I do have a heart (Amy)

Maintenant que j'étais plus pret de nikkita, je pouvais voir ses plaies et ses bleus. Je reussi a arracher une de mes manches et je la plia en quelque morceau pour pouvoir men servir pour eponger.

-C'est plutot moi qui devrait te demander ca..bon sang..

Je m'accroupi a cote de lui, oubliant ma terreur et mon enorme mal de tete pour commencer a lui eponger les plaies de son visage, mais surtout de ses mains. Je le senti se raidir, mais continua tout de meme. Je pris une de ses mains et tenta un bandage de fortune et arracha mon autre manche pour son autre main. Je soupire et m'asseoit a cote de lui.

-Ils doivent vouloir quelque chose s'ils nous ont kidnappé comme ca...

Amy sembla préoccuper par mon état plutôt lamentable. J'avais été dans pire état, mais ce n'était jamais agréable. Je ne m'attendais toute fois pas à ce qu'elle s'accroupi devant moi et tente de nettoyer le sang qui coulait de mon nez. Je me figeais et voulu m'éloigner, mais je me forçais à rester assis. Je pouvais avoir confiance en Amy, si elle essayais de me remettre en un morceau ce n'était pas pour mieux me brisé. Je du me essayer de me convaincre plusieurs fois avant de me détendre un peu. Elle pris mes mains et les banda du mieux qu'elle pu avec des lambeaux de son chandail.

- J'ai connu pire. Dis-je tout bas. Tu peux arrêter de t'inquiéter.

Elle banda mon autre main, et je soupirais, je ne savais pas ce qui allait advenir de nous, ni même où nous étions. Je n'étais pas en état de sortir d'ici et le temps était sans doute contre nous. En plus, Amy me fit remarquer que nos kidnappeurs nous voulait sans doute quelque chose pour nous avoir pris comme ça. De mieux en mieux, pensais-je sombrement. Je haussais les épaules, l'air maussade, peut-être qu'ils attendaient quelque chose de nous, mais peut-être pas non plus.

- Je ne sais même pas combien de temps nous avons moisi ici.

Je pouvais quadiment sourire lorsqu'il se detenda. Cependant, ca reponse me fit réfléchir. Il etsit dans un etat plutot lamentable. Alors je me demandais beaucoup ce qu'etait "pire que cela" surement que je pouvais avoir une parfaite idee de cela, mais je ne voulais pas m'aventurer sur ce sujet. Je soupire et regarde les chaines au sol.

- j'en sais rien. Je ne sais meme pas a quelle heure nous nous sommes endormi.

Je me frotta faiblement les mains l'une contre l'autre en signe de nervosité. Pourtant, je ne me sentais pas nerveuse, mais plutot appeurée et terrifée. J'avais seulement un trop gros ego pour le montrer. Une fois cetait assez. Apres plusieurs minutes, voir quelques heures car il etait difficile de savoit le temps que nous etions resté ici, la porte s'ouvrit et nous aveugla. Je met une main devant tellement que la lumiere me brulait les yeux. Je sentis quelqu'un, une main d'homme me prendre le bras et me lever brusquement et violemment du sol pour me mettre debout. Il ne dit rien malgré mes gémissements de douleur par rapport a da poigne et me sorti de la piece pour m'apporter dans jne grande salle vide. Il y avait trois chaises, deux en face d'une. Il me fit asseoir brusquement.

-C'est vous qui étiez au gala n'est-ce pas, julio?

Je me fit donner une enorme gifle qui resonna dans toute la salle suivit d'un "ta gueule" bien senti

Aussitôt que la porte s'ouvrit la lumière innonda la pièce et je me levais, la silhouette d'un homme saisi Amy et la traina en dehors de la pièce. Je m'avançais vers la porte ouverte pour voir où il l'emmènerait lorsqu'une main me saisit à mon tour par le bras. Je plissais le nez de dégoût et me dégageais de la poigne de l'homme. Je me tournais vers lui et très sérieusement je l'insultais en russe.

- Je suis encore capable de marcher.Si tu tiens à ta main, lâche moi. Dis-je et l'homme en levant les yeux au ciel me poussa dans le dos pour que je sorte.

