Honey baby, sweetie cutipie, sugar. (Amy)

J'avais finalement réussis à désactiver le bracelet de sécurité que je portais à la cheville, ce foutue bracelet permettais au CSI de savoir où j'étais en tout temps et à qui je parlais. Je n'aimais pas que l'on me dise quoi faire, j'avais initialement essayer de le briser, mais j'avais vite compris que cela ne mènerait à rien. J'ai donc avec l'aide du téléphone, qui étrangement personne ne m'avait enlever, piraté le bracelet, menotte appeler le comme vous voudrez. Donc je me promenais librement dans les bureaux du CSI, observant autour. Je savais que je ne pourrais pas m'enfuir, l'agent qui me surveillait, Nikita (quoique qu'il préférait que je l'appelle Volkov) avait les jambes assez longues pour me rattraper sans même suer. Cain n'aimerait pas que je me promène comme je le faisait. Je n'étais le chien de personne pourtant, il ne pourrait me forcer. La secrétaire me sourit et fronça les sourcils curieuse.

- Bon matin, jolie dame. Lui souris-je et je la vis rougir de plaisir.

Juste au moment où je tournais le coin du couloir, j'entrais en collision dans un corps chaud. Surpris je posais mes mains sur les épaules de la personne dans qui je m'étais frappé. Je souris avec charme et penchais la tête doucement. Ses yeux verts m'était familier. On parlait beaucoup d'elle au bureau et en plus ma gardienne (ne dites pas à Volkov que je l'appelle comme ça, je tiens à ma vie) semblait avoir un faible pour elle.

- Agent Amy Williams. Souris-je. Heureux de faire votre connaissance.

Je pris sa main et l'amenait à mes lèvres, embrassant le dos de sa main.

La journée avait été très longue. J'ai du remplir de la paperasse pour une dizaine de dossiers et analyser des dizaines de balles provenant de plusieurs cas. Lorsque j'eus terminé, j'en fus soulager et en regardant l'heure, je pris mes affaires et les dossiers. Je marche dans le corridor à l'étage supérieur pour donner les dossiers à Horatio. Je redescends les escaliers par la suite et en tournant le coin, je fonce dans un homme. Un mur en fait parce qu'il était vraiment grand. Je m'excusa pendant plusieurs secondes lui disant que je ne regardais pas ou j'allais et blablabla. Je le senti mettre ses mains contre mes épaules pour m'empêcher de me débalancer et lorsque je lève les yeux, je reconnu celui que Nikita devait surveiller.  Il me fit un sourire que je n'arriva as à déchiffrer. Il semblait amusé. J'allais ouvrir la bouche, mais il me prit la main et me fit un baise-main. Je me sentis faiblement rougir.

-Tu... dois être Andy.

C'était la première fois de ma vie que quelqu'un me fit un baise-main alors j'avais bien le droit d'être destabilisée. Je fronce légèrement les sourcils. Je ne voyais Nikita nul part autour. Je reporte mon regard dans le regard bleu de celui devant moi.

-Tu n'est pas supposé etre avec Nikita? Je croyais qu'il devait te surveiller.

Je dis cela dans un ton très amical. Je regarde l'heure sur mon téléphone et me dis que j'avais encore le temps de me rendre au gymnase du labo pour m'y entrainer.

Je fronçais les sourcils curieux, comment ça ma gardienne lui avait parlé de moi? Je relâchais doucement sa main et m'appuyais contre le mur. Elle l'une des seules personnes ici qui m'appelait par mon surnom, la plupart des gens aimaient mieux m'appeler Andrew. J'attrapais la rage à tout les coups. Je hochais la tête lentement.

- Oui. C'est bien mon nom. Confirmais-je.

Je voyais bien qu'elle était confuse de me trouver seul, elle semblait chercher le yéti qi me surveillait, mais elle ne le trouva nul part et ses yeux se posèrent sur moi suspicieusement. Évidemment les premiers mots qui lui vinrent en tête furent "Tu n'es pas supposé être avec Nikita?" Et, oui, en effet j'aurais dû être avec lui.

- Oui. Je devrais être avec lui, mais je ne le suis pas. La dernière fois que je l'ai vu, il venait de se faire insulter par le membre de la Bravta sous interrogation. Tu vois ma gardienne est très agressive, il a fait un trou dans le mur de la salle d'interrogation, alors je me suis éclipser. Dis-je en souriant.

Je me penchais pour ramasser les dossiers qu'elle avait échapper quand nous nous étions foncé dessus. Je les lui tandis avec amusement.

- Ne les perds pas.

