I'm finally back!

Plusieurs semaines, voire quelques mois se sont passés depuis que je ne suis pas retournée au CSI. Le fait d'apprendre que les Italiens avaient tués mes parents par l'entremise de Nikita qui avait gardé ce secret avec l'aide d'Amy qui m'a aussi caché le fait d'être la fille du parrain de la mafia italienne en plus de mon frère qui était soupçonné de meurtre... J'avais fini par péter carrément les plombs, frôlant la dépression nerveuse. C'est sans compter la morte-vivante qu'Andy et moi avions trouvé à la morgue. Mais au lieu de me renvoyer, Horatio a bien vu que j'étais complètement à bout. Il m'a alors proposé des vacances le temps que je remette ma vie en ordre, ce dont je lui suis éternellement reconnaissante.

Le dossier de mes parents étant retourné sagement aux archives maintenant que je connaissais la vérité, je n'ai pas dénoncé Nikita malgré tout. Je voulais mettre tout ça derrière moi une fois pour de bon. Jason avait finalement été innocenté de la mort de son partenaire, et ce grâce à Amy je dois l'avouer. C'est la dernière fois que je lui ai parlé, à la cour pour la remercier d'avoir sauvé mon frère. Lui aussi avait réussi à obtenir des vacances, et nous avons donc voyagé un peu tous les deux pour nous changer les idées et tenter de repartir à zéro. Nous avons même déménagé dans un appartement plus grand, pour être plus confortable et pour effacer les souvenirs des dernières semaines se trouvant encore dans notre dernier appartement. Malgré tout encore déterminée à devenir plus forte pour ne plus me faire juger de faible par Nikita, je me suis inscrite à des cours d'autodéfense auxquels j'assiste régulièrement. Je ne suis peut-être pas encore aussi doué qu'eux, mais au moins je me débrouille un minimum et je ne casserai plus le nez de qui que ce soit.

Malgré que ces vacances m'aient été très bénéfiques, il faut bien revenir à la réalité tôt ou tard, et ce moment est enfin venu malgré moi. D'un côté j'avais hâte d'y retourner pour montrer à Amy et Nikita que je ne les laisserai pas détruire ma vie, mais d'un autre côté je craignais de voir comment mon retour allait se passer, ne voulant pas créer de malaise au sein de l'équipe. C'est donc mi-confiante et mi-inquiète que je mets finalement les pieds au bureau. Au départ tout le monde est surpris de me voir c'est évident, et c'est en silence que j'avance vers la morgue en tentant de ne pas être affectée par leur réaction. Quand j'arrive à la morgue je vois cependant une pancarte de bienvenue. Je me retourne alors vers tout le monde et sourit alors que ceux-ci s'écrient Surprise! Et s'approchent de moi avec le sourire pour me souhaiter un bon retour. Ce simple geste me fait un bien immense au cœur et je souris finalement à mon tour, détendue. Ils me présente même une carte presque géante où chacun y avaient laissé un petit mot. Plusieurs me dirent qu'il ne voulait plus que je parte, le médecin légiste remplaçant étant fort désagréable selon leurs dires, et cela me fit plaisir à entendre. Amy, Nikita et Andy étaient probablement restés à l'écart, car je ne les voyais pas, mais tenta de ne pas m'en choquer. Quand je demande finalement qui a préparé ces célébrations, je vois mes collègues se regarder entre eux, hésitant visiblement à me répondre ce qui me rendit perplexe.

Okay. Les derniers mois dans la vie de tous ont réellement été chargés à l'extrême. Je veux dire, Après l'énorme dispute entre Nikita,Madison, Andy et moi, Madi avait tout simplement disparue sans donner de nouvelles à personne. Je savais qu'elle était en colère malgré le fait que nous essayions d'arranger les choses avec elle. Elle est ma meilleure amie et disons que les disputes étaient toujours énormément violentes entre nous deux. Mais je lui avais caché des informations un peu trop importante, sur mon identité, selon elle. C'était des histoires que je n'étais pas fière. Personne ne savait réellement ce qui c'était passé en Italie, même pas  Nikita ou Andy, alors que Madison se sente rejetée m'avait un peu mis les nerfs à vifs. J'avais essayé d'arranger les choses, je le voulais réellement, mais elle avait disparu et j'avais légèrement beaucoup paniqué. J'étais allée voir Horatio pour lui demander ou était passée Madison et il m'avait simplement dit qu'elle était en congé maladie. 

De mon côté, il s'est passé énormément de choses. Je ne pourrais pas réellement toutes les décrire puisque certaines, je tente encore et toujours de les détruire ou de les enfermés dans les abysses de mon esprit parce qu'ils me font trop mal. Cependant, je peux dire qu'après la mort de Xavier, j'eus énormément de difficulté à me remettre sur le droit chemin. L'alcool avait été légèrement mon meilleur ami pendant quelques semaines. Je me souviens également d'avoir brisé le miroir de ma maison avec mon poing et que Nikita était entré chez moi et m'avait trouvée, sur le sol, avec du sang un peu partout en pleurant. C'était réellement gênant puisque dans ce temps-là, ce n'était la une belle relation entre nous. On se supportait pas mal plus que l'on s'aimait.  La seule motivation que j'ai eu pour faire réellement mon deuil, ce fut de déménager dans une autre quartier, dans une autre maison pour refaire ma vie, en parti. 

Un deuxième évènement assez troublant fut le fait que j'ai essayé d'arrêter Federov, l'ancien patron de Nikita au Kremlin, par mes propres moyens. Les russes sont grands, costaud et ils savent très bien comment se défendre. Alors disons que j'ai passé un mauvais quart d'heure. Il m'avait légèrement torturer avec un couteau, brulé avec je ne sais pas quoi (je n'étais plus vraiment consciente à ce moment là) et dieu sait ce qu'il m'avait fait subir d'autre. Nikita m'a trouver, merci Andy, et il s'est battu avec Federov. Il a faillit mourir pour moi. Il a eut une balle dans le ventre et il se vidait de son sang alors que je paniquais parce que j'étais certaine qu'il allait mourir à cause de moi. 

S'en est suivit du voyage en italie en janvier. Je n'avais toujours pas de nouvelles de Madison et j'espérais au moins avoir un appel ou quelque chose comme ca pour savoir qu'elle ne me détestait pas autant que je le pensais, mais rien. C'était le carnaval de Venise et j'avais décidé de m'y rendre seule, sans Nikita ni Andy, mais seulement Andy était au courant de ce voyage et disons qu'il ne sait pas se fermer la bouche à certain moment et je me suis retrouvé avec ces deux-là par surprise dans ma suite à l'hotel.  Il y a eu un énorme bal masqué au manoir Locarelli, j'ai du confronter ma soeur et bien sur, tout a dérapé avec Nikita. Je veux dire, j'ai involontairement, après un slow, dévoilé les émotions que je ne savais pas que j'avais envers Nikita et il m'a embrassé avant de dire que nous ne pouvions pas et qu'il était parti. C'était la pire soirée de ma vie. J'ai été tellement furax contre lui. Cependant, cela s'est réglé au gym du laboratoire et depuis ce temps, nous sommes ensembles, secrètement parce que si quelqu'un au labo le savait, nous perdons notre boulot alors il n'y avait qu'Andy et on se cache si on veut se montrer de l'affection. Dans les vestiaires par exemple. chut.

