My lucky charm (That russian)

Je me suis toujours demandée ce que serait ma vie aujourd’hui si je n’avais pas décidé d’abandonner ma famille en Italie. Connaissant mon passé assez mouvementé en Italie en compagnie de mon père, celui qui se disait fière que sa fille de 8 ans pouvait atteindre une cible, avec une arme a feu, à plus de 200 mètres de distance, j’ai toujours cru que je serais devenue la parfaite petite italienne de la mafia qui tue tout le monde. Au lieu de tenter le coup, j’ai décidé de me sortir de cet enfer et d’aller faire ma vie en Amérique, dans les traces de ma mère, Amélie Williams. Elle était américaine et elle a rencontré mon père dans un voyage d’affaire en Europe. Elle n’a jamais su qui il était vraiment. Du moins, il ne lui a jamais dis. Elle a du le découvrir par elle-même après avoir eu de petites filles. La manière dont elle à découvert le secret de mon père est vraiment vague. Je n’ai jamais su, pour tout dire. Je sais que ma soeur, Elizabeth, est au courant de la façon dont notre mère à découvert la véritable identité de mon père, mais elle n’a jamais voulu m’en dire quoi que ce soit. La relation que deux soeurs ont, normalement, est une relation très familiale : des disputes constantes, mais toujours là pour botter le cul de ceux qui s’en prenne à l’autre.  Des soeurs se volent leur vêtements, se partage leurs secrets, rendent fous leurs parents ensemble. Ma soeur n’était pas du tout du même genre. Elle était très renfermée et jalouse de moi. Elizabeth était très jalouse de la relation que j’avais avec mon père. Selon elle, j’ai toujours été la préférée de notre père parce que j’étais la plus petite. Les innombrables disputes que nous avions eu à ce sujet, si seulement vous saviez. Je n’ai jamais aimé mon père. Et lui m’adorait, et il m’adore toujours aujourd’hui malgré la «trahison» que j’ai fais envers mon pays. Je faisais tout en mon pouvoir pour être transparente, ne pas me faire remarquer et ne pas me faire aimer par mon père, mais peut importe ce que je faisais, peu importe les bêtises que je faisais, il était toujours en train de m’aimer et de me faire pratiquer mes tirs. C’est ça qui rendait ma soeur dingue, j’en suis certaine, mais je n’ai jamais abordé le sujet.

Je ne suis pas aussi forte que je le parais. Je ne l’ai jamais été. C’est simplement un masque que je montre au monde pour ne pas sembler vulnérable. Qui voudrait avoir dans leur vie une jeune adulte de 21 ans qui fait des crises de paniques et qui peut péter les plombs facilement lorsqu’elle est bouleversée? Bon, je mens un peu parce qu’il y a bien une personne qui a voulu de ce genre de personne. Nikita est arrivé dans ma vie assez précipitamment et j’en suis très heureuse. Nous ne sommes pas ensembles. Du moins, je ne crois pas. Notre relation est très étrange.  Je venais à peine d’être engagée dans l’équipe du lieutenant Horatio Caine, au CSI Miami dans la ville de Miami.  J’étais dans l’équipe depuis moins qu’une semaine. On m’avait engagée pour travailler en balistique qui consiste en l’analyse de balles et tout ce qui ce rapporte aux armes à feux. Je suis également la plus jeune de l’équipe. Il est arrivé quelques jours après moi et disons que la situation était tendue. Il n’appréciait pas de travailler en équipe, ne parlait à personne et avait une Bitch face en permanence. Je suis la seule qui s’est directement adressé à lui en lui disant qu’il n’était pas dans l’obligation d’apprécier le travail d’équipe, mais qu’il devait travailler en équipe pour le bien du travail. De puis ce temps, ce qui m’a vraiment surpris, c’est la relation que nous avons développé malgré le fait qu’il est un espion russe, et qu’il était supposé tuer un de mes collègues, et qu’il sait que je suis la fille du parrain de la mafia.  J’ai également eu le droit à une lap dance dans le cadre d’une mission, qui s’était vraiment, mais vraiment mal terminée. C’est ensuite que nous avons noué une amitié avec Andy.  Il est un voleur qui est devenu un informant criminel et que Nikita doit surveiller en tout temps. À force, nous sommes devenu proche, mais ce qui nous a réellement rapproché, c’est lorsque Nikita était sur son lit de mort. Andy avait été un amour malgré mes paniques et les coups que je donnais lorsqu’on essayait de m’empêcher de voir Nikita. C’était intense.  Je crois que ce qui m’a fait le plus mal, hormis Nikita sur un lit d’hopital branché à un moniteur cardiaque, est que mes crises de paniques aient recommencées. J’en faisais depuis l’âge de 14 ans et depuis que j’étais déménagée en Amérique, elles avaient diminuées voir même arrêtées. Je ne voulais pas que Nikita me voit dans cet état alors j’ai fais juré à Andy de ne jamais en parler avec lui.

