Real or not real?

Je sortis de la voiture blindée du CSI en ajustant mon gilet par balle. Je jogue jusqu'à la voiture contenant les armes à feu du CSI afin de trouver celui qu'il me fallait pour cette mission. C'était la deuxième fois que je participais à une mission d'infiltration. La première étant en rapport d'une fusillade dans un petit quartier ou un enfant était mort dans mes bras. Mon cœur se serra à ce souvenir, mais je le chassa rapidement et me concentra davantage sur ce que j'avais à faire. Je choisis une arme facile a transporter, tout en étant assez puissante pour faire du dommage, si nécessaire. J'opte pour un Lunger 9 mm et le rangea dans mon creux de dos.

Je me dirige ensuite vers la voiture de police ou était Horatio. Il venait de déposer une carte de plan concernant le gros bâtiment industriel abandonné dans lequel nous devions entrer. Il y avait plusieurs couloirs et il semblait y avoir un sous-sol. J'observais la carte en écoutant Horatio parler.

" Il y a trois entrée pour cet immeuble. Une équipe sera à l'arrière. Delko, Caleigh et Vista prendront celle-ci. Ryan et moi prenons celle de gauche. Williams et Volkov vous allez prendre la porte d'entrer. Notre but n'est pas de tuer, mais bien de réussir à capturer le dirigeant. On ne sait pas à qui nous avons affaires, sauf qu'ils sont violents et que tuer est tres facile pour eux. " Il me jette un regard vers Nikita et moi. " Pas de connerie et s'il vous plait, ne vous faites pas tuer."

Je jette un regard vers Nikita amusée. Le lieutenant Caine disait de nous que nous étions l'une des meilleures équipes à sa charge, mais que nous nous mettions souvent dans le pétrin. Bon, je le comprenais. S'il savait seulement dans quel type de pétrin nous sommes capable de nous mettre à cause de nos secrets, il en ferait une crise cardiaque.  Nikita semblait aussi amusé que moi, mais ne le montra pas. Une fois le cocus terminé, je m'éloigne de la voiture avec Nikita. J'étais heureuse que tout était redevenu normal. Ça faisait un mois de toutes les périphéries et ça faisait du bien de revenir dans le trin trin quotidien. J'installe l'oreillette dans mon oreille en regardant Nikita.

- Il était temps d'avoir une mission d'arrestation. Je commencais à m'ennuyer.

J'observais l'immeuble industriel dans lequel le dirigeant de la Bravta se trouvait supposément. J'ignorais ce qu'Horatio savais à propos de moi, mais il avait demander à ce que je sois sur cette opération, sans doute puisque j'étais le seul dans tout le CSI qui comprenait le russe. J'étais dans une tenu de Sniper et pour une fois je me sentais étrangement dans mon élément. J'avais déjà choisi une Kalashnikov que je tenais d'une main, je connais cette arme par coeur, donc je n'avais pas hésité avant de la prendre. Je pris finalement le chemin de la voiture de police ou tout les autres agents étaient rassemblé autour d'une carte du bâtiment. J'appuyais une hanche contre la voiture et observait la carte. Trois entrées? J'en voyais au moins une dizaine, mais pas tout le monde considérait des fenêtres comme une entrée. J'eu l'ordre de ne tuer personne et eu l'impression que cela s'adressait directement à moi, quoique subtilement. Horatio fit exprès de nous regarder moi et Amy, nous demanda de ne pas faire de conneries et d'essayer de rester en vie. J'eu envie de sourire, il était vrai que nous avions la réputation de semer le chaos partout où nous allions. Une fois le cocus terminer je suivis Amy, j'installais mon oreillette et eut un petit rire lorsqu'elle me dit qu'elle s'était ennuyer de ce genre de mission.

- Et bien te voilà servie. Dis-je

Ne restais plus qu'à attendre le signal d'Horatio. Le ciel était gris et l'air sentait la pluie, j'espérais seulement que nous aurions le temps de terminer cette arrestation avant que l'orage ne se pointe.

- Je dois avouer que ça fait du bien d'être à nouveau sur le terrain.

Je pouvais voir au loin Delko, Caleigh et Vista tous regroupé. Je ne m'étais jamais senti proche d'eux, mais peut-être qu'à un point ils avaient été des amis d'Amy. Je m'assis sur le capot de la voiture, ma kalashnikov sur les genoux. J'avais hâte de commencer cette mission. Amy sembla tout aussi prête que moi à entrer dans ce bâtiment.

