My lucky charm (That russian)

Je ne pus m'empêcher de me sentir un peu attaquer par tout ses gens qui marchaient beaucoup trop près de moi. Je restais près d'Andy et Amy, si je les perdais dans la foule, je ne sais pas si je serais en mesure de trouver la patience de retrouver mon chemin. Andy semblait aussi excité qu'un enfant le matin de Noël, il avait déjà voler le bracelet d'une femme qui passait près de nous et la carte de crédit d'un homme qui fouillait dans son sac de magasinage. Cela s'annonçait une bonne soirée pour lui. Je marchais en observant les cracheurs de feu, même s'il y avait beaucoup trop de gens à mon goût, je devais reconnaitre que c'était magnifique et que c'était une excellent moyen de passer incognito. Le chemin vers la résidence des Locarelli fut plus court que je le croyais. La foule sur la pelouse du manoir était habillé au moins dix fois plus luxueusement que la foule que nous avions naviguer sur la place publique. Je vis qu'Amy hésita, elle s'arrêta et contempla le manoir de son enfance. Je la comprenais, si je devais être confronté à la maison de mon enfance, je serais pris entre le besoin de courir pour me sauver ou d'y mettre le feu. J'hésitais avant de poser doucement ma main contre le creux de son dos. Je sentais la chaleur de sa peau sur mes doigts et c'est à peine si j'osais bouger. Elle me sourit et je me détendis. En entrant dans le manoir des Locarelli j'entendis immédiatement la musique et le chaos des milliers conversations. Andy avait les yeux rivés sur les tableaux accrochés au murs, l'air triste comme quelqu'un regarderait un chaton dans la vitrine d'une animalerie. Amy pris une coupe de vin qu'elle but d'un coup, je l'aurais suivis, mais avec ma médication l'alcool n'était pas la meilleure des idées et si je me détestais, je n'étais pas suicidaire. Je suivis Amy dans les escaliers sentant que cet endroit même s'il était beau était comme un piège à rat...on n'en sortait pas vivant. Je vis Andy fixer une fille avec intérêt, comme si elle était une oeuvre d'art. Il ne perdit pas une seconde, vola une coupe de champagne et la pris par la taille et tout deux se dirigèrent vers le bar. Je lui enviais sa facilité à prendre ce qu'il voulait. Amy se retourna pour lui parler et eut l'air perplexe de ne pas le trouver à ses côtés. Je pouvais voir en dessous de son masque le sourire peu impressioné d'Amy lorsqu'elle repéra notre Canadien. Elle se tourna donc vers moi et eut un faible sourire, elle me demanda si j'étais prêt à descendre. Je lui souris et pris sa main dans la mienne.

- Allons-y. Lui dis-je.

Je reconnaissais vaguement la musique qui jouait.

J'eus un frisson lorsque Nikita prit ma main. Ce n'était pas du tout un frisson désagréable et j'essayais de chasser cela de mon esprit. Je ne pouvais pas m'en faire avec des histoires de coeur en ce moment. J'observais les gens dans la foule, au bar et sur le plaché de danse. Il devait y avoir énormément d'agents de mon père et cela me donnait des nausées. Ils étaient si bien camouflé que nous ne pouvons pas savoir qui était qui. J'étais reconnaissante de mon masque puisque cela cachait mon visage et il était difficile de me reconnaitre. Je serra doucement la main de Nikita dans la mienne et me tourna vers lui avec un petit sourire. Je savais qu'il n'avait pas prit ses médicaments.

- Tu tiens le coup?

Je ne voulais pas qui souffre toute la soirée non plus. Je sais que Nikita est quelqu'un de fort et de... orgueilleux, mais il ne devait pas se laisser mourir non plus, surtout que je sais qu'il en serait capable. En arrivant à la hauteur de la piste de danse, le DJ qui était installé plus loin, sur une ballustrade clama que la prochaine chanson était pour tout les couples présents dans la salle.  Tout le monde se mit à applaudir et moi également par pur réflexe. Je tourna la tête et essaya de retrouver Andy pour comprendre ou il était rendu et je le vis monté sur la piste avec la jeune italienne qu'il avait réussi à courtiser. Je rigole et souris en lui faisant un pouce en l'air lorsqu'il nous jeta un regard. Il me mima quelque chose avec ses lèvres. Enfin, je crois qu'il me parlait. je fronce légèrement les sourcils ne comprennant pas son message et me tourne vers Nikita. Il semblait un peu nerveux. Je décide d'enlacer ses doigts avec les miens.

