It's raining men HALLELUJA

Je rigole et marche à coté de lui. Puisque sa voiture est stationnée plus près que la mienne, il arrive à la sienne. J'allais marcher vers ma voiture lorsqu'il me proposa d'aller diner et qu'il allait payer le diner. Je me retourne et hausse les sourcils.

-Je ne peux pas refuser ça.

Je lui souris et monte dans sa voiture. Je n'avais aucune idée ou Nikita voulait aller manger. Je ne dis rien et le laissa choisir l'endroit. Puisqu'il avait invité, il allait choisir l'endroit. De toute façon, je ne suis pas difficile par rapport à la nourriture. Je regarde par la fenêtre en me disant que le malaise semblait avoir diminué depuis mercredi. Je baisse la fenêtre pour laisser entrer le vent chaud sur mon visage et dans mes cheveux. Je ferme les yeux quelques instant en m'accotant sur le rebord de la fenetre avec ma tête. Je finis par tourner le regard vers Nikita qui semblait concentré sur sa route.

-Dis Nikita, c'est qui le gars qui te suis partout ?

J'avais remarqué qu'un individu le suivait. Il était très grand et avait un accent étrange que je n'avais jamais entendu auparavant. Il suivait toujours Nikita au bureau mais je voyais bien qu'il n'était pas un employé.

Amy accepta ma proposition et monta dans ma voiture. Je ne savais pas vraiment ce que j'avais envie de manger, donc je conduisis pendant un moment observant les restaurants qui se trouvait sur notre chemin. Black Widow jouait à la radio et même si c'était loin d'être mon type de musique je ne changeais pas la station de radio, Amy pouvait changer de musique si elle en avait envie. Puis au moment où je me garais dans le stationnement d'un restaurant qui faisait des burgers de toutes sortes, même des gourmets, Amy me demanda qui était le gars qui me suivait partout. Je me retournais en vitesse, certain d'avoir manquer quelque chose, mais je réalisais qu'elle voulait dire au travail.

- Ne me dis pas qu'il s'est mis à te suivre toi aussi. Levais-je les yeux au ciel. Il s'appelle Andy. C'est le nouvel informant criminel. C'est ironiquement à moi que l'on a demander de le surveiller. Je te conseille de ne rien laisser de valeur autour de lui, il est pire que moi lorsque sa vient à voler.

J'ouvris la porte passager et aidait Amy à sortir de la voiture. Je n'aimais pas Andy, mais je ne le détestais pas. Sauf lorsqu'il touchait à mes affaires, là je l'aurais pousser en bas des escaliers du bureau.

- Des burgers sa te va? Demandais-je

Je le regarde réagir de la sorte avant de rire légèrement. Andy? Un informateur criminel? C'était bien étrange que le CSI demande à Nikita de surveiller un informateur criminel.  Je ferme la fenêtre et sors de la voiture. Je regarde le restaurant de burger et souris. Il n'y avait rien de mieux que du "confort food" après une matinée comme celle-ci. Je passe ma main dans mes cheveux et souris.

-Ça va être parfait, je meurs de faim.

Nous entrons dans le restaurant et allons s'asseoir à une banquette sur le bord d'une large feunêtre. Je m'installe et regarde la carte de menu. Il y avait vraiment des burgers de toutes les sortes. Quand ils inventent des burgers au macaronis aux fromages, on peu dire qu'ils manquent pas d'imagination.  Lorsque le serveur arrive, je lui souris. Je me pris un simple verre d'eau, puisque j'essayais d'éviter l'alcool depuis mercredi et puisque j'allais travailler en tant que barmaid, j'allais devoir boire. Souvent.  Je porte mon regard vers Nikita lui souris.

-Tu as l'air beaucoup mieux que l'autr... que la dernière fois que nous nous sommes vu.

L'intérieur du restaurant était bondé, nous nous installèrent à une banquette près d'une fenêtre. J'observais le menu et les yeux ronds lisait tout les plats, si je mangeait ici tout les jours je serais immense. Je me contentais d'un verre d'eau, je n'avais pas envie de me casser la tête à choisir ce que j'avais envie de boire. Amy avait raison, j'étais...mieux que la dernière fois que nous nous étions vus. Je ne savais pas trop l'expliquer, j'avais décider que je ne voulais plus de malaise comme celui que nous avions ressenti.

- Un peu de temps pour faire le ménage dans mes pensées. Haussais-je les épaules.