Le pire moment fut la mission en Russie. Horatio, comme le bon lieutenant qu'il était avait décidé d'envoyer Andy au Kremlin pour une mission d'infiltration et après quelques jours, je dus aller le chercher pour le ramener en Amérique parce que Federov était présent et il l'avait reconnu. Cependant, personne n'avait avisé Nikita puisqu'il serait furax de savoir que nous étions en mission-suicide d'infiltration au Kremlin et comme toujours, Delko (aka petitebitchdelko) lui a tout révélé et il s'est retrouver au Kremlin, mais Federov l'avait capturer assez rapidement. Il a forcé Andy à torturer Nikita, et moi à regarder. C'était réellement affreux. J'ai du également tuer un homme, un américain qui avait surement une famille et qui me suppliait. Federov n'avait pas apprécié que je quitte la salle de torture en lui faisant des menaces, m'avait retrouver et m'a menacer avec des ciseaux, coupant la peau de mon cou et en me coupant grossièrement les cheveux. Andy avait été traumatisé au plus haut point par ce qu'il avait fait à Nikita (et par mes cheveux). J'ai tué Federov de sang froid d'une balle dans le fond de la gorge et poignarder une bonne dizaine de fois pour vider ma colère. Depuis ce temps, la simple vu d'un couteau me fait paniquer. Heureusement, Andy m'a forcé dans un salon de coiffure pour me faire arranger les cheveux quelques semaines après cette missione et maintenant, j'aborde une coupe courte blonde au lieu de mes cheveux long et brun habituel. 


Horatio avait averti le personnel du laboratoire que Madison allait finalement revenir. Tout le monde avait l'air très heureux de ravoir Madison. Pas seulement a cause qu'elle était la meilleure médecin légiste que l'on connaissait mais aussi parce que le laboratoire manquait sa bonne humeur et son jasage constant. Horatio avait fait une réunion pour expliquer le nouveau fonctionnement et tout puisqu'elle allait revenir et que l'équipe allait être complète et blablabla. J'avais jeter un regard nerveux à Nikita et à Andy puisque la dernière fois que nous avions vu Madison, ce n'était pas dans de bon terme et maintenant, nous avions encore plus de secrets qu'avant. Cependant, j'avais proposé à Horatio d'organiser une fête de bienvenue pour elle. Comme une surprise. Je savais que la dernière fois qu'elle avait été au laboratoire, elle s'était senti très peu accueillit alors cela n'avait pas besoin de se reproduire. Les autres agents du laboratoire avaient été très surpris par ma proposition puisqu'elle m'avait cassé le nez et que justement, nous n'étions pas en bon terme. Je dus me retenir de lever les yeux au ciel. J'étais pas méchante à la fin. J'étais heureuse qu'elle revienne. Bref, nous avions absolument tout préparer. Andy avait été heureux de faire le coté esthétique de la chose et Nikita avait cuisiné des plats et un gâteau. Tout le monde s'était installé dans la salle des employés, la journée de son retour, des banderoles et des ballons. Je n'étais pas dans la salle des employés lorsque j'entendis les cris et les rires du retour de Madison. J'étais dans une pièce a coté avec Horatio et Nikita.  Nous sommes donc sorti et Horatio nous a devancé. Je m'approche de la porte de la salle, en tentant d'évité de regarder l'énorme couteau pour le gâteau et croise mes bras lorsqu'elle se demandait qui avait pu lui préparer tout cela. Je baisse légèrement la tête et me frotte la nuque, Nikita à mes cotés.

J'étais en compagnie d'Horatio et Amy, j'ignorais vraiment pourquoi il avait choisit se moment pour vérifier un de nos anciens rapports, mais je ne le contredis pas. Tout le bureaux était comme anxieux, sous une atmosphère de fête. Madison devait revenir au CSI aujourd'hui après de long mois de congé, comme elle était appréciée et qu'Amy chercherait encore à se faire pardonner, elle avait donc convaincu Horatio d'organiser une fête de bienvenue pour Madison. Avec les évènements des derniers mois, une journée plus relax n'était pas de trop. J'ignorais encore comment Amy avait réussi à me convaincre à me fouttre les mains dans la pâte et cuisiner pour le CSI au grand complet, mais avant même que je n'ai la chance de la questionner elle m'avait déjà fait cuisiner un gâteau, des cupcakes, des sandwichs, des nachos et une lasagne. Cette fille me tenait réellement dans le creux de sa paume. Je m'emmerdais assez solidement, jouant avec un stylo à la place d'écouter Horatio. Je le défaisait en morceaux et le remettait en un morceau par la suite. Je levais la tête et fixait la porte lorsque nous entendirent tout le monde crier "surprise" en riant et en chantant. Je fronçais les sourcils. Je ne comprenais pas le but d'une fête surprise, si tout ses gens se retrouvaient chez moi (ce qui n'arriverait jamais) je leur tirais sans doute dessus avant de réaliser ce qu'ils faisaient chez moi. Horatio et Amy s'étaient déjà levé et se dirigeaient vers la salle où tout ce chaos prenait place. Horatio semblait pressé et nous dépassa. Amy quant à elle...sembla presque nerveuse. Elle hésita près de la porte et entra finalement. Je la suivis et je devais admettre que Madison semblait aller beaucoup mieux que la dernière fois que je l'avais vu. Andy était assis sur le bord de la fenêtre avec l'une des nouvelles secrétaire et nous envoya un clin d'œil. Au moins il retournait lentement à ses habitudes de playboy...c'était beaucoup mieux que...que l'État lamentable dans lequel nous l'avions trouvé. Madison semblait surprise que le bureau ait accorder autant d'importance à son retour. Je poussais doucement Amy vers Madison, lorsque la ...fêté? La célébrer? Demanda qui avait organisé cette fête. Ses deux là avait des choses à se dire. Tout le monde sembla un peu mal à l'aise par cette question. Je choisis de rester en retrait, près de la porte les bras croisés.

J'observais Amy s'avancer lentement. Lorsque personne ne répondit à la question de Madison, mais que Amy demeura au centre de la pièce à une bonne distance de Madison, la réponse parut évidente. Tout le monde jeta un regard à Amy comme pour dire "Ben voilà. C'était son idée." Andy traversa la pièce et s'excusa auprès de la secrétaire avec un gros baiser sur sa joue. Il se posa à mes côtés et fixa Amy et Madison.

- Je mets mon argent sur Madi. Me dit-il.

- Arrête, elles vont pas se battre. Soit pas débile.

Andy me sourit et me tira la langue. Parfois je me demandais quelle âge il avait réellement. Et puis...Amy aurait sa peau si elle savait qu'il pariait sur quelqu'un d'autre. Je me doutais bien que les filles auraient besoin d'un endroit plus privé pour régler leur comptes.