- Tu veux danser?

Je lui demanda avec une pointe d'humour dans ma voix, me rappelant la dernière fois.

C'était une fête comme jamais je n'en avais vu. J'avais infiltré quelque gala auparavant, mais jamais une fête n'avait été aussi vivante. Les masques colorés que portait les gens étaient farfelue et des fois délicat, une femme passa tout près de nous avec un bout de dentelle autour des yeux. J'avais l'impression de ne pas être à ma place, j'étais au moins une demi tête plus grand que la plupart des italiens et mon masque n'était pas très colorés, dans les teintes de gris, bleus et noirs. Un loup pouvait difficilement être jaune à mon avis. Amy me demanda si je tenais le coup, et sincèrement...je me le demandais. Peut-être que j'attirais trop d'attention sur Amy? En plus je n'avais pas encore pris mes médicaments, j'espérais seulement que la soirée ne serait pas trop douloureuse. Je baissais les yeux vers Amy, observant son masque délicat. Je haussais les épaules.

- Pour l'instant. Dis-je avec un sourire en coin.

La musique changea, le rythme ralenti et les gens se colèrent contre leur partenaire, prêt à danser. Le DJ avec un immense sourire dédia la chanson à tout les couples de la pièce. Amy applaudi avec la foule et je fronçais les sourcils. Je reconnaissais la chanson, je l'avais entendu lorsque j'étais enfant. Avant que tout tourne pour le pire. J'eus un vague souvenir, de ma mère et de mon père dansant dans la cuisine, souriant. Les choses avaient terriblement changer. Une vieille chanson d'Elvis si je me rappelais bien. Can't...can't quelque chose. Amy me demanda si j'avais envie de danser. Pour une fois, emporter par l'un de mes seuls souvenirs heureux, je pouvais sincèrement dire oui.

- Avec plaisir. Lui dis-je timidement.

Je passais un bras autour de sa taille, ma main reposant contre le creux de son dos et prenant doucement son autre main dans la mienne. Nous étions très près l'un de l'autre. Je pouvais voir les taches doré cachée dans les yeux verts d'Amy. Je sentais sa poitrine contre la mienne, son souffle contre mon cou et son coeur battre doucement contre le mien. Je me souviens à ce moment du titre précis de la chanson...mon coeur manque un battements et je comprend tout.

La chanson se nommait Can't stop falling in love with you.Doucement je me laissais fredonner les paroles qui me revenais.

Est-ce que j'étais en train de me laisser tomber amoureux d'Amy? L'idée me terrifiais, mais pour une fois...ce n'était pas parce que j'avais peur d'être blessé... Mais parce que j'avais envie de tomber amoureux.

Je fus surprise que Nikita accepte aussi facilement. En le regardant, je voyais bien qu'il en avait envie. Je lui fis un sourire timide et le laissa mettre sa main dans le creux de mon dos. Cette sensation je l'adorais. La douce chaleur de sa main contre moi me faisait fondre. Je me mordis la levre doucement alors que lon de met a danser doucement au rythm de la musique. Je ne connaissais pas la chanson, mais les paroles semblaient me parler. Je me rapproche de Nikita et accote doucement ma tete contre le creux de son cou et ferme les yeux. J'avais l'impression que tout autour de nous allait au ralenti. Je serais restée comme ca toute ma vie. Je me laisse bercer pendant plusieurs minutes ecoutant Nikita chanter les paroles dans mon oreille. Je voulais l'embrasser. Javais besoin de sentir ses levres contre les miennes.

J'enlace mes doigts avec les siens tout le restant de la chanson. En fermant les yeux, je reflechis a tout ce qui cetait passé. Tout les signes qui avait passé devant mes yeux si souvent. Je repensais au fois ou Nikita avait dormit avec moi, au fois ou il me prenait dans ses bras, sa protection excessive. Son besoin de savoir si jallais bien. Puis, j'ai eu les flash de mon passé et de mon pere qui faisait disparaitre ceux que j'aimais. Ceux a qui je tenais, a ma mere a xavier, a mes peu d'amis que javais eu. Je sentis ma gorge se serrer. Je ne pouvais pas. Cetait trop dangereux je, jallais lui faire mal, encore. La chanson allait se terminer et jouvris les yeux en me reculant, troublee. Je me defis et baissa le regard.

- Je.. Je reviens.