Lorsque le serveur revint vers nous, je commendais un burger extra fromage avec extra frites. Je mourrais de faim et un peu de gras me ferais du bien. Je ne mangeais que trop rarement se genre de nourriture. Je ne m'attendais pas à ce que le restaurant soit aussi bondé, je me sentais un peu au aguets. Puis en tournant la tête, je crus...je crus l'espace d'un instant reconnaître le visage d'Alexei Vassily. Je fronçais les sourcils curieux. En me ressaissisant, je pris mon verre d'eau et le levait devant.

- A notre nouveau travail...et toutes les choses étranges qui vont nous arriver.

Je lui souris et leva mon verre également. Un toast à notre nouveau travail pour réussir à dénoncer le trafique humain, qu'elle bonne raison de trinquer.

-En espérant que rien de grave ne nous arrive.

De ma main libre, je touche doucement le dessous de la table qui est en bois. Nous ne sommes jamais trop prudent lorsque nous esperons quelques chose. J'avais le feeling que cette mission allait être bien différentes des autres que nous avions eu auparavant. Peut-être était-ce le caractère érotique de celle-ci ou le fait que Nikita n'était pas du tout dans son élément, mais quelque chose me disait que nous allions avoir bien des surprises.

...

Le samedi soir, je me rends au bar. Vêtue de l'ignoble uniforme de barmaid un peu trop court et trop dévoilant que Juan m'avait demandé de porter. Je n'en voyais pas l'utilité puisque la majorité des clients de ce bar était des femmes aride de sensations fortes et de sexe.  En ouvrant la porte, il y avait plusieurs femmes en ligne impatientes d'entrer dans le bar et de voir les hommes se dandiner pour elles. Je soupire et secoue faiblement la tête et va en arrière de la scène ou nous y retrouvions également les vestiaires et les loges pour messieurs les danseurs. Je n'avais pas vraiment envie de passé près des loges ouvertes parce que je ne voulais pas voir les gars en train de se préparer pour leur show. Je me demandais bien pourquoi Juan avait décidé d'installé les loges devant le vestaire. Je  prends une grande respiration et ouvre la porte des loges. Je lève la tête et voit dix paires de yeux me regarder.  Je détestais me faire regarder de la sorte. On aurait dit qu'il s n'avaient jamais vue une fille de leur vie. Je marche rapidement et malaisée par la situation et soupire de soulagement lorsque j'arrive dans les vestiaires et accote mon dos contre la porte fermée.

- S'il vous plait faites que ce soit terminé rapidement.

Lorsque Samedi arriva, j'avais les nerfs à vif, je n'avais presque pas dormi de la nuit, sans savoir pourquoi, j'avais eu des cauchemars toute la nuit, rêvant de chose auxquelles je n'avais pas pensés depuis que j'avais 7 ans. Lorsque j'étais entré dans les loges, on m'avait tout de suite introduit aux autres, j'avais donc rencontré Gabriel, Roméo, Henry, Armie, Sam, Miguel, Dominic et Maxim. J'oublierais leur nom d'ici une heure de toute façon, ils n'avaient pas besoin de le savoir pourtant. J'enfilais la ridicule cape que l'on m'avait mis dans les mains dès que j'étais entré, puis mis les boxeurs de Superman. Je soupirais en voyant ma réflexion dans le miroir. Stupide, j'avais l'air complètement stupide. Je ne ressemblais pas du tout à l'homme qui connaissait 50 façons différentes de tuer un homme silencieusement. Ce fut Tia qui me força à m'asseoir et me rempli les cheveux de gels, laissant une mèche bouclés retombé sur mon front.

- Voilà, c'est parfait comme ça. Sourit-elle. Allez, maintenant huile toi.

-Excusez-moi? Demandais-je surpris.

La vieille femme éclata de rire et me lança une bouteille d'huile parfumé à l'orange. Dieu du ciel. Comme si tout ce que je voyais en ce moment n'était pas ridicule. J'attendis dans les coulisse que mon tour vienne, les bras croisés et ne voulant parler à personne. J'avais déjà hâte que cette soirée se termine. Lorsque l'on me présenta enfin, je levais les yeux au ciel et montait sur scène. Je fus surpris par le nombre de cris et d'applaudissement et me sentis vaguement attaqué. Lorsque la musique commença pourtant, je ne pensais plus à rien d'autre. Ce qui était nouveau pourtant, c'était les mains qui s'attardaient sur mon ventre et qui me lançait de l'argent. Je me sentais dégoûtant de me vendre ainsi pour le plaisir de ses femmes, ma mère avait eu à se vendre pour me faire vivre, elle avait du s'abaisser à la prostitution et je m'étais promis de ne jamais tomber si bas. Voilà que les choses changeait. Je décidais de ne plus y penser et m'assoyais sur les cuisses d'une femme assise à gauche de l'estrade. Lorsque la chanson termina, je me dépêchais de retirer les mains de la femme de sur moi et je remontais sur la scène pour retourner en coulisse. C'est à ce moment là que je vis son visage et la confusion dans ses yeux noisettes. Pris de panique je courus presque pour aller dans les loges.

