I do have a heart (Amy)

La pluie tombait à grosses gouttes dehors, les rues étaient glissantes et le trottoir brillait comme de l'argent. Je marchais pour retourner chez moi, j'avais été absent du bureaux pendant cinq jours, cinq jours que j'avais passé dans une facilité à sécurité maximale pour mettre la main sur Vassily. Passé cinq jours en prison était loin d'être mon genre de vacances, surtout que la bande de criminels russe avait essayé de m'utiliser comme jouet dans les douches, cela c'était terminé par un fémur fracturé, une commotion cérébrale, un genou déchiré et un poignet fracturé. J'avais été placé en confinement solitaire, il m'avait fallu une journée pour m'évader, ni vu ni connu sauf pour le bleu sur ma pommette droite. Je poussais la porte de mon appartement et trouvais la fenêtre ouverte, la pluie s'infiltrant et inondant mon plancher.

- Adelina? Appelais-je.

Le minuscule chat noir ne se pointa pas le nez. Curieux je fis le tour de mon petit appartement six fois sans trouver Adelina. Elle n'était ni sous le lit, ni sous le divan. Elle ne dormait pas sous ma minuscule table de cuisine, n'était pas dans le bain, ni dans mon garderobe. Passant une main dans mes cheveux, je commençais à paniqué légèrement. Je n'avais rien au monde, pas de pays, pas de famille, pas d'amis, mais j'avais Adelina. J'avais cru naïvement que ce chat resterais. Elle ne pouvait pas être partie! Je me changeais en vitesse enfilant un polar et des joggers. Je sortis en trombe fermant la fenêtre avec brutalité. Je croisais la femme de ménage dans le couloir qui me sourit en me disant qu'elle était passé plutôt et qu'elle avait ouvert la fenêtre pour laisser circulé l'air frais. J'aurais pu l'étranglée, elle était une des causes probables pour la disparition de mon chat! Dans ma panique je courus dans la pluie vers le seul endroit qui me vient en tête. Ironiquement, c'était chez Amy Williams. Je me rappelais vaguement son adresse du dossier que j'avais volé. Tout le monde dans ma vie finissait par partir, si même les animaux préféraient s'enfuir que de rester avec moi, qu'est-ce qui me restais? Je cognais à la porte de la maison d'Amy et attendis, incapable de rester immobile. Ce chat était la seule chose au monde qui m'avait démontré de la gentillesse sans rien me demander en retour. J'avais besoin de la retrouver. Lorsque la porte s'ouvris, je lançais un regard paniqué à Amy.
- Moya Koshka. Dis-je la voix étranglé. Mon chat. Répétais-je en anglais.

La pluie était tombée quasiment toute la journée. Cela avait beaucoup déplus à Xavier qui souhaitait tant aller jouer dehors. Mais, comme à mon habitude, je lui en empêcha puisqu'il allait être malade et lorsque Xavier est malade, ce n'est pas une partie de plaisir pour moi. Je dois manquer des heures de boulot et en plus devoir être malade à mon tour par la suite. Et disons, que lorsque je suis malade, j'ai une vrai grippe d'homme.  J'étais en train de lire un livre sur le divan, avec une belle grosse couverture très très chaude et douce sur mes jambes. Sur le tapis au sol, dans le salon, Xavier jouait tranquillement avec ses voitures de courses. Il était un peu jeune pour jouer avec de petits jouets comme ceux-là, mais il avait un développement très rapide et était beaucoup plus mature pour son âge. Bon, mature, on parle quand même d'un enfant de 2 ans. Je lève la tête et regarde par la grande fenêtre qui faisait quasiment tout le mur de mon salon. Il pleuvait tellement dehors, j'espère que tout ce qui était exposé avait trouvé un abris. Je soupire et alors que je retourne dans mon livre, j'entends cogner. Je tourne la tête vers la porte d'entrée et fronce les sourcils. Je n'attendais personne et encore moins de collis. 


Je me leva avec précautions, et prit mon arme qui était dans un tiroire trop haut pour Xavier. Je le metta dans mon pantalon, en arrière et m'approcha de la porte avec une main prête a le retirer. Je mis ma main sur la poignée et ouvrit la porte. Je suis restée très très surprise de voir Nikkita devant moi, trempé et paniqué. Il avait complètement l'air désemparé et je me sentais mal pour lui. Je ne l'ai jamais vu dans cet état auparavant. 

-Entre voyons, tu dois être gelé!