- Sa serait divertissant, remarque. Me dit Andy.

- Tu sais ce qui serait divertissant? Moi qui te bottes le cul, t'es partant? Demandais-je le visage neutre.

- Oh honey. I love it when you talk dirty to me. Andy leva les yeux au ciel, sarcastique. Mais sérieusement parlant, ta bouffe est géniale. J'ai gouter à tout.


- Et c'est le moment ou je t'avoue que j'avais empoisonné tout les plats. Dis-je avec amusement.

Je n'avais pas remarquer avec le babillage d'Andy que Madi et Amy s'étaient éclipsées.

Alors que je parcours la foule des yeux pour tenter de voir qui est le ou la responsable de tout ça, je remarque que tout le monde regarde vers le centre de la pièce et suit donc leur regard pour apercevoir Amy. Je me dis sur le coup que je dois me tromper et que ce doit être une personne à côté d'elle, mais non, tout le monde a vraiment le regard fixé sur elle alors qu'elle baisse les yeux comme pour tenter d'être invisible. Je deviens alors autant confuse que touchée à la fois. Nous nous sommes quittées en très mauvais terme, si on exclue le moment où je l'ai remerciée après le jugement de Jason. Elle est même en partie responsable de ma presque crise nerveuse et pourtant elle décidé de me faire une fête de retour. Voyant que tout le monde s'attaquait maintenant au buffet, je me dis qu'Amy et moi devons avoir une discussion sérieuse et tout mettre au clair dès le départ, je savais que je ne pourrais pas l'ignorer éternellement de toute façon. Je passe donc à côté d'elle et l'invite à me suivre dans un des bureaux où on serait plus tranquilles. Je m'appuie contre le bureau et triture mes doigts en baissant les yeux, pas encore capable de la regarder droit dans les yeux.

-C'est vraiment très gentil de ta part d'avoir fait ça... J'étais nerveuse à l'idée de revenir, mais je dois dire que maintenant je me sens plus à l'aise.

Je souris un peu et me mord la lèvre, ne sachant pas trop quoi lui dire.

-Pardon de ne pas t'avoir donné de nouvelles, mais j'avais besoin de prendre du recule et du temps pour moi. Et je ne savais pas non plus si tu aurais eu envie de me parler.

Je me sentais rarement malaiser lorsque j'étais un centre d'attention. J'en étais quasiment habitué puisque je passe le plus clair de mon temps avec deux hommes de 6" de haut. Alors l'attention arrive souvent sur nous. Je tourne la tête vers Nikita lorsque celui-ci me pousse pour que je m'approche. Mais. Je ne voulais pas. Je veux dire, qu'est-ce que je dis? Je ne sais pas quoi dire! " C'est moi! Suuuuurprise! Désolé de t'avoir fait faire une syncop! turn up! " ?! Je soupire et continue de fixer le sol alors que les regards se posent sur moi. Je voulais juste me rouler en boule dans un coin.  Je lève la tête alors qu'elle se retourne vers moi et je JOUE nerveusement avec mes doigts pour me calmer. C'était la premiere fois que nous nous revoyons en plusieurs mois. Tellement de choses avaient changées. Je la suis lorsqu'elle me propose d'aller ailleurs. Je ne pu m'empêcher de me souvenir a quel point j'étais plus jeune que tout le monde ici. 21 ans c'était à peine impossible de travailler au CSI et pourtant.  Je reste debout, accotée contre le mur dans une autre pièce et je l'écoute parler sans rien dire. En fait, je ne savais pas du tout quoi dire. J'hoche faiblement la tête. 

- Disons que tu étais assez... mal en point la dernière fois que je t'ai vu alors.. c'était la moindre des choses. 

Je me mords la joue et détourne le regard vers la fenêtre. Nous étions devenues des inconnues. Ce qui me frustrait c'est que je ne pouvais pas lui parler des derniers moi, j'en étais incapable et cela allait la mettre furax. En plus, elle ne sait pas du tout que.. que le meurtrier de ses parents et moi ont... ouais. 

- Je voulais seulement m'assurer que tu ne te sentes pas mise à l'écart. 

Je me mords un peu plus la lèvre quand elle me rappelle que je n'étais pas très bien lorsque je suis partie, en même temps il y avait de quoi. C'est vrai que je ne me suis pas fait tirer dessus ou quoi que ce soit, mais j'avais découvert que mon collègue était le meurtrier de mes parents et ma meilleure amie l'avait défendue et j'ai presque perdu mon frère, du coup j'ai pété un câble je l'avoue. Ces mois loin d'eux m'a vraiment permis de relativiser les choses. Bien sûr j'en veux encore à Nikita et Amy, mais les engueuler sans arrêt ne changera pas les choses, ça ne ramènera ni mes parents, ni ma meilleure amie. Je souris un peu quand elle me dit qu'elle ne voulait pas que je sois mise à l'écart et je lève alors finalement les yeux vers elle, me disant qu'il est devenu temps d'affronter la réalité.

-Merci beaucoup, ça compte vraiment pour moi...

Je soupire alors en sachant ce que j'allais dire ensuite, mais j'y avais longuement réfléchi.

-Tu sais... À la façon que Nikita a réagi quand je t'ai frappé par accident, ce que je m'excuse d'ailleurs, j'ai bien vu qu'il tenait beaucoup à toi... Je ne te demanderai pas de rester loin de lui. Je ne sais pas quelle relation vous avez et je ne veux pas le savoir, mais je voudrais seulement que tu fasses attention à toi d'accord? Je ne voudrais pas qu'il te fasse du mal.

Je me force ensuite à lui sourire pour tenter d'aller sur un sujet plus joyeux.

-Au fait, tes nouveaux cheveux te font bien. Ça fait changement.

D'aussi loin que je me souvienne Amy avait toujours eu la même coupe alors c'était un peu étrange de la voir comme ça, mais c'était plutôt joli.

Alors que tout le monde mangeaient et profitait de cette journée festive, Nikita faisait la gueule à côté de moi. Je m'étais habitué à son humeur plutôt froide. Je sais que la plupart des gens ne le croirait pas, mais Nikita savait être amusant et agréable, il avait seulement plus de difficulté que les autres à le montrer. Ou il n'avait pas envie de le montrer. Si je résumais, cela voulais dire que Nikita était de très mauvaise compagnie lorsqu'il était dans des événements sociales, donc j'étais appuyer contre le mur a ses côtés et fixais l'horloge placer sur le mur du fond. Tout le monde semblait relax et bien s'amuser, je n'avais pas tellement envie de me joindre à leur conversation, mais je voulais faire quelque chose et Nikita refusait catégoriquement de bouger.

- Je m'emmerde. Dis-je.

Nikita leva les yeux vers moi et soupira lourdement.

- Et?

- Ben divertis moi!