Je leve les yeux au ciel lorsqu'Andy m'informa que Nikita avait peté les plombs en salle d'interrogation devant un des membres de la bravta. Bon, surement que je reussirais a comprendre sa frustration par rapport aux insultes mais faire un trou dans le mur? Je me mis a penser que si javais ete presente, il n'aurait jamais reagis de la sorte.. Du moins il serait sorti de la salle d'interrogation avant de frapper dans le mur. Je regarde Andy sourire et je vis de l'arrogance et de lamusement dans son sourire.

- Ca metonne que personne ne m'aille averti. Encore moins Nikia.

Je sortis de mes pensees lorsqu'Andy me tendis les dossiers que j'avais echappee lors de notre impact. Je baisse les yeux vers ceux ci et les prends en le remerciant. Je n'avais meme pas remarqué que je les avais lacher. Je le regarde et lui souris.

- Merci. Au fait, tu devrais peut-etre retourne aupres de ta "gardienne" avant qu'il se mette a te chercher.

Je lui souris une nouvelle fois et le contourna sans lui jeter un regard. Je marcha quelques metres en direction du "gymnase" mais je m'arreta soudainement et me retourne vers lui. Il n'allait pas reussir s faire ce coup la avec moi. Je me rapproche de lui, assez pret pour qu'il comprenne de ne pas jouer a ce jeu avec moi.

- Jai faillis oublier.. Mon bracelet.

Je presente ma main, la paume vers le ciel pour qu'il me redonne mon bracelet que j'avais au poignet. Je le repris lorsquil me le redonna et je repartis vers le "gymnase". En arrivant, je me change dans le vestiaire. Je mis des shorts et une camisole d'entrainement turquoise, ouverte dans le dos malgre ma cicatrice sur l'homoplate, et legerte au devant. Je m'entrainais a frapper sur un dummie (ou wtv comment ca sappelle).

Bah, qu'il me cherche pensais-je, il me retrouverait bien assez vite. Je n'avais pas l'intention de retourner dans cette salle d'interrogation, je m'y ennuyais à mourir.

- Non merci. Dis-je en souriant. Je crois que je vais continuer à explorer les alentours. De toute façon Volkov ne me laissera pas m'aventurer bien loin.

Elle s'éloigna une fois ses dossiers en main, mais je la vis faire volte face et fronçais les sourcils. Elle s'arrêta tout près de moi, peu impressionnée. Elle tandis la main et je souris. Puis elle me demanda son bracelet, il était vrai qu'en lui faisant un bise-main, j'avais soigneusement détacher son bracelet et l'avait glisser dans la poche de mon blouson.

- Tu va devoir être plus spécifique, j'ai voler bien des bracelets. Lui dis-je innocemment.

Je mis une main dans ma poche et en sorti 5 bracelet, celui de la secrétaire, celui d'une témoin et bien d'autre.

- Lequel était à toi? Demandais-je

Elle ne dit rien, repris son bracelet et s'éloigna, avec un sourire je levais les yeux au ciel, ils se complétaient trop bien. Je voyais pourquoi Volkov avait le béguin pour elle.

Je m'effondre d'essouflement devant le dummie devant moi. J'étais nulle pour me battre. Mon père avait essayé de m'apprendre à me battre à l'italienne, mais je trouvais ce type de bataille trop violent... comme la plupart de ses méthodes en général. Je m'asseois et regarde devant moi en soupirant. De vagues souvenir de confrontation contre mon père me passa dans la tête. Je revoyais la violence de nos confrontations, je sentais la douleur des gifles qu'il me donnait. J'étais tentée de porter ma main à ma joue pour m'assurer que ce n'était qu'un rêve ou que je ne saignais pas.

- Je devrais prendre des cours de judo.

Je soupire de nouveau et me relève en passant ma main dans mes cheveux. Je commence à marcher vers mon sac que j'avais laissé un peu plus loin sur le côté en tentant de retirer les gants de combat que je gardais avec moi pour les fois ou je m'entrainais. Lorsque j'arrive à la hauteur de mon sac, je vis des jambes. Je lève la tête de surprise.

- Depuis combien de temps tu es ici?

Je continuais mon chemin dans le couloir, il commençait à se faire tard et ma gardienne n'était toujours pas venu me chercher en criant en Russe et en me menaçant. Je profitais donc de ce moment seul pour trouver des feuilles et du papier. Assis dans l'ombre d'un couloir désert, je me mis à dessiner, tous des gens que j'avais croisé aujourd'hui. Je n'avais pas eu la chance de dessiner depuis mon arrestation, cela m'avait profondément manqué.