Je me detourne pour ne pas faire sortir de larmes et marcha dun pas rapide vers une immense porte qui menait a un corridor. Jallais me mettre a paniquer. L'air ne passait plus dans ma gorge et mes poumons. En disparaissant dans le couloir, quelqu'un me prend la main et me retourne brusquement.

"Qu'est-ce que tu fous ici?!"

Mesdames et messieurs, je vous presente ma soeur Elizabeth. Je soupire sans me defaire de sa poigne.

- Lâche moi Elizabeth. C'est vraiment pas le moment. Pourquoi tu ne vas pas harceler quelqu'un d'autre?

"Non. C'est toi qui va mecouter petite peste. Je t'avais prevenue de ne jamais remettre les pieds ici. Tu n'es plus la bienvenue et tu n'as plus maman pour te proteger.

Elle se mit a serrer sa poigne et je me debats pour me defaire de son emprise. Elle se facha et me gifla.

" qu'est-ce que tu me comprends pas dans. Tu n'es pas la bienvenue! Personne ici et nul part ailleurs veut de toi. Tu n'es qu'un dechet de la societe. Personne ici ne veut de toi. Alors vas ten. "

Je l'entendis vaguement parler que mon "petit copain" avait pitie et je secoua ls tete. Elle devait parler de Nikita, mais il n'etait pas mon copain. Elle me lacha brusquement la main et je la vis disparaitre dans la salle. Je reste quelques secondes planté a regarder le corridor vide et continue mon chemin en essayant de retenir mes larmes. Je finis par trouver un balcon qui montrait le grand canal et la ville allumee et en fete. J'enleve brusquement mon masque en m'assoyant essayant de retenir mes larmes. Je n'y arrive pas cependant et une larme coule sur ma joue. J'entendis des bruits de pas s'approcher de moi et j'essuis la larme dun coup vif en me relevant pour faire dos a la personne. Je detestais que l'on me voit pleurer. Je regarde l'eau illumine par les lumieres , dun bleu et vert tres beau. Evitant le regard de celui derriere moi.

La chanson tirait à sa fin et je tenais Amy tout contre moi, je n’avais plus conscience de ce qui m’entourais, seulement Amy, son odeur, la douceur de sa peau sous mes doigts. Je ne pouvais m’empêcher d’être terrifier d’aimer être si près d’elle. Mes doigts tremblaient quelque peu, mais je devais me rappeler que peut-être…peut-être que cette fois-ci je pouvais me laisser aimer. La chanson se termina et Amy leva les yeux, je vis immédiatement que quelque chose n’allait plus, ses yeux étaient pleins d’eau et même si elle voulait me le cacher, je voyais qu’elle n’était plus du tout dans son assiette. Elle bafouilla une excuse et se recula, j’eu envie de la retenir, garder sa main dans la mienne, mais je la laissais partir, confus et le cœur battant. Elle me laissa seul sur la piste de danse, les gens autour de moi continuait de danser alors que moi je n’arrivais pas à oublier la sensation de la main d’Amy dans la mienne. Je me mordis la lèvre et ferma les yeux. Je vis Andy avec son italienne, son regard sembla inquiet et il posa une main sur l’épaule de sa cavalière et se dirigea vers moi.
- Qu’est-ce que tu as fait? Elle avait l’air de vouloir pleurer. Me dis Andy.
- Je ne sais pas. Dis-je tout bas.
Andy m’observa longuement, posa sa main sur mon épaule, me fit faire demi-tour pour que je fasse face au grande portes de la salle de bal. Il me pointa les portes.
- Alors va la consoler, prince charmant. Me dit Andy et je fronçais les sourcils.
- Ce n’est pas ce que tu crois…
- Non?
Je ne répondis rien. Je soupirais et passais une main dans mes cheveux. Je me dirigeais donc vers les portes de la salle de bal que je poussais, je me glissais dans un corridor désert. Je n’y vis personne, mais je me doutais qu’Amy ne devait pas être loin. Elle ne pourrait sans doute pas se perdre ici, mais moi oui. Je traversais le couloir vers la porte du balcon, Amy était assise toute seule, sur le sol, ses souliers à côtés d’elle avec son masque. Le vent jouait dans ses cheveux et j’hésitais avant de parler. Peut-être qu’elle ne voulait pas de moi ici.
- Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal? Dis-je doucement.
Je ne reçus aucune réponse, je tentais ma chance et décidais de m’asseoir près d’elle et d’enlever mon masque moi aussi.
- Je ne suis pas très bon pour ses choses-là. Dis-je comme excuse.

