It's the cold war all over again [Amy] [1]

Alors que je lui parlais de la plage de Miami Beach, j'ai rapidement vu dans son regard une peur, ou un dégout. Cette émotion était si rapide que j'ai à peine eu le temps de la voir. Je fronce légèrement les sourcils puis fini par hausser les épaules. 

-J'imagine que tu n'aimes pas trop l'eau. 

Ce ne fut simplement pas une question. Je voyais assez bien que Nikita n'était pas du genre à communiquer ses émotions. Surtout s'il est un gars, ca peut rendre la tache bien difficile. Je descendis du comptoir et ramassa mes papiers et mes clés que j'avais laissé trainé sur le comptoir et englouti mon café d'un coup. Heureusement, il n'était plus chaud. Je lève la tete et voit tout les gens passés et repasser devant la porte et les murs vitrés. Ils semblaient tous si pressé, si énervés. Je regarde Nikita et au moment ou j'ouvre la bouche pour dire quelque chose, j'entendis un téléphone sonner. Je hausse les épaules pour montrer que ce n'étais pas le mien. 

-Je te souhaite des bonnes nouvelles cette fois-ci. 


Je sors par la porte mais au lieu de continuer mon chemin, je reste accoté dans le seul espace ou il n'y a pas de vitre et ou Nikita ne pouvait pas me voir. J'ouvris rapidement mon téléphone. J'avais une application pour capter les signaux et les ondes. Ce qui signifiait que je pouvais facilement écouter. 

Ce n'était que je n'aimais pas l'eau, je me rappelais avoir nagé souvent dans mon enfance dans la rivière près de chez moi, elle était gelé même l'été, mais l'adrénaline de sauter dans l'eau froide était un sentiment qui me manquait. Je n'aimais simplement pas les cicatrices qui marquaient mon corps. Évidemment, je ne le dirais jamais, j'aimais mieux que l'on croit que je ne savais pas nager, plutôt que d'avouer que j'étais mal à l'aise torse nu.

- Non, j'aime l'eau. Dis-je simplement.

Je n'avais pas entendu mon téléphone sonner dans tout ce chaos et je ne pu m'empêcher d'avoir l'air surpris lorsqu'Amy me fit remarquer qu'il ne s'agissait pas de son téléphone, mais du miens. 2 fois en une journée était plus que ce à quoi j'étais habitué, j'avais l'habitude d'être la vermine sous leur bottes. Je ne savais pas ce que j'avais fait pour mériter leur attention. Lorsque je répondis, le agent Volkov n'était pas sèche, mais presque nerveux. Je souris en m'imaginant Fedorov nerveux. J'aurais aimer le voir de mes propres yeux.

- Changement de plan, Delko a découvert Agent Vassily, Vassily sera envoyé dans une prison a sécurité maximum et attendra son procès, il est déjà déterminé qu'il aura la peine de mort, je connais les Américains. Élimine Delko, tu as deux semaines. Vassily doit retourner en terre Russe.

Fedorov parlait tellement vite que même pour moi qui parlait Russe depuis que j'avais appris à parler, avait du mal à le suivre. Ma mission était d'envoyer les fichier des employés du CSI à mes employeurs et de m'assurer que nos trois agents pris dans une affaire de drogue et traffic humain rentre en Russie. Je ne m'attendais pas à tuer personne. Je soupirais et jurais, tout les mots grossiers que j'avais appris dans ma vie.

- Information reçu. Répondis-je en russe, les dents serrer.

Fedorov eut l'idée stupide que je devienne ami avec l'informant criminel, qu'il me dévoile les secrets du côté criminel, qu'il me mène à Vassily, assumant qu'il le connaisse. Je vis Amy, son téléphone en main et les sourcils froncés. J'avais l'impression que les ennuis me guettait.

Je me doutais qu'Amy ne me voyait plus comme un collègue, quelque chose dans son visage avait changer lorsque nos regards c'était croisé, un courant d'air froid, méfiant. Elle était trop intelligente pour son bien. Si l'on me demandait d'éliminer Eric Delko simplement parce qu'il avait appris que Vassily avait aider les Italiens à vendre leur stocks de coke...imaginer ce que je devrais faire si elle finissait par savoir que j'étais...