Je rigole en lui donnant un petit coup d'épaule en m'asseoyant à coté de lui sur le capot de la voiture. Je lève les yeux vers le ciel et le ciel était vraiment menaçant. Je reporte mon regard vers l'entrée de l'immeuble.

-Tu crois vraiment qu'Alexei est à l'intérieur?

Je n'avais aucun problème à affronter Alexei. Ce qui me faisait le plus peur était que si c'était réellement lui à l'intérieur et qu'il voit Nikita, ne va-t-il pas détourner l'attention vers Nikita en dévoilant sa véritable nature? Je crois que se serait la fin si Horatio venait à l'apprendre. Et je serais dans de beaux draps également. Je croisa les bras en m'accotant contre Nikita.

"Volkov, Williams, mettez-vous en position."

Je me lève et va me placer dos au mur, l'arme en poing. Je regarde les nombreuses voitures de polices aux phares allumés. Si Alexei ne savait pas que nous arrivions, hé bien il fallait vraiment qu'il soit dans la lune. Je me fais une queue de cheval pour ne pas me distraire durant l'opération. J'attendis patiemment qu' Horatio nous donne le signal et je laissa Nikita entrer en premier avant de le suivre dans la pénombre. Il faisait étonement  noir dans cet immeuble. Je fouilla dans ma poche et trouva une lampe de poche pour éclairer tout en tenant mon arme.

J'ignorais si Alexei était réellement à l'intérieur, il était intelligent il devait nous avoir vu venir et devait s'être enfui, à moins qu'il restait pour jouer avec nous. Je baissais les yeux vers Amy, je n'avais aucun doute qu'elle puisse l'affronter seule et sortir vainqueur.

- Je l'ignore. S'il l'est, c'est qu'il est là pour jouer. Lui dis-je.

J'ignorais pour qui Alexei travaillait, mais il avait toujours été assez manipulateur pour monter les échelons dans n'importe quel domaine. Au travers mon oreillette j'entendis la voix d'Horatio nous ordonnez d'aller nous mettre en position. Je me levais presque paresseusement et me dirigeais vers l'entrée principale. Amy à ma gauche, je fixais mon couteau contre ma cuisse et jetais un regard à Amy pour m'assurer qu'elle était prête. J'attendis qu'Horatio nous donne le ok avant d'entrée, il n'y avait presque aucune lumière au premier étage. Il n'y avait en fait...absoluement rien sauf une table de métal.

- Tu vois quelque chose qui sort de l'ordinaire? Demandais-je à Amy

Le bâtiment était immense, je ne voyais qu'une parti du premier étage, tout me semblait gris. J'entendis dans mon oreillette Caleigh, Delko et Vista faire leur entrée et continuais d'avancer. Quelque chose était étrange à propos de cet endroit, je ne savais pas pourquoi pourtant. C'était une impression. Un balais tomba à notre droite et je me retournais rapidement près à tirer si nous en avions besoin. Encore une fois, rien. Je m'aventurais plus loin dans l'immeuble. Une montagne de boite de carton tomba devant nous et une fois de plus je pointais un ennemi invisible. Je me sentais observer. Voilà ce qui était louche.

- Je crois qu'ils jouent au chat et à la souris. Qui est le chat et qui est la souris...on va le découvrir je crois.

Une fenêtre fus brisé à gauche et j'entendis Horatio nous demander si tout allais. Jusqu'à présent oui. Je murmurais à Horatio que nous étions surveiller.

Je suivais Nikita dans la pénombre. Ma lampe de poche me permettait à peine de voir les murs et les obstacles devant nous. La table au centre de la pièce était en acier. Elle semblait avoir été mise là par quelqu'un. Je fronce les sourcils et inspecte autour pour voir si ne nous trouvions pas quelque chose. Un indice, une preuve de présence russe, n'importe quoi. N'ayant rien trouvé, je continue mon chemin. Je vois Nikita tourner dans une pièce alors que je continue dans le corridor vers d'autres portes. Il devait en avoir une quinzaine. Je m'approche de la première et l'ouvrir. Il n'y avait absolument rien. Je la referme.

- Pour l'instant il n'y a rien. Dis-je à voix basse.