Ma vie est vraiment compliquée lorsque l’on tente d’y poser un regard critique. À chaque jour, je suis confronté a une situation dangereuse. À chaque jour, je dois mettre ma vie en danger pour le bien du monde. Ça peut sembler banale cette perspective de ma vie, mais le stress immense qui en découle est vraiment différent et l’impact est très présent. Je soupire en fermant mes yeux, la tête accotée contre le hublot de l’avion. J’avais 6 heures de vol à faire pour me rendre jusque dans ma ville natale et quelques heures d’autobus pour y parvenir complètement en plus d’un bateau qui va me faire traverser le lagoon qui sépare la terre ferme à ma petite ville, Venise. Je marche dans l’aréoport, ma petite valise sur roulette qui me suit alors que je la tire. J’entends mes bruits de pas faire des échos très prononcés alors que je ne porte pas de talon hauts. Je suis épuisée de mon vol. J’étais assise à côté d’un enfant qui ne faisait que pleurer. Ses parents ne tentaient absolument rien pour le calmer alors j’ai du oublié d’essayer de dormir. J’avais un mal de tête affreux et les membres endoloris. Je pris un taxi pour me rendre a la station de bus de Milan et de là, je me dirigea tranquillement à Venise.

Je dépose brusquement ma valise sur le plancher alors que je regarde l'énorme chambre d'hotel. Tout était toujours trop chic en italie. Tout ce que je pouvais regarder semblait riche. Je soupire et ouvre d'énormes portent menant a une grande chambre avec un gros lit double. Je m'approche du lit et m'écrase dessus prête à avoir plusieurs heures de sommeil.

Ma vie était devenu un tourbillon qu'il m'était difficile à contrôler et je peinais à m'y habituer. Quelques semaines auparavant, j'avais vu tout mon monde s'écrouler, Amy Williams, avait été rencontrer Fedorov, l'homme pour qui j'avais travaillé depuis l'âge de 17 ans, seule. Je ne sais pas pourquoi elle voulait faire une chose pareille, mais je connaissais Anton Fedorov et je savais que je devais la sortir de là. Entre temps j'avais aussi appris qu'Andy (que j'appelais à contrecoeur mon ami) avait voler mon téléphone et avait permis à Amy d'entrer en communication avec Fedorov, ancien membre de la KGB, et assassin privé du gouvernement russe. C'est en essayant de sauver Amy des griffes de mon supérieur que j'ai reçu un balle dans l'estomac. J'étais habitué de saigner, mais cette fois-ci...j'avais bien failli y rester et je ne le réalisais pas encore. C'était absurde. J'avais été à l'hôpital pour une semaine et demi, j'aurais en principe dû y rester pour un mois...je ne leur ai pas laisser le choix, je me suis sauvé. Ils m'ont retrouver parce qu'évidemment avec une blessure comme celle là, j'étais plus lent qu'à l'habituel. Je du donc accepter qu'une infirmière vienne tout les deux jours veiller à mes blessures. Horatio avait trouver son chemin jusqu'à moi lui aussi. Je savais que j'étais un traitre pour mon pays, que j'étais désormais banni de mon pays, je ne rentrerais plus jamais en Russie, mais je ne m'attendais pas à ce qu'Horatio sache qui j'étais. Il n'avait que fait glisser mon dossier militaire sur la petite table de cuisine de mon appartement et je l'avais fixé, curieux.

- Tu crois que je n'ai pas de contact en Russie? J'ai fais mes recherches fiston.
- Très tard. Murmurais-je.

J'avais donc confier à Horatio ce que Fedorov faisait en Amérique et pourquoi Alexei Vassily s'était soudainement évaporé de prison. Avec cette information, j'espérais qu'il soit en mesure d'arrêter Fedorov et Vassily, ou tout du moins qu'il expose au monde entier ce que Anton Fedorov était vraiment. J'étais donc depuis sous protection des témoins...même si j'étais plus qu'en mesure de prendre soins de moi même. J'assurais mes propres arrières depuis que j'avais 7 ans. J'avais signer une entente avec le C.I.A et le C.S.I, en acceptant d'être sous leur supervision, je pourrais travailler pour eux. En échange je portais un mince bracelet métallique capturant mes moindres faits et gestes.

Je soupirais, on s'attendait à ce que je reste enfermés entre ses quatre murs pour un mois de plus...je venais de passer une semaine dans mon appartement et j'aurais volontairement ouvert la fenêtre pour me jeter du septième étage plutôt que d'observer la peinture défraichi de mes murs. L'infirmière Madge, qui venait tout les jours avait 67 ans et était dans l'impression que je devais rencontrer sa fille Rosie et elle essayait par tout les moyens de me nourrir pour que je ne me laisse pas mourir de faim. Adelina la détestait, lorsque l'infirmière venait, je ne parlais que le russe puisque qu'elle ne comprenait rien et lorsque je n'avais pas faim, je jetais mon assiette contre le mur. Elle m'avait chicané comme un enfant lorsqu'elle m'avait vu essayer de faire des push up. Je n'en pouvais plus j'avais besoin d'air et de solitude! Je regardais l'heure sur mon téléphone et soupirais. J'appelais Amy puisque j'avais besoin de compagnie pour maugréer et chiâler avec moi. Je fus déçu de constater qu'elle ne décrocha pas. J'appelais donc Andy puisquemê,e s'il n'était pas Amy il...pouvait être agréable. Parfois. Il bailla à la place de répondre au téléphone comme une personne normale.

- ?...Je te dérange peut-être? Demandais-je

-...Sa dépend. Me répondit-il.

- Tiens moi compagnie avant que je n'assassine mon infirmière. Demandais-je

- Non... Ne tue personne pendant qu'Amy est en Italie.

Mon cerveau eut un court circuit en entendant ses mots, A,y en Italie? Et seule? N'apprendrait-elle jamais? Je grognais d'ennui et fixait le mur avec frustration. Je n'aimais pas ne pas pouvoir protéger Amy. Andy était sous l'illusion étrange que j'avais des sentiments pour elle...et je crois qu'il a raison, même si je ne lui dirais jamais.

