My lucky charm (That russian)

Je lève les yeux au ciel alors qu'il me répond choqué. Je soupire.

- J'ai jamais dis que tu n'avais pas d'émotion ou que je sais ce que tu ressens mais bordel! Tu m'as roule une pelle! Comment je suis supposer réagir à ça?!

Il me frustrait. Pourquoi est-ce qu'il fallait que tout soit aussi compliqué? Pourquoi ne pouvions pas nous parler comme des gens civiliser au lieu de nous crier dessus et ne nous détruire mutuellement?

- j'ai passé une barrière de moi que je n'avais JAMAIS passé avant et et et et je me rends compte que je suis fucking stupide! Je veux dire Côme on! Je ne connais rien à tout ça je n'ai que 21 ans mais je sais que tout ce que je ressens c'est réel et et et ça me fait foutument mal ! Ta peut-être peur de parler ou peur de me blesser pour peu importe tout ça parce que c'est trop tard

Je m'approche de lui en furie. J'étais prête à lui sauté dessus même si mes chances étaient limité.

Je ne savais pas plus comment réagir, ce que je connaissais des relation de couple et de l'amour, c'est que l'on finissait briser et souvent avec plus de bleus sur le corps que d'amour dans le coeur.

- Eh bien désolé d'être une déception. Dis-je amèrement.

Je savais qu'elle était jeune, qu'elle n'avait jamais fait face à ses sentiments avant, et que j'avais royalement merdé, mais c'était plus compliqué que cela. J'étais une personne brisé, je ne savais pas fonctionné normalement et mon mécanisme de défense me disait de garder les gens moins de moi. Je forçais mon visage dans une expression neutre et hochais la tête.

- Tu sais quoi Amy? Je n'ai pas envie d'avoir cette conversation avec toi.

C'était trop, si je me fâchais ici et que je lui faisais du mal...je ne me le pardonnerais jamais, je me détesterais tellement. Je fis demi tour et entrais dans le gymnase. Je me penchais près des bancs pour prendre mon sac et partir.

Je secoue la tête exaspérée.

- C'est Ça Nikita Volkov! Va te cacher sous la jupe de ta mère! Oh scuse, va falloir que tu fasses la file.

Je me figeais en entendant les mots d'Amy. Ce n'était rien, vraiment. J'avais entendu pire dans mon enfance. D'entendre ses mots de la bouche d'Amy pourtant, c'était douloureux et humiliant. Je serrais les poings et m'approchais d'elle, je sentais la colère brûler dans mes veines, mais je tentais de me contrôler. Je continuais de m'approcher jusqu'à ce que je sois devant elle, tellement près que nos bras se touchaient presque. Rapidement je pris son bras et la fis basculer par dessus mon épaule. Profitant de sa surprise, je m'assis sur ses hanches et pressais mon bras contre son cou. Le regard blessé, je serrais la mâchoire.

- Est-ce que c'est ça que tu voulais? Dis-je les dents serrés, me forçant à ne pas crier.

Je n'avais pas réussi à retenir les mots qui sortirent de ma bouche plus vite que mes pensées. C'était mon problème. Je n'arrivais pas à penser lorsque j'étais en colère. Je l'ai regarder d'avancer vers moi. Je savais que j'étais allée trop loin, mais je n'arrivais plus à penser correctement. Je me fracasse lourdement au sol lorsqu'il me fit basculer. J'essayais de repousser son bras de ma gorge, mais il était plus fort que moi.

- Pourquoi est-ce que tu n'arrives pas à comprendre?!

Je réussi à le faire maculer à mon your. Je me retrouve assise sur lui en lui tenant fermement les bras. Je ne voulais pas encore une fois manquer d'air.

- J'ai tout abandonné pour toi! J'ai abandonner mes amis et j'ai même abandonner Xavier! J'ai du choisir entre Xavier et toi! Et fuck Nikita tu n'arrives même pas à me dire ce qui ce passe entre nous et et t'affirmer! A placé tu as préférer me laisser en plan le cœur brisé!

Je sentis des larmes rouler le long de mes joues au fur et s mesure que je parlais. Je ne pouvais plus rien retenir.

- merde Nikita je suis amoureuse de toi. Je suis folle de toi mais tu me fais vraiment chier!

Je le frappe, du mieux que je pouvais compte tenu que Nikita était un mur et un géant à côté de moi. Je ne prenais même pas la peine d'essuyer mes larmes j'étais épuisée de combattre cette douleurs.