Je devais trouver quelque chose sur elle, une information, n'importe quoi, si elle voulait m'emmener en enfer, elle irait avec moi.

J'entrais dans la salle d'interrogatoire et je m'assied devant l'Italien, le regard intense. Je ne pouvais pas la laisser me ruiner, si je n'avais plus ce travail...qu'est-ce qui me restait? Je n'avais que ça, la Russie s'en était assurée.

- D'où la connais tu? Demandais-je

L'homme m'observa et testa les menottes qui le liait à la table.

- Pourquoi tu cherche à savoir? Demanda-t-il curieux. Qu'est-ce que tu me donne, si je te le dis?

Je le regardais droit dans les yeux et murmurait le nom de Anton Fedorov, colonel de la sécurité nationale de l'Armée Russe, sa réputation était connu dans le milieu. L'homme se mit donc a parler et ma tête se mit à tourner, Voila qui expliquait beaucoup...mon passé revenait me hanter. Un seul nom jouait en boucle dans ma tête.

Marco Locarelli

Les poings serrés, je marchais avec colère, presque courant vers la Ballistique. Je me retenais de crier de frustration. Elle m'avait jouer.

J'étais tellement en colère que je ne vis pas qu'Amy était callé contre le mur près de la porte. Cette fille était un no man's land, si l'on touchait à un cheveux de sa tête, c'était signé notre arrêt de mort, pas parce qu'Amy était terrifiante avec une arme, mais parce que son père était le parrain de la mafia vénitienne. Son arme était pointé droit sur moi et je n'avais aucun mal à croire qu'elle me tirerait dessus. Je saisit le fusil qui reposait au creux de mon dos et le pointait sur elle, si elle tirait, alors je tirerais aussi.

- Toi! Dis-je les dents serrer et les mains tremblantes de colère. Иди на хуй! (Va te faire foutre)

Cela me compromettait, Amy était nettement plus importante que moi, dans le CSI autant qu'auprès de son père. Je n'étais qu'un pion dans tout ce que je faisais.

- лицемер! Tu t'inquiétais pour cette enfant alors que ce sont les tiens qui sont responsable de sa mort! Dis-je férocement, alternant entre le russe et l'anglais. Tu m'as jouer!

Je savais que je n'étais pas mieux qu'elle, que j'avais sans doute fait plus de mal qu'elle dans ma vie, mais ce qui m'enrageais c'était que j'étais forcé de travailler avec quelqu'un qui pouvait me détruire en 0.02 secondes et je devais lui faire confiance.

- Qu'est-ce que tu as a dire Mudak?

Lorsque je le vis dos à moi, je sortis de ma cachette et pointa mon arme sur lui. Ce qu'il me disait en russe, je ne le comprenais pas, mais je savais parfaitement qu'il me lancait toute sorte d'obsènité. Je soupira lorsqu'il dit que c'était les miens qui avaient tué la petite fille. 

-Nikita... dépose ton arme. 

Je gardais cependant le mien bien prêt à tirer si j'en avais le besoin. Cependant, je ne voulais pas le faire. Je n'étais plus comme ça. Je me mordis la lèvre lorsqu'il dit que je l'avais joué.

-Arrête de faire l'imbécile et écoute moi! Je ne suis pas membre de la mafia! 

C'était vrai... en parti. Il était certain que j'étais en quelques sortes attaché à la mafia, mais c'était justement pour ca que j'étais dans le contraire de ma vie. POur m'en libérer. Je m'avanca tranquillement. 

-Anyway c'est pas comme si t'étais plus innocent! T'es un FOUTU ESPION QUI A COMME MANDAT DE NOUS TUER! 

Je secouais la tête, pas question, si elle me croyait assez fou pour lachez mon arme en sa présence, c'était son affaire. Je n'avais pas travaillé avec la Mafia depuis très longtemps, la dernière fois n'avait pas très bien fini pour moi, j'avais passer presque 4 jours dans une maison éloigner du centre ville de Miami, une balle juste sous les côtes sur mon côté gauche, gracieusté de la Mafia pour s'assurer que je parlerais pas. Bien évidemment ils n'avaient pas pris la peine de découvrir que je ne parlais pas un traitre mot d'anglais. Je n'y retournerais pas, ils pouvaient essayer, mais je ne travaillerais plus pour eux. Il y avait toujours trop morts avec eux. Je n'arrivais pas à croire que Amy n'était pas de la mafia, n'était elle pas la princesse de la mafia Vénitienne, l'héritière de tout l'empire de son père?