Le russe ne fit que me fixer en fronçant les sourcils et haussa les épaules. Si Amy avait été là, nous aurions pu au moins parler ou manger ou faire quelque chose. Pourtant, Amy réglait ses comptes avec Madi et je ne voulais pas la déranger pour la seule raison que je mourrais d'ennuis. Je me laissais glisser contre le mur et m'assis par terre. Nikita baissa brièvement les yeux vers moi et un minuscule sourire étira le coin de ses lèvres.

- Tu crois qu'on peut essayer de voler Delko? Demandais-je

- Trop facile. Répondit Nikita. Nous le faisons tout le temps et il ne s'en rend jamais compte.

- Alors on pourrait voler Caine? Proposais-je.

Nikita sembla intrigué et fronça les sourcils. Il croisa les bras et se retourna complètement vers moi.

- Très bien. Qu'est-ce que le gagnant remporte? Demanda-t-il.

- Je te paye un verre? Demandais-je.

- Je suis pas une de tes conquêtes Andy, vise plus haut. J'ai des standards.

Je fis la moue et observais la pièce, des ballons? Non. De la bouffe? Non.

- Si tu gagnes, je suis à tes ordres pendant une semaine, si tu perds tu es à mes ordres pendant une semaine.

Nikita sourit sombrement et hocha la tête.

- D'accord. Convient-il. Mais! On ne peut pas utiliser les gens dans la salle pour gagner. Qu'est-ce qu'on vole?

- J'en sais rien? Son fusil? Dis-je.

- May the best man win Huntington.

- On t'as jamais appris à respecter tes ainés Volkov?

Nous nous éloignèrent chacunnde notre côté, moi à droite et Nikita à gauche. Je pouvais le voir à l'autre bout de la pièce cherchant Horatio des yeux. Je marchais lentement dans la pièce vers le buffet et me servie une assiette de lasagne. Nikita était assis contre une fenêtre, concentré. Je n'étais pas tellement amis avec les autres agents, mais j'échangeais quelques mots avec eux. Je pris quelques bouchées de ma lasagne et me dirigeais lentement et nonchalement vers Caine. Il parlait avec Wolfe et Ryan. Je fis semblant de m'accrocher contre une chaise et mon assiette vola dans les airs et se fracassa sur la poitrine de Wolfe. Je me relevais avec un petit sourire et alors qu'Horatio me jeta un regard noir et aida Wolfe à nettoyer le gros du dégât, je pris avec subtilité le fusil de son étui et le glissais dans le creux de mon dos. Nikita qui c'était raccroché avait la bouche entre ouverte et les yeux furieux. Je lui envoyais un clin d'œil et alors que Amy et Madi sortirent de leur petite salle, je me dépêchais de les prendre par le bras, Nikita trainant les pieds derrière moi. Il avait la plus grosse moue de frustration sur le visage. Il n'était pas le meilleur des perdants. Je tirais Amy et Madi avec moi hors de la pièce avant que quelqu'un ne se rendent compte du vol.

- Allez, on doit sortir d'ici. Maintenant. Dis-je en riant.

Nikita nous tenu la porte, l'air encore frustrer de ne pas avoir gagner.

- HUNTINGTON! La voix d'Horatio résonna dans la pièce alors que j'étais déjà loin.

J'écoute Madison m'expliquer qu'elle voulait que je fasse attention avec Nikita. Je fronce légèrement les sourcils à ses mots. Je comprenais entièrement qu'elle ne l'appréciait pas. Il avait tout de même tué ses parents alors qu'il était sous contrat forcé avec la mafia italienne, c'est-à-dire mon père. Elle ne devrait pas avoir autant d'amertume envers lui à cause de cela. Je sais ce que vous vous dites. Tu le défends parce que tu es amoureuse de lui, parce que vous vous retrouvez souvent à faire une partie de jambes en l'air et blablabla. La plupart des gens ne s'approche pas de lui parce qu'il fait peur. La première impression qu'il donne de lui, du haut de ses 6 pieds et quelques n'est pas très chaleureuse, mais une fois que nous le connaissons, il est un homme très normal. Je me mords faiblement la lèvre aux commentaires de Madison. J'imagine que ce serait la moindre des choses de lui dire pour lui et moi. J'ouvris faiblement la bouche mais elle continua avec le fait qu'elle ne voulait pas qu'il me fasse du mal. Je referme la bouche quelques instant.

- Tu n'as pas à t'inquiéter pour moi. Je veux dire, ça m'étonne un peu que tu t'inquiètes pour moi après ce qui c'est passé, mais bon.. Il ne me fera aucun mal. Je peux t'en assurer.

Merde. Pourquoi ne lui ai-je pas avoué? Elle méritait de savoir, mais pour une raison ou une autre, j'avais l'impression que la meilleure chose à faire était de garder cela sous le tapis. Elle ne voulait pas le savoir de toute façon. Je veux dire, elle l'a dit. Verbalement. Je passe doucement ma main sur ma nuque et je l'entends complimenter mes cheveux. J'eus une faible grimace de dégout en ayant une pensée pour Federov. Je me force légèrement à faire un sourire.

- Merci... Tu le diras à Andy. C'est grâce à lui si je n'ai pas une coupe de cheveux ridicule à cause de Fe.. En revenant d'un voyage. Ouais. Il est arrivé malheur. J'ai eu quelque chose dans les cheveux et on a du les couper.

J'entends les rires et les paroles de nos collègues qui sont dans la salle des enployés et je porte mon regard vers Madison.

- Il faudrait que l'on retourne là-bas. Sinon les gens vont penser qu'on s'est sauvé

Je la laisse passer devant moi et je la suis. En entrant dans la salle, je voulu me diriger vers la nourriture parce que tser j'ai toujours adorer la nourriture. Surtout celle de Nikita, mais je me fis tirer par le bras et tirer vers la porte. Je regarde celui qui tien mon bras et fronce les sourcils.

- Andy! Qu'est-ce qui ce passe? Qu'est-ce que tu as fais??

Je tourne la tete vers l'arriere alors que j'entends la voix d'Horatio gueuler le nom de Andy et mon regard croisa celui de Nikita. Je secoue la tete en voulant dire de m'expliquer ce qui ce passait mais Andy continua a nous trainer loin de la salle des employés et on se cacha dans la balistique. Il me lache le bras et je soupire en m'assoyant sur le bureau en indien, tandis qu'il veroyille la porte derriere Nikita.

Aussitôt que Nikita referma la porte de la balistique avec un air maussade, j'éclatais de rire. L'adrénaline de voler était une sensation incomparable. Le visage d'Amy et Madison étaient remplis de confusion. Seul Nikita avait l'air sombre. Sans doute parce qu'il allait devoir être à mon service pendant une semaine. Je lui fis un clin d'œil. Amy m'avait demander ce qui se passait, ce que j'avais fait, mais je riais trop pour m'expliquer. Je verouillais la porte par mesure de sécurité et me laissais tomber sur le divan qui occupait l'espace entre les bureaux d'Amy et Nikita. Je sortis le fusil que j'avais dans le creux de mon dos et le montrais à Amy et Madison. Nikita leva les yeux au ciel. Mais quel mauvais perdant! Quoique, sa moue était presque adorable. Tout un méchant notre grand Russe, c'est moi qui vous le dit!

