Je n'étais qu'un simple jouet pour toi [ Nikkita/Andy]

Je me sentais si petite et si inoffensive sur le divan de Nikita. Dès que je m'y étais assise, mes émotions avaient reprit le contrôle et je voulais presque pleurer. Mon orgueil était trop fort cependant. J'étais assise bien droite tout en prenant le moins de place possible. Mes bras étaient croisés contre mon ventre et je m'efforçais de respirer calmement pour ne pas paniquer non plus. Je les voyais fouiller chaque recoins de l'appartement de Nikita et ça me donnait mal au cœur. J'avais envie de vomir. Tout cela se passait à cause de moi, à cause de la rancune éternelle de mon père. Je soupire et me passe la main sur ma nuque. Je voulais que tout cela cesse. Je baisse le regard en les voyais tout simplement s'écraser sur le sol à côté de moi. Les regarder aller me rendait malade. Je ne voulais pas qu'ils se mettent en danger pour moi. Je ne voulais pas que mon père les fasse disparaître, eux aussi. Je me contente de rester silencieuse jusqu'à qu'Andy propose un jeu. Mais qu'est-ce qu'il voulait bien qu'on joue? Je n'étais pas d'humeur à jouer à un jeu et je crois que c'était évident dans mon visage. Je les écoutes parler et je m'accote le dos contre le dossier du divan, décidant de me relaxer un peu. Nous étions correctes, pour l'instant, il fallait garder ça en tête. 

Je les regarde s'emparer des bouteilles d'alcool qu'Andy avait trouvé dans la cuisine. Normalement, j'aurais été la première à sauter sur la bouteille de vin, mais en ce moment, je ne me sentais pas bien, pas assez en contrôle pour prendre de l'alcool. Ça allait surement dégénérer. La dernière fois, j'avais essayé de me tirer une balle dans la tête, devant Nikita. J'eus un frisson à cette pensée. Je reporte mon regard vers Andy qui nous explique les règles du jeu. Je décide de m'assoir en indien et laisse Andy raconter son histoire. Il fallait avouer que la fin était bien drôle. Je ne sais pas si son but ultime était de détendre l'atmosphère ou de me faire avouer des choses AKA la raison de l'incendie de ma maison, mais je ne lui en voudrais pas. Son "jeu" était distrayant, il était... relaxant et changeait mes idées.

Je fus surprise par la confession de Nikita. Ce qui ce passait à l'académie à laquelle il était allé n'avais jamais ou voir presque jamais été mentionné. Il ne parlait jamais de cela. Il avait parlé de bien des choses, mais l'académie était l'un des sujets que l'on évitait, qu'il évitait. Je me mordis la lèvre en le regardant prendre une bonne gorgée de Vodka. J'imaginais que mon tour arrivait, mais je n'avais pas de secret... drôle ou qui ne tournait pas autour de la mort ou de mon père. Je reste silencieuse pendant quelques secondes, cherchant et cherchant quelque chose qu'aucun des deux ne savaient. Je tends la main pour prendre la bouteille de vin et en pris une gorgée, réfléchissant à ce que je pouvais bien leur dire.

- Quand j'étais petite, enfin, j'avais peut-être 13 ou 14 ans. À chaque jour, je me sauvais de chez mon père pour ne pas avoir à faire les...je pris une pause, ne voulant pas continuer sur cette descente. Je me sauvais de chez moi et j'allais me cacher chez la pâtissière. J'eus un faible rire. Elle avait un petit magasin de pâtisseries et il y avait des cupcakes de toutes les formes et de toutes les couleurs. Il y avait de petites tables sur le bord des vitrines et à chaque jour j'allais m'assoir là avec mon cupcake pour le manger.


Je souris en me mordant la lèvre inférieure puis je repris mes esprits. C'était le seul souvenir, le seul petit secret que je n'avais raconté à personne. C'était mon petit secret à moi. Le reste de l'histoire était assez noir, mais me raccrocher à ce simple petit moment me faisait du bien. Je regardais mes mains et en levant le regard, je remarque qu'Andy et Nikita m'observaient et je me sentis soudainement gênée. Je me sentais observée. Ça faisait longtemps que je n'avais pas souris mais ce n'était pas si rare que cela. 


- Mais ce n'est pas vraiment surprenant parce que vous le savez que j'aime manger.. dis-je en me frottant timidement la nuque.

J'eus un petit sourire lorsque Amy partagea son secret avec nous. Je me rappelais lorsque nous étions en Italie, le premier endroit que nous avions visiter ensemble était une pâtisserie. Au moins elle arrivait à craquer un petit sourire. C'était cent fois mieux que de la voir se morfondre et broyer du noir. Andy souriait lui aussi, comme si son plan avait fonctionner. L'atmosphère était beaucoup moins lourde, c'était vrai. Assis sur le sol comme ça, partageant nos secrets...sa me permettait de réalisée que nous n'étions pas du tout comme les autres. Nous étions un trio assez singulier et nous risquions notre vie presque tout les jours. Adelina sorti de sous le divan et vint mordiller les doigts d'Andy qui jura et lui jeta un regard noir. Nous passèrent la soirée assis dans mes escaliers de secours, observant le voisinage et écoutant de la musique. C'était aussi un moyen de garder un œil sur se qui se passait dehors, sur les gens qui avait décider de faire de nous leurs ennemis.

Andy quitta tard dans la soirée, il serra Amy dans ses bras et en levant les yeux au ciel, me serra aussi dans ses bras.

Je fus plus qu'heureux de m'endormir en tenant Amy dans mes bras. Cette journée avait été longue et décourageante. Les bruits des voitures et d'Adelina s'attaquant à un coussins du salon, furent les dernières choses que j'entendis. J'enfouis mon visage contre le cou d'Amy et dormi d'un sommeil sans rêve.