Je continue mon chemin en me dirigeant vers une deuxième porte. Je dû forcer la serrure pour y entrer. C'était une pièce avec une faible lumière de néon. Il y avait un lit de camp vert kaki qui semblait en très mauvais état. Une table de nuit fait de boîte de bois était à côté et un bol était déposé sur celle-ci. Je m'avance doucement et touche au bol. Il était encore chaud donc ils ne devraient pas être bien loin. Je continue de fouiller un peu partout. Je vois un garde robe caché derrière une pile de boîtes de bois. Je m'arme et approche ma main vers la porte. Alors je j'allais l'ouvrir, celle ci explosa quasiment et je fus projecteur sur les boîtes qui brisèrent sous mon poids. Je me cogna l'épaule et eu un mal de chien mais me releva immédiatement. Alors que je lève la tête, une femme gigantesque se tenait devant moi prête à me sauter dessus. Je lève mon arme mais elle se contenta de frapper ma main avec son pied pour me désarmere. Elle me projets ensuite sur le sol en essayant de m'étouffer avec ses mains dans mon cou mais je réussi à la faire basculer sur le sol. Je tousse pour reprendre mon souffle tout en la plaquant au sol et en la menottant.

Lorsque j'entendis le bruit sourd de boite se fracassant sur le sol, je fis demi tour et me dépêchais de fouiller chaque pièce pour trouver Amy. Je poussais la porte de chaque pièce le coeur battant, je ne trouvais rien, pour la plupart des pièces je ne trouvais que des boites vides et des produits nettoyants. Je ne pensais pas qu'Amy et moi nous étions autant éloignés l'un de l'autre. Lorsque j'arrivais au bout du couloir, je poussais la dernière porte et ce qui attira mon attention fus l'immense femme attaché à la structure de métal de la tuyautrie avec des menottes. Elle s'exclamait en russe, lâchant les pires insultes que je n'avais jamais entendu.

- Pour l'amour de Dieu, ta mère ne t'as pas appris à tenir ta langue? On dirait que tu as appris à parler dans une grange. Dis-je en russe.

Elle cracha à mes pieds et je vis Amy debout, se massant l'épaule.

- Elle t'as fait du mal? Demandais-je

- предатель. Me jeta à la figure la femme menottée.

Je lui jetais un regard peu impressionée, je pris Amy par la main et nous filèrent, je laissais savoir à Horatio que nous avions une membre de la Bravta menotté au premier étage et continuais mon exploration, mais cette fois-ci guettant le moindre mouvement. Amy tout près de moi, oh, je savais que d'autre membre de la Bravta se trouvait ici, quelque part. Je les sentais.

J'entendais mon nom et du mouvement dans le corridor. Ça ne prit que quelques secondes avant de voir Nikita débarquer l'arme au poing. Alors qu'il parlait à la femme, je restais derrière à me masser faiblement l'épaule. Cet altercation, surtout la juge dans les boîtes m'avait fait mal, mais j'allais survivre. Sûrement un bleu rien de plus. Je secoue la tête lorsque Nikita me demande si elle m'avait fait mal.

- rien de plus qu'une entorse. Je vais survivre, t'inquiète.

Je le suivis sans rien dire, réajustant mon arme que j'avais ramasse sur le sol. Ça faisait tellement de bien d'être de retour dans l'action. Nous continuons à vérifier chaque pièce, chaque centimètre. après une bonne dizaine de minutes je soupire.

- Peut-être que c'était la seule présente dans l'immeuble pour nous occuper le temps que Alexeï puisse s'esquiver.

Alors que je dis cette phrase, j'entendis une balle se planter dans le mur de béton juste à côté de ma tête. Par réflexe je lança au sol entraînant mon partenaire dans ma chute. Je me tourne sur le côté en chargeant mon arme.

- J'ai rien dit!

Je me redresse sur un genoux et regarde dans là pénombre. Je ne voyais rien, il n'y avait personne. Comment faisaient-ils pour se cacher si bien dans cet endroit? J'allume ma lampe de poche et scruta les alentour. Je me tourne vers Nikita et vis une silhouette derrière lui avec un long couteau.

- Nikita derrière toi!