Je me tassa de la porte et le laisse entrer. Je referme la porte derrière lui et prit une serviette dans l'armoire avant qu'il ait trop froid. Il me parlait rapidement, en russe et sur la panique. Je crois qu'il avait bien vu que je ne comprenais absolument rien de ce qu'il me disait alors je l'entends articulé en anglais. 

-Ton chat? Tu as un chat? Qu'est-ce qui ce passe??

Aussitôt que j'eu mis le pied chez Amy, je me rendis compte de l'absurdité de la situation et mon premier réflexe fus de faire demi tour et de m'en aller. Je ne savais pas ce que je faisais ici, évidemment je n'avais pas pensé avant d'agir. Embarrassé je baissais les yeux, j'étais complètement trempé et mes vêtements dégoutait sur le plancher. Je ne savais même pas quoi dire, comment expliqué que je paniquais...c'était qu'un chat, mais pour c'était bien plus. J'ouvris la bouche pour parler, mais aucun son n'en sorti. Je murmurais dans ma langue maternelle, ne me souciant pas du coup d'oeil inquiet qu'Amy me lançait.

- Oui j'ai un chat. Dis-je tout bas. Enfin...j'avais un chat.

Je me figeais en remarquant pour la première fois le petit garçon assis devant la télévision une voiture dans la main et ses yeux fixés sur moi. Je regardais Amy perplexe. Il y avait longtemps que j'avais vu Amy, 5 jours exactement, mais je doutais qu'elle aille eu le temps d'avoir un enfant en 5 jours. J'avais vraiment besoin de m'asseoir, de dormir et de respirer, parce que j'y arrivais très mal en se moment.

- Je...je devrais partir, je vous dérange. Dis-je en me forçant a penser en Anglais.

Avant qu'Amy ne puisse m'en empêcher je me dirigeais vers la porte d'entrée. Qu'est-ce que je faisais ici? Adelina était partie, comme tout le monde avant elle, j'aurais dû m'y attendre. J'aurais dû être habitué.

- Je suis désolé. Dis-je humilié.

Je ne voulais rien d'autre que de me cacher, personne...personne ne voyait jamais dans cet état et ceux qui en avait été témoin, m'avait fait encore plus mal par après.

Je parviendrais à m'arranger seul, j'avais appris à ne compter sur personne. Je retournerais dans mon appartement et je trouverais un moyen de retrouver Adelina...où de guérir mes blessures moi-même. La pluie ne me dérangeais pas, j'étais déjà trempé de toute façon. Je pouvais sentir le froid, mais j'y étais habitué alors je ne plaignis pas. Lorsque je sentis une main attraper la mienne, je jetais un regard sur la main délicate d'Amy. C'était un sentiment étrange de sentir la main de quelqu'un d'autre dans la mienne. Je n'arrivais pas à expliquer le confort de se simple geste. Les cheveux plaqués contre le crâne, je secouais la tête pour empêcher mes cheveux de tomber devant mes yeux. Têtu, je croisais les bras, même si je savais j'avais encore l'air hors de mon assiette. Peut-être que juste une fois je pouvais permettre à quelqu'un d'autre de m'aider.

- Je ne tombe pas malade. Les russes ne tombent pas malade. Marmonnais-je

Je la suivis donc chez elle, j'avais encore l'impression de prendre trop de place, de déranger, mais je ne dis rien. Le petit garçon faisait des bruits de voitures et ne nous portaient même plus attention. J'espérais en le regardant qu'il aurait une meilleure enfance que moi. J'attendis qu'Amy me force à m'asseoir avant de prendre place sur le divan. Si j'avais pu me faire plus petit, je l'aurais fait. J'étais mal à l'aise, je n'aimais pas me sentir si désemparé.

Je roula mes yeux vers le ciel. Il était tellement, enfin, il essayait d'être complètement indépendant de tout le monde. C'est bien quelque chose que l'on apprends a maitriser lorsque nous sommes dans des groupes comme la mafia ou des groupes spéciaux de la Russie. Il y en a aussi partout ailleurs, mais nous étions les 2 meilleurs exemples. Ma rudité est simplement le reflet de protection que j'essaye de montrer, mais en vérité, je suis douce et aimante comme n'importe qui. Je ne laisse jamais tomber quelqu'un lorsque je le décide. Alors, voir Nikkita dans cet état, malgré nos conflits professionnels et personnels, cela me mettait le coeur à l'envers. Son regarde de surprise lorsque je lui pris la main me montrait bien qu'il n'avait jamais eu de tendresse dans sa vie, et cela me désolait également. 

-Tu veux quelque chose de chaud à boire?

