All hail the asshole

J'avais les paupières lourdes, je n'arrivais pas à dormir. D'habitude, les cauchemars se manifestaient quelques fois par mois, pour me rappeler les choses horribles que j'avais faites. Cette semaine pourtant, aussitôt que je fermais les yeux, je revoyais l'assassinat des Andrews et la semaine que j'avais du passer dans un appartement à essayer de soigner une blessure par balle que les italiens m'avaient infligé pour acheter mon silence. Je ne dormais plus et je n'étais plus aussi alerte et cohérent (en anglais) qu'à l'habitude. J'étais assis sur un des bancs au devant des bureaux du CSI. L'air sentait la pluie et le vent était anormalement froid pour Miami. Je fermais les yeux et acceptais que je ne dormirais sans doute plus jamais. J'ouvris un oeil en sentant la présence de quelqu'un près de moi. En reconnaissant Amy, je me forçais à ouvrir les yeux.

- N'étais tu pas supposé analyser les balles que Horatio vient de nous amener? Demandais-je.

Je n'avais pas attendu qu'Horatio soit parti pour sortir de la balistique. J'avais simplement dis à Amy que je prenais une pause et je ne jetais pas même un regard à Horatio. Je me doutais que cela ne devais pas faire l'affaire d'Amy, mais je n'arrivais plus du tout à me concentrer.

- Je suis désolé de t'avoir abandonner avec tout ce travail. Donne moi trois minutes et je...sobirayetsya?¹ Aller? Niet...uh...vais, je vais te rejoindre.

Je ne voulais rien d'autre que de dormir une nuit complète sans avoir à revivre cette horreur.

1. Aller/ je vais. Going to

La journée avait été longue. Nous avions eu tellement de travail à faire et de choses à analyser. Je voyais bien que Nikita n'allait pas bien. J'avais beau lui demander ce qui le mettait dans cet état, il ne me disait rien. Seulement un "je vais bien". C'était le problème avec Nikita. Il était tellement têtu qu'il ne voulait jamais paraître faible devant nous. Même devant moi il refusait et pourtant, je l'ai déjà vue à son point le plus bas. Horaires avait passé la journée avec nous alors nous ne pouvions pas vraiment prendre des pauses du type "je vise mieux que toi arrête t'es pas capable de faire ça" entre Nikita et moi. Alors nous avions du travailler travailler et encore travailler. C'est à un certain moment que Nikita sorti pour prendre une pause que je compris qu'il n'allait pas très bien. Je le laisse partir en lui en voulant légèrement qu'il me laisse tout le reste du boulot. Je réussis à finir en m'étant la main à la tâche et après que tout soit analyser et que les rapports soient complètement écrit, encore une fois c'était à moi d'écrire les rapports, je sorti de la pièce et alla rejoindre Nikits. Je m'assois à côté de lui en m'étant ma main sur son épaule. Je fus énormément tentée de passer mes doigts dans ses cheveux, mais disons que je ne pouvais pas. Ici. Maintenant et depuis tout ce qui c'était passé. Je fronce légèrement les sourcils lorsqu'il me dit en 3-4 langues qu'il revenait dans quelques secondes.

- Nikita qu'est-ce qui ce passe avec toi? Tu as l'air d'un zombie qui n'a pas dormit depuis au moins 10 ans. Tu es tout pale. Plus que d'habitude. Arrête de faire ta tête de mule et parle ...

Amy m'avait fait promettre de ne rien lui dire concernant le meurtre des parents de sa meilleure amie, c'était déjà bien assez que je l'aille mêler à tout cela. Elle n'avait pas tort, je m'étais vu dans le miroir se matin avant de partir pour le travail, les cernes que j'avais sous les yeux me donnaient en effet l'air d'un zombie. Je soupirais et haussais les épaules, je ne comprenais pas ce qui se produisait dans ma tête.

