I do have a heart (Amy)

Amy ne se leva pas, elle resta assise, abattue et fixant les morceaux de miroirs toujours accrocher au mur. Je considérais décrocher ce qui restait du miroir pour le jeter, mais je jugeais qu'Amy avait plus besoin de moi. Je le ferais tout à l'heure. Elle laissa échapper un long soupir et murmura qu'elle était la pire mère de l'univers. Avec un petit sourire, je secouais la tête, je ne savais pas s'il fallait que je sois triste ou attentif envers Amy, peut-être un peu des deux. Je n'étais pas habitué de me soucier de quelqu'un.

- Non, je ne crois pas que tu sois la pire mère du monde. Crois moi...J'en sais quelque chose. Ce qui est arriver à Xavier n'est pas ta faute. Il savait que tu l'aimais.

Je ne savais pas comment m'excuser, comment lui dire que j'avais jouer un rôle immense dans cette tragédie. Je n'étais pas des plus enthousiastes de voir l'amitié naissante que j'avais pour Amy prendre fin...Enfin, si j'étais autorisé à appeler ce qui nous unissaient de l'amitié. Amy semblait toute petite assise là, à ne pas bouger, à revoir la mort de Xavier encore et toujours derrière ses jolies yeux verts. Qu'est-ce que l'on faisait lorsqu'un ami était brisé? Je ne savais pas quoi faire.

- Tu peux me dire de me fermer la gueule, sa ne me regarde pas du tout, mais...Quand as-tu manger pour la dernière fois?

Je ne me rappelais pas avoir vu Amy manger, ni boire, ni faire quoique se soit depuis une semaine. Elle avait demandée à être seule et par la suite, je n'avais vu Amy que les rares fois où nous nous retrouvions en salle d'interrogatoire en même temps. Elle semblait dormir de moins en moins à chaque fois. Je savais ce que les cauchemars pouvait faire. Il m'arrivais encore d'en avoir.

Jecoute Nikkita qui est assi devant moi me redire que Xavier savait que je l'aimais. Seulement, cela ne me faisait pas sentir l'mieux. Il pouvait le savoir, mais cela n'avait pas empeché sa mort. Je hausse les epaules et baisse la tete en essuyant les derniers restants de larmes sur mes joues. Heureusement, je ne portais pas de mascara puisque sinon jaurais ressemblé a un raton laveur.

-il me manque tellement.. Je.. Je n'arrete pas de faire des cauchemards sur cette journee et sur ma vie en italie.

Cela pouvait se voir facilement a mon teint pale et mes cernes autour de mes yeux. Lorsqu'il me demanda si javais mangé recemment, je fronce legerement les sourcils et leve pour la premiere fois les yeux vers lui. Je narrivais pas a me souvenir d'une nuit de sommeil. Alors jai du oublié tres tres souvent de manger. Je hausse les epaules.

-sincerement, jen ai aucune idee. Ca a du faire.... Quelques jours?

Je me leve finalement, en etant vaguement etourdite. Je sors de la salle de bain. La maison etait si differente maintenant quil manquait Xavier. nikkita etait le seul qui me tenait compagngie malgre mon caractere maussade et mon silence. Je voulais le remercier de rester, mais je ne trouvais pas la force ni les mots.

- comment va ton epaule?

J'étais habitué aux cauchemars, lorsque l'on était arracher de chez soi, battu par tout le monde et entrainer à tuer, ils devenaient une partie du quotidien. J'en avais encore, ils étaient moins fréquents, mais seulement parce que je m'étais habitué aux horreurs que j'avais à commettre et voir.

- Des cauchemars, uh? C'est normal, ce que tu as vu était horrible. Je voudrais te dire qu'ils s'effaceront avec le temps, mais je fais encore des cauchemars à propos de chose qui se sont passé il a quinze ans.

Comme Amy m'avait avoué ne pas avoir manger depuis un long moment, je la suivi hors de la salle de bain et à la place de la suivre au salon, je me dirigeais vers la cuisine. Je fouillais les armoires et sorties plusieurs légumes. Je mis le tout dans une marmite et avec ce qui me semblait être du bouillon de poulet, je mis le tout sur le feu. Je m'appuyais contre le chambranle de la porte et observais Amy qui se tenait dans sa maison comme si elle était une étrangère, puis elle se retourna et me demanda comment se portait mon épaule.

- Elle pourrait aller mieux. Avouais-je. Au moins, je n'ai plus à porter d'écharpe. Je suis encore sous médication pourtant...

La médication me rendait étrangement relax et souriant, je n'aimais pas prendre ses médicaments.

Je savais ce que c'était que de ne vouloir rien de personne, de vouloir pouvoir être seul, de croire mériter être seul. Je haussais les épaules, lui dire que mon but était de m'assurer qu'elle mange et dorme un peu ne passerait pas très bien.

- Non, je me fais à manger, mais si tu en veux il y en a plus qu'assez.

Je me sentais coupable de ce qui arrivait à Amy, peut-être que c'était ce qui me poussait à m'assurer qu'elle aille bien. Je l'observait un long moment, je réalisais que même si nous venions de deux coins du monde très différent, nous n'étions peut-être pas si différent l'un de l'autre. Lorsque Amy me demanda pourquoi je la fixais, je haussais les épaules, ce n'était pas une réponse, mais c'était tout ce que je lui donnais. Je retournais à la cuisine, fouillais pour des bols et en pris un que je remplis de soupe. Je retournais au salon et m'assis sur le divan ou Amy était assise enroulée dans une couverture, les yeux fixés sur le sol.