Je m'éveillais tôt le lendemain pour aller courir, je mis une paire de short et une camisole grise avec le logo du CSI dessus. J'embrassais doucement la joue d'Amy et sorti de ma chambre pour aller trouver mes souliers. Je sortis de mon appartement et commençait à jogger, lentement pour me réchauffer. J'accélerais le rythme et me dirigeais vers la plage. Je courrus jusqu'à ce que mes muscles soient en feu et que je sente la sueur perlée sur mon front. Je m'arrêtais pour boire et observais les alentours. J'étais plutôt loin de chez moi, je fis donc demi tour et courru vers mon appartement. Cela me pris une vingtaine de minutes, je pouvais sentir la chaleur du soleil me brûler la peau. Je rosissais lentement. J'entrais chez moi et m'installais près de la table à caglfé pour faire des redressements assis et des push ups. J'en fis 100 de chaque, histoire de voir si j'étais toujours aussi vigilant qu'en Russie. Adelina vint s'assoir sur mon dos et miaula pour que je la nourrisse. Je continuais mes push up désirant me rendre à 100, ignorant les miaulement de plus en plus fort de mon minuscule chat. Une fois rendu a 100, je me relevais et allais nourrir mon chat qui sautillait joyeusement autour de moi. Je la nourris et retirais ma camisole pour essuyer mon visage de la sueur qui coulait sur mes tempes. Lorsque je levais les yeux, je vis Amy appuyer dans le cadre de porte.

- Je ne voulais pas te réveillée. Désolé pour le bruit. Dis-je en passant une main dans mes cheveux.

Nous mangèrent ensemble, des fruits et des toasts. Rien de bien compliqué, même si Amy semblait plus reposé que la veille, elle semblait toujours aussi sombre. Je posais un baiser sur son front avant d'aller me doucher et me changer pour aller travailler. Avec ce qui était arrivé à Amy, je supposais qu'on lui avait offert quelque jours pour tout remettre en ordre. Ce serais étrange de ne pas aller travaillée ensemble. Je sortis de la douche et m'habillais sans grande attention. Des jeans et un chandail ferais l'affaire. Je ressortis de ma chambre et Amy était toujours assise à la table de cuisine. Il y avait quelque chose d'étrange à son regard.

- Tu...tu ne va pas travailler? Tu va prendre les jours de congé que Horatio t'offre? Demandais-je.

Cela lui ferait du bien. Enfin je l'espérais. J'ignorais ce qu'elle ferait de se temps libre, mais elle pourrait se remettre des événements. J'hésitais à la laisser seul, mais si je ne me rendais pas au bureau, Horatio et le CSI viendrait me chercher lui-même.

- Je devrais être de retour en fin d'après-midi. Utilise ce que tu veux, je t'en prie fais comme chez toi. Il y a du savon et des serviettes propres si tu veux te doucher et j'ai du Borscht dans le frigidaire...enfin. Si tu aime la soupe traditionnelle russe. Rajoute de la crème sûre c'est encore meilleur. Et...et si il y a quoique se soit...appelle-moi, je t'en prie Amy appelle-moi...même si c'est parce que tu t'ennuie.

Je caressais la joue d'Amy et lui fit un petit sourire. Elle y répondit du mieux qu'elle le pouvait et je me forcais à sortir et prendre le chemin du CSI. Lorsque j'arrivais à la balistique, Andy observais les fusils que nous gardions dans l'armoire et arqua un sourcil lorsqu'il remarqua l'absence d'Amy.

- Amy n'entre pas aujourd'hui? Demanda-t-il.

Je secouais la tête doucement. Non. Aujourd'hui, c'était que lui et moi...et nous avions intérêt à ne pas mettre feu au CSI. Ou pire...Caine.

Je me réveille en entendant des bruits venant de la cuisine qui sont mêlés à des miaulements presque désespéré de chat. Je me retourne paresseusement sur l'oreiller en gardant les yeux fermés.  Mon envie de me lever était faible. La seule chose que j'avais envie de faire était de rester couchée et dormir. Dormir jusqu'à ce que je sois fatiguée de dormir. Dormir jusqu'à ce que j'en meurs pour me débarrasser du sentiment de rage et de misère qui me rongeait les tripes à chaque seconde.  Je laisse échapper un soupire et j'ouvre les yeux pour remarquer que Nikita n'était plus couché à côté de moi. Je pince les lèvres légèrement me sentant soudainement très seule même s'il n'était pas très loin.

Depuis sa perte de mémoire, j'ai toujours peur de me réveiller et de voir qu'il n'est plus là.  Qu'il est retourné en Russie ou qu'il est retourné voir Alexei parce qu'il lui a manipuler le cerveau. Alexei était excellent. Il était tellement excellent qu'il arrivait à blesser physiquement en utilisant que des mots. Je soupire, ne voulant pas me remémorer cela. Nikita était revenu. Point barre. Je me redresse et fronce les sourcils au cri d'Adrenaline. Mais qu'est ce qui se passait la bas? Je décide de me lever et me permet de mettre un des polars à Nikita. Il n'arrivait presqu'aux genoux et ça me réchauffait.

En arrivant dans la cuisine le ventre dadelina était guéri de sa famine et j'avais un Nikita épuisé par son entraînement s'excusant du vacarme. 

- j'étais déjà réveillée.

Je m'approche de la table de cuisine et nous nous y installons pour manger un morceau. Je me forçais tellement à manger quelque chose. Je piochais davantage dans mes fraises que de réellement en manger quelques unes. L'appétit ne me venait tout simplement pas. Je le regarde aller prendre sa douche je tourne mon regard vers adelina qui décida de sauter sur la table pour essayer de boire dans ma tasse.

- arrête tu n'aimerais pas le café..

Je la caresse tout en l'éloignant constamment du café intouché. C'est plusieurs minutes après que Nikita revient de sa douche, me demandant si j'allais travailler ou non. Je me contente de secouer la tête.  Je n'avais pas besoin de plus de stress et je voulais être seule. Seule avec moi même et mes problèmes. Je le regarde prendre ses affaires et me dire de faire comme chez moi et que je pouvais l'appellera des que j'en avais envie, des que j'avais besoin de lui, de lappeler tout court pour lui dire que je vais bien.

- je vais bien Nikita.. Ne t'inquiète pas. S'il te plait.

Je le regarde partir et je soupire. Soudainement tout devient inconnu et silencieux. J'avais l'impression que je n'étais pas à ma place et j'avais déjà envie de prendre de l'air. Je me lève et m'approche de la porte fenêtre ou il y avait les escaliers de secours.je regarde Nikita partir en voiture avec une envie de revenir et de rester avec moi. 