- Je ne sais pas Amy. Dis-je

Je revoyais sans cesse la foule et cette même rue, remplie de petites boutique, les corps inertes de deux adultes, baignant dans une marre de sang. Je revoyais les italiens qui me menaçaient, je n'avais pas peur d'eux...j'avais peur de ne jamais retourner chez moi, c'était tout ce que j'avais.

- Je n'ai pas dormi depuis une semaine...je ne fais jamais autant de cauchemars d'habitude, mais en ce moment...chaque fois que je ferme les yeux je...

Je soupirais et grognais de frustration. Ma vie ne serait jamais simple faut croire.

Je lâche son épaule et pencha légèrement la tête pour mieux le regarder.

- Tu sais que tu peux parler de tes cauchemars avec moi. Je peux te comprendre mieux que n'importe qui.

Je voulais qu'il ait confiance en moi malgré tout ce qui peut arriver. Jamais je ne le jugerais sur quelque chose d'aussi destabilisant que les cauchemars de nos vies. Je le comprenais, j'en avais énormément par rapport a toute les mauvaises choses qui c'est passé en Italie, du temps que j'étais sous l'emprise de mon père. Je tourne la tête pour regarder autour de nous. Il n'y avait personne. Enfin, tout le monde est parti a la maison car c'était la fin de la journée et personne n'est assez fou pour terminer aussi tard que nous.

- Allez Nikita. Parles un peu ca va faire du bien.

Je soupirais. Je doutais que cela me fasse du bien, ce dont j'avais vraiment besoin c'était de ne plus penser à rien. Je m'étirais sentant mes muscles brûlés de fatigue.

- Je ne sais pas pourquoi...je...je continue de rêvé de l'assassinat des Andrews. Je n'ai jamais été...bouleversé par leur mort...ils n'étaient pas mon premier...мокрое дело...mais...je les revois constamment sur l'asphalte pâlissant sous le soleil...

Oh on m'avait utilisé beaucoup lorsque je travaillais pour l'intelligence Russe, мокрое дело n'était pas des missions communes, mais à moi on me les refilais. Les missions qui demandait des meurtres finissait toujours dans mes bras.

- Tout ce que je veux c'est dormir...rien de plus. Dis-je un peu désespéré.

Je l'écoute parler de ses cauchemars et je le regarde tout en hochant doucement la tête. Je comprenais bien son dilemme. Nikita avait assasiné les parents de Madison Andrew, ma meilleure amie. Elle cherchait toujours le tueur de ses parents et elle serait détruite sachant que c'était Nikita et que j'étais au courant de tout cela. Je me mordis l'intérieur de la joue et prend doucement la main de Nikita et la serra un peu.

- Tu sais, peut-être qu'il est temps que tu te vides le coeur et que tu lui dises tout ce qui c'est passé? Peut-être que tu as un peu de culpabilité par rapport à tout ça que tu n'avais pas ressenti ou compris avant. Je veux dire, oui Madison va être fâchée de savoir que tu as tué ses parents, et elle le sera encore plus sachant que j'étais au courant et que je ne lui ai rien dit, mais c'est un poids sur tes épaules et tu l'as vois beaucoup ces temps-ci.

Je lui fis un faible sourire. Selon moi, c'était un peu de culpabilité qui le tourmentait. Il commençait à peine à bien s'entendre avec Madison, et c'était peut-être ça qui faisait que ses cauchemars sur l'assassina lui revenait sans cesse. Et le meilleur moyen de senlever ce poids est de le dire a la personne concernée. Je sais comment c'est d'avoir un poids aussi gros et ca ne fait que nous ronger de l'intérieur. Je soupire faiblement et ouvrit la bouche pour parler..

