My lucky charm (That russian)

Je souris à Amy, je m'étais toujours levé très tôt, c'était une habitude que je n'avais pas réussi à changer même si parfois j'aurais aimé dormir plus. Je devais avouer qu'elle avait raison, je me sentais beaucoup mieux, même si je sentais toujours ma blessure. Je hochais la tête doucement, sentant le vent sur ma peau.

- Oui. Dis-je. Je vais bien ce matin.

Si ce n'était pas de l'état dans lequel ses médicaments me mettait, je n'aurais aucun problème à les prendres. Je me rappelais les cauchemars qui avait habités ma nuit et je soupirais. Je détestais me souvenir du sentir exact que j'avais ressenti lorsque ma mère était partie, mais ses médicaments me le rappelait. Je n'aimais pas non plus perdre contrôle de mon corps. Je me rappelais alors dans la brume de la soirée d'hier soir, que quelqu'un m'avait embrassé avant que je ne sois complètement inconscient. Je jetais un regard en billet, je doutais qu'Andy ai décider de m'embrasser, donc ce deviat être Amy. Mais d'un autre côté...je n'étais certain de rien, ce qui était vrai ce mélangeait à ce qui était faux. Je soupirais. Je démelerais tout cela un autre moment. J'observais la ville s'éveiller et pensais qu'Amy avait grandi ici, j'essayais de m'imaginer Amy étant enfant dans les rues et jouant avec ses amis. C'était une vie tellement loin de la mienne. Elle me proposa de visiter la ville puisqu'elle pensais que je n'avais jamais été en Italie.

- Je n'ai jamais été à Venise. Dis-je en souriant. Nuance.

Je remarquais la manière dont elle tenait son bras, doucement je saisit son poignet et observait la coupure qui lui couvrait le bras. J'effleurais de mon pouce sa blessure. Elle avait obtenu cette blessure en raison de Fedorov, j'avais subi sa violence toute mon adolescence et je ne voulais pas qu'Amy goute à cette horreur.

- Il n'aurait pas du te toucher. Dis-je tout bas.

Je fronce les sourcils curieuse lorsque je me rends compte que Nikita m'observe d'un regard... curieux? Je le fixe du regard avec un petit sourire.

- Quoi? Pourquoi tu me regardes comme ça?

Je perds doucement mon sourire lorsqu'il enlève ma main de sur mon bras. Je baisse et détourne faiblement le regard à ses paroles. Oui, je n'aurais pas du recevoir tout cela. Il n'aurait jamais du être en contacte avec moi et il n'aurait jamais du arriver à tirer Nikita dans le ventre à cause de moi. Je me mordis faiblement la lèvre.

- Il n'aurait pas du, mais c'est arrivé et parce que j'ai décidé par moi-même de me rendre là-bas. Personne n'aurait pu y faire quelque chose, y compris toi.

Je met ma main sur la sienne et lève le regard vers lui. Je ne voulais pas qu'il se sente coupable pour quoi que ce soit. Ce n'était pas de sa faute. Je sais que malgré tout mes efforts, il allait toujours se sentir coupable de cet évènement. Je soupire faiblement en lui souriant. Je passe doucement mon pouce sur sa joue.

- Allez, va te changer, on va aller en ville.


Je me lève.

Je n'osais pas lui demander ce qui c'était passé la veille, je ne voulais pas savoir ce que j'avais avouer sous l'emprise de ces médicaments. Je détournais les yeux et soupirais doucement, peut-être qu'Andy avait raison. Amy remarqua inévitablement que je l'avais regarder avec confusion et curiosité.

- Ce n'est rien...Les médicaments, je ne sais plus tellement ce qui c'est passé hier soir.

Je n'aimais pas ce qu'Amy disait, oui j'étais aussi impuissant que les autres face à Fedorov, il m'avait formé connaissait tout mes trucs et toutes mes attaques. Je savais qu'elle avait de bonnes intention, mais elle ne pouvait pas arrêter tout les méchants de ce monde. Je n'avais dit à personne que j'avais été banni de mon pays, que je n'avais aucun espoir de retourner un jour en Russie. Je ne comptais pas le partager avec Amy, il était inutile qu'elle porte cette culpabilité.