Je servais de la bière, des cocktails et toute sorte d'alcool aux gens assis dans la salle. Je me promenais avec mon plateau, me retenant pour ne pas frapper le peu d'homme qu'il y avait et qui essayaient toutes sortes de tour de passe passe sur moi. En retournant au bar, j'Entendis la musique et me retenu pour ne pas rire en y voyant Nikita. Il semblait tellement mal à l'aise.  Plus tot, je lui avais donner une oreillette miniature pour qu'il la mette dans son oreille. Juste avant qu'il ne se mette a danser, je murmure

-Make them fly superman.

 J'étais en train de discuté avec des habitués du bar pour essayer d'y trouver des informations utiles. À la fin de la chanson et de sa danse, je remarque que son regard se porte vers un des hommes dans la salle. Il avait quasiment un regard paniquer avant qu'il disparaisse dans les coulisses.

-Volkov tout va bien? Nikita?

Je ne recevais aucune réponse. Je commenca à m'inquiéter et décida d'aller en coulisse. Je laissa ma place a une autre serveuse et me précipita dans les couloirs. Je ne le trouvais pas dans les loges. Bon sang, ou est-ce qu'il est rendu?

- Nikita! Ou est-ce que tu es pour l'amour de dieu.


Je finis par tourner un coin et je le vois changer, et accoté contre le mur. Il semblait en colère, furieux même. Je m'approche doucement et remarque que ses poings sont fermement fermer.

J'avais été stupide, bien sûr je savais que la mission que mon pays m'avais donner était de m'assurer qu'agent Alexei Vassily rentre sain et sauf en Russie. Je n'avais pourtant pas réalisé qu'il s'agissait de lui. J'étais dangereusement déchiré par la rage et l'humiliation. S'il croyait que j'étais toujours l'adolescent que j'avais été à 16 ans, il se trompait. J'entendais la voix d'Amy dans mon oreillette, mais j'avais besoin de me calmer avant d'essayer de socialiser. Je retirais mon oreillette et la serrais très fort dans mon poing. Dans quel genre de monde je vivais? Est-ce que je ne pouvais pas avoir une vie normale pour une fois? J'avais envie de frapper quelqu'un de préférence Vassily. Je me changeais en vitesse et ne laissais tomber contre le mur, essayant de combattre les souvenirs. Je ne vis même pas Amy entrer, tout ce que je savais c'était qu'une minute elle n'était pas là et la seconde d'après, elle était devant moi. 

- Je suis désolé. Dis-je les dents serrées. Je n'étais pas en mesure de te répondre.

Je me levais et respirait un bon coup. Je n'arrivais pas à croire que j'avais été aussi stupide. Qu'arriverait-il s'il décidait d'exposer ma véritable identité? Que faisait-il là en premier lieu?

- On risque d'avoir des ennuis Amy. Dis-je tous bas.

Au moins, Alexei ne connaissait pas Amy.

Je fronce légèrement les sourcils en regardant Nikita se relever. Des ennuis? Et encore? Je m'approche doucement de Nikita, voyant toujours ses poings fermés. Il me rendait très inquiète. Je l'avais vu se fâcher, à quelques reprises, mais de cette façon jamais. Un peu plus, et ses yeux devenaient rouge sang. Je tends doucement la main vers lui.

-Nikita... qu'est-ce qui ce passe?

Il pouvait bien me dire que nous risquions d'avoir des ennuis, mais cela ne m'aidait pas bien à comprendre la situation. Je sentais le stress commencer à monter en moi. Le plus désagréable était que je ne savais pas pourquoi j'étais stresser. Mon seul but pour l'instant était de calmé Nikita qui ne semblait pas vouloir se calmer lui même, même s'il essayait. Lorsque je fus devant lui, je lui pris doucement les poings et fit une légère pression sur ceux-ci. Je regarde Nikita qui n'osait pas lever les yeux vers moi.

- Il faut que tu te calmes Nikita. C'est plus dangereux si tu restes comme ça..

Je me tournais vers Amy, j'étais agité je le savais et j'avais besoin de me calmer sinon je n'arriverais jamais à faire face à cette situation. Je passais une main dans mes cheveux et fus quelque peu dégouté par la texture du gel. Je me laissais tomber sur la petite table qui occupait la pièce, manquant de faire tomber l'assiette de fromage et de légumes.