Je n'ai aucune idée de ce qu'il ya dans l'air ces derniers temps, mais le nombre de meurtres et donc d'enquêtes commence a atteint des sommets que je n'ai jamais vu. Tout le monde devait travailler vite et efficacement malgré qu'on devait s'occuper de plusieurs cas en même temps. Nous sommes tous sur les nerfs et avons seulement hâte de tout résoudre pour enfin avoir un peu de répit. Je n'échappe bien entendu pas à la règle. Les cadavres semblent se multiplier dans la morgue et je n'aime pas ça du tout, cela me démoralise plus qu'autre chose en fait. Savoir qu'il y a eu autant de morts en si peu de temps... Enfin. Je fais donc du temps supplémentaire depuis quelques soirs maintenant afin d'accélérer le processus et de permettre aux autres employés de continuer le plus rapidement possible grâce aux indices que je peux retrouver sur les cadavres. Ce soir n'échappe pas à la règle et je reste donc très tard pour finalement terminer mes dernières autopsies ainsi que tous les rapports. C'est totalement épuisée mais fière que je prends les petits pots contenant les balles afin de les emmener à la ballistique et pouvoir rentrer chez moi. C'est une longue journée qui se termine et enfin demain pourra être plus tranquille. Je n'ai même pas l'énergie de fredonner en allant vers la balistique comme j'ai l'habitude. Je suis surprise de voir que les lumières y sont encore allumées. Tiens, ils ont du faire des heures supplémentaires aussi. De la part d'Amy cela ne m'étonne même pas. J'ouvre doucement la porte histoire de ne pas les surprendre et les entend être en grande discussion. Je ne les vois pas puisqu'ils sont dans une pièce voisine, mais je peux les entendre parfaitement puisque le bâtiment est parfaitement silencieux à cette heure. Je m'approche donc tranquillement de la provenance des voix tout en écoutant leur discussion, je l'avoue. Cependant je n'aurais probablement pas dû... La phrase que vient de prononcer Amy est une véritable bombe qui détruit d'un coup toute mon existence :''Madison va être fâchée de savoir que tu as tué ses parents, et elle le sera encore plus sachant que j'étais au courant et que je ne lui ai rien dit''. Je me suis fait trahir de la pire façon possible par ma meilleure amie et même par Nikita... Sous le choc, mes jambes se dérobent presque sous moi. Heureusement, ou peut-être pas, c'est une soudaine montée de colère, voire de haine qui me redonne de l'énergie, une espèce de force surhumaine qui me pousse à entrer en trombe dans la pièce pour me diriger droit vers Nikita, puisqu'il est ma priorité pour le moment, Amy viendrait après, après tout ce n'est qu'un autre mensonge qui s'ajoute à sa liste alors que Nikita a un véritable meurtre sur le dos, un double meurtre même, et celui de mes parents!

- COMMENT T'AS PU FAIRE CA ESPÈCE DE SALAUD?!?!

Je l'agrippe par le chandail pour le forcer à se relever puis sans gêne et du plus fort que je peux, je me mets à le marteler de coups de poings. Je ne tente même pas de viser quoi que ce soit, je me contente de frapper n'importe où, l'essentiel étant seulement de lui faire mal pour le faire payer. Je ne voyais plus clair, ma vision totalement obscurcie par la haine immense qui prenait possession de moi. Par sa faute j'avais perdu une partie de ma famille, ce qui m'est le plus cher au monde!

-TOUT CE QUE TU MÉRITES C'EST DE MOURIR!

Remarquant que mes poings sont loin d'être suffisant pour lui faire autant mal que je veux, je regarde autour de moi ce qui pourrait me servir et en voyant une arme à feu mon premier réflexe est de la prendre et de viser vers lui même si je n'ai aucune idée de comment m'en servir. Je lui en veux trop pour même craindre l'arme dans le moment.

- CRÈVE SALE MONSTRE! ASSASSIN!

Je fis un saut immense en entendant Madison soudainement derrière moi. Je me retourne vivement en me levant. Elle avait tout entendu et je voyais quasiment la Fumee sortir de ses oreilles. En avancant vers Nikita, elle me poussa pas mal fort que je perdi l'equilibre. Je n'avais jamais vue Madison comme ca. J'en avais quasiment tres peur. Je la regarde essayer d'asseiner des coups de poings à Nikita, mais le probleme c'est quil est enormement grand et qu'il est un veritable mur face a la plupsrt des gens. Alors il ne sentait surement rien de ce qui ce passait.