- En Italie tu dis? Demandais-je

- Elle est partie hier.

- Pourquoi elle ne m'a rien dit? Dis-je en essayant de ne pas avoir l'air trop blessé.

- Parce que tu es comme une maman ours, tu aurais fait une scène...et tu es blessé.

- Je ne suis pas blessé, c'est une égratignure.

Je raccrochais avant même qu'Andy ne réponde. Je me levais de mon divan en serrant les dents. Mes points de sutures brûlants. Je décidais de me sauver avant que Madge ne se pointe. Elle insistait pour que je prenne de la morphine...je ne les prenais jamais, j'aimais mieux souffrir que d'être rendu débile à cause de la médication. Je fourrais tout de même la bouteille de médication dans ma poche de veste. J'aimais avoir le contrôle de mon corps. je remplis une valise à la hâte et pris Adelina que j'installais dans ma veste et me trainais hors de chez moi. Je mis tout dans ma voiture et déposais Adelina sur le siège passager. Je conduis lentement, chaque courbe me faisant gémir de douleur, personne ne devait savoir que j'étais aussi mal en point. Je me garais très très lentement et me trainais jusqu'a la porte de l'appartement d'Andy. Il ouvrit la porte avant même que je ne frappe à la porte.

- Beaucoup trop de marches. Dis-je en grinçant des dents.

Je m'appuyais sur le chambranle en me prenant le ventre, mes jambes voulaient s'écrouler sous moi. Je ne montrerais pas ce genre de faiblesse à Andy. Je suis un homme, je vivrais.

- ...Tu es affreusement pâle. Tu veux entrer? Dormir? Prendre tes médicaments? Je dis ça en passant. Andy haussa les épaules.

Je secouais la tête, non.

- Écoute moi. Dis-je le souffle court. J'ai un plan.

- Un plan pour quoi?

- Ramener Amy ici.

- ...Et tu ose me dire que tu ne ressens rien pour elle?

Je fronçais les sourcils et évitait son regard.

- Arrête, tu me déconcentre. Mon plan; j'enlève cette chose que tu as à la cheville et celle que j'ai au poignet et nous prenons l'avion pour l'Italie.

Andy m'observa un long moment. J'attendis, pas très patiemment, essayant de mon mieux de ne pas gémir de douleur et glisser le long du mur.

- Tu veux que moi, qui ne peut pas même traverser la frontière pour aller au Canada, mon pays sois dites en passant, prenne l'avion pour l'Italie avec toi?

Andy resta silencieux et je soupirais, bon alors j'irais seul.

- Fuck yes, quand est-ce que l'on pars? Sourit Andy.

Il me donna un câlin et je gémis pathétiquement lorsqu'il me serra trop fort. Ma tête tournais et je sentais ma nausée s'intensifier.

- Et...ton chat? Demanda Andy en me poussant dans son appartement et je manquais m'écraser sur le sol.

- Elle vient aussi.

Andy m'observa alors que je me laissais tomber sur son divan, faisant attention au chat dans ma veste et fermais les yeux en posant une main tremblante contre mon ventre.

- Tu n'as pas pris tes médicaments...non? Demanda Andy.

- Non. Répondis-je.

Andy alla chercher une petite boite d'outil et me la lança sur le ventre. J'eus envie de vomir, mais je ne dis rien. Je ne prendrais pas ses stupides pilules. Je me forçais dans une position presque verticale et soupirais en pointant le pied d'Andy.

- Place ton pied sur ma cuisse. Demandais-je.

- Est-ce que tu flirt avec moi? Demanda Andy en souriant.

Je pris son genoux et forçais son pied sur ma cuisse en le faisant tomber.

- Non. Répondis-je. Suka.

- Tu m'as traiter de quoi? S'insulta Andy.

- C'est un compliment. Dis-je en ouvrant le bracelet d'Andy.

- Venant de toi...sans doute.

Descendre les onze étages de l'appartement d'Andy fut un supplice, je le laissais conduire ma voiture et flattais Adelina doucement qui ronronnait contre mon cou. Nous achetèrent des billets d'avion et si on me jetades regards inquiets alors que je marchais plié en deux, me tenant le ventre, ma vision s'obscurcissant sur les bords. Une fois dans l'avion pourtant, je me laissais prendre à manger pour oublier la douleur. On tenta de m'enlever Adelina lorsque l'on remarqua que j'avais un chat dans l'avion, mais en voyant mon état on n'insista pas.

Lorsque je pus finalement mettre les pieds en Italie tout se dont j'étais conscient était la douleur qui m'englobbais. Andy me donna u petit coup sur l'épaule et me montra son téléphone.

- Amy demeure à l'hôtel Al Ponte Antico. M'appris-il. J'ai retracer les signales de son téléphone.

Je laissais Andy me guider, parce que ...je commençais sérieusement à considérer la morphine dans ma poche. Je devais avoir aggraver mes points de suture. Je fus conduis dans un ascenseur et je ne fus conscient de rien d'autre sauf de me trouver dans une suite qui ne m'appartenais pas et qui sentait tout comme Amy. Lorsque je reconnu sa valise, je devinais que Andy nous avais conduis droit dans la suite d'Amy. Sauf qu'elle n'y était pas. Et à ce moment là...je perdis connaissance. La fatigue et la douleur gagnant pour cette fois.

