High voltage when we kiss (Amy bae)

La St-Valentin approchait et tout les boutiques devant lesquelles je passais en voiture était décorés de coeurs rouges, roses et blancs. Les couples se tenaient par la main dans la rue et sortaient aux restaurants pour se regarder dans les yeux et se sourire en buvant du vin. Je conduisais pour me rendre sur les lieux du crime que nous avions été appelé à résoudre. Amy avait commencé la journée plus tôt que moi et c'était déjà rendue à l'endroit du meurtre. C'était assez sordide mourir à quatre jours de la St-Valentin. C'était étrange l'ampleur de cette fête ici, de ma vie...je n'avais jamais célébrer cette fête, je n'étais pas même certains de ce qu'il fallait faire cette journée. J'imaginais l'on devait célébrer l'amour, mais...comment est-ce l'on faisait ça? Andy avait acheter (ou voler je ne l'avais pas questionner) un immense bouquet de rose et en avait donné une à chaque agente, et même une à Delko pour le gag. Je me garais de l'autre côté de la rue d'une petite ruelle où je reconnus les voitures du CSI. L'endroit était assez sombre, donnait même froid dans le dos. Tout ce que je savais du cas, c'était que deux héroïnomans avaient été retrouvé avec la gorge tranché et une balle entre les omoplates.  Je m'approchais de la ruelle où je trouvais Horatio entrain de discuter avec des policiers. Je vis Amy observant la scène de crime, elle se tenait un peu à l'écart.

- C'est un vrai bain de sang. Murmurais-je en posant les yeux sur le sol où les deux cadvres étaient enlacés. L'asphalte sur laquelle ils étaient étendus était taché de sang, rouge vin et brillante. L'odeur de sang était étouffante. Tu es là depuis longtemps? Demandais-je à Amy.

C'était une scène assez triste, deux personnes enlacés, mortes ensemble. Je glissais mes doigts entre ceux d'Amy et observait les deux jeunes gens qui avaient connus une fin atroce. Je ne sais pas ce que je ferais si une telle chose arrivait à Amy.

- Est-ce que l'on connait leur identité? Demandais-je pensant à leur famille, qui aimeraient sans doute avoir des nouvelles de leur enfant.

Au travail, je ne pouvais que prendre la main d'Amy et encore là, c'était risqué, j'aurais voulu la serrer dans mes bras et poser un baiser au creux de son cou, mais avec Horatio sur les lieux et tout nos collègues nous entourant, je devais me contenter de lui tenir discrètement la main.

- Eh bien...c'est toute une St-Valentin pour eux. Murmurais-je en détourant les yeux de se carnage. Au moins ils sont morts ensemble je suppose.


Je jetais un coup d'oeil à Amy et lui fit un petit sourire, ce cas allait être pénible, déjà il semblait rempli de sentiments et d'amour qui même au travers la mort existait toujours.

La journée avait pourtant bien commencée. Je m'étais levée au aurores pour ne pas être en retard au CSI. Horatio m'avait demandé de me pointer à 8 heures pour rattraper le travail que nous n'avions pas terminé durant les quelques premiers jours du mois de Février. C'était la dernière chose qui me tentait, mais je n'avais pas le choix de respecter mon patron. Dans ma maison, j'étais un véritable zombie. Contrairement à Nikita et Andy, j'étais en tout point une leve-tard, alors dès que je n'ai pas eu une gorgée de mon cafe, je ne suis pas du tout vivable et je suis très irritable. De plus qu'il arrivait que mes nuits soient agitées en raison des cauchemars.

Alors que j'étais en route pour le laboratoire, je reçu un appel sur mon cellulaire d'Horatio. Lorsque j'eus décroché l'appel, Horstio me demanda de me rendre à une scène de crime en centre-ville de Miami. Il ne me donna pas énormément de détails concernant l'affaire puisqu'il est le genre de personne a préféré parler de vive voix de peur que ses appels soient espionner. J'ai toujours trouvé Horatio sain d'esprit, mais cette fois-ci, je le trouvais un peu borné. La seule information que j'eus le plaisir d'avoir est que c'était très sanguinaire. C'était ses termes et non les miens. Je raccroche et tourne dans une rue pour faire demi-tour vers le centre-ville. Il n'y avait pas beaucoup de gens sur les routes et il ne me fallut que quelques minutes pour arriver sur les lieux du Crime. C'était une ruelle sombre et reculée. Je voyais les auto-patrouilles, il y avait également des rubans jaunes inscrit "danger - Scène de crime" qui bouclaient le périmètre. Je passa en dessous de celles ci présentant mon badge au policier qui surveillait et m'approche de Horatio qui n'était pas loin du bain de sang. Je pouvais sentir une odeur nauséabonde. Je vis également Madison qui était penchée sur deux cadavres. Elle évita mon regard et je soupira. Je me concentra sur les paroles d'Horatio qui nous explosait la situation. Je j'étais des regards aux cadavres et c'était sordide de mourir de l sorte. S'ils étaient morts à cause de leur dépendance â l'héroïne, eh bien cela devait sûrement avoir un rapport avec les gangs de rues de Miami puisque c'était eux qui distribuait la drogue dans les environs.