- Madison arrête! Calme toi!

J'essayais de la raisonner. Elle ne pouvait pas s'attaquer juste comme ca a Nikita. Je fronce les sourcils surprise lorsqu'elle le lacha en le traitant de salaud et qu'il devait mourir. Du moment qu'elle atteape une arme qui trainait, je mis ma main dans mon dos et sorti mon pistolet que je gardais toujours soigneusement avec moi. Je le pointe immediatement vers elle. Je ne voulais pas tirer. Elle etait folle de rage et elle navait jamais tenu une arme.

- Madison. Arrete. Baisse ton arme sil te plait. Je me placa devant elle entre elle et Nikita, l'arme toujourd pointe vers elle. Tu es en colere, daccord et cest correcte. Mais tu dois deposer l'arme. Tu ne sais pas ten servir et tu vas faire plus de mal que de bien. Je m'approche delle doucement et tend la main vers l'arme. Sil te plait Madi... Donne le moi..

Je me figeais en voyant Madison apparaitre dans mon champ de vision. Je fermais les yeux et soupirais, cette journée ne pouvait clairement pas aller mieux. Je jetais un regard désepérer à Amy. Madison ne s'arrêta pas, elle continua d'avancer jusqu'à ce qu'elle se tiennent devant moi, les yeux brillants de rage, ignorant la présence d'Amy. Elle me saisit par le collet de mon chandail, même si elle essayait de me tirer de toute ses forces, elle ne serait pas en mesure de me lever de force, donc je me levais. Je fronçais les sourcils surpris lorsque Madison commença à me frapper. Si j'avais voulu l'aider à s'améliorer, je lui aurais di de sortir le pouce de son poing, elle se fracturerais le pouce si elle frappait un peu plus fort. J'endurais les coups et fixais le ciel avec le visage neutre. Si elle laissait sa colère sortir sur moi, tant mieux, mais je n'accepterais pas qu'elle touche à Amy. Madison me frappa dans le ventre particulièrement bas et j'en eu le souffle couper.

- Tu frappes affreusement mal. Dis-je en serrant les dents. Ne plie pas le coudes et sort les pouces de tes poings pour l'amour de dieu!

Je levais les yeux au ciel, cet univers me détestais vraiment. Madison énervée pris l'arme à feu que j'avais laisser sur le banc. Je levais les mains doucement. Si elle croyait être la première à me crier que je devrais être mort et que je ne méritais pas de vivre...j'avais des nouvelles pour elle. Mon père l'avait devancé de presque 20 ans. Je n'avais pas peur du fusil qu'elle tenait. Amy tenta de la convaincre de déposer son arme.

- Tu ne sais pas tirer Madison, le verrou est encore activé, sais tu même comment l'enlever? Dis-je

J'étais fatigué, Madi venait de m'utiliser comme punching bag, je n'étais de la meilleure des humeurs. Je vis le regard d'Amy, insulter quelqu'un qui vous mettait un fusil dans le visage n'était pas des plus intelligent.

- Oui c'est vrai, j'ai tué tes parents. Personne ne m'a demander si j'en avais envie! On m'as forcé cette mission dans les mains!

Tout au long de mon parcours dans l'armée Russe, on m'avait utilisé. Pour eux, je n'étais qu'une arme, je n'avais aucun sentiment, ni même de personnalité. J'avais envie de frapper le mur, briser une fenêtre. J'étais épuisé pourtant. Je laissais échapper un long soupire.