Le lendemain de mon arrivée, après avoir dormis un bon 12 heures si ce n'etait pas plus, je m'étais reveillée en entendant cogner a ma porte. Je leve la tete, les cheveux dans le visage et regarde l'heure sur le cadran. Il etait a peine 9 heures. Je doupire et reussi a m'extirper de mon lit. Enfait, je me suis laissee glisser en bas de mon lit. Mon ventre me faisait encore mal, mais la douleur netait la que tres recemment. Je me traine jusqua la porte de ma chambre et en l'ouvrant, je vois un chariot pleins de patisserie. J'eus un sourire en voyant lenorme chariot.

« gracieusete de la maison mademoiselle Locarelli. »

Je souris au jeune homme devant moi. Il devait avoir a peine 16 ans et il travaillait au service au chambre. Je lui donna quelques euros que je du lui forcer a prendre et croisa les bras en regardant l'enorme chariot. J'avais oublié qu'etre une Locarelli a Venise changeait beaucoup de chose. Je me pris un croissant et alla mecraser sur le divan en prenant le magasine Vogue Italia qui trainait et commenca a manger en tournant les pages sans vraiment les regarder. Je tourne la tete lorsque j'entends mon telephone sonner. Je tends ma main et regarde qui m'appelait. Je le depose sur le divan en le metant sur vibrateur. Je n'avais rien dis a Nikita car il maurait jamais laissee partir seule et il etait trop blesser. Cetait a peine sil etait capable de boire un verre deau sans avoir mal. Pour ma part, on voyais toujours mes coupures, mais cetait quasiment tout disparu. Je ferme les yeux en finissant mon croissant.

- Non je ne le dirai pas a Nikita! S'il le sait, tu sais tres bien quil va vouloir venir.

« so je vais faire la gardienne dun blesser qui ne veut sbsolument rien savoir? »


J'eus un sourire en repensant cette discution avec Andy la journee que javais decide de partir. Je ne lui avais pas fait promette de ne riend dire a Nolita puisqu'il allait lui dire de toute facon. Je soupire en pensant a Nikita qui allait capoter en sachNt que je suis partie sans lui. Durtout que je ne sais pas quand jallais revenir. Je me leve et va dans la ou il y a mon lit pour y sortir un one piece short blanc en mousseline. Il etai tres leger donc ca semblait plus une robe qu'autre chose. Je me change, pris mes lunettes de soleil et sortie de ma suite d'hotel laissant le chariot de patisserie en plein milieu. Oui jetais bordelique et OUI je massume entierement. Je me promene sur la grande place avant que leau vienne remplir et que lon doivent installer des balludtrade pour marcher dessus.

La journee etait chaude. Je marche pendant plusieurs heures, reprenant contacte avec l'air Italien. Ca me manquait, énormément. Javais passe une majeure partie de ma vie ici alors. Je flane devant des boutiques italiennes et regarde les locaux se preparer pour le carnaval de venise qui avait lieu dans quelques jours. Tout le monde etait febrile et je les comprenais. Cetait le plus gros evenement de la ville et cetait magique. Je decide finalement de retourner a ma suite lorsque je vis le coucher de soleil au loin. Je marche lentement, sans presse. Je tombe sur des chiens errants, parxe qu'il y en a beaucoup en italie, et sur des boutiques de mode. Je souris me disant qu'Andy adorerait cela. Je finis par arriver a mon hotel. Je monte a letage et ouvrit ma porte. Je me fige en voyant une boule de poils sur me chariot de patisserie. Je laisse tomber mon sac a lentrer et referme la porte doucement sans faire de bruit. Je pris une respiration. Non. Ils ne pouvaient pas. J'allais les detruires. Je marche pour arriver dans le genre de grand salon et vit Andy evache sur celui ci en train de mangee des croissants et Nikita mort sur le lit.

-REALLY?!

Je fus réveiller brusquement par la voix familière d'Amy. Tout avait été tellement paisible et confortable, chaud. Andy m'avait aider à me lever après que j'ai repris connaissance et m'avait laisser dormir. Il y avait trop longtemps que je n'avais pas dormi sans la douleur de mes blessures pour me tenir debout. Je ne savais pas depuis combien de temps je dormais, tout ce que je savais c'était que mon ventre ne brûlait plus et que j'aurais à changer mes bandages. Lorsque j'avais entendu la voix d'Amy je m'étais redressé vivement, oubliant l'espace d'un instant que j'étais blessé. Je gémis doucement et me laissais retomber sur le lit. Apparemment durant mon sommeil, Andy et Adelina c'étaient servit dans les pâtisseries.

- Bonjour Amy...ou bonsoir. La salua Andy. Croissant?Demanda-t-il.

Je me doutais qu'elle ne serait pas heureuse de me voir. Lentement, je me tournais sur le côté et mis mes pieds sur le sol. Avec effort je me levais et m'appuyais contre le mur. Apparemment même si j'avais dormi, mon corps protestait encore. Je pris une danoise sur le chariot de pâtisserie et observait la chambre. Je n'avais remarqué presque rien en entrant ici. C'était juste assez luxueux pour être confortable. Tout était bourgogne et blanc, de jolies toiles abstraites accrochées aux murs, je devrais sans doute empêché Andy de les décrocher.

- C'est un bel hôtel. Dis-je.

Je savais qu'Amy attendait des explications, mais elle savait trop bien ce qui m'avait mené ici. Adelina se frottait contre ses jambes et s'avança pour me licher les orteils. Je me serais penché pour la prendre si cela ne voulait pas dire que j'allais m'écraser en pleine figure.

- Ne soit pas fâché. Dis-je doucement. S'il te plait.

- Oh arrête! Elle est ravie de nous voir! Sourit Andy

...Je n'aurais pas choisit ses mots là. Je savais que m'aventurer ici était dangereux, surtout que je n'étais pas aussi alerte et fort que d'habitude. J'étais venu tout de même.