- C'est le fusil de Caine. Expliquais-je sous les regards confus des deux filles. Je l'ai volé.

Nikita leva mes jambes du divan et s'installa à côté de moi et croisa les bras. Je secouais la tête.

- On s'emmerdaient, alors on avait besoin d'un défi. Dis-je en donnant un coup de coude dans les côtes de Nikita qui m'ordonna en Russe de le laisser tranquille.

Amy leva les yeux au ciel, elle savait bien que Nikita et moi aimions nous donner des défis et voir qui pouvait voler sans être pris. Parfois ce n'était pas seulement voler, parfois c'était celui qui courrait le plus vite, celui qui pouvais manger le plus de guimauve en deux minutes, qui pouvait soulever le plus de poids ou conduire le pkus vite. Mon amitié avec Nikita était un compétition en quelque sorte.

- Et comme notre cher Nikky a perdu, il est à mon service pendant une semaine, n'est-ce pas mon choux?

- Mouais. Grommela-t-il.

Je souris fièrement à Amy et Madi.

Je lève les yeux au ciel exaspérée par ce que Andy et Nikita avait fait à notre lieutenant. Andy brandissait l'arme avec un peu trop de fierté et Nikita boudait comme il aimait bouder quand il avait perdu un jeu ou un défi. Andy m'expliqua alors que c'était un défi parce qu'ils s'emmerdaient et je ne pu m'empêcher de rire lorsqu'il affirma que Nikita allait être a son service pour la semaine. 


- Tu viens de te mettre les pieds dans les plats. 

Je rigole et regarde la porte verrouillée. Je m'installe sur le bureau en indien, et toise Nikita et Andy. 

- Mais come on les gars! On a assez de problème avec Horatio comme ça et il a fallut que vous en rajoutiez.  Je me passe une main dans les cheveux. On doit déjà trouver des explications pour la Russie et il est encore en furie à cause de ça et là... 

Je m'arrête soudainement de parler, me souvenant que Madison était présente dans la pièce avec nous. Venais-je juste de parler de la Russie en présence de Madison par accident? Je me mordis la lèvre inférieur et lui jeta un regard avant de le reporter sur mes deux compagnons.  Je soupira pour moi même à ma gaffe et espérais qu'elle ne poserait pas trop de question. Sinon j'avais peur que nos presques bons nouveaux termes allaient devenir poussière assez vite.

Je me contente d'écouter la promesse d'Amy de faire attention ainsi que son explication pour son changement de style capillaire. Quand elle me propose qu'on retourne voir les autres je me contente de hocher la tête, trouvant cela légèrement impoli de rester ainsi à part alors que tout le monde était là pour moi. Nous retournons donc à la salle principale, mais j'ai à peine le temps de comprendre ce qui se passe que je vois Andy nous agripper tous les deux pour nous entraîner à toute vitesse je ne sais où. Pour en rajouter à ma confusion, j'entends notre patron crier le nom de famille d'Andy. Tout ça ne sentait pas très bon... Andy nous emmène finalement en «sécurité» à la balistique avant de finalement nous expliquer la cause de toute cette agitation. Quand il nous montre innocemment l'arme à feu je recule d'un pas par réflexe, n'aimant pas sa façon d'agiter nonchalament quelque chose d'aussi dangereux. Normalement la discussion entre lui et Nikita m'aurait amusée, seulement il s'agit du meurtrier de mes parents et de son meilleur ami de ce que j'ai compris, alors je suis plus mal à l'aise que joyeuse. Amy commence finalement à reprocher à Andy ce qu'il a fait et mentionne quelque chose à propos de la Russie. Je n'y aurais pas porté attention si elle ne m'avait pas regardé comme si elle venait de faire une bourde. Je pensais qu'on pourrait reprendre notre amitié comme avant, mais je dois me rendre à l'évidence que pour eux comme pour moi, il s'est passé bien des choses lors de mon absence, si bien qu'il est normal qu'ils aient eu de folles aventures dont je ne sais rien. Après tout Amy avait toujours été impliquée dans des situations parfois dangereuses certes, mais aussi palpitantes, et je dois maintenant me rendre à l'évidence que ce n'est plus avec moi qu'elle les partage mais avec ce Russe sans cœur. Je hausse alors les épaules pour lui signifier que je me fou bien de ce qu'ils sont allés faire en Russie, et je ne veux surtout pas rester un instant de plus aussi près d'une arme.

-Je vais vous laisser vous faire rattraper par Horatio, j'ai pas envie d'être mêlée à vos histoires.

Bah quoi? J'étais pas pour jouer les trouillardes en leur disant que je voulais seulement fuir ce truc que tient Andy dans ses mains comme s'il s'agissait d'un simple jouet. Je sors alors de la balistique et voyant tout le monde continuer de s'amuser et manger malgré la course de Horatio, je décide d'aller prendre l'air, n'ayant plus trop le cœur aux réjouissances. Avec cet accueil j'avais cru que tout irait mieux maintenant, mais faut croire que je me trompais. Je finis par atteindre la porte d'entrée et dès que je la franchis j'en profite pour prendre une bonne bouffée d'air frais ce qui m'allège un peu le cœur. Ayant besoin de me dégourdir les jambes, je décide de marcher au lieu de m'asseoir, mais à peine ai-je fait quelques pas que j'entends à deux reprises rapprochées un son que je reconnaîtrais entre mille: des coups de feu. Je sens alors soudainement une douleur vive au niveau de ma tête. Tout commence alors à s'obscurcir et je sens à peine la deuxième balle venir frôler mon cœur avant de m'effondrer, perdant conscience. Décidemment on ne voulait pas que je m'en sorte vivante. Je n'entends pas les passants commencer à s'affoler, ni l'équipe du CSI arriver peu après pour voir ce qui venait de se passer.

...

Le néant occupant mon cerveau commence peu à peu à s'éclaircir, jusqu'au moment où j'arrive à nouveau à avoir connaissance de mon cœur. Sentant mes sens revenir peu à peu, je sens une douleur sourde au niveau de ma poitrine et de ma tête, mais c'est supportable. Ayant l'impression d'avoir dormi pendant une éternité, je tente tant bien que mal de bouger un peu, ne serait-ce que pour m'assurer que j'ai encore le contrôle de mon corps. J'entends une fois pas très nette me parler, mais je crois comprendre qu'on me demande de ne pas bouger. Je tente alors tant bien que mal d'ouvrir les yeux et je finis par voir un plafond d'un blanc immaculé éclairé par des néons qui m'éblouissent et me font plisser les yeux.