Je descends les escaliers qui menait à l'étage avec une serviette pour qu'il puisse se sécher ainsi qu'une grosse couverture. Evidemment, il était réticent à tout cela, mais je lui montrais bien que ça me faisait plaisir. Ce n'était pas de la pitié que je ressentais pour lui. Cela l'aurait surement insulté, mais bien de la compation, et une envie d'aider réellement. Je mache doucement vers la cuisine, toujours en jetant un regard vers le salon ou Nikkita était avec Xavier. Mon garcon avait l'habitude de s'habituer vite aux gens qu'il rencontre. C'était pour cela qu'il continuait à jouer avec ses jouets. Je prépara deux tasses de café et les apporta dans le salon. Je lui en donna une, garda l'autre pour moi et m'asseois sur le divan en L, directement dans le coin du L. Je jette un regard vers Nikkita.


-Tu sais Nikkita, tu peux te détendre. Je comprends bien que ce n'est pas ta tasse de thé de te faire aider de la sorte, mais quelques fois, ça fait du bien de recevoir de l'aide. Surtout quand il y a quelque chose qui t'inquiète. Je repensa à son chat. On va la retrouver, d'accord? Mais pour l'instant il est mieux que tu te reposes. Tu sembles épuisé. 

Je ne savais pas trop quoi faire, me séchant les cheveux maladroitement avec la serviette qu'Amy m'avait prêté. Je ne pris pas la couverture que je laissais sur le bras du divan, je ne voulais pas trempé sa couverture. Je passais mes mains dans mon visage, l'Amérique me rendait bizarre, je n'étais jamais comme cela. Peut-être que j'avais simplement fini par céder sous la pression. J'acceptais silencieusement le café qu'Amy me tendit, je n'en buvais que très rarement, mais je pris une petite gorgée du riche liquide et me laissais vaguement relaxer contre les coussins du divan. Je ne savais pas du tout ce que Fedorov et mes collègues penseraient s'ils me voyaient en se moment. Chaque fois que le petit garçon me regardait je baissais les yeux en rougissant, est-ce que les enfants pouvait sentir que j'étais une mauvaise personne? Je levais brusquement la tête vers Amy lorsqu'elle commença à parler, je n'aimais pas que l'on m'aide, qui aidait quelqu'un par pur bonté de son âme? J'étais capable de me débrouiller, mais...je devais avouer que d'avoir quelqu'un d'autre pour porter le poids placé sur mes épaules...ne me faisait pas de tort.

- Je vais survivre, j'ai été plus fatigué que cela dans ma vie. Dis-je en haussant les épaules.

Je soupirais et fermais les yeux, je sentais dans ma fatigue la blessure sur ma pommette gauche piqué, j'aurais du mettre de la glace sur ma joue. Je fis la moue et soupirais. Je voulais retrouver Adelina, je voulais me prouver que je méritais quelqu'un dans ma vie...ou enfin, pas vraiment quelqu'un. C'était hors de l'ordinaire que je m'assois tranquillement si longtemps, peut-être que cela prouvait le point d'Amy...peut-être que j'étais vraiment à bout.

Je regardais Nikkita se placer plus confortablement sur mon sofa. Il semblait un peu plus à l'aise que d'habitude. Il s'avait calmé et ça ce voyait bien. Je porte mon regard vers ma tasse de café et souffla doucement le liquide brulant. La plupart du temps, lorsque je me faisais du café, je ne le terminais jamais. J'étais toujours entrain de le laisser refroidir et jamais je ne le buvais. Lorsqu'il me répondit qu'il avait déjà été plus fatigué que cela je soupira assez bruyamment.

- Arrête de te refermer sur toi même Nikkita. N'importe qui peut voir que tu souffres de quelque chose et garder tout ca pour toi, c'est te faire encore plus de mal. Mais bon, j'ai jamais vécu ca alors c'est certains que je ne dois pas comprendre ce que tu vis. dis-je du ton le plus sarcastique possible.

Je déposa ma tasse brulante sur la table basse devant mon sofa et je me leva et alla prendre Xavier dans mes bras pour aller dans la cuisine. Je l'asseois sur le comptoir et tout en le tenant, je cherche son biberon dans mes armoires. Je l'entends faire des bruits de bébés, des gazouillements et cela me fit rire légèrement. Je me pencha vers Xavier et lui fit des grimaces.

