It's the cold war all over again [Amy] [1]

Le soleil était à peine levé, mais cela n’avait pas d’importance, c’était une habitude bien ancrée en moi de me lever avec le soleil. Miami ne ressemblait à rien que je ne connaissais, c’était un bel endroit, assez peuplé pour assez incognito, mais beaucoup trop chaud pour être confortable. L’Amérique ne me plaisait pas vraiment, mais je ne détestais pas vraiment l’endroit non plus. Les rues étaient presque vides alors que je marchais pour me rendre à mon nouvel établissement de travail. Je voulais me familiariser avec les lieux, apprendre le plus possible à propos de cet endroit, j’aurais à y passer beaucoup de temps. Je poussais la porte de la section balistique et observais les alentours. Personne n’était sur les lieux, donc je me permis de visiter un peu, mon regard pourtant fut attiré par un ASM-DT, confortablement ranger. C’était une sorte de fusil, généralement utiliser pour tirer sous l’eau…c’était aussi un fusil russe. J’étendis le bras pour le tenir dans ma main et me tournais rapidement vers la porte. Moi qui croyais avoir du temps à moi. Le fusil serré très fort dans la main, je fixais la porte pour voir qui entreraient, lorsque personne n’entra, je déposais le ASM-DT à sa place et le remplaçais par un M16, je pris un casque que je mis soigneusement et marchais vers la cabine. Rien de mieux pour faire le point avec mon esprit que de tirer quelques balles.
Trop absorbé par la balle fendant l’air jusqu’à la cible, je négligeais de voir la porte s’ouvrir sur quelqu’un.

Comme toute autre journée tranquille à Miami, jalla porter Xavier, mon petit garçon, chez ma voisine qui était également sa gardienne lorsque je travaillais. Je me rendis ensuite aux bureaux du CSI pour travailler sur un des dossiers importants de la semaine. C'était un cas de meurtre prémédité au sein d'une famille de quatre. Le grand frère aurait tué de sang froid sa petite soeur de 2 ans. Plusieurs affirment qu'il s'agirait de schizophrenie, tandis que d'autres pencheraient plus sur un cas de manipulation du jeune homme part un des membres de la famille.

Bref, je venais a peine de sortir d'un long interrogatoire qui avait duré environs 1 heure. Il fut très pénible de décrocher des aveux de la part du garçon concernant la raison de ses actions. Il ne voulait tout simplement pas collaborer. Je me suis arrêtée dans la d'aller des employés où il y avait du café et des thés gratuits et en quantité illimité (yay!) je descends ensuite au "sous-sol" où se trouvait le département de balistique. En descendant les immenses escaliers, j'entendais des coups se feux en sourdine. Normalement, Madison serait déjà entrain de m'attendre pour me parler pendant des heures, mais elle était en congé. Je mapporche tranquillement, entrant dans le bureau en déposant mon café, et ensuite j'ouvris la porte de l'autre pièce et vit un grand homme tirer avec le M18. Je m'accote sur le cadre du mur et croisa les bras attendant quil aille terminé.

- Beau visou. Dis-je en riant.

Je pris un pistolet dans l'armoire, mit les protege oreille que l'on doit mettre lorsque nous sommes dans cette partie du module de tire et tira 5 coups directement dans le corps du modèle, au niveau du corps.

Je me figeais et jetais rapide coup d’œil à cette jeune femme qui venait d’entrer. Il me fallut un certain temps avant de déchiffrer ses paroles, j’avais encore quelque problèmes avec l’anglais, mais dans l’ensemble je pouvais m’exprimer sans trop de gêne. Je hochais la tête sèchement et continuais de tirer. Je n’aimais pas beaucoup échanger avec des gens que je ne connaissais pas. Elle me semblait beaucoup plus petite que moi, même si son tire…et j’avais du mal à l’admettre était impressionnant. Je reportais mon attention sur ma cible et tirait avec précision, ne sentant plus rien d’autre que l’arme que je tenais.
- Tu as un bon tir. Lui dis-je impassible, aucune émotion ne traversant ma voix.
Je savais que je m’exprimais dans un anglais assez médiocre et que mon accent était très prononcé, j’avais de nombreuse fois dû sourire contre mon gré lorsque l’on faisait des blagues à ce sujet. Ils ne voyaient jamais venir le coup de poing qui suivait et s’en était presque drôle.