***

Il était presque 14 heures. J'avais absolument tout fait. De la vaisselle, joué avec Adelina, lu un des seuls livre que j'ai réussi à trouver chez Nikita et qui n'était pas écrit en Russe ou tout autre langage dont je ne connaissais pas.  Je errait dans la maison. Je m'étais retrouve dans la salle de bain. Je me regardais dans le miroir et je via a quel point je semblais détruite et je comprenait les gars qui s'inquiétaient pour moi . Je soupire et ouvre la petite pharmacie au dessus du lavabo pour trouver quelque chose pour me rafraîchir.  Une crème que j'aurais laisse chez lui. Je tasse quelque pot de crème à raser, une brossé de la pâte à a dent et je trouve un  petit pot. Transparent avec des capsules mauves à l'intérieur.  Je tourne le pot pour y lire  et je vois qu'il. S'agit de morphine.  Elle devait être de Quand Nikita s'était fait poignardé. Je fronce légèrement  les sourcils. De la morphine ça aidait à dormir non? Ça enlève les douleurs mais les effets secondaires c'étaient de la somnolence. Ça pourrait m'aider à dormir.  Ça serait bien.

- Il n'y a pas de mal à demander un peu d'aide..

Je dévisse le bouchon et fait tomber une capsule dans ma main. Je l'observe et j'en fis tomber une deuxième puis une troisième. Sans penser je les avalés sans eaux et déposé la bouteille sur le comptoir du lavabo au lieu de la pharmacie. Je me regarde dans le miroir et soupire avant de sortir de la salle de bain.

Le reste est flou. Étourdissements, nausées. J'avais une sensation de légèreté que uapprecia8s et le sommeil me frappa de plein fouet après plusieurs minutes.

La journée avait été des plus longues, avec ce bracelet au pied, j'avais dû passer la journée dans l'ombre d'Horatio avec Andy. Il ne nous laissait rien faire. Je devais demander la permission pour boire, manger, respirer et penser. Cela ne nous avait pourtant pas empêcher de mettre le feu au rideaux du bureau d'Horatio lorsqu'il c'était éclipser pour aller aux toilettes. En panique nous avions réussi a éteindre les flammes. Nous avions aussi déchiqueté le rapport de mission de Calleigh et Wolfe par accident. En plus d'avoir réussi à provoquer Delko et de nous être battus dans les couloirs...c'était une journée longue et ennuyante. Andy en était même venu à m'utiliser comme cible pour les élastiques qui traînait sur le bureau d'Horatio, EB retour j'avais broché sa cravate sur le bureau. Il s'était presque étranglé en essayant de se levée. Alors qu'Andy me menaçait de verser sa bouteille d'eau sur ma tête, je tenais la brocheuse comme un fusil.

- SA SUFFIT! Hurla Caine excédé. HUNTINGTON POSE CETTE BOUTEILLE ET VOLKOV RANGE LA BROCHEUSE! Sortez! Sortez tout de suite avant que je ne vous étrangle tout les deux! Allez! Dehors! Retourner embêter Williams! Je ne suis pas payer assez pour être votre gardienne pendant toute une journée!

Andy me jeta un regard surpris et posa sa bouteille d'eau, je posais la brocheuse et me levais, me sentant vaguement à l'école primaire. La porte se referma brusquement derrière nous. Passant une main dans mes cheveux, je jetais un regard à Andy qui fixait la porte fermée du bureau de notre Lieutenant.

- Pffff...il est d'humeur massacrante. Murmura Andy.

- C'est Caine. Soit pas si surpris.

Nous marchèrent jusqu'au stationnement et Andy me frappa durement sur l'épaule avant de s'engouffrer dans sa voiture.

- Ow!? Me plaignit-je.

- Oh cry me a fucking river. C'était pour ma cravate.

Je levais les yeux au ciel et me glissais au volant de ma voiture. Andy n'était pas croyable par moment. Je conduisit vers mon appartement, toute la journée Amy avait été dans mes pensées, j'avais l'impression de l'abandonner en la laissant seule chez moi. Elle n'avait pas appeler, même si j'aurais voulu qu'elle le fasse. Je m'inquitais pour elle...elle semblait tellement sombre, tellement prise dans ses souvenirs. Je n'aimais pas la voir comme ça. Je tournais sur la rue où je vivais et garais ma voiture en vitesse. J'avais envie de voir Amy, de la voir sourire et heureuse...je me doutais que ce ne serais pas si facile, mais je ne perdrais pas espoir. Je montais les escaliers jusqu'à mon appartement et ouvrit la porte. Adelina était assis sur le petit tapis du hall et miaulait. Je la ramassait et l'installait sur mon épaule.

- Amy? Appelais-je.

Je ne reçu aucune réponse. Je ne voyais Amy ni à la cuisine, ni dans le salon. Mon appartement n'étais pas assez grand pour se cacher. Je poussais donc la porte de ma chambre et vis Amy affaler sur le lit, un oreiller entre les bras. Je m'assied tout près d'elle et repoussait les cheveux qui lui couvrait le visage. Je caressais la joue d'Amy et lentement, plus lentement qu'à l'habitude, elle ouvrit les yeux. Ses pupilles étaient anormalement dilatés et elle semblait désorienté. Elle marmonna mon nom, les syllabes peu articulé et sa bouche comme gelé. Je ne l'avais vu comme ça que rarement...et généralement l'alcool y était pour beaucoup. Est-ce que c'était ça? Elle c'etait saouler pour oublier ses maux?

- Amy...est-ce que tu as bu? Demandais-je confus.

Elle me regarda comme si je parlais en charabia.

J'entendais mon nom. Quelqu'un appelait mon nom au loin dans ma tête sans que j'arrive à comprendre d'ou cela venait précisémment. Je me sentais légèrement flotter, comme si j'étais sur un gros nuage blanc et que j'étais très haut dans le ciel. Je ne ressentais absolument rien et j'étais bien. Je sentis des doigts toucher mon visage et je réussi à peine à marmonner le nom de Nikita. J'ouvris les yeux avec le peu de force que la morphine me laissait et je le regarde. Il semblait confus... inquiet.

- mNomn janai pas bmu

Je n'arrivais pas à articuler des mots un à la suite de l'autre. Je n'arrivais pas à réfléchir et la seule chose que j'avais envie de faire, c'était de retourner dormir. Retourner sur mon petit nuage dans le ciel jusqu'à ce que tout le mal parte.  Physiquement, je n'avais pas mal. Mentalement, je n'avais pas mal. J'étais en paix avec moi même et dieu seul sait depuis combien de temps je n'avais pas ressenti ce que je ressentais. Je réussi à mettre ma main autour de son bras et à essayer, tant bien que mal, à tirer Nikita vers moi. Je voulais qu'il vienne se coucher avec moi. Je voulais qu'il monte sur mon nuage avec moi.


- S'il t hew  plaauit.