En m'assoyant sur le sol, j'enlève mes souliers et les déposes à coté de moi avec mon masque. Comme j'étais toute seule, je ramène mes genoux vers moi et accote mon menton sur mes genoux. Pourquoi est-ce que je n'arrivais pas à contrôler mes émotions? Pourquoi est-ce que j'avais si peur? Je repensais à ma conversation avec Andy et je soupire. "Étais-je déjà tombée amoureuse? " Ça me brisait le coeur de ne pas arriver à contrôlé cet émotion.  J'ai toujours eu une vie diffcile, peut-être pas autant que Nikita. Enfin, nous avions eu tout les deux des vies difficiles mais de différentes façons. Je me force pour m'empêcher de le regarder, de fondre en larmes et de me blottir contre lui. Lorsqu'il me demanda si c'était de sa faute. je tourne faiblement la tête ne sachant pas quoi répondre.

- Elle a raison.

C'était la seule chose que j'arrive à dire. J'avais besoin de parler. Je paniquais, je n'arrivais plus a rien contenir en moi. Toute les émotions et le stress des derniers mois avaient le gout de sortir et je devais les laisser aller.

- Elle a raison! Je n'ai pas d'affaire ici je n'aurais jamais du venir et encore moins esperer passer un bon moment je suis la pire personne du monde je narrive jamais a reussir quoi que ce soit tout le monde autour de moi finissent par disparaitre ou ce faire tuer on a juste a penser a xavier sil navait pas été avec moi il ne serait jamais mort je ne cree que des problemes et en plus voila que des sentiments viennent se meler a ca je narrive pas a controler tout ca je suis nulle pour mexprimer et en plus je dois gerer des sentiments je ne sais pas du tout comment faire jai jamais aimé avant jai jamais ete amoureuse et voila que tu arrives et que tout se transforme je ne sais plus comment agir avec toi jai peur de faire quelque chose de mal elle a raison je ne peux pas etre aime je suis trop dangereuse tu as deja failli mourire a cause de moi alors esperer que les  sentiments envers moi soient la meme chose que moi envers toi Andy a raison que  je suis amoureuse mais je narrive pas a comprendre comment je suis supposee agir avec toi et et et   cest vraiment rever je suis nulle et je vais toujours le rester je ne pourrai jamais reussir a controle tout ca jai trop peur omg quesque qui ce passe je ne comprends plus rien jai jai peur et jai...

Je m'arrête soudainement me rendant compte de ce que je venais juste de déballer à Nikita sans m'en rendre compte. Venais-je de tout dire dans un elan de panique causé par la danse et les propos de ma soeur? Je voulais m'enfuir en courant, mais j'étais paralysée. Je n'arrivais plus a penser. Je venais peut-être de tout détruire. J'enfouis mon visage dans mes mains. J'étais rouge et je ne savais plus quoi faire. Je venais de me ridiculisé devant Nikita.

Je fronçais les sourcils confus, de tout ce qu'Amy aurait pu me répondre Elle a raison n'était clairement pas ce à quoi je m'attendais. Et puis d'abord...de qui parlait-elle? Est-ce que quelqu'un lui avait fait du mal? Je fixais l'eau, tentant de comprendre ce que j'avais manqué. Amy se mit soudain à parler, rapidement, la panique de sa voix m'empêchant de tout comprendre, je devais me concentrer sur ce qu'elle disait. Mon coeur se mit à battre très fort contre mes côtes lorsque je compris qu'elle se croyait amoureuse de moi et qu'elle ignorait comment gérer ses sentiments là. Mes mains tremblaient et doucement je levais une main pour la poser contre la joue d'Amy. Je n'avais pas tout compris, mais j'avais compris l'essentiel. J'essayais de calmer le tremblements de mes mains. Je n'arrivais pas à réaliser l'ampleur de ses mots. Amy m'aimait? Je rapprochais mon visage du sien et posais mes lèvres contre les siennes. Ses lèvres étaient douces et goûtaient le champagne qu'elle avait bu. Je mordillais sa lèvre inférieur et senti le rouge me monter au joue. Je me séparais d'elle doucement et laissais retomber mon bras contre moi. En la regardant je su une chose, je ne serais pas capable de voir Amy Williams partir. Je volais un dernier baiser sur ses lèvres et baissais les yeux.
Les sentiments que je ressentais sur la piste de danse s'amplifièrent, je me figeais lentement, je ne savais pas comment gérer ses sentiments. La gorge serré, j'ouvris la bouche pour parler, mais en fut incapable. Si Amy partait parce qu'un jour elle avait peur pour ma vie...je ne savais pas si je serais en mesure de m'en remettre. Je me levais en passant une main dans mes cheveux et me mordis la lèvre. Je devais partir avant de finir blessé, avant que quelqu'un d'autre m'abandonne. J'avais envie d'aimer Amy, mais ma tête me paniquait, les remparts que j'avais établis autour de moi criant que je devais partir, courir.