Je fus surpris de sentir Amy me projeter sur le sol, j'eu le souffle couper en atterissant sur le ventre. Je me relevait, un genou planter solidement sur le sol. Je voyais une ombre sur le sol et je fronçais les sourcils, ne faisait-il pas trop sombre dans cet endroit pour qu'il y ait des ombres? Puis je vis Amy sa lampe de poche pointer vers l'obscurité. Je le sentis derrière moi avant même que je ne l'entendent respirer. J'attendis, j'avais toujours été plus physique que Alexei. Si c'était lui. Amy me cria que quelqu'un se trouvait derrière moi et lorsque la personne derrière moi fut assez près je sorti mon couteau de son étui. Un couteau se pressa contre ma gorge et en vitesse j'enroulais ma main autour du poignet de l'inconnu et avec le plus de force possible je le balançais par dessus mon épaule, son couteau laissant une longue coupure sur ma gorge, assez profonde, mais rien de trop grave. Je pressais mon couteau contre lajugulaire de mon oposant et vit les yeux noisette d'Alexei briller dans la pénombre.

- Bonjour любовь. Sourit Alexei presque charmant.

Je levais les yeux au ciel et regardais Amy pour me rappeler que je ne devais tuer personne.

- Ne m'appelle pas comme ça. Lui dis-je maussade.

- J'avais oublié que physiquement tu as toujours eu le dessus. Dit-il

Comme les menottes d'Amy retenait le monstre de femme dans la chambre au bout du couloir, je saisit les miennes et les lançait à Amy. Je relevais Alexei brusquement pour qu'Amy le menotte et je vis de la confusion dans les yeux de mon ancien camarade.

- Vy znayete...Na mgnoveniye...Ya pochti dumal,vy sobiralis' potselovat' menya¹

Je le fusillais du regard et lui sourit froidement.

- tol'ko moy kulak². Lui dis-je

Lorsqu'Amy eut terminer de le menotter, je me rendis compte que je ne savais pas quoi faire de lui.

1. Tu sais...pendant un moment...j'ai presque cru que tu allais m'embrasser.
2. Juste mon poing.

J'eus juste le temps de me reculer pour ne pas me ramasser avec Alexei sur moi alors que Nikita le projette par dessus son épaule. Je reste de retrait, mais reste prête à tirer à la moindre occasion. Je regarde l'altercation et me mords la lèvre lorsque je vois le cou de Nikita. C'était assez profonds pour saigner, mais pas assez pour une hémorragie. Lorsque Nikita me lance les menotes, je range mon arme dans le creux de mon dos et me penche pour menotter Alexei. Je me recule ensuite et allume mon écouteur.

- Lieutenant, nous avons Alexei et une de ses complices.



" Parfait agent Williams. Vous pouvez sortir. Bon travail vous deux.



- Merci Lieutenant.

Je fis signe à Nikita que nous pouvons sortir. Juste avant, nous allons chercher la femme. Elle se débattait beaucoup. Elle essaya même de me mordre la main alors que je l'apportais. J'imagine qu'elle était blessée dans son égo qu'une petite femme de 5"5 avait réussi à la battre au corps à corps. J'entendis un vague propos en russe dont je ne comprenais rien, mais je fus certaine d'entendre "Locarelli". Je ne fais que l'ignorer et en sortant de l'immeuble, quelques officiers s'approchent et prenne la relève. Alors qu'ils amène la femme, je leur dis avec une pointe d'humour qu'elle n'a pas aimée:

- Attention avec elle, elle mords.

Je me rends jusqu'à la camionette, en enlevant mon oreillette et en détachant mes cheveux. J'avais vraiment chaud avec ce gilet pare-balle. Je fouilla dans mon sac que j'avais laissé dans la camionette et en sorti une petite serviette que je tendis à Nikita lorsqu'il arriva à ma hauteur. J'enlève ensuite mon gilet pare-balle et soupire de soulagement en l'enlevant. Je passe ma main dans mes cheveux en regardant les deux paires de yeux dans les voitures d'officier. Une paire rieuse et une dans une rage folle à mon égard.

Le cou me brûlait et Alexei m'avait rendu maussade, l'interroger allait être une joie. J'étais sur d'être dans la pièce puisque personne sauf moi ne parlait russe. Je fus plus qu'heureux de sortir de là. Une fois dans le stationnement, deux ambulanciers se lancèrent sur moi et j'eus beau protester ils ne semblaient pas vouloir me laisser partir. Je détachais mon gilet pare-balles et me laissais faire, on essuya le filet de sang qui tachait ma peau et désinfecta la blessure avant d'y appliquer un bandage. Une fois que l'on me laissa me lever et m'éloigner j'alla rejoindre Amy. Elle me lança une serviette et j'essuya mon visage et le reste du gâchis dans mon cou. Alexei du banc arrière de la voiture de police me fit un clin d'oeil et je grommelais des insultes en russe.