Je laisse sortir une plainte alors que je sentis son poids de sur le lit s'enlever. Pourquoi est-ce qu'il partait? Je voulais juste qu'il vienne se coucher avec moi. Je ferme les yeux et laisse ma tête retourner dans les vapes. Je laisse mon esprit vagabonder dans les recoins de mon âme.

***

"Amedea! Combien de fois dois-je te répéter de ne pas sortir d'ici sans ma permission. C'est un monde dangereux."


Je baisse ma tête vers le parquet de notre énorme manoir à Venise. Je m'étais encore une fois enfuis de la maison familial ou devrais-je dire de la prison familiale pour retourner là ou je me sentais bien, à la pâtisserie.

" Devo sparire questo dolce per voi di smettere? (dois-je faire disparaitre cette pâtisserie pour que tu arrêtes?) "



-Papà per favore non farlo! Mi fermo lo prometto! (Non papa s'il te plait! Je vais arrêter je te le promet!)

Il y avait beaucoup trop de chose qui avaient disparu par ma faute. Beaucoup de gens à qui je tenais. Chaque moment, chaque endroit, chaque amis disparaissaient et je savais pourquoi. Une main je gifla sur la joue. Je pouvais presque sentir du sang couler sur celle-ci.

" La prochaine fois Amedea, ce ne sera pas qu'une simple gifle. Ce n'est pas parce que tu as onze ans que je vais te traiter comme une enfant. Qu'est-ce qui arrive aux gens qui ne m'écoutent pas? Aller, dit le? "

- On les fusilles papa, chuchotais-je.

***

Je me réveille en sursaut, prise d'une légère panique. Mon crâne me faisait affreusement mal. Je regarde autour de moi et me remémore que j'étais chez Nikita parce que ma maison avait brulée. Je me remémore également que mon père était de nouveau à mes trousses. Je me remémore les trois petites capsules mauves de morphine et je soupire. Je tourne le regard vers le cadran de la table de nuit de Nikita. Il était 8 heures du soir. Ce qui voulait dire que j'avais dormi pendant au moins six heures.  Je me laisse tomber sur le dos dans les couvertures. Je ne me souvenais pas vraiment de mes heures de sommeil, mais je savais que je ne m'étais pas endormi avec les couvertures sur moi.  Je décide de me lever. En mettant les pieds au sol, je me rends compte que mes jambes sont encore engourdies, voir faibles de la morphine. J'arrivais malgré tout à marcher. Je sors de la chambre de Nikita et me rends dans son salon. Je ne le voyais pas la, mais je l'entendais dans sa petite cuisine alors je m'arrête pour m'assoir sur le divan en indien.

- Nikita ?

Même si Amy m'assurait qu'elle n'avait pas bu, je savais que quelque chose c'était produit. Je ne savais pas ce qu'elle avait fait, mais son regard un peu vitreux et ses joues roses ne n'indiquait rien de bon. Je me rappelais d'une Amy totalement saoule qui avait presser son fusil contre ses lèvres...Je ne voulais pas qu'elle se fasse du mal ou pire encore la perdre. Je sentis les mains d'Amy sur mon bras et malgré son état semi comateux, elle était surprennament forte. Elle tirait sur mes bras pour n'attirer contre elle. Je la fixais, me cassant la tête à essayer de comprendre ce qui avait pu la mettre dans cet état. Elle arriva presque à me coucher de force à côté d'elle...mais je me défis d'elle. Elle avait vraiment l'air ivre, elle m'inquiétait. Elle laissa échapper un tout petit son, plaintif et étouffer par les oreillers. En moins de quelques secondes elle était retombé dans les vapes. Je posais doucement la couverture contre elle et soupirait.

- Amy what did you do? Soupirais-je.

Elle était complètement immobile, sa poitrine se soulevant lentement. C'était épeurant de la voire comme ça. Je sortis de la chambre et passait une main dans mes cheveux. Je me sentais désemparé. Si elle n'était pas ivre...il n'y avait qu'une autre option drogué et je refusais d'y croire. Si elle pensait que je n'avais jamais vu de gens sur morphine. Je vis Adelina grimper sur mes comptoirs de cuisine, se pavaner et aller se caler sur le bord de la fenêtre. Je pris place au salon, assis par terre. Pour évacuer mon impuissance, je fis des redressements assis jusqu'à ce que je sente les muscles de mon ventre brûlé. Faire de l'exercice arrivait toujours à me mettre plus en contrôle. Je ramassais un livre que je n'avais pas lu depuis longtemps et allait s'installer dans mes escaliers de secours. Mon exemple du Docteur Zhivago était vieux, les pages jaunies et la couverture beige était par endroit déchiré, mais je l'aimais c'était une édition en Russe. Je soupirais doucement alors que les caractères cyrilliques défilaient sous mes yeux. Je lus un long moment jusqu'à ce que mon estomac me tira de mon petit moment de paix. J'entrais dans ma cuisine et trouvait Adelina dans une de mes armoires alors que je sortis une bol. Je voulais réveiller Amy, lui offrir à manger, m'assurer qu:'elle respirait toujours...mais ces derniers temps, elle ne voulait absolument rien, ni de moi, ni d'Andy. Je me servis du Borscht et fouillait ma cuisine à la recherche d'une cuillère lorsque la voix d'Amy me fit figer. Je me retournais.

- Tu es debout? Demandais-je.

Je me demandais un instant, si elle était toujours dans les vapes. Elle était assise sur mon divan et...elle semblait en tout point normale. Peut-être que j'avais imaginé toute notre petit entretien de tout à l'heure? Mon bol de soupe à la main je m'appuyais contre le chambranle de la porte et la fixais.

- Tu sembles pas du tout reposé. Dis-je tour bas. Tu me fait peur Amy...

Une partie de moi savait ce qu'elle avait fait, mais je refusais d'y croire. J'avais vu des tonnes de gens mal à point dans ma carrière. Des gens sous médications...ce n'était pas la première fois que j'y étais confronté. Sauf que cette fois-ci...il ne s'agissait pas d'un collègue qui me laissait indifférent. C'était Amy...et même si elle était brisée...la morphine ne guérissait pas l'âme. God je voulais me tromper. Please...faites que se ne soit pas vrai. J'aurais à vérifier la pharmacie de ma salle de bain.