Je trainais les pieds et sorti de la pièce qui nous avait servi de prison. Tout était trop éclairé, mes yeux s'étaient habitués à la noirceur et il me fallut quelques minutes avant de ne plus être aveugler par la lumière néon du corridor. Je marchais lentement, prenant mon temps ce qui enrageait mon bourreau. Je me fis pousser de nouveau et me tournait les sourcils froncer vers l'homme. Je levais les yeux au ciel, où voulait-il que j'aille, je ne savais pas où nous étions dans le monde. Je fus emmener dans une salle d'interrogation...ou une salle qui allait nous servir de salle d'interrogation. Amy était déjà assise et l'autre homme qui était entré dans notre "prison" se tenait derrière elle. Lorsque mon bourreau tenta de me forcer à m'asseoir, je soupirais et me tournais vers elle.

- Ne me touche pas. Lui dis-je ennuyé.

J'avais une envie terrible de sortir d'ici. Je n'aimais pas ce lieu. L'homme haussa les épaules, attendit que je m'asseois de travers sur ma chaise pour sortir et nous laissez, moi et Amy avec un homme au regard frustré. À en juger par la marque sur la joue d'Amy il avait décider d'utiliser la méthode forte. J'observais l'homme sans rien dire et il me regarda aussi, avec une sorte de dégoût. Je pouvais sentir Amy à mes côtés, bougeant sur sa chaise et sa respiration tremblante.

Je voyais bien qu'Amy et ce dénommer Julio se connaissait, donc nous avions à faire à des Italiens. Je préféra faire comme si je ne comprenais pas ce qu'il disait, je le fixais sans rien dire. Si il voulait la clé USB et bien...il ne l'aurait pas, de 1) je ne l'avais pas sur moi et de 2) s'il la voulait il devrait d'abord me convaincre de la lui donner. Ce qui ne risquais pas d'arriver, il n'avait rien contre moi. Il pressa le canon de son fusil contre ma gorge, s'il croyait que mes propres supérieurs ne m'avait pas fait subir pire, il se plentait le doigt dans l'oeil, je ne bronchais pas, le regardant avec défi. Il ne tirerais pas de toute façon, pas tant qu'il n'aurait pas obtenu l'information qu'il désirait. Puis Amy s'écria qu'il me laisse tranquille, puis elle glissa sa clé USB sur la table. Puis je vis Amy pâlir, elle sembla figer, incapable de bouger, même si son visage ne trhaissait pas sa panique, ses mains étaient devenues des poings et elle ne sembla plus respirer. Je me retournais, déjà assis à cheval sur ma chaise pour voir un homme vêtu d'un complet gris. Ses yeux étaient brillants et son sourire était presque paternel en me voyant.
Il s'adressa à moi avec mon prénom complet, et je grinçais des dents.

- Marco Locarelli. Dis-je poliement en baissant la tête. Le chemin de votre fille a croisé le mien en effet.

L'italien hocha la tête, toujours avec ce petit sourire en coin qui me déstabilisait.

- Tu n'as pas beaucoup changer. Me fit remarquer le parrain de la mafia vénitienne.

Je ne sus pas quoi répondre. Je jetais un regard à Amy, elle semblait s'être ressaisit. Son père se tourna vers elle et croisa les bras. Il soupira et émit quelque mots en italien et je fronçais les sourcils.