- Je n'avais pas comme mendat de vous tuer! Juste Delko! Hurlais-je excédé.

Mon doigt frôla la gachette et je n'eu pas même le temps de voir Amy bouger qu'elle me flanquait un coup avec le revers de la main et le barril de son fusil, droit sur la main, je ne pu retenir mon fusil de tomber sur le sol. Dans cette position de vulnérabilité, je pris une grande inspiration et la fis basculer sur le sol, je me dépêchais de m'assoir à califourchon sur ses hanches pour l'empêcher de bouger. Je pressais mon avant bras contre son cou.

- Je ne retourne pas travailler pour ton père. Est-ce que c'est compris? Jamais!

Avec un coup de hanche, Amy renversa nos positions et je me retrouvais sur le dos, son fusil pressé contre le creux de mon cou. Elle bougeait vite, sa je devais lui donner.

J'étais tendu, j'essayais tant bien que mal de me contrôler, mais je n'avais qu'une envie et c'était de brisé quelque chose. Je me sentais comme un animal traqué. Avec un grognement de frustration, je me calmais du mieux que je le pu, les yeux toujours brûlant de haine, mais au moins, mes mains ne tremblaient plus et j'avais moins envie de faire de mal à quelqu'un. Je cessais lentement de voir rouge. La mâchoire serré je l'écoutais parler, je comprenais qu'elle se soit enfui de l'entreprise famililale, ce que je ne comprenais pas c'était qu'elle passe sous le radar, que sa famille n'arrivait pas a mettre la main sur elle. Il était vrai qu'elle avait surement été une gamine au moment où j'avais du me salir les mains pour son père, mais je savais que cela ne voulait rien dire, j'étais un gamin aussi à cette époque.

- Il est trop tard pour les dossiers. Déjà au Kremlin entre les mains de Anton Fedorov. Il en fera ce qu'il veut. Désolé. Dis-je sans être désolé du tout.

Le fusil pressé contre ma gorge était froid, si je l'avais pu j'aurais croisé les bras, mais je me contentais de lever le menton avec défiance.

- Et puis, que je sache Delko est toujours en vie.

Comment est-ce que j'allais faire pour assurer le retour de Vassily en Russie? Je n'en avais pas la moindre idée, mais il m'était maintenant impossible d'éliminer Eric Delko pour y arriver. Le nom qu'elle cherchait c'était celui de Fedorov, je travaillais pour Fedorov, mais j'avais l'impression qu'elle le savait déjà.

- Tu connais Fedorov? Demandais-je avec noirceur et méfiance

Converser avec un fusil contre le cou était une étrange expérience.

Je grogna légèrement lorsqu'il affirma que les dossiers étaient déjà en route pour le Kremlin. Cela voulait dire que je n'avais aucun moyen des les récupérer à condition de faire une action suicidaire qu'est de débarquer en Russie. Selon ce que je savais, les russes n'appréciaient pas les Italiens malgré leur alliance à certain moment. Je me pencha davantage vers Nikkita, quasiment au point de me coller le front contre lui.

-Parfait. Tu as le choix: Je peux m'enlever et on discute tranquillement, ou soit on te renvois en Russie avec l'information que nous savons tout et les connaissant, tu es dans le trouble. 

Je le fixa dans les yeux de longues secondes sans rien dire. Après avoir vu sa réponse défiler dans le creux de son regard, je me releva lentement, je decolla mon fusil de sur son cou sans arrêter de le pointer vers lui. Je me releva sur mes pieds et me dirigea vers la porte, la barrant pour qu'il ne puisse pas partir facilement. 

-Oui je le connais. Pas personnellement, mais il a travaillé avec mon père. C'est la seule chose que je sais. 

Je m'asseois sur le bureau. J'avais beau etre en colère et avoir l'envi de tirer directement, mais je ne perdais jamais mes habitudes. Je le regarde fixement. 


-Qui es-tu?