Étrangement cette fille parlait un langage que je connaissais, un tir si précis ne se développait qu'avec pratique...et avec l'expérience de situation où l'erreur était notre mort. Je voyais dans le calme et la rigidité de ses bras que c'était loin d'être la première fois qu'elle tenait une arme. Ses yeux parlaient d'expérience, et elle me semblait une adversaire...presque imposante. Je la regardais ranger son arme, il me semblait inutile de répondre. J'hochais la tête a la place, qu'elle pense ce qu'elle voudra. Horatio...Horatio n'avait pas été des plus heureux de m'accueillir, j'étais arrivé dans la nuit comme un voleur, ce que je n'étais plus depuis longtemps...sauf lorsque l'ennui me prenait, alors je savais me montrer charmant et repartir avec la montre que vous aviez au poignet sans même que vous le remarquiez. Nouveau...elle me demanda si j'étais nouveau et le sarcasme prit contrôle de ma bouche.
- Non. Lui dis-je. Me suis infiltré, tué garde. Évidemment, je suis nouveau. Levais-je les yeux au ciel.
Elle me lança un bouteille d'eau que j'attrapais au vol en allant ranger mon arme. J'observais la bouteille l'air confus et observais la jeune femme l'air confus. Qu'est-ce qu'elle voulait que je fasse avec ça?

Je m'accota sur le bureau non loin de lui. Je lève également les yeux au ciel lorsqu'il me répondit avec sarcasme. Ce qu'il ne savait pas, c'est que l'attitude se jouait à deux et que j'étais très bien formée pour ça. Merci Xavier. 
Je le vois regarder sa bouteille d'eau comme s'il n'en n'avait jamais vu auparavant. Je tourna mon boucher et pris une gorgée. 

-C'est fait pour ce boire, tser si jamais tu n'étais pas au courant. 

Je me pencha et fouilla dans les feuilles qui trainaient sur le bureau. Je n'étais jamais vraiment une personne organisée, mais mon désorde était mon ordre.Je pris un paquet de feuille encore toute mélangé et m'approcha de l'homme devant moi. 

-Tiens, puisque tu es le petit nouveau, tu vas me faire un plaisir de classer toute les feuilles. En ordre alphabétique.

Je lui écrasa les papiers sur le torse et en passant à coté de lui, je dis en chuchotant : T'es plus à l'école mon gars. Tu respectes tes collègues. Je sortis ensuite par la porte en soupirant. Je n'allais pas me laisser faire comme ça. Oh non. 

Je lui lançais un regard noir, je savais parfaitement ce à quoi servait une bouteille d’eau, je me demandais simplement pourquoi elle m’en avait lancé une. Je n’avais rien demandé. Son attitude me déplaisait, je crus percevoir lorsqu’elle parla, un léger accent, à peine audible, peut-être un accent du sud? Quelque chose me disait que ce n’était pas cela du tout. J’ouvris la bouteille d’eau et en pris une gorgée, j’aurais aimée qu’elle soit plus froide, mais je ne me plaignais pas. Alors, j’allais devoir partager mon quotidien avec elle? Quel bonheur.
- Ne suis pas stupide. Merci. Dis-je en fronçant les sourcils.
Je la regardais piger dans le désordre qui régnait sur son bureau, d’une certaine manière c’était brillant, personnes ne sauraient trouver ce qu’ils cherchaient dans ce désordre sauf elle. Elle me pressa une pile de papier sur la poitrine et je baissais les yeux sur elle. En ordre alphabétique? J’étais un tireur d’élite, la patience était ma vertu. Si elle croyait que cela me dérangerais, au moins ce travail me permettait de na pas parler à personne. Ce fut lorsqu’elle prononça le mot « ordre » que je fronçais le nez avec dédain. Ah. Donc elle était Italienne.
- À vos ordres, Mussolini. Lui dis-je en faisant une révérence moqueuse.
Lorsqu’elle me parla d’école et de respect, j’eu presque envie de rire, si seulement elle savait. Je venais d’une école où c’était tuer où être tué, c’était chacun pour soi et le respect que l’on avait, c’était celui pour nos supérieurs…et même encore, parfois c’était moins que cela. Je la regardais sortir et m’assied seul avec la paperasse. Elle ne savait pas à qui elle venait de confié tous ces documents.

