I want my coffee B L A C K

-Je te le dis pour la dernière fois : je ne reviendrai pas. C'est fini tout ça.

Dis-je en débarrassant la table de Nikita. Il y a quelques mois, je quittais mon emploi au CSI de Miami pour de bon. J'avais rencontré Horatio qui était dans un état lamentable après lui avoir ma annoncé ma démission. Je ne sais pas si c'est réellement parce que je pars ou parce qu'il allait être prit avec Nikita et Andy en permanence. D'une manière, je le comprends dans son  désarroi. Ça fait maintenant 5 ans qu'ils sont tout les deux dans ma vie et ils sont de vrai plaies quand ils veulent. Mais je ne reculais pas sur ma décision. J'en avais assez de tout ce qui se passait au laboratoire, sur le terrain. J'en avais assez des combats et des tentatives de meurtre. J'avais besoin de changé d'air et j'étais fière d'avoir finalement céder à ma tête plutôt qu'à mon coeur. 


- Vous pouvez dire ce que vous voulez, toi et Andy, ça ne va pas changer ma décision.


Dans les deux dernières années, nous avions eu tellement de problème. Tout d'abord il y avait eu la disparition de Nikita suite a un explosion qui lui avait fait perdre la mémoire, et croyez-moi il a essayé de me tuer au moins trois fois, ensuite il y a eu une confrontation ultime avec mon père et ma soeur et maintenant, il y avait Éric qui recommençait à faire son imbécile. J'en avais ras-le-bol et c'était beaucoup mieux pour moi de partir.  Je contourne le comptoire du petit café dans lequel je m'étais trouvé un nouvel emploi sans artifice. Le café était pratiquement vide à l'exception de Nikita qui essayait toujours de me faire changé d'avis. 

- Qu'est-ce que ça change de toute façon? 

Je pourrais faire un résumé de ses deux dernières année, mais je n'en ai ni la patience ni l'intérêt. Résumons le tout en une phrase; un vrai bordel. Mais je devais admettre que dans tout ce chaos Amy at Andy avaient tout changer pour moi. Pour le mieux. Travailler au CSI de la ville de Miami n'étaient pas facile et honnêtement mettait ma patience à l'épreuve quotidiennement. Mais j'avais Amy et Andy pour tourner le tout en dérision et me rappeler que oui la race humaine était d’une stupidité, mais qu'elle avait ses moments.
Jusqu'à il y deux semaines déjà. Notre trio était devenu un duo. Amy avait tout plaqué pour trouver sa propre voie, son propre destin. Ailleurs. Dans un café que les étudiants universitaires de Miami adoraient puisqu'il leur permettait d'avoir leur crise existencielle avec un latte Vegan à la main.
Je regardais Amy laver les tables, le menton appuyer sur mon bras. Affaler sur la table de tout mon long.
“Ok.” Répondis-je en faisant la moue. “Bah reviens pas alors. Laisse moi mourir d'ennui avec Caine. Égoiste.”
L'alarme sur mon téléphone m'averti que ma pause venait de prendre fin et que je devrais retourner au bureau. Je ne bougeais pas pourtant. Qu'est-ce qui m'attendais là bas de toute façon? Andy? Je l’aimais beaucoup mais il s’emmerdait tout autant que moi.
C'était mortel sans Amy. Je soupirais en regardant ma tasse de latte. Je ne savais même pas pourquoi je l'avais commandé. Quand est-ce que j’avais aimé le café.
“Delko monopolise les recrues. Je peux même pas respirer près d'eux sans qu'il ne pète un cable.”
Amy me regarda un long moment et me demanda ce que cela changeais qu'elle ne soit plus ma partenaire. En théorie pas grand chose, on se voyaient toujours autant, mais en pratique…c'était in danger de m’envoyer sur le terrain avec Wolfe.
“Sa change que je n'aime pas le café.” Dis-je en boudant, frappant ma tasse du bout du doigt. “Et puis sa change que j'ai plus de partenaire.”