Assis sur le divan les bras croisés, je peinais à admettre que Andy m'avait battu à notre petit jeu. Je n'avais pas de difficulté à admettre qu'il était un voleur hors pair... Sauf lorsqu'il me battait. Il brandissait le fusil d'Horatio devant lui avec fierté sans même se soucier de savoir si le verrou de sécurité était enclenché. J'avais l'irrépressible envie de prendre son bras et de le baisser. Clairement Madison ne semblait pas très impressioné par notre concours de masculinité. Amy par contre avait au moins l'air amusé. Je me sentais un peu coupable de retenir Madison ici avec nous, alors qu'une fête en son honneur se tenait dans une pièce pas trop loin des balistiques. Amy gronda Andy et par mégarde laissa échapper des informations sur notre temps en Russie. Je levais de grands yeux étonné sur les deux jeunes femmes, je savais qu'elles avaient fait la paix, mais je ne pensais pas qu'Amy irait aussi loin. Andy mal à l'aise avait de la difficulté à rester assis sagement. Madison décida de se levée plutôt que de se mêler au merdier qui c'était produit en Russie. Elle sortie en nous avertissant qu'elle nous laissait faire face à Horatio, seul. Ce n'était pas la première fois que je devrais un me taper un sermon d'Horatio Caine et ce n'était définitivement pas la dernière. Nous échangèrent tous un regard lorsque Madison nous laissa dans la balistique. Je soupirais er passait une main dans mes cheveux.

- C'est quand même son premier jour...on pourrait faire un effort. Murmurais-je. Essayée de l'inclure.

Andy me donna un immense coup de coude dans les côtes et me regarda les yeux ronds.

- Me dit pas que tu as des sentiments! S'exclama-t-il

Je fronçais les sourcils et soupirais en me massant les côtes. Imbécile. Amy semblait un peu triste, elle venait de faire la paix avec Madison et en l'espace de quelques secondes, elles étaient de retour à la case départ. Je me raidis en entendant des coups de feu. Dans la balistique c'était un son normal, mais en dehors de notre lieu de travail ce n'était pas si normal. Je levais les yeux sur Amy qui elle aussi avait les sourcils froncés. Je me levais et me dépêchais de monter les escaliers menant au premier étage. L'attroupement de gens qui se formait devant les portes vitrés m'indiquais clairement d'où venait ses coups de feu. Amy sur les talons, nous firent notre chemin entre les gens et arrivèrent dehors. Madison était étendu sur le sol, sa poitrine rougis de sang alors qu'un agent tentait de prendre son pouls. Une secrétaire avait appelé les ambulanciers et semblait complètement paniqué. Pleins d'agents paniqué cherchaient les coupables, prêt a tirer sur n'importe qui. De derrière une des voitures du stationnement, je pus apercevoir deux têtes. Je sorti l'American Eagle que j'avais sur moi et pointait mon arme sur eux. Avec sarcasme, un d'eux me souffla un baiser. Dans la panique il fut facile de m'aventurer dans le stationnement. Aussitôt que nous y mirent le pieds, les coups de feu retentirent de nouveau et je dû me coucher sur l'asphalte. Andy était derrière un SUV et replaçait ses cheveux, tandis qu'Amy avait eu le temps de rouler derrière une voiture. Je levais mon fusil et tirais une fois, la balle se logeant entre les yeux du premier tireur. Le deuxième fronça les sourcils et éclata de rire.

- Che bella sorpresa. Amedea! Sei cresciuto bene. ¹

- Amy je crois que tu as de la visite. Lui annonça Andy.

Elle leva son fusil et n'attendit pas avant de tirer l'homme en plein dans la gorge. La panique c'était estompée en même temps que les ambulanciers firent leur entrée. Madison fut emmener sur une civière et Amy l'air penaud se tenait loin des regards de tous. Je voyais clairement qu'elle se sentait coupable. Horatio l'air mauvais récupéra son fusil des mains d'Andy et fixa les deux corps qui pâlissaient sur l'asphalte. Je fixais Horatio le visage neutre. Il soupira.

- Quand va tu comprendre que "Tu n'es pas autorisé à tué" n'est pas une suggestion? Est-ce que je dois te le tatoué en Russe pour que tu comprenne? Demanda-t-il les dents serrés.

Je ne dis rien, tant qu'Horatio se concentrait sur moi et pas sur Amy. Il finit par partir excédé par notre manque de discipline. Andy avait les bras croisés et me fixait avec curiosité.

- Je ne croyais pas voir le jour où tu tuerais quelqu'un pour Madison Andrews...Me dit Andy. Tu as assassiné ses parents.

- Elle et moi...nous sommes dans le même camp non? Demandais-je.

- Plus ou moins. Répondit Andy alors qu'Amy mordillait nerveusement sa lèvre.

- Alors je n'ai aucune raison de lui faire du mal.

Le trouble d'Amy semblait grandir donc je me tournais vers elle. Si les Italiens étaient en ville, c'était de mauvaise nouvelles pour elle. Andy replaça ses boutons de manchettes et fixa Amy avec un petit air désolé.

- Allez, nous devrions aller voir Madison, cela te rassura, tu verra qu'elle est bien vivante. Lui dis-je en posant ma main contre son dos.

Bien sûr, nous durent aller chercher nos trucs à la balistique, se mourir puisque nous ne sommes qu'humain et écouter Horatio me sermonner moi et Andy. Lorsque nous purent(??) enfin sortir, le ciel était rose et orange, le soleil se couchant. Madison devait être à l'hôpital depuis un long moment déjà.

Nous prirent la voiture d'Andy et prirent la route vers l'hôpital. Nous n'avions pas été particulièrement bon envers Madison. Je commençais à peine à faire confiance aux gens et cela me faisait réaliser que Madison avait toute les raisons du monde de m'en vouloir. Nous firent notre chemin jusqu'à la chambre d'hôpital de Madison, un médecin était toujours avec elle et lui ordonnait de ne pas bouger. Je laissais Amy entrer en premier et suivis.

- Tu peux nous demander de partir si tu veux. Marmonnais-je.

Je ferme les yeux en soupirant pendant quelques secondes alors que j'entends la porte de la balistique s'ouvrir et se refermer quand Madison décida de quitter. Je me passe une main dans les cheveux avant de croiser mes bras contre ma poitrine. Venais-je tout juste de tout gâcher? Venais-je juste de faire une gaffe énorme et brisé le peu d'amitié qui nous restait entre elle et moi? Tout allait si bien et voilà comment je ruine le tout. Je soupire pour moi même et tourne ma tête vers la porte. J'aurais du la retenir et lui dire que j'étais désolée. Elle n'avait pas été présente depuis plusieurs mois et dès son retour, je la reclu dans son coin pour ne pas qu'elle sache davantage sur ce qui c'était passé. Seulement Horatio savait ce qui c'était passé et cela avait été une expérience terrible. Je porte mon regard vers Nikita et Andy. 

- C'était un accident, je ne voulais pas... 