Je soupira en voyant Nikita tenter de se lever. Ce n'etait pas un soupir faché. Cetait plutot un soupir exasperer. Je sais qu'il voulait que je sois sans danger, surtout ici, mais je n'avais pas besoin de protection et Nikita n'allait pas en fournir de toute facon. Je leve les yeux au ciel lorsqu'andy moffrit un croissant.

- Tetais supposer garder ta bouche fermer. Et enleve tes pieds de la table basse!

Je jette un regard a Nikita qui s'approche faiblement en me suppliant de ne pas être facher. Je me mords la levre me faisant legerement mal en raison de ma blessure ou plutot de la coupure a ce niveau mais chassa se mal. Je navais pas a me plaindre. Je m'approche de Nikita pour lui offrir un calin. Je le serra doucement pour ne pas qu'il ait mal et ensuitee je le soutiens pour l'aider a marcher jusque sur le sofa.

- Voyons, je ne suis pas fachee. Mais tu etais supposer te reposer et rester tranquille!

Je laide a contourner celui ci et des quil fut installe, sans dire un mot, je me dirige vers son sac et en sors la medication aka la morphine qu'il ne prenait pas parce quil avait un trop gros ego. Je me met face a lui en lui fourrant les pillules dans les mains.

- tu les prends ou je te force a les prendre.

Je netais pas fachee. Dune facon, jetais meme heureuse qu'ils soient ici. Je me sentais soudainement moins seule dans cette enorme suite. Ils etaient mes meilleurs amis et je ne pouvais pas leur en vouloir. Bon peut etre un peu, mais je ne pouvais pas leur en vouloir quand meme. Je m'assesois a cote de Nikita.

- qu'est-ce que vous faites ici?

Andy se renfonça dans les coussins et continua de manger en évitant le regard d'Amy. Donc tout le monde était au courant de ce voyage sauf moi? Et personne n'était supposé me mettre au courant. Je soupirais et secouais la tête lentement. Même si Andy avait l'air coupable, je voyais très bien le sourire d'Andy. Il ne baissa pourtant pas ses pieds, les laissant sur la table basse. Amy se tourna vers moi et doucement me pris dans ses bras. J'enroulais mes bras autour d'elle et la laissait me conduire jusqu'au divan.

- Je n'en pouvais plus de ne rien faire. Dis-je en soupirant.

Adelina sauta sur mes genoux et appuya sa tête contre ma hanche en miaulant. Je la flattais doucement observant Amy fouiller ma valise. Je me doutais qu'elle cherchait ma médication que j'avais pris soin de fourrer dans le fond de ma valise. Je détestais prendre ses médicaments, j'avais des fourmis dans les jambes et dans les mains, je voyais les couleurs différemment, j'étais étourdi et confus à propos de tout, mes mans tremblaient et je ne pouvais pas me tenir debout. J'avais décider dès l'instant ou j'avais pris ses médicaments que je n'en prendrais plus jamais. Amy me déposa la bouteille de morphine dans les mains et me regarda avec sévérité.

- Non. Dis-je en déposant la bouteille sur la table basse en serrant les dents puisque me pencher tirait sur mes points de sutures.

- Ne soit pas un enfant Nikita. Andy leva les yeux au ciel.

Je ne les regardais pas, ils ne savaient pas ce que ses médicaments me faisait. Je me concentrais sur les bruits qui venait de la rue et sur la fourrure d'Adelina sous mes doigts, je n'avais pas envie de me battre avec eux. Amy s'assis à côté de moi et Andy termina l'assiette de pâtisserie alors que j'avais pris une boucher de la mienne et l'avait jeter. Amy de toute évidence voulut savoir ce que nous faisions là.

- Eh bien...nous sommes ici pour être tes gardes du corps...comme d'habitude. Lui dis Andy comme si c'était tout à fait normal de prendre l'avion pour l'Italie dans le but de protéger quelqu'un.

J'avais envi de frapper Nikita et de lui dire qu'il souffrait et qu'il devait prendre cette médication. Je l'observe deposer la bouteille sur la table basse et soupire silencieusement. Il avait une tete dure. Ca se voyait qu'il avait mal. Ne pas prendre cette medication allait l'empecher de guerir plus rapidement. Il allait ressembler a ca encore longtemps et il ne semblait pas vraiment le comprendre. Je jette un regard vers Andy qui le traita d'enfant et souris.

- J'espere que tu es au courant que tu cas rester comme ca longtemps si tu prends pas ta morphine.

Je reprends la bouteille et prend deux comprimes dans mes mains.

- Ouvre la bouche Nikita.

Je le force a prendre les comprimés. De toute facon, il ne pouvait pas se defendre. Je l'empeche de se debattre et termine assise en califourchons, la main sur sa bouffe alors que je m'assure qu'il avait les comprimés. Lorsque cest fait, je le regarde et souris.

- Ce n'etait pas si pire.

Je rigole et me rasseois a cote de lui laissant mes jambes sur les siennes. Je tourne ensuite ma tete vers Andy lorsqu'il me dit la raison pour laquelle ils etaient dans ma chambre d'hotel. Des gardes du corps? Je n'avais pas besoin de garde du corps. J'etais a Venise. La seule menace possible etait mon pere et je ne sais meme pas s'il est present. Il devait etre en voyage d'affaire comme d'habitude. Je soupire et tends la main pour prendre un biscuit au pepite de chocolat sur une des assietes laissee sur la table.