Alors que la seule personne qui m'importe en ce moment est Nikita, je n'entends même pas la voix d'Amy. Je ne veux rien écouter, tout ce que j'ai envie c'est de le faire payer pour ce qu'il a fait à mes parents. Le fait qu'il se permette même de critiquer ma façon de le frapper et cela ne semble lui faire aucun effet m'insulte plus qu'autre chose et je frappe alors de plus belle. Je n'ai quand même pas le choix de sortir de mon espèce de ''bulle'' quand Amy décide de s'interposer entre nous deux pour m'empêcher de tirer et en pointant même une arme vers moi. Je suis blessée par le fait que celle que je considérais comme ma meilleure amie me menace en ce moment, mais j'aurais dû m'en douter. Après tout elle était au courant et elle ne m'a rien dit, ce qui fait d'elle une complice. Je sens mon cœur se déchirer en miette alors que mes deux seuls ''amis'' me trahissaissent de la pire façon que ce soit. Je retiens par contre mes larme de monter, le fait de me venger de Nikita étant la priorité. Je vois bien qu'Amy utilise les techniques enseignées dans les cours de police pour calmer une personne avec une arme, mais cette fois ça ne passera pas. Ce salaud a tué mes parents alors qu'ils étaient innocents.

-Ne te mêle pas de ça! C'est entre lui et moi!

Même si je pointe une arme vers lui, Nikita ne semble même pas réagir, comme si je ne représente pas vraiment un danger potentiel. Moi même je suis au courant que je ne sais pas comment me servir d'une arme, mais le fait d'être ainsi sous-estimée ne fait que m'énerver encore plus. Juste pour ça je suis sur le point d'appuyer sur la gachette quand il relève le fait que j'ignore comment tirer et en m'informant qu'il y a un verrou pour empêcher l'arme de se déclencher. Encore une fois il m'attaque directement en disant que j'ignore comment le retirer, malgré que je dois malheureusement avouer qu'il a raison. Je n'ai même jamais approché ou toucher une arme alors savoir comment m'en servir... Croyant à une ruse de sa part, je tente malgré tout de peser sur la gachette, mais rien ne se produit. Des larmes de haine et de frustration finissent donc par apparaître au coin de mes yeux et je jette l'arme à l'autre bout de la pièce de toutes mes forces. J'ai finalement trouver l'assassin de mes parents et je n'arrive même pas à lui faire peur. Je me sens complètement impuissante et je déteste ça. Quand il répète qu'il est responsable je serre les poings, n'ayant pas besoin de le réentendre. Je me décrispe soudainement quand il parle d'une ''mission''. Je fronce alors les sourcils et le regarde.

-Une mission? De qui? Pourquoi? Ils n'avaient rien fait de mal! Et ça n'empêche pas que c'est toi qui les a exécutés!

Amy se tenait toujours entre nous et j'observais Madison avec attention, anticipant son prochain mouvement. Je vis son doigt sur la gâchette, elle tenta d'appuyer, mais le verrou empêcha la balle de fendre l'air et de me percer la trachée. Merci pour les petits miracles. Dès que je serais chez moi, je dormirais pendant une semaine et que personne ne me dérange.

- Si tu veux me tuer ma chère Madi, tu va devoir prendre un numéro, tu n'es pas la première et clairement pas la dernière. Dis-je

N'importe qui aurait pu passer et voir la position compromettante dans laquelle nous étions tous.

- Si tu me tue...Tu t'abaisse au même rang que moi. Lui dis-je. Tu sera toi aussi une assassine, tes parents seront fiers. Crois-moi.

Je n'aidais pas du tout mon cas en me moquant cruellement de Madison. J'avais besoin de penser à ce que j'allais dire...faire attention à ce qui sortait de ma bouche. J'observais Madison lancer l'arme à feu à bout de bras, Amy semblait avoir plus ou moins réussis à la calmer.

- Je suis désolé...je n'aurais pas du dire cela. Soupirais-je.

Le manque de sommeil me rendait détestable. Je voyais bien qu'Amy était exaspérée par mon comportement. C'était à croire que je cherchais à signer mon arrêt de mort.

- Me regarde pas comme ça Amy. Je n'ai rien fait.

Enfin...je n'avais rien fait aujourd'hui. Encore. Je passais une main sur mon visage, désespéré par la tournure des événements.