- Aller Volkov, on accélère la cadence. Murmurais-je en jetant un coup d'oeil à mon téléphone.

Je pliais les feuilles de papier et les glissais dans mes poches. Je me remis à marcher, sans but, simplement cherchant quelque chose pour me désennuyer. Je laissais les sons sourds de quelqu'un qui frappait un matelas ou quelque chose de mou, me guider. J'arrivais devant un gym, normal, bien éclairé. Devant moi, Amy Williams s'amusait à faire la vie dure à un dummie. Elle était doué, mais elle semblait fatigué, sans doute le poids de sa journée. Elle s'assied sur le sol un long moment avant de se rendre à son sac et lever les yeux vers moi.

- Je suis ici depuis un bon moment. Haussais-je les épaules. Tu restes toujours si tard au boulot?

Je me mords la lèvre inférieur lorsqu'il me dit qu'il était présent, donc qu'il m'observait depuis un bon moment. Je finis par enlever mes gants et les jettes non-chalamant dans mon sac ouvert.

- La prochaine fois, prévient moi. Je ne t'aurais pas laisser seul sur le banc.

J'aurais pu l'utilisé comme dummie pour me pratiquer, me dis-je en plaisantant. Un partenaire c'est toujours apprécié. Je hausse les épaules et me passa une main dans les cheveux pour enlever les mèches rebelles de mon visage.

- Quand même souvent. Je préfère m'entrainer quand il n'y a personne. C'est plus relaxant que d'entendre les gars faire des cris de mort en frappant dans un matelas.

J'eus un petit sourire.  et enleva mes souliers pour les lancer également dans mon sac.  Je croise les bras et m'asseois à coté d'Andy. MAlheureusement, il n'y avait pas beaucoup de place sur le banc puisqu'il  était très grand. Je le regarde.

- Pourquoi tu  dois collaborer avec nous?

Je hochais la tête, je doutais qu'il y aille une prochaine fois, Volkov ne me laisserait pas hors de sa vu lorsqu'il me trouverait. Tout de même, c'était gentil de sa part.

- Oui si tu veux. Lui répondis-je.

J'annoncerais ma présence si un jour je me retrouvais dans se gym à nouveau en même temps qu'elle. Je comprenais qu'elle veuille s'entrainer en paix, mais je ne serais pas capable de rester si longtemps au bureau, il y avait tant de chose qui se passait dehors, je ne voulais pas les manquer. Je ne me battais pas souvent, donc je devais dire que je n'étais pas familier avec ces gars qui hurlaient comme des babouins en se battant. Puis elle me demanda pour quelle raison je me trouvais assis là à collaborer avec les mêmes gens qui m'avait pourchasser pendant des années.

- Parce que la prison ne m'intéresse pas. Dis-je honnêtement.

J'aurais sans doute pu lui dire que j'avais passer beaucoup de temps sur le marché noir à vendre et à acheter et qu'apparement cela me rendait important.

Je hoche la tête lorsqu'il me dit que la prison ne l'intéressait pas. Je pouvais le comprendre. La prison n'était pas l'endroit le plus agréable. Surtout aux États-Unis. Mais c'était tout de même une bonne chose de faire équipe avec nous pour nous aider à arrêter d'autres criminels grâce à ses connaissances.
Je pris ma bouteille d'eau et pris une longue gorgée. Je lui jette un regard.

-Tu es canadien n'est-ce pas?

C'est le seul endroit ou il pouvait avoir ce...style? Il avait quelque chose qui montrait qu'il n'était pas d'ici. Alors que j'allais dire quelque chose, mon téléphone sonna. Je regarde qui appelait et rigole.

- Nikita! Ouais, enfait il est avec moi. Quoi? Non tu ne peux pas lui casser les deux jambes. Non, non plus. Bon. D'accord.

Je raccroche et regarde Andy en montrant mon téléphone. Je rigole.

- Ta gardienne te cherche. Elle est vraiment en colère.

Je souris, c'était l'une des rares fois que l'on ne me prenais pas pour un américain. J'avais grandi aux États-Unis, mais au fond j'étais un petit garçon des maritimes canadiennes. Amy était agréable, pas comme certains de ses collègues que je ne nommerais pas.

- Oui, tu es doué, comment le sait tu? Demandais-je.

Je doutais que Volkov lui aie étalé ma vie. Lorsque son téléphone sonna, je me doutais de qui se trouvait au bout du fil. Je soupirais et fermais les yeux. Mon moment de liberté prenait donc fin. Je pouvais entendre l'accent de ma gardienne même au travers le téléphone d'Amy. Il ne semblait pas avoir apprécier mon tour de magie.

