'une blessure par balle. Je savais que j'aurais à rentrer bientôt, retourner sous la surveillance du CSI, mais je ne voulais pas partir...je n'avais pas la force de partir...s'il...s'il...j'avais peur qu'il ne s'en aille. Je fermais les yeux et me demandais quand ma vie était devenu si angoissante. J'étais loin du petit garçon de St-John's que j'avais été. Amy soupira et m'avoua avoir plusieurs chose à me dire. La vérité sur elle, sur Nikita...je sus à cet instant que ma vie ne serait sans doute jamais normale.

- J'écoute...Tu peux me dire ce que tu veux. Lui dis-je

Je me sentais épuisé, vider de toute énergie. Les chaises étaient un vrai supplice, mais je ne voulais être nul part ailleurs.

- Vous n'êtes pas ceux que vous prétendez être...dis moi si je me trompe.

Je me doutais qu'Amy et Nikita ne se classaient parmis les gens normaux.

Je continue à regarder par la fenêtre et tourne faiblement le regard vers lui lorsqu'il me dit que nous n'étions pas qui nous semblions être. Je hoche la tête en soupirant essayant d'ignorer le mal atroce à mon ventre et mon visage.
Je laisse pendre mes jambes du bord de la fenêtre et accota mon dos contre celle-ci pensant à ce que j'allais dire et comment. Je jette un bref regard vers Nikita profondément endormi.

- Nikita est un... espion russe. Il travaille sous les ordres de ce Federov. Il a passé sa vie en Russie, dans l'armée et disons qu'il a été conditionné à tuer...


Je me frotte les mains l'une contre l'autre. Le reste, j'allais laisser Nikita répondre à ces questions. Je renifle et lève la tête pour fixer Andy dans les yeux.


- Pour euh... pour ma part, je m'appelle Amy Locarelli Williams. Je suis la fille du parrain de la mafia italienne.



Je baisse le regard et fixa le sol. Il pouvait faire ce qu'il voulait de ces informations. S'il allait les dévoiler a nos supérieurs, cela ne changerais rien compte tenu que j'étais déjà dans le trou le plus profonds.

-Écoute Andy, tu peux penser ce que tu veux, mais... ca ne veut pas dire que nous sommes différents. Je veux dire... on a fait des choses vraiment... affreuse mais.. On essaye de changer ça. On essaye de vivre.

En observant Nikita, immobile et paisible dans son lit, c'était difficile de m'imaginer qu'il avait été conditionné à tuer, mais je me rappelais la manière dont il se battait et cela expliquait beaucoup de chose. Durant la bataille entre Fedorov et Nikita, j'avais compris qu'il était un espion, que Fedorov et lui se connaissait depuis un long moment. Je hochais la tête. Amy leva enfin la tête vers moi m'avoua êtrela fille du parrain de la mafia. Eh bien voilà qui expliquait tout. Si elle croyait que j'allais les juger pour ce que la vie les avait forcer à vivre, elle se trompait. De toute façon, j'étais dans une très mauvaise position pour les juger.

- Amy...au cas ou tu l'aurais oublier...avant de vous rencontrer, je me dirigeais en prison. Ce que vous êtes m'importe peux. Lui dis-je.

Je levais les yeux au ciel et secouais la tête.

- Je ne dirais rien, ce n'est pas mes secrets à dévoilés.

Alors nous restèrent dans la salle d'hôpital, le ciel commença à s'assombrirent dehors, mais personne ne nous força à partir. C'était silencieux dans la chambre, seul le moniteur cardiaque remlissait le silence. Je soupirais et levais les yeux vers Amy.

- Donc ton père est Marco Locarelli? Demandais-je.

Je ne repondis rien lorsqu'Andy me dit que ce n'etait pas ses secrets. Je reste silencieuse et reporte mon regard vers l'exterieur et son ciel qui devenait sombre. Le silence etait retombe comme une masse enorme dans la piece. Entendre le moniteur cardiaque commencait a me rendre folle. Je navais pas besoin de savoir si le coeur de Nikita battait a un bon rythme. Je voulais simplement qu'il batte rien de plus. Je commencais faiblement a mendormir contre la vitre. Ce devait faire 10 heures depuis que nous etions a l'hopital?

- mmh oui. Je suis sa benjamine. Sa prefere. Il m'a my une arme dans les mains a lage de 6 ans et il n'a jamais arreter ensuite. Il jouait avec ma tete pour me faire faire des choses.

Je pris une grande respiration.

- il y a quelques mois, il a meme tuer mon garcon.

Mon coeur arrêta de battre l'espace d'un instant, et elle m'apprenait cela comme ça? Comme si c'était la chose la plus normale à glisser dans une conversation. Je ne savais pas quoi dire, désolé semblait trop faible. Je baissais les yeux et ouvrit la bouche pour parler, mais la referma aussitôt.

- Je...je ne sais pas quoi te dire. Je suis tellement désolé pour ton fils Amy...

...Était-elle donc mariée? Pourquoi Nikita lui tournait autour alors? Il aimait les femmes mariée...j'en apprenais des bonnes aujourd'hui.