Je savais bien que j'avais l'air coincé, de demander l'aide de quelqu'un sans vraiment vouloir la recevoir. On m'avait appris à offrir de l'aide, mais pas à la recevoir. J'avais tellement de mots sur le bout de la langue, mais tous dans ma langue maternelle. J'avais de la difficulté à confié ce qui me troublait, comment dire à quelqu'un que tout les gens auxquels je m'étais attaché avait fini par m'abandonner, par partir et que ce petit chat suivait leurs pas, que même les animaux ne voulait pas de moi. C'était le prix à payer lorsque l'on tuait des gens pour vivre. Sa non plus je ne savais pas comment le dire. Je fermais les yeux et grommelais dans mon café, Amy ne pourrait pas m'aider si je ne la laissais pas m'aider. C'était très simple.
- Je suis désolé...je vais essayer de ne pas être désagréable. Je ne promet rien. Lui dis-je
C'était adorable de voir Amy avec son garçon, je baissais les yeux, j'avais l'impression d'envahir leur intimité. Je vis mon reflet dans l'écran de télévision et je soupirais, l'eau de pluie avait frisé mes cheveux, ce que je détestais, j'avais l'air beaucoup, beaucoup plus jeune que je ne l'étais vraiment avec mes boucles naturelles. J'essayais de les aplatir avec la serviette. Je ne fis qu'empirer le cas.
- La femme qui fait le ménage dans mon appartement a laissée la fenêtre ouverte...Adelina pourrait être n'importe où. Dis-je en soupirant.

Alors que je taquine Xavier, je jette un regard vers Nikkita. Il avait les cheveux tellement frisés. C'était assez comique. Je finis par trouver le biberon de Xavier, le remplit de lait et lui donna. Je le pris dans mes bras et retourna sur le divan. Je regarde Nikkita dans les yeux avant de dire :

-Ton chat s'appelle Adrénaline? C'est pas commun comme nom d'animal.

Je lui souris. J'avais sérieusement compris Adrénaline. Il était alors évident que je trouvais ce nom peu commun. À son regard, je compris que ce n'était pas le nom de son chat. Il semblait même un peu insulté. Cependant, j'arrivais a déceler une pointe d'amusement dans son regard. Juste une petite pointe. Je hausse les épaules ne comprenant pas trop ce qui ce passait.

-Quoi? Qu'Est-ce qu'il y a?

Je baisse mon regard vers Xavier qui est dans le creux de mon bras avec son biberon et qui commence à sombrer dans les bras de morphée.

Je fronçais les sourcils, Adrénaline? Vraiment? Je savais qu'Adelina n'était pas un nom commun, mais je ne voulais pas que mon chat ai un nom stupide du genre Spot ou Caramel. C'étaient des noms qui me donnaient la nausée, pourquoi êtresi cruel envers un pauvre chat? Adelina signifiait "noble" et en plus c'était un prénom russe...et mon chat peut-importe où je l'avais trouvé, était russe. Je secouais la tête et soupirais. Adrénaline. Même si c'était un peu insultant, c'était un peu drôle...un peu.

- Pas Adrénaline. Dis-je en secouant la tête. Adelina, c'est un prénom russe. C'est un nom comme les autres.

À voir son expression, Amy n'était évidemment pas convaincue. американцы. Le garçon d'Amy était presque endormi dans ses bras, c'était adorable. Je me demandais vaguement quelle âge il avait, et si le père était toujours dans le portrait. C'était des choses pourtant, qui ne me concernait aucunement. Je pouvais voir qu'Amy me regardait curieusement. Elle me demanda ce qu'il y avait. Rien. Je crois que j'était en train de devenir fou, où peut-être que le manque de sommeil affectait mon humeur habituelle.

- Rien. Haussais-je les épaules. J'avais vraiment besoin de dormir. Comment il s'appelle? Demandais-je en désignant l'enfant du menton.

Je souris lorsqu'il me reprit sur le nom de son chat. C'était très facile de prononcer Adelina, j'en conviens, mais je crois que je vais continuer de la surnommée Adrénaline. Surtout pour le taquiner lui. Je baisse le regard vers Xavier qui s'était endormi dans mes bras. J'enlève doucement le biberon et le dépose sur la table basse devant le divan. Je lui replace la tête et lui met une petite couverture sur le corps pour ne pas qu'il prenne froid. 

-Il s'appelle Xavier. Je l'ai adopté il y a deux ans. 

L'histoire de son adoption était si spécial et je crois que Nikkita était le premier à me poser des questions sur mon garçon.  Après Madison. 