Je le vois apparaître sur le bord de la porte de sa cuisine. Il semblait inquiet. Je me passe une main dans les cheveux alors qu'il me passe un commentaire comme quoi je n'avais pas l'air reposée. Je hausse les épaules ne sachant pas vraiment quoi lui dire.

- Je crois que j'ai juste trop dormi et que ça me fatigue encore plus.

Je pris un élastique et m'attache les cheveux en queue de cheval. Je me lève ensuite du divan et m'approche de Nikita. Il semblait furieux mais inquiet en même temps. Je ne l'avais jamais vu comme cela. Je fronce légèrement les sourcils. Il avait peur. Il avait peur et je pouvais comprendre pourquoi. Il avait peur parce que je m'éloignais d'eux. Parce que je ne voulais pas les mêler à tout cela. Je baisse le regard, me frottant la nuque avec ma main.

- Je suis désolée.

Je lève le regard vers lui.

- Je suis désolée de vous repousser, Andy et toi.  Je n'arrive pas à me faire à l'idée que je n'ai plus de maison, que je n'ai plus rien.

Je soupire et baisse la tête et retourne vers le divan sans m'y assoir. Je ne savais plus quoi faire. Je n'avais pas réalisé que je blessais Nikita à ce point. Je ne voulais pas le blesser. Et si je le blessais, je devais également blesser Andy et ça je ne pouvais pas le permettre. Il s'était passé trop de chose pour que je me décide à les blesser à mon tour. Je secoue la tête.

- Je-Je n'arrive pas à procéder tout ce qui ce passe dans ma tête. Tout est vague, détruit. Je réussissais toujours à renaitre malgré les tentatives de mon père à me détruire! Et-et pourtant, je ne pense pas, je ne suis pas capable de me remettre de cela. Je n'y arrive pas! Et tu sais bien que je n'arrive pas à m'exprimer quand ça concerne tout ce qui est de ... de... sentiments, dis-je se dernier mot avec panique.  Et pour rajouter à tout ça je vous fais du mal et je n'arrive pas à dormir et je fais encore plus de mal!



Je me laisse tomber sur le divan et me pris la tête entre les mains. J'avais été si stupide. Je les repoussais constamment. J'avais tellement peur de les perdre si je les laissais se mêler à tout cela! Je voulais être heureuse, une bonne fois pour toute. Je me sentais paniquer et la nausée s'empara de moi. Je commençais à chercher mon air. Mon corps engourdi me rendait la tâche encore plus difficile et j'étais baignée dans un terrible inconfort.



- Je suis tellement désolée !

Je soupirais lourdement alors qu'Amy m'expliqua qu'elle avait sans doute trop dormi. Je ne savais pas comment me sentir. Est-ce qu'Amy était malheureuse au point de se perdre dans une bouteille de morphine? Et je n'avais rien vu? Je hochais la tête. Amy se leva d'où elle était assise et s'approcha de moi. Je n'arrivais pas à la regarder dans les yeux, je ne savais pas contre qui j'étais le plus furieux, elle ou moi. J'aurais dû comprendre que la douleur d'Amy était plus profonde que ce qu'elle nous laissait voir. Elle s'écusa, la voix étouffée. Je baissais le regard vers elle et l'écoutait sans rien dire. Elle était désolée de nous repousser moi et Andy, elle m'expliqua du mieux qu'elle le pouvait comment elle se sentait et même si j'étais heureux de pouvoir enfin comprendre un peu ce qui se tramait dans la tête d'Amy, je me sentais désemparé et frustré. Elle s'éloigna vers le divan, restant debout comme perdue. Elle parla de son père et mon regard s'adoucit. Je soupirais, je comprenais qu'Amy était sur les nerfs parce que son père jouait sa vie comme un pion sur une planche d'échec. Moi tout ce qui m'obssédais, c'était la bouteille de morphine qui reposait tout au fond de ma pharmacie. Je vis Amy s'asseoir, le visage légèrement verdâtre. Elle s'excusa à nouveau. Je me retournais vers la cuisine, je déposais mon bol de soupe sur le comptoir et pris un verre d'une de mes armoires. Je le remplis d'eau et allait à ma salle de bain. Je trouvais une débarbouillette et la passait sous l'eau froide. Je baissais les yeux et jurais en russe, tout les mots les plus vulgaire que je connaissais, ils sortaient tout seul. La bouteille de morphine était toujours sur le comptoir du lavabo. Le couvercle était maladroitement remis. Je pris le verre d'eau et la débarbouillette avec plus de force que nécessaire et refermais la porte derrière moi. Je me rendis au salon et tandis le verre et la compresse à Amy.

- Sa aide pour les nausées. Dis-je.

Amy m'observa avec curiosité et frustration, comme si elle ne comprenait pas ce que je faisais. Elle prit le verre et la débarbouillette lentement. Elle fixa le verre d'eau, sans le boire.

- Bois. C'était sorti beaucoup plus durement que prévu presque qu'un ordre. C'est important de rester hydrater quand on prend de la morphine.

Elle me fixa les yeux ronds et j'attendis qu'elle porte le verre à ses lèvres avant de m'approcher et de m'asseoir devant elle. Amy good lord, you know better!

J'attendais une réponse, n'importe quelle réponse de sa part et pourtant, je me retrouvais avec un silence de plomb. Je me sentais mal autant physiquement que mentalement et javais beaucoup de culpabilité. Je détestais blesser les gens que j'aimais et ils étaient les seuls que j'avais. Je soupire et me passe une main dans les cheveux. Pourquoi est-ce qu'il n'avait rien dit? Pourquoi est-ce qu'il avait changé de pièce?  Je l'entendis jurer entre ses lèvres de la salle de bain et dès qu'il revient, il me tend une débarbouillette mouillée et un verre d'eau. Je lève les yeux vers lui sans vraiment comprendre pourquoi il me donnait ça.

- Pourquoi est-ce que tu me donnes ça?

Je les prends doucement. Le contacte de la compresse sur ma main faisait énormément de bien.  Je me fige lorsqu'il m'ordonne de boire de l'eau. Je le regarde ne comprenant pas vraiment ses manières si rudes. Je savais qu'il était en colère, je veux dire, ça se voyait qu'il était en colère, mais il n'avait jamais prit se ton avec moi et je ne savais pas comment réagir. C'est lorsqu'il me dit que c'était bon de s'hydrater quand on prenait de la morphine. Je détourne le regard. Il savait. Ça ne m'étonnait pas, mais d'une manière, j'aurais voulu qu'il ne le sache pas. Je me contente de boire l'eau qu'il m'avait donné. Je le vis, du coin de l’œil, s'approcher et s'asseoir en face de moi.