- Je ne vois pas pourquoi j'aurais besoin de gardes du corps. Surtout si l'un d'eux est invalide.

Je savais qu'Amy avait raison, si je ne prenais pas ses médicaments je ne guérirais jamais correctement. On m'avait appris toute ma vie à endurer la douleur et c'est ce que j'avais fais, j'arrivais généralement à endurer la douleur et dormir jusqu'à ce que je me porte mieux. J'avais l'habitude d'être seul, de devoir m'occuper de moi-même, mais cette fois-ci Amy et Andy étaient là et pour la première fois de ma vie j'avais passé un peu trop près de la mort. Peut-être que pour une fois je n'avais pas à être fort. Amy me demanda d'ouvrir la bouche et je fronçais les sourcils, elle ne pensait pas me forcer à avaler ces choses?

- Ne t'approche pas de moi. L'avertis-je.

Mon avertissement lui passa dix pied au dessus de la tête alors qu'elle s'installa confortablement sur mes cuisses. Je lui jetais un regard suppliant, ses médicaments me rendait idiot et me faisait ressentir des choses que j'aurais mieux aimé oublier. J'oubliais ce qui était vrai et ce qui ne l'était pas. J'aurais voulu rester moi pour la soirée. Amy força ma bouche à s'ouvrir et mon premier instinct fut de mordre ses doigts, mais en voyant le regard sévère d'Andy je me contentais de grogner et d'avaler difficilement les médicaments qu'elle força dans ma gorge. Elle sembla satisfaite et s'assit sur le divan, ses jambes contre mes cuisses.

- Je suppose qu'un verre d'eau c'est trop demandé. Dis-je la voix rauque.

Andy se leva et m'en apporta un que je bus d'un coup sec. Le froid m'engourdi la gorge et je soupirais. Je levais les yeux au ciel, oui j'étais invalide, mais je voulais tout de même la voir pour avoir la preuve qu'elle se portait bien. Je savais que l'Italie n'était pas un paradis pour Amy.

- Je voulais savoir que tu te portais bien et être ton support moral si tu en as besoin, n'écoute pas les conneries d'Andy. Dis-je en passant une main sur ma nuque.

Je devrais sans doute les avertir que je ne serais pas vraiment celui qu'ils connaissaient sous cette forte médication.

- Je...je dois vous dire que ces médicaments font de moi un parfait imbécile. Dis-je tout bas. Je n'aime pas comment ils me font sentir.

Je souris alors qu'il demande un verre d'eau. Je laisse Andy s'occuper de cette partie. J'avais marché toute la journée alors j'étais épuisée et voulais seulement m'écrasée sur le divan en mangeant. J'avais oublié de manger durant la journée tellement j'étais hypnotisée d'être revenue en Italie. L'architecture y était tellement différente de celle à Miami et disons que ca me plaisait l'effet vieillo de la ville. Je dépose ma tête sur le divan et ferme les yeux. J'écoute Nikita me parler.

- Mon support moral? C'est gentil. Je laissa un temps. Disons que j'avais besoin de vacances de tout ce qui c'est passé et de F...

Je soupire silencieusement en pensant aux dernières semaines à Miami. Les horreurs que nous avions vécus tout les trois. Je n'arrivais même pas a prononcer le nom de Federov à voix haute. Je faisais d'affreux cauchemards de cette journée là. Et lorsque je me réveillais en sursaut, j'avais autant mal que la première fois. Nikita était certain qu'il allait me perdre s'il ne détruisait pas Federov. Enfait, c'est moi qui allait le perdre. Et disons que j'avais passé très proche de le perdre. J'ai eu peur, très peur. Mais ça, voyez-vous, il ne le saura pas. Andy avait été témoin de cette peur, mais je ne sais pas comment Nikita réagierait s'il s'avait tout ce qui c'était passé le temps qu'il était dans cette salle d'opération et endormi par la morphne dans sa chambre. Je me redresse et regarde Nikita curieuse. Imbécile?

- Alors comme ça prendre des médicaments à se rend.... différent? Je ne dirais peut-être pas imbécile cependant.

Je lui souris et dépose ma main sur son bras, chaleureusement en donnant une légère pression.

- Nikita, on est la et on va prendre soin de toi. Promet moi que tu vas prendre ta médication et que je ne vais pas devoir me battre avec toi à chaque fois.

Je pouvais déjà sentir des picotements dans mes doigts. Bientôt je ne pourrais même pas me tenir dans une position verticale sans risquer me tuer. J'avais la tête qui tournais légèrement et je du me fermer les yeux quelques secondes pour que tout cesse de tourner. Je sentis la main d'Amy sur mon bras et j'essayais de me concentrer sur son visage parce j'étais étourdis et que j'avais un peu la nausée.

- Pardon? Demandais-je lentement incertain de ce qu'elle avait dit.

Puis je compris qu'elle m'assurait qu'Andy et elle prendrait soin de moi. Elle me demandait aussi de prendre mes médicaments sans rechigner. Je haussais les épaules. Lorsque tout arrêterais de tourner peut-être. Je glissais le long du divan et plaçais ma main contre mes yeux la lumière m'agressait.

- Tout ce que tu veux. Dis-je.

Cette soirée allait être pénible. Je marmonnais les paroles d'une vieille chanson que je connaissais, avant que ma mère ne parte, elle la chantait toujours, en cuisinant, en faisant le ménage, pour me consoler, elle la chantait toujours. Je soupirais et réalisais que je devrais changer mes bandages. Je restais là où j'étais, incapable de bouger sans être étourdi.