Je m'éloigne et me promena autour de la scène pour essayer de trouver des impacts de balles contre les murs de bétons des édifices et les clôtures, mais il n'y avait rien. Je me résigna et m'éloigne de la scène et m'appuyant sur un des véhicules de paytrouille pensa à l'affaire. Je sortis de mes pensées en entendant la voix de Nkkita et en sentant sa main dans la mienne. Je lève la tête pour le regarder. Il s'avait que c'était risqué de montrer de l'affection au travail puisqu'il était interdit de fréquenter des collègues de bureaux, mais depuis quand respectait-il les règlements? Je sers doicement ses doigts en reportant mon regard vers les aime sœurs morts.

- Tu parles d'un bain de sang. Ils se sont vidés de tout fluide qu'ils avaient en eux.

Je secoue la tête et regards l'heure sur mon téléphone.

- Je suis arrivée il y a peut-être 30 minutes? J'étais en route pour le labo, mais Horstio m'a demander de venir ici.

Je regarde nos collègues chercher des indices et prendre des photos ici et là. Je n'étais pas très à l'aise de retourner sur une scène de crime aussi morbide, mais il fallait que je fasse des efforts. C'était mon travail après tout. Je sortis une feuille de la poche de mon jean.

- L'homme se nommait Éric Smith et la femme était Sophia Montez. Selon les témoins qu'il y avait, ils ont vu me couple marcher dans la rue et quand ils ont tourné dans cette ruelle, il y a eu deux coup de feu puis des cris. Les premiers qui sont venu voir in trouver le couple comme ... Ça.

Cette scène de crime me faisait beaucoup penser aux parents de Madison, la mort enlacer en moins et la drogues en moins egalement. Je soupire et me mordille la lèvre. Au moins ils étaient morts ensemble, mais ce n'était pas vraiment romantique pour la st-valentin. Je me tourne vers Nikita et le regarde.

- au moins, mais il y a d'autres façon de fêter la st-valentin. Dis-je avec une pointe d'humour. Pourquoi ne pas simplement fait comme les couples et acheter des fleurs, des chocolats, du vin ou amener sa ame sœur au cinéma ou au restaurant? Ou encore euh... Heu .. Faire l'amour?

Je regarde Nikita quelques secondes et porte mon regard vers le sang.

- Ça ne m'est pas le plus romantique.

Éric et Sophia, je me demandais s'ils avaient des gens pour se souvenir d'eux. Qui se souviendrait de deux héroïnomanes qui étaient amoureux l'un de l'autre et avaient eu la mauvaise fortune de mourir au bout d'une addiction. Je n'avais pas même reconnu Madison qui était penchée sur les deux cadavres. Je vis quelques-uns de nos collègues observer nos mains liés, je me fouttais de savoir se qu'ils pensaient.

- Oui...bon, c'est vrai que côté romantisme, c'est pas fameux. Dis-je amusé.

Puis Amy, se demanda pourquoi se couple n'avait pas fait comme les autres, n'était pas sorti au restaurant ou au cinéma. Alors c'était la tradition à la St-Valentin, d'emmener son/sa partenaire au restaurant, lui offrir des fleurs, du chocolat du vin et se faire les yeux doux...? Je fronçais les sourcils et me tournais vers Amy pour lui poser la question, mais elle continua de parler et mentionna que beaucoup de couple en profitait pour faire l'amour. Je me refermais la bouche aussitôt. Je clignais des yeux quelques fois. C'était logique, alors pourquoi est-ce que se sentiment étrange prenait contrôle de mon ventre et que je n'arrivais plus à prononcer un mot?

- Excuse-moi quoi? Demandais-je les joues roses.