- Maintenant il ne reviendra plus, je ne travail plus pour lui. Dis-je en essayant de voir le bon côté des choses, même si j'avais un pincement au coeur en pensant que je ne reverrais jamais mon pays.

Elle effleura ma joue de son pouce et l'espace d'un instant, sur ma langue se trouvait "Je t'aime." mais je me mordis la langue et me forcais à me lever en me tenant contre les barreaux du balcon. Je l'observais entrer dans la suite. Mon coeur martelait contre mes côtes. Je la suivis et me dépêchais de prendre ma valise et de m'enfermer dans la salle de bain pour me changer.

En entrant dans la suite de nouveau, je jette un bref regard à Andy qui dormait encore comme un bébé. J'avais appris au fils des semaines qu'il dormait très dure et que le réveillé était une tâche quasiment impossible. Je fouille dans ma valise pour y trouver quelque chose à mettre. J'opte pour un haut noir et blanc ainsi qu'une paire de short noir.  Je mis à mes pieds des sandales blanches qui s'attache a mes chevilles en montant un petit peu. Je me place devant le petit miroir et décide de laisser mes cheveux détaché après plusieurs essaient de queue de cheval, de chignon et de tresse. J'étais affreusement nulle en coiffure alors je laissais toujours mes cheveux détachés. Je soupire et me regarde dans le miroir. Bon, pourquoi est-ce que je stressais autant à aller en ville avec Nikita.

Je me pencha pour ramasser mon sac alors que la porte de la salle de bain s'ouvra. Je me retourne et lui sourit. J'adorais qu'il aille ses cheveux un peu bouclé, sans gele ni rien. Je mis mon sac sur mon épaule et ouvrit la porte de la suite.

- Après toi.

Je lui souris et nous descendons dans les rues de Venise. En sortant de l'hotel, je pris une bouffée d'air fraiche. J'adorais l'air de l'Italie, c'etait fou. L'ambiance des italiens n'etait pas du tout la meme que celle que l'on retrouvait aux Etats-Unis. Un certain esprit de solidarite existait ici alors qu'en Amerique, cetait tous pour soi. Je tourne la tete vers nikita et lui sourit.

- Si tu as trop mal, tu n'as qu'a le dire, d'accord?

Je ne voulais pas qu'il s'epuise non plus. Il fallait rester prudent, surtout avec son ventre. Un faible vent s'était lever et je le voyais ébouriffée faiblement les cheveux de Nikita. Je ris doucement et me mis en marche. Al ponte antico était a quelques minutes de marche de la grande place principale. Je marche lentement pour ne pas devancer Nikita de trop loin. Il y avait beaucoup de gens, de touristes surtout dans les rues. En arrivant dans la grande place, je me retourne et commence a marcher tranquillement de reculons en regardant l'enorme eglise.

- c'est l'église St-Marc. La place principale s'appelle aussi comme ca. Normalement, l'endroit est innondee par l'eau de la lagune alors on est chanceux quelle ne le soit pas encore.

Je parlais ma vie avec une fougue que je ne reconnaissais pas moi meme. J'etais de tres bonne humeur. Je regsrde Nikita. Je suis certsine qu'on pouvait observer un petillement dans mes yeux. Je lui souris et attrapa sa main. Nous nous mettons a marcher le long du cours d'eau qui traverse la ville au grand complet. Je gambadais quasiment sans lacher la main de Nikita. Je ressemblais a une enfant qui voyais un feu d'artifice pour la premiere fois.  Il y avait tellement de chose a regarder avec le carnaval de venise.

- Dans deux jours, c'est le carnaval qui commence. On va pouvoir assister aux activites sur le Canal Grande ( Le Grand Canal). Ca va etre formidable! Il va y avoir pleins de costumes, d'activite de masques de couleurs! Quand jétais petite, jadorais le mois de janvier a cause de cet evenement. Mais mon pere et ma soeur mempechaient toujours de mettre un costume traditionnel.

Je hausse les epaules a ce souvenir et regarde l'eau qui reflete les batiments de la ville. Le bleu etait vraiment different du bleu que lon retrouvait a Miami. Leau etait d'un bleu turquoise tres delicat. Je souris et regarda autour de nous. Il y avait un jeune homme dans un espace libre sur la rue avec un piano qui jouait une musique.  Je mapproche doucement en fouillant dans mon sac et en sors quelques euros. Je mapproche du garcon et depose les euros dans une boite. Le garcon leve les yeux vers moi et souris.