- Il est toujours en colère de toute façon. Est-ce qu'il a dit où je devais aller le trouver? Et puis pourquoi est-ce qu'il ne m'as pas appeler? Demandais-je même si Amy n'avait sûrement pas la réponse.

Je soupirais et considérais continuer de me sauver de Volkov, mais bon, je n'étais pas suicidaire. Je me levais et m'étirais.

Je souris lorsqu'il me dit que j'etais douée. J'étais étrangement à l'aise avec Andy présent. Je me contente de hausser les epaules.

- Disons que je suis bonne lorsqu'il s'agit de deviner. Mais cetait une impression. Je n'ai jamais rencontré de canadiens avant.

Je regarde l'heure sur mon téléphone. Je me mis a penser et leva la tete vers Andy. Comment ce faisait-il qu'il me connaissait? Bon j'etais la plus jeune du labo, parce qu'autrement, cest impossible qu'une personne de 21 ans soit memebre du csi, mais sinon je ne trouvais pas. Peut-etre qu'il avait fouillé dans les dossiers.

- Au fait, comment savais-tu qui j'étais?

Je souris en hochant la tête, donc j'avais toujours le charme canadien, malgré que je n'y avais pas mis les pieds depuis que j'étais un petit garçon. C'était bon à savoir. Je me doutais bien que peu de Canadiens trouvaient leur chemin jusqu'ici, il était normal qu'Amy n'en ai jamais rencontré avant. Cela me rendait spécial, pensais-je avec amusement.

- Eh bien je suis heureux d'être le premier que tu rencontre.

Puis elle me demanda comment j'étais venu à la connaitre. Si elle savait combien de fois par jour ma gardienne me parlait d'elle! Parfois ce n'étais que par frustration, mais souvent c'était avec respect et je voyais bien que l'immense russe était impressionné par Amy. Je haussais les épaules avec un petit rire.

- Disons que l'on parle beaucoup de toi ici, et la personne qui le plus de toi c'est Volkov, s'il n'était pas bâtit comme une montagne je trouverais sa mignon. Lui avouais-je

Il ne serait sans doute pas heureux d'apprendre que j'avais partagé cette information avec Amy. Oh, j'avais toujours aimé vivre dangereusement après tout.

Je tourne la tête et regarde Andy. Nikita qui parlait beaucoup de moi à lui? C'était un peu étrange tout en étant flatteur. Je hausse les épaules avec un petit regard fière.

-Eh bien, quand tu es la plus jeune tireuse élite, il doit y avoir un certain crédit.

Je lui souris et me leva. Même assis, il arrivait à ma hauteur. J'en fus presque jalouse. Je range le reste de mes affaires dans mon sac. Et commenca à marcher vers la porte du gymnase. Je m'arrête à mi-chemin et me retourne vers Andy. Je ne pouvais pas le laisser seul comme ca.

- Écoute, je m'envais à la plage alors si tu veux venir, c'est surement mieux que de te faire retrouver pas Nikita.

Je hausse les épaules. Il pouvait choisir se qu'il voulait. J'adore aller a la plage le soir. L'eau est calme et chaude. ET il n'y a pas grand monde comme des enfants qui éclabousse tout.

En effet, être la plus jeune tireuse d'élite du CSI était de quoi être fière. Je hochais la tête, c'était impressionnant de voir des gens si jeune avec tant de pouvoir dans les mains. Puis Amy se leva et se dirigea vers la sorti, mais je voyais bien dans son regard que quelque chose la dérangeait. Puis elle me fit sa proposition. Si vous devez savoir une chose à mon sujet, c'est que j'adore les défis, et savoir combien de temps je pouvais survivre avec un russe enragé à mes trousses était mon genre de défi. J'aimais bien le pousser et le mener à bout, simplement pour savoir jusqu'où ses limites allaient, jusqu'à maintenant j'avais découvert que ses limites étaient très minces.

- La plage sonne comme une magnifique idée. Lui dis-je en souriant.

Je la suivis hors du gym avec l'envie d'éclater de rire. Volkov allait m'arracher la tête et sa en vaudrait bien la peine. Je n'en savais pas beaucoup sur Amy, mais elle était sympathique et si elle était capable de mener un russe de 6'4 par le nez, elle était ma nouvelle idole.

- Nous marchons ou nous prenons ta voiture?

Comme ils avaient confisqué la mienne, je devais marcher pour me rendre partout. Sauf si ma gardienne était de bonne humeur.