C'était une manière festive de fêter la St-Valentin c'était certain. Je me râclais la gorge et dû lâcher la main d'Amy lorsque Horatio s'approcha de nous, il nous observa un long moment et secoua la tête, comme désespéré. Il me tendit une copie du dossier et je le pris sans un mot.

- J'aimerais que vous aillez à cette adresse, la sœur de monsieur Smith crois qu'il s'agit de l'endroit où nos deux tourtereaux effectuaient leur transaction. C'est une maison tout près des marécages. Horatio tendis un papier avec l'adresse à Amy.

Horatio semblait nous analyser et je fronçais les sourcils. Qu'est-ce qu'il cherchait à savoir?

- Est-ce que je devrais vous souhaiter une bonne St-Valentin? Demanda-t-il en soupirant.

Les Américains étaient vraiment étrange, par moment je ne les comprenaient pas du tout. Lorsque nous ne répondirent rien, il hocha la tête formellement et reposa ses lunettes contre son nez. Nous nous éloignèrent vers ma voiture et toujours un peu confus et mal à l'aise j'ouvris la portière passager pour Amy et me glissais derrière le volant.

- Tu...tu veux faire quelques chose pour la St-Valentin? Je n'ai jamais vraiment célébré cette fête, mais...si tu veux...je peux faire a manger où quelque chose...j'ignore comment cette fête fonctionne, tu m'excusera.

Je porte mon regard vers lui de nouveau lorsqu'il sembla confus. Je remarque alors qu'il avait les joues rouges et je ne pu m'empêcher de rire.Est-ce qu'il était mal à l'aise parce que j'avais parler de quelque chose que nous n'abordions pas?

- Nikita, est-ce que tu es mal à l'aise parce que j'ai parlé de sexe? Je veux dire... tu m'as fait un lapdance alors je ne comprends pas vraiment pourquoi tu es aussi mal à l'aise.

Je rigole et lui donne un petit coup de hanche. C'était mignon de le voir aussi mal à l'aise par rapport à tout ca. Je n'avais pas voulu faire de sous entendu ou rien, simplement énumérer des choses que les couples peuvent faire normalement lors de la journée de St-Valentin. Je lui donne un petit coup de hanche avant qu'Horatio s'approche trop de nous et  on se lâche la main. J'écoute Horatio et regarde l'adresse qu'il avait écrit sur le bout de papier. C'était dans le quartier un peu plus "pauvre" de Miami. J'hoche la tête et regarde Horatio perplexe lorsqu'il nous demanda s'il devait nous souhaiter joyeuse St-Valentin.

- Euh bien, c'est souvent ça que l'on dit aux gens le 14 février.

J'arrête soudainement de parler me mordant la lèvre. Son regard devint un peu plus dur vers moi et il tourna les talons pour aller rejoindre les autres et Delko. Je crois que je venais de me donner un allé simple vers son bureau très bientôté Lorsqu'il fut assez loin, nous nous mirent à marcher vers les voitures et je me tape le front avec la paume de ma main.

- Est-ce que j'ai vraiment dit ça à Horatio?

Je n'avais jamais parlé comme ça a Horatio auparavant. Ce n'était bêtement que je lui avais dit ce fait, mais il ne semblait pas vraiment l'avoir apprécier. Devant les voitures, nous nous demandions laquelle prendre entre la mienne et celle de Nikita. Normalement, nous prenions la sienne, mais Je lui souris quand il m'ouvris la portière pour m'installer sur le siège du passager. Je repense a ce que Nikita m'avait proposer avant qu'Horstio ne se pointe.

- Ne t'inquiete pas, je ne suis pas habitué de feter cette fete moi non plus. Mais on pourrait s'organiser quelque chose. Une fondue peut-être?

Je fis comme a mon habitude et descendis la fenetre pour laisser le vent chaud de Miami frapper mon visage.

Je hochais la tête, oui...en théorie je m'étais dévêtue pour Amy et était même aller aussi loin que lui faire un lapdance. Ce qu'elle ne savait pas pourtant, c'était que toute les fois où j'avais emmener quelqu'un dans mon lit, je ne ressentais jamais rien. Je faisais ce que j'avais besoin de faire pour le bien de la mission et n'en reparlais plus. Je me frottais les joues pour essayer d'enlever leur rougeur. Oui j'étais mal à l'aise, mais pas à cause d'elle, jamais à cause d'elle. J'étais mal à l'aise parce qu'une connexion si profonde entre deux personnes...je n'avais jamais connu cela. Je démarrais ma voiture et me tournais vers Amy lorsqu'elle proposa que nous fassions quelque chose, quelque chose qui nous ressemblait.