Je soupire une nouvelle fois et on entendit soudainement des bruits de coups de feu. Je fronce les sourcils et croise le regard de Nikita. Ce n'était pas normal d'avoir des coups de feu dans le coin, sauf de notre part dans la balistique et de toute façon, la balistique était insonorisée. Aucuns sons n'en sortait si la porte était fermée. Nikita fut le premier à se lever et je le vis partir en courant. Je m'approche rapidement de l'armoire à armes et prit le premier fusil que je trouve qui fut un american Eagle. Je monte les escaliers en courant pour arriver au premier étage. Il était facile de voir Nikita parmit la marre de monde qui bloquait l’entrée. Je me faufile entre eux et réussi à me rendre à la porte près de Nikita. C’était affreux. C’était la panique totale. Les passants couraient de tout les côtés. On entendait des cris et on essayait de se trouver un endroit sur. Personne ne savait d’ou les coups de feu provenaient. Je regarde parmi le chaos et voit un corps sur le sol. J’observe ce corps plus attentivement et j’y reconnais mon amie. Je fige pendant quelques secondes. C’était Madison qui était étendue sur le sol! Sans penser, je m’élance à l’extérieur en criant son nom. Je savais que Nikita et Andy me suivaient de près. Je courrais pour me rendre jusqu’à elle, mais j’entendis de nouveau des coups de feux et je du me lancer en arrière d’une voiture pour les éviter. Je me fracasse contre le sol assez solidement. Mon bras me faisait mal et élançait.  Je me redresse pour accoter mon dos contre la paroie de la voiture et tourne le regard pour trouver Nikita et Andy. Je me sentis un peu soulagée lorsque je les vois protégé. Je chargeais les balles de mon American Eagle puisque je n’avais pas pris la peine de le faire avant de me ruer à l’extérieur et alors que je fis cela, j’entendis clairement des paroles italiennes au loin.  Je tourne la tête pour regarder par dessus la voiture et je vois un des italiens à terre une balle entre les deux yeux. Pendant quelques secondes, je remercia Nikita mentalement puis visa pour tirer le deuxième. Je le frappe directement à la gorge et une explosion de sang sur le sol. 

Tout était au ralenti autour de nous. On entendant toujours des cris, mais mes battements de coeur étant beaucoup plus fort couvraient le bruit des cris et de la panique. Je n’avais même pas remarqué que les gens s’étaient calmés et que les ambulanciers étaient arrivés pour prendre soins de Madison. Madison… oh non.. Je tourne la tête vivement vers l’endroit ou elle était et je vis les ambulanciers la mettre sur une civière et l’installer dans l’ambulance. Je sentais mes mains trembler alors que je tenais toujours l’arme. Les agents étaient tous sorti des bureaux et observaient la situation en chuchotant. J’espérais que personne ici ne parlait italien. 
« Che bella sorpresa. Amedea! Sei cresciuto bene » Je range mon arme dans le creux de mon dos et me force à m’éloigner un peu. Marcher pour me calmer. Marcher pour faire le point. Marcher pour comprendre. Les italiens avaient tiré sur Madison. Ils avaient essayés de tuer ma meilleure amie. Enfin, j’espérais fortement qu’ils avaient manqué leur coup. Je n’en savais rien. Je n’ai pas été capable de m’approcher assez d’elle. Et si elle était morte? Si elle était morte, c’était de ma faute. Je ne sais pas si je pourrais me pardonner un jour de l’avoir embarqué dans tout cela par accident. Je ne voulais pas que tout cela lui arrive. Elle n’avait qu’elle et son frère. Son frère. Oh non. Il fallait que quelqu’un le prévienne. Il fallait qu’il sache que sa soeur s’était fait tirée dessus. Je me passe une main sur la nuque en me forçant de me calmer. Merde! Merde! Merde! Je tourne la tête lorsque j’entendis Nikita me parler. Je n’avais pas réellement écouté ce qu’il avait dit, trop perdue dans ma propre panique. Je hoche faiblement la tête et me contente de les suivre sans rien dire. Je détourne le regard en passant devant la flaque de sang sur le sol de Madison. Des agents passèrent à coté de nous en courant pour aller chercher les deux corps des italiens sur le sol. Je ne me permi pas de jeter un regard derrière moi et croisa mes bras contre ma poitrine pour ne pas que l’on remarque que je tremblais légèrement. Je laisse mes deux amis avec Horatio qui était vraisemblablement en furie et m’isole dans le lieu de tire. Il y avait une porte alors je pouvais facilement m’y isoler. J’entendais Horatio qui leur donnait toute les raisons du monde du pourquoi ils étaient incontrôlables. Il n’avait surement pas vu que j’avais tiré l’autre homme. J’appréciais que Nikita ne dise rien. Mais en meme temps, je ne voulais pas qu’il prenne tout le blâme.  J’accote mon dos contre la paroie froide du mur. 


- Pourquoi est-ce que tout cela ne fait que nous arriver? me dis-je.

J’étais épuisée de tout le drame constant dans nos vies. Notre condition, ma condition ne faisait que du mal. tout les gens autour de moi souffraient et voilà que Madison venait de se faire tirer dessus violamment par des italiens. J’étais certaine que c’était des hommes de mon père. Et s’ils étaient ici, c’est que lui aussi était ici et qu’il me cherchait. Ou plutôt qu’il m’avait trouvé. Je soupire de frustration et donne un faible coup de pied sur la petite table et je l’entendis craquer légèrement. Je lève la tête et vois Nikita. Il s’approche de moi et me dit que nous allions aller voir Madison à l’hopital. J’hoche faiblement la tête. Je ne voulais pas dire que je n’avais pas le courage de m’y rendre. Je le laisse mettre sa main sur mon dos et me pousser gentiment vers la porte. Nous sortons et montons dans la voiture de Nikita. Je m’installe sur la banquette arrière et sans rien dire, je me contente d’accoter ma tête contre la fenêtre. Je jouais nerveusement avec mes doigts. Je ne sais pas si j’allais avoir la force de voir Madison. Peut-être qu’elle était morte. Et si elle était morte? Je m’efforce sans cesse de ne pas pleurer. Je ne voulais pas montrer ma vulnérabilité de la sorte, surtout si mon père nous surveillait. Sans que je le remarque nous étions déjà rendu à l’hopital. Je descend de la voiture et suivit les deux hommes sans dire un mot. Je détestais les hopitaux. Trop de mauvais souvenirs et trop de morts. Nous passons par plusieurs corridors et nous terminons par arriver dans la chambre de Madison. J’hésite avant de m’aventurer. Andy et Nikita me laissèrent passer en premier, mais je me figea dans le cadre de porte et recula, fonçant dans Nikita. 

- Je-Je ne peux pas. Elle ne voudra pas me voir de toute façon. 

Je contourne Nikita et m’éloigne dans le corridor. Je tourne quelques coins pour y trouver finalement un banc de libre. Je m’y installe et enfoui mon visage dans mes mains. Je sentis une présence s’assoir à coté de moi et je détourne le regard. 

- C’est de ma faute tout ça. Je ne peux pas seulement entré là et faire comme si de rien n’était. C’était les hommes de mon père. C’est à cause de moi. Parce que je lui ai dis qui j’étais. Je lui ai tout dit pour arrêter de lui mentir et maintenant elle est à l’hopital, entre la vie et la mort à cause de moi! 