- Je...je suis désolé. Je n'aurais pas dû...tu as raison...nous sommes trop dangereux pour...pour tout ça. Dis-je.

Je m'éloignais, retournant dans le couloir et sentant tout mon corps trembler je me dirigeais vers la salle de bal. Andy était dans un coin avec une nouvelle italienne, l'embrassant avec un sourire aux lèvres. Je m'assis sur un des divans dans un des coins plus relax de la pièce et fermais les yeux. Est-ce que j'étais prêt à faire confiance à Amy avec mon coeur? Pour une fois j'avais envie de quelqu'un, j'avais envie d'aimer quelqu'un...mais je n'arrivais pas à briser les murs que j'avais mis en place autour de mon coeur.

- Eh...Regarde-moi. Tu tremble Nikita.

Je reconnu la voix d'Andy et serrais les poings pour les empêcher de trembler.

- Tu as raison, je suis amoureux d'Amy et je suis incapable d'arrêter de la repousser, Andy...je ne sais pas aimer et elle finira par partir...si elle part...je n'ai plus rien.

Andy me regarda longuement et s'assis à côté de moi.

- Tu as deux choix. Le premier, tu trouve le courage de t'excuser à Amy et ose lui dire que tu l'aime et le deuxième, tu la regarde partir, maintenant, elle n'attendra pas éternellement.

Je hochais la tête, je commençais à avoir la tête qui tournait et mon ventre brûlait, mais je n'avais pas la force de m'en soucier.

Toute les bonnes choses dans ma vie finissaient par me fuir.

- Pense y. Me dit Andy, je savais qu'il avait raison, mais à travers ma panique rien ne m'apaisais.

Andy fronça les sourcils et m'observa.

- Parlant de ta douce moitié...où est-elle?

Sans doute encore sur le balcon, je murmurais ses mêmes mots en russe à Andy.

J'eus enfin le courage pour lever les yeux vers lui lorsque sa main toucha ma joue. Je ne savais plus comment je devais me sentir. Je venais d'avouer involontairement quelque chose qui était enfoui très profondément en moi et que je venais à peine de comprendre. J'allais ouvrir la bouche pour m'excuser de cette scène, espérant qu'il n'avait absolument rien compris de mon monologue sans fin, mais il me coupa en m'embrassant doucement. Je sentis un feu d'artifices en moi. Sentir ses lèvres contre les miennes avait l'effet d'une drogue sur moi. J'en voulais plus. Je dépose ma main contre la sienne qui est sur ma joue et je ne pu m'empêcher d'esquisser un vague sourire lorsqu'il me mordilla la lèvre. Je sentais son hésitation et son tremblement. Voir ou plutôt sentir Nikita si vulnérable me faisait un effet que je ne pouvais identifier.

Je perdus le peu de sourire et je joie que j'eus pendant ce bref instant. Je sentis un espoir s'envoler très haut au loin alors qu'il se relève en disant qu'il n'aurait pas dû et que c'était trop dangereux. Mon menton se mit à trembler alors que je le regard me tourner le dos et partir, juste comme ça, dans le couloir. Je baisse les yeux vers le sol, vers mes mains tremblantes et je me remis à pleurer. Pourquoi tout ça faisait si mal. Pourquoi avait-il fait ça? Pourquoi m'avait il embrasser avant de s'enfuir parce qu'il ne voulait pas, qu'il ne ressentait pas ce que je ressentais. Je me lève et lança mes souliers par dessus le balcon le plus loin possible. J'étais furieuse et triste à la fois. Plus jamais. Si un jour je réussi à oublier Nikita, je dis bien si, jamais je ne vais aimer quelqu'un. J'avais mal et ça faisait plus mal que de ce faire poignarder et torturer par un fou russe. Je laissa mon masque traîner sur le sol du balcon et prit le chemin du corridor. Au lieu de prendre celui pour me rendre dans la grande salle, je pris un autre couloir et me dirigea vers une sortie. En ouvrant la porte, je sentis l'air frais et le gazon sous mes pieds nus. J'essaye d'essuyer mes larmes sans grandes volontés et marcha jusqu'à l'hôtel. J'aurais dû dire à Andy que je partais, mais je ne voulais pas me retrouver face aux gens. J'étais détruite de l'intérieur et je me sentis si vulnérable. En ouvrant la porte de ma suite d'hôtel, je remarque immédiatement les choses de Nikita qui traînait dans un coin bien empiler. Je du me retenir pour ne pas mettre le feu après. Je vais me changer, enfilant un chandail d'Andy n'ayant pas envie de chercher pour mes choses et sorti une bouteille d'alcool. Je m'asseoir sur mon lit et la vida tranquillement jusqu'à ce que je sombre dans le sommeil