- Une fois. C'était une fois.

C'était la pure vérité. Je détestais l'atmosphère tendue. Je savais qu'il était en colère et qu'il était en colère contre moi. Mais j'en avais besoin. J'en avais besoin pour dormir, pour me reposer. C'était plus fort que moi.

- Je les ai trouvé en cherchant de l'aspirine et je... J'avais besoin de dormir. Je.. Je n'arrive pas à dormir depuis des jours.

Amy m'assura que ce n'avait été qu'une seule fois, qu'elle n'avait touché à la morphine qu'une seule fois. Elle ne promettait pourtant pas de ne pas recommencer. J'avais de la difficulté avec les addictions, mon père en avait une et il était la raison pour laquelle ma mère était partie et pourquoi j'étais l'homme que j'étais en partis. Je ne le blâmais pas pour tout, mais pour beaucoup. Amy m'expliqua que si elle c'était tournée vers la morphine, c'était pour dormir. Si elle voulait dormir, il y avait des somnifères pour cette même raison, et je connaissais au moins cinq sortes de thé assez forte pour assomez quelqu'un pendant des heures. La morphine n'aidait en rien, jamais. C'était la raison pour laquelle j'avais toujours refusé d'en prendre je n'aimais pas comment elle me faisait sentir. Je fixais Amy, tiraillé entre frustration et confusion. Pourquoi est-ce qu'elle ne me l'avait pas dis plus tôt?

- Tu sais à quel point la morphine est dangereuse. Soupirais-je.

Je voulais la secouer et lui faire comprendre qu'un seul cachet de trop et elle aurait pu ne pas se réveiller. Après tout ce que nous avions traversé, mourir au fond d'une bouteille de morphine me semblait tellement stupide...

- J'aurais jamais dû garder cette bouteille. Murmurais-je.

Le seul hic c'était que j'avais oublier 5 ans de ma vie. Et par conséquent la bouteille de morphine au fond de ma pharmacie avait aussi été effacer. Je serrais la mâchoire. J'étais furieux qu'Amy trouve normale de prendre des comprimés de morphine pour dormir. Ce n'était pas normale, ce ne le serais jamais et c'était épeurant. Tout à l'heure, Amy n'avait pas été elle-même, c'était les médicaments qu'elle avait pris qui m'avait parler, qui avait voulu que je me couche près d'elle.

- Je...je ne sais pas quoi dire Amy. Des gens meurs parce qu'ils abusent de morphine. Je voulais t'aider, mais apparement j'en suis incapable. C'était des comprimés de 100 mg!

Je voulais simplement jeter cette bouteille. La jeter ou la brûler peu m'importait.  Je croyais que nous avions des problèmes avec les Italiens et mes compatriotes...mais comme toujours ce n'était que la pointé du iceberg.

- Ce n'était qu'une seule fois!

Je savais très bien que la morphine était dangereuse. Elle pouvait même causer la mort chez les gens qui en abusaient. les personnes qui en étaient accros et qui ne vivaient que pour la morphine. Ceux qui ne savent pas comment les prendres et qui sont désespérer de se relaxer avec ça. J'ai été désespérée pour dormir, une seule fois. J'en avais pris une seule fois. Je n'avais pas vu quelle était la quantité de chaque capsule mais je savais qu'en prendre trois était dangereux.

- Voyons donc! Tu me parles comme si j'étais une junkie qui avait besoin d'aller en maison de désintox!

Je soupire brusquement et dépose le verre d'eau avant de me lever. Je tenais toujours la compresse et l'installa contre mon cou en la tenant.
Je n'étais pas une enfant et je savais que la morphine c'était dangereux. Maintenant, Nikita croyait qu'il était coupable d'avoir laissé la bouteille de morphine là, mais il n'aurait jamais pu savoir que j'en prendrais. Je ne le savais même pas avant que je le fasse. Même encore je ne réalisais pas ce que j'avais fais. Je fais les cents pas en me passant une main dans les cheveux.

-Il n'y a rien que tu peux faire, Nikita. Il n'y a rien qui va m'aider parce que tout se passe ici, je dépose un doigt sur ma tempe. Tout est dans ma tête et il n'y a rien qu'on peu faire. Même pas moi.

J'arrête de marcher et croise les bras. J'avais besoin de faire tout ça seule et les avoirs près de moi n'allait pas aider. Je ne voulais pas les blesser, je détestais les blesser mais ça allait empirer si je restais là.

- Pour la première fois, je veux faire quelque chose par moi-même, seule et j'ai besoin qu'on me laisse faire.

Je m'approche de l'entrée de son appartement et j'attrape un de mes vieux manteaux qui avait trainé la depuis longtemps. J'avais besoin de partir, d'aller ailleurs, de me retrouver seule. Je ne voulais pas qu'il me suive, s'il le faisait, ce qui ne m'étonnerait pas, je crois que je me mettrais à pleurer. J'enfile mon manteau et ouvre la porte sans un mot avant de sortir et de partir de son appartement. J'avais besoin d'aller ailleurs. J'allais surement me trouver une chambre d'hôtel ou quoi que ce soit. Peu m'importait.

Je voyais bien que j'avais insulté Amy, je ne voulais pas insinué qu'elle était une junkie, mais je voulais qu'elle comprenne que ce qu'elle faisait était dangereux. Amy se leva brusquement, et je levais les yeux vers elle. Elle faisait les cents pas, passant sa main dans ses cheveux. Elle me fit comprendre que je ne pouvais pas l'aider que le vrai problème se trouvait dans sa tête et que j'avais beau essayé je ne pouvais pas l'aider cette fois-ci. Elle s'arrêta de marcher subitement et croisa les bras. Je refusais de dire quoique se soit, elle voulait se vider le cœur donc je parlerais après. Elle expliqua qu'elle désirait faire face à ses obstacles seule, que c'était ce dont elle avait besoin. Je baissais la tête. Oh. Elle avait besoin de faire face à ce qui lui était arrivée...seule. Sans moi. Ou Andy.

- OK. Dis-je tout bas.

Amy se dirigea vers l'entrée de mon appartement et je fronçais les sourcils. Il y avait une énorme différence entre faire face à ses problèmes seuls et partir. Elle ramassa un manteau qu'elle avait laissé ici à un moment où à un autre.

- Amy tu n'as pas besoin...