- Oui. D'accord. Dis-je.

Je me concentrais sur la route, prenant le chemin des marécages. Je me demandais à quoi notre soirée ressemblerait, je n'avais pas eu le temps d'acheter quoique se soit. Peut-être que je le devrais? Des fleurs? Mais quelle fleur est-ce qu'Amy aimait?

- Pour la cause...quelle est ta fleur préféré? Demandais-je.

Je tournais sur une rue peu fréquentée et me garais à l'ombre d'un palmier.

- Tu es certaine que c'est ici? Demandais-je. On dirait qu'il n'y a personne.

La maison semblait déserte, comme si personne n'y avait mis le pied depuis des années.

Je regardais le paysage passé de la vie de grande ville, les boutiques, les restaurants, les bars. Il y avait des lumières partout et beaucoup d'énergie. Il y avait tellement de monde dehors en cette journée ensoleillé. On pouvait voir dans les parcs, lorsque nous passons par les quartiers résidentiels, les dizaines d'enfants qui jouaient dans le sable. J'eus un petit soupir qui sorti de ma bouche en pensant à Xavier. Cela faisait bientôt 1 ans qu'il était parti. J'avais l'impression que cela faisait beaucoup plus longtemps. Nous avions l'habitude d'aller dans le parc et d'y passer la journée lorsque je ne travaillais pas. Je chasse les pensées négatives et tourne la tête vers Nikita. Je n'avais jamais eu de "chose préférée". Je me contente de hausser les épaules.

- J'aime bien les roses. dis-je avec un petit sourire. C'était les fleurs préférées de ma mère.

Les roses étaient classiques, mais en y pensant, le peu de souvenir que j'avais de ma mère, elle adorait prendre soin de ses fleurs autour du manoir. Elle avait son propre petit jardin rempli de rose. Il y en avait des rouges, des bleues et je ne sais pas comment, elle arrivait à en faire poussée qui avaient un reflet quasiment violet. J'accote ma tête contre le contour de la fenêtre. en reportant mon regard vers les maisons, je me rendis que nous étions entré dans la section la plus "pauvre" de Miami. On voyait des maisons qui n'avaient aucune entretien. Beaucoup de maison qui semblaient tomber en ruine et ou la peinture s'éffrichait. Je fronce légèrement les sourcils. J'étais venue dans ce quartier une seule fois et c'était aussi dans le cadre du travail au csi. Horatio avait envoyé des patrouilles chercher des informations d'une maison de jeunes défavorisés sur un cas de traffic d'armes à feu il y a quelques mois. Je sors la feuille avec l'adresse de ma poche de jeans.

- Ouais c'est bien ici. Horatio nous avais prévenu que c'était un endroit spécial, mais... on dirait qu'il y a carrément personne.

La voiture se stationne et nous sortons pour s'approcher de la maison. Je place une mèche de cheveux derrière mon oreille et regarde Nikita. Il fallait faire attention. Peut-être que nous serions prit dans une ambuscade. Je regarde aux alentours et il ne semblait y avoir personne. Je vis un petit garcon jouer avec une balle et son chien. On entendait son rire dans le vent. Nous nous arrêtons devant le balcon de ma maison. Elle était d'un vers foret et toutes les fenêtres étaient barricadées.

- Tu crois qu'ils nous ont vu et qu'ils sont simplement cachés à l'intérieur?

Je storais cette information pour plus tard; des roses. J'ouvris la porte de ma voiture, et m'en remit à Amy, je lui faisais confiance, si elle disait que c'était ici, alors nous étions à la bonne place. Nous nous approchèrent lentement de la maison, tout était décrépis, le porche vert semblait prêt à s'effondrer. Un enfant jouait avec son chien un immense berger allemand. Les fenêtres étaient barricadées, un épais grillages les couvrants et sur la fenêtre du salon, une planche de bois servait de barricade. Charmant endroit. Amy me demanda si l'on nous avait vu, si les gens s'étaient cachés en voyant une voiture étrangère débarquer dans le voisinage. Je me tournais vers Amy et lui pointait les ombres que l'on pouvait à peine voir au travers le grillage des fenêtres.

- Oh, ils sont là. Dis-je tout bas. Ils n'ont pas l'air d'aimer les étranger, c'est tout.