- J'ai la tête qui tourne. Murmurais-je

J'observe Nikita. ca se voyait très bien qu'il n'allait plus aussi bien. Il semblait se calmer, surement a cause de la morphine. Je souris et passe doucement ma main dans ses cheveux.

- Est-ce que tu es étourdis, Nikita?

Je fis signe à Andy d'aller chercher des bandages pour changer ceux que Nikita avait sur lui. Entre le vol d'Avion, le voyage d'autobus et leur journée à rester écrasé, et Nikita à dormir, j'étais pas mal certaine que Nikita n'avait pas eu le temps de changer les banages et Andy n'Avait evidemment pas penser à le faire. Je me sentais comme une adulte avec deux enfants dont il fallait que je m'occupe. Je demande à Nikita de lever ses bras pour que je puisse lui enlever son chandail. Je lui retire et regarde le bandage imbibé de sang. Je soupire et jette un regard à Nikita.

- Il faut vraiment que tu arrêtes de bouger et que tu restes couchés.

Je tends la main vers Andy qui me donnent les bandages et l'alcool pour tout stéréliser et nettoyer ses points de sutures. Avec la morphine, Nikita était docile. Je commence a enlever les bandages en essayant de penser à autres chose, me levant quasiment le coeur. Je jette le bandage usé dans un sac poubelle qu'Andy avait pensé d'Apporter avec les nouveaux bandages et verse de l'Alcool sur une débarbouillette avant de tamponner le ventre de Nikita.

- Madge va capoter quand elle va voir que tu n'es plus là.

J'avais l'étrange impression d'être dans les vapes, mon corps ne m'obéissait plus. Je vacillais même assis, je voulais me redresser, mais je n'arrivais pas à bouger sans manquer glisser sur le sol. Je sursautais lorsque Amy passa doucement sa main dans mes cheveux. Je fermais les yeux et mordis ma lèvre, j'aimais beaucoup trop que l'on joue avec mes cheveux. J'entendais le son de sa voix même si j'étais incapable de déchiffrer ce qu'elle me disait. Elle fronça les sourcils et je clignais des yeux. Je ne voulais pas qu'elle arrête de caresser mes cheveux.

- Ne ostanovit...bol'she. Demandais-je ma bouche molle et incapable de former des mots en russe donc encore moins habile en anglais.

Andy qui se matérialisa dans mon champ de vision m'observait avec les yeux ronds et haussa les sourcils de surprise. Il posa quelque chose dans les mains d'Amy et j'entendis vaguement quelqu'un me demander de lever les bras. Je le fis sentant que j'allais m'écraser, je m'appuyais contre les coussins du divan. Je fronçais les sourcils en constatant que je n'avais plus de chandail et curieux je pressais un doigt contre le bandage taché qui couvrait mon ventre. Je gémis de douleur et me laissais retomber contre le divan. J'observais Amy alors qu'elle faisait de son mieux pour retirer mon bandage sans me faire mal. Il faisait chaud dans la chambre et les mains d'Amy sur mon ventre me chatouillait, j'essayais de m'éloigner de ses doigts en souriant. Je ne sais combien temps tout cela dura, mais je fixais un bandage propre et blanc. Puis Amy mentionna Madge.

- Madge? Demandais-je

Je du me retenir de rire lorsque Nikita essayait de s'enfuir de mes mains. Il avait raison, la morphine le rendait particulièrement imbécile. Je souris en voyant le regard d'Andy au paroles marmonnées de Nikita. Je n'avais pas envie de savoir ce qu'il venait de dire, simplement en regardant le regard qu'il lui jetais. Je me contente de hausser les épaules et me concentre de nouveau sur son ventre. Il guérissait bien en vérité, mais il ne fallait pas qu'il exagère dans sa crise existentielle du " je-nai-pas-besoin-daide".

- Nikita arrête de bouger! dis-je en riant.

Il me faisait rire. Il était réellement devenu un enfant. Je réussi malgré ses rires et ses tentatives de s'enlever à lui installer le bandage comme du monde. Je soupire de soulagement lorsque je termine, je m'asseois sur le sol en indien a coté du sofa ou je me tenais. C'était épuisant.  Je jette un regard vers l'heure et je vois qu'il est assez tard. Je reporte mon regard vers Nikita qui fermait les yeux peu à peu. La morphine faisait réellement effet et il était mignon lorsqu'il agit comme un "imbécile". S'est mots, pas les miens. Je parle avec Andy, et on en convient qu'ils allaient tout les deux dormir sur les divan. De toute facon, ils étaient énormes (les divans) et ils allaient avoir assez de place.  Je me rends jusqu'à mon lit et regarde sous celui-ci. Normalement, il y a toujours des couvertures et tout autres choses de surplus pour les voyageurs. Je souris en attrapant deux couvertures légères. J'en lance une à Andy et je m'approche de Nikita avec la deuxième. Il était déjà dans les vapes. Je m’assois à coté de sa hanche, la ou il y avait un peu de place, et le couvre avec la couverture. Je passe doucement une main dans ses cheveux et soupire. Il avait une vrai tête dure de venir jusqu'ici, blessé comme il est et sans prendre sa médication. Mais le pourquoi derrière tout ca, me faisait chaud au coeur. Meme à moitié mort, il voulait me protéger. Je sais qu'il n'allait pas l'avouer, mais il n'était pas la que pour un support moral. Je tourne la tête vers Andy qui est déjà couché (évaché) sur le divan, dos à nous. Je reporte mon regard vers Nikita et me penche légèrement pour embrasser le coin de ses lèvres. Il n'allait pas vraiment s'en rappeler de toute facon. Tout allait être trop confus.  Je ressentais des choses que je ne voulais pas montrer. Je n'étais pas prête à ca.