Elle ouvrit la porte et sorti rapidement, comme si elle voulait se dépêcher de mettre de la distance entre nous.

- De partir. Murmurais-je.

Je soupirais et enfouis mon visage dans mes mains. Je sentis le petit nez froid d'Adélina contre mon bras et je la pris doucement dans mes bras. Qu'est-ce qu'Amy espérait au juste? Elle m'avait reproché tellement de fois de me détaché d'elle et d'Andy...et pourtant elle me servait la même médecine. Je flattais Adelina me demandant où les chose étaient tournée pour le pire. Je me sentais horrible...j'avais mené Amy à se sauver, à partir je n'aurais dû rien dire à propos de la morphine. Au bout d'un moment la porte de mon appartement s'ouvrit et Andy entra avec une tuque sur la tête dû au temps frais. Il haussa les sourcils en me voyant seul et entrepris de faire le tour de mon appartement. Je me doutais qu'il cherchait Amy...eh bien il la trouverait pas. Il revient se planter devant moi et me fixa l'air très sérieux.

- What did you do? Me demanda-t-il

Pourquoi est-ce que chaque fois que quelque chose se produisait on croyait que j'étais le coupable? Allez-y accusé le russe c'est plus facile. Je levais les yeux vers Andy, neutre.

- Elle a pris de la morphine...pour dormir. Elle m'as dit qu'elle ne voulait pas d'aide. Elle a besoin de se retrouver seule. Elle est partie Andy.

Andy se laissa tomber sur le divan à côté de moi et soupira. Adélina mordis la cuisse d'Andy ce qui le fis sursauter. Nous restèrent assis sans rien dire et puis au bout d'une quinzaine de minute Andy me donna une immense claque sur la cuisse.

- Quoi? Demandais-je agacé.

Il me montra l'écran de son téléphone.

- J'ai repéré Amy grâce aux signaux de son téléphone. Elle a un hôtel du centre ville. Suite numéro 56.

- Elle veut qu'on la laisse seule Andy...

Andy me jeta un regard peu impressionné.

- Elle te l'a dit à toi...mais pas à moi.

Il se leva et attendit que je me lève aussi. Je le suivis hors de mon appartement, l'esprit remplis de doute. Qu'est-ce qu'Andy avait en tête? Il me poussa dans sa voiture et conduisais de manière décente jusqu'au CSI. Nous marchèrent dans les couloirs et je fronçais les sourcils. Andy des fois. For real. Il poussa la porte des bureaux de l'informatique et s'installa à un des ordinateurs.

- Est-ce que ce que tu t'apprête à faire est légal? Demandais-je.

Andy me regarda un long moment.

- Come on Nikita. Leva-t-il les yeux au ciel. Of course not.

Je l'observais taper des codes sur le MAC et ouvrir des pages de codages et je me demandais comment son cerveau fonctionnait. Je fini par m'asseoir curieux.

- Qu'est-ce que tu fais? Demandais-je.

Andy imprima une feuille avec des noms et des adresses.

- J'ai récupérer tout les noms des gens dont les téléphone ont émit un signal lorsque nous étions sur le ...enfin...ce qui reste de chez Amy, dans un rayon de 20 mètres. En fouillant on devrait savoir qui a appeler. 37 noms. C'est peu.

Je levais les sourcils impressionné.

- Elle veut pas d'aide. D'accord. Mais sa m'empêche pas de découvrir ce qui se passe réellement. J'ai le sentiment que nous sommes impliqué...qu'elle le souhaite ou non.

Je soupirais, il avait raison. Amy n'apprécierait pas.

Je fais les cents pas dans la suite d'hôtel que j'avais décidé de me trouver. J'étais en plein milieu de la ville. Si mon père et ses hommes voulaient venir me chercher, ils n'oseront pas; trop de témoins pourraient les voir et disons qu'ils auraient de la difficulté à partir d'ici. Je marche de long en large dans cette immense suite. Le mur du fond est recouvert de fenêtre laissant la pièce très illuminée par le soleil. La vue sur la ville était époustouflante. Il y avait un énorme salon et une chambre avec des portes francaise en vitre. La salle de bain était magnifique et tout était si confortable. Pourtant, je n'arrivais pas à me détendre pour deux secondes.

- Je n'aurais jamais du partir comme ça...

Les remords s'emparaient de moi. Il voulait simplement m'aider et moi je m'étais tout simplement éloignée. Je lui reprochais toujours lorsqu'il faisait cela et voilà que c'était mon tour. Pourtant, ma tête me disait que je devais régler cela par moi-même, qu'il ne fallait pas qu'ils se mêle de se problème. Je soupire et m'approche des fenêtres pour regarder dehors. La nuit était bien entamée et la lune illuminait tout. Je croise les bras et soupire faiblement. Je me retourne et prend le téléphone de la chambre, Après les quelques sonneries, je demande un service au chambre pour avoir un ordinateur portable. Je dus convaincre la personne à la réception, mais en quelques minutes, je me fis apporter un ordinateur à ma chambre. Je le pris, remercie et m'installe sur le lit moelleux.

- C'est le temps de me mettre au travail.

Mon père allait le payer. Je passa la nuit à trouver des informations sur mon père, sur ses possibles cachettes. Je le connaissais. Je savais qu'il avait une cachette en quelque part à Miami. Il était tout simplement très bien caché. Je m'étais promis de le retrouver, et c'est ce que j'allais faire. Je ne trouva malheureusement pas beaucoup d'informations à son sujet. Il allait me falloir aller au bureau pour avoir accès aux dossiers sur la mafia italienne. Si je voulais des informations, ils allaient être la bas. Je soupire. Je n'avais pas assez de force pour y aller ce soir. Je me lève et fouille dans la salle de bain. Il y avait de vulgaire aspirines et des tylenols. Je compris après ma déception que je cherchais surement e la morphine ou quelque chose pour dormir et j'en avais honte. Je secoue la tête et retourne dans la chambre.

Je me couche dans le lit après m'avoir changée et essaye de dormir. Je me tourne et retourne dans le lit. Pourtant, le sommeil ne vient pas et l'insomnie était très présente. Je regardais la lune à partir de la fenêtre, toujours couchée. Elle était grande, il lumière et sereine. C'était tout le contraire de moi en ce moment et je devais ajouter la façon dont je suis partie de chez Nikita qui me hantait encore. Je soupire et étiré mon bras pour prendre mon téléphone sur la table de nuit. Je compose le numéro de Nikita sans toutefois peser sur le bouton  appeler . Je secoue la tête et déposé le téléphone de nouveau sur la table de nuit et je me retourne pour faire dos aux fenêtres.