Nous ne restèrent pas très longtemps, je restais silencieux, je n'avais pas envie de devoir traduire mes pensées. Andy chercha avec inquiétude le manoir à la recherche d'Amy, je le suivis comme une ombre. Lorsque nous ne trouvèrent Amy nulle part, Andy soupira et m'observa avec exaspération. Nous finirent par décider de rentrer à l'hôtel. Je me sentais misérables, j'aurais fait n'importe quoi pour avoir une vie normale, un coeur normal. Andy et moi montèrent les escaliers jusqu'à la chambre, je pouvais sentir la douleur de mon ventre grandir à chaque marche, mais je n'en fis rien. La suite était plongé dans le noir et Amy était endormie sur le lit, toute habillée et une bouteille d'alcool vide sur la table de chevet. Je me laissais tomber sur l'un des divans et fermais les yeux prêt à oublier cette soirée. Andy me lança la bouteille de morphine portant mon nom. Je l'attrapais et l'observais.

- Prends les.M'ordonna-t-il.

- Pas ce soir. Marmonnais-je.

Au moins la douleur me distrayais un tant soit peu.

Le lendemain lorsque nous reprirent l'avion, Amy et moi n'échangèrent pas un mot, je lui jetais quelques regards lorsqu'elle ne regardait pas et réalisais que j'avais sans doute gâcher la seule chose qui me restait après avoir perdu mon pays. Andy passa le vol à soupirer et nous regarder, exaspérer, assis entre nous.

Je me réveille le lendemain matin avec le mal de tête le plus horrible que j'ai pu avoir jusqu'à maintenant. En ouvrant les yeux, je vois Adelina à sa place sur mon oreiller. Avoir été complètement sans coeur je l'aurais chassé d'un coup de main mais je me contente de soupirer et de me redresser. La suite était très tranquille. Je voyais Andy et Nikita qui dormait. Nikita semblait en douleur et je compris assez vite qu'il n'avait surement pas prit ses médicaments contre la douleur. Il pouvait avoir une tête de mule quand il le voulait. Je soupire et baisse les yeux. Je ne me sentais pas bien d'être en rogne contre lui. Je l'aimais toujours, autant que je ne l'ai jamais aimé. Je détestais lorsqu'il y avait une tension entre lui et moi. Je voudrais tout effacer et pouvoir me blottir contre lui comme je fais toujours. Je me lève du lit et va dans la salle de bain pour y prendre une douche bien chaude et préparer mes affaires pour notre départ. Ma valise se fit rapidement n'ayant quasiment rien apporté. Lorsque j'eus terminé je remarque que les deux gars étaient debout et avait déjà fait leur valises également.

Je plaignais Andy durant le voyage de retour. Il ne faisait que ce soupirer. Je lui avais demander du regard de s'asseoir au centre dans l'avion. La tension était moins forte s'il était entre nous deux. Tout le long du voyage, je me retiens de jeter un regard vers Nikita. Cela me rendait triste de le regarder sachant que la seule chose à laquelle je pouvais penser est la douceur de ses lèvres lorsqu'il m'embrassait et cela me faisait souffrir de l'intérieur car je pensais ensuite au moment qu'il me laissa en plan après un baiser. En arrivant à Miami, je me défis complètement d'eux et retourna chez moi. Ce n'est que quelques semaines plus tard que je les revis pour la première fois. Enfin, je voyais souvent Andy puisqu'il était un ami très proche et il tentait toujours de me convaincre de parler à Nikita mais je lui répondais constamment que j'avais fais ma part et que c'était évident qu'il ne voulait pas. Il finissait toujours par abandonner. Cependant, je prenais souvent des nouvelles et je savais qu'il allait beaucoup mieux et que sa blessure avait cicatrisé correctement. J'étais très heureuse de savoir qu'il allait bien et qu'il pouvait vivre normalement à nouveau. Je ne l'admettais pas devant Andy, mais Nikita me manquait terriblement. Je regardais toujours mon téléphone pour esperer y voir un appel manqué ou un texto de Nikita mais je n'en voyais jamais.