Amy me fit basculer et s'assis à califourchon sur mes hanches et retenus mes poignets de chaque côté de mon visage. Je restais immobile alors qu'elle se mit à parler. Elle avait raison, j'étais incapable de m'expliquer se qui nous unissaient. Je n'avais jamais vécu sans les remparts que j'avais construit autour de moi et j'avais peur de les laisser tomber. Amy me frappa dans la poitrine et j'en eu le souffle couper, elle frappait plus fort que je le croyais. Je soupirais donnais un coup de hanche et fis basculer Amy par dessus ma tête. Je me levais lentement et me retournais pour lui faire face.

- Tu n'es pas la seule à avoir du faire des sacrifices! Je vis chaque jour avec la culpabilité de savoir que Xavier est mort par ma faite, que s'aurait du être moi et pas lui. Je sais! Je sais quel choix tu as fait! Mais je n'avais rien au monde, rien! Et je t'ai tout donné! Je me suis détourné de mon pays pour toi, j'ai accepter d'avoir un prix sur ma tête pour rester avec toi, je suis presque mort pour te sauver de Fedorov, Je t'ai tout donné Amy. Que veux tu de plus? Demandais-je.

Je vis Amy s'approcher de moi, elle essayait encore de me frapper, sa frustration évidente. Je ne voulais pas la blessé, mais ma frustration se mélangeais à ma colère, je sentais les poings d'Amy, elle me frappa avec force, sa main glissant et me frappant juste sous les côtes. Je laissais échapper un petit gémissement sourd de surprise et de douleur. Elle s'aggripas à mon chandail et sans réfléchir, je pris son poignet, le tordis. De mon autre main, j'enfonçais deux doigts dans le creux de son coude et forçais son bras vers le sol, la faisant tomber au matelas. Elle se retourna sur le dos et, je me penchais plaçant un genou contre son épaule droite.

- Et tu crois que je ne t'aime pas? Lui dis-je, le visage tout près de son oreille.

Je la relâchais, dégouter de m'être abaisser à utiliser la bagarre. Je l'observais, blessé. Me croyait-elle stupide? Je savais très bien qu'elle avait choisit ma vie contre celle de Xavier. Pas un jour ne s'écoulait sans que j'en ressente de la culpabilité. Mais si elle croyait être la seule à avoir du faire des sacrifices, elle se mettait le doigt dans l'oeil.

- Eh bien tu as tort. Je t'aime aussi, mais tu m'as bien fait comprendre que tu ne voulais pas de moi, que ta vie était trop dangereuse pour aimer quelqu'un d'autre.

Je me laissais tomber sur le matelas, les yeux rivés sur le plafond.

- Je préfèrerais mourir que de te voir partir. Je n'ai rien Amy...absolument rien, mais tout ce qu'il me reste... Je te le donne.

Je reste étendue sur le matelas en silence. Je sentais toujours la pression que Nikita avait infligé à mon bras en pesant dans le creux de mon coude. J’oublie toujours qu'il arrive à me contrôler. Il y arrive parce qu'il est mieux entrainé que moi au combat et il sait comme immobiliser quelqu'un. Je renifle et me redresse en essuyant brutalement les larmes qui avaient osées couler sur mes joues. Je le regarde étendu sur le matelas a fixer le plafond.

- Est-ce qu'on en est rendu là?

Je venais de briser le silence qui s'était installé rapidement et depuis plusieurs secondes. Je jette un faible regard autour de nous, dans le gymnase. Quelques curieux s'étaient arrêtés et nous fixaient tandis que les autres s'en moquaient complètement et continuaient à frapper dans tout les dummies. J'enlève les quelques mèches de cheveux qui tombaient dans mon visage fatigué et baissa le regard au sol. J'avais un peu mal au bras, mais je ne dis rien. Ce qu'il venait de dire tournait en boucle dans ma tête. J'avais dis que c'était trop dangereux. Je me souviens très bien l'avoir dit, en Italie, sur le balcon ou tout a basculé. Je soupire faiblement en secouant la tête.

- J'étais paniquée et je ne savais pas quoi faire. Je... je n'ai absolument rien connu de tout ce qui s'appelle sentiments. Je veux dire que j'ai à peine 21 ans et je viens seulement de réaliser que je pouvais m'attacher autant à quelqu'un. Peut-être qu'à ce moment j'ai dis que c'était trop dangereux mais en vérité, j'ai plus peur qu'autre chose. Je veux dire, j'ai le droit de choisir, pour une fois, comment vivre ma vie et.. je ne veux plus la vivre dans la peur et le doute.

Je soupire en me mordant la lèvre. Je me sentais extrêmement mal pour ce que j'avais dis quelques minutes plus tôt à propos de sa mère. Je savais très bien que cela le touchait particulièrement, sa situation, mais je ne pense jamais lorsque je suis en colère et je dis absolument tout, même si je risque de blesser les gens. Je me sentais terriblement coupable de tout ça. Je ne savais pas ou toute cette situation allait se diriger, je souhaitais juste que tout s'arrange et bon, j'aimerais bien sur que tout termine bien entre Nikita et moi.