- Oui Madi, une mission, parce que je suis un espion russe. Enfin...j'étais un espion russe. Je croyais que tout le monde était au courant... Est-ce que l'on pourrait parler de tout cela de manière civilisé?

Je m'approche de plus en plus de Madison, faisant toujours un rempart de mon corps entre elle et Nikita. Je ne voulais pas que cette soiree se termine en bain de sang. Peut-etre que Madison ne savait pas se servir d'une arme a feu, parce qu'elle en a jamais touché avant, mais c'etait justement cela qui etait dangereux. Elle pouvait faire une fausse manoeuvre.

- Madison laisse nous nous expliquer.

Je faillis appuyer sur la gachette du pistolet vers Madison lorsqu'elle essaya tout de meme de tirer. Je du me retenir de lancer un juron gros comme la terre. J'avais quasiment tirer sur elle! Elle sursit pu etre blessee ou pire ... Je me mordis la levre alors que je leve le bras lorsquelle decide de balancer l'arme a l'autre bout de la piece. Par chance, le loquet avait tenu lors de l'impact. Je les ecoutais, baissant faiblement mon arme avant de le remettr la ou il etait: dans mon dos.

Madison arrete de crier, quelqu'un va tentendre. Je me tourne vers Nikita en lancant un regard exasperer. Il n'aidsit pas du tout la situation, mais pas du tout.

- Madi ecoute, nous avions les mains lies. Tout les deux. Nous ne pouvions rien dire.

Je ne suis même pas surprise d'apprendre que je ne suis pas la seule à souhaiter voir son nom écrit sur une tombe et son cadavre enterré plusieurs pieds sous terre, quoi qu'il ne mériterait pas de pierre tombale ni d'enterrement digne de ce nom. Le fait de le voir sous un nouveau jour fait en sorte que j'arrive simplement à le voir comme un être méprisable en ce moment, au point que je me demande ce que j'ai pu trouver d'attirant en lui. Il est tout simplement égoïste et sans cœur. Bien sûr qu'il me fasse remarquer que mon geste ne serait en rien glorieux ne me fait pas plaisir, mais je me dois d'avouer qu'il n'a pas tort sur ce point. La raison pour laquelle je le déteste est qu'il a tué mes parents, et je ne serai pas mieux que lui si je le tue en retour, cela m'attirerait plus de problèmes qu'autres choses. Je devrais plutôt laisser cela entre les mains de la justice. Je n'ai pas voulu dénoncer Amy parce qu'être la fille du parrain n'est pas un crime, mais ce que lui a fait si. Je zappe encore Amy, ne remarquant même pas qu'elle avait faillit me tirer dessus. De toute façon, ce n'est pas comme si mourir me dérangerait tant que ça dans le moment. J'ai finalement retrouvé le meurtrier de mes parents, donc on peut dire que mes objectifs à long terme sont accomplis. Par contre, je prends mal le fait que Nikita ose même parler de mes parents et de la ''fierté'' qu'ils auraient si lui même ne les avait pas tué. Si Amy ne se tenait pas entre nous, je l'aurais fort probablement frappé à nouveau pour la peine.Alors que je suis sur le point d'exploser à nouveau, je suis surprise de l'entendre s'excuser pour les paroles qu'il a dites. Je fronce les sourcils. Il n'est pas supposé éprouver des remords ou de la compassion, ça ne lui ressemble pas. Quand il m'avoue finalement son vrai ''métier'', je tombe des nues. Non seulement j'apprends que Nikita est un infiltré russe et que je ne m'en suis même pas doutée, alors même que lui pensais que tout le monde était au courant, et le fait que mes parents puissent être liés avec les Russes me surprenait encore plus. Il propose que l'on parle de ça de manière civilisée et je sais bien que je n'aurai jamais de réponses à mes questions si je continue de crier. Je respire alors profondément pour tenter de me calmer. J'entends alors Amy tenter de s'excuser et de s'expliquer mais je secoue la tête et lui répond froidement.