« merci mademoiselle Locarelli»

Je lui souris et retourna avec Nikita. Tout le monde me connaissais ici. Je regarde Nikita. J'avais l'impression davoir beaucoup trop denergie pour lui. Il me regardait avec un sourire etrange sur les levres.

- Tout va bien?

Je m'aspergeais le visage d'eau pour mettre de l'ordre dans ma tête. Je ne savais pas à quoi jouait mon cerveau, mais je n'aimais pas cela. L'attachement dans notre domaine menait aux pires dangers, à la distraction. Je m'observais dans le miroir et me brossais les dents en évitant de croiser mon regard dans le miroir. Je m'habillais en vitesse, choisissant de mettre des jeans et une chemise blanche. Venise ne semblait pas vraiment l'endroit idéal pour porter du noir. Je roulais mes manches jusqu'à mes coudes et sorti de la salle de bain les pensées un peu plus claires. Amy me sourit lorsque je la rejoignis. Elle ouvrit la porte et je la suivis. Andy était mieux de ne pas détruire la chambre d'hôtel et les peintures étaient mieux d'être toujours sur les murs à mon retour. Une fois dans les rues, je voulais tout regarder. Tout était tellement vivant et coloré, je n'y étais pas habitué. Je rougis lorsque Amy me dit que nous pouvions faire demi tour à n'importe quel moment si j'avais trop mal.

- Je vais bien. Dis-je timidement. J'ai pas mal.

Amy m'entraina dans sa ville natale, avec l'enthousiasme d'une enfant, cela me fit sourire. Elle était tellement joyeuse et ses joues roses étaient particulièrement jolies. Elle pris ma main et me guida sur la place St-Marc, je ne dis rien même si en me tirant par la main, cela étirait un peu mes points de sutures. Je ne voulais pas qu'elle arrête de sourire ainsi. J'haussais les sourcils lorsqu'elle me dit que le Carnaval de Venise prendrait place dans quelques jours. Grandir ici devait être tellement vivant et parfois peut-être chaotique.

- Et qu'est-ce que tu aimes le plus du carnaval? Demandais-je

Si tout le monde semblait connaitre Amy ici, je ne dis rien. Elle parlerait si elle en avait envie. C'était fascinant de voir à quel point elle était différente dans son monde. Je l'observais déposer quelques euros dans la valise ouverte d'un garçon jouant du piano. Je sortais du lot ici, mais je me sentais...étrangement calme. La chaleur était plaisante, pas trop humide ni trop sec. Elle se retourna vers moi en souriant, même si ses yeux semblait m'analyser, cherchant pour de la douleur sur mon visage. Elle me demanda si tout allait bien et je hochais la tête.

- Oui. Tout va bien...c'est...bon de te voir si passionné. Dis-je en haussant les épaules. Quel notre prochain arrêt Oh capitaine, mon capitaine?

Je me mis à réfléchir sur la raison pour laquelle j'aimais tant le carnaval. Il y avait beaucopu de choses que j'appréciais de cet évènement. Il y avait la nourriture, la musique, les couleurs, les touristes émerveillés. J'eus un sourire en coin.

- Ça serait définitivement les costumes traditionnels du carnaval. Je veux dire, il y a tellement de choses formidable durant cette période de l'année et c'est fantastique. Il va falloir que tu goutes aux plats italiens traditionnels. C'est un vrai délice. Et en plus, il y a tellement de magie. De masques et tout autres sortes de choses!

Je continue de parler et de parler, ne regardant plus ou je vais et à force de marcher de reculons, je ne vois pas le trou dans lequel mon pied renfonce et je m'étale de tout mon long sur le sol en lâchant un petit cri. Je me met à rire. J'étais un peu trop de bonne humeur pour avoir mal à ma cheville. Je m'assois en indien en regardant Nikita qui ne semblait pas vraiment si j'avais mal ou si j'étais correcte. Je finis par me relever et époussette mes shorts des granules de roches et de sable.

- Il faut vraiment que j'arrête de parler et que je me concentre ou je marche. Je ne sais pas du tout ce que j'ai aujourd'hui.