J'avais à peine remarquer que d'autre gens se trouvaient aussi dans le gymnase. Je les avais bloquer de mon champ de vision. Coucher sur le sol, je levais les yeux vers Amy. Est-ce que nous en étions rendu là, à nous crier dessus et à avoir des dialogues de sourds? Je m'assis, posant mes coudes sur mes genoux. Je n'avais aucune idée de comment composer avec se genre de situation, jamais de ma vie n'avais-je eu à faire se genre d'aveux. Elle avait 21 ans et commençait à goûter à la vie, je ne pouvais m'attendre à ce qu'elle comprenne ses sentiments, à ce qu'elle comprenne la panique qui m'habitais lorsque je parlais d'amour. J'aurais à lui expliquer. Dieu du ciel que nous avions des problèmes de communication. Je tapotais doucement le matelas près de moi, invitant Amy à s'asseoir. J'attendis qu'elle soit à mes côtés avant de lui jeter un regard en billet. Je comprenais qu'elle soit terrifiée par ses sentiments, puisque moi aussi je l'étais.

- Je crois que l'on s'est mal compris sur se balcon...n'est-ce pas? Dis-je tout bas.

Je soupirais et passais une main dans mes cheveux. Comment dire à quelqu'un qu'il voulait tout dire pour moi? Je me forçais à trouver les mots.

- Toute ma vie, on m'as utilisé en et on m'a abandonné, alors j'ai créer des murs autour de moi pour ne plus que l'on blesse. Je n'ai jamais laissé tomber ses remparts Amy...mais toi...toi tu les a déjouer et j'ai paniqué. Je ne me laisse jamais tomber amoureux, mais...tu t'es insinuée dans mon cœur.

Personne ne c'était jamais soucié de moi, on m'utilisait et l'on me jetais, c'était l'une des raisons pour laquelle je ne laissais personne près de moi. Amy pourtant, me faisais ressentir des émotions que personnes ne m'avait fait ressentir avant et je craignais le moment ou elle partirais.

- Je ne sais pas si j'aurais la force de te regarder partir. Avouais-je. Avec toi j'ai envie de baisser ma garde, d'être Nikita...pas Agent Volkov, juste...moi. Je n'ai jamais ressenti ça avant...mes murs s'effondre quand je suis avec toi et je n'ai aucune idée comment vivre sans ses remparts qui m'entour.

J'étais là, assise sur un vieux tapis d'entrainement à attendre la réaction de Nikita face à ma confession sur ma peur. Je fronce légèrement les sourcils lorsque je le vis tapoter doucement le tapis à coté de lui. Tout d'un coup, l'atmosphère avait changé. Je ne ressentais plus cette tension désagréable qui était présente depuis notre séjour en Italie avec Andy. Depuis le bal masqué, depuis trop longtemps. Je cligne quelques fois des yeux et je compris alors qu'il voulait que je m'asseois à coté de lui. Je me lève difficilement et me laisse quasiment tombé à côté de lui, comme une enfant qu'on venait de gronder et qui boudait. La seule différence est que je ne boudais pas et que l'on ne m'avait pas grondé. J'étais assise à coté de lui. Nos jambes à quelques centimètres l'une de l'autre. Je m'étais installée en indien et mes mains étaient contre mes chevilles. Je jouais nerveusement avec mes doigts. Je l'écoute parlé et hoche la tête lorsqu'il avoue que nous avions eu un malentendu sur le balcon à Venise.

- J'étais paniquée et je crois que toi aussi alors c'est normal.

Je hausse faiblement les épaules, gardant mon regard vers mes mains et mes chevilles. Je me sentais terriblement mal pour toute l'attitude que j'avais eu envers lui. J'aurais du l'appeler et lui parler. Nous aurions du nous parler et s'expliquer ce qui c'était réellement passé il y a quelques semaines. Je sentais toujours la douceur de ses lèvres contre les miennes et je ne pouvais pas me la sensation de la tête.

- Nous sommes tout un numéro. Dire qu'Andy a dû nous supporter depuis tout ce temps.

J'eus un faible sourire apparaitre sur mes lèvres mais me la mordit en même temps.

- Écoute, peut-être que nous ne savons pas comment gérer tout ca, mais il y a des choses plus grave qui sont arrivées dans nos vies. Est-ce qu'on va laisser tout ca gaché ce que nous voulons vraiment? Dealer avec des imprévus et des choses inconnus c'est un peu notre spécialité non?

Je lève finalement mon regard vers lui.