-Toi je ne veux même pas t'entendre c'est compris? J'ai entendu assez de tes mensonges comme ça. T'as choisi d'être de son côté alors assume-le maintenant. Tu vaux pas mieux que lui.

Je croise alors les bras. Le fait qu'elle se soit ainsi rangée de son côté m'a fait comprendre qu'Amy est bien loin d'être ma meilleure amie comme je l'avais cru, premièrement car elle me ment sans arrêt mais aussi parce qu'elle me trahit pour un homme qu'on connaît à peine, le meurtrier de mes parents et un espion russe qui plus est. Me faire trahir pour un salaud, je n'arrive pas à l'avaler. Je me retrouve avec plus de famille, à part Jason qui est suspect pour meurtre, plus aucun ami et plus aucun objectif. La joie! Je reporte mon attention sur Nikita, ne voulant pas me charger du cas d'Amy maintenant, ce qui importe pour le moment c'est mes parents.

-En quoi mes parents sont reliés aux Russes? Ils n'ont même jamais mis les pieds là-bas, je ne vois pas comment ils auraient pu vouloir les tuer!

Madison me bombardait de question ignorant le regard blessé d'Amy. J'ignorais par où commencer puisque cette histoire concernait aussi Amy. Je soupirais et jetais un regard à Amy de un pour m'assurer qu'elle tenait le coup et de deux pour être certains qu'elle ne m'en voudrait pas si je balançais toute l'histoire à Madison.

- Tes parents n'ont aucun liens avec les russes...mais moi j'ai un liens avec les Italiens. Lui dis-je.

Je ne savais pas si je devais m'embarquer dans la version longue de cette histoire.

- Tes parents étaient conseiller financier non? Parfois il arrive que de mauvaises personnes...

Je vis bien le regard de Madison.

- Oui Madison, comme moi. Levais-je les yeux au ciel. Il arrive que des parrains de la mafia et des voleurs ait recours à des conseillers financier. Marco Locarelli, le père de Amy, était l'un des clients de tes parents. Le FBI les a contactés, leur demandant de fournir les renseignements qu'ils avaient sur Mr. Locarelli. Le problème, c'est que Monsieur le parrain de la mafia l'a découvert lorsque le FBI est venu frapper à sa porte. Il a donc eut recours à Fedorov, mon ancien employeur. J'avais dix-sept ans, j'étais seul et je croyais faire ce qui était le mieux pour mon pays. Personne ne m'as dit que j'assassinais ses gens pour la satisfaction de la mafia. D'autre questions?

Je me retiens de dire quelque chose que j'aurais regretté plus tard à Madison et soupire bruyamment en lâchant un genre de grognement de mécontentement. Je détestais être mise à l'écart, surtout dans une situation comme celle-là. Il ne faut pas oublié que Nikita, du moment qu'il ouvrait la bouche il s'enfoncait encore plus dans le trou qu'il creusait, lui-même. Je lève les bras au ciel lorsque Madison me dit qu'elle ne voulait pas m'entendre et m'accote sur le bureau. Non je ne m'accote pas, je m'assis. Elle ne voulait pas que je parle, alors parfait. J'allais me la fermer et faire comme si je n'étais pas là.

- Tu t'enfonces Nikita j'espère que tu le sais.

Je croise les bras et décide de "gosser" avec mon téléphone. Bien sur, j'écoute toujours la conversation, si nous pouvions appeler cela une conversation. Je lève brusquement la tête lorsque j'entends le nom de mon père sortir de la bouche de Nikita. Il n'allait pas osé raconter cette version là de l'histoire. J'étais déjà dans la merdre a cause de tout mes mensonges et maintenant il en rajoutait. Je secoue la tête en le regardant qui signifiait de se taire mais il a continué, bien évidemment. Je soupire et me passe une main dans les cheveux. Il avait osé. Je lance un bref regard vers Madison. Elle semblait détruite.

- Écoute... je n'étais pas au courant de ce que mon père a fait. Je ne le savais même pas. En fait, j'étais en Amérique lorsqu'il a demandé à Federov de.. tuer tes parents.