- Quelqu'un retenez moi avant que je ne lui fasse la peau. Grognais-je

Je me tournai vers Amy, me demandant si son épaule était correct. Pour une des rares fois, notre boulot n'avait pas fini en drame. C'était rafraîchissant. Je me laissais tomber sur la banquette de la camionnette. J'étais heureux que personne ne comprenne le russe, cela leur aurait appris trop de chose à mon sujet.

- Je n'ai pas envie de l'interroger, en fait tout se qui le concerne ne m'intéresse pas, sauf si je peut le frapper. Dis-je toujours coucher sur la banquette.

Je regardais Nikita de loin. Il avait l'air de mauvaise humeur. En fait, lorsqu'il vient se coucher sur la banquette de la camionette, il était de mauvaise humeur et j'en eu un sourire. Au moins, il s'avait retenu pour ne pas briser tout les os dans le corps d'Alexei. Je vais m'accoter contre le coté de la porte de la camionnette et passe ma main dans les cheveux de Nikita déjà ébouriffé par la serviette que je lui avais passé quelques minutes plus tôt.

- Dis toi que tu as réussi à l'amener aux officiers sans trop de dammage et qu'il ne fait ça que pour t'atteindre Nikita. Ne le laisse pas gagner. C'est sa satisfaction.

Je me mords l'intérieur de la joue alors qu'il affirme ne pas vouloir faire l'interrogation d'Alexei et de sa complice. Je hoche la tête, comprenant bien son point. Seulement, il est le seul de l'unité qui parle le russe alors Horatio verrait mal de me demander de le questionner seule ou avec quelqu'un d'autre comme Delko. C'était plutôt très malaisant lorsque j'étais en compagnie de Delko et je n'avais pas vraiment idée pourquoi. Il était juste....malaisant.

- Tu es le seul qui parle le russe. Et il risque d'être plus collaboratif si tu es là. Il va te parler parce qu'il va parler russe et qu'il sait très bien que tu es le seul à comprendre ce qu'il va dire. Il sait qui tu es.


J'arrête de lui caresser les cheveux et penche la tête vers lui pour lui sourire.

- Tu ne peux pas me laisser seul avec lui et tu ne le feras pas. Même si on te met derrière une vitre, tu ne le supportera pas.

Un frisson me parcourut le dos lorsque les doigts d'Amy s'enfouirent dans mes cheveux, je laissais échapper un petit soupire et fermais les yeux. Il était vrai que je n'accepterais pas très bien de rester dans l'ombre pour cette mission. Même si j'avais envie de sauter par dessus la table d'interrogation et d'étrangler cet emmerdeur, je savais qu'il faisait exprès de me provoquer. J'eus un petit rire amer lorsqu'elle me rappela qu'il voudrait me parler car j'étais la seule personne qu'il connaissait, j'aurais mieux aimer ne pas le connaitre. Amy continua de passer ses doigts dans mes cheveux et je dus me mordre la lèvre pour ne pas gémir de bonheur. En approximativement deux minutes, en ne faisant rien d'autre que de caresser mes cheveux, Amy m'avait calmer et j'étais tellement confortable que j'aurais pu fondre sur la banquette.

- Tu as raison. Je sais tout ça, mais il tire sur chacun de mes nerfs en même temps. Il me fait perdre mon sang froid.

Je fis la moue, en gardant toujours les yeux fermer, je ne voulais plus me souvenir, le plus vite Alexei serait hors de ma vie, le mieux se serait. A,y était très près de moi et me souriait de manière maligne, les yeux brillant d'amusement. Je passais doucement les bras autour d'elle et l'attirait contre moi, surprise et croyant qu'elle tomberait, ses mains se posèrent d'instinct sur mes épaules, mais lentement elle se laissa relaxer et elle s'étendit sur moi. Je ris doucement contre ses cheveux. Puis Delko (cockblock much) entra dans la camionnette le visage neutre et nous observa un long moment.

- Je vous dérange ou on peut repartir? Demanda-t-il.

Je levais les yeux au ciel.