J’essuis furieusement la larme qui avait coulé contre ma joue avec le dessus de ma main. Je ne voulais pas me mettre à pleurer, mais il y avait tout de même de larmes qui coulaient contre mon gré. Après plusieurs minutes, on me convainc finalement, enfin, Nikita me convainc finalement d’y retourner. Il me disait qu’elle s’était réveillée. Je me laisse trainer de nouveau vers sa chambre et entre avec beaucoup beaucoup de retenue. Je ne crois pas que j’étais la première personne qu’elle voulait voir. Je me retourne vers Nikita et Andy et leur tendis mon téléphone. 


- Appelez son frère pour l’avertir.. il doit s’inquiéter.. 


Je les regarde s’éloigner un peu plus loin et j’ouvre doucement la porte de la chambre d’hopital à Madison. La pièce était d’un blanc immaculée. C’était tellement la pire couleur pour une chambre d’hopital. Une odeur de purel régnait. Je m’approche doucement pour m’assoir dans la chaise à côté du lit.

J'avais à peine entré dans la chambre d'hôpital que Amy fit demi tour et se heurta contre ma poitrine. Elle me contourna, trop anxieuse pour lever les yeux vers moi. Je me retournais pour la voir s'éloigner rapidement vers un banc libre. Andy me jeta un regard inquiet, je me dirigeais vers le banc qu'Amy avait choisit et hésitait avant de m'asseoir avec elle. Je savais qu'elle se sentait coupable pour ce que les italiens avaient fait à Madison, mais ce n'était réellement pas de sa faute. Elle ne pouvait tout de même pas contrôlé tout les italiens de se monde. Elle soupira et m'expliqua que c'était des hommes qui travaillaient pour son père et qu'à cause d'elle Madison était dans un état critique.

- Ce n'est pas ta faute Amy, tu ne contrôle pas ton père, ni ses hommes. Ils sont responsable de ce qui c'est passé aujourd'hui, pas toi. Maintenant tu devrais aller voir Madison, elle vient de se réveiller...tu tiens à elle, alors va la voir, parle lui...tu te sentira mieux.

Elle finit par se lever et marcha lentement vers la chambre de Madison. Elle nous avait laisser son téléphone pour que nous contractions le frère de Madison. Je passais rapidement le téléphone à Andy, j'avais comme l'impression que Jason ne m'écouterais pas...il n'avait sans doute pas envie de me parler. Andy appela et en étant le plus charmant possible appris à Jason que sa soeur c'était fait tiré dessus. Le silence remplit le couloir et je soupirais. Encore une fois nous étions mêlés à une histoire de fou. Andy était appuyé contre le mur et attendit que je me lève pour me rejoindre. Je n'osais pas tellement entrer dans la chambre d'hôpital. Peut-être qu'Amy désirait causer en paix avec Madison?

- On devrait faire une course de lit d'hôpital. Proposa Andy.

J'eus un petit sourire et secouais la tête.

- C'est pas le moment Andy. Lui dis-je.

Je me décidais enfin et entrais dans la chambre d'hôpital, restant tout près de la porte. Je me doutais bien que Madison ne voudrait pas de moi ici. Andy pris place sur une des chaises de plastiques de la chambre.

Comme la majorité des personnes s'éveillant après une perte de conscience, la première question qui me traverse l'esprit est bien entendu: où est-ce que je suis. La lumière étant encore trop aveuglante pour que je le vois de mes propres yeux, je me fis plutôt aux petits bips que j'entends et au fait qu'au-dessus de moi se trouve un plafond blanc et des néons pour émettre l'hypothèse fort probable que je me retrouve à l'hôpital, ce qui serait logique dans une telle situation.

Cependant, dès que j'arrive à identifier où je peux me trouver, une inquiétude s'empare de moi. Pas au fait que je sois blessée gravement non, car je me doute que c'est le cas au souvenir des coups de feu mais que je suis hors de danger sinon il y aurait plein de médecins et d'infirmières entrain de s'agiter autour de moi. Non, ma crainte consiste surtout à: y aura-t-il quelqu'un à mon chevet en train de s'inquiéter pour moi? Je sais que ça peut apparaître égoïste dit comme ça, mais c'est seulement que je me sens si seule depuis ces derniers mois que je suis effrayée à l'idée de ne voir personne à mes côtés alors que je me suis fait tirée dessus, enfin je suppose. Cette simple peur m'encourage à garder les yeux fermés. Je n'ai pas envie de les ouvrir pour trouver une chaise vide. Bien sûr il y avait Jason, mais c'est mon frère alors c'est normal. Je veux seulement savoir que j'ai de l'importance aux yeux de quelqu'un d'autre en ce vaste monde.

Alors que je continue de m'interroger, j'entends la voix de Nikita qui me propose de partir si je ne veux pas d'eux ici. Étrangement je ne suis pas en colère, je suis surtout... surprise. Pourquoi l'assassin de mes parents serait venu me voir à l'hôpital? Pour s'assurer que je sois morte? Non, je ne crois pas... Je n'apprécie pas particulièrement Nikita, je ne lui fais aucunement confiance et je ne crois pas qu'il est une bonne personne, mais mon instinct me dit qu'il n'est pas impliqué dans cette tentative de meurtre. Le fait qu'il parle au pluriel m'intrigue aussi. Il a bien dit «nous» non? Qui peut bien être avec lui? Je reconnais alors la voix d'Amy demandant à ce qu'on appelle mon frère pour l'informer de ce qui s'est passé, il sera probablement très inquiet et même fou de rage, mais il devait savoir sinon il serait encore plus en colère. Je suis silencieusement reconnaissante envers Amy quand j'entends Nikita sortir, car même si je le crois innocent, son visage n'est pas celui que j'ai envie de voir en ouvrant les yeux.

Mes paupières finissent par se soulever alors que je me suis tranquillement habituée aux néons et par réflexe je tourne doucement la tête vers la direction où j'ai entendu la voix de mon amie. La douleur dans mon crâne augmente alors mais je l'ignore. En voyant finalement Amy, assise sur cette fameuse chaise à côté de mon lit, je ne peux m'empêcher de sourire. Je sais que notre relation est plutôt compliquée ces derniers temps et que je lui en ai voulu de m'avoir caché tout ce qu'elle était et ce qu'elle savait sur le meurtre de mes parents, car je me suis alors sentie trahie. Mais le simple fait de la voir là, assise à s'inquiéter pour moi, cela a beaucoup d'importance à mes yeux. Et puis, je me dis qu'en souriant ça la rassurerait.

-Hey...

En parlant c'est ma poitrine qui me rappelle douloureusement pourquoi je suis ici, mais je continue quand même à parler.

-Je dois t'avouer... J'ai toujours cru que c'est toi qui finirait dans un lit d'hôpital... Et moi qui serait sur cette chaise inconfortable à m'inquiéter pour toi... Sans offense... Mais on sait toutes les deux que tu as un don pour les problèmes.

Je ris un peu mais arrête rapidement à cause de la douleur. Le simple fait de la voir me faisait du bien. Je n'avais pas envie de la questionner sur ce qui c'était passer, on aurait tout le temps pour en parler. Je voulais surtout la rassurer et profiter de ce moment qui pourrait peut-être tout arranger.