Je sortis mon fusil et doucement je retirais les munitions et laissais mon fusil et mes balles sur l'asphalte. Aussi que je me relevais, la porte d'entré s'ouvrit sur une petite femme à la peau brune et aux yeux presque noirs.

- Qu'est-ce que vous chercher ici? Demanda-t-elle froidement.

Je m'avançais lentement vers elle et l'observait en silence.

- Est-ce que vous connaissez Eric Smith et Sophia Montez? Demandais-je avec méfiance.

J'étais heureux d'avoir une lame cachés sous la manche de mon chandail et attaché contre mon mollet, je ne faisais pas confiance à ce voisinage et je voulais savoir Amy près de moi, je ne voulais absolument pas la perdre de vue. La femme évita ma question complètement, ses yeux sombres m'analysant et se posant sur Amy avec amusement.

- Eh ben...t'es pas d'ici toi, mon petit chat. Sourit la femme en croisant les bras. Tu vas te faire manger tout cru.

- Bah...qu'ils essaient. Sourit-je.

Je sentais Amy à ma gauche, tout près, mais pas assez près pour que la femme devien se qui nous unissait.

Je plisse légèrement les yeux et observa les fenêtres. Il y avait effectivement des ombres qui nous observaient. Je me sentais comme un animal dans un zoo. Je reporte mon regard vers Nikita qui laissa son arme sur l'alsphalte. Je dus me retenir de lever les yeux au ciel. Je savais qu'il préférait utiliser des couteaux et tout ce qui ressemble à ca, mais il ne pouvait pas toujours laisser ses affaires comme ça. Je me pencha et ramassa son fusil et le mit dans le bas de mon dos avec le mien. Je m'approche de lui en laissant une certaine distance. La dame qui était sorti sur le porche semblait étrange. Elle était défavorisée, c'était voyant. Le contraste en elle et moi était assez flagrant. Je fronce les sourcils lorsqu'elle dit qu eNikita se ferait manger tout cru dans ce coin de Miami. Je voulu faire un sourire mais cela n'allait pas être très professionnel de ma part. Lui se faire tabasser ici? Ça me surprendrait.

- Pourquoi ne reponderiez-vous pas à notre question?

Je crois faiblement les bras tout en restant sur mes gardes. Il n'y a rien qui me frustrait le plus que lorsqu'on évitait des questions que l'on posait. La dame jeta de nouveau son regard vers moi. Elle semblait penser à sa réponse. Je fixa son regard en m'approchant davantage. Je savais lorsque quelqu'un essayait de répondre avec un mensonge. C'était évident. Elle soupira.

" Ils étaient venu ici dans le quartier il y a quelques jours. Ils doivent de l'argent à Johnny. Il va les tuer s'ils l'ont balancé. "

Je regarde Nikita. Johnny? Il y avait donc un histoire d'argent dans cette affaire. Cela ne m'étonnait pas beaucoup puisque le couple était accros à l'héroïne. J'hoche faiblement la tête. Nous allions devoir réussir à trouver ce Johnny pour pouvoir comprendree ce qui ce passe. Pour l'instant, il devenait notre suspect principal.

- Et ou pouvons nous trouver ce Johnny?

" Eh je ne suis pas une moucharde. Alors tu peux aller te faire voir ma p'tite. "

Je serra la machoire. Je détestais lorsque quelqu'un me qualifait de petite. Je m'approche davantage et nous nous fixions dans les yeux. Je ne rigolais plus, j'avais envie de l'embarquer. J'entendis mon nom et soupira. Je me retourna et suivis Nikita jusque dans la rue.

La femme se tourna pour faire face à Amy, lorsqu’elle lui demanda de répondre à notre question à la place de l’éviter. La femme ne semblait pas avoir apprécié s’être fait rappeler à l’ordre. Elle nous appris tout de même qu’Éric et Sophia étaient venus ici dans les derniers jours, pour rencontrer un certain Johnny. C’était déjà cela. Amy se tourna vers moi lorsqu’il fut question d’argent. Je me doutais que ce ne serais pas une partie de plaisir, essayer de retracer se Johnny, mais comme c’était notre seule piste, c’était inévitable. La femme semblait fermer à toute communication, elle ne semblait rien vouloir dire, même si nous sortions nos badges. Amy tenta tout de même sa chance et demanda à cette femme où ils nous étaient possibles de trouver cet homme. La réponse qu’Amy reçut ne fut pas des plus gracieuses.

- Amy…non. L’avertis-je.