Comment est-ce que tout était viré si vite au drame? J'étais assis sur ma chaise, un fusil pointé sur moi pour que je n'intervienne pas dans la conversation d'Amy et de son père. Je tressailli lorsque Amy se fâcha contre son père, je connaissais cet homme, je connaissais cet lueur de folie qui allumait son regard. Je me levais brusquement lorsque Marco frappa sa fille à coup de poing, je ne parvenais pas à rester calme devant un père qui traitait ses enfants de la sorte. Je n'avais pas su me défendre contre le mien, mais je pouvais peut-être défendre les autres. Julio pressa son fusil contre mes omoplates et me força à me rasseoir. Je grognais de mécontentement. Leur conversation s'étira et puis mon attention fut attirer vers un homme qui entra dans la salle avec un garçon beaucoup trop familier dans les bras. Je me figeais et compris aussitôt que la survie de Xavier dépendrais de notre coopréation. Amy ne le remarqua pas immédiatement, son père avec un sourire froid la fit se retourner et elle voulut aussitôt s'élancer vers Xavier. Je réalisais en voyant les yeux de son père et son petit hochement de tête, que si nous étions ici...c'était en parti à cause de moi. À cause de moi qui avait envoyer les dossiers CSI de mes "collègues" en Russie ou tout le monde qui avait assez d'argent pouvait se les procurer. Je n'arrivais soudainement plus à respirer. Chaque mot de Marco était comme une gifle. Alors Amy devrait me tuer pour garder Xavier en vie, c'était un marché raisonnable. Après tout, c'était de ma faute si elle devait faire se choix. Si je mourrais ici, alors je serais honoré en Russie, un bon soldat tomber au combat. Il y avait pire moyen de quitter cette terre. Au moins, je pouvais faire confiance à Amy pour me donner une mort propre et rapide.

- Allez. Dis-je les dents serrer. Tire, Amy. Après tout le mal que j'ai fait, c'est loin d'être le pire qui pourrait m'arriver.

Je me tournais complètement vers elle pour que ma poitrine soit exposer, qu'elle puisse tirer et ne pas manquer sa cible. Elle ne manquerait pas son coup, elle était trop douée pour cela. Je baissais les yeux et attendis la balle, la douleur.

- Tu es un martyr maintenant Volkov? Sourit Marco

Je ressenti une douleur brûlante dans mon épaule, je m'étais attendu à une mort plus rapide, pourtant Amy avait un autre plan, un qui m'avais échappé. Julio derrière moi, s'effondra, la balle d'Amy ayant traversé mon épaule pour se loger dans le cœur de l'Italien. Les genoux faible je me laissais tomber sur le sol, j'appuyais une main sur le plancher, froid sous mes doigts et l'autre sur mon épaule qui brûlait et me donnait envie de vomir. Je ne savais pas se qui se passait autour de moi, tout ce dont j'étais conscient c'était que ma blessure ne devrait pas saigner de la sorte. Je relevais la tête pris une grande inspiration et me levais péniblement. J'allais avoir des marques partout pour le prochain mois à ce rythme là, c'était loin d'être ma journée. La salle était vide et seul Amy restait, elle était recroquevillée sur elle-même, le petit corps de Xavier dans ses bras.

- Amy...Dis-je faiblement.

Je réalisais à ce moment tout le sang qui tachait le sol autour d'elle et les lèvres de Xavier qui tournaient lentement au gris. Je m'assied près d'elle, appuyant ma tête sur le mur. Au moins, s'il y avait du fil et une aiguille j'airais pu faire des points de suture sur mon épaule. J'aurais voulu aider Amy, lui dire qu'il n'était pas trop tard pour sauver Xavier, mais mon corps me m'écoutait plus.

- Je suis désolé. Murmurais-je

Elle n'avait aucune idée pourquoi je m'excusais, mais moi je le savais c'était l'important. J'étais à blâmer pour tout cela. J'avais envoyer le dossier qui avait permis de la retrouver dans les mains des gens qui n'auraient jamais dû la trouver.

Amy me demanda d'arrêter, je ne savais pas très bien ce qu'elle me demandait, mais je m'arrêtais de parler. J'avais peine à respirer, tout tournais autour de moi. J'avais déjà été dans de pire situation, mais cette fois-ci mes doigts étaient tachés de sang, trop de sang. Elle retira en vitesse son chandail et le mis sur mon épaule. Je n'arrivais pas à tourner les yeux du corps sans vie de Xavier, c'était horrible de penser que si je n'avais pas croisé leur chemin, il serait sans doute toujours en vie. Les bruits de sirène ne me firent même pas bronché. J'acceptais la main que Amy me tandis et je me mis sur pied en serrant les dents. Trois policier défoncèrent la porte et je du avec difficulté leur montrer mon badge du CSI avant qu'ils n'abaissent leurs armes. Ils aidèrent Amy en premier et je fut escorter hors de la pièce, un policier me posant plusieurs questions sur mon épaule, la situation, qui nous avait emmener dans cet endroit. Je ne répondis rien, je n'arrivais plus à penser en Anglais. Aussitôt que j'eu mis le pied dehors des ambulanciers me prirent en charge et je me laissais faire. On me fis des points de suture et m'ordonnais du repos pour que je puisse récupérer tout le sang que j'avais perdu. Amy m'avait tirer juste sous la clavicule, mais je m'en tirerais. On m'avait mis une bouteille d'analgésiques dans les mains et j'étais laissé à moi-même. Tout ce à quoi je pensais c'était cet enfant qui à cause de moi ne vivrais pas jusqu'à ses 4 ans. Amy apparut de nulle part et je me forçais à avoir l'air vivant, pas à deux doigts de l'évanouissement.