- Tu te rappelle pourquoi j'ai été envoyé en Amérique? Demandais-je. Eh bien sa risque de compliqué notre infiltration.

Je ne comprenais pas pourquoi j'étais si énervé, oui Vassily et moi n'avions pas la plus plaisante des histoires, mais il était de mon pays, un agent au même titre que moi, j'aurais du sauter sur l'occasion et l'aider à retourner à Moscou pour que je puisse à mon tour rentrer chez moi.

- L'agent que je dois ramener en Russie, il se trouve dans se bar et il m'a reconnut. Dis-je en soupirant.

Si les choses en venait à ce point, est-ce que je serais capable de retourner en Russie, est-ce que je choisirais de retourner avec l'armée Russe?

Je hoche faiblement la tête en baissant les yeux au sol. Je me souviens de notre rencontre et de notre altercation lorsque nous avions découvert que lui était un agent russe et moi la fille du parrain. Ça avait été un massacre dans le bureau.  Je me souviens également de ses paroles qui disait qu'il devait retrouver un agent pour le ramener en Russie et retourner dans son pays. Ça faisait des mois que je n'avais pas pensé à la véritable identité de Nikita et soudainement je me sentis vide.  Je me retourne et me met dos à lui me mordant la lèvre. Je soupire et le regarde.

-Écoute, Nikita. Tu... ta mission principal est de ramener cet homme en Russie avec toi. Il est là, à ta porté..

Au fond de moi, je ne voulais pas que Nikita s'en aille. Il était mon partenaire, malgré le degré de mensonge envers le CSI. Nous étions devenu une équipe et le perdre me briserais le cœur.  Je regarde vers le fond du couloir, là ou la musique venait

-Tu dois terminer ta mission. Tu vas pouvoir retourner chez toi, retrouver les tiens et continuer ta vie.. Tu le cherche depuis des mois et il est là alors va-y. Je vais terminer la mission et te couvrir pour que tu partes. 

Je le regarde le regard sombre mais lui fit un faible sourire. Je commence a me frotter la paume de la main avec mon pouce. Je n'en revenais pas que je venais de dire cela. Je le laisse seul, pour qu'il se calme et qu'il termine la mission pour laquelle il était vraiment ici. Je pris une respiration pour me calmer alors que je retournais dans la salle.  Je replace mon oreillette et retourne à mon poste. Je devais réussir à dénoncer ce trafique humain même sans Nikita.

Je fus confus qu'Amy me pousse à terminer la mission que mon pays m'avait mis dans les bras. Je ne savais plus pour que je me battais, quel but j'avais dans la vie. Toute ma vie j'avais cru que je me battais pour le bien de la Russie, peut-être que ce n'était pas assez.

- Amy attends...L'appelais alors qu'elle remis son oreillette et me laissais seul dans les coulisses.

Je restais debout le cœur battant à regarder l'endroit où Amy s'était tenu. Comment est-ce qu'elle pouvait valoir autant à mes yeux, malgré le fossé qui nous séparait? Sans savoir quoi faire avec l'oreillette dans ma paume, je la remis en place. Je passais par la petite porte des loges qui menait dans la salle et eut presque une crise cardiaque en voyant Alexei appuyer contre le mur. Il n'avait pas changer, les mêmes cheveux bruns ondulés, les mêmes yeux arrogants couleur noisettes.

- C'était un beau spectacle Staryy drug ¹. Lui dit Alexei avec un petit sourire. Superman uh? Sa te convient.

Je ne dis rien, le besoin de le frapper était plus fort que tout. Il ne m'avait jamais fait peur.

- Comment as-tu su que je serais ici? Demanda Alexei.

- Je ne le savais pas. Lui dis-je en relevant le menton agressivement.

Alexei hocha la tête.

- Fedorov m'envoie te chercher. Le préviens-je

Il hocha la tête et me sourit.

- Commence par me payer un verre avant de parler affaire, Nikitushka.

Je n'avais qu'une envie et c'était de sortir d'ici avec Amy. Au moins, elle savait ce qui se tramais puisque j'avais remis l'oreillette, quelque chose me disait qu'elle ne s'en souciait pas.

1. Vieil ami

- Nikitushka?