J'avais crus classer tout les dossiers une tâche facile, pourtant lorsque je m'étais assis et que j'avais longuement observer les lettres de l'alphabet latin et tout ce confondait sous mes yeux, je comprenais quelques phrases ici et la, mais je sentais que j'allais me développer une migraine, je commençais donc a traduire tout ce que je comprenais en cyrillique a l'encre rouge, je ne pouvais m'empêcher les commentaires sarcastiques que j'écrivais dans la marge dans une langue que ma collègue ne comprenait pas. Je n'avais pas fini, qu'Amy entra de nouveau dans la pièce un sourire satisfait au lèvres, je ne levais pas la tête et ne lui répondais pas...pas la peine. Je continuais mon travail...plutôt mal fait sauf pour les commentaires. Je soupirais lorsque Amy m'enfonçais un doigt dans la poitrine. Je levais les yeux ennuyé.
- On t'as jamais dis de pas asseoir sur bureau? Aucune manières? Demandais-je le visage neutre.

Je me figeais lorsqu’elle se mit à rire, je m’étais attendu à tout sauf à cela. Je levais un sourcil méfiant. Cette fille passait d’une émotion à l’autre. Lorsqu’elle me fit remarquer que des dents étaient pour sourire, j’eu envie de répondre que non, des dents c’était fait pour manger et que je mordais assez fort. Je me mordis la langue, je n’avais pas besoin d’agir comme l’enfant rebelle que j’étais quand j’avais 10 ans. Je lui offris un sourire sarcastique et reportait mon attention sur les feuilles étalées devant moi.
- Niet. Seul moyen que je comprenne tout.
Je n’avais pas très envie d’améliorer ma lecture en anglais. L’odeur de son thé me chatouillait le nez, l’odeur était agréable. Elle avait un point, si nous devions travailler ensemble autant rendre les choses le plus agréables possibles.
- Nikita. Dis-je en observant sa main un instant et décidant de ne pas la serrer. Je travaille mieux seul.

Je garda ma main suspendu dans les airs en attendant qu'il la prenne. 

-Enchantée de te rencontrer.  Bon écoute, je comprends très bien que tu préfères travailler seul et que t'es un gars plus solitaire et mystérieux. Je respecte ça entièrement. 

Je regarda les dossiers qui trainaient sur le bureau et qu'il fallait tirer au clair. 

-Mais ici, c'est un pour tous et tous pour un. Alors quand on peut faire nos trucs chancun de notre côté, j'ai aucun problème. MAis on est quand même coéquipiés. Alors quand il faut bosser ensemble, on bosse. Ensemble. 

Ma main était toujours levée. C'était comme un contract de cocopération.

J’étais quelque peu étonner qu’elle accepte aussi facilement que j’ai envie de travailler seul, je l’observais surpris un moment, c’était une surprise. Je n’aimais pas trop l’idée de devoir faire confiance à Amy, de mettre ma vie entre ses mains lorsque nous étions sur le terrain. Je n’aimais pas cela du tout. Elle n’avait pas tort, nous étions jusqu’à preuve du contraire, une équipe. Je n’avais pas besoin d’aimer cela par contre. En soupirant, je serais sa main.

- Très bien. Dis-je finalement. Ensemble. Conclus-je avec difficulté.

Peut-être qu’avec chance, Amy ne serait pas une mauvaise coéquipière, si je me fiais à son tir, nous devrions nous en sortir plutôt bien.

Je laissais le fouillis sur le bureau, j’y reviendrais plus tard. Je me levais et me contentais de la suivre. J’espérais seulement que la voiture que nous allions prendre ne soit pas trop petite, sinon ce serait un bout de chemin pénible. Elle m’intriguait autant qu’elle me donnait envie de méfier d’elle. Le soleil était assez fort lorsque nous sortirent finalement dehors.

- On prend ta voiture ? Demandais-je avec un brin d’appréhension dans la voix.

Je posais les yeux sur les voitures stationner, je me demandais vaguement quelle genre de voiture elle conduisait. Je n’étais pas tellement enthousiaste à l’idée de partager un endroit si restreint avec elle, mais j’aurais à lui faire confiance avec ma vie, alors une voiture ne devrait pas m’embêter.