- Mon épaule? Très bien, quatre points de sutures et le tour est joué. Toi? Tu tiens le coup?

Je n'avais aucune idée où nous étions, les rues ne m'était pas familières et j'étais un petit peu déboussolé. Je soupirais et appuyais ma tête contre le mur froid de l'ambulance. Je m'exprimais en russe, exprimant le besoin de dormir une éternité et d'avoir un semblant de vie normale pour une fois, mais en voyant le regard confus d'Amy je du me forcer à traduire mes pensées.

- Honnêtement, je dormirais pour un siècle. Je suis fatigué, un peu de normalité ne me ferais pas de mal.

Amy...je ne savais pas comment lui dire qu'elle devrait déménager, qu'elle devrait trouver un endroit où vivre que son père ne découvrirait pas. Je gémis d'impuissance, mon métier pour la première fois de ma vie me fâchais, ce que j'avais fais, je l'avais fait parce que j'y étais obligé, c'était mon métier et j'étais fier de représenté la Russie...mais je ne voulais aucun mal à Amy.

Je hoche faiblement la tête. Je baisse le regard vers mes mains qui tremblaient toujours, mais que je cachais sous la couverture que l'on m'avait donné. De plus, la vue du sang sur mes bras me levait le coeur. Je regarde au loin et voit mon garcon se faire apporter par les médecins légistes. Je  me promis à cet instant que j'allais tout faire pour détruire l'organisation de mon père. 

- Je vais te laisser te reposer, tu en as besoin. Je suis désolé pour ta blessure.

Je me lève et retourne voir les autres policiers. Ce fut seulement après un trois quart d'heures que l'un d'eux accepta de me racompagner chez moi. Sur tout le chemin du retour, je me contenta de fixer le paysage, sans écouter les questions et tout ce que le policier me disait.

...

Une semaine plus tard, les funérailles de Xavier eut lieu. Il n'y avait pas beaucoup de personne. Madison, Jason, Nikkita, des collègues, des amis de garderie, sa gardienne qui avait un bras cassé. Il y avait peu de personne et cela me convenait. Devoiir me tenir avec des gens était la dernière chose que je souhaitais faire. Suite aux messages tristes, les condoléances auxquels je ne portais guere attention, il y a eu une réception chez une des personnes. Cependant, de mon coté, je parti. Je ne supportais plus d'être avec des gens. Je ne supportais plus que l'on me dise que tout allait bien allé et que la vie doit continuer. Je conduis jusqu'à chez moi, ouvrit la porte. En la refermant, sans la barrer, je soupire et me frotta nerveusement le bras. Depuis la mort de Xavier, je n'avais donné aucun signe de vie, je n'avais même pas pleurer. Je n'étais pas déménagée car j'avais aucun endroit ou aller. Je soupire et monte à l'étage. En entrant dans la salle de bain, mon regard se pose sur la personne qui me fixait. Elle semblait fatiguée et sans vie. Elle me regardait de ses yeux verts dans l'espoire d'y trouver un signe de vie. 