Je souris et regarde mes mains. Les paumes étaient rouges, mais je n'avais pas mal. Le choc seulement les avait abîmée. Je devais vraiment devenir énervante à force d'être exitée de la sorte. Je regarde Nikita et souris timidement.

- Je suis contente que tu sois ici. On peu en profiter et profiter du fait que nous sommes tranquilles, pour une fois..

Je regarde vaguement autour et souris. Je lui pris doucement la main et sans le tirer, je marche avec lui jusqu'au pont du Rialto. Un énorme pont qui s'élevait au dessus du Grand Canal.

- Il y a des bancs là-bas et on va pouvoir se reposer un peu.

J'écoutais Amy attentivement alors qu'elle me partageait pourquoi elle aimait tant le carnaval de Venise. J'avais presque l'impression que tout allait bien, que nous n'avions aucun problème nous attendant. Je déboutonnais les deux premiers boutons de ma chemise alors que le soleil de midi nous tapait dessus. Amy était enjouée aujourd'hui, elle semblait bien et c'était un très bon changement comparé à tout ce qui nous était tomber dessus ces derniers temps. Je vis Amy marcher à reculons et perdre l'équilibre. Je n'eus pas même le temps d'étendre un bras pour l'aider qu'Amy s'était déjà affalée sur le sol. J'étais tiraillé entre amusement et inquiétude.

- Tu n'as rien? Demandais-je.

Je l'aurais aider à ce lever si je n'avais pas une blessure par balle qui ne demandait qu'à guérir. Elle riait doucement assise sur le sol. Plusieurs passant passèrent à côté de nous avec de grands sourires. Amy finit par se lever.

- Non... N'arrête pas de parler je t'en prie. J'aime t'écouter. Lui dis-je

Oui Amy avait raison, nous pouvions profiter de ce beau temps et du fait que nous étions ensemble, calme et heureux pour une fois. Je laissais Amy me guider dans la ville, je lui faisais confiance. Lorsque nous trouvèrent finalement des bancs, je ne dis rien, mais je fus heureux de pouvoir m'asseoir. Je fermais les yeux et levais le visage vers le soleil. Peut-être que c'était la chaleur et la paix de ce moment qui me donna le courage de prendre sa main et de poser mes lèvres contre le dos de sa main.

En s'assoyant sur le banc, je rgard derriere nous. La vue du canal etait magnifique. On pouvait voir les gondoles et les bateaux se promener sur celui-ci. Je tourne mon regard vers Nikita et perdu peu a peu mon sourire. Je termine par regarder lanpierre du sol en passant mon pied dessus pour essayer denlever les roches. Je me sentais soudaienement si mal.

- Je suis désolé..

Lui dire que j'etais desole n'allait pas etre suffisant. Je ne pourrais jamais attenuer sa douleur en m'excusanr d'etre une imbecile qui met tout le monde autour d'elle en danger en pres de la mort. Je me mords la levre tout en regardant le sol.

- Je.. Je suis vraiment heureuse que nous sommes ensemble mais.. Je.. Je me sens si mal pour tout ce qui est arrivé. Tout les gens autour de moi finissent par etre blesser ou tuer et.. Surtout ceux que j'aime. Horatio m'a dit pour ta condition... Et jai realiser que je t'ai enlever tout ce que tu voulais. Tu.. Tu voulais tellement retourner en Russie, dans ton pays et je t'ai enlever ca. Je tai enlever ce que tu aimais le plus au monde. Je me sens comme une parfaite imbecile d'etre la a fantasmer sur Venise alors que je.. Je t'empeche de retourner en Russie a cause de choix idiots que jai fais qui a faillit te couter la vie.

Je me leve et me frotte lavant bras et regardant derriere, le canal. L'ambiance etait tombe, mais je ne pouvais plus garder ca pour moi. Ca me faisait trop mal et j'en pouvais plus de garder tout en dedans.

- It's all my fault...

J'ignorais pourquoi elle s'excusais, je cru l'espace d'u. Instant que peut-être j'avais quelque chose qui lui avait déplu. Je l'observais, le regard confus et quelque peu blessé. C'était une trop belle journée , je n'avais pas envie de la gâcher. Je laissais tomber la main d'Amy et posais mes mains sur mes genoux, si elle ne voulait pas que je la touche je ne la mettrait pas dans cette situation. Je fixais le bleu du ciel pour ignorer le sentiment brûlant de réjection que je ressentais.