Je voulus empêcher Amy de s’approcher de cette femme, mais elle était déjà devant elle le visage dure.

- Amy. L’appelais-je.

Elle rencontra mon regard et je secouais la tête; non. Cette femme-là, n’en valais pas la peine. Je me retournais sans adresser de regard derrière moi. Amy semblait furieuse et un peu désespérer.

- Si je peux vous donner un conseil. Oublier Johnny, ne lui courrez pas après, vous l’aurez dans les jambes pour trop longtemps. Cria la femme de son proche.

L’enfant qui jouait avec son chien leva la tête et murmura « Papa? » …voilà un revirement intéressant.

Nous marchons jusqu'à la voiture de Nikita. Alors que je m'accote le dos contre la portière et soupirant et en croisant les bras d'agacement, la dame nous cria de ne pas courir après ce Johnny. J'entendis la voix du petit garçon qui jouait mentionner le terme de "papa". Je tourne la tête vers lui et son chien.

- Je la déteste. Pourquoi tout le monde me traite de petite?! Je suis de taille très normale!

Je me passe une main dans les cheveux pour les enlever de mon visage. Le vent s'était levé et n'ayant pas les cheveux attachés, ils se retrouvaient constamment dans mon visage. Je lève les yeux vers Nikita. Je savais que je réagissais exagérément, mais je détestais me faire traiter de petite à tout les niveaux. Et je détestais ça encore plus lorsque c'était une vieille folle qui me le disait. J'aurais pu simplement l'emener au poste pour un interrogation complète, mais comme Nikita me l'avait dit, elle n'en vallait pas la peine. Mes pensées se reportent vers le garcon dans l'herbe qui nous regardait curieusement. Je le pointe du menton.

- Si ce Johnny est son père, on devrait aller lui parler. S'il apprends que nous attendons de trouver cet homme, l'enfant pourrait déjà avoir parlé à son père de notre passage. Alors on est mieux d'y aller maintenant.

Je contourne Nikita pour m'approcher du petit garcon tout en jetant un regard dans les fenêtres des maisons avoisinantes. Ses parents ne devraient pas être si loin que ca s'il était seul dehors. En marchant, je pris une grande respiration pour me calmer. Ce n'était pas vraiment une bonne chose d'être énervée pour parler à un enfant. Je lui souris et m'accroupi à coté de lui.

" Tu es une police? "

Je hocha doucement la tête. Il semblait me faire plus confiance s'il savait qui j'étais.

- C'est ton papa Johnny?

" Oui. Il est pas la. Il est parti travailler. "

Je lui souris et caresse doucement la tête du chien qui était méfiant envers moi. Le petit garcon me sourit et pencha la tête.

" Il y a souvent des monsieurs méchants à la maison. Ils me font peur."

Je me mordis faiblement la lèvre et jete un regard vers Nikita. Il était le plus jeune enfant que j'avais vue dans ce quartier. Ce n'était pas un bon environnement pour lui. Je soupire et fouilla dans ma poche.

- Merci mon grand.

Je sortie une petite carte et inscrivit mon numéro de cellulaire avec mon nom. Je lui donna et il le serra contre lui.

- Si jamais tu as encore peur et qu'il y a d'autres méchants monsieurs, tu peux m'appeler.

Il hocha la tête et se remit à courir sur l'herbe avec son chien et une balle. Je me redresse et croisa les bras. Je me recule légèrement avant de retourner auprès de Nikita.

Amy exprima ouvertement sa rage et je croisais les bras amusé. Je savais à quel point elle détestait que quelqu’un lui rappelle qu’elle n’était pas la plus grande femme du monde. Moi je trouvais sa attachant la voir s’emporter pour cela. Je la vis jeter un regard par-dessus son épaule pour s’assurer que la femme était rentrée chez elle. Je me tournais vers l’enfant qui nous observait avec de grands yeux bruns pâle. Je savais qu’Amy avait raison, le seul moyen d’en savoir plus sur ce dénommé Johnny, c’était d’interviewer le gamin. J’observais Amy s’éloigner vers lui et m’appuyais contre ma voiture. L’enfant avait l’air plutôt joyeux et heureux de parler avec Amy. Ce n’était pas un bon quartier pour élever un enfant. Au bout d’un moment Amy reviens vers moi et je lui souris doucement.

- Tu as appris quelque chose? Demandais-je

Le berger allemand jappa un peu après nous, mais se désintéressa bien vite. Je me glissais au volant de ma voiture et me tournais vers Amy. J’ignorais où aller à partir de maintenant, j’avais l’impression de chercher Johnny à l’aveuglette.