J'eu l'instinct de vouloir m'éloigner lorsque Amy rapprocha son visage du mien, elle était beaucoup trop près. Elle avait raison pourtant, retourner en Russie les mains vide, en condamnant Vassily...c'était m'étiquetter comme une honte, personne ne voulait être une honte pour la Russie, généralement cela se terminait avec un fusil entre les omoplates. Je me détendis, le besoin de me battre s'évanouissant. Si j'étais compromis, autant collaborer. Amy se leva et se dépêcha d'aller barré la porte. Je levais les yeux au ciel, elle venait littéralement de me découvrir, de menacer de me renvoyer en Russie peut importe les conséquences que j'aurais à subir, je n'allais pas m'évaporer, ni me sauver. J'étais bien des choses, un voleur, un assassin, un espion, un soldat...mais je n'étais pas un lâche. Je restais sur le sol, m'asseoyant et passant une main sur mon visage. Rien n'allait comme prévu. Fedorov allait vouloir ma peau. J'hochais la tête, lorsqu'elle mentionna que son père avait travailler avec mon gestionnaire. Ces années m'avaient laissées beaucoup de cicatrices. Je me doutais bien que Amy désirait savoir qui j'étais, elle savait déjà que j'étais plus loyal à mon pays qu'au bureau alors je me mis à parler.

- Je suis Agent Nikita Volkov, je travaille pour l'armée russe comme agent secret. Je suis au service de Anton Fedorov depuis que j'ai 17 ans. Voilà qui je suis.

Je haussais un sourcil à la fois méfiant et curieux. Je ne parvenais pas encore à réaliser que Fedorov n'avait pas vendu mes services à la mafia vénitienne une fois de plus.

- Tu n'est réellement pas ici pour me demander de travailler pour ton père? Demandais-je lentement.

Je n'avais pas la moindre idée de comment j'allais tirer Vassily de la merde dans laquelle il était aller se fourrer le nez. Si je n'obéissiais pas à mes ordres, c'était une balle entre les yeux si j'étais chanceux et la vieille méthode dure si la chance n'était pas de mon côté. Je soupirais. J'aurais dû dormir au travers toute cette foutue journée.

Assis sur le sol avec la confirmation que Amy Williams n'était pas venu pour me forcer à retourner dans le monde sombre de la mafia, je réalisais que j'étais maintenant compromis, mon identité était découverte, je n'avais plus aucun moyen de me cacher d'elle. J'étais à découvert pour la première fois devant Amy, je n'étais plus simplement le Russe étrange qui avait envahis son bureau, j'étais Nikita Volkov, agent pour l'intelligence Russe, j'étais en territoire hostile, mais Amy semblait prête à faire la paix pour garder son identité secrète. J'avais envie de rire, j'étais royalement dans la merde. Comment est-ce que j'allais ramener Vassily en Russie avec Amy qui allait surveiller mes moindres mouvements. Je secouais la tête. Si je désobéissais à mes ordres, je ne pourrais jamais retourné en Russie...pas sans une cible dans mon dos. Je levais les yeux vers Amy, fatigué.

- Je garde ton secret si tu garde le miens. Dis-je du tac au tac

Amy n'était pas une mauvaise personne à avoir de son côté, je préferais qu'elle découvre ma véritable identité que Horatio. Avec un peu (beaucoup de chance) nous arriverions à nous entendre. Je ne savais toujours rien d'elle sauf le nom de son père et ce que cela voulais dire. Lorsqu'elle mentionna plutôt froidement, qu'elle au contraire de certaines personnes avait des sentiments...j'ouvris la bouche surpris, c'était ce que beaucoup pensait de moi, j'étais le muscle de l'équipe, j'étais celui qui prenais les coups, à peine humain, seulement là pour tirer dans la masse, pas pour faire preuve de sentiment. J'étais une entité sans nom et sans visage aux yeux de mes supérieurs, simplement des bras et des muscles capables de faire leur sale boulot.

- Pas programmé pour avoir sentiments. Dis-je en haussant les épaules, me contentant de plaisanter et de me comparer à robot, j'avais besoin d'oublier que tout tournais pour le pire.

Je me laissais retomber sur le sol, couché sur le sol, fixant le plafond. Si je restais ici pour toujours, est-ce que dans 20 ans ou 30 ans je pourrais retourner en Russie sans danger?