Xavier c'était un nom très anglais, de par chez moi c'était un nom très peu connu, c'était un beau nom, mais pas très russe. Je hochais la tête doucement et fronçais les sourcils, toute sortes de questions me trottaient dans la tête, mais je savais très bien que c'étaient des questions que je ne pouvais pas poser. Je me risquais quand même au nom de la curiosité. 

- Et...le père...il t'aide à...comment ont dit....l'élever? Demandais-je sans vraiment la regarder.

Je pris une gorgée de café et me brûlais la langue, je manquais de recraché ma gorgée, mais je ne dis rien, ne laissais rien paraître. J'étais vraiment loin d'être moi-même ce soir. Dans l'armée Russe j'étais reconnu pour mon calme et pour ma brutalité...pourtant en se moment je passais plus pour un grand idiot incapable d'enligner un mot sans faire un fou de lui. Je soupirais. 

- Adelina est très petite....je ne l'avais jamais perdue encore. 

Je continue de passer mes doigts dans ses cheveux tout doucement. Xavier était mon petit trésor. Je lève le regard vers Nikkita qui ne semblait pas vouloir me regarder depuis la question du père. Je me mords la lèvre doucement. 

-Disons... qu'il n'a pas de père. Je soupira légèrement. Enfait, ce qui c'est passé c'est que je l'ai retrouvé seul dans un panier dans les bois près de chez moi en Italie. J'avais quoi, 18 ans et il était naissant de quelque semaines à peine? Et j'ai cherché sa famille pendant plusieurs mois, mais il y a un lien qui s'est créé entre lui et moi alors... je l'ai adopté. Personne n'était venu le chercher et l'abandonner sans famille dans un orphelinat... c'était trop pour moi. Il ne méritait pas ca. 

Je passe doucement mes doigts sur son front. Je me relève en m'excusant. Et monta les escaliers pour aller le coucher dans son berceau. Je reste quelques minutes avec lui pour m'assurer qu'il dormait toujours et qu'il était paisible, puis je redescendis les marches sans faire de bruit. À la mi-descente, je regarde Nikkita qui est de dos, face au foyer. Il avait beau caché ses émotions sous un coeur de pierre, j'arrivais à voir qu'il y avait plus que cela qui le définissait.  Je souris faiblement et descendit complètement pour retourner m'asseoir a coté de lui. 

-Elle ne peut pas être allée bien loin, tu sais? Si elle est aussi petite que tu le dis, je suis certaine qu'elle est très près ou peut etre juste cachée en quelque part chez toi. 


Je regarde le foyer. Puis posa mes yeux dans les siens. 

-Mais pour l'instant, il faut que tu te reposes. On a pas eu de nouvelles depuis 1 semaine et tu as vraiment l'air fatigué. Tu peux dormir dans ma chambre, je vais prendre le divan. 

Je lève un main alors que je le vois qu'il veut s'y opposer. 

-J'insiste. Et si tu veux te changer, disons que les pijama de gars s'est très confortable. Alors j'en ai pleins. Dernier tiroir. 

Je ne comprenais pas ce qu'elle voulait dire par adopter, mais j''avais une petite idée de ce que cela voulait dire. Je n'arrivais pas à croire que quelqu'un ferais une chose pareille. Qui prendrait un enfant qui n'était pas le sien, pour l'élever comme s'il était son propre enfant? Amy était forte d'élever un enfant seul, je connaissais beaucoup de gens qui n'y était pas parvenu. Elle était jeune et n'était pas obligé de prendre un enfant avec elle, mais elle l'avait fait tout de même.

- C'est très généreux de ta part. Lui dis-je.

L'orphelinat...j'aurais sans doute préférer cela a l'école militaire. J'attendis qu'elle aille coucher Xavier, j'observais ce qui m'entourais, curieux. C'était un bel endroit maintenant que je prenais le temps de le remarquer. Amy redescendit les escaliers et pris place a côté de moi. Elle me parla un peu d'Adelina, elle émit l'hypothèse que mon chat était caché chez moi. Si elle avait vu la grosseur de mon appartement elle comprendrait que ce n'était pas le cas.

- J'en doute. Avouais-je

Et puis elle me dit de me reposer et m'offrit son lit, je fronçais les sourcils et ouvrit la bouche, mais elle continua de parler, insistant. Je n'avais pas envie de lui voler son lit.
- Je ne devrais pas te prendre ton lit. Secouais-je la tête.
Je lui jetait un regard en coin et voyant qu'elle ne changerait pas d'idée, je me levais et c'est en me levant que je sentis comme des griffes dans mon ventre et une petite tête noir, sortie de la poche de mon polard.