- ...Est-ce que tu es entrain de me dire que tu es marié? Demandais-je en me râclant la gorge.

Et en plus, je savais que j'avais volé des oeuvres d'art d'une des villas de son père. Je les avais d'ailleurs toujours...dans un lieu sur, loin d'ici...un océan d'ici en fait. Je commençais à sentir la fatigue m'envahir, j'avais du mal à garder les yeux ouverts. J'appuyais ma tête contre le mur et observait les néons au plafond.

- Tu me confesses beaucoup de choses...alors je vais me confesser moi aussi. Décidais-je. La raison pour laquelle j'ai peur de la mer et de l'eau c'est que mon père et son équipage sont morts en mer. Et sois dites en passant, j'ai volé des peintures dans la résidence de Naples de ton père, si tu les veux ils sont à toi...c'est ton héritage après tout.

Je ne répondis rien aux excuses d'Andy par rapport à la mort de Xavier. Le mal avait été fait il y a plusieurs mois maintenant. C'était toujours douloureux, ici et là,  mais c'était terminé. J'avais appris a vivre sans devoir vérifier sa chambre à chaque 10 minutes. Et sans entendre son petit rire le matin en mangeant. Je soupire faiblement et tourne la tête vers Nikita.

- Je n'ai jamais voulu le dire devant lui mais... c'est un peu parce qu'il a envoyé mon dossier d'agent en Russie et mon père a réussi à avoir la main dessus. Je ne dis pas que c'est de sa faute car ce ne l'est pas. Il n'aurait jamais pu savoir que mon père aurait trouver le dossier dès qui fut sorti des bureaux, mais... des fois je me demande ce qu'aurait été la vie si Xavier était toujours là.

Je fronce les sourcils et regarde Andy. J'eus quasiment envie de rire lorsqu'il me demanda si j'étais marié. Tout le monde me demandais ca à chaque fois que je parlais de Xavier. Je me contente de secouer la tête en essayant de rire faiblement.

- Oh non. Je ne suis pas mariée. Je n'ai même pas de copain. Je l'ai adopté lorsque j'avais 18 ans en Italie alors...

Je descends de la fenêtre en lâchant un petit gémissement et en portant ma main à mon ventre. Je n'avais toujours pas regarder ce qui me faisait si mal au ventre, mais je n'avais pas avoir le courage. Federov m'avait tortué avec un couteau. Alors je pouvais m'imaginer les coupures profondes. Je vais m'asseoir avec Andy et accota ma tête contre son épaule. Mes yeux était lourd alors qu'il me parlait de sa peur de l'eau. J'hoche faiblement la tête. Je comprenais mieux son anxiété face a la plage l'autre jour. Je ris un peu lorsqu'il me parla des tableaux de mon père.

- Il était en furie lorsqu'il avait découvert qu'ils avaient été volé. Mais je n'en veux pas. Je préfère faire chier mon père plutôt que le rendre heureux en lui redonnant...

Je m'endors tranquillement en me laissant bercer par la respiration d'Andy près de moi et le bip sonore du moniteur cardiaque de Nikita qui, lui, était paisiblement endormi.

Je fronçais les sourcils, je n'avais pas cru que Nikita aurait fait du mal à Amy, il s'en était sans doute voulut à mort en découvrant ce que ces actions avait causé, mais j'avais tout de même du mal à croire qu'il aurait volontairement envoyer le dossier d'Amy en Russie. J'avais aussi appris que le fils d'Amy s'appelait Xavier, je storais cette information dans mon esprit, je ne savais pas si elle me serait utile, mais j'aimais me souvenir. Puis elle me rassura qu'elle n'était pas mariée et qu'elle avait en fait adopté Xavier à 18 ans. Je laissais Amy se blottir contre moi et je passais un bras autour de ses épaules.

- C'est toute une histoire...Dis-je en me forçant pour ne pas bailler.

Je ne m'étais pas attendu à ce qu'Amy éclate de rire lorsque je lui avouais avoir volé son père. Je souris et secouais la tête.

- Eh bien si un jour ils t'intéresse, ils sont bien cachés. Lui dis-je.

Je pouvais voir les voitures dehors et les lumières de la ville. Je n'arrivais pas à croire que cette horrible journée prenait fin. J'ignorais ce qu'Horatio savait au sujet de Nikita, mais j'avais l'impression qu'ils auraient besoin d'avoir une petite conversation tout les deux.

- Et la journée se termine enfin...dis-je tout bas.

Je ne peux pas vous dire combien de temps, combien de minutes ou encore combien d'heures j'avais dormi. Je me réveille en ayant toujours le mal de tête affreux du début. J'ouvre les yeux et la lumière dans la pièce venant de dehors me fit mal aux yeux. Je redresse sur la chaise et remarque qu'Andy n'est plus à coté de moi. Je plisse les yeux pour remarquer que javais une veste sur moi alors que je dormais. Je tourne la tête en entendant deux voix dont une que je reconnaissais très bien. Je me lève et m'approche doucement du lit en voyant les yeux bleus de Nikita me regarder. Je crois avoir coupé leur conversation, mais sincèrement, je m'en fichais. Il était réveillé! Je m'approche doucement du lit sans savoir quoi faire ou agir. Je reste debout comme une idiote alors que j'avais mal et fixait Nikita et Andy qui me regardaient bizarrement.

