It's raining men HALLELUJA

Je poussais mon chemin à travers les gens, je voyais rouge. Je me dirigeais vers les loges pour ramasser mes affaires et filer. J'avais besoin d'être ailleurs, de brûler quelque chose, détruire n'importe quoi. Je poussais la porte violemment et pris mon sac qui reposait toujours sur le sol. J'allais devoir apprendre à Fedorov que Alexei ne rentrerai pas au pays, que j'avais échouer à la mission que l'on m'avait donné et que la Bravta leur cherchait encore des ennuis. Un coup de téléphone que je rêvais d'avoir. Lorsque je sortis dans les corridors, toujours furieux, je vis Amy. Son regard paniqué me laissa ni chaud ni froid, je lui pris le bras et l'entraina avec moi.

- Viens, on s'en va. Grognais-je.

Je fis mon chemin au travers la foule, trainant Amy derrière moi. J'avais envie de crier, mais je réussis à sortir de cette foule et pousser les portes du bar pour sortir. Dans le stationnement, trois filles blondes et deux hommes se tenait devant nous. Je levais les yeux au ciel, appuyais, Amy contre le mur de brique du bar et m'avançait vers mes camarades.

- Je suis de la spetznaz, alors si vous ne bougez pas, je fonce dans le tas. Les avertis-je.

J'avais déjà le sang chaud et on m'avait assez contrarié comme ça.

Je fus soulagée de voir Nikita malgré sa tête d'enterrement. Je m'approche rapidement pour lui dire qu'ils étaient plusieurs, mais il ne m'écoute même pas et me prends par le bras pour m'amener dehors. Sa poigne me faisait mal, mais je ne dis rien.

-Nikita arrête! Lâche moi! Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans ils vont nous mettre une balle entre les deux yeux?!

Je soupire bruyamment lorsqu'il ouvrit la porte du bar pour sortir.  Je freine brusquement lorsque je vois le groupe devant nous. Ils nous attendait et il y avait l'homme avec lequel Nikita devait parler. Je déglutis et reste derrière Nikita. Je compte les personnes. Il y avait trois filles, mais il en manquait une. Je fronce les sourcils et lorsque je voulu avertir Nikita qu'il manquait quelqu'un de leur groupe, mais une sentation de froid me toucha la joue. Je tourne le regard et vit la femme qui manquait, me pointant un fusil sur la joue.



" Si tu bouges mon chou, je tire et c'est bye bye la demoiselle."

Je levais les yeux au ciel, exaspérer. Cette soirée ne pouvait pas aller plus mal. La blonde avait Amy par le cou et son fusil presser contre sa joue. Je grognais et me tournais vers Alexei, deux autres hommes s'étaient joins à eux. Pour l'amour de Dieu, qu'elle était cet endroit? Nous étions sensé nous mesurer à un cartel de drogue mexicain et à la place nous avions la Bravta au cul. Quelle joie. Je lançais mon sac par terre et fixait la bande de pseudo terroristes.

- Vous m'emmerdez à la fin. Murmurais-je.

Je relevais les manches de mon chandail et fixais Alexei. Je fouillais mon sac et saisit mon fusil. S'il croyait que j'étais venu sans être armé, Alexei avait oublié qui j'étais. Je me tournais vers la blonde qui tenait Amy en otage. Rapidement je levais mon fusil, visait et tirais. La balle toucha sa gorge et elle laissa son bras retomber, libérant Amy. Cela leur apprendrait à me prendre pour le genre de personne que l'on pouvait intimider.

- Est-ce que l'on peut partir maintenant? Demandais-je. Tu me connais Alexei, je peux vous forcer hors de mon chemin.

- Vraiment Nikitushka? Tu devais la tuer? Cette fois-ci je te laisse filer, en souvenir de nos 16 ans. Dit-il.

Je levais les yeux au ciel, il était étonnamment sentimental, je l'aurais fusiller si je ne devais pas le ramener coute que coute en Russie.

- Tu retournera en Russie Alexei. Lui dis-je.

- C'est une promesse? Demanda-t-il les yeux brillants.

- Da, Alyosha. C'est une promesse.