- Pourquoi t'excuses tu? Demandais-je.

Puis elle se mit à parler, ses mots sortant de sa bouche à une vitesse tel que j'avais à me concentrer pour comprendre chacune de ses phrases. Elle s'excusait pour l'affaire de Fedorov finis-je par comprendre. Je réalisais qu'elle savait aussi que si je mettais les pieds en Russie, un prix était placé sur ma tête. J'aurais vraiment aimé qu'Horatio garde cette information pour lui. Il était inutile de mentir, oui, Amy avait jouer une immense rôle dans se qui m'était arrivé, mais je ne lui en voulait pas et je voulais qu'elle le comprenne.

- Ne t'en fait pas. Dis-je en prenant sa main. Je sais que tu m'as fait beaucoup de mal, mais tu ne le voulais pas. Je ne t'en veux pas.

Je ne pouvais pas expliquer la raison pour laquelle mon coeur s'emballait.

- Toi et moi Amy, nous avons fait des choses horribles, nous sommes des gens qui en savent plus sur le meurtre que sur la famille...mais, nous ne nous ferions jamais volontairement mal. Je ne retournerais pas en Russie et oui, mon pays va me manquer, mais tu m'aurais manquer plus que la Russie.

Je voulais absolument que se soit clair, je n'étais pas fâché contre elle, j'en étais incapable. La haïr était quelque chose que je ne savais pas faire.

- Continue à marcher avec moi?

J'avais l'impression que mes deux pieds étaient coulés dans du béton ( assez hilarant en y pensant). Je me retenais tellement pour ne pas paniquer. Lorsqu'il me prit les mains, j'eus comme une décharge électrique dans mon ventre. Une sensation étrange que je n'avais jamais ressenti depuis quelques semaines. La seule fois ou c'était réellement arrivé, c'était durant notre mission d'infiltration dans un bar. Qui avait très mal terminé sois dit en passant. Je baisse le regard lorsqu'il me dit que je lui avais fait du mal, mais qu'il ne m'en voulait pas. Je ne comprenais jamais pourquoi il n'arrivait pas à m'en vouloir. J'étais une imbécile qui le mettait toujours dans une position de danger et de quasi-mort. Comment pouvait-il ne pas haïr quelqu'un comme moi? Tout le monde y arrivait. Y compris Madison alors.

- Vraiment?

J'étais rendue comme une petite enfant timide qui ne voulait pas se faire gronder. Je tenais ses mains, fermement. Je ne voulais pas les lâchers. J'adorais la chaleur de ses paumes dans les miennes. C'était une sensation agréable. Il était toujours doux avec moi. Je lève les yeux vers lui et plonge mon regard vert dans son regard bleu. Il y avait une étincelle dans ses yeux que je n'avais jamais remarqué. En fait, je crois que je ne l'avais jamais autant regardé dans les yeux qu'en se moment. Je voulais étrangement en savourer chaque moment. Je compris alors, à ce moment précis, tandis que tout autour de nous devenait écho dans ma tête, que je voulais me jeter dans ses bras, me blottir contre lui et l'embrasser.  Je voulais tout de lui. J'adorais passer ma main dans ses cheveux, j'adorais me blottir contre lui pour dormir, j'adorais qu'il vienne me réconforter quand je faisais des cauchemars. J'étais folle de lui.  Je n'avais jamais réalisé tout cela, mais j'étais amoureuse de lui. Il y avait quelque chose que je n'arrive pas à comprendre et c'est l'amour.  Je voulais qu'il mette sa main sur ma nuque et qu'il m'embrasse a pleine bouche. Je voulais tout ce que je ne pouvais pas avoir. Je sentis un frisson me parcourir les bras. POurquoi tout se déclenchait maintenant? Je l'écoute me dire que j'allais lui manquer plus qu'il allait manquer la Russie.  C'était tout de même quelque chose de gros. Je hoche faiblement la tête et lui souris timidement.

- Oui, d'accord.

J'attendis qu'il se releve et nous continuons de marcher sur le bord du grand canal. Il y avait p'eins de petites boutiques, des patisseries, des restaurants avec terrasse. Nous passons devant une vitrine et je m'arrete. Je regarde les enormes cupcake qu'il y avait de presenter. Ils semblaient tellement bon mais tellement cochon.