Une journée, je décide finalement de retourner au travail. Cependant, je n'alla pas en balistique au sous-sol car je savais très bien que j'allais le voir là. Au lieu, je me changea dans les vestiaires et me dirigea vers le gym. J'avais besoin de me défouler et pour une fois, j'allais vraiment frapper.  Je crois avoir passé beaucoup de temps la bas a me défouler sur un dummie. Je finis également par me trouver un partenaire de combat, mais ils étaient tous trop facile a battre. Ça me frustrait. Je finis par soupirer et m'assoir brusquement sur le tapis alors que Ryan Wolfe s'en va en ayant mal partout a cause de moi.

Retourner aux États-Unis était plus dure que je le pensais, je ne m'y sentais pas chez moi. Je n'avais plus de chez moi et en plus je venais sans doute de perdre Amy. Que me restait-il? Je n'en savais absolument rien. Au moins je pouvais dire que j'avais un ami. Andy passait me voir presque tout les jours et me menaçait de dévoiler à Amy que je l'aimais, mais que je n'étais pas assez homme pour y faire face. Je l'ignorait et me contentait de lui faire à manger, au moins s'il mangeait il ne me parlait pas d'Amy. Sans pays, sans amour, sans avenir...je me demandais ce que je deviendrais. Plusieurs fois, je m'étais retourné pour faire un commentaire à Amy, mais je me rappelais à chaque fois qu'elle n'était plus à mes côtés. J'avais écris plusieurs textes à Amy, sans jamais les envoyer. Je travaillais sans rien dire, sans répit, je ne parlais plus ou presque pas. Même Andy ne parvenait pas à me faire parlé. Personne ne voulait de moi en Amérique alors que faisais-je ici?

Horatio avait remarquer que je ne faisais aucun effort pour socialiser avec mes collègues, mais il ne dit rien. Nous ne nous aimions pas beaucoup, mais j'étais reconnaissant qu'il me laisse en paix. Ma blessure avait guéri et m'avait laissé une autre cicatrices, comme si mon corps n'en était pas déjà couvert. J'évitais de la regarder lorsque je me changeais.

Perdre Amy m'avait fait réaliser à quel point je n'avais rien. Je me sentais seul et je m'ennuyais de mon pays.

Andy marchait silencieux à mes côtés, essayant de me convaincre de sortir et d'aller prendre un verre. J'avais envie de laisser mon énergie sortir, j'avais besoin de faire le vide et le meilleur des moyens d'y arriver était de m'épuiser physiquement. Je marchais donc vers les gymnases, mon sac sur l'épaule. Andy me suivis en levant les yeux au ciel, il n'aimait pas se battre. Pour m'être battu quelques fois avec lui, je savais qu'il était fort et qu'il était plus qu'en mesure de se défendre, mais il était désordonné, il n'avait aucune technique. Je poussais les portes du gymnase et me dirigeais vers les vestiaires. Je me changeais rapidement, des joggeurs noirs et un chandail under armour également noir. Je lançais mon sac contre un des bancs en sortant des vestiaires et remarquais qu'Andy n'était nul part en vue et qu'Amy était assise seule au milieu de la pièce.

Je n'avais aucune idée comment cette rencontre irais.

Je ne pourrais pas dire combien de temps j'ai passé au gymnase du laboratoire. J'étais assise, perdue dans mes pensées alors que tout le monde s'activait autour de moi. Je regardais mes pieds sur le tapis, replier en indien contre moi. Je passe machinalement ma main dans mes cheveux pour les enlever de mon visage. J'avais des mèches partout dans mon visage. Je me contente de renifler faiblement et de me relever. J'avais soif, j'avais envie de boire. Je me retourne pour me diriger vers mon sac que j'avais laisser dans les vestiaires. Quelques collègues m'arrêtèrent et me parla. Nous rions pendant quelques secondes puis ils me laissent aller vaquer à mes occupations. Alors que je regarde en direction des vestiaires, je me fige et ralentit ma marche avant de m'arrêter complètement. Je venais de croiser son regard. Ses yeux d'un bleu si brillant. Des yeux qui me faisaient fondre et me rendait si triste à la fois. La première chose que je pensa fut de me jeter dans ses bras, mais je ne pouvais pas. Il ne voulait pas. Il m'avait embrassé puis était parti. Il ne m'aimait pas...