- Et maintenant, tu as un plan? Demandais-je

Je n’avais pas vraiment envie de m’éterniser ici, l’endroit n’était pas accueillant.

Nous montons dans sa voiture et alors que nous étions en route pour sortir de cette partie défavorisée de Miami, je repensais à ce que le petit garçon m'avait dit. Je sortie de mes pensées et tourna la tête vers Nikita en descendant la fenêtre électrique.

- En fait oui. Le garçon a confirmer que Johnny est son père et qu'il y a souvent des gens ayant de mauvaises intention chez lui. Il m'a aussi dit qu'il était parti travailler. Donc le garçon est seul chez lui. Qui peut laisser un enfant seul comme ça? C'est complètement irresponsable! Jamais je ne laisserais Xavier seu...

J'arrête ma phrase en plein milieu et détourne mon regard vers la fenêtre pour regarder l'océan qui longeait la cote de Miami. Jamais je n'aurais laissé Xavier seul comme cela. C'était dangereux pour un enfant de cet age de rester seul. En plus, celui-ci était dans un quartier dangereux ou il pourrait se faire attaquer ou kidnapper. Je replace mes cheveux derrière mon oreille. Il m'arrivait souvent de faire allusion à Xavier sans men rendre compte. Je secoue la tête.

- Pour l'instant, la seule chose que l'on peut faire c'est de laisser les autres agents faire la paperasse pour retrouver ce Johnny. C'est une des bonnes choses de ne pas être un agent de terrain "officiel". dis-je en rigolant, on se sauve les heures de recherches dans les documents.

Nous conduisons jusqu'au bureau du CSI. En arrivant, je regarde Nikita. Je n'aimais pas ne pas pouvoir l'embrasser lorsque nous étions au travail. C'était contre le règlement et ca m'étonnait que nous ne nous étions pas fait prendre encore. Il faut dire que nous nous étions embrassés devant tout le monde sur le tapis de combat dans le gymnase. Mais il semblait y avoir eu qu'Andy qui nous avait observé. Nous étions chanceux d'une facon. J'ouvris la porte de sa voiture et sorti à l'extérieur. Nous marchons ensuite jusqu'à la porte d'entrée du bureau et une fois à l'intérieur, nous nous dirigeons vers le bureau d'Horatio qui était plus loin. En marchant dans le corridor, celui-ci était particulièrement désert. Je marchais à coté de Nikita et je sentais ma main frôler la sienne. Je dus me retenir pour ne pas l'arrêter et l'embrasser. Nous arrivons devant la porte fermée du bureau d'Horatio.

- Au fait, je crois que c'est mieux de ne pas parler du fait que j'ai interrogé un enfant sans la présence de ses parents. Je n'avais pas réellement le droit de faire ça..

Amy me confirma que l’enfant était le fils de Johnny. Laisser cet enfant seul était loin d’être intelligent, dans un tel quartier, il était mieux de garder un œil sur ses enfants…sinon…ils avaient tendances à finir comme moi. Je mis ma voiture en marche et conduit hors de ce voisinage aux tendances louches. Amy semblait outré par la manière dont cet enfant était traité et abandonné à lui-même, puis le nom de Xavier glissa de ses lèvres et je ne pus m’empêcher sentir mon cœur se serrer. De ma main libre, je pris la sienne et posais mes lèvres contre le dos de sa main.

- Ne t'en fais pas, nous le sortirons de là. Dis-je contre sa main.

Elle m’expliqua qu’il n’y avait en fait pas de plan, comme nous n’étions pas agents de terrain officiellement parlant, nous laissions la paperasse aux autres agents. Nous, nous n’avions qu’à attendre que quelqu’un retrace se Johnny. Je fis mon chemin jusqu’aux bureaux du CSI et garais ma voiture à l’ombre. Nous entrèrent ensemble et firent notre chemin jusqu’aux bureaux d’Horatio, généralement les bureaux étaient pleins, il y avait toujours quelqu’un, mais alors que nous marchions, c’était à peine s’il y avait une ombre. Ma main frôla celle d’Amy et j’eus envie de glisser mes doigts entre les siens de nouveau, de poser des baisers contre son bras, jusque dans le creux de son coude. J’aimais avoir le goût de sa peau sur mes lèvres. La porte du bureau d’Horatio était fermé et nous l’observèrent un instant. Amy se tourna vers moi et me demanda de garder le silence sur le fait qu’elle venait d’interroger un enfant sans la présence de ses parents. Je levais les yeux au ciel avec un sourire amusé.