- Eh...Tu as droit de me dire de partir, si c'est ce que tu veux je le ferais. Lui dis-je.

Je ne pu m'empêcher de sourire, Amy avait une drôle de manière de se changer les idées, échangeant une histoire horrible pour une autre. Je pouvais quand même partager un bout de mon histoire avec Amy. Elle appuya sa tête contre mon épaule et même si mon coeur s'accéléra et que je me sentis emprisonner, je fermais les yeux et me forçais à me rappeler qu'Amy était loin d'être comme ceux qui habitaient mon passé.

- J'ai beaucoup de cicatrises. Dis-je en passant un bras autour des épaules d'Amy. Ça promet d'être une longue histoire.

Je ne savais pas où commencer, je n'avais pas l'habitude de parler de ces choses là. J'ignorais comment m'y prendre.

- De quel as-tu envie que je parle? Celle de mon dos?

Je hochais donc la tête, je pouvais parler des cicatrices que je portais. Je décidais donc de commencer par le commencement, ce qui me semblait le moins difficile à aborder. Je laisserais les longues marques dans le bas de mon dos pour la fin, ces souvenirs là...je n'avais aucune envie de les revivre. Je m'attardais donc sur les 4 marques de couteau que j'avais entre les omoplates.

- Eh bien, j'ai quatre marques de couteau entre les omoplates. Deux d'entre elles, je l'ai eux à l'âge de 19 ans, j'étais dans un bar en Irlande après une mission, donc je n'étais pas armé et un ancien combattant de la IRA a reconnut mon accent et nous nous sommes battus, il était tellement saoul queje ne comprenais rien de ce qu'il disait. j'ai récoleté quelque coups de couteau. Les deux autres...J'étais en Ukraine durant la crise, nous devions arrêter deux hommes à la tête de cette révolution, mes partenaires étaient deux femmes, alors lorsque les gardes à qui nous venions de confisquer leur fusils ont sortis des couteaux, je me suis placé devant elles.

C'était des moments de ma vie auquels je n'avais pas penser depuis trop longtemps. Je ne me rappelais même plus le nom de mes deux partenaires. Elles n'avaient pas dû être importante pour moi.

- Tu veux que je continue?

Qu'était-il arrivé à mes partenaires? Je n'en avais aucune idée, peut-être qu'elles s'étaient mariées, qu'elles avaient des enfants, peut-être même qu'elles étaient mortes. Je haussais les épaules. Je ne me rappelais pas du tout leur noms, l'une d'elle s'appellait Antonina si je me rappelais bien, elle avait de très long cheveux bruns et l'autre...l'autre tout le monde l'appelait Gorkine, mais personne ne connaissait son prénom, je ne me rappelais simplement qu'elle avait les cheveux rasé. Enfin...si mes souvenirs ne me faisaient pas défauts.

- Je ne sais pas, Gorkine est sans doute toujours dans le milieu, Antonina...sans doute mariée? Elles ne compte pas beaucoup pour moi.

Je ne me trouvais pas particulièrement courageux, j'avais simplement fait ce qui était attendu de moi, garder mes partenaires vivantes. J'étais là pour ça. J'étais toujours celui qui au besoin devrait se sacrifier pour l'équipe. Quoique équipe est un très grands mots, nous n'étions pas proche du tout.

- C'est mon travail. Choisis-je de dire

Amy semblait voir les choses d'un oeil différents.

Peut-être en effet qu'il y avait eu plus que mon sense du devoir ce jour là, mais il y avait trop longtemps que ce c'était produit. Je n'étais pas important à ce moment de la mission, je n'étais qu'un mur entre mes partenaires et nos attaquants. Voilà tout. Je n'y voyais rien de courageux, mais peut-être que c'était simplement ce que mon pays m'avait appris.

- Peut-être. Dis-je tout bas

Je l'observais se lever avant de me lever à mon tour, elle s'était dirgiée vers la cuisine et était appuyer contre le comptoir le regard lourd. Je me doutais que ce devais être dur de faire face au souvenir de Xavier. Puis elledit quelque chose qui me troubla, je me figeais et fus incapable de penser à une réponse. Elle m'avait dit qu'elle aurait à déménager et je ne pus m'empêcher d'aquiescer. Comment lui dire ce que j'avais fais?

- Je...je peux t'aider si tu le veux.

Pour l'instant ce devrais faire l'affaire.

Il était vrai que mon épaule n'était pas dans son meilleur état, elle avait connu de meilleurs jours. Je soupirais, mais hochais tout de même la tête. C'était à elle de décider, j'avais fais assez de mal comme ça. Elle déciderais ce qu'elle voulait faire, et je l'aiderais le temps venus. Je levais les yeux vers Amy et lui fit un petit sourire.

- Oui...d'accord. Si tu veux mon aide, je serais là. La balle est dans ton camp.

Je savais qu'Amy avait beosin de temps pour tout absorber, tout accepter, donc je ne me fis pas prier et la laissais seule. Elle avait besoin d'apprendre à vivre sans Xavier et ça...je n'aurais su l'aider à le faire.