- Bonne nuit. dis-je en chuchotant.

Je me relève et retourne à mon lit. J'alla me changer en pidjama dans la salle de bain de la suite et je vais par la suite dormir. Je dormais bien, le lit était confortable et douillet. Trop grand pour une seule personne, mais confortable. J'étais endormie depuis un long moment, mais je me mis à bouger sous les couvertures. Des flashs de Federov et de mon père me reviennent et remplacent le rêve que je faisais. Je me sentais tremblée et je finis par me réveiller dans un sursaut très fort. Je n'arrivais plus à respirer et ca me pris plusieurs secondes avant de sortir de ma panique et de comprendre que j'étais dans la chambre d'hotel, avec Andy et Nikita qui dormaient à quelques mètres de moi. Que j'étais en sécurité et que ce n'était qu'un rêve. Je porte ma main à mon ventre et soupire. Les brulures semblaient si réelles que j'en avais presque mal.

La fatigue rendait mon corps lourd, j'avais peine à garder les yeux ouverts. Tout tournait encore autour de moi, mais lorsque je fermais les yeux, les choses se calmait. C'était comme être sur un bateau. Je levais une main et me frottais les yeux, je n'avais pas été si fatigué depuis un long moment. Je me laissais lentement m'étendre sur le divan pour que tout arrête de tourner. Je sentis vaguement le divan bouger alors que quelqu'un s'assis tout près de moi, je sentais la chaleur d'un corps humain près du mien, mais c'était un réel combat de garder les yeux ouverts. Je soupirais doucement en sentant la douceur d'une couverture sur ma peau. Une odeur douce et féminine m'enveloppa et la douceur des lèvres d'une femme se posa contre ma joue, au coin de mes lèvres. Je soupirais et me laissais m'abandonner au sommeil. L'espace d'un instant je cru entendre quelqu'un me souhaiter bonne nuit. Sous médication, je fus assaillis de cauchmar, parfois j'étais à l'école militaire et l'on me forçais à endurer la douleur pour que je m'y habitue, r et d'autre fois je revoyais ma mère partir. Je me réveillais au milieu de la nuit, incapable de bouger, mon corps lourd et drogué, mais je voyais encore mon père et ma mère sourire, heureux et amoureux, avant que la vodka ne vienne tout détruire. Il me fallut énormément de temps avant de me rendormir.

Je m'éveillais le lendemain, coubaturer d'avoir autant bouger la veille, mais au moins ma blessure ne semblait pas vouloir faire des siennes. Je m'assis très doucement et vis qu'Andy dormais toujours, le visage enfoui dans une montagne de coussins. Amy dormais toujours, Adelina sur son oreiller, tout près de son visage. Je me levais en faisant attention de ne pas trop mettre de poids sur mon ventre. Je marchais dans la suite et ouvrit la porte du balcon pour aller m'y asseoir. J'allais sans doute prendre un coup de soleil puisque je n'avais rien qu'un bandage pour me protéger du soleil. J'entendis les pas de quelqu'un derrière moi et ne me tournais pas.

- Bon matin. Dis-je paisiblement.

Je me demandais bien combien de temps nous resterions ici et ce qu'Horatio dirait en découvrant que Andy et moi n'étions plus en sol américain. Je m'en soucierais plus tard.

Je me réveille doucement en entendant des bruits de pas dans la suite. Je me replace sous les couvertures en me tournant sur le côté. J'ouvre les yeux alors que je sens quelque chose de poilu contre mon visage. En les ouvrants, je fronce les sourcils lorsque je vois Adelina couchée en petite boule juste à coté de moi. Je me passe une main dans le visage parce que ses poils me chatouille et ensuite de lui caresse doucement la tête. Elle fait un petit gémissement aiguë et très mignon. Je lui souris et me retourne pour faire face à la pièce. Je voyais vaguement la tête d'Andy sur le divan, mais je ne voyais pas du tout  Nikita. Je me redresse et replace ma camisole. Je regarde la pièce et soupire. Ou était-il? Je me lève du lit et croise les bras de la soudaine petite fraicheur matinale. Je m'avance tranquillement en replaçant la couverture sur Andy et tourne la tête lorsque je remarque que la porte du balcon était ouverte. Je m'approche doucement en placant une mèche derrière mon oreille.

- Bon matin ... tu t'es levé tôt et tu as l'air... mieux.

Je lui souris et va m'asseoir à coté de lui. En m'assoyant, je dépose ma main sur la plus grosse coupure que Federov m'avait fait sur le bras. J'étais en "paix" avec cette journée, mais toujours blessée par l'horreur que j'avais vécu. Quelques fois, je regarde les cicatrices de Nikita et je me dis qu'il devait avoir vécu ça quotidiennement. Je ne sais pas comment il fait pour vivre avec ces souvenirs. C'était quelque chose d'affreux. Je chasse ces pensées et regarde la place publique devant nous. Le soleil et ses rayons me frappaient doucement la peau, me réchauffant. Je crois les jambes et je ferme les yeux. J'étais épuisée de ma nuit remplie de cauchemar. Au moins, l'air frais me faisait du bien et me calmais. L'Italie m'avait toujours fait cet effet là malgré les évènements désagréables.

- Tu n'étais jamais venu en Italie avant, n'est-ce pas? Je pourrais t'amener en ville.