- M’as-tu déjà rencontré? Moi et les règles…ce n’est pas la meilleure combinaison. Je ne dirais rien. Promis-je.

Alors qu’elle cogna à la porte, je l’observais, le doux profil de son visage et la couleur cuivré de ses cheveux, une rose d’un rouge presque violet aurait été très joli contre ses cheveux. Je suivis Amy dans le bureau une fois que notre supérieur nous eut ouvert la porte. La lumière du jour entrait par une fenêtre ouverte. Amy prit place sur l’un des fauteuils alors que je choisis de rester debout.

- Vous m’emmenez des bonnes nouvelles, j’espère? Demanda Horatio.

Je me met à rire à sa remarque concernant les règlements. En effet, Nikita était l'homme le plus doué pour ignorer et ne pas faire ce que les règles demandaient. Je lui donne un petit coup de hanche puis ouvris le bureau d'Horatio. En entrant, je remarque que son bureau à changé légèrement. Les fournitures n'étaient plus les mêmes et il y avait quelques photos sur les murs en moins. Je m'assois dans l'une des chaises en face de son bureau en hochant la tête.

- Nous sommes allés à l'adresse que vous nous aviez donné et les victimes étaient là-bas il y a quelques jours pour parler à un certain Johnny. On a réussi à localisé sa maison.

Je lui redonne le papier avec la deuxième adresse soit celle avec le petit garçon.

- Il a surement une famille qui habite la, mais le voisinage y voit souvent des gens y entrer et en sortir. Surement des gangs de rues qui vont chercher leur drogue ou payer Johnny.

Je regarde Horatio prendre le papier et hocher la tête tout en m'écoutant lui déballer ce qu e nous avions réussi à ramasser comme information. Il réécrivit l'adresse dans son bloc notes et nous regarda en croisant les bras.

"Merci bien, vous avez fait du bon travail. Vous pouvez y aller, je vous appellerai dès que nous aurons localisé ce Johnny. "

Je hoche la tête et nous nous dirigeons vers la porte. En sortant dans le couloir je soupira. Je sorti mon téléphone de ma poche et regarda si javais des messages en attentes. Aucun. Je fronce les sourcils et regarde Nikita alors que nous nous dirigeons vers le vestiaire.

- Tu as eu des nouvelles d'Andy dernièrement?

Je n'avais pas eu de nouvelles de lui depuis quelques jours et il n'était pas venu au travail. Puisque normalement il est toujours collé contre Nikita, je me serais dis qu'il l'aurait vu.

- Il ne réponds pas à mes textos. C'est assez étrange.

Je fus soulagé lorsque nous purent enfin sortir du bureau d’Horatio. Je n’avais jamais aimé m’y trouver. La dernière fois que j’y étais allé…j’avais tout détruit. Je suivis Amy dans les couloirs une fois que nous furent libre jusqu’à ce qu’Horatio nous rappelle. Les couloirs c’était tranquillement remplis, mais les bureaux avaient toujours l’air vide. Nous prirent le chemin des vestiaires et j’observais Amy sortir son téléphone avec un petit air frustré, je me demandais ce qui la dérangeais. Elle se tourna vers moi avec les yeux curieux. Je fronçais les sourcils, un peu confus…j’avais l’impression d’avoir manqué quelque chose. Puis elle me demanda si j’avais eu des nouvelles d’Andy. C’était donc ça qui la tracassait?

- Je n’ai pas eu de nouvelle de lui depuis deux jours. Mais je n’ai aucune envie de savoir ce qu’il fait en cette St-Valentin merci.

Lorsque Amy m’appris qu’il ne répondait même pas à ses textos, je dû admettre que c’était assez étrange, il n’était pas accro à son téléphone, mais en générale il trouvait toujours un peu de temps pour nous répondre. La fille qu’il avait dénichée devait être très importante s’il ne répondait pas à son téléphone.

- Il doit avoir une jolie fille à divertir, ne t’en fais pas. Dis-je en secouant la tête.

Je poussais la porte des vestiaires et fit un sourire à Amy, nous n’avions pas à nous inquiéter, s’il ne réapparaissait pas d’ici demain, là je m’inquiéterais à son sujet.

- Il est capable de prendre soin de lui. Dis-je et déposais un baiser contre la joue d’Amy.