Oui Amy avait un point, nous ne pouvions pas laisser notre passé dicté notre future. J'aimais Amy et Amy m'aimait, alors qu'est-ce que nous attendions? Nous avions tout deux un passé lourd et nous n'avions aucune idée de ce que l'amour était, mais nous pouvions l'apprendre. C'était beaucoup mieux que de se faire mal et de se cacher ce que nous ressentions. Amy et moi avions toujours été une bonne équipe alors pourquoi pas de se côté là aussi?

- Amy...Je t'aime. Et tu m'aimes...alors qu'est que l'on fait? Qu'est-ce que l'on attend?

J'ai envie de toi. Je te veux. Toi, toi,toi. Toiz vivante et respirant, étendue sous moi un sourire aux lèvres, toi avec les yeux ensomeillé et blotti contre moi alors que le soleil se lève, tout les matins jusqu'à ce que quelqu'un finisse par nous tirer dessus, jusqu'à ce que tout tourne pour le pire, jusqu'à ce que nous en portions les cicatrices. Toi. C'est toi que je veux.

Tout ses mots flottait dans ma tête, en russe. Tout aurait été plus simple si Amy avait été Russe. J'ouvris la bouche et souris timidement, je levais les yeux vers Amy et me rapprochait d'elle.

- Amy...Je vais t'embrasser, alors dis moi si tu n'en a pas envie...

Je posais une main contre son cou et nerveusement attend sa réponse.

Je m'ennuyais tellement de ses yeux bleus. Je m'ennuyais de sa douceur à laquelle il agissait avec moi. Le contact de sa main sur mon cou me donna des frissons. Je m'ennuyais de cette façon d'agir ensemble. Je me rends compte que nous étions déjà bien proche, comme des amoureux, mais seulement que nous ne l'étions pas "officiellement". Je me retiens de soupirer de soulagement lorsqu'il me demanda ce que nous attendions.

- Je n'en sais rien , dis-je avec un petit rire, surement que l'un de nous deux se décide à embrasser l'autre.

Je souris lorsqu'il se rapproche de moi. Je pouvais sentir son souffle contre mon visage. Je sentais également qu'il était nerveux. Il avait un léger tremblement que j'arrivais à sentir. Nikita avait raison. Nous étions tout les deux des êtres brisés par nos passés. Nous avons peur de ce que le futur nous réserve, de ce que l'inconnu nous réserve et de ce que cette relation va nous réserver. Cependant, si je sais bien une chose, c'est que nous sommes forts et qu'ensemble, on ne pourra que réussir à traverser tout cet inconnu qui nous attends. Je ne réponds même pas lorsqu'il me demanda de lui dire si je ne voulais pas qu'il m'embrasse et supprima les quelques centimètres qui nous séparaient l'un de l'autre. Ses lèvres goutaient sucrées. Je n'avais aucune idée pourquoi, mais c'était une sensation agréable. La chaleur de son visage contre le mien me faisait tourner la tête. Je sentis un frisson me parcourir la colonne.  Je voulais pouvoir me retrouver dans ses bras, dormir a ces cotés. Je voulais avoir de longues soirées avec lui a rire et à être bien ensemble. Je voulais pouvoir me blottir contre lui lorsque je faisais des cauchemars. Je le voulais lui.

- Je t'aime Nikita et je ne vais jamais partir.

Je le regarde en me décollant légèrement. Je plonge mes yeux verts dans les siens et je voyais bien au travers de ceux-ci tout ce qu'il voulait me dire mais qu'il ne trouvait pas les mots. Je lui souris et l'embrassa de nouveau.

Je fus surpris qu'Amy franchise les quelques centinètres nous séparant, je laissais échapper un petit son surpris et l'embrassais en retour. Je souris contre les lèvres d'Amy. Moi qui avait la colère dans l'âme, qui était toujours un peu froid. Pour la première fois de ma vie, j'étais heureux, je ne ressentais aucune colère. Je savais que plusieurs curieux nous observaient, mais tout ce dont je me souciais c'était de sentir Amy contre moi. Je posais ma main libre contre sa taille et l'attirais vers moi. Elle se sépara de moi, pour me regarder dans les yeux, son sourire doux. Les mots qui sortirent de la bouche d'Amy firent mon coeur battre contre mes côtes avec intensité. C'était une grosse promesse, mais je lui faisais confiance. Elle m'embrassa de nouveau et je fus pris d'une bouffée d'affection pour elle. J'appuyais mon front contre le sien et souris.

- Ya lyublyu tebya, Malenk'ii Feyerverk. Dis-je doucement en effleurant ses lèvres.

Sur l'un des bancs du gymnase était assis Andy, les bras croisés et le regard attendri.

- Vous en avez mis du temps. Fut tout ce que j'entendis.