Je me mors l'intérieur de la joue et me décide d'avancer. Je nallais pas m'empêcher d'aller chercher de l'eau dans mon sac, dans le vestiaire parce qu'il était entre la porte et moi. Je devais rester forte et ne pas me laisser rendre faible a cause de tout ca. Meme si la seule chose que je voulais était de pleurer. Je m'avance et sans le regarder, je le contourne et va dans les vestiaires du gym. Je soupire et relache mes poings qui s'étaient serré très fortement en raison de la nervosité de sa proximité. Ce n'était pas de la peur, mais de l'envie et cela me destabilisais. Je me penche vers mon sac pour fouiller dedans et trouver ma bouteille d'eau. Je pris quelques gorgées avant de m'arrêter et de la fixer. Sans me retourner, je savais qu'il était là. Je pouvais toujours savoir s'il était là.

- Qu'est-ce que tu veux?

Je vis bien qu'elle était réticente à être dans la même pièce que moi. Je tentais de cacher le fait que cela me blaissais. Elle n'osa même pas me regarder alors qu'elle passa tout près de moi pour entrer dans les vestiaires. Qu'est-ce que l'on disait à quelqu'un que l'on avait blessé? Je soupirais et fixais le mur blanc devant moi. Je n'avais aucune idée comment régler ce froid entre nous. Je ne savais plus si venir m'entraîner était une si bonne idée. Je n'osais pas me retourner pour la regarder. J'avais envie de crier que je ne voulais pas que les choses se termine de cette manière. Je restais là, immobile comme un mur, incertain de ce que je devais faire. Lorsque la voix d'Amy remplit le silence, je ne fis que tourner la tête. Il me semblait évident que j'étais ici pour m'entraîner. C'était un gymnase...pour quel autre raison serais-je ici.

- J'avais besoin d'évacuer un peu d'énergie. Dis-je tout bas.

C'était quasiment comme me retrouver quelque mois plutôt, alors que moi et Amy nous détestions. Je soupirais, est-ce que notre écart était irréparable?

- Et toi? Osais-je demander.

Ça me tuais, j'avais envie de dire un million de chose à Amy, mais nous étions polis...rien de plus.

Je reste immobile alors qu'il me repond. Je continue de fixer ma bouteille d'eau qui etait a moitiee pleine. Cetait bien logique quil soit la pour sentrainer et ce defouler. Cetait la raison pour laquelle jetais presente aussi. Seulement, je me contente de lui repondre d'un haussement d'epaule. Je n'aimais pas la tension qu'il y avait entre nous. Ca me rendait mal a laise. Je m'aimais pas ca et je navais jamais aimer ca. Je soupire silencieusement et depose ma bouteille dans mon sac. Je me tourne vers lui et le regarde droit dans les yeux, une enorme tristesse a l'interieur de moi.

- pourquoi tu as fais ca? Pourquoi tu m'as embrassé alors que tu ne ressens rien! Je veux dire cest pas sorcier de le dire au lieu de briser l'autre personne comme ca!

Je croise mes bras et me mordis la levre. Il fsllait que je dache pourquoi Nikita avait fsit ca. Je voulais qu'il me le dise une bonne fois pour toute ce quil ressentait vrsiment.

Je me retournais subitement, mais de quoi elle parlait? Tout ce qu'elle disait n'avait aucun sens pour moi. Je fronçais les sourcils confus. Elle semblait blessée et furieuse contre moi. Heureusement que personne ne se trouvait dans les vestiaires, ils n'auraient qu'ajouter à mon malaise. Je sentais la chaleur monter dans mon ventre. Mais que croyait elle que j'avais fait?

- Mais de quoi parle tu? Demandais-je. Tu crois que je ne ressens rien pour toi?

Je ne savais pas pourquoi cela me mettait en colère. Tout le monde me croyait dépourvu d'émotions. Je n'arrivais pas à croire que Amy était de ses gens là.

- Comment ose tu prétendre savoir ce que je ressens? Demandais-je en plissant le nez de dégout.