Je n'étais pas en mesure de détester Amy, je ne possédais pas cette abilité. Je baissais les yeux en souriant et hochais la tête. Elle avait parue surprise que je ne lui en veuille pas, et même moi par moment j'étais surpris, moi qui avait la colère dans l'âme et qui était en colère en permanence...j'étais incapable de lui en vouloir. Je passais une main dans mes cheveux, els défaisant davantage.

- Crois moi Amy, je suis absoluement incapable de te haïr. Tu es spéciale. Lui dis-je

J'attendis patiemment qu'elle prenne une décision, si elle voulait rentrer à l'hôtel je la suivrais, si elle voulait un moment seule je la laisserais, mais je lui donnais tout de même la possibilité de continuer cette journée. Nous nous étions tout les deux blessés, mais c'était dans notre nature. Lorsque Amy accepta de marcher dans la ville avec moi, je lui souris et me levais. Nous marchèrent lelong du canal, même si l'atmosphère avait changé, je me sentais étonnament bien, relax. Je ne savais pas ce que cette ville me faisais, mais cela faisait du bien. Je réalisais à un moment qu'Amy ne me suivait plus, elle était debout devant la vitrine coloré d'une pâtisserie. Je fis demi tour avec un grand sourire et m'approchais d'elle. Je pouvais les cupcakes sur des pieds de verres, ils avaient l'air délicieux, très très sucré, mais excellents. Je pris la main d'Amy et l'entrainait dans la pâtisserie.

- Je ne sais pas pour toi, mais moi j'ai faim. Lui fis-je un clin d'oeil.

J'étais en Italie et c'était la chose la plus proche de vacances que j'avais eu depuis des années. Je mangerais ces immenses cupcakes et personne ne m'en empêcherais.

J'étais perdue dans mes pensées en regardant les cupcakes. Ils étaient si mignons, leur glacage était extraordinaire. On pouviat quasiment y croire que les cupcakes de la vitrine étaient en plastique tellement il semblait irréel de réussir à les décorer de cette facon. Je me mis a me souvenir de lorsque j'étais petite et que je errais dans la ville. Je devais avoir 8 ans? J'étais souvent seule en ville parce que je me sauvais de la maison. Je ne voulais pas y être en même temps de mon père. Alors je réussissais à déjouer leur surveillance pour me sauver en ville. Ma mère paniquait. Elle disait que venise était dangereux pour les petites filles. D'après moi, elle avait simplement peur que je ne revienne pas a cause de mon père. On ne pouvait pas lui en vouloir. Elle faisait tout pour me protéger, mais mon père était plus fort. Je finissais toujours par m'arrêter devant des vitrines de nourriture. Surtout de dessert comme des patisseries. Ma mère finissait toujours par me retrouver debout devant une vitrine face a des cupcakes ou des gâteaux. Elle me grondait et ensuite m'emportait à l'intérieur de la patisserie et m'achetait un petit gâteau. Je souris en me rappelant se souvenir. C'était bien l'un des seuls que je me souvenais de ma mère et qui était heureux. Les autres étaient plutot des cauchemars ou mon père était un vrai monstre. Je chasse rapidement cette pensée pour ne pas retrouver un moral morose.

Je sortie de mes pensées lorsque je sentis Nikita prendre ma main pour m'amener à l'intérieur avec un sourire que je n'avais jamais vu dans son visage auparavant. Ce voyage faisait non seulement du bien pour moi, mais également pour Nikita. Je le remarquais de plus en plus. Normalement, j'aurais été celle qui le traine dans ce cupcake shop. Je ris et le suis. En entrant, tout était d'un blanc/beige. De jolies tables étaient installées dans un style ancien qui donnait beaucoup de cachet à la place. Je regarde les dames qui s'occupaient de la boutique et leur souris. On s'approche de la vitrine intérieur pour choisir nos cupcakes. Sans hésitation, je choisis le mien. Un joli cupcake avec un glacage rouge-rosé et des fraises sur le dessus. J'étais folle des fraises.