Un groupe de filles assises près de la fenêtre s'extasiaient devant les photos Instagram du dernier boy band de l'heure. Je levais les yeux au ciel.

Je lève les yeux au ciel après les réponses plaignardes de Nikita.

- Tu es vraiment en train de dramatiser la situation.

Je lève les yeux vers le groupe de fille qui vient de se présenter. Je prend mon crayon et mapproche d'elles pour prendre leur commande. Évidemment, elles se croient supérieures et essaye de me faire perdre patiente. Si seulement elles savaient la quantité de patience que jai.

" Cest quoi que vous vendez sans sucre et sans calorie? Je dois garder ma ligne." Me demande-t-elle avec le regard le plus bitch qui existe. Même Delko n'y arrivait pas avec autant de force. Je croise les bras et dit de la façon la plus ironique et sarcastique

- Il y a toujours de l'eau.

Elles se sentent outrées, disent qu'elle vont se plaindre au gérant et partent en disant des insultes. Je roule des yeux et va m'asseoir en face de Nikita.

- vous n'avez pas besoin de moi au labo. Il n'y a rien qui a changé voyons. Je vois son regard semi triste et semi fâché et tend le bras pour lui prendre la main qui cognait encore sur la tasse de latte. après tout ce qui s'est passé, j'ai besoin d'une pause et tu le sais.. après tout ce qui s'est passé avec Alexei et ta perte de mémoire .. ma voix se brisa a ces mots. Je soupire et me lève pour terminer de ranger et enlever le tablier gris que j'avais autour des hanches .

Je détestais mentionner la moindre petite chose concernant cet événement. Je tombais dans la lune pendant quelques instants en réfléchissant. Je soupire et range le dernier verre.

- de toute façon, on ne peu pas élever des enfants dans des conditions comme celle là. les mots sortirent de ma bouche sans m'en rendre compte.

Je ne comprenais pas pourquoi Amy s'entêtait à prétendre que tout était comme avant, que son absence du CSI ne changeait absoluement rien. Elle devait être complètement aveugle pour ne pas voir le trou qu'elle laissait derrière elle. Je levais les yeux au ciel. Je savais trop bien que d'argumenté avec elle c'était une cause perdue. Je sortais toujours perdant de ses joutes là. Je comprenais bien qu'elle avait besoin de temps loin du CSI, c'était normal avec tout ce qui nous était tombé dessus, mais j'avais l'impression qu'elle nous tournait le dos.

- Oui. Je sais. Je sais que tu as besoin de t'éloigner. Dis-je en soupirant.

Je l'observais accomplir ses tâches en silence, elle servait des clients, nettoyait les tables qui se libéraient et je fu pris de cours. Est-ce que j'aurais pu moi aussi avoir une vie normale? Me lever le matin, aller travailler et ne jamais me demander où étaient les sorties de secours les plus proches, sans jamais avoir à me souvenir que je pouvais tuer quelqu'un avant même qu'ils aient lever leur tasse pour la porter à leur lèvres. Sans doute pas. Ce genre de vie, c'était loin d'être fait pour les gens comme moi. Alors qu'elle rangea le dernier vers, ce qu'elle dis me fis froncer des sourcils.

on ne peut pas élever des enfants dans des conditions comme celle là.

Je la fixais les yeux ronds, confus. Je ne comprenais plus se qui se passais.

- Je ...Je vais retourner au labo. Je te vois se soir.

Je me levais, posais un baiser contre son front et pris la porte le plus rapidement possible. Une fois dehors, je me sentis complètement aveuglé par le soleil. Elle...voulait des enfants? De moi? Je ne m'étais jamais arrêté un seul moment pour penser à cette alternative. Peut-être que je croyais ne pas mértier cette chance, mais l'idée d'avoir des enfants...ne m'avais jamais traversé l'esprit.

Je passais une main dans mes cheveux et secouais la tête. Elle me croyais digne d'être le père de ses enfants. C'était une décision ambitieuse pour dire le moins.