-Q..quoi?

Je place une mèche de cheveux derrière mon oreille et fis un faible sourire peu convaincant à Nikita. J'étais si heureuse de le voir réveillé et je ne savais pas comment agir, je ne savais pas s'il me détestait ou s'il ne voulait simplement plus me revoir de sa vie. J'allais ouvrir la bouche pour parler, mais je vis Horatio dans le cadre de porte. Il me demanda de venir le voir et j'y alla difficilement en croisant les bras. Alors qu'il m'emmène dans le corridor, face a la fenetre qui menait dans la chambre, il me parla de la connerie que j'avais faite en allant seule essayer d'arrêter quelqu'un comme Federov. Il me lanca aussi que j'avais désobéis aux ordres en ne suivant aucunement le protocole pour ce genre de mission et que j'avais mis la vie en danger de tout le monde, mais surtout Nikita et Andy. Je me contente de baisser le regard vers le plancher et il demanda de lui redonner mon arme et mon badge. Je m'exécute sans rien dire et le regarde partir dans le corridor. Je soupire faiblement en retournant dans la chambre de Nikita.

Lorsque je me réveillais, je réalisais que personne n'était venu nous forcer à rentrer. Je déposais ma veste sur les épaules d'Amy en me levant et clignais des yeux pour m'habituer à la lumière. Je m'étirais, sentant déjà les courbatures d'avoir dormi sur une chaise si peu confortable. Dans son lit Nikita dormais toujours, un peu moins grisâtre que la veille. Je sortis de la chambre pour aller me chercher un verre d'eau. Les couloirs étaient vides, il devait donc être encore tôt. Je me dépêchais de prendre une bouteille d'eau dans une machine distributrice et de refaire mon chemin vers la chambre d'hôpital de Nikita. Je trainais les pieds, fatigué. Lorsque j'entrais dans la chambre d'hôpital en buvant, je manquais m'étouffer en voyant Nikita maladroitement assis, ses yeux bleus fixant Amy. 

- Il y a longtemps qu'elle est blessée? Demanda Nikita

- Il y a longtemps que tu t'es réveillé, Belle au bois dormant? Demandais-je. Les médecins ne croyais pas que tu serais conscient aujourd'hui. 

- Ben il se sont tromper. Je suis russe, nous ne sommes jamais malade. 

Je levais les yeux au ciel, oui, bien sur, j'aurais dû savoir que les gênes surhumain de Nikita le tirerait d'affaire. Il continua de fixer Amy, inquiet. Il était tellement facile à lire lorsqu'il laissais tomber sa garde. 

- Eh...elle mourra pas. Lui dis-je. Ils se sont occupés d'elle.

- Pas très bien de toute évidence. Elle a l'air de souffrir. Répliqua Nikita.

Je soupirais et m'assis près de lui. 

- Il serait peut-être temps que tu songes à lui dire. 

- Lui dire quoi? Grommela Nikita.

- Ne joue pas au plus fin avec moi. Je sais.

- Et qu'est que tu crois comprendre? Bouda Nikita

- Lyubov. Dis-je en me rappelant ses mots. 

Le rouge profond qui monta au joue de Nikita était comique. Amy ouvrit les yeux et nous observa, ne comprenant pas très bien ce qui se passait. Elle nous fixa et nous la fixèrent.

- Il n'y a rien. Ton patient préféré c'est réveillé. Et bien avant toi en plus. Souris-je.

Elle se leva et s'approcha de nous, mais Horatio qui avait trouvé son chemin jusqu'ici nous l'enleva. Je me retournais vers Nikita avec un sourire amusé.

- Tu devrais vraiment lui dire. Lui laissais-je savoir.

- Peut-être. Murmura-t-il.

Je croise mes bras sur mon ventre qui me faisait toujours souffrir et retourne dans la piece près du lit ou les deux hommes se tenaient. Je soupire en me forcant a m'asseoir sur le lit a coté de Nikita, face a Andy. J'étais épuisée, meutri, mais heureuse que Nikita aille bien. Je savais qu'il détestait les hopitaux alors ca me surprenait un peu qu'il soit toujours assi sur son lit et non dans les couloir cherchant la sortie. Je penche la tête vers l'énorme bandage qui recouvrait son ventre et détourna faiblement le regard.  Tout cela restait de ma faute malgré que Nikita allait bien. Il s'était fait tirer dessus et il aurait pu y laisser sa vie parce que j'ai fais quelque chose de stupide comme d'habitude.

Je ne sais pas comment tout cela allait se terminer, Nikita qui devait rester chez lui a rien faire, le temps que ca blessure guérisse adéquatement.  Andy qui allait devoir supporter un nouvel agent le temps que Nikita soit de nouveau sur pied. Pour ma part, Horatio m'avait suspendue pour quelques semaines pour mon irresponsabilité et je ne savais vraiment pas comment m'en sortir. La seule bonne chose, est que nous allions avoir le temps de guérir de cet aventure... en partie.