Je me réveille le matin en sentant une odeur de café dans ma suite d'hôtel. J'ouvre les yeux avec difficulté compte tenu de la lumière du soleil qui se forçait dans la pièce et dans mon visage. Je soupire et me redresse sur mes coudes essayant de voir ou j'étais. Je me souvint que j'étais à l'hôtel. Je cligne quelques fois des yeux et vis la tasse de café sur ma table de nuit. Qu'est-ce qu'une tasse de café faisait là? Je n'avais rien demandé au service aux chambre. Je me redresse complètement et sors du lit. J'agrippe la tasse de café et prend une respiration de l'odeur. Ça faisait du bien, un bon café. Cependant, il y avait quelque chose qui me dérangeait. Un petit quelque chose dans ce café. Je fronce les sourcils cherchant ce que c'était. Je me lève du lit et marche dans la suite pour me rendre à la cuisine personnelle. Juste avant de passer la porte de la cuisine, je compris.

- Andrew Huntington.

J'ouvris la porte de la cuisine et croisa les bras après avoir déposé la tasse sur le comptoir. Du café avec du lait de soya. Évidemment. Je soupire et me passe une main dans les cheveux. Au moins, Nikita n'était pas avec lui. Je pourrais lui demander comment il m'avait trouvé, mais bon, c'était Andy. C'était évident qu'il allait me retrouver. C'était Andy.

- Qu'est-ce que tu viens faire ici?

Je m'étais insinué dans la chambre d'hôtel d'Amy tôt, elle dormait toujours. Je refermais donc la porte le plus silencencieusement possible et enlevait mes souliers. Chambre d'hôtel mon œil...c'était un foutue condo de luxe. Je me dirigeais vers la cuisine et fouillait les armoires, je fu heureux de trouver du café d'assez bonne qualité et une machine à espresso. Condo de luxe. Dans le frigidaire se trouvait tout le nécessaire pour faire ou garnir un café. Je préparais donc du café attendant qu'Amy se lève. Elle et moi nous allions parler. Qu'elle le veuille ou non, je savais me montrer têtu. Je sortis deux tasse de porcelaine et versais le café frais avant que la cafetière ne fasse trop de bruit. J'allais déposer une des tasses sur la table de chevet d'Amy et retournais au salon, avachis sur le fauteuil faisant face aux portes française qui menait au balcon. Je bu mon café paresseusement. Je n'eus pas à attendre très longtemps avant que mon nom perce le silence. Je m'étouffais sur mon café. Andrew...elle m'avait appeler Andrew, pour l'amour de Dieu je n'avais pas 90 ans! Je me retournais lentement vers le son de sa voix, nonchalant. Elle sorti de la cuisine et me toisa du regard. Elle me demanda avec une pointe d'agressivité et d'agacement ce que je lui voulais. Je haussais les épaules.

- T'es partis sans me dire au revoir. Dis-je. Et puis Nikita me dis de te laisser tranquille et que tu cherches des réponses seules. Moi je veux savoir ce que tu cherches.

Elle sembla sur le point de m'arracher les cheveux à deux mains. Je lui fis un grand sourire.

- Et ne m'appelle pas Andrew.

Je continuais de boire mon café. Si j'avais raison, Amy nous cachait quelque chose de gros à moi et Nikita. Quelque chose qui pourrait potentiellement nous coûter la vie. Je n'aimais pas ça. J'avais une idée de ce qu'elle nous cachait, mais je devais l'entendre de sa bouche.

- Tu sais, Nikita ne voulait pas que je vienne ici.

Il m'avait clairement dit que c'était une mauvaise idée. Qu'Amy pouvait faire ses choix et que ce qu'elle nous cachait ne nous regardait pas. Malheureusement pour lui et Amy, j'étais de nature curieuse. Surtout lorsque ma vie était en jeu.

- Il m'as dit que tu voulais du temps seule.

Amy savais que le pore nous arrivais lorsque nous étions seuls. Prenez moi par exemple. Je la fixais un long moment pour voir ce qu'elle me dirait, l'expression sur son visage. La Amy que je connaissais n'aurais jamais blessé Nikita de la sorte. Elle nous cachait quelque chose...ou nous protégeait. J'analysais son visage et son langage corporelle. Elle semblait sur la défensive et pendant un moment je me demandais si elle allait me jeter dehors...ou par le balcon.

Je secoue la tête en croisant les bras. C'était évident qu'Andy Huntington, dans sa nature normale chercherait à avoir des réponses à ses questions et qu'il allait même s'introduire là ou il le fallait pour avoir ces réponses. Je soupire légèrement. Je ne voulais pas les mettre au courant. Le moins qu'ils en savaient, le plus en sécurité ils étaient, du moins pour l'instant. Je porte machinalement à mes cheveux et passe ma main gauche dans ceux-ci.

- Je ne sais pas de quoi tu parles Andy. Je ne cherche rien! J'ai perdu ma maison et toutes mes affaires! C'est un peu normal que j'ai besoin de temps pour moi, pour passer au travers de ça.

Je m'approche des immenses fenêtres et je regarde la ville qui était déjà en mouvement. Il était si tôt et pourtant tout le monde vaquait déjà à ses occupations comme si de rien était. Comme si rien de tout ce qui était arrivé était actuellement arrivé. C'était étrange de voir à quel point la société ne porte pas attention, ou ne s'arrête pas complètement après un drame. Mon regard se perd vers les quartiers. Je me demandais très bien ou était caché mon père. Il ne pouvait pas être loin. Mes plans de la journée allaient être retardé si Andy restait ici plus longtemps.

- Je suis fatiguée, c'est tout. Je n'arrive pas à dormir.

C'était la vérité. Bon, la dernière fois j'ai pris des capsules de morphines, mais c'était une seule fois. Je ne crois pas que ce serait important de le mentionner à Andy parce qu'avoir un deuxième moment de moral ne me plaisait pas trop. Cependant, en disant que je n'arrivais pas à dormir, c'était dire la vérité et je ne mentais pas à Andy. Je soupire et va m'assoir dans un des fauteuils en cuire blancs dans le grand salon de mon condo. Andy semblait se plaire dans cet endroit. Oh non.

- Tu aurais du resté avec Nikita ou retourner chez toi parce que je ne peux rien te donner ou te dire.