La seule chose que je pus voir, ce fut un flashback de moi qui tien Xavier et que le sang coule sur mes bras.  Je panique, ouvre le robinet et commence à me laver frénétiquement les bras malgré l'absence totale de quoi que ce soit. Je finis par perdre les pédales et frappa a coup de poing le miroir devant moi, me coupant profondément au poing. Je me mis à pleurer toutes les larmes de mon corps. J'étais en totale panique. J'avais l'impression que je ne fonctionnais plus. Je m'écrasa sur le sol et accota mon dos contre le mur.  Je ne me préocuppa meme pas de mon poing ensanglanté. 

J'avais accepter d'aller aux funérailles de Xavier, même si je savais que je n'aurais pas dû m'y trouver. Mon bras était toujours endolori, mais je n'avais maintenant qu'à bander mon épaule à la place de devoir porter une écharpe pour immobiliser mon bras. La journée était ironiquement belle, peu de gens étaient présent, mais ils étaient déjà trop pour moi. Je n'avais aucune envie de devoir être agréable envers qui que ce soit. J'étais assis dans ma voiture, retardant le moment d'entrer dans le cimetière, j'y entrais après tout le monde. Si c'était mes funérailles, pensais-je , il y aurait encore moins de gens. Je n'aurais sans doute pas même de pierre tombale, et si j'en avais une, un alias y serait écrit, personne ne saurait mon vrai nom. Debout sur l'herbe verte, je fixais le petit cercueil. J'étais la cause de la mort d'un enfant...

Amy ne sembla pas plus emballée par l'idée d'aller au diner de réception. Elle s'excusa et s'éclipsa sans plus. Ce furent les premiers mots que j'entendis sortir de sa bouche en une semaine. Elle semblait perdue, comme si elle ne savait plus comment fonctionner normalement. Je ne pu m'empêcher de la suivre. Je sautais dans ma voiture et pris le chemin de sa maison. Je me garais devant chez elle. Je m'apprêtais à frapper à la porte lorsque je vis que celle-ci était entre ouverte. Je m'invitais donc chez-elle. Rien n'avait changer, certains jouet de Xavier était toujours présent. Amy ne sembla nulle part pourtant. Ce ne fut que lorsque j'entendis le bruit assourdissant de verre se brisant que je montais les escaliers le coeur battant, je pris mon fusil et poussais la porte de la salle de bain. Amy était sur le sol, abattue, désespérer et les mains en sang, tout autour d'elle des morceaux de miroir reflétait la lumière de l'avant-midi. Je rangeais mon arme et soulevais Amy, c'était inconfortable du à mon épaule, mais rien de bien grave. Je l'assis sur le bord du bain, elle pleurait doucement et je ne dis rien...je ne préférais pas lui mentir. Je ramassais les morceaux de miroirs et les jetais. Je m'agenouillais devant elle et ouvrit son poing. Je fouillais pour une débarbouillette et avec le plus de douceur possible, je nettoyais ses mains, en retirais les petits morceaux de miroirs qui s'étaient enfoncé dans ses jointures. Elle n'aurait pas besoin de points. Dans la petite trousse de premier soin dans son armoire de salle de bain je récupérais des bandages et lui bandais les mains.

- Tu as eu une semaine difficile. Lui dis-je en m'asseyant sur le tapis de la salle de bain.

Je ne reagis meme pas lorsque Nikkita se retrouva dans ma maison. Je ne me posais meme pas de question  comment il a pu entrer chez moi. Je me laisse changer de place et m'asseoir sur le bord du bain. Je gardais mes poings fermé pour ne pas sentir la douleur qui lacérait mes mains.  Je me raidis un peu lorsqu'il epongea et enleva les morceaux de verres dans ma main. C'était douloureux. Je renifle et essuis mes larmes avec la paume de ma main. Je détourne le regard de Nikkita. Je détestais lorsque quelqu'un me voyait pleurer. Je détestais avoir l'air faible face aux autres.

- que sera sera.

Je regarde le miroir brisé au dessu du lavabo. Il y avait du sang. Cela me fit frissonnée. Je baisse le regard vers ma main bandée. Pourquoi avais-je fais ca? Pourquoi avais-je decidé de frapper de mon poing ce miroir? C'etait surement le fait que je me sentais coupable. Je suis la pire personne de l'univers. La pire mere.

-Je suis la pire mere qu'un enfant pouvait avoir..