- Prenderò quello con le fragole. (Je vais prendre celui aux fraises)

La dame me sourit et me donne le cupcake en question. Je me tourne vers Nikita réalisant qu'il ne parle pas un mot d'italien. Je lui souris et tenta de l'aider, lui disant comment dire quoi en italien. Il se débrouillait bien et les dames trouvaient cela très mignon. L'une d'elle me regarde et nous dit en anglais:

" Vous êtes mignon tout les deux"

Je lève la tête vers Nikita puis vers la dame et souris. Je me sentais rougir légèrement à ses paroles et décida d'aller m'asseoir à la table près de la fenêtre. La rue n'était pas extrêmement passante à cet heure, mais la vue restait belle. En fait, peu importe ou nous étions, la vue allait être belle. Je regarde le cupcake et me senti quasiment mal lorsque j'en pris une bouchée. Il était délicieux.

- Wow, c'est le meilleur cupcake que j'ai mangé de ma vie!

L'intérieur de la pâtisserie était élégant. Tout de beige et de blanc, l'odeur de sucre et de beurre flottait dans l'air. J'observais tout avec intérêt, des petites tables vintages, aux posters vintages des années 50. L'endroit était charmant. J'observais les pâtisseries disposés sur les comptoirs, tout avait l'air bon et je ne m'étais pas nourris adéquatement depuis ma sortie de l'hôpital. Si j'avais pu, j'aurais pris un peu de tout. Je me tournais vers Amy, alors qu'elle s'acheta avec un petit sourire satisfait un cupcake gigantesque aux fraises. Comme je ne parlais pas un mot d'Italien, je restais près d'Amy. Elle m'aida patiemment à commander un cupcake sous le regard amusé des clients et des vendeurs. Mon Italien était sans doute le pire qu'ils avaient entendu, mais la vendeuse me tandis mon cupcake dans une petite boîte aux rubans bleu poudre. Une femme avec un enfant dans les bras s'approcha d'Amy et lui dit en Anglais qu'elle nous trouvait mignons. Ces mots me firent chaud au coeur, mais je n'en avais aucun droit. Je rougis et baissais les yeux. Je laissais Amy choisir une table près d'une des grandes fenêtres. Je secouais la tête amusé lorsqu'elle me dit que son cupcake était le meilleur qu'elle avait manger. J'ouvris ma boîte et en sorti ma pâtisserie. Le cupcake était fait d'une pâte rouge moelleuse et recouvert d'un épais glaçage à la vanille, une cerise sur le dessus.

- Je n'ai rien manger de consistant depuis des jours. Dis-je en prenant une bouchée de mon cupcake.

Je soupirais de bonheur, ce cupcake était réellement parfait. Je pouvais entendre les clients rires et parler joyeusement derrière nous, cet endroit semblait être toujours sous le soleil, heureux.

- J'avais l'habitude de voler la pâtisserie du quartier quand j'étais gamin. Dis-je en secouant la tête.

Lorsque ma mère était partie j'étais devenu un voyou et tout les soirs en revenant de l'école je volais des pâtisseries que je mangeais. Parfois mon père oubliait de faire à manger ou nous n'avions pas d'argent pour manger, donc je volais des zéphyrs et des gâteaux Napoléon...mais mon préférer demeurait la tarte aux cerises.

- Mais ce cupcake vaut tout l'argent du monde. Dis-je avec appétit.

Je regarde Nikita sortir son cupcake de la petite boite. Il était beaucoup moins gros que le mien et il était simple, mais il avait beaucoup de cachet. J'appris au même moment qu'il adorait les cerisex je lui fis un sourire en regardant ses doux yeux bleus. Je continue tranquillement à manger mon cupcake en parlant aisément avec Nikita et en riant de tout et de rien. J'appréciais énormément ce genre de moment avec lui. Ni lui, ni moi ne gardions de distances concernant nos pensées. Je pouvais quasiment tout lui dire, sauf peut-être une petite chose concernant des émotions envers lui. Alors que nous étions assis tranquilles, je tourne la tête vers l'extérieur. Il y avait une petite fille et un petit garcon. Elle avait les cheveux bruns et les yeux verts et le garcon les cheveux noirs et les yeux d'un bleu éclatant. Ils devaient avoir 15 ans?  Je me redresse curieuse de les voirs courir après les gens qui se promène dans la rue.

- Tu as vu ça?