J'entendais tout ce qui ce passait avec Nikita. Je fus surprise qu'il ait remis son oreillette. Je soupire et lève secoue faiblement la tête. Est-ce que je venais vraiment de lui dire de partir? Retourner à sa vie? Je m'en voulais terriblement d'avoir dit cela. Mais... c'était ce qu'il voulait après tout? Retourner chez lui en Russie.  Tout ce qui c'était passé ici au fil des derniers mois ce n'était que.. qu'une distraction. Je fronce les sourcils et réprime une larme. Je n'étais surtout pas pour pleurer. Ce Alexei était la seule raison pour laquelle Nikita était présent dans ma vie. Et je devais me douter qu'il allait partir d'un moment à l'autre. Je continue à faire des cocktails et les distribu à un groupe de grandes femmes, tous blondes les unes des autres. Elle avait un aspect familier. Je n'arrivais pas trop à comprendre pourquoi. Je me concentra sur autre chose que la conversation que j'entendais dans mon oreille. 

-Non puoi lasciare Nikita.. murmurais-je pour moi-même.

Je me fis posé une question par l'une des femmes devant moi et leva la tête.

-Pardon?

" Coudon la jeune, tu sais pas faire ton travail? On t'a demandé des tequilas et on a même pas eu nos citrons. Espèce d'idiote."

Je soupire silencieusement et m'excuse. Je me retourne pour leur couper des morceaux de citron. Leurs accent.. je savais que je l'ai déjà entendu quelque part. Je fronce les sourcils alors que je réfléchis.

Je voulais frapper la tête d'Alexei contre la table jusqu'à qu'il ai le crâne fendu. De quel droit osait-il m'appeler Nikitushka? Je m'assis en face de lui, rigide comme une barre et mis de l'argent sur la table.

- Achète toi ce que tu veux, suka. Lui dis-je férocement.

Alexei leva les yeux au ciel et sourit, je pouvais voir au coin de sa bouche et descendant jusqu'à sa mâchoire, une longue cicatrice.

- Allons, toi et moi, nous nous entendions bien à une certaine époque.

Je grognais et frappais la table de mon poing.

- Cette époque est morte! N'en parle plus!

Alexei m'observa pensif et hocha la tête.

- Tu n'as toujours pas réussi à apprivoiser ta colère n'est-ce pas? Tu vois ça? Dit-il en pointant la cicatrice sur sa joue. Un petit souvenir de toi.

- Si ce n'était que de moi tu serais mort Vassily. Fedorov te réclame en Russie, j'ignore ce qu'il te veut. Et crois moi tu rentrera à la maison.

Alexei sembla soudain vulnérable et j'eu envie de le frapper à nouveau, il avait toujours eut cet effet sur moi.

- Je ne peu pas Nikitushka. Dit-il doucement. Je suis avec la Bravta maintenant.

Je ne me retenais pas cette fois-ci, je lui envoyais mon poing au visage. Avec la Bravta? Il avait déserter? Si Alexei ne rentrait pas chez lui, alors je ne rentrais pas non plus...jamais, sinon j'allais payer le prix d'avoir échouer. Il tenu son nez sanglant et éclata de rire.

- Rien n'a changer. Dit-il. N'est-ce pas Lyubov?

Je m'éloignais avant de faire quelque chose que j'allais regretter, comme tuer un homme dans une salle pleine de témoins.

J'écoutais la conversation de Nikita. Enfin, une conversation était un grand mot. J'aurais tendance à dire une confrontation. Je gardais toujours un oeil curieux sur les jeunes femmes assises au bar. La bravta. Mon père avait déjà eu a faire contre la bravta pour un territoire et une grosse somme d'argent.


" Elle me fait penser à quelqu'un..."

"Tu dois hallucinée, je ne l'ai jamais vue avant."
"Mais elle a un air que je connais j'en suis certaine."

J'arrête de bouger, toujours dos à elles. Pourquoi ne pouvions pas avoir une mission normale, sans ambuche et sans drama? POurquoi y avait-il toujours un obstacle qui venait mettre des bâtons dans les roues? Je jette un bref regard vers les femmes. Leur accent me disait quelque chose. Je me creuse la tête pour comprendre ou je l'ai déjà entendu.


"Elle ne serait pas une Locarelli? "

Au prononcement de mon nom, je me figea complètement. Je tourne la tête vers les femmes qui me fixent intensément. L'une d'elle échappe un sourire en déposant son verre. Je compris alors d'ou venait cet accent. C'était un accent russe. Je dépose les bouteilles de vodka et de rhum que je tenais dans les mains comme si de rien n'était. Elles retournent quelque secondes en cocus et sauta par dessus le bar pour ensuite partir en courant vers les corridors du bar.

- I'm fucked!

Je zigzagais dans les couloirs à la recherche d'un endroit ou m'habrité et ou elles ne me retrouveraient pas. Je les entendais à mes trousses.