J'aidais Amy à se relever, me souciant à peine de la rudesse de mes mouvements ou du fait que j'avais tuer quelqu'un. Je les regardais emmener le corps de la fille et s'éclipser. Je baissais les yeux vers Amy.

- Que cette mission finisse au plus vite. Je ne savais plus de quelle mission je parlais.

Je lâcha un cri lorsque Nikita tira vers la femme me tenant par le cou. Je sentis quasiment la balle me frôler pour toucher celle derrière moi. Le sang éclaboussa ma joue et je m'effondra avec elle. J'étais sous le choc. Qu'est-ce qui venait de se passer? Je n'avais jamais vu Nikita comme ça.  Lorsqu'il me releva, il me fit encore plus mal que la première fois. Je me défais de sa poigne brusquement.

-Ne me touche pas.

Je porte ma main à mon bras. Il y avait une griffure de la fille. Lorsqu'elle se fit tirer, elle avait crispé la main me grafignant par la même occasion. La brulure me faisait tellement mal. Je renifla et me recula de quelques pas. Il n'étais pas obligé de la tuer de cette facon. Il était en colère et trop froid. Il me faisait peur et cela me faisait mal. Je regarde sa voiture et  secoue la tête brusquement.

- Je rentre chez moi.

Je m'avance et le contourne sans même le regarder. Je ne pouvais pas, ça faisait trop mal. Il avait changer trop vite. Sa colère me faisait peur et je compris qu'il est prêt a n'importe quoi. Il n'aurait eu aucun problème de me tirer pour la tuer. Je me sentis trembler, mais essaya de me calmer alors que je m'éloignais dans le noir.

Je ne ressentais plus rien, absolument rien sauf la colère qui faisait bouillir mon sang. Je ne broncha même pas lorsque Amy m'ordonna de ne pas la toucher, du dégoût et de la peur teintant sa voix. Je haussais les épaules, comme elle voudra. Alexei m'avait rappeler une partie de moi que je n'aimais pas, que je détestais en fait et j'étais incontrôlable. Toutes les émotions qui m'habitait depuis des mois avait fini par éclater en même temps. J'observais Amy s'éloigner silencieusement et si quelque chose de douloureux tirait dans mon cœur, je choisi de l'ignorer. Je me dirigeais vers ma voiture et m'assis dans le banc du conducteur et sorti mon téléphone, j'appelais la seule personne qui je savais m'écouterais et risquais d'utiliser beaucoup, beaucoup trop de sarcasme.

- Allo? Demanda la voix d'Andy.

- Je ne savais pas qui d'autre appelé. Dis-je épuisé. Je ne sais pas quoi faire.

Le silence à l'autre bout du fil me fit tourner la tête, j'entendis Andy parler à quelqu'un et puis soupirer.

- J'étais avec une...amie, mais tu peux venir. Je crois que toi et moi nous avons besoin de parler.

La voiture d'Amy quitta le stationnement et je ne pu m'empêcher d'être d'accord avec l'informant criminel qui rendait ma vie difficile depuis quelques semaines.

En arrivant chez moi plusieurs minutes plus tard, je m'asseois dans les escaliers qui menaient a letage et eclata en sanglot. Je me frotte la joue avec la paume de ma main pour enlever une partie du sang qui m'avait éclaboussé. Je renifle et decide de monter a l'etage. Je n'arrivais pas a comprendre ce qui venait de se passer. La froideur de Nikita me perca le coeur. Il avait ete si different depuis notre rencontre et voila qu'il aurait fait nimporte quoi pour partir. Je vais directement dans la salle de bain, j'enleve les affreux vetements et entra dans mon enorme douche. Je laisse l'eau chaude couler contre moi tout en fermant les yeux et soupira. Je n'avais jamais réalisé que, pour la premiere fois depuis des années, je me retrouvais seule. Xavier était parti, et maintenant Nikita allait partir. J'accote mon dos contre le mur glacé. Je sentis un frisson parcourir ma colone. Je realisa que peut-etre que ce qui c'etait passé ce soir, c'etait ma véritable rencontre avec Nikita Volkov.

..

Plusieurs jours plus tard, j'etais en ville, en train de me trouver quelque chose a faire. J'étais restée chez moi beaucoup trop longtemps. Je portais un vieux jeans troué et un chemisier blanc et des sneakers. Je marchais tranquillement sur le trottoir en esquivant les passants et regardais les vitrine de boutique. Je m'arreta a une boutique d'animaux, une animalerie, et tapa doucement dans la vitre esquissant un sourire lorsqu'un chaton noir s'approcha et essaya dattraper mon doigt. Cetait mon premier sourire depuis la mission au bar. Horatio avait ete mis au courant et avait deleguer dautres personnes pour prendre notre place. J'en etais soulager car si je rencontrais de nouveau la mafia russe, jallais etre dans le petrin.  Je n'aurais pas un froid Nikita pour me sauver. Je soupir a cette penser et perdit mon sourire lorsque je me dis que le petit chat ressemblait a Adrénaline. Je me recule et Je continue mon chemin jusqu'a une boutique de fleur ayant terrasse rempli De fleur. Je souris et me promene entre les ranger. Je regardais les bouquets de roses, et me dit qu'il serait temps de faire ce que je n'ai pas encore fait en 2 mois et demie : aller sur la tombe de Xavier. Elles etaient si belles. Apres un moment, je leva la tete pour trouver la dame qui travaillait là mais a la place, je vis un grand homme au yeux bleus et me figea a la vu de Nikita. Je me sentis etouffer vaguement. Il etait la, devant moi apres des jours de silence. Je sentais que mes jambes refusaient de bouger du sol. J'aurais aimé le regarder et lui dire que je le detestais pour ce qu'il avait fait, qu'il m'avait fait mal. Que cetait innaceptable, mais rien ne voulait sortir. Je me contenta de baisser le regard et de reporter mon attention vers un bouquet de rose.

J'avais évidemment dû appeler Fedorov en sortant de chez Andy, je m'étais attendu à des menaces, de la déception, mais au contraire mon supérieur ne dis absolument rien et ce contenta de raccrocher. Je savais que j'avais choquer Amy, je lui avais montré qui Nikita Volkov était réellement, celui que j'avais été forcé de devenir à l'âge de 11 ans. Comme les autres, cela avait poussé Amy à partir. Je me couchais tout habillé une fois entré chez moi et lorsque Adelina se coucha sur mon ventre en ronronnant j'eus envie de pleurer.

Je m'entraînais donc tout les jours jusqu'à l'épuisement, il était plus facile de dormir lorsque je n'arrivais plus à me tenir debout tellement j'étais fatigué. Je courrais tout les matins et chaque jours après le travail je forçais Andy à venir au gym, je pratiquais les techniques de combats que je connaissais et levais des poids. Si je m'occupais mon esprit se vidait. Alors se matin là, je courrais, ma bouteille d'eau était vide donc sur un coin de rue je m'arrêtais dans un petit café et demandât à ce que l'on remplisse ma bouteille. En sortant, je vis Amy pencher pour observer les fleurs de la fleuriste d'en face. Je me doutais bien qu'elle ne voulait pas me voir, mais moi j'avais besoin de la voir. Alors je marchais lentement vers elle, oh, je savais qu'elle m'avait vu, mais je ne la forcerais pas à me regarder.

- Tu peux le dire. Lui dis-je. Que tu me déteste...c'est très clair dans tes yeux.

Elle leva finalement les yeux vers moi et l'espace d'un instant je souhaita être quelqu'un d'autre, quelqu'un de meilleur

Je descendis la manche de ma chemise sur mon bras ou il m'avait tenu. Je n'avais pas besoin qu'il voit l'echiymoses que j'avais sur celui-ci. C'est seulement lorsque j'avais vue le bleu, d'une grosseure d'environs une main, sur mon bras que j'avais compris à quel point il n'arrivait pas a se contrôler. J'hésita entre partir ou me mettre à pleurer. Je déglutis lorsqu'il me dit qu'il savait que je le détestais, je me fâcha faiblement.

- Tu ne peux pas me mettre des mots que je ne penses pas dans ma bouche.

Je me mordis la lèvre et replaca une mèche derrière mon oreille que le vent avait soufflé dans mon visage. Je ne le détestais pas. J'étais fâchée, un peu oui et c'était très normal d'ailleurs après la soirée qu'il m'avait fait vivre et la douleur, mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Il s'était dévoilé à moi comme il ne l'avait jamais fait à personne. Il m'avait montré des facettes de lui-même qu'il tentait d'ignorer. Alors de détester serait un grand mot. Je regarde autour avant de poser de nouveau mon regard vers lui.

-Tu as tellement peur de vivre que tu te fermes à tout. La seule chose que tu penses c'est que tout le monde va t'abandonner! Et que tu crois que je fais la même chose est stupide! je sais qui tu es, je connais les choses que tu as fait dans le passé! Tu as tué les parents de ma meilleure amie, tu as envoyé nos dossiers en Russie! A cause de sa, mon père ma retrouver et tuer mon fils pourtant je suis TOUJOURS LÀ. J'ai TOUJOURS ÉTÉ PRÉSENTE!  Je ne sais juste pas ce que tu veux de plus de moi!  J'essaye de t'aider mais tu ne me laisse pas!

Je soupire et renifle avant de me retourner pour marcher dans la direction opposée. Je ne voulais pas qu'il me voit pleurer. Je ne voulais plus avoir mal, c'est tout.

Je restais là, à l'écouter parler pendant qu'elle me balançait au visage ce qu'elle pensait de moi. Je retenais mon souffle parce que sinon je lui criais que personne avant elle n'avait voulut dire autant pour moi et que la voir partir me tuerais sans doute. J'écoutais tout en essayant de camoufler la douleur que je ressentais. Peut-être que le problème depuis le début c'était moi. Peut-être que se serait mieux pour tout le monde si je retournais en Russie faire face à ce qui m'attendais. Lorsque Amy ferma la bouche, les yeux brillants, j'étais sans mot, je voulais lui dire qu'elle avait raison, oui, j'avais atrocement peur de finir seul, de ne mériter personne, mais je ne voulais pas dire ces mots à voix haute. Je la laissais partir, je ne l'obligerais pas à souffir de ma présence.


Ce soir là, je fus incapable de rester chez moi, je sautais dans ma voiture et me dirigeais vers le seul endroit où je savais je devais être, je lui devais plus que des excuses à se point. Je me garais devant chez elle et passait près de quinze minutes à essayer de me convaincre de sortir. Je sortis finalement de ma voiture passant une main dans mes cheveux. Je montais les escaliers de son porche et levais la main pour frapper à la porte, ma main tremblait et je ne pouvais nier que j'étais nerveux, peut-être appeuré. Je frappais doucement, c'était à peine si j'avais effleuré le bois de la porte. Amy pourtant, ouvri la porte. Je vis dans ses yeux de la crainte, de la frustration et de la colère.

- Avant que tu me demandes de partir, j'ai besoin de dire quelque chose, j'ai besoin d'enlever se poids de ma poitrine.

Elle s'appuya contre la porte et m'observa, les bras croisés. Je pris une grande inspiration et baissais les yeux.

-Tu m'as demander un jour quel était ma plus grande peur. Eh bien, tu l'as dis toi même. Je suis absoluement terrifier de voir ceux qui compte pour moi partir. Alors je me bâtit des murs et je ne laisse personne les franchir. Si je ne m'attache à personne alors je n'aurais pas mal. J'ai beaucoup de difficulté à faire confiance aux gens et je suis désolé si cette peur t'as causé de la douleur. Je ne t'ai pas tout dit concernant ma vie, mais peut-être que j'aurais dû. En tout les cas, merci de m'avoir écouter.

Je fis demi tour et m'en retournais vers ma voiture, mon coeur brûlait et je n'arrivais pas à respirer, jamais de ma vie n'avais avouer toute ses choses à voix haute.

J'étais chez moi, tranquille et calmée. Je m'étais assise sur le divan devant le foyer et je lisais un livre pour me changer les idées.  Çe devait faire une bonne heure que je lisais lorsque je vis des phares dans ma vitre. Je lève mon regard de mon livre, et je reconnu immédiatement la voiture devant chez moi. Je fronce les sourcils lorsque je vis que Nikita ne sortait pas tout de suite de sa voiture. Je soupire et décide de déposer mon livre avant de me lever et d'aller dans la cuisine. Je laisse couler l'eau du lavabo pour y prendre un verre. Je m'accote contre le comptoir et ferma les yeux. Je n'en pouvais plus des altercations contre lui. Je n'en pouvais plus de le laisser alors que nous souffrons tout les deux.

Lorsque je l'entendis très silencieusement cogner à ma porte, je m'approcha et dégluti avant d'ouvrir celle-ci. Je n'arrivais pas à déchiffrer son regard. C'était un regard que je n'avais jamais vu auparavant avec lui. J'allais ouvrir la bouche, mais il me demanda de l'écouter. Alors je m'accote contre la porte et l'écouta. Je baissa le regard durant son explication.  Alors qu'il parlait de la douleur qu'il m'avait infligé, j'eus le réflexe de porter ma main à mon bras.  Je lève la tête pour lui répondre, mais je le vois déjà en train de partir. Je le regarde quelques instant avant de me décider de courir le rejoindre. Je m'arrête sur la pelouse à une dizaines de mètres de lui.

- Tu crois vraiment que je suis comme ceux qui t'ont abandonné? Tu crois vraiment que j'allais m'enfuir en courant? On va laisser détruire tout ce que nous avons construit? Tu vas partir comme ca sans te retourner en Russie?  Ne comprends tu donc pas à quel point j'ai mal de te voir partir? Te dire de partir est la chose la plus difficile que j'ai eu a faire parce que je croyais que c'était ce que tu voulais. Que je n'étais rien d'autre qu'une distraction dans ta vie! 

Je me mordis la lèvre en froncant les sourcils. Si c'était le temps des révélations, alors tout allait sortir. Je le regarde qui reste dos à moi et je sens mon coeur se serrer dans ma poitrine. Je me sens quasiment trembler et me retenais pour ne pas laisser couler une larme. Il fallait vraiment que j'arrête de pleurer. Je passe ma main dans mes cheveux pour les enlever de mon visage. La température était très douce ce soir. Il y avait un peu de vent et la lune était très énorme dans le ciel.

Je pris un moment avant de me retourner, elle croyait que je voulais retourner chez moi? Oui, la Russie me manquait, mon pays me manquait, mais pas les gens qui s'y trouvait. Je lui fis face, les sourcils froncés.

- Tu croyais que je voulais partir? Demandais-je doucement.

Je passais une main contre mon visage. Elle croyait que je voulais partir!

- Amy pour la première fois de ma vie je ne sais pas si j'ai envie de choisir la Russie. Je n'ai pas envie de partir.

Je traversais la distance et la pris dans mes bras, j'avais besoin de la sentir près de moi. Je pressais ma joue contre ses cheveux. Je savais bien que je l'avais blessé, mentalement et physiquement. J'avais vu les bleus que je lui avais causé.

- Je sais que je ne suis pas le meilleur des hommes. J'en suis sincèrement désolé Malenk'ii feyerverk.

Comment pouvait-elle même penser qu'elle n'était qu'une distraction pour moi?

Je lève les bras vers le ciel et les laisse retomber sur mes hanches. C'était réellement ce que je pensais. C'était pourquoi il était ici et le plus vite il allait retrouver celui qu'il cherchait, plus vite il allait pouvoir retourner. Je soupire et passa ma main dans mon visage également. Son ton doux me surpris. Depuis plusieurs jours, il n'utilisait jamais un ton doux. Il était toujours directe et sex. 

-Je... je croyais..

Je le regarde s'avancer vers moi et me blotti dans ses bras. La chaleur dans laquelle il m'enveloppa me fit tellement de bien. Je ferme les yeux et sentis la tension qu'il y avait eu au courant des dernières semaines disparaitre. Lorsque je l'entends dire qu'il n'est pas le melleur des hommes, je secoue la tête.

- Arrête de te descendre comme ça Nikita. On a tous nos failles.

Je lui souris faiblement. Je lui propose donc de rentrer. Nous avions beaucoup de chose à ce dire c esoir.  Il était tard et je ne crois pas avoir envi de le voir partir de nouveau malgré qu'il n'allait pas réellement partir. Puisque la soirée était fraiche et confortable, je lui proposa de s'installer dans le hamac. J'étais soulagée que tout aille pour le mieux fianlement. Je crois que nous avons parlé pendant plusieurs heures avant qu' installés dans le hamac, je dépose mon bras blessé contre son torse et me blotti confortablement avant de m'endormir.

- tu vas devoir me dire ce que ca signifit... ..

Je ne pu terminer ma phrase que je m'endormis.

Je fus surpris qu'Amy me laissa rester, même si je savais que nous n'avions aucunement envie d'être tout les deux seuls. Comme le temps était doux, elle me guida vers sa cour et pris place sur son hamac. Je la rejoignis et la laissais se blottir contre moi. Je savais que je devais être honnête avec elle, elle avait droit plus que n'importe qui de savoir ce qui avait causé mon détachement et ma brutalité.

- Tu sais que ma mère est partie lorsque j'avais 7 ans, et bien mon père n'était pas mieux, il aimait sa vodka plus que moi, j'ai été battu souvent. Ma mère...elle...elle a du se vendre pour que je survive...Elle ne supportait plus mon père, alors elle est partie. Elle n'a jamais su qu'il levait la main sur moi. Tout le voisinage savait ce qu'elle faisait et j'ai perdu le peu d'amis que j'avais, les parents refusaient que leur enfant s'approche de moi. J'étais une honte. Je me suis sauvé de chez moi à 10 ans et j'ai rencontré Artyom, il m'a montré à voler pour survivre. Lui aussi il est parti. Puis il y a eu Marina, j'avais quatorze ans et j'étais stupide, je croyais qu'elle resterait...je n'avais jamais aimé personne avant elle...comment est-ce que j'aurais pu savoir qu'elle se moquait de moi? Puis...il y eut Alexei. Ma partenaire...ils sont tous parti. Personne n'est jamais resté Amy...

Je continuais de lui partager les détails de mon enfance traumatisante, je ne voulais pas qu'elle oublie qui j'étais réellement, oui j'étais timide lorsque cela venait à l'amour, oui de mauvaise choses m'étaient arrivées, mais je n'étais pas sans blame. J'étais un assassin et un espion. Je remarquais ses yeux fatigués et souris.

- Ferme les yeux Malenk'ii feyerverk. Tu tombes de sommeil.

Elle commença à me demander la signifcation de se nouveau surnom, mais elle s'endormi avant d'avoir sa réponse. Je posais un baiser contre son front et la pris dans mes bras, j'ouvris la porte de sa cour et me glissais dans sa maison pour aller la coucher dans son lit.

Je l'écoutais me raconter sa vie. Je connaissais la surface de sa vie parce qu'il s'avait ouvert à moi quelques mois auparavant. Maintenant qu'il me raconta plus en profondeur son enfance et comment était ses parents, je me sentis presque mal de m'avoir fâchée lorsqu'il a eu une crise de colère énorme et qu'il ne savait pas ménagé avec moi. J'ai baissé les yeux vers mon bras bleu et me rendit compte qu'il subissait cela volontairement de la part de son père. C'était cruel.

...

Je me sentis glisser sous mes couvertures et déposée ma tête sur mon oreiller. J'étais bien, très confortable, mais il me manquait un peu de chaleur. J'ouvris difficilement les yeux et remarqua Nikita qui tenait doucement mon bras endolori et qu'il l'observait. Je tourne légèrement la tête et caressa doucement sa joue avec mon pouce en fermant les yeux. Je les entrouve pour le regarder et souris a peine tellement j'étais endormie.

- Tu es un bon gars Nikita. Arrête de t'en faire.

Je lâcha sa joue et me blotti dans mes oreillers. Je n'ai jamais été aussi confortable. Et fatiguée surtout. Ce devait l'accumulation soudaine d'un trop plein d'émotion qui sortait finalement de ma tête qui me mit dans un sommeil très profond. Je ne voulais pas que Nikita croit qu'il était une mauvaise personne parce qu'il avait beaucoup plus de bon en lui que de mauvais. Il devait seulement arrêter de se sous-estimer de la sorte. J'aurais voulu qu'il dorme avec moi. Était-il avec moi? Je n'en avais aucune idée, je dormais trop profondément pour le savoir.