Alors que je montre la scène à Nikita, le garcon se pencha et embrassa la fille. Je reste un peu bouche bée car je ne m'attendais pas du tout à cela. Ils se tournent vers nous au travers de la vitre et ils nous envoient la main. Ils se mettent à courir et on les voit disparaitre. Je fronce légèrement les sourcils et reporte mon regard vers Nikita. Il avait les joues un peu rosé. Dans ma tête, c'était a cause du soleil. Je l'observe avec un petit sourire. Il était mignon comme tout avec les joues rouges. J'adorais le voir détendu comme cela. Je tomba dans mes pensées et revit le geste des deux jeunes dans la rue. L'amour semblait si facile a cet age. Enfin, je ne l'ai jamais vécu l'amour point. Les sentients que je ressentais en ce moment était nouveaux pour moi et je ne savais pas comment les exprimer. Et je ne pouvais pas les avouer à Nikita. Voyons, j'allais avoir l'air d'une cruche plus qu'autre chose.

- Je ne sais pas ca fait combien de temps que nous sommes parti de l'hotel.. On devrait peut-être penser à rentrer avant qu'Andy mette tout en feu et vide tout le buffet. Et il va falloir que je change tes bandages.


Nous nous levons et retournons tranquillement jusqu'à l'hotel. Nous n'étions pas pressés et je le fis passer par d'Autres chemins pour continuer a regarder et découvrir la ville. En arrivant à l'hotel, Andy était évaché sur le divan, comme toujours, mais il semblait fatigué. Il ne fit que pointer le chat de Nikita qui était confortablement couché par terre parmi pleins de vêtements. Je ne fais que rire et va déposer mes affaires. J'en profite pour sortir les bandages et tout ce quil faut pour nettoyer les plaies de Nikita. Je lui fis signe d'aller dans la salle de bain. On allait laisser Andy se reposer de sa journée mouvementé avec Adrenaline.

En terminant de manger, j'observais la rue, les gens se promenait sans presse, parlant une langue que je ne parlais pas. Je me demandais ce que se serait de vivre ici, une vie ici me semblait paisible. J'étais complètement perdu dans mes pensées lorsque la voix d'Amy me ramena dans le présent.

- Qu'est-ce qu'il y a? Demandais-je curieux

Elle me pointait deux adolescents, ils étaient dorés par le soleil et dès l'instant où je posais les yeux sur eux, le garçon pris le menton de la fille et posa ses lèvres contre les siennes. Je haussais les sourcils surpris, je me demandais pourquoi Amy voulait me montrer cela. Je pouvais sentir mes joues brûler et je baissais les yeux. Est-ce qu'elle s'attendait à ce que moi aussi je l'embrasse? Pourtant, ce n'était pas quelque chose que nous faisions, même s'il nous étaient arrivé de succomber. Et si je l'embrassais, tout de suite, maintenant...est-ce que tout changerais entre nous? Mon coeur se mit à battre très fort, voulait-elle que je l'embrasse? Je ne savais plus quoi penser. Elle mentionna Andy et je me rappelais qu'il était dans la chambre d'hôtel et qu'il nous attendait sûrement.

- Oui...oui nous devrions retourner à l'hôtel. Dis-je en hochant la tête.

Nous firent notre chemin vers l'hôtel, lentement sans presse. À l'hôtel nous prirent l'ascenseur puisque je ne me sentais pas en mesure de prendre les escaliers, mon cœur c'était calmé, mais je revoyais toujours ses jeunes italiens qui s'embrassaient. Je leur enviais leur insouciance. Lorsque nous entrèrent finalement dans la chambre d'hôtel, Andy avait l'air d'avoir combattu toute armée affalé sur le divan fatigué alors qu'Adelina ronronnait dans une pile de vêtements qui n'étaient pas là lorsque nous étions partis. Avec la chaleur de la journée j'avais envie d'une douche fraîche. Je donnais une petite tape sur l'épaule d'Andy qui somnolait déjà et me dirigeais vers la salle de bain. Je fermais la porte derrière moi et retirais mon chandail. Lorsque vint le temps de retirer mon bandage, j'éprouvais un peu trop difficulté à mon goût, je fus forcé de sortir et aller voir Amy.

- Je...j'aurais besoin d'aide. Dis-je un peu embarrassé.