Je lâche un rire alors que Nikita m'entraine vers lui. AU début, je dus me retenir avec ses épaules, mais finalement je me laissa tomber doucement sur lui. C'était confortable. Innapropriée pour l'endroit ou nous étions, mais tout de même confortable. En entendant la voit de Delko, je sursaute et me fappre la tête contre le cadre de la porte. Je lâche un faible aoutch et porte ma main a ma tête. Il n'y avait rien, evidemment, mais le choc fut assez brutale tout de même.  Je soupire silencieusement et hausse les épaules en regardant Nikita.

- Quand le devoir appelle!

Je rigole et ferme la portière de derrière. Je m'asseois en avant avec Delko. Il me regardait vraiemtn bizarrement. Je fronce les sourcils vers lui. Il avait toujours eu cette attitude étrange avec moi. Je ne sais pas si c'était la même chose avec Nikita, mais du moment qu'il me regardait, c'était la meme chose que de recevoir des lasers. Il semblait tout le temps essayer de trouver une faille. Je lève les yeux au ciel et lui lança:

- Quoi t'as jamais vu deux personnes s'entendre?


Il secoue la tête et reporte son regard vers la route. Je jette un bref regard vers Nikita qui regardait par la fenêtre.  Après plusieurs minutes, nous arrivons au laboratoire. Je pus aller prendre une douche et me changer. J'en était très heureuse parce que ce gilet pare-balle était vraiment dégueulasse et le porter dans une chaleur comme Miami c'était pire. Je me changea en mettant des jeans bleues troué aux genoux et un t-shirt bourgogne un point trop grand. MAis c'est comme cela que je les aimais. Je remis mes sneakers et ferma la porte de mon casier. Je ramassa mes affaires et fila à la salle d'interrogation.

J'en voulais un peu à Delko d'être entré à ce moment là, mais je m'en remis assez vite. Assis seul à l'arrière de la camionnette, j'observais le paysage défiler en me demandant ce que Alexei allait inévitablement révéler sur moi. Une fois arriver au bureau, je filais vers les douches et ouvrit mon casier pour ne trouver aucun de mes vêtements, tout ce qui s'y trouvait était une chemise bleu poudre et des pantalons propres bleu marine. Évidemment des vêtements d'Andy. Je grognais de désespoir et me demandais quand il arrêterais de jouer avec mes affaires. Je pris trop de temps dans les douches, essayant de ne pas mouiller le bandage sur mon cou. Je m'habillais en vitesse, tombant quelque fois en essayant d'enfiler les pantalons trop petit d'Andy. Charmant...
Je me rendis à la salle d'interrogatoire les cheveux encore mouiller et habillé comme Andy. Quelle magnifique journée -.- je me laissais tombais sur une des chaises et levait de grands yeux misérables sur Amy, comme si l'univers au grand complet m'offensait.
- Pourquoi est-ce que Andy volent mes vêtements? Demandais-je

Nous attendirent ensemble que Alexei soot emmener dans la salle. On attacha ses poignets à la table et il me sourit et adressa un bonjour poli à Amy.

- Tu travail pour le CSI maintenant? Demanda Alexei.

Je me contentais d'hocher sèchement la tête

J'étais déjà dans la salle d'interrogation en train d'envoyer des textos en attendant que Nikita arrive et Alexei. J'étais concentrée sur mon téléphone lorsque j'Entendis Nikita arriver et s'asseoir misérablement sur sa chaise. Je lève les yeux et éclata de rire en le voyant. Je n'étais pas très très supportive, mais c'était tout de même hilarant de le voir habiller comme ça. Je lui souris et lui donne une tape sur l'épaule d'encouragement.

- Au moins sa fait ressortir tes yeux mon cher.

Je ris encore quelques instant jusqu'à ce qu' Alexei fasse son entré dans la salle. Nous laissons l'officier l'attacher solidement contre la table d'interrogation et le regarda s'installer dans un coin en cas de dégénérance (stu un mot ca aussi?). Je jete un regard vers Nikita puis le repose à Alexei.

- Alors dite moi Alexei.  Que faisiez-vous dans cet immeuble?



" Voyons, voyons on commence déjà avec les grands mots? "
 
Je soupire silencieusement et m'accote sur la table. J'ouvre le dossier et en sorti les différents rapports et photos. Je les fais glisser vers Alexei.

- Nous avons assez de preuve contre votre équipe par rapport au traffic humain, à la traite de blanche et à la drogue. Alors vous êtes mieux de tout nous dire maintenant. De toute facons, vous n'